WayzUp lance l’initiative de l’éco-bonus covoiturage

Pendant 3 mois, 65.000 salariés pourront covoiturer gratuitement pour aller travailler. Dans le cadre de la semaine du développement durable, qui aura lieu du 30 mai au 5 juin prochains. WayzUp, la startup française du covoiturage domicile-travail, propose une initiative d’écomobilité inédite à ses 60 entreprises partenaires : l’éco-bonus covoiturage.

WayzUp veut l’éco-bonus covoiturage

Pendant 3 mois et partout en France, les entreprises partenaires de WayzUp vont pouvoir offrir les trajets en covoiturage à leurs salariés afin de les encourager à partager leur voiture et ainsi découvrir les avantages du covoiturage domicile-travail à la fois sur le plan économique, environnemental et de la qualité de vie au travail.

De grandes entreprises comme La Poste, Carrefour, Veolia, Renault, VINCI ou encore BNP Paribas participeront à l’opération, à partir du 30 mai et jusqu’au 30 août 2017.

L’ADEME, la Fabrique des Mobilités, programme d’accélération dédié aux projets de transports et mobilités, The Shift Project, think-tank engagé pour la transition énergétique et Le Lab RH, association des acteurs innovants dans les ressources humaines sont également partenaires de l’initiative.

« Notre cible, ce sont les « autosolistes », ces automobilistes qui prennent tous les jours leur voiture seuls pour aller au travail. Pendant 3 mois, nous leur proposons de laisser leur voiture au garage et de covoiturer gratuitement en tant que passager. Pour les faire franchir le pas, c’est WayzUp, en partenariat avec leur entreprise, qui paie leur conducteur ! » s’enthousiasme Julien Honnart, Président et Fondateur WayzUp.

Dès 2015, WayzUp avait été le premier opérateur à avoir mis en place avec la filiale informatique de l’énergéticien Engie une « prime covoiturage » pour récompenser les salariés les plus actifs en covoiturage.

Un premier pas vers un « chèque covoiturage » en entreprise

À partir du 1er  janvier 2018, la loi sur la transition énergétique oblige les entreprises à réaliser des plans de mobilité et à encourager le covoiturage de leur salarié.

Mais les entreprises qui souhaiteraient réellement le faire en donnant un coup de pouce financier aux salariés qui covoiturent seraient amenées à le payer en charges sociales supplémentaires, ce qui les décourage. Pourtant, le remboursement du transport en commun et depuis 2016 le remboursement du vélo, sont eux exonérés de charges sociales.

L’objectif affiché de WayzUp est de sensibiliser le nouveau gouvernement aux vertus que pourraient avoir un cadre législatif plus favorable au covoiturage domicile-travail, qui en a besoin pour se développer et devenir une vraie alternative à la voiture individuelle.

Il suffirait en effet de supprimer 1 à 3 voitures sur 10 pour éradiquer la congestion partout en France. Sans aucun coût d’infrastructure ni investissement supplémentaire, simplement en utilisant les places disponibles dans les voitures qui circulent.

« L’ADEME et la Fabrique des Mobilités soutiennent les démarches visant à développer le covoiturage quotidien dans tous les territoires. La Fabrique travaille sur plusieurs communs identifiés dans le domaine des incitatifs car ils jouent un rôle clé. L’action de WayzUp avec son éco-bonus nous semble importante pour développer des masses critiques et accompagner les changements de pratique de mobilité au quotidien. » déclare Gabriel Plassat, fondateur de la Fabriques de Mobilités et spécialiste des questions de transport à l’ADEME.

« Dans son rapport à paraître prochainement sur les alternatives à la voiture individuelle dans les zones périurbaines, The Shift Project conclut que le covoiturage présente l’un des meilleurs potentiels de réduction des émissions de CO2 dans ces zones (jusqu’à – 30 %), pour un coût très faible et des gains économiques importants pour les ménages. Ceci à condition de trouver les leviers de son développement : réaffectation de l’espace routier et des financements (Versement Transport, indemnités kilométriques, ou encore Certificats d’Economie d’Energie), incitation pour que les employeurs mettent en place un Plan de Déplacement Entreprise, avantages divers pour les covoitureurs réguliers, etc. L’éco-bonus proposé par WayzUp fait partie de cette palette de leviers possibles. » analyse Francisco Luciano, Coordinateur du Groupe de Travail de The Shift Project.

« Cette initiative unique vise à développer massivement le covoiturage en entreprise. WayzUp permet de créer un nouvel espace d’interactions entre collègues en aplatissant, le temps d’un trajet, la pyramide hiérarchique. Cela permet de créer plus de diversité, de favoriser l’innovation et d’améliorer la qualité de vie au travail des salariés » explique Alexandre Delmas, Ecosystem Builder Le Lab RH.

1  « Nous militons pour une « indemnité kilométrique covoiturage », sur le modèle de l’indemnité kilométrique vélo, afin de faire « sauter les bouchons ». Aujourd’hui, nos covoitureurs sont des précurseurs, mais ils sont encore trop peu nombreux pour avoir un véritable impact sur la qualité de vie en ville. Si demain, nous voulons convertir au covoiturage la « masse » des automobilistes, nous avons besoin d’un argument financier imparable. Ne plus prendre sa voiture doit devenir un réflexe et un réflexe qui rapporte, car c’est la société toute entière qui en bénéficiera. » conclue Julien Honnart.

WayzUp covoiturage

Appel à projets de recherche franco-irlandais « Ulysses »

« Ulysses » est le programme de coopération scientifique franco-irlandais. Il permet d’initier un partenariat sur la base d’un projet de recherche commun entre les deux pays en finançant les frais de déplacement des chercheurs. Il est mis en œuvre en Irlande par l’Irish Research Council, et en France par l’Ambassade de France à Dublin avec le concours de l’opérateur Campus France.

Ulysses 2017

L’appel à projet, qui est lancé annuellement, concerne les laboratoires de recherche rattachés à des établissements d’enseignement supérieur, à des organismes de recherche ou des entreprises qui sont désireux de développer des coopérations avec des partenaires irlandais.

Tous les domaines scientifiques sont éligibles à ce programme à l’exception de la médecine clinique.

Les dossiers sont à déposer avant le 15 septembre 2017, auprès de CAMPUS FRANCE pour l’équipe française et auprès de l’Irish Research Council pour l’équipe irlandaise.

Présentation du programme : http://www.campusfrance.org/fr/ulysses

Contact : science@ambafrance-ie.org

CAMPUS FRANCE Ulysses

Appel à proposition d’articles pour un dossier pour la revue Communication

La revue Communication, la revue du département d’information et de communication de l’Université Laval, lance un appel à proposition d’articles pour un dossier.

Des nouvelles dynamiques médiatiques dans les zones périphériques

Numéro thématique coordonné par Vindicien V. KAJABIKA (Université Paris 3 Sorbonne Nouvelle), Alain KIYINDOU (Université Bordeaux-Montaigne) et Catherine GHOSN (Université Toulouse 1 Capitole/Université Paul Sabatier Toulouse 3

Voilà une décennie ou presque que les sociétés contemporaines pratiquent intensivement des activités communicationnelles intégrant technologie, interaction sociale entre individus ou groupes d’individus et création de contenu numérique généralisé, obtenu de façon simplifiée et banalisée sans nécessairement requérir des compétences particulières. Le recours aux TIC s’étant, depuis lors, généralisé, des nébuleuses humaines — des proches ou d’inconnus — se mettent en place, à travers ce qu’il convient désormais de qualifier de réseau social numérique (Cardon, 2011).

Thomas Stenger et Alexandre Coutant (2009 ; 2010) notent que l’audience et la popularité des réseaux sociaux numériques, tels que Facebook, Hi5 ou Myspace, soulèvent de multiples questionnements, dont celui de leurs usages et de leurs configurations sociotechniques sur le web. L’émergence de ces réseaux pose des défis à tous les secteurs d’activités de la société, y compris les secteurs de la production de l’information et des œuvres de fiction.

Serge Proulx (2002) a relevé les multiples trajectoires d’usages des technologies de l’information et de la communication comme des formes d’appropriation d’une culture numérique devenue un enjeu de la société du savoir. Cette culture numérique ne serait qu’une illusion idéologique masquant le jeu de logiques sociales opérant dans la société sur l’entraide, le don, la coopération et le support social. Plusieurs enjeux découlent de cette généralisation et appropriation des TIC : on citera notamment la question de la représentation de soi et de la représentation numérique (Georges, 2009), de la surveillance et du bien-être (Alloing, 2012), de l’humanisme numérique (Doueihi, 2011). Le recours massif et enthousiasmant aux TIC et par extension aux réseaux sociaux numériques a notamment entraîné la banalisation de l’accès et de la conception de l’information et des œuvres de fiction.

Cet appel à contributions est essentiellement focalisé sur les nouvelles dynamiques médiatiques nées du développement des technologies de l’information et de la communication en phase avec l’usage sociétal très prononcé de l’internet par rapport à certaines pratiques des médias classiques, tout particulièrement dans les zones « périphériques » (les Amériques, l’Afrique, les pays arabes).

Il y a lieu de noter que dans plusieurs pays, aussi bien développés qu’en voie de développement, ces médias classiques jouent encore un rôle non négligeable dans les médiations sociales. Ils sont, dans certaines situations, toujours considérés comme outil privilégié d’informations, de création artistique, de publicisation, de médiation, de débat politique et de mobilisation citoyenne (Livingstone et Lunt, 1994 ; Lochard, 1994). Cependant, il faut reconnaître que, de nos jours, le fonctionnement de ces médias classiques rencontre beaucoup de concurrences de plus en plus récurrentes. Aux nombreux obstacles et contraintes aussi bien politiques, institutionnels, sociaux, culturels, économiques que techniques, s’ajoutent dorénavant ceux que représentent le développement et les usages des réseaux sociaux numériques dans nos sociétés contemporaines.

En effet, l’essor de l’internet et des médias et réseaux sociaux numériques a bouleversé et/ou transformé profondément les pratiques de production médiatiques. En l’occurrence, internet facilite les mobilisations citoyennes en introduisant dans l’espace public des questions sociales oubliées par les médias classiques (Bennet et Segerberg, 2012) et l’inclusion de nouveaux membres habituellement écartés de la participation (Wojcik, 2011). Internet, en outre, modifie ostensiblement les relations sociales, les rapports de pouvoir, l’action et les médiations rendant possible un nouvel ordre social, politique et démocratique (Cardon, 2010).

Il s’agit d’examiner comment et en quoi les réseaux numériques impactent les pratiques des médias « classiques » par rapport au journalisme d’information tout particulièrement dans les zones « périphériques ». Ces nouveaux rapports entre les médias numériques et les médias classiques seront-ils marqués par la concurrence à outrance, la complémentarité, la transformation, l’adaptation ? Et ces nouveaux rapports sauront-ils s’imposer de façon uniforme ou s’ajusteront-ils aux différents contextes locaux, régionaux ou nationaux ?

Ce dossier voudrait privilégier l’analyse de l’information et ses pratiques journalistiques dans les zones « périphériques » (les Amériques, l’Afrique, les pays arabes), par rapport aux pays développés. En quoi la présence du journalisme open source, par exemple, et du darkweb et le dark journalisme en phase d’expansion ou les nouvelles formes de participation et d’engagements politiques en ligne, tout comme hors ligne (Théviot et Mabi, 2014), vont-ils modifier les pratiques des journalistes ?

Soumission d’une proposition pour ce numéro de la revue Communication

Les propositions d’article doivent compter entre 1 200 à 1 500 mots (bibliographie non comprise).

Elles présenteront le titre, la problématique, la méthodologie et la base empirique utilisés, ainsi que les principaux résultats qui seront développés.

La proposition doit être anonyme. L’auteur indiquera ses noms, institution d’appartenance et coordonnées directement dans le courriel.

La longueur de l’article final, si la proposition est retenue, sera de 40 à 60 000 signes, espaces non compris (ceci inclut les notes mais exclut la bibliographie).

Merci d’envoyer vos propositions par courrier électronique aux trois coordinateurs avant le 21 août 2017.

vuninga@yahoo.fr

alain.kiyindou@msha.fr

catherine.ghosn@gmail.com

La réception de chaque proposition donnera lieu à un accusé de réception par courriel.

Calendrier

21 août 2017 : Date limite d’envoi des propositions d’articles. Les propositions seront évaluées par le comité scientifique en regard de leur pertinence pour le dossier thématique et de leur qualité scientifique.

18 septembre 2017 : Notification d’acceptation ou de refus

11 décembre 2017 : Envoi des articles complets directement à la revue Communication revue.communication@com.ulaval.ca. Les consignes rédactionnelles sont disponibles à l’adresse http://communication.revues.org/6159. Chaque article sera évalué en double aveugle par un comité de lecture indépendant.

12 mars 2018 : Retour aux auteurs sur l’article. Le comité de coordination en consultation avec l’équipe éditoriale de la revue Communication décidera, à la lumière des évaluations, de l’acceptation en l’état, de la demande de modifications ou du rejet.

21 mai 2018 : Remise de la nouvelle version de l’article directement à la revue Communication revue.communication@com.ulaval.ca. Le comité de coordination vérifiera si les modifications apportées répondent aux recommandations du comité de lecture indépendant.

11 juin 2018 : Retour aux auteurs sur la nouvelle version.

Juin-septembre 2018 : Révision linguistique et retour aux auteurs

Automne 2018 : Publication électronique.

Comité scientifique

Noble AKAM, Abdel BENCHENNA, Charles BOYOMO, Stefan  BRATOSIN, Etienne DAMOME, Djamil Jean-Marc DHAKLIA, Jean Chrétien EKAMBO, Boyomo Essala ESSTIC, Marie-Soleil FRERE, Marc KAISER, Aimé KAYEMBE, Annie LE NOBLE BART, Edgar Charles MBANZA, Arnaud MERCIER, Pierre MOEGLIN, Isaac NAHON-SERFATY, Ouahmi OULD-BRAHAM, Nicolas PELISSIER, Sandrine RODRIGUEZ, Mihaela Alexandra TUDOR, Jacques WALTER.

Références bibliographiques

  • ALLOING, Camille et Julien PIERRE (2012), « Construire un cadre d’analyse avec les SIC pour comprendre les pratiques et les enjeux de la réputation en ligne (des individus et des organisations) », Actes du colloque de la SFSIC 2012, Rennes.
  • BENNET, Lance et Alexandre SEGERBERG (2012), « The Logic of Connective Action », Information, Communication and Society, 15(15) : 739-768.
  • BOURDIEU, Pierre (1979), La distinction : critique sociale du jugement, Paris, Éditions de minuit.
  • BUDDENBAUM, Judith M. (dir.) (2001), Religion and the Popular Culture: Studies on the Interaction of Worldviews, Ames, Iowa State University Press, p. 49-60.
  • CARDON, Dominique (2010), La démocratie Internet : promesses et limites, Paris, Seuil.
  • CAREY, James W. (2002), « Preface to the inaugural issue », The Journal of Media and Religion, 1 : 1-3.
  • DOUEIHI, Milad (2011), Pour un humanisme numérique, Paris, Seuil, 2011.
  • GEORGES, Fanny (2009), « Représentation de soi et identité numérique. Une approche sémiotique et quantitative de l’emprise culturelle du web 2.0 », Réseaux, 2(154) : 165-193.
  • HOOVER, Stewart M. (2001), « Religion, media and the cultural center of gravity », dans Daniel A. Stout et Judith M. BUDDEMBAUM (dir.), Religion and the Popular Culture: Studies on the Interaction of Worldviews, Ames, Iowa State University Press, p. 49-60.
  • LIVINGSTONE, Sonia et Peter LUNT (1994), « The mass media, democracy and the public sphere », dans Talk on Television: Audience Participation and Public Debate, London, Routledge, p. 9-35.
  • LOCHARD, Guy (1994), « Les imaginaires de la parole télévisuelle. Permanences, glissements et conflits », Réseaux, 63(12) : 13-38.
  • MABI, Clément et Anaïs THÉVIOT (2011), « S’engager sur Internet. Mobilisations et pratiques politiques », Politiques de communication, 3(2) : 5-24.
  • MATTELART, Armand (2009), Histoire de la Société de l’Information, Paris, La Découverte.
  • STENGER, Thomas et Alexandre COUTANT (2009), « La prescription ordinaire sur les réseaux socionumériques : Un moteur pour l’activité en ligne », Médias 09, entre communautés et mobilité, Aix-en-Provence, France, p. 1-24.
  • STENGER, Thomas et Alexandre COUTANT (2010), « Les réseaux socionumériques : des discours de promotion à la définition d’un objet et d’une méthodologie de recherche », Hermès, 440.
  • THOËR, Christine et Joseph Josy LÉVY (2012), « Quand mon personnage préféré consomme : usages et représentations des médicaments et des drogues dans la websérie Skins », Drogues, santé et société, 11 : 48-69.
  • TUDOR, Miheala Alexandra (2015), « Multidimension et événement religieux : le cas de la campagne d’évangélisation “L’horizon de l’espérance” de Hope Channel Romania (Speranta TV) », Tic & société, 9(1-2) : 2-35.
  • WOJCIK, Stéphanie (2011), « Participer… et après ? L’expérience des Consultations européennes des citoyens 2009 », Politique européenne, 34(2) : 135-166.
  • WOJCIK, Stéphanie (2011), « Prendre la démocratie électronique au sérieux. De quelques enjeux et controverses sur la participation politique. De quelques enjeux et controverses sur la participation politique en ligne », dans Elsa FOREY et Christophe GESLOT (dir.), Internet, machines à voter, démocratie ?, Paris, L’Harmattan, Coll. « Questions contemporaines », p. 111-141.

revue Communication

Livre blanc Arpejeh : propositions pour les jeunes en situation de handicap

Chez Arpejeh il n’y a ni tapis rouge, ni palme d’or, mais cette association est toutefois fiers de présenter LE CLIP de l’événement de lancement du Livre blanc Arpejeh : “Pour un accès effectif des jeunes en situation de handicap aux études supérieures et à l’emploi” et ses 7 propositions d’actions.

L’Arpejeh fait des propositions

Rappelons-le, ce Livre blanc est le fruit d’une série d’entretiens avec divers acteurs du monde éducatif, associatif, politique et économique ayant pour but de construire une véritable synergie dans les domaines de la formation et de l’insertion des jeunes en situation de handicap.

… Et après des jours d’une longue attente – dixit l’association agréée au niveau national par le Ministère chargé de l’Education nationale au titre des associations éducatives complémentaire de l’enseignement public – l’heure est enfin venue pour vous de découvrir le clip qu’Arpejeh a défendu tout au long de cette édition 2017.

Livre blanc Arpejeh présenté en vidéo

http://www.arpejeh.com/site/show-video.php?id=4201

Livre blanc Arpejeh bertrand signé

24e colloque du Centre d’éthique économique

Le 24e colloque du Centre d’éthique économique se déroulera à Aix-en-Provence les 15 & 16 juin 2017 dans la Salle des Actes de la Faculté de Droit et de Science Politique (3, Avenue Robert Schuman – 13628 Aix-en-Provence Cedex 1).

Programme du 24e colloque du Centre d’éthique économique

Jeudi 15 juin 2017

Séance d’ouverture

  •  9 h 30         Accueil café
  • 10 h 00        Accueil des participants et ouverture du colloque, par le Professeur Philippe BONFILS, Doyen de la Faculté de Droit et de Science Politique d’Aix-Marseille
  • 10 h15         Présentation du colloque, par Gil CHARBONNIER, Maître de conférences à la Faculté de Droit et de Science Politique, Directeur du Centre d’Éthique Économique, codirecteur du Magistère JCO (Journalisme et Communication des Organisations), Membre du CIELAM, AMU
  • 10 h 45        L’analyse économique de la famille : réductionnisme appauvrissant ou percée féconde ?, par Serge SCHWEITZER, Économiste, Faculté de Droit et de Science Politique, AMU,CDS EA 901 ;  ICES
  • 11 h 45        Discussion
  • 12 h 15        Pause déjeuner
    Le regard des juristes
    Président de séance :  Hervé ISAR
    Professeur à la Faculté de Droit et de Science Politique d’Aix-Marseille
    Vice-Président d’Aix-Marseille Université
    Directeur du LID2MS (Laboratoire Interdisciplinaire de Droit des Médias et des Mutations Sociales)
  • 14 h 30        Le droit de la famille : une perspective historique, par Jean-Philippe AGRESTI, Professeur à la Faculté de Droit et de Science Politique d’Aix-Marseille, Vice-Président d’Aix-Marseille Université
  • 15 h 00        Éthique et droit actuel de la famille, par Vincent EGEA, Professeur à la Faculté de Droit et de Science Politique d’Aix-Marseille, Aix-Marseille Université
  • 15 h 30        Famille et liberté éducative, par Éric DE LABARRE, Maître de conférences de droit public à l’Université de Bordeaux, Président de l’ICES (Institut Catholique d’Études Supérieures de la Roche-sur-Yon)
  • 16 h 00       Discussion
  • 16 h 30       Pause-café
    Table-ronde : Religion et famille
    Animée par Jean-Yves NAUDET
    Professeur émérite de la Faculté de Droit et de Science Politique
    ancien directeur du Centre d’Éthique Économique et des Affaires, Aix-Marseille Université
  • 17 H 00        Participants : Mgr Christophe DUFOUR, Archevêque d’Aix et d’Arles, Jean-Marc CHOURAQUI, Professeur Aix-Marseille Université, Directeur de l’Institut Interuniversitaire d’Études et de Culture Juives (IECJ), Denis GRIL, Professeur émérite, Aix-Marseille Université, IREMAM (Institut de Recherches et d’Études sur le Monde Arabe et Musulman)
    La table ronde sera suivie d’une discussion
  • 19 h 00        Cocktail, offert à tous les participants, dans le Patio de l’Université

Vendredi 16 juin 2017

  •  9 h 30          Accueil Café
    Le regard des économistes
    Président de séance : Dominique AUGEY
    Professeur à la Faculté de Droit et de Science politique d’Aix-Marseille
    Directrice du Master JCO, codirectrice du Magistère JCO (Journalisme et Communication des Organisations), Aix-Marseille Université
    Adjoint au Maire d’Aix-en-Provence, Conseiller régional Provence Alpes Côte d’Azur 
  • 10 h 00        Famille et protection sociale, par Jacques BICHOT, Professeur émérite à l’Université Lyon III
  • 10 h 30        Dette publique et générations futures, par Pierre GARELLO, Économiste, Professeur à la Faculté de Droit et de Science Politique, AMU
  • 11 h 00        Famille et fiscalité, par Maître Jean-Philippe DELSOL, Avocat fiscaliste, Président de l’IREF (Institut de Recherches Économiques et Fiscales)
  • 11 h 30        Discussion
  • 12 h 15        Pause déjeuner
    Le regard des littéraires,
    Président de séance :  Michel VAN DER YEUGHT – Professeur à la Faculté des Arts, Lettres, Langues, Sciences Humaines (ALLSH), Aix-Marseille Université, Directeur de la MIRREL (Maison interdisciplinaire des ressources et recherches en langues)
  • 14 h 30         Malaise dans la famille chez Pierre DRIEU LA ROCHELLE, par Gil CHARBONNIER, Maître de conférences à la Faculté de Droit et de Science Politique, Directeur du Centre d’Éthique Économique, Membre du CIELAM, AMU
  • 15 h 00         Marcel ARLAND : en haine de la famille, par Yvon HOUSSAIS, Professeur à l’Université de Besançon
  • 15 h 30        S’endetter est-il moral ? Familles endettées dans les romans de Charles DICKENS, par Nathalie VANFASSE, Professeur à la Faculté des Arts, Lettres, Langues, Sciences Humaines d’Aix-Marseille, Aix-Marseille Université, Membre du LERMA
  • 16 h 00        Discussion
  • 16 h 30        Pause-café
    Séance de conclusion
    Président de séance : Gil CHARBONNIER,
    Directeur du Centre d’Éthique économique et des affaires,
    Codirecteur du Magistère JCO (Journalisme et Communication des Organisations)
    Aix-Marseille Université
  • 17 h 00         La famille, creuset de la formation éthique de la personne, par Jean-Yves NAUDET, Professeur émérite de la Faculté de Droit et de Science Politique, ancien Directeur du Centre d’Éthique Économique et des affaires, AMU
  • 17 h 45        Discussion
  • 18  h 00       Clôture du colloque

ORGANISATION DU COLLOQUE

Responsables scientifiques : Gil CHARBONNIER & Jean-Yves NAUDET

Renseignements et Inscriptions : Françoise BENSAKKOUN – Centre d’Éthique économique et des affaires

Faculté de Droit et de Science Politique – AMU
3 avenue Robert-Schuman
13628 AIX-EN-PROVENCE cedex 1
Bureau 310 (3e étage bât Pouillon)
Tél : 04 42 17 28 73
mail : francoise.bensakkoun@univ-amu.fr ou fdsp-centre-ethique@univ-amu.fr

Tarifs
Personnes privées : 20 €
Étudiants : gratuité
Représentants des entreprises et institutionnels :  100 Є
Les tarifs indiqués comprennent l’inscription au colloque, les diverses pauses café et le cocktail du jeudi soir
Chèques à l’ordre de MME l’Agent Comptable d’Aix-Marseille Université

Centre d'éthique économique

Appel à candidature pour l’édition 2017 des talents de l’outre-mer

Vous êtes Originaire des Outre-mer français, par naissance ou par filiation. En fin de cursus, jeune diplômé ou déjà dans la vie active, et vous avez suivi en Métropole ou dans le monde une formation d’excellence, dans une discipline intellectuelle ou manuelle, ou bien encore dans une discipline relevant de la musique, du chant ou de la danse classiques.

185 talents de l’outre-mer à ce jour

Rejoignez les 185 “Talents de l’Outre-mer” déjà distingués par le CASODOM depuis 2005 qui rayonnent à travers le monde. Déposez sans tarder votre candidature pour la sélection des Talents de l’Outre-mer 2017.

Soit dans la catégorie des «Jeunes Talents», Si vous êtes étudiant, en fin de cursus, jeune diplômé ou jeune actif

Et vous recevrez si vous êtes lauréat une récompense de 2000 €

Soit dans la catégorie des «Talents confirmés»

Si vous êtes déjà reconnu dans le milieu professionnel

Clôture des inscriptions le 31 juillet 2017.

Le CASODOM, association reconnue d’utilité publique, est depuis 1956 l’interlocuteur social de référence des ultramarins en métropole. L’initiative des Talents de l’Outre-mer, qu’il a lancée en 2005, a pour objectifs de mettre en valeur les parcours d’excellence des Ultramarins, de les promouvoir en exemples pour démontrer aux Jeunes qu’il n’y a pas de fatalisme qui s’opposerait à leur ascension sociale, et de donner à nos concitoyens une image plus positive de nos Outre-mer que celle que certains pourraient s’en faire

REMISE DES PRIX LE 15 DÉCEMBRE 2017AU PALAIS D’IÉNA,

siège du Conseil Économique, Social et Environnemental à Paris

Informations et Dossier de candidature sur le site www. casodom.fr

Contact : CASODOM, 7 bis rue du Louvre 75001 Paris

Tél. 01 42 36 24 54

casodom.75@gmail.com

talents de l'outre-mer

Le nombre d’entreprises en EdTech en augmentation de 47% depuis 3 ans

MOOC, adaptive learning, cours à distance, campus étendu, student analytics, réalité mixte, intelligence artificielle sont autant d’usages qui viennent transformer l’éducation de demain. Dans ce contexte, Deloitte Digital en collaboration avec la Caisse des Dépôts, publie l’observatoire en EdTech, une filière d’entreprises innovantes dédiées au secteur de l’éducation et de la formation.

EdTech et chiffres

Cette filière dynamique compte 242 structures : des start-up en très grande majorité mais aussi des PME historiques et des associations.

  • L’organisation EdTech est jeune, parisienne et de petite taille : l’âge moyen des structures est de 4 ans, 50% d’entre elles sont situées à Paris intramuros, et seuls 31 acteurs ont plus de 20 employés
  • 95% des entreprises de l’EdTech ont un chiffre d’affaires inférieur à 500 000 euros
  • La filière est plutôt BtoB : 44 % des structures s’appuient sur ce modèle uniquement
  • 50% des levées de fonds dans l’EdTech sont inférieures à 300 000 euros

La filière EdTech mobilise des compétences très diverses

37% des entreprises de l’EdTech offrent des outils de gestion pour l’éducation et la formation, elles proposent également des services permettant le développement de compétences liées au digital (36%) ainsi que le développement de compétences techniques et professionnelles spécialisées (33%). En outre, les technologies les plus plébiscitées par les utilisateurs sont les contenus innovants (49%), les games et learning apps (35%), et les solutions de distribution (33%) que sont les MOOC (formation en ligne ouverte à tous) et SPOC (cours en ligne privé).

La start-up éducative est de petite taille puisque 181 structures de l’EdTech comptent moins de dix collaborateurs et 73% des organisations créées entre 2014 et 2017 sont composées de un à cinq employés.

Les EdTech s’adressent en priorité aux établissements d’enseignement (62%) et aux entreprises (60%). Mais si la filière s’est structurée initialement autour du BtoB, ce modèle économique tend à s’amoindrir au profit du modèle BtoC. Ce modèle double en volume depuis 3 ans, avec une majorité d’utilisateurs adultes (56%), 40% sont des enfants et 37% des étudiants.

Comme dans d’autres filières tech, l’étude constate une diminution de la présence des technologies historiques (Learning Management de diffusion et de distribution (+8%). Néanmoins, la croissance pressentie des technologies liées à l’apprentissage (adaptative learning, learning app) n’est pas confirmée : le nombre de start-up qui mettent en avant des technologies telles que l’iOT ou la réalité virtuelle progressent moins rapidement que prévu et stagnent à 6%.

Des levées de fonds tardives et relativement faibles

Les start-up de l’éducation font face à une véritable difficulté à grandir : le modèle économique, les services proposés, les cibles adressées ne semblent pas avoir d’impact significatif sur la capacité à lever des fonds. Seulement 50% des fonds sont levés avant la deuxième année d’existence de l’organisation et pour des montants plutôt faibles. 1 levée de fonds sur 2 est inférieure à 300 000€.

La grande majorité des start-up ayant déjà levé des fonds (93%) ont également eu recours aux subventions publiques, avances et prêts. Néanmoins, quelques belles levées de fonds témoignent d’une certaine vitalité de la filière et d’un potentiel qui reste à exploiter.

L’EdTech : une filière dynamique en attente de consolidation

Le développement des start-up de l’éducation s’accélère avec une multiplication des structures (+ 47% depuis trois ans), ainsi qu’une diversification des offres et des cibles. Elles couvrent la majorité des segments : étudiants, établissements de l’enseignement, particuliers, individus en reconversion ou sans emploi. Malgré leur petite taille et leurs faibles revenus, ces entreprises sont agiles et parviennent à proposer une offre riche et équilibrée : elles s’investissent dans le développement des compétences techniques spécialisées, académiques et digitales, sans oublier le champ de la gestion de l’éducation et de la formation ou celui de l’accompagnement scolaire.

Cependant, la filière n’est pas encore consolidée et connait une croissance relativement lente. Elle existe depuis plus de 10 ans, pourtant 95% des entreprises qui en sont issues disposent d’un chiffre d’affaires inférieur à 500 000 euros.

En France, la culture de l’achat de services numériques doit évoluer en s’ouvrant à des acteurs aux modèles économiques mélangeant BtoC et BtoB, ou privilégiant des modèles économiques innovants. Bien que le niveau de maturité de la filière n’ait pas encore atteint celui observé dans certains pays comme les Etats-Unis ou le Royaume-Uni, elle devrait se structurer dans les années à venir. Les levées de fonds à plusieurs millions d’euros se multiplient depuis 2016, le rythme de nouveaux projets ne faiblit pas, et les acteurs majeurs du secteur s’investissent de plus en plus dans l’animation et la structuration de l’écosystème.

L’accompagnement à la scolarité et l’orientation, l’offre de formation relative aux métiers du numérique, la découverte de la culture et des sciences pour les plus jeunes, la certification de compétences et l’apprentissage des langues ne se conçoivent plus aujourd’hui sans l’apport des start-up de l’EdTech. Sur ce marché au fort potentiel où la formation professionnelle représente 30 milliards d’euros et où les dépenses d’éducation avoisinent les 150 milliards d’euros, il est primordial de renforcer le lien entre les entrepreneurs et les acteurs de l’enseignement, voire les acteurs de l’entreprise.

EdTech

9e Symposium International « Regards croisés sur les transformations de la gestion… »

Conçu et déployé dans le but de stimuler les échanges entre chercheurs, praticiens et consultants des affaires publiques de pays d’expression française, le 9e Symposium International « Regards croisés sur les transformations de la gestion et des organisations publiques » sera consacré à « La gestion de la participation citoyenne à l’élaboration et à la mise en œuvre des décisions dans les administrations et les organisations de l’État ».

Programme du Symposium International

A cette occasion, l’Atelier doctoral international de recherche en Management et Stratégie des organisations publiques (ADIMAP) sera aussi tenu afin d’encourager et d’orienter des approches innovantes en gestion des administrations publiques et organisations de l’État.

Ces deux événements scientifiques auront lieu à Tunis, les 1er et 2 mars 2018.

L’ESSECT et le laboratoire LARIME – Université de Tunis
En collaboration avec l’Association ARDES – ESSECT
L’IHEC Carthage et le laboratoire ECSTRA – Université de Carthage

Les textes issus des meilleures communications au Symposium et à l’ADIMAP 2018 seront proposés à des revues savantes d’expression française opérant à l’échelle internationale, pour une publication éventuelle dans des Dossiers thématiques.

THÈME ET AXES DE RÉFLEXION

Pour cette 9e édition du Symposium, nous vous invitons à explorer la « Gestion de la participation citoyenne à l’élaboration et à la mise en œuvre des décisions dans les administrations et les organisations de l’État ».

La participation citoyenne à la gestion des affaires publiques est un vieil idéal auquel aspirent depuis toujours les démocraties du monde entier. Mais ce n’est qu’en 1969 qu’un cadre conceptuel  a été tenté par Sherry Arnstein, représenté sous forme d’une échelle à huit barreaux, chacun des barreaux symbolisant un niveau de participation, ou de non-participation, des citoyens. Ces niveaux allant de la manipulation politique au contrôle citoyen. Les mouvements de revendication sociale dans les pays occidentaux, depuis la fin des années 1960, ont également favorisé l’expansion des expériences et des dispositifs en matière de participation citoyenne.

Depuis une vingtaine d’années, la participation citoyenne a ainsi fini par s’imposer aux  organisations publiques comme un vecteur d’une démocratie participative (Rowe et Frewer, 2004 ; Schlossberg et Shuford, 2005 ; Donzelot et Epstein, 2006 ; Talpin, 2008 ; Blatrix, 2009 ; Blondiaux et Fourniau, 2011 ; Bacqué et Sintomer, 2013) qui se place en complément des mécanismes de prise de décision plus traditionnels de la démocratie représentative (Patten, 2001 ; Laforest et Phillips, 2007). Dans ce cadre, la participation citoyenne permet de relever trois défis : associer les compétences et les connaissances des citoyens aux décisions, dispositifs et démarches publics afin de les moderniser et les rendre plus efficaces, renforcer les liens entre les citoyens en les amenant à participer à la construction de leur environnement proche et développer leur sens civique afin de légitimer les actions et les décisions publiques (Bacqué, Rey et Sintomer, 2005).

La participation citoyenne s’insère, en conséquence, au cœur des processus de décision publique. Elle prend la forme de dispositifs participatifs très variés : jurys citoyens, sondages délibératifs, rencontres publiques, questionnaires en ligne, controverse, forum hybride, prospective stratégique… En fait, l’éventail des formes de participation s’est fortement élargi au cours des dernières années.  Stewart (2007) a recensé pas moins de 26 formes distinctes possibles de participation citoyenne. A cette diversité, il faut également souligner l’arrivée du numérique qui n’est pas sans transformer les rapports entre pouvoirs publics et citoyens notamment en matière de transparence et d’éthique des affaires publiques, questionnant par là-même tant les valeurs qui caractérisent les organisations et l’action publique (Emery, Giauque, 2005) que les structures d’offres en services publics (Bartoli et al. 2011) et les réalités quotidiennes des acteurs (De Vaujany et al., 2016).  Cette hétérogénéité des pratiques fait par ailleurs écho à la pluralité des concepts mobilisés dans ce champ (participation / consultation / concertation / négociation) et au débat visant à en stabiliser le sens (Barbier et Larrue, 2011).

Toutefois, malgré l’enthousiasme qu’elles soulèvent, les investigations empiriques à propos des formes de participation citoyenne se heurtent à plusieurs écueils. En effet, le risque que certains groupes de citoyens soient surreprésentés ou sous-représentés remet en cause la finalité démocratique de la démarche. De même, en raison de la complexité et de la fragmentation de l’univers des politiques publiques, les citoyens organisés et mobilisés ont davantage de chance de se constituer et d’être reconnus en tant qu’acteurs légitimes des politiques publiques (Bherer, 2011). Le citoyen ordinaire se retrouverait, quant à lui, cantonné le plus souvent à un « savoir d’usage » qui ne lui octroie, en réalité, qu’un faible impact sur les politiques publiques.

En réalité, cette nouvelle forme de gouvernance partagée, qui laisse s’exprimer les demandes sociales dans le cadre d’une co-production des politiques publiques entre élus, administrateurs publics et citoyens, nécessite la mise en place de nouveaux mécanismes de coordination. Ces mécanismes devraient permettre de réconcilier les différents « intérêts collectifs » issus des différents groupes de citoyens engagés dans les processus de participation citoyenne mis en place (Lévesque, 2004).

Par ailleurs, après des décennies de recherche, l’effet des différents dispositifs de participation citoyenne sur les organisations publiques demeure incertain. Ainsi, qu’en est-il de l’imputabilité lorsqu’à l’implication des élus et des administrateurs publics s’ajoutent celle des citoyens ? (Lévesque, 2007). En outre, si la participation citoyenne améliore l’acceptation sociale des politiques publiques, garantit-elle leur efficacité ? Et qu’en est-il de la performance des organisations publiques où ces politiques ont cours ? Dans ce cadre, certains chercheurs ont démontré que les dispositifs de participation citoyenne contribuent davantage à l’apprentissage des acteurs déjà en place et à redéfinir leurs relations (Bherer, 2011) alors que d’autres (Barbier et Larrue, 2011) expliquent l’impact relativement faible des protocoles participatifs du fait de l’encastrement de ces dispositifs dans des systèmes plus complexes et des temporalités plus longues.

Le thème de la participation citoyenne mérite donc davantage d’investigations quant à l’impact de ses différents dispositifs sur les organisations publiques, leur gestion et leurs résultats. Auraient également besoin d’être davantage interrogés les conditions de mise en place des pratiques relatives à la participation citoyenne ainsi que les rôles octroyés à chacune des parties prenantes engagées.

Les organisateurs de l’édition 2018 du Symposium et de l’ADIMAP entendent réunir des chercheurs en sciences de gestion ayant développé des approches à la fois réalistes et constructives consacrées aux concepts, méthodes ou dispositifs de la participation citoyenne à l’élaboration et à la mise en œuvre des décisions au sein des administrations publiques et des organisations de l’État. Cette nouvelle édition du Symposium privilégiera donc des approches conceptuelles renouvelées, des méthodologies innovantes et des résultats de recherches récentes qui permettent d’identifier, de comprendre et de penser la participation citoyenne à la prise de décision dans les administrations et les organisations de la sphère étatique.

Dans cette perspective, les communications proposées pourront contribuer à éclairer les questions suivantes qui ne sont toutefois ni exhaustives ni limitatives :

  • Axe 1 : Les approches de la PC
    La participation citoyenne regroupe des réalités très diverses qui vont d’approches minimalistes basées sur des dispositifs de consultation restreinte à des approches complexes d’auto-gestion citoyenne. La détermination de ces approches dépend des participants (citoyens volontaires, tirage au sort, recrutement ciblé, etc.), des enjeux de la participation pour les participants eux-mêmes (intérêt direct ou indirect), de la manière dont ils participent (spectateur, expression spontanée des préférences, délibération et discussion raisonnée, etc.), de la portée de la participation (sujet large ou ciblé), de la fréquence de la participation, etc. (Fung, 2003, 2006).
    Certaines approches seraient-elles plus efficaces que d’autres ? Le choix changerait-il  en fonction du contexte administratif (bureaucratique, NMP) , du domaine d’activité (urbanisme, social, environnemental, santé, éducation, etc.), des enjeux (locaux, régionaux, nationaux), …
  • Axe 2 : Les processus de la PC
    La participation citoyenne combine la dimension décisionnelle incarnée par les élus à la dimension technique assurée par les administrateurs publics et à la dimension d’usage des citoyens. Mais comment agencer ces différentes logiques afin de dépasser les risques de l’enlisement des processus de décision publique dans les plaintes et les doléances citoyennes ? Comment favoriser des processus de participation citoyenne constructifs, qui gardent cependant une dose de conflictualité nécessaire à la production d’un savoir utile et sans qui l’on tomberait dans un lissage stérile des discours ?
    Le point de départ de ces processus est également à explorer. En effet, quand faut-il plutôt privilégier une circulation de l’information du gouvernement vers la population (communication publique) et quand opter pour une information qui circule de la population vers le gouvernement (consultation publique) (Gauvin et al.  (2006) et Rowe et Frewer (2005) et qu’en-est-il des autres processus qui se situent entre ces deux extrêmes ?
  • Axe 3 : Les pratiques de la PC
    La participation des citoyens à la construction des politiques publiques est devenue un véritable impératif pour les gouvernants, et ce, quelle que soit l’échelle, nationale, régionale ou locale. Le concept en lui-même est cependant très flou. Le type de participation varie sensiblement selon le type de dispositif mis en œuvre : du sondage d’opinion, à la concertation, au référendum ou au débat public, le périmètre diffère, tout comme souvent l’intention initiale des décideurs. Pour autant, ces formes participatives restent purement acclamatives (Habermas, 1988). Elles s’inscrivent dans un paradigme de la décision publique où l’expression de quelques-uns est présentée comme l’expression de la volonté de tous (Ricoeur, 1966). Ces dispositifs ont ainsi souvent montré leur incapacité à satisfaire aux nouvelles exigences démocratiques et certains auteurs affirment même qu’ils constituent des dispositifs rudimentaires d’interaction avec la société et servent plus la décision politique que la décision publique (Durance, 2010).
    Le monde nouveau qui s’ouvre à nous pose donc un enjeu majeur : faire basculer la décision politique vers la décision publique, c’est-à-dire passer d’un monde dans lequel prime le souci de construire une décision rationnelle, basée principalement sur la science et l’expertise et qui s’impose à tous par le haut, à un monde dans lequel la bonne décision n’est pas obligatoirement la plus rationnelle, mais une décision appropriée, parce que co-construite avec les acteurs concernés dans une relation d’équivalence.
    Opérer ce basculement nécessite d’abord de revoir le modèle dans lequel s’inscrivent les relations entre puissance publique et changement social (Durance, 2015). Ensuite, ce basculement peut être favorisé par des dispositifs spécifiques, différents de ceux précédemment cités, qui recherchent spécifiquement la co-construction des décisions publiques. Quelques dispositifs types semblent émerger dans les pratiques publiques : la controverse, le forum hybride (Callon et al., 2001), la prospective stratégique (Durance, 2014), etc.
    Cet axe de réflexion vise principalement à identifier et à évaluer ce type de dispositifs. Quels sont-ils ? Quels types de citoyens visent-ils ? Comment les citoyens sont-ils associés à la décision publique ? Comment ces dispositifs sont-ils mis en œuvre ? Dans quels contextes ? Avec quels objectifs ? Quels résultats ont-ils produits ?
  • Axe 4 : Les acteurs et les parties prenantes à la PC
    De par l’introduction d’une gouvernance partagée, la participation citoyenne favorise la multiplication des parties prenantes dans la gestion des affaires publiques, ce qui permet un partage des savoirs, une réduction des clivages entre les experts et le public (Ouimet, 1989) et une influence et un pouvoir plus grands octroyés aux acteurs de la société civile.
    Cependant, certains chercheurs comme Nez (2012) ont observé que les citoyens sont cantonnés à un savoir d’usage, tiré de leur proximité avec les problèmes traités, alors qu’ils pourraient agir plus profondément avec une véritable expertise associative. Ce qui passerait, d’une part, par une formation des citoyens et un travail sur le développement d’un engagement civique plus fort et, d’autre part, sur de nouvelles fonctions et compétences professionnelles en matière de facilitation, de négociation, de médiation et de travail en réseau pour les fonctionnaires engagés dans des dispositifs de participation citoyenne (Bacqué et Gauthier, 2011).
    Dans ce cadre, il serait intéressant d’étudier comment les agents publics s’adaptent à l’irruption des citoyens ordinaires dans la conduite courante des politiques dont ils ont la charge (Bherer, 2011), certains chercheurs ayant mis en évidence la résistance des agents publics face aux approches participatives de par la complexité, la longueur et la transparence que cela demande (Birck, 2011).
    La question de la sur-représentation des classes sociales dominantes mérite également d’être approfondie ainsi que d’une manière plus générale le type et la nature des groupements citoyens engagés dans les processus de participation (citoyens ordinaires, experts, associations, syndicats, etc.) et leur effet sur les processus mis en place.
  • Axe 5 : La PC à l’épreuve de l’approche par les performances
    S’il est généralement admis que les mécanismes de participation citoyenne favorisent une plus grande acceptabilité sociale des politiques publiques, il est plus difficile de démontrer leur effet sur la performance des organisations publiques qu’elles investissent. En effet, si certains chercheurs (Ouimet, 1989) montrent que certaines pratiques de participation citoyenne peuvent être une source de perfectionnement des outils d’analyse et des processus de planification, que les programmes basés sur l’information donnée par les citoyens sont plus efficaces (Bherer, 2011), d’autres reconnaissent que l’introduction de l’expertise citoyenne déstabilise les schémas de prise de décision classiques (Birck, 2011) et que les procédures participatives se caractérisent par une faible effectivité (Blondiaux et Fourniau, 2011).
    En outre, les dispositifs d’imputabilité mis en place dans les organisations publiques à la faveur d’un management par les performances, et qui ont pour objectif de garantir la transparence et la légitimité de ces organisations (Power, 1994, 1997), sont souvent maniés par des experts mais parlent peu au citoyen. Ce dernier est parfois non initié aux logiques comptables ou d’évaluation.
    Dès lors la question de la pertinence de la mise en œuvre de ces dispositifs et de leur communication auprès des citoyens peut se poser. Ces informations contribuent elles à éclairer les citoyens sur la performance de l’organisation publique ? Comment cela se manifeste-t-il ?
    La confiance des citoyens envers les organisations publiques est-elle renforcée par la mise en œuvre de certifications en particulier et de l’imputabilité plus largement ? Les citoyens mobilisent-ils ces informations lorsqu’ils participent à la gestion des organisations d’Etat ? Existe-t-il d’autres supports utilisés par le citoyen qui contribuent à renforcer sa confiance envers l’administration publique et les autres organisations de l’État ?
  • Axe 6 : La participation citoyenne à l’épreuve de la transition numérique
    A une époque de doute et de remise en question quant à la légitimité de la démocratie représentative, de nouvelles initiatives populaires fleurissent notamment sur les réseaux sociaux pour encourager l’essor d’une démocratie directe, en accordant un espace de parole et de débat aux citoyens en dehors des périodes électorales, sans le filtre des corps intermédiaires et des institutions. Comme en témoignent les pétitions en ligne contre des textes de loi, l’agora citoyenne sur Internet pour susciter un débat à l’assemblée nationale, ou le principe de ratification de lois ou des décrets d’application par référendum populaire, les Technologies de l’Information et de la Communication (numérique) contribuent à impliquer en temps réel le citoyen dans la conception et l’évaluation des politiques publiques. Ces constats permettent de soulever néanmoins des questions sur l’évolution de l’action publique à l’ère du tout numérique : Est-il possible de préserver l’intérêt général au cœur des politiques publiques, sur le long terme, en soumettant à la démocratie d’opinion, fortement soutenue par les technologies de l’information et des communications, la moindre décision des élus ? Est-ce qu’il n’y a pas un risque d’instrumentaliser les politiques publiques par des jeux d’influence et de lobbying en provenance des réseaux sociaux ? Est-ce que la démocratie directe qui s’exerce dans des réseaux avec les citoyens les plus actifs, est plus représentative des enjeux publics que la démocratie représentative soumise au suffrage universel ?  Est-il possible d’imaginer des processus transversaux de concertation et de décision entre citoyens, sans changer la dimension verticale de l’exercice du pouvoir ? (Assens et Phanuel, 2000, Assens, 2016).
  • Axe 7 : La PC à l’épreuve des évolutions de la gestion et de la dynamique des valeurs publiques
    La participation citoyenne introduit de nouvelles valeurs dans le champ de l’administration publique. En effet, aux valeurs normatives des experts de la fonction publique se rajoutent celles, plus réalistes, des citoyens (Wagle, 2000), remettant ainsi en cause la rationalité instrumentale qui caractérise la vision de l’expertise dans le modèle traditionnel d’administration publique (Bherer, 2011). On parle à cet effet de co-design, de co-production et plus généralement de gouvernance élargie de l’action publique. Toutes ces approches visent, d’une certaine manière, à mieux intégrer le point de vue des parties prenantes externes à l’administration, et de bénéficier ainsi, d’une légitimité accrue, de feedbacks et de suggestions destinés à améliorer les prestations publiques existantes et d’en susciter de nouvelles.
    Seulement, comment les organisations publiques peuvent développer leurs capacités afin d’assurer la production de cette nouvelle valeur publique  (Atkinson, Fulton, & Kim, 2014; Bryson, Crosby, & Bloomberg, 2014; Giauque & Emery 2016; Osborne & Brown, 2011) ? Comment développer leur agilité organisationnelle afin de répondre de manière efficace aux besoins très évolutifs de leurs publics-cibles et de parvenir à intégrer, sous différentes formes, leurs parties prenantes à toutes les phases de l’action publique, depuis la conception jusqu’à l’amélioration.
    Les enjeux révélés par les débats sur la PC interpellent et mobilisent tous les spécialistes de la gestion et de l’analyse de l’action publique.

Nous sollicitons donc vos contributions pour ce 9e Symposium consacré à la PC.

REFERENCES SELECTIVES

Arnstein S. (1969), A ladder of citizen participation, Journal of the American Planning association, 35 (4), pp. 216-224.

Assens C. & Phanuel D. (2000), La gestion des réseaux de citoyenneté locale, Les cahiers du numérique, Hermès Science Publications, 1(1), pp. 191-202

Assens C. (2016), Réseaux sociaux : tous ego ? libre ou otage du regard des autres, Editions De Boeck.

Atkinson M.M., Fulton M. & Kim B. (2014), Why do governments use pay for performance? Contrasting theories and interview evidence. Canadian Public Administration, 57(3), 436-458.

Bacqué M.-H. & Sintomer Y. (2013), « Gestion de proximité et démocratie participative : les nouveaux paradigmes de l’action publique ? », in Bajolet E., Rennes J-M. & Mattéi M-F. (ed), Quatre ans de recherche urbaine 2001-2004. Volume I : Action concertée incitative Ville. Ministère de la Recherche, Tours, Presses universitaires François-Rabelais (Perspectives Villes et Territoires), pp. 221‑225.

Bacqué M.-H., Rey H. & Sintomer Y. (dir.) (2005), Gestion de proximité et démocratie participative : une perspective comparative, Paris, La Découverte (Collection Recherches).

Bherer, L. (2011), Les relations ambiguës entre participation et politiques publiques, Participations, 1 (1), p. 105-133.

Blatrix C. (2009), La démocratie participative en représentation, Sociétés contemporaines, 74(2), pp. 97‑119.

Blondiaux L. & Fourniau J.-M. (2011), Un bilan des recherches sur la participation du public en démocratie : beaucoup de bruit pour rien ?, Participations, 1(1), pp. 8‑35.

Bryson J. M., Crosby B. C. & Bloomberg L. (2014), Public Value Governance: Moving beyond Traditional Public Administration and the New Public Management, Public Administration Review, 74(4), 445-456.

Callon M., Lascoumes P. & Barthe Y. (2001), Agir dans un monde incertain. Essai sur la démocratie technique, Paris, Seuil.

Donzelot J. & Epstein R. (2006), Démocratie et participation : l’exemple de la rénovation urbaine, Esprit, Juillet, (7), pp. 5-34.

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Schlossberg M. & Shuford E. (2005), Delineating “public” and “participation” in PPGIS, URISA Journal, 16(2), pp. 15‑26.

Talpin J. (2008), Pour une approche processuelle de l’engagement participatif : Les mécanismes de construction de la compétence civique au sein d’institutions de démocratie participative, Politique et Sociétés, 27(3), pp. 133-164.

Wagle U. (2000), The policy Science of Democracy: The Issues of Methodology and Citizen Participation, Policy Sciences, 33 (2), p. 207-223.

Auditoire visé

La promotion d’une culture d’échange et de débats entre universitaires, praticiens et consultants des affaires publiques ainsi que le transfert des connaissances élaborées de manière scientifique vers les organisations du bien commun, de l’intérêt général et du service public sont particulièrement visés par les organisateurs du Symposium.

Par conséquent, les conférenciers et panélistes qui seront retenus pour la 9e Édition du Symposium s’adresseront à des dirigeants publics, des hauts fonctionnaires et des professionnels de l’administration publique, des doctorants et des chercheurs‐enseignants intéressés ou œuvrant à l’élaboration des politiques et/ou au management des affaires publiques à l’échelle des pays d’expression française.

Format des projets de communication et dates importantes

Langue officielle du Symposium : Français

Projet de communication : Les auteurs sont invités à décrire de manière la plus claire possible la problématique, le cadre théorique ou conceptuel, les résultats de recherche ou l’étude de cas à étayer ultérieurement et les références sélectives en appui à leur projet de communication (1 500 mots).

Date limite de réception des projets de communication (1 500 mots) 18 septembre 2017

Réponse du Comité d’organisation aux auteurs 16 octobre 2017

Confirmation des auteurs (engagement de participation) 20 novembre 2017

Remise des présentations aux organisateurs en format Powerpoint 11 décembre 2017

Date du 9e Symposium et de l’ADIMAP 1er et 2 mars 2018

Lieu de la tenue du Symposium et de l’ADIMAP : Tunis (adresse à préciser ultérieurement).

Les projets doctoraux destinés à l’ADIMAP : dates importantes

Date limite de réception des projets de communication 20 novembre 2017
Réponse du Comité d’organisation aux doctorants 18 décembre 2017
Confirmation des doctorants et remise des présentations PPT aux organisateurs 15 janvier 2018
Date de l’ADIMAP 2 mars 2018

Formats des textes destinés à la revue associée au Symposium

Les articles doivent être déposés pour le 21 mai 2018 sur le site internet de la revue Management International en mentionnant dans la lettre d’accompagnement le titre du dossier thématique. Ils devront respecter les consignes éditoriales de la revue. Tous les manuscrits feront l’objet d’une évaluation selon les principes, règles et pratiques du « double aveugle».

Inscriptions au 9e Symposium et à l’ADIMAP 2018 : Disponible en ligne à partir du 28 novembre 2017

Correspondance

A : Anissa BEN HASSINE

ESSECT – Université de Tunis

Présidente 9ème Symposium

Tel. : 00216 28 24 12 97

benhassineanissa@gmail.com

Cc : Bachir MAZOUZ

ENAP – Université du Québec

Président-Fondateur/Symposium-ADIMAP

Tel : + 1 514 849 39 89

bachir.mazouz@enap.ca

Cc. Olfa ZERIBI

IHEC Carthage – Université de Carthage

Ministère de l’Enseignement

Supérieur et de la Recherche Scientifique

zeribi.olfa@gmail.com

Comité scientifique restreint du 9e symposium

  • Christophe Assens, Institut Supérieur de Management, Université de Versailles, France.
  • Bernard AUGE, Université de Montpellier, France.
  • Pierre-Jean BARLATIER, Luxembourg Institute of Science & Technology, Luxembourg.
  • Zeineb BEN AMMAR MAMLOUK, ESSECT, Université de Tunis, Tunisie.
  • Anissa Ben Hassine, Présidente du 9ème symposium, ESSECT, Université de Tunis, Tunisie.
  • Karim Ben Kahla, ESC Tunis, Tunisie.
  • Owen BOUKAMEL, IDHEAP, Université de Lausanne, Suisse.
    Alain BOUVIER, Université de Sherbrooke, Québec, Canada.
  • David CARASSUS, Université de Pau, France.
  • Camille Chamard, IAE Pau-Bayonne, Université de Pau et des Pays de l’Adour, France.
  • Yves CHAPPOZ, Université Jean Moulin, Lyon 3, France.
  • Véronique CHANUT, CIFFOP, Paris 2, France
  • Philippe DURANCE, CNAM, France.
  • Yves Emery, IDHEAP Lausanne, Suisse.
  • Youssef ERRAMI, Université de Pau, France.
  • Rémi FABBRI, La Croix-Rouge Luxembourgeoise, Luxembourg.
  • Robert Fouchet, Université Aix-Marseille 3, France.
  • Marie GALLAIS, Luxembourg Institute of Science & Technology, Luxembourg.
  • Irène GEORGESCU, Université de Montpellier, France.
  • Marcel GUENOUN, IGPDE et Université Aix-Marseille, France.
  • David HURON, Université Nice Sophia Antipolis, France.
  • Norbert LEBRUMENT, Université d’Auvergne, France.
  • Robert Le DUFF, Université de Caen, France.
  • Bachir Mazouz, ENAP – Réseau de l’université du Québec, Canada.
  • Bertrand MEUNIER, Luxembourg Institute of Science & Technology, Luxembourg.
  • Claude Rochet, IMPGT-Université Paul Cézanne, France.
  • Anne Rousseau, UCL, Belgique.
  • Chiraz SAIDANI, ESSECT, Université de Tunis, Tunisie.
  • Philippe VALOGGIA, Luxembourg Institute of Science & Technology, Luxembourg.
  • Olfa ZERIBI, IHEC Carthage, Université de Carthage, Tunisie.
  • Riadh ZGHAL, Université de Sfax, Tunisie.

Comité d’organisation

  • Rafla HEFAIEDH, Présidente du Comité d’organisation
  • ESSECT, Université de Tunis, Tunisie – rafla.hefaiedh@gmail.com
  • Sihem LAARIF, ESSECT, Université de Tunis, Tunisie.
  • Selima KRIAA, ESSECT, Université de Tunis, Tunisie.
  • Amira DAHMANI, ISCC Bizerte, Université de Carthage, Tunisie.
  • Bochra ZAIER, ESSECT, Université de Tunis, Tunisie.
  • Chehla LAID, ESSECT, Université de Tunis, Tunisie.
  • Souhir GHRIBI, Faculté des Sciences, Université de Gafsa, Tunisie.
  • Menel BEN MLOUKA, ISLAI Béjà, Université de Jendouba, Tunisie.
  • Khouloud Senda BENNANI, LARIME, Université de Tunis, Tunisie.
  • Safa FESSI, LARIME, Université de Tunis, Tunisie.
  • Mohamed Marouène FASSATOUI, LARIME, Université de Tunis, Tunisie.
  • Safa FARAH, LARIME, Université de Tunis, Tunisie.
  • Wafa GAIG, LARIME, Université de Tunis, Tunisie.
  • Chaima SIELA, Université de Tunis El Manar, Tunisie.

Comité scientifique permanent du Symposium et de l’ADIMAP

  • Bernard AUGE, ISEM-Université Montpellier, France
  • Boualem ALIOUAT, Université Nice Sophia Antipolis, France
  • Habib BENBAYER, Université d’Oran 1, Algérie
  • Christophe Assens, Institut Supérieur de Management, Université de Versailles, France
  • Olivier Babeau, Paris-Dauphine, France
  • Pierre-Jean BARLATIER, Luxembourg Institute of Science & Technology, Luxembourg
  • Corinne Baujard, Université D’Evry, France
  • Anissa Ben Hassine, Université de Tunis, Tunisie
  • Karim Ben Kahla, ESC Tunis, Tunisie
  • Geert Bouckaert, Instituut voor de Overheid, Public Management Institute, Belgique
  • Jacques Bourgault, ENAP et UQAM, Université du Québec, Canada
  • Yves Boisvert, ENAP-Réseau de l’Université du Québec, Canada
  • Michel Boyer, IAE Université de La Réunion, La Réunion, France
  • David Carassus, IAE-Université de Pau et des Pays de l’Adour, France
  • Camille Chamard, IAE Pau-Bayonne, Université de Pau et des Pays de l’Adour, France
  • Véronique Chanut, Université Paris 2, France
  • Hervé Chomienne, Institut Supérieur de Management, Université de Versailles, France
  • Pascal Corbel, Université Paris-Sud, France
  • Jean-Louis Denis, ENAP-Réseau de l’Université du Québec, Canada
  • Céline Desmarais, HEIG du canton de Vaud, Suisse
  • Philippe Durance, CNAM et Institut des Futurs souhaitables, École Management & Société, France
  • Alain Eraly, Université Libre de Bruxelles, Belgique
  • Yves Emery, IDHEAP Lausanne, Suisse
  • Rémi Fabbri, Croix Rouge Luxembourgeoise et Membre associé au Cerefige, Luxembourg
  • Muriel de Fabrègues, CIFFOP, Université Panthéon-Assas Paris 2
  • Christophe Favoreu, ESC-Toulouse, France
  • Isabelle Fortier, ENAP-Réseau de l’Université du Québec, Canada
  • Robert Fouchet, Université Aix-Marseille 3, France
  • Marie GALLAIS, Luxembourg Institute of Science & Technology, Luxembourg.
  • Irène GEORGESCU, ISEM-Université de Montpellier, France
  • David Giauque, Institut d’études politiques et internationales, Université de Lausanne, Suisse
  • Martin Goyette, ENAP-Réseau de l’Université du Québec, Canada
  • Marcel GUENOUN, IGPDE, France
  • Stéphane Guerard, Université Lille2, France
  • Taïeb Hafsi, HEC Montréal, Canada
  • Mohamed HARAKAT, GLOBAL GOVERNANCE CENTER et REMA, Maroc
  • David Huron, IAE-Université Nice-Sophia Antipolis, France
  • Frédéric Kletz, École des Mines Paris-Tech, France
  • Daniel Labaronne, Université Montesquieu Bordeaux IV, France
  • Romain Lauffer, HEC Paris, France
  • Norbert LEBRUMENT, Université d’Auvergne, France
  • Robert Le DUFF, Université de Caen, France
  • Lilly Lemay, ENAP-Réseau de l’Université du Québec, Canada.
  • Alain-Charles Martinet, Université Lyon 3, France
  • Christophe Maurel, Université Le Mans, France
  • Ababacar MBENGUE, Université de Reims Champagne-Ardenne et SAM, France
  • Frédéric MARTY, CNRS, Université de Nice, France
  • Bachir Mazouz, ENAP-Université du Québec, Président-Fondateur du Symposium et de l’ADIMAP, Canada
  • Bertrand MEUNIER, Luxembourg Institute of Science & Technology, Luxembourg
  • Pierre-Xavier MESCHI, IAE Aix Graduate School of Management – Aix Marseille Université, France
  • Gérald Naro, Université de Montpellier, France
  • Hadj NEKKA, université d’Angers, France
  • Gérald Orange, IAE-Université de Rouen, France
  • Philippe Pailot, IAE-Université de Lille 1 et Skema, France
  • Thierry Pauchant, HEC Montréal, Canada
  • François Pichault, HEC Liège, Belgique
  • Jean-Luc Pissaloux, Université de Bourgogne, France
  • Christelle Perrin, Université de Versailles à St-Quentin, France
  • Marie-Claude Prémont, ENAP-Réseau de l’Université du Québec, Canada
  • Claude Rochet, IMPGT-Université Paul Cézanne, France
  • Jacques Rojot, Université Panthéon-Assas Paris 2
  • Anne Rousseau, UCL, Belgique
  • Christian Rouillard, Université d’Ottawa, Canada
  • Guy Solle, IAE de Metz, France
  • Frederic Teulon, Pôle universitaire de Léonard de Vinci, France
  • Philippe VALOGGIA, Luxembourg Institute of Science & Technology, Luxembourg
  • Alexandre VERNHET, ISEM-Université de Montpellier, France
  • Philippe Very, EDHEC, France
  • Olfa Zeribi, IHEC Carthage, Tunisie

ISG : la grande école de commerce célèbre ses 50 ans le 1er juin 2017

A l’occasion de ses 50 ans, l’école ISG présentera le livre « Et si demain… », préfacé par Jacques Attali. 50 idées et projets originaux pour changer le monde racontés par des Anciens de l’ISG.

50 ans pour  c’est ISG c’est l’âge de raison

L’ouvrage préfacé par Jacques Attali, président de la fondation Positive Planet, donne le ton « 50 ans, c’est l’âge de la raison, de la maturité, d’une nouvelle vie. C’est le moment où l’on réfléchit. À ce qu’était le monde un demi-siècle plus tôt, pour mieux comprendre ce qu’il pourrait devenir dans un demi-siècle. À la place qu’on y occupera et à celle qu’on aura préparée pour nos enfants. L’ISG, comme toute grande école, doit faire cet examen de conscience et cette projection dans l’avenir. Beaucoup d’étudiants de la première promotion sont encore actifs, et beaucoup de ceux de la promotion à venir le seront encore en 2067. »
Parmi les 50 contributions à l’ouvrage, on retrouve de nombreuses personnalités : Marine Chevalier, Christian Courtin-Clarins, Alain Crozier, Isabelle Edessa, Anne-Sophie Pic, Frank Tapiro… qui ont su et savent encore faire avancer leur secteur et notre monde.
Plusieurs représentants participeront à la soirée des 50 ans de l’ISG qui se déroulera sur la péniche Le Pavillon Seine, Port Debilly, dans le 16e à Paris, le 1er juin 2017 à partir de 19h30.

ISG

n°284 – « Que personne, parce qu’il est jeune, ne tarde à philosopher… »

« Que personne, parce qu’il est jeune, ne tarde à philosopher, ni, parce qu’il est vieux, ne se lasse de philosopher  »

par Philippe Naszályi – Directeur de La RSG

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Philippe Naszalyi LaRSG Stratégies et innovations

« L’animal homo sapiens aurait cessé d’exister, s’il n’avait pas créé en même temps, à travers je ne sais quel processus, probablement une sorte de processus de sélection néo-darwinienne, quelque chose de radicalement nouveau dans tout le domaine naturel et biologique, à savoir la société et les institutions. Et l’institution impose à la psyché la reconnaissance d’une réalité commune à tous, régulée, n’obéissant pas simplement aux désirs de la psyché[1].

Comme toutes les sciences qui s’intéressent aux communautés humaines, la gestion (ou le management) n’est pas exempte de s’interroger sur son propre construit social et ses valeurs. Tout comme « l’homo economicus », cher aux néo-libéraux est un mythe, hélas toujours révéré par quelques idiots utiles parfois encore proches du pouvoir, il existe bien une mythologie ou des postulats en management comme James G. March [2] l’a fort bien démontré dans son excellente métaphore avec le Don Quichotte.

Dans ses enseignements, il démontre bien que le manageur ne peut pas, et loin de là, se contenter d’apprendre les techniques de gestion. Il doit se confronter aux questions fondamentales de l’existence, et celles-ci sont mieux abordées dans les grandes œuvres de la littérature que dans les manuels de gestion. Ainsi, la lecture de Guerre et Paix et de Don Quichotte permet-elle de développer une capacité d’appréciation critique qui complète les techniques.

Comme dans toute organisation politique, les cadres dirigeants rencontrent des dilemmes moraux liés au pouvoir, des questions d’équilibre entre la vie privée et les devoirs publics, entre l’habileté et l’innocence, entre la diversité et l’intégration, entre l’ambiguïté et la cohérence, entre l’expression de la sexualité et son contrôle. Ils doivent considérer les moyens d’encourager l’exploration d’idées déviantes souvent mauvaises et presque toujours inefficaces à court terme, mais qui permettent à l’organisation de s’adapter à un environnement changeant et de surmonter les crises.

Face à l’hostilité du monde et à l’insignifiance de leurs actions, les manageurs que nous montre James G. March ne sont pas mus par l’espoir de conséquences favorables et de récompenses mais par les plaisirs quotidiens de l’action qui leur permet de découvrir, d’affirmer et de faire partager une identité et une interprétation du monde enthousiasmantes [3].

C’est aussi la pensée d’un philosophe contemporain François Jullien lorsqu’il constate que « l’efficacité est d’autant plus grande qu’elle est discrète. Le sage transforme le monde parce qu’il laisse émaner de sa personnalité, de jour en jour, de proche en proche, sans avoir à se faire valoir ni à se poser en exemple [4] ».

Les 10 et 11 mai 2016 se tenait à Metz, le 4e Congrès Philosophie(s) du Management à l’ESM-IAE sur le thème « Management et philosophies de l’Antiquité ».

Parce que notre revue est curieuse de tout ce qui concerne les sciences de gestion et cela depuis plus de 52 ans, nous avons tout naturellement répondu très favorablement aux organisateurs et accepté de publier dans nos colonnes les meilleures communications.

Le Comité scientifique du colloque et nos évaluateurs, rappelons que seule de toutes les revues, nous procédons à 3 évaluations dont au moins une par un spécialiste qui n’est pas hexagonal, ont retenu 7 des 75 communications qui ont été présentées…

Qui dira plus sélectif dans ce monde du classement où la légitimité des institutions qui s’autorisent à classer les autres est plus qu’à démontrer… et il n’y a pas que Shanghai !

Pour introduire ce numéro spécial enchâssé dans La RSG, et en partenariat avec notre consœur la RIPCO [5], nous avons confié à Baptiste Rappin le soin de l’orchestrer.

Pour commencer, nous avons souhaité intégrer trois articles initiaux à cette thématique :

  • une réflexion très actuelle sur « reconnaissance de la propriété intellectuelle des enseignants-chercheurs » se complète
  • d’une étude de « l’impact de l’acculturation sur le changement de matérialisme » et s’achève
  • par une analyse éthique sur les déterminants de la communication responsable sur internet… pour les entreprises françaises.

Défendre une autre idée de la publication en management et son excellence, la vraie, pas celle de la bibliométrie et quelqu’autre re-construction du gigantisme de l’Armée rouge au nom de l’insertion dans des classements bidons, est bien notre « génome » !

Empruntons encore au philosophe et sinologue qu’est François Jullien, la morale de ce numéro lorsqu’il répondait à une question de journaliste : « « D’autre part, « défendre », je l’ai dit, s’entend de façon active. Y compris sur des points qui paraîtront minimes : le subjonctif, la classe de philosophie et le latin. On a abandonné le latin et le grec par paresse et complaisance idéologique. Pourtant, il y a là une ressource essentielle, qu’on a expérimentée aussi en banlieue. L’épreuve de philosophie au bac me paraît aussi ressource. Non au nom d’une singularité française mais parce qu’apprendre à disserter, en envisageant le pour et le contre, forme à la citoyenneté. Une ressource n’a pas besoin d’être vantée, elle se mesure au profit que l’on peut en tirer. »

Décidément, avec Aristote, nous pouvons conclure « s’il ne faut pas philosopher, il faut encore philosopher [6] ».

______________________

* Épicure, Lettre à Ménécée (122) : Μήτε νέος τις ὢν μελλέτω φιλοσοφεῖν͵ μήτε γέρων ὑπάρχων κοπιάτω φιλοσοφῶν. ; Ἐπίκουρος ; ΕΠΙΣΤΟΛΗ ΠΡΟΣ ΜΕΝΟΙΚΕΑ.

[1] Cornélius Catosriadis (1986), Les carrefours du labyrinthe II, Le Seuil, 1986, p 40

[2] James G. March. (1999), Les mythes du management », Gérer et comprendre, n°57, p. 4-12.

[3] Thierry Weil (2004), Le leadership dans les organisations : Un cours de James March, préface de JC Thoenig, Les presses de l’Ecole des Mines de Paris

[4] François Jullien, (1992), La Propension des Choses, Paris, Le Seuil, 320 pages

[5] Revue Internationale de Psychosociologie et de Gestion des Comportements Organisationnels

[6] [pour démontrer qu’il ne faut pas philosopher]. Protreptique, Frag. 2 Ross

La Fondation de Wendel lance une aide pour des étudiants de master 2 ou doctorat

La Fondation de Wendel propose des aides à la recherche pour des étudiants de Master 2 ou pour des doctorants dans l’ensemble des disciplines des sciences humaines et sociales. Les aides portent sur les projets concernant les techniques, les entreprises et plus généralement les sociétés industrielles à l’époque contemporaine. Ces aides sont mises en œuvre par l’Académie François Bourdon.

Le montant du soutien de la Fondation de Wendel

  • Pour les étudiants de Master 2, l’aide est fixée à 1 500 euros, limitée à une année.
  • Pour les étudiants en Doctorat, l’aide est fixée à 5 000 euros par an, au maximum pendant trois années pour une candidature de première année. Les candidats peuvent se présenter pour la seconde ou la troisième année.

Comment procéder ?

  • Les dossiers de candidature en Master 2 comportent une présentation du sujet de recherche, ses problématiques, les sources envisagées et la bibliographie provisoire ; un curriculum vitae et un avis du directeur de recherche.
  • Les dossiers de candidature en Doctorat comportent une présentation du projet de thèse avec ses problématiques et les sources à consulter ; un calendrier de réalisation ; un curriculum vitae et un avis du directeur de recherche.

Les dossiers de candidature peuvent être envoyés jusqu’au 30 septembre 2017 à l’Académie François Bourdon, avec copie à la Fondation de Wendel exclusivement sous format électronique aux adresses suivantes : afbourdon@wanadoo.fr et contacts@fondationwendel.eu

Pour tous renseignements, contacter l’Académie François Bourdon

Fondation reconnue d’utilité publique par décret du 28 février 2005
Siège social : 89, rue Taitbout -75009 Paris
Tél. 01 45 26 79 29
Fax 01 45 96 00 07
contacts@fondationwendel.eu

Fondation de Wendel

Prix FNEGE 2017 : Libérer la compétitivité de Jérôme Barthélemy

L’ouvrage Libérer la compétitivité de Jérôme Barthélemy a remporté le Prix du meilleur ouvrage en management dans la catégorie Essai. C’est un prix très prestigieux décerné par la FNEGE (Fondation Nationale pour l’Enseignement de la Gestion des Entreprises).

Jérôme Barthélemy présente son ouvrage

Jérôme Barthélemy Libérer la compétitivité

Chapitre 1 : Il n’y a pas de recette du succès
Chapitre 2 : Les ingrédients du succès
Chapitre 3 : Les règles du jeu : en tenir compte ou pas ?
Chapitre 4 : Le management aujourd’hui… et demain
Chapitre 5 : Des tentations auxquelles il faut résister
Chapitre 6 : Des pièges dans lesquels il ne faut pas tomber
Chapitre 7 : Ceux que les entreprises devraient moins écouter
Chapitre 8 : Péparer l’avenir… tout en s’occupant du présent
Chapitre 9 : Le paradoxe des grandes entreprises et de l’innovation
Chapitre 10 : Rester au sommet

L’ISTEC ouvre une nouvelle VAE pour les professionnels de l’immobilier

ISTEC vient de signer un partenariat avec Le Bon Agent, un réseau national de mandataires immobiliers[1] et développe avec une Validation des Acquis de l’Expérience (VAE). Il s’agit de permettre à tous les négociateurs, quel que soit leur statut, d’obtenir un diplôme de grade Master : Stratégies et Carrières Immobilières.

ISTEC construit les fondations d’une nouvelle VAE

Pour Géraldine ERNST, Directrice des Relations Entreprises de l’ISTEC : « À tout âge, la VAE permet de booster sa carrière et de faire reconnaitre son expérience professionnelle grâce à un diplôme. Obtenir une VAE à l’ISTEC, c’est favoriser et développer son employabilité, aussi intégrer et bénéficier du réseau des anciens. Cette VAE Stratégies et Carrières Immobilières correspond à une réelle demande des professionnels de l’immobilier. Désormais, pour intégrer un grand groupe ou créer une agence, il est indispensable de se former au Management, au Marketing et au Commercial. Depuis janvier 2017, l’ISTEC propose également une VAE Management Opérationnel et Stratégique des Équipes, preuve que l’établissement est toujours à l’écoute des besoins des entreprises ».

Transformer son expérience en diplôme

La VAE consiste à obtenir un diplôme ou un titre certifié par l’État[2], grâce aux compétences acquises dans sa vie professionnelle. Un titre obtenu par la VAE est de même valeur qu’un titre obtenu par une formation classique. Évidemment, un diplôme ou un titre certifié par l’État est un facteur d’employabilité et de sécurité professionnelle.

En 6 à 9 mois, le salarié justifiant d’une expérience minimale de 3 ans dans le domaine de l’immobilier peut réaliser une VAE Stratégies et Carrières Immobilières : pour cela, il doit passer un entretien de présentation de son parcours, un entretien de motivation, et une évaluation de ses compétences par rapport aux compétences visées du diplôme. Une des valeurs ajoutées de cette VAE consiste à réaliser un mémoire professionnel pour développer les capacités du candidat, suivi d’une soutenance orale devant un jury de professionnels.

À l’ISTEC ont lieu les cours de Management, Stratégie Commerciale et Marketing de l’immobilier. Les cours de Droit et les autres enseignements sont assurés par le fondateur du réseau Le Bon Agent, Claude-Olivier BONNET, expert du secteur avec plus de 15 ans d’expérience.

À l’issue de la formation, le négociateur obtient le diplôme Stratégies et Carrières Immobilières de l’ISTEC (Master – Niveau Bac +5). Le diplômé obtient aussi la carte professionnelle de transaction (carte T), indispensable pour exercer le métier d’agent immobilier.


[1] Ensemble d’agents commerciaux en immobilier qui vont conduire des négociations entre vendeurs et acheteurs d’un bien immobilier

[2] Bac+5 Visé par le Ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche et délivrant le Grade Master – Homologué Niveau I (niveau de qualification le plus élevé) au RNCP – Répertoire National des Certifications Professionnelles.

l'ISTEC istec paris

IONIS Education Group annonce son internationalisation

IONIS Education Group, le leader de l’enseignement supérieur privé en France, annonce son internationalisation via l’ouverture de 8 campus urbains en Europe à l’horizon 2019 et de campus à Barcelone, Berlin, Bruxelles et Genève dès 2017.

IONIS Education Group s’ouvre sur le monde entier

À l’occasion de son point presse du 25 avril 2017, Marc Sellam, PDG, Fabrice Bardèche, vice-président exécutif, ainsi que Marc Drillech, DG, viennent ensemble d’annoncer l’internationalisation de IONIS Education Group avec une première phase de développement en Europe.

Créé par Marc Sellam en 1980, le Groupe IONIS compte aujourd’hui près de 25 000 étudiants, plus de 65 000 diplômés et 23 écoles et entités. Il est actuellement présent dans 12 villes de France, à la tête de campus urbains pluridisciplinaires qui favorisent à la fois les projets innovants et la culture transversale.

Le Groupe, à travers ses écoles, a depuis longtemps misé sur l’ouverture à l’international. Plus de 300 partenariats avec des universités et institutions dans le monde sont proposés aux étudiants pour effectuer leur semestre à l’étranger. En France, au sein des différentes écoles, des parcours à destination d’étudiants internationaux (BBA, MBA et modules spécifiques) ont été conçus.

2017-2020 : découvrez les nouvelles frontières du Groupe IONIS

L’implantation à l’international est un objectif stratégique étudié depuis longtemps. Il s’agit d’ouvrir, dans un premier temps en Europe, des « campus urbains IONIS » qui proposeront des programmes, généraux ou spécifiques, de certaines écoles du Groupe.

Ces ouvertures suivront les mêmes principes que ceux qui guident le Groupe en France : des campus au cœur de la ville et de la vie, au service des écoles et des entités, permettant aux étudiants issus de différents domaines de se rencontrer, d’apprendre et de vivre ensemble.

1. À la rentrée 2017, quatre campus seront ouverts en Europe

  • À Barcelone, au cœur de la ville, un campus inauguré localement courant mars 2017 est destiné à recevoir Epitech qui proposera son programme en 5 ans, la Coding Academy pour la formation continue, par la suite l’ISG et certains de ses programmes.
  • À Berlin, dans la partie Est de la ville donc en plein quartier des start-up, le campus recevra Epitech et l’intégralité de son offre.
  • À Bruxelles, rue Royale, proche des grandes écoles et des universités, le campus recevra Epitech puis certains programmes de l’ISG. Il est également prévu d’y ouvrir une antenne pour les bachelors de l’ISEFAC.
  • À Genève, au centre de la ville, le « campus urbain IONIS » recevra dans un premier temps l’ISG Programs Luxury Management.

2. À la rentrée 2018, deux autres campus compléteront le dispositif européen du Groupe.

Deux villes sont actuellement à l’étude : Amsterdam et Dublin.

3. À la rentrée 2019, avec deux nouveaux campus, le dispositif général du Groupe IONIS sera finalisé. Epitech sera ainsi présente dans 15 villes en France et dans huit villes en Europe.

4. Une implantation à New-York envisagée

Depuis plusieurs mois, en complément de ce travail de fond visant à assurer au Groupe IONIS une sérieuse implantation européenne, un plan a été mis en place afin de permettre la création d’un « campus urbain IONIS » à New-York. Même si le Groupe est conscient qu’une telle démarche demande du temps, cette installation n’en demeure pas moins une priorité majeure.

Ces décisions forment le cadre général du développement international du Groupe IONIS pour les trois prochaines années. Cependant, le Groupe ne s’interdira évidemment pas de saisir des opportunités qui se présenteront, en particulier en Chine, en Afrique et en Amérique du Sud.

IONIS Education Group

Première revue francophone de management – Revue gestion REVUE GESTION Revues de Gestion