n°289-290 – « Objets inanimé, avez-vous donc une âme »

« Objets inanimé, avez-vous donc une âme », ou Psyché en sciences de gestion

par Philippe Naszályi – Directeur de La RSG

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Philippe Naszalyi LaRSG Stratégies et innovations

Faire cohabiter Lamartine avec John Venn est en quelque sorte le pari de ce numéro qui inaugure 2018. Il y a bien longtemps que les sciences de gestion utilisent le diagramme que ce mathématicien britannique mit au point et publia en 1881 [1]. Pour mémoire, et sans aucun rapport apparent, c’est cette même année que le Législateur français instituait enfin, la liberté de la presse.

Il y a malgré tout plus d’un lien entre les deux. D’abord, La RSG est, depuis sa création en 1965, ce qui en fait la plus ancienne revue académique francophone de gestion, un organe de presse. Cela en fait une rareté au milieu du paysage des autres publications.

Certains évaluateurs ont tendance à ne pas prendre en considération cette particularité lorsqu’ils s’avisent de classer les revues. C’est à coup sûr une grave méconnaissance des réalités ou plus grave, une volonté de les ignorer. Respecter depuis 52 ans les obligations qu’on exige, et de plus en plus, de la presse, est un facteur qui garantit déontologie et indépendance. Nous ne sommes pas l’excroissance plus ou moins cachée d’une quelconque institution, si honorable soit-elle. Si nous devons notre naissance en partie à l’Institut de contrôle de gestion (ICG), devenu Institut français de gestion (IFG), nous en sommes séparés depuis 1985 et sommes, fait encore plus rarissime, une société et non une association, une entreprise donc qui remplit là aussi les obligations de transparence que l’on exige d’elle.

Connaître la gestion de l’intérieur et répondre au cahier des charges de la Commission paritaire des publications et agence de presse (CPPAP) qui tous les 5 ans vérifie que La RSG est bien organe de presse, est bien notre caractère propre.

C’est cette indépendance qui amène nombre d’auteurs à nous soumettre par priorité leurs papiers pour que nos TROIS évaluateurs, dont l’un est hors de l’Hexagone, valident leur recherche. Qui d’autres ?

C’est cette volonté de qualité que nous avons imposée à toute contribution acceptée, d’être l’objet d’une double relecture pour que toutes les sources citées soient vérifiées. Qui d’autres ?

Publier à La RSG, est donc un long chemin, plus long que chez nombre de nos consœurs, et en tout cas plus difficile aussi que chez plusieurs revues anglo-américaines, dont le seul fait d’être publié en anglais, est considéré comme un critère qualifiant, alors qu’il n’est qu’un aveu de veulerie de ces classeurs. « La trahison des Clercs » n’est plus celle que J. Benda dénonçait en 1927, mais elle est toujours la tentation devant l’apparent plus puissant devant lequel s’agenouille toujours le colonisé en esprit.

C’est cette indépendance qu’en France ou hors de France, ceux qui entendent se tourner vers une recherche originale ou innovante, que demandent les institutions qui sollicitent notre partenariat pour organiser un colloque ou des journées d’études. Nous sommes parcimonieux et c’est gage de qualité pour nos lecteurs.

Nous sommes heureux et fiers, par exemple d’avoir compris avant bien d’autres, l’importance de la RSE et d’avoir été les seuls à ouvrir nos colonnes à l’ADERSE pour publier les actes de son premier congrès[2].

Indépendance et qualité sont donc congénitalement notre marque de fabrique. C’est pour cela que nous sommes toujours inquiets que l’on cherche à restreindre cette liberté de la presse déjà pas mal entamée depuis 30 ans sous des prétextes plus spécieux les uns que les autres !

Indépendance et qualité sont aussi un challenge qu’il faut relever à chacune de nos parutions et sont les épreuves qu’à l’instar de Psyché, mais sans l’aide d’Aphrodite, de l’aigle de Zeus ou de Perséphone, nous devons accomplir.

Cette parution qui ouvre 2018, placé sous le signe de Psyché, le « principe pensant » pour Aristote, confronte les sciences de gestion avec les horizons des manifestations conscientes et inconscientes de la personnalité. Ouvert par le travail sur le contrat psychologique, fondamental en RH, de François Renon et d’Anne Goujon-Belghit, chercheurs à la Chaire de Capital Humain et de Performance Globale de l’Université de Bordeaux, ce numéro présente deux dossiers thématiques : Psyché et la consommation et Psyché et la gouvernance.

Le poids des seniors grandissant en économie touristique qu’étudient Amélie Clauzel et Caroline Riché, les tensions identitaires et les stratégies de résolution des consommateurs responsables confrontés à leur comportement réel d’achat, analysées par Naouel Makaoui et Ludovic Taphanel, la mesure de l’insatisfaction des consommateurs des prestataires de formation que présente Bruno Samba, et la peur de mourir face aux médicaments contrefaits des populations à faible revenu, décrite, par Bertrand Sogbossi Bocco, sont les quatre chapitres de ce dossier constitué d’études de terrain.

La gouvernance est d’abord un terme qui nous vient de la finance. À partir d’un échantillon international de 730 banques entre 2008 et 2012, Renald Guiselin et Jérôme Maati, étudient l’influence des mécanismes de gouvernance d’entreprise confrontée aux normes de la transparence de l’information comptable. Cette compatibilité en juste valeur pourrait bien être court-termiste, c’est la question que posent Samira Demaria et Sandra Rigot. Janus, autre référence mythologique, est évoqué par Tawhid Chtioui et Stéphanie Thiéry Dubuisson, pour démontrer, à travers une revue exhaustive de la littérature, que maîtriser une organisation ne peut se limiter aux aspects formels du contrôle (hard controls). Mettre à mal la « théorie de l’agence », est le résultat d’une étude sur 300 entreprises familiales (Chypre, Égypte, Jordanie, Liban, Turquie), que présentent Catherine Mercier-Suissa, Laura Salloum et Charbel Salloum, Nous ne pouvons que nous en réjouir. Nejib Fattam et Gilles Paché à partir dans études de 47 entreprises, définissent 3 modèles d’affaires dans le cadre d’une étude des services 4PL, enfin, véritable intégration de parties prenantes logistiques. Très rare est l’analyse que fait Simon Wangani sur ces PME que sont les cabinets médicaux libéraux confrontés à la problématique de la mise en place d’un système de contrôle de gestion stratégique.

Rationalité selon J. Venn, notamment et variétés des cultures, ici symbolisés par les alphabets grecs, latins et cyrilliques, et si loin du main stream sclérosant, nous semblent résumer psyché et ses nombreuses déclinaisons en sciences de gestion.

Tout n’est-il pas symbole ?

Diagramme de Venn

[1] Venn, John (1881), Symbolic Logic, London, Macmillan and Company. ISBN 1-4212-6044-1.

[2] La Revue des Sciences de Gestion, n°205, janvier-février 2004, pages 59-142.

70% des entreprises considèrent la responsabilité sociale et sociétale comme importante

Aujourd’hui, les résultats financiers seuls ne suffisent plus, l’entreprise doit également s’intéresser à son impact sur son environnement et l’ensemble de ses parties prenantes, dont la responsabilité sociale. Tel est le principal enseignement de l’étude Deloitte sur les tendances ressources humaines, intitulée ” L’entreprise sociétale, un nouvel essor “, et à laquelle plus de 11 000 leaders Business et RH (dont 261 en France) ont participé à travers 124 pays. Cette étude permet de mesurer le degré de maturité des ressources humaines face aux défis et aux nouvelles priorités auxquels elles sont confrontées, mais également l’importance qu’elles y accordent.

  • Les entreprises dont les dirigeants collaborent activement ont 26% de chance de plus d’obtenir une croissance de 10% supérieure à celles dont les dirigeants travaillent en silos
  • Seulement 5% des répondants perçoivent leur organisation comme très efficace dans le développement d’une politique de rémunération personnalisée et flexible
  • Seulement 18% des dirigeants aident et responsabilisent leurs collaborateurs dans le développement de nouveaux parcours de carrière
  • 73% des organisations déclarent que les dispositifs de bien-être au travail sont essentiels pour fidéliser leurs collaborateurs
  • Si 79% des employeurs en France pensent qu’avoir plus de 55 ans n’est pas un inconvénient, ils sont seulement 10% à créer des rôles spécifiques aux profils seniors
  • Seulement 26% des entreprises se sentent matures sur le sujet de l’intelligence artificielle, de la robotisation et de l’automatisation

« Cette année, 70% de nos répondants pensent que les questions sociales et sociétales sont importantes. Cette montée de la prise en compte de l’empreinte sociale n’est pas seulement due au développement d’une conscience collective, c’est également le fruit d’une réflexion rationnelle économique. Ainsi 30% des entreprises ont développé des programmes sociaux essentiellement pour développer leur marque employeur, 18% pour fidéliser leurs salariés et 18% pour leur image de marque. Elles doivent donc intégrer ces changements et se transformer en entreprise sociétale : une organisation se souciant autant de ses résultats financiers que de son empreinte sur son écosystème, qui est exemplaire et qui favorise la coopération » estime Philippe Burger, Associé responsable Capital humain chez Deloitte.

Les 4 tendances majeures en ressources humaines identifiées par Deloitte

La symphonie des dirigeants

Pour être en capacité de se transformer et d’être performantes, les organisations doivent répondre aux défis, internes comme externes, de façon cohérente et unique. Cette harmonie commence par les dirigeants. Ainsi, les entreprises dont les dirigeants collaborent activement ont 26% de chance de plus d’obtenir une croissance de 10% supérieure à celles dont les responsables travaillent en silos. Si les entreprises ont conscience de l’importance de cette forte collaboration au niveau des dirigeants (78%), celle-ci n’existe réellement que dans 30% des organisations.

Personnalisation : une exigence

L’hyperconnectivité et la transparence de plus en plus accrue, qui permettent à chacun d’affirmer son individualité, exacerbent l’importance de la personnalisation et de l’intérêt porté au collaborateur. Dans un souci de performance globale, les organisations doivent donc réinventer en profondeur leur approche du management, et réussir à engager l’ensemble de leur main d’œuvre tout en coordonnant les besoins de chacun. En effet alors que l’Europe, l’Inde et les Etats-Unis comptent 77 millions de freelancers1, seulement 10% des entreprises ont clairement définit une stratégie pour ce type de collaborateurs.

La rénovation des politiques RH passe aussi par de nouvelles stratégies de rétribution puisque seulement 5% des répondants perçoivent leur organisation comme très efficace dans le développement d’une politique de rémunération personnalisée et flexible.

Enfin, les organisations doivent insuffler une culture de l’apprentissage et créer de nouvelles expériences de carrière. Si 82% des parcours de carrière des entreprises ne sont plus fondés sur une évolution hiérarchique, seulement 18% des dirigeants aident et responsabilisent leurs collaborateurs dans le développement de nouvelles expériences de carrière.

L’empreinte citoyenne

Dans un monde toujours plus concurrentiel et ouvert, les organisations ne peuvent plus ignorer l’importance de l’empreinte sociale, elles doivent engager un dialogue avec les citoyens et démontrer leur capacité à s’emparer de problématiques sociétales majeures. En effet, 70% des entreprises jugent important de savoir faire preuve de leadership sur les enjeux sociétaux tout en améliorant leur performance et leur productivité. Pour l’instant seules 20% d’entre elles font de la responsabilité sociale une priorité inscrite dans leur stratégie.

L’étude note que le bien-être des collaborateurs contribue significativement à la création d’un capital social. Même si 73% des organisations déclarent que les dispositifs de bien-être au travail sont essentiels pour fidéliser leurs collaborateurs, il existe toujours de larges écarts entre les dispositifs proposés et les attentes des salariés.

De plus avec l’allongement des carrières, les entreprises doivent adopter de nouvelles stratégies pour s’entourer de talents seniors et rester compétitives. Si 79% des employeurs en France pensent qu’avoir plus de 55 ans n’est pas un inconvénient, ils sont seulement 10% à créer des rôles spécifiques à cette population.

Technologies et croissance durable 

Globalement, pour 87%2 des dirigeants, la transformation digitale générera plus d’égalité, de stabilité et influencera la construction de la société du futur. Si l’automatisation est désormais bien établie dans les organisations, celles-ci doivent travailler sur la collaboration Homme & Machine. En effet, 69% des entreprises affirment que l’intelligence artificielle aura un impact sur la composition de leur main d’œuvre dans les 3 à 5 prochaines années mais seulement 26% se sentent matures sur ce sujet.

La nouvelle approche du travail est façonnée par les évolutions technologiques, la création d’espaces de travail flexibles et le développement d’un leadership collaboratif. Ce sont 68% des répondants qui considèrent que les nouveaux outils de communication améliorent leur productivité personnelle.

Couplées aux compétences humaines, ces technologies peuvent également permettre de réaliser de nouvelles tâches. Les entreprises réalisent ainsi des investissements importants dans des systèmes d’information pour le traitement des données collaborateurs, la gestion de leurs talents et pour assurer leur développement opérationnel : 67% sont déjà impliquées dans des projets majeurs d’analyse et d’intégration des données dans les processus de décision mais seulement 11% se sentent vraiment matures pour faire face au challenge de la protection des données.

« En 2018, il est primordial que les entreprises se focalisent sur la création d’un capital social, par l’observation tant de leur écosystème interne qu’externe, l’implication de leurs collaborateurs et des parties prenantes, la définition du sens de leur mission et l’engagement sur les nouveaux enjeux sociétaux. Pour réussir ce changement, elles pourront s’appuyer sur les nouvelles technologies pour leur permettre d’assembler et d’analyser un grand nombre de données. De plus, elles devront se montrer cohérentes et alignées, d’où l’importance de la collaboration à tous les niveaux, surtout au niveau des dirigeants » souligne Gabriel Bardinet, Directeur de l’Observatoire du Capital humain chez Deloitte.

1 Ben Matthews, “Freelance statistics: The freelance economy in numbers.”

  1. Deloitte, The Fourth Industrial Revolution is here – are you ready?, Deloitte Insights, January 2018, pp.3-4

Nouveau MBA Communication & Marketing à EFAP Lyon

Implantée à Lyon depuis plus de 50 ans, EFAP Lyon, école de communication, offrait un diplôme de 4 ans aux étudiants jusqu’à l’année dernière. Depuis le mois d’octobre, la formation à l’EFAP s’étend sur 5 ans avec l’ouverture d’un nouveau MBA stratégique en communication et marketing.

La création d’une 5e année à EFAP Lyon

Alain Moreau, directeur de ce MBA raconte : « Pour moi, ouvrir un MBA à Lyon était une évidence. D’abord, parce que cela permet d’offrir un cursus de 5 ans aux étudiants de l’EFAP Lyon mais aussi parce que Lyon est le deuxième centre économique français, un grand carrefour européen et un bassin d’emploi important. »

Ce nouveau MBA d’un an est divisé en deux parties. Une première avec 6 mois de cours sur un programme complet : marketing stratégique, communication 360, marketing et vente à l’international, communication de crise, relation client etc. Durant ces 6 mois, les étudiants ont aussi l’occasion de travailler avec des marques en situation réelle. Par exemple, ils ont répondu à une problématique de Bocuse, à savoir : Comment développer cette entreprise à l’international ?

Des modules peuvent aussi être proposés « à la carte » comme l’utilisation de PAO (Suite Adobe Photoshop), le montage vidéo en collaboration avec l’Olympique Lyonnais ou du référencement avec Google Analytics pour répondre à la diversité des acquis des étudiants mais aussi adapter le programme en fonction des besoins et envies de chacun.

La deuxième partie de 6 mois concerne un stage en entreprise. Et, parce qu’aujourd’hui, toutes les entreprises ont besoin de communication et marketing, tous les étudiants trouvent un stage. Ils sont formés en début d’année pour répondre aux attentes des entreprises et du marché.

Les premiers pas dans la vie active

La direction de l’école souhaite surtout que ce MBA soit vu comme un tremplin pour entrer sereinement dans la vie active. Ainsi, tout est pensé pour permettre à l’étudiant de s’intégrer progressivement dans son futur milieu professionnel.

Les intervenants sont des professionnels en poste et reconnus dans leur discipline. Leur pratique pédagogique évolue en permanence afin qu’elle colle aux attentes actuelles. A savoir qu’un nouveau cours de retailing pour répondre à la révolution en cours dans la distribution, des ateliers de développement personnel et un cours de management ont été mis en place. Aussi, un enseignement digital intégré et une dimension éthique ont été inclus dans toutes les disciplines. Le programme a ainsi été conçu pour répondre à ce que les entreprises attendent d’un jeune diplômé.

Il existe également une proximité permanente avec les professionnels sous forme de conférences, de Masterclass (l’EFAP Lyon organise la « semaine des Masterclass du Marketing »), de visites d’entreprises et d’études de cas lors desquels les étudiants conçoivent puis présentent des recommandations stratégiques dans des conditions réelles.

À ce jour, le MBA Communication & Marketing Stratégique de l’EFAP vient d’être classé 4e de France. Fort de son succès, l’EFAP Lyon comptabilise déjà une trentaine de candidatures pour la rentrée prochaine de sa 5e année.

EFAP Lyon

Heide Mathieu nommée Déléguée régionale du Groupe IGS

Diplômée d’une maîtrise en droit privé de l’université de Toulouse 1, titulaire d’un DESS «Ingénierie de la Formation et des Systèmes d’Emploi» et d’un DESS «Politiques d’Emploi et Développement des Ressources Humaines », Heide Mathieu débute tout naturellement sa carrière dans le monde des organisations professionnelles, comme chargée de mission à l’Union Patronale Midi-Pyrénées. Elle participe à la création de l’OPCAREG Midi-Pyrénées – Organismes Paritaires Collecteurs Agrées -, puis devient responsable emploi-formation à la CGPME – Confédération des Petites et Moyennes Entreprises – régionale, avant de devenir attachée de direction nationale au siège de l’OPCA – Organisme Paritaire Collecteur Agrée – de la branche chimie-pharmacie où elle assure l’ingénierie et la conduite de projets nationaux ainsi que la communication auprès des adhérents et des partenaires.

Elle rejoint la Délégation régionale du Groupe IGS Toulouse en 2001 comme responsable du développement de la formation continue et des programmes des filières RH et gestion d’entreprises.

En 2006, Heide Mathieu décide de prendre la direction de l’Ecole Supérieure des Métiers (CFA de la Chambre de Métiers et de l’Artisanat de Haute-Garonne). Elle ne retrouvera la Délégation régionale du Groupe IGS qu’en 2010 en tant que Directrice de l’école IGS-RH, puis Directrice du Campus de Toulouse-Blagnac, où elle manage l’ensemble des écoles et activités de formation.

« Son expertise des métiers de la formation et son savoir-faire managérial, vont contribuer, en région Occitanie, à relever les défis que la réforme de la formation propose, et nous y sommes prêts, tant dans l’initial avec l’apprentissage et les écoles pro, que dans la formation tout au long de la vie avec des approches compétences qui sont dans notre ADN. » indique Jean-Pierre Fourcade, fondateur du Campus IGS Toulouse et membre du Comité Exécutif du Groupe IGS.

Campus IGS Toulouse

Le Campus IGS Toulouse regroupe 4 écoles d’enseignement supérieur : l’ICD école de commerce, de business développement et de marketing, délivrant le Grade de master, l’IGS-RH, école des Ressources Humaines reconnue par l’État, l’IPI, école qui forme aux métiers de l’informatique et du numérique, l’ISCPA, Institut supérieur des médias, école de journalisme et de communication. Un CFA (Centre de Formation d’Apprentis) propose des filières complètes de Bac à Bac+5, qui se positionne désormais comme CFA des métiers et compétences numériques. Par ailleurs, le Campus vient d’acquérir les locaux du Centre de formation de l’automobile (GNFA), qui va permettre d’augmenter sa capacité d’accueil avec un nouveau bâtiment « high tech » et ultra connecté. Le Campus reçoit actuellement 1 200 étudiants, alternants et apprentis, et poursuit sa croissance dans la région Occitanie. www.groupe-igs.fr

Heide Mathieu
Heide Mathieu IGS

IGS-RH lance la 5e Nuit des RH sur le campus de Paris

IGS-RH, école de référence dans les Ressources Humaines, accueillera le jeudi 12 avril à partir de 18h30, 250 professionnels RH et étudiants. La soirée débutera par une plénière sur le thème « Quelles relations entre Responsabilité sociale des entreprises (RSE) et Data RH dans un monde où les nouvelles technologies permettent un accès quasi illimité à l’information ? »

La Nuit des RH chez IGS-RH

Les participants approfondiront leur maîtrise du règlement européen sur la protection générale des données (RGPD). Ils élaboreront ensuite des solutions innovantes grâce à des workshops collaboratifs sur les thèmes de l’« infobésité », du recrutement et de l’employabilité.

Hortense Chavancy, étudiante de 5e année à l’IGS-RH et organisatrice de l’événement précise : « C’est une vraie expérience de mener un projet d’une telle ambition. Nous ressortons de ce travail de toute une année avec des connaissances théoriques nouvelles, mais aussi avec toutes les bonnes pratiques liées à la gestion de ces événements exceptionnels.

Eric Le Deley, Directeur de l’IGS-RH précise à cette occasion que « La nuit des RH est pour les étudiants de 5e année une opportunité de mener tout au long de l’année une opération d’envergure. Cet événement unique en France leur permet de s’intéresser aussi bien au fond, puisqu’ils mènent des études auprès de la fonction RH, qu’à la forme puisqu’ils organisent un événement complexe. Les professionnels des RH qui s’y retrouveront, exploreront avec les étudiants les nouvelles pistes qu’apportent les données et la RSE en matière des RH. Ils en ressortiront porteurs d’idées innovantes et de références nouvelles à mettre en œuvre dans le cadre de leur mission en entreprise qu’ils commenceront début juin.

La Nuit des RH aura lieu sur le campus du Groupe IGS situé au 12, rue Alexandre Parodi 75010 Paris. M° Louis Blanc (L7), Jaurès (L2).

La nuit 2017

IGS-RH nuit des RH

IFAG : nouveau programme pour accompagner la transformation digitale de l’entreprises

À la rentrée universitaire de septembre 2018, le réseau IFAG innovera en proposant un nouveau programme Bac +5 : Management de la Transformation Digitale de l’Entreprise dans ses 16 campus. Avec cette nouvelle spécialité, les étudiants de 4e et de 5e année auront donc le choix entre 7 programmes distincts.

Pour Dominique LEMAIRE, Directeur du réseau IFAG : « Les innovations numériques répétées bouleversent en permanences les organisations et les business models. Quelle que soit leur taille, ces organisations doivent considérer ces innovations comme autant d’opportunités. Chaque année, davantage d’entreprises sollicitent le réseau IFAG car elles recherchent de jeunes managers capables de les accompagner pour réussir cette adaptation numérique. Il y a en fait de nombreux postes à pourvoir mais trop peu de candidats. Début 2017, 30 000 postes n’étaient pas pourvus. C’est pour répondre aux besoins de ces entreprises que nous lançons ce programme Bac +5.»

IFAG prépare les managers de demain

Le programme Management de la Transformation Digitale de l’Entreprise formera de jeunes managers capables de déployer les nouveaux outils de gestion et de communication dans les entreprises mais qui sauront aussi former les autres salariés à la maitrise de ces outils.
L’enseignement sera quasiment 50 – 50. En fait, 57% des enseignements porteront sur les grandes disciplines du Management (marketing, RH, gestion, etc), et 43% porteront exclusivement sur le digital (Business Intelligence, Smart Data, sécurité des données, etc.).
Pour dispenser ces enseignements axés sur le digital le réseau IFAG et l’EPSI, l’École d’ingénierie informatique (9 campus en France et 1150 étudiants), ont conclu un accord de partenariat.
Les diplômés du programme Bac +5 Management de la Transformation Digitale de l’Entreprise auront toutes les compétences transversales nécessaires pour analyser et coordonner des systèmes d’information, pour définir une stratégie digitale et pour mettre en oeuvre des démarches de digitalisation.

Une pédagogie différente

La formation comprendra 50% de présentiel, 35% en entreprise et 15% sous forme de cours numérique.
Le temps passé en entreprise permettra à chaque étudiant de mettre en pratique les connaissances théoriques apprises en cours en réalisant un audit et des préconisations sur la transformation digitale de l’entreprise d’accueil.
Dernière précision, le nouveau programme comprendra 8 blocs de compétences : 7 blocs de compétences spécifiques à l’IFAG, constitutif du Titre de niveau I CNCP Manager d’Entreprise ou de Centre de Profit et 1 bloc de compétences délivré par l’EPSI (Fonction d’encadrement – Expertise SI).

Management de la Transformation Digitale de l’Entreprise IFAG

 

IFAG Management de la Transformation Digitale de l'Entreprise

Forum International pour le Bien Vivre

Le premier Forum International pour le Bien Vivre aura lieu du 6 au 8 juin 2018 à Grenoble. Pour la première fois en Europe, élus, agents des collectivités, scientifiques, acteurs associatifs et citoyens engagés se réunissent pour discuter de la question des indicateurs de richesse(s) et agir ensemble face à la nécessité d’un changement de modèle.
Cet événement est organisé par Grenoble Alpes Métropole, le CCFD-Terre Solidaire, la Ville de Grenoble, la ComUE, l’Université Grenoble Alpes et le Forum pour d’Autres Indicateurs (FAIR).

Un Forum International pour le Bien Vivre pour de nouveaux indicateurs

Lors de ce forum, les participants questionneront les indicateurs de développement actuels qui, comme le Produit Intérieur Brut (PIB), font de la croissance économique le seul objectif de nos sociétés.

Pourtant, d’autres paramètres, écologiques ou sociaux, existent aujourd’hui pour mesurer la richesse d’un territoire en prenant en compte le bien-être, le développement humain et social, la qualité de vie, le vivre-ensemble, etc.

Le forum de Grenoble sera l’opportunité de franchir un pas de plus, de l’observation à l’action. Comment ces indicateurs peuvent-ils promouvoir des pratiques s’inscrivant dans une vision de société juste et soutenable ?
Le Forum accueille également un colloque scientifique international et pluridisciplinaire, organisé par l’Université Grenoble Alpes et le laboratoire de sciences sociales Pacte, qui s’adresse à tous les chercheurs portant un intérêt d’ordre théorique, méthodologique ou empirique à la question du développement humain et de ses indicateurs, au-delà des sciences de l’homme et de la société : biologie, sciences médicales, sciences de l’ingénierie, sciences de la terre, écologie, etc.

Le forum s’adresse à tou-te-s : chercheurs, élus et techniciens de collectivités, association, citoyens, entreprises…

Plus d’informations sur l’événement à venir sur le site Internet : https://bienvivre2018.org

Appel à candidatures pour cinq contrats doctoraux 2018-2021

Voici un appel à candidatures pour cinq contrats doctoraux 2018-2021 en partenariat avec les Écoles françaises à l’étranger que nous recevons de Michel Bertrand, le Président du Comité des Directeurs des EFE.

Madrid, le 14 mars 2018
Mesdames et Messieurs les directeurs des Écoles doctorales,

Dans le cadre du soutien apporté aux actions de coopération internationale, le ministère de l’enseignement supérieur, de la recherche et de l’innovation (MESRI) flèche chaque année cinq contrats doctoraux en partenariat entre une École Doctorale et l’une des cinq Écoles françaises à l’étranger (EFE) : École française d’Athènes, École française de Rome, Institut français d’Archéologie orientale du Caire, École française d’Extrême-Orient, Casa de Velázquez (École des hautes études hispaniques et ibériques).

Les dossiers de candidatures devront parvenir directement à celle des EFE concernée, sous forme d’un document au format pdf comprenant :

  • un projet de thèse de cinq pages au maximum ;
  • le CV du candidat pressenti pour entreprendre cette recherche ;
  • une lettre de présentation du ou des directeur(s) de thèse pressenti(s) ;
  • l’avis du directeur de l’École doctorale.

Les détails et procédures de dépôt des candidatures peuvent être consultés sur les sites respectifs :

Les documents de candidature pourront être envoyés jusqu’au 4 mai 2018, 15h (heure de Paris), selon les modalités propres à chaque EFE.

Les résultats seront transmis au cours du mois de juin, avant la réunion des conseils des Écoles doctorales pour l’attribution des contrats ministériels.

Veuillez noter que cette allocation vient s’ajouter au contingent dont dispose chaque École Doctorale : elle constitue donc à la fois un renforcement de l’aide aux jeunes chercheurs, un soutien à la recherche française à l’étranger et un renforcement des partenariats entre les universités françaises et les EFE. Par ailleurs, l’obtention de l’allocation n’implique pas nécessairement une résidence dans le pays hôte de l’EFE.

En espérant que cette possibilité de contrats doctoraux en partenariat avec les EFE saura retenir votre attention ainsi que celle des directeurs de laboratoires fédérés au sein de votre ED, je vous prie d’agréer, Chères et Chers Collègues, l’expression de mes meilleurs sentiments.

Michel Bertrand
Président du Comité des Directeurs des EFE

Convention : Modes managériales et modes managériaux

Modes managériales et modes managériaux

Les nouveautés managériales depuis 15-20 ans ne manquent pas :

  • courants de pensée : développement durable, gouvernance, éthique, santé au  travail, diversité, entreprise libérée, holacratie, plaisir et qualité de vie au travail…
  • thématiques : confiance, communication managériale, entreprise apprenante,  management relationnel, intelligence émotionnelle,  knowledge management, équilibre vie privée – vie professionnelle, résilience,  risques psychosociaux, employabilité, engagement,  génération Y et seniors, bienveillance, bonheur au  travail…
  • pratiques : e-learning, coaching, 360º, innovation participative, assertivité, méditation, communauté de pratiques, MOOC, mentorat inversé, télétravail, serious games, réseaux sociaux internes, applis de  rencontres…

Quels sont leurs véritables  apports ? Comment faire la différence entre une  réelle innovation et une ancienne méthode joliment marketée par des consultants imaginatifs ? Quoi de nouveau vraiment sous le soleil du  management ?

Programme de la convention

8h45 – Accueil

9h15 – Introduction par Philippe Détrie

1. Etat des lieux, panorama des modes managériales

Objectif : définir la nature des modes managériales, leur importance, leur actualité : apportent-elle de la valeur pour leurs utilisateurs ou pour leurs promoteurs ? Comment faire d’une théorie inefficace un phénomène de mode en entreprise ?

2. Deux études de cas : l’entreprise libérée, la méditation animées par Frédéric Henrion, directeur du développement des compétences du Groupe SUEZ

Objectif : faire témoigner pour chaque étude de cas 2 intervenants : 1 pour (5’), 1 contre (5’) puis faire débattre et voter la salle (15’). C’est une joute verbale : seront goûtés le plaisir de l’argumentation, l’humour et la mauvaise foi éventuelle comme savent le faire parfois si bien les avocats !

– L’entreprise libérée
pour : Pierre Sinodinos, président-fondateur d’Aneo
contre : Loïc Le Morlec, conseil en management, membre de l’AfraME

– La méditation en entreprise
pour : Christine Barois, psychiatre, fondatrice du 1er Bar à méditation, auteure de Pas besoin d’être tibétain pour méditer
contre : Martin Richer, fondateur du blog Management & RSE

Débats avec la salle et votes

11h – Pause

3. Qu’en pensez-vous ? Atelier animé par Frédéric Henrion

Objectif : distinguer les meilleures et les moins bonnes innovations managériales de ces 20 dernières années en fonction de 4 critères :

1. Originalité du nouveau mode de management, caractère novateur
2. Apports en termes de performance pour l’entreprise
3. Apports en termes d’engagement des salariés
4. Faisabilité : simplicité de mise en œuvre et ressources allouées, reproductibilité, universalité

Débat en grappes puis avec les intervenant.e.s

4. Perspectives sur les tendances du management de demain

Objectif : revisiter l’histoire des fausses bonnes idées du management des organisations et des personnes et donner les évolutions à attendre

– Romain Zerbib, rédacteur en chef adjoint de la Revue des Sciences et Gestion, chercheur associé à la chaire ESSEC de l’Innovation Managériale et l’Excellence Opérationnelle

Débat en grappes puis avec les intervenant.e.s

12h45 – Buffet convivial

Participation gratuite pour les adhérent.e.s de la Maison du Management, de 400€ HT pour les non-adhérent.e.s
Pour vous inscrire cliquez ICI

Les modes en management : du conformisme à l’innovation

Appel à contributions de La Revue des Sciences de Gestion (La RSG) coordonné par David Autissier (maître de conférences HDR à l’IAE Gustave Eiffel de l’UPEC) et Romain Zerbib (enseignant chercheur HDR a l’ICD BS) en partenariat avec la Chaire ESSEC de l’Innovation Managériale et de l’Excellence Opérationnelle (IMEO) et RH info

Les modes en management

La théorie des modes managériales est née au milieu des années 1980 avec les travaux de Midler (1986) et d’Abrahamson (1986). Il s’agit d’une théorie qui estime que le mimétisme, le conformisme et la quête de légitimité tendent à expliquer la diffusion d’un mode de management au sein des organisations (bonheur au travail, entreprise libérée, etc.). La théorie des modes managériales est née d’une série d’observations pour le moins étonnantes. Depuis environ 40 ans, les pratiques de gestion suivent un cycle de vie de plus en plus court, marqué par des pics de popularité de plus en plus élevés. Le cas du « management par la qualité totale », illustre parfaitement ce phénomène. En 1985, Lawler et Mohrman observent que la quasi-totalité des 500 plus grandes firmes mondiales a entrepris un projet de « management par la qualité totale ». Or, trois années plus tard, Castorine et Wood (1988) soulignent que 80% d’entre elles ont abandonné ce projet au profit d’un dispositif jugé plus performant. L’exemple du « management par la qualité totale », bien qu’il demeure particulièrement bien documenté, n’est qu’une référence parmi d’autres.

Les théoriciens des modes managériales analysent ces phénomènes de diffusion à l’aune de la sociologie des modes, c’est-à-dire, qu’ils appréhendent les phénomènes d’adoption comme une marque de subordination aux normes sociales. Ils estiment plus exactement que la diffusion d’un mode de management répond à un cycle de vie générique quel que soit l’outil en question (invention, découverte, explosion, déclin) (Midler, 1986).

Les dirigeants les plus réputés auraient en effet tendance, notamment pour se distinguer, à adhérer très tôt aux nouvelles pratiques de gestion, et le désir d’être associé à cette « élite » inciterait les managers à imiter ce comportement. Les premiers adoptants perdraient alors le prestige associé à l’exclusivité de ladite pratique et se tourneraient de façon ponctuelle vers une nouvelle approche, moins répandue, pour réaffirmer leur individualité… d’où la succession sans fin des modes managériales. Autrement dit, lorsque des organisations peu connues, ou réputées pour être peu innovantes, adoptent une nouvelle pratique de gestion, les entreprises leaders et progressistes s’apprêtent à l’abandonner.

La théorie des modes managériales semble à cet égard tempérer l’explication selon laquelle les managers adopteraient des outils en fonction de critères strictement « technico-économiques ». Leurs motivations semblent en effet plus exactement osciller entre considérations « technico-économiques » et « socio-psychologiques ».

Mais qu’en est-il au juste de l’impact de ces phénomènes sur le fonctionnement de l’organisation ? Quel regard doit-on porter sur ces manifestations complexes ? Quels risques et quels potentiels pour l’entreprise et le manager ?

Voici quelques pistes de réflexions (non exhaustives) sur les modes en management :

  • Pourquoi et comment un modèle de management devient-il une tendance sur le marché ?
  • Le bonheur au travail, l’entreprise libérée, (etc.) sont-elles des modes éphémères sans aucun fondement ? Ou bien de véritables leviers de performance ? Comment distinguer le bon grain de l’ivraie ?
  • Les modes managériales constituent-elles un danger pour l’entreprise ? Peuvent-elles altérer son identité ? Contrarier sa culture ? Limitent-elles les efforts de différenciation sur le marché ?
  • Les managers doivent-ils rompre avec la mode ? Quels avantages et quels préjudices en termes de carrière individuelle, d’efficacité organisationnelle ?
  • Les modes managériales sont-elles essentielles au fonctionnement des organisations ? Favorisent-elles une culture et un langage communs nécessaires à la formulation et à l’exécution de la stratégie ? Ou menacent-elles la trajectoire souhaitable de l’entreprise ?
  • Comment inventer de nouveaux modèles de management ? Quelle organisation et quel leadership permettent de stimuler l’innovation managériale ?
  • Pourquoi et comment faire de son modèle de management une tendance sur le marché ? Quels bénéfices pour l’entreprise et la marque employeur (attraction, réputation, statut, etc.) ?
  • Comment meurt les tendances managériales ? Quels impacts pour les promoteurs et les suiveurs ?

Instructions aux auteurs

  • Date limite de soumission : 1er septembre 2018
  • Mise en forme de l’article scientifique  (pour une publication dans La RSG) : https://www.larsg.fr/mise-en-page-des-articles/
  • Mise en forme de la chronique d’expert (pour une publication dans RH info) : entre 4000 et 7000 caractères (espaces compris), avec une photo HD et une courte biographie.

Créée en 1999, RH info est la première communauté RH francophone sur le web avec ses presque 30000 lecteurs : un lieu d’opinion, excluant toute démarche publicitaire ou mercatique. Elle se compose d’un site servant de bibliothèque, avec près de 2000 articles en base, et de lieux d’échanges très actifs sur les Réseaux Sociaux (49991 abonnés au groupe RH info sur LinkedIn ; 26387 Followers sur Twitter ; 5155 fans Facebook). Les articles publiés sur RH info sont lus en moyenne 1782 fois.

  • Les propositions d’articles sont à envoyer à romainzerbib@larsg.fr

Comité scientifique

Michel Albouy, Professeur senior à Grenoble Ecole de Management et professeur émérite à l’Université Grenoble Alpes – José Allouche, Professeur des Universités, IAE de Paris – David Autissier, Maitre de conférences, HDR, Université Paris-Est Créteil,  Directeur de la Chaire ESSEC du changement et de la Chaire ESSEC IMEO – Michel Barabel, Maitre de conférences, Université Paris-Est Créteil et Professeur Affilié à Sciences Po Executive Education – Isabelle Barth, Professeur des Universités, Université de Strasbourg – Patrick Bouvard, Rédacteur en chef de RH info – Jacques Igalens, Professeur des Universités, IAE de Toulouse, fondateur de l’AGRH – Olivier Meier, Professeur des Universités, UPEC – Christophe Midler, Professeur des Universités, Directeur de recherche du CRG de l’Ecole Polytechnique – Philippe Naszalyi, Professeur des Universités associé à l’Université d’Evry-Val d’Essonne – Gilles Paché, Professeur des Universités, Aix-Marseille Université – Jean Marie Perreti, Professeur des Universités, Université de Corse – Yvon Pesqueux, Professeur, Titulaire de la chaire « Développement des Systèmes d’Organisation » du Conservatoire National des Arts et Métiers » – Jean Michel Plane, Professeur des Universités, Université de Montpellier, Directeur du laboratoire CORHIS (EA 7400) – Romain Zerbib, Enseignant-chercheur HDR, ICD BS / chercheur associé à la chaire ESSEC IMEO.

L’ECE Paris, école d’ingénieurs, s’implante à Lyon à la rentrée 2018

L’ECE Paris est une école d’ingénieurs post bac, généraliste et high-tech fondée en 1919. Après cent ans d’enseignement dans le centre de Paris, elle choisit Lyon pour développer sa pédagogie innovante et ainsi célébrer de belle manière son centenaire.

Le 5 décembre 2017, la Commission des Titres d’Ingénieur (CTI) a voté le renouvellement de son accréditation pour la durée maximale et a également validé l’ouverture d’un nouveau site à Lyon.

ECE Paris arrive sur Lyon

60 places seront ouvertes en 1e année du cycle préparatoire intégré via le concours Avenir, un concours dédié aux grandes écoles d’ingénieurs. Le campus de Lyon proposera les 3 premières années d’études de l’ECE Paris, à savoir le cycle préparatoire et la première année du cycle ingénieur. Les deux dernières années du parcours qui correspondent aux spécialisations (8 Majeures au libre choix) se feront quant à elles sur le site de Paris.

L’ECE Paris a rejoint le groupe INSEEC U en juillet 2016 et contribue ainsi activement au développement du leader de l’enseignement supérieur privé français constitué d’un ensemble de 15 écoles accueillant plus de 23 500 étudiants sur 9 sites principaux en France (Paris, Lyon, Bordeaux, Chambéry) et à l’international (Genève, Monaco, Londres, San Francisco, Shanghai).

INSEEC U. étend désormais son campus à Lyon. Fidèle à sa stratégie de campus urbains, le campus lyonnais de 8 000 m², qui a obtenu la certification HQE, est situé dans le mythique bâtiment Citroën de la rue de l’Université dans le 7ème arrondissement. Il accueille plusieurs formations des différentes écoles d’INSEEC U. (INSEEC Business School, BBA et MSc/MBA, ESCE, Sup de Pub) et un incubateur. Cette proximité permettra la création de véritables passerelles pédagogiques pour les étudiants, afin de leur fournir de multiples compétences utiles à leurs futures vies professionnelles.

La direction déléguée de cet établissement a été confiée à Frank Biétrix. Diplômé de l’INSA de Lyon en 1990, il a travaillé vingt ans dans les radiocommunications à différents postes de développement et d’encadrement. En 2009, il a rejoint l’ECE Paris où il a développé la nouvelle majeure Objets Connectés, Réseaux et Services et a contribué au succès de la pédagogie innovante de l’ECE, pédagogie labellisée à ce titre par un IDEFI (Initiative d’excellence en formation innovante).

La région lyonnaise est la deuxième zone académique française en termes de population estudiantine : c’est une région au dynamisme avéré et en situation de croissance. Cette implantation d’un nouveau site de formation au cœur de la métropole permettra le développement essentiel de nouvelles coopérations avec les acteurs économiques de cette grande région. L’ECE Paris est reconnue pour la qualité de son projet pédagogique et de ses diplômés. Le renforcement de l’École en tant qu’acteur économique majeur du territoire régional et national contribuera à assurer la compétitivité des entreprises en répondant à leurs besoins croissants de recrutement d’ingénieurs issus de formations liées aux domaines technologiques du numérique.

Ce nouveau projet de développement remplit d’enthousiasme l’ensemble de l’équipe de l’ECE Paris, ses élèves et ses alumni qui se mobilisent pour en faire un succès durable.

Grand Prix ESSEC : Monoprix récompensé avec le groupe Casino

Le 14 février, au ministère de l’Économie et des Finances, Brune Poirson, secrétaire d’État à la transition écologique et solidaire, a présidé la 4e édition du Grand Prix ESSEC du Commerce Responsable, qui vise à récompenser les enseignes du commerce pour leurs initiatives en matière de RSE (Responsabilité Sociétale des Entreprises). Le groupe Casino et ses enseignes Monoprix et Franprix ont été mis à l’honneur en remportant 4 Prix dont le Grand Prix 2018.

Le groupe Casino récompensé

Le groupe Casino s’est ainsi vu remettre quatre prix à l’occasion de cet événément :

  • le prix « ressources humaines » pour le groupe Casino pour son engagement en faveur de la lutte contre le sexisme avec le réseau C avec Elles ;
  • le prix « services et information au bénéfice du consommateur » pour Monoprix et son offre de service à domicile Shop & Give, participant à la lutte contre le gaspillage ;
  • la « mention spéciale des étudiants » pour Franprix et sa démarche de recrutement innovante qui révolutionne le processus de recrutement classique en utilisant les nouvelles technologies ;
  • le prestigieux « Grand Prix RSE » pour Monoprix, saluant l’entreprise pour l’ensemble de sa démarche RSE et le caractère innovant des initiatives mises en place. L’enseigne a en effet su convaincre le jury grâce à la cohérence des projets menés, à leur ampleur et surtout à sa vision, en attestant d’un engagement global pour une distribution plus durable et responsable.

Jean-Charles NAOURI, Président directeur général du groupe Casino déclare : « Je suis très fier de voir les initiatives du groupe Casino et de ses enseignes récompensées. Ces prix illustrent la capacité du Groupe à repenser et à faire évoluer la distribution en répondant aux attentes et aux préoccupations citoyennes des clients, des collaborateurs et des acteurs du secteur ».

La 4e édition du Grand Prix ESSEC a été marquée par une forte mobilisation des enseignes du secteur, puisque 94 dossiers de candidatures ont été reçus. Ce Grand Prix ESSEC est soutenu activement depuis son origine par les fédérations professionnelles FCD (Fédération du Commerce et de la Distribution), FCA (Fédération du Commerce Coopératif et Associé) et FEVAD (Fédération du E-commerce et de la Vente À Distance).

Focus sur les initiatives innovantes du groupe Casino et de ses enseignes

Le groupe Casino réaffirme son engagement dans la lutte contre le sexisme

Engagé depuis plus de 20 ans dans une politique de lutte contre les discriminations et de promotion de la diversité,  le groupe Casino a décidé de s’attaquer de façon volontariste au sexisme ordinaire, véritable frein à l’égalité professionnelle. En 2016, avec le concours du réseau mixité du Groupe C avec Elles, il a ainsi lancé une campagne d’information interne en réalisant un guide de sensibilisation sur la lutte contre le sexisme ordinaire qui précise les attitudes managériales attendues. Plus de 11 000 guides ont été mis à disposition dans les magasins, entrepôts et les sites administratifs, avec à l’appui une campagne d’affichage.

Monoprix participe à la lutte contre le gaspillage avec son offre de service à domicile Shop & Give

Lancé en juillet dernier, Shop & Give permet aux consommateurs de réaliser un geste solidaire et écologique lors d’une livraison à domicile. Les clients peuvent donner des produits alimentaires non périmés qui seront ensuite redistribués à des associations mais aussi des piles ou ampoules usagées qui seront recyclés.

Franprix révolutionne son processus de recrutement classique grâce aux nouvelles technologies

Ce projet innovant appelé projet « Papillon » vise à révolutionner le processus de recrutement classique en utilisant les nouvelles technologies. En 2017, Franprix a opté pour une solution tout à fait inédite à travers un partenariat avec la start-up de l’économie sociale et solidaire Chance.co qui propose de révéler les talents invisibles à eux-mêmes et au monde du travail, en développant leur performance professionnelle. Chance propose un service semi-virtuel de recrutement pour des postes opérationnels, utilisant l’intelligence artificielle.

groupe Casino

Lancement de la deuxième promotion du doctorat en sciences de gestion par la VAE

De façon expérimentale, Université Paris-Est et la FNEGE ont décidé fin 2016, de monter un dispositif innovant permettant de favoriser l’obtention d’un doctorat en sciences de gestion par la Validation des Acquis de l’Expérience (VAE). L’objectif de ce programme est de permettre aux candidats d’obtenir ce diplôme au terme d’une formation d’accompagnement délivrée par la FNEGE. Pendant deux ans, huit séminaires ont ainsi été dispensés, qu’il s’agisse d’épistémologie, de méthodologies, d’aide à la rédaction de design de recherche ou encore d’aide à la publication. Si de nombreux candidats de bon niveau ont alors postulé, n’avaient été retenus que ceux qui avaient déjà des productions académiques pouvant faire l’objet d’une validation d’acquis en recherche.

Un accompagnement personnalisé et un diplôme valorisant

Quatre candidats suivent aujourd’hui ce dispositif, qui s’achèvera fin 2018. Les sujets traitent de thématiques aussi diverses que « l’excellence commerciale sur les marchés BtoB », « les systèmes d’information des ressources humaines », « l’expérience du magasinage en boutique de luxe », ou encore « le rôle du consommateur dans la lutte contre la contrefaçon ». Au cours de cette formation, les candidats sont accompagnés par un directeur de recherche, qu’ils rencontrent environ une fois par mois. Ils rédigent, d’une part, un article scientifique qui sera soumis à une revue de recherche de sciences de gestion, et d’autre part, un mémoire de VAE qui sera soutenu au terme du dispositif devant un jury de validation.

Une nouvelle promotion pour ce doctorat en sciences de gestion en 2018

Université Paris-Est et la FNEGE ont décidé de renouveler le dispositif fin 2018 en procédant à la sélection d’une nouvelle promotion en juin et septembre de cette année. Ce dispositif s’adresse prioritairement à des candidats ayant une solide formation de base (troisième cycle universitaire, grande école de commerce ou d’ingénieur), une expérience de haut niveau en gestion et ayant déjà quelques productions académiques (joindre toutes publications significatives, voire rapports d’études ou de recherche). Il peut s’agir également de docteurs d’autres disciplines avec une expérience professionnelle ou de recherche de plus de 3 ans dans le domaine de la gestion et du management ; et enfin de professeurs agrégés de l’enseignement secondaire qui enseignent en gestion dans l’enseignement supérieur et ont une expérience substantielle de recherche.

doctorat en sciences de gestion VAE FNEGE

Retrait de l’Exposition Universelle 2025 : Jean-Christophe FROMANTIN s’exprime

Exposition universelle 2025 : Jean-Christophe FROMANTIN, les partenaires du Comité EXPOFRANCE2025 ainsi que ses soutiens dénoncent la décision brutale du Premier ministre de retrait de la candidature de la France et rétablissent la vérité.

Fin de la partie pour Exposition Universelle 2025

À la suite de l’annonce du Premier ministre de l’abandon de la candidature de la France à l’Exposition Universelle de 2025, Jean-Christophe FROMANTIN, Président du Comité EXPOFRANCE 2025, entouré des partenaires et des soutiens de ce projet dont il est à l’initiative et qu’il mène à bien depuis plus de sept ans, a souhaité rétablir la vérité face à des allégations erronées et dénoncer les méthodes employées par Matignon à l’occasion d’une conférence de presse.

Un modèle économique 100% privé, solide et innovant sans impact sur les finances publiques, contrairement à ce qu’affirme Matignon.

Alors que le schéma économique a été spécialement pensé pour ne pas engager les finances publiques, les arguments posés brutalement par le Premier ministre pour renoncer à ce projet questionnent.

Le modèle économique repose sur une double valorisation : celle du territoire pour adosser les investissements et celle de la billetterie pour financer l’exploitation. Dans un cas comme dans l’autre les hypothèses de calcul ont été construites en accord avec les services de l’État, de concert avec les entreprises, et présentées dans le dossier de candidature déposé le 28 septembre au Bureau International des Expositions par l’État français.

Pour Jean-Christophe FROMANTIN, président du Comité EXPOFRANCE2025, « les arguments invoqués par Matignon sont faux. C’est justement parce que nous étions soucieux de la dépense publique que nous avons, depuis le début, construit ce modèle privé qui a séduit de nombreux partenaires économiques.

Une telle probité devrait être exigée à tous les grands événements internationaux que la France organise ».

Une méthode employée par Matignon irrespectueuse à l’égard des porteurs du projet

« La façon dont ce retrait a été annoncé unilatéralement par le Premier ministre traduit un mépris vis-à-vis de tous ceux qui sont investis depuis 2011 dans ce projet. C’est par le Journal du Dimanche que j’ai appris la nouvelle samedi soir, suivi par un appel du cabinet du Premier ministre. Édouard PHILIPPE n’a pas daigné consacrer, ne serait-ce que quelques minutes, pour partager sa position.

Les casseurs de Notre Dame des Landes ont le droit à plus d’égard que tous ceux qui ont pris des risques, qui ont entrepris et investis pour que la France ait rendez-vous avec le monde ! Car derrière cette candidature, ce sont des centaines de jeunes, des entreprises, des élus locaux, des parlementaires et des milliers de Français qui se sont engagés dans cette aventure et qui s’interrogent aujourd’hui sur le sens de ce renoncement et le mépris affichés pour eux, ceux qui veulent agir pour leur pays », déclare Jean-Christophe FROMANTIN.

Un renoncement lourd de conséquences pour les territoires

La décision de retrait est d’autant plus surprenante qu’elle intervient au lendemain du comité interministériel du tourisme présidé par Édouard PHILIPPE sur le thème de l’attractivité des territoires.

Il s’agit d’une déception considérable pour le Grand Paris, Paris-Saclay, comme pour les 17 territoires qui se sont mobilisés à travers toute la France et qui espéraient de grandes perspectives pour 2025. Dans les travaux coordonnés par l’économiste Christian de BOISSIEU, ce sont en effet près de 23 milliards d’euros de retombées économiques, 0,5 points de croissance et plus de 130 000 emplois durables qui étaient attendus.

« Alors que le Président prône une France qui rayonne qui gagne, comment une telle décision peut-elle raisonnablement être prise ? Quel crédit donner à la parole de l’État après ce nouveau renoncement ? » interroge Jean-Christophe FROMANTIN.

« Ce sont des choix technocratiques qui neutralisent l’élan politique et entrepreneuriale de la France (…) Dans quelques semaines, nous présenterons un projet d’Exposition internationale fidèle à l’esprit d’innovation, d’audace et de créativité que la France avait su impulser au XIXème quand les ingénieurs et les artistes étaient aux manettes de ces grands rendez-vous avec le monde », annonce le président du Comité EXPOFRANCE2025 entouré des nombreux partenaires.

Depuis samedi soir, le Comité EXPOFRANCE2025 a reçu des centaines de messages de soutien. L’incompréhension de déclaration d’abandon du projet est partagée par des élus, parmi lesquelles : l’ancien premier ministre Manuel VALLS sur France Inter qui considère que « le projet d’Exposition Universelle 2025 n’engageait pas d’argent public, les élus franciliens ne comprennent pas cette décision brutale, qui met un coup d’arrêt à de nombreux projets et abîme l’image de la France », le sénateur Bruno RETAILLEAU pour qui « la décision d’abandonner l’exposition universelle est brutale et incompréhensible. Son modèle économique ne reposait pas sur la subvention publique » ou encore le Maire de Reims Arnaud ROBINET qui déclare être « déçu pour La France, pour Reims et notre territoire et pour tous ceux qui se sont mobilisés, que ce soient les services de la collectivité et celles et ceux qui se sont mobilisés ».

Exposition universelle 2025 Jean-Christophe FROMANTIN, les partenaires du Comité EXPOFRANCE2025
Crédit photo : Cyrille George Jerusalmi

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