Institut national des hautes études de la sécurité et de la justice (INHESJ), Observatoire national de la délinquance et des réponses pénales (ONDRP), Observatoire national de la pauvreté et de l’exclusion sociale (ONPES)… Pas moins de 84 organes indépendants de recherche et d’analyse interministériels vont être tantôt supprimés par le Gouvernement tantôt vidés de leurs substances par des fusions dans le cadre du Projet de loi de finances 2020.
On ne fait jamais disparaître la pauvreté en la cachant
Nadia RAMASSAMY, Présidente de l’Intergroupe parlementaire des Outre-mer et Députée de La Réunion, précise à ce propos dans un communiqué : « L’État ne peut vivre à crédit, tout le monde en convient et chacun doit participer à l’effort national de réduction des déficits et de la dette. Encore faut-il que ces économies soient efficaces au niveau budgétaire et qu’elles ne réduisent pas la production d’études venant éclairer le débat public sur les réalités sociales, économiques, sociétales et démographiques de notre pays.
Or, la suppression de ces agences n’engendra pas
d’économies substantielles puisque le coût de fonctionnement de ces organismes
est compris entre zéro et quelques centaines de milliers d’euros par an. Pire,
ces suppressions portent gravement atteinte au débat démocratique.
En effet, un an après la crise des Gilets jaunes
et quelques jours après la Journée mondiale de lutte contre la pauvreté, le
Gouvernement a donc décidé de supprimer l’Observatoire national de la pauvreté
et de l’exclusion sociale.
9 millions de personnes pauvres en France en
2019 dont 400 000 de plus qu’en 2018, des inégalités sociales et
territoriales qui s’accroissent, des travailleurs précaires toujours plus
nombreux, des discriminations dans l’accès au logement et à la santé qui
persistent…La réalité de notre pays n’autorise pas le gouvernement à être se
passer de l’Observatoire de la pauvreté.
En se privant des moyens de mieux connaître l’état de la pauvreté en France, le Gouvernement prend le risque d’être sourd et aveugle alors que la lutte contre les inégalités devrait être une priorité nationale. »
AFNOR Certification a reçu du COFRAC l’autorisation de certifier les organismes de formation professionnelle selon le référentiel national qualité publié début juin 2019. Ceux-ci ont maintenant dix-huit mois pour donner la preuve qu’ils ont formalisé une démarche qualité, condition sine qua non pour continuer à exercer sur le marché conventionnel.
AFNOR Certification lance une nouvelle prestation destinée aux acteurs du marché de la formation professionnelle désireux de montrer qu’ils exercent leur activité dans le souci permanent de la qualité. Cette nouvelle estampille porte le nom de certification RNQ, du nom du référentiel national qualité, une grille de lecture composée de 7 critères et 32 indicateurs. AFNOR Certification a pris part à sa construction, sous l’égide du ministère du Travail et de sa direction générale à l’Emploi et à la formation professionnelle (DGEFP).
Une obligation de
certification au 1er janvier 2021
Ce référentiel,
gravé dans le marbre par le biais d’un décret du 6 juin 2019, doit servir de
tronc commun autour duquel les prestataires de formation professionnelle sont
invités à bâtir leur démarche qualité, dans l’esprit de la loi « Pour la
liberté de choisir son avenir professionnel » du 5 septembre 2018. Ce
texte, qui parachève une réforme initiée en 2014, demande aux prestataires de
formation professionnelle de présenter une certification qualité au 1er janvier
2021 (2022 pour les centres d’apprentissage) pour continuer à opérer sur le
marché conventionnel. Faute de quoi, ils prennent le risque d’être déréférencés
et de perdre leurs financements.
Le regard d’un
tiers indépendant
Avec la certification RNQ, un organisme de formation franchit une marche supplémentaire dans la formalisation de sa démarche qualité, puisqu’il s’en remet à un organisme tiers indépendant pour juger du sérieux de cet engagement. Jusqu’alors, il pouvait se limiter à l’auto-déclarer, dans le cadre du dispositif Datadock. « AFNOR Certification avait pris les devants du temps du Datadock, en proposant plusieurs signes différenciants aux prestataires désireux d’afficher leur rigueur. Notamment NF Service Formation et AFAQ ISO 9001 appliquée aux organismes de formation professionnelle, deux signes distinctifs qui, encore aujourd’hui, donnent à leurs titulaires une longueur d’avance sur l’obligation de 2021 », indique Philippe Bourdalé, chef de produit qualité chez AFNOR Certification.
Ces deux estampilles gardent leur positionnement « premium » dans une offre organisée désormais autour de la nouvelle certification basée sur le référentiel national qualité, en en reprenant les principales exigences mais avec un niveau de rigueur supérieur. Les organismes qui détiennent déjà l’une ou l’autre bénéficieront d’un allègement des durées d’audit pour la nouvelle certification. Par ailleurs, AFNOR Certification peut évaluer gratuitement s’ils sont proches ou, au contraire, éloignés des exigences du nouveau référentiel, à l’aide d’un test d’autoévaluation en ligne. Une série d’ateliers pédagogiques se tiennent dans toute la France pour informer les professionnels.
L’ICD, école de commerce et de marketing du Groupe IGS lance sa 3e éditionet sa 1re Master Class 2019-2020 sur la convergence numérique : « Diffuser les savoirs, à travers l’art numérique, le cinétisme et l’abstraction » avec Lélia Mordoch, galeriste à Paris et à Miami, chevalier des arts et des lettres, membre du comité professionnel des galeries d’art. L’école ICD accompagne ses étudiants dans la compréhension de l’univers digital, et les enjeux d’innover. L’événement aura lieu le jeudi 14 novembre à 17h sur le campus Groupe IGS Paris*.
“Les galeries
sont des vampires qui sucent le sang des artistes. En fait, nous ne sommes pas
des vampires mais des passeurs.” Adepte de la diffusion des savoirs,
la galeriste Lélia Mordoch revendique un œil souverain sur les œuvres
contemporaines. “Vendre cela fait plaisir, d’abord pour l’artiste qui y
voit une reconnaissance du public et de son travail, et puis cela permet de
boucler le mois.” Loin d’être la Nosferatu des foires d’art
contemporain, elle fait découvrir très tôt les œuvres du GRAV, groupe de
recherche d’art visuel, cinétisme, mobiles, jeux de lumières à travers les
œuvres de Horacio Garcia Rossi, François Morellet, Jean-Pierre Yvaral, Sobrino.
Géométrie et abstraction sont de mise … Plus récemment, elle expose l’art
digital de Miguel Chevalier, et les installations numériques de Pia Myrvold.
Lélia Mordoch s’est longtemps demandé si l’angoisse était soluble dans l’art.
Elle en a fait son credo, partageant son temps entre sa galerie de la rue
Mazarine à Paris, et sa galerie de North Miami, où elle coule des jours
ensoleillés passées les fêtes de Thanksgiving. “A Miami, l’art échappe aux
frontières grâce au cosmopolite de la ville, où se mélangent les savoirs.”
C’est que depuis plusieurs années, Miami est la vitrine des échanges entre les
pays, avec des artistes venus du monde entier, et entre les disciplines
-design, art contemporain, video art, photographie, musique, architecture… Une
porosité stimulante, à l’image du casting que fait Lélia Mordoch lorsqu’elle
rencontre des artistes de Taïwan, du Japon, d’Espagne, Italie, Argentine,
Israël, Roumanie, Pologne, Royaume-Uni, et décide d’exposer leurs œuvres.
A l’heure où Amazon diffuse
des œuvres d’art virtuelles, et où Google crée des applications où l’on télécharge
une image et des algorithmes affichent des œuvres du monde entier, Lélia Mordoch ira à la rencontre des
étudiants de l’école ICD, futurs commerciaux, managers et start-uppers. Elle
fera le point sur le poids économique de l’art digital dans la sphère de l’art
contemporain. Outre
l’organisation de 135 expositions, et de 120 participations à des foires en
France et à l’étranger, elle dévoilera son « business model ».
Bio express
En 1989, Lélia
Mordoch ouvre sa première galerie à Paris, dans le quartier de Saint-Germain
des Prés à Paris. Deux ans plus tard, elle commence à exposer de l’art abstrait
à ART BASEL MIAMI. L’exposition « Couleur Lumière » des œuvres
d’Horacio Garcia Rossi, la conduit à faire connaître le GRAV, Groupe de
Recherche d’Art Visuel, cinétisme, du grand public, en 1999. Dix ans plus tard
elle inaugure une deuxième galerie Lélia Mordoch à Miami (Etats-Unis). En 2009,
elle est à Art Paris, avec l’exposition « la peau des autres ». En
2018, elle présente au Grand Palais les œuvres de Miguel Chevalier dans le
cadre de l’exposition « Artistes et Robots. »
La master class sera animée par
Romain-Zerbib, enseignant-chercheur en stratégie à l’ICD, et directeur de la
revue management et Data science. Un cycle imaginé par Claudine Farrugia-Tayar,
journaliste, dans le cadre de son documentaire sur la convergence numérique, et
Axelle Guilmault Groupe IGS.
Ce cycle de master
classes aborde les transformations de la culture à l’ère numérique, en surfant
sur l’art digital, les jeux vidéo, la réalité virtuelle, les effets spéciaux
(vfx), le marketing du luxe, et le e-sport, tout en abordant leurs
“business model” respectifs dans le cadre de l’école ICD.
*Campus Groupe IGS, 12, rue Alexandre Parodi, 75010
Paris. M°
Jaurès/Louis Blanc.
Le Syndicat Interprofessionnel des Métiers de l’Accompagnement, du Coaching professionnel, de la Supervision (SIMACS) réunissant les 3 000 professionnels des cinq fédérations professionnelles de premier plan en France (EMCC France, l’ICF France, la SF Coach, PSF et le SynPAAC) rejoint la Fédération CINOV.
Ces métiers regroupant des acteurs incontournables pour
accompagner notamment les transformations des organisations, les évolutions des
modes de travail et les conduites du changement confirment leur volonté de
poursuivre leur structuration en rejoignant la Fédération CINOV. Ils pourront
ainsi participer aux travaux de la branche BETIC et être représentés au sein de
cette dernière. Les métiers de l’accompagnement, du coaching professionnel, de
la supervision font partie des métiers émergents dans un contexte de mutations
économiques, techniques et technologiques. Pour conserver leur place si importante
pour notre économie, son dynamisme, l’emploi et l’insertion professionnelle,
ces métiers de l’accompagnement souhaitent prendre part aux débats qui animent
la branche BETIC.
Ils peuvent compter sur CINOV qui fédère déjà de nombreux
métiers de la prestation intellectuelle et dont l’objet est de concevoir,
conseiller et assister les acteurs économiques de la filière. L’affiliation du
SIMACS, quant à elle, va enrichir un peu plus la palette des compétences des
syndicats membres de la Fédération CINOV en approfondissant les échanges et
intensifiant les synergies interprofessionnelles.
L’anticipation et l’humanisme figurant au cœur des valeurs de
la Fédération CINOV et au centre des préoccupations du SIMACS, cette communauté
d’intérêts favorisera, au sein de la branche BETIC et à la faveur des grands
débats nationaux, l’émergence de nouvelles propositions tant professionnelles
que sociétales.
66 000 entreprises, 140 milliards
d’euros de Chiffre d’Affaires, c’est 900 000 collaborateurs pour relever le
défi français de la compétitivité et de l’emploi. CINOV est une fédération
patronale représentative de 10 syndicats et 15 chambres régionales des métiers
de la prestation intellectuelle du conseil, de l’ingénierie et du numérique
(Branche BETIC). CINOV est membre fondateur et administrateur des principaux
organismes nationaux et internationaux : les confédérations nationales CPME et
UNAPL, l’Opérateur de Compétences (OPCO) ATLAS et FIF.PL, les organismes de
qualification OPQIBI et OPQCM et les fédérations internationales et européennes
FIDIC et EFCA. La Fédération CINOV est également administrateur-fondateur de
l’IPTIC (Institut de Promotion des Techniques de l’Ingénierie et du Conseil),
administrateur de l’IDCE (Institut pour le Développement du Conseil
d’Entreprise) et de l’OPIIEC (observatoire paritaire) et d’ADN Construction.
L’ESSEC Business School se hisse dans le top 3 mondial des meilleurs Masters in Management selon le ranking du Financial Times qui vient d’être publié. Une performance qui atteste une fois de plus de l’excellence de l’un de ses programmes phares qui se classe ex-aequo avec la London Business School.
Le Financial Times a
publié, le lundi 28 octobre, son palmarès 2019 des “Masters in
Management”. Ce classement de référence reconnaît le programme Grande
Ecole (Master in Management) de l’ESSEC Business School comme l’un des
meilleurs dans le monde. En effet, l’ESSEC se classe au 3e rang, ex-aequo
avec la London Business School, gagnant une place par rapport à 2018.
Le salaire des diplômés de l’ESSEC figure parmi les plus élevés trois ans après l’obtention du diplôme, tant en termes de salaire pondéré (99 967 $) que d’augmentation de salaire moyen (71%). Son service des carrières a été classé 10e et 89% de ses anciens élèves considèrent que le programme leur a permis d’atteindre leurs objectifs.
Felix Papier, Directeur du programme et Doyen des programmes de pré-expérience déclare : « Nos étudiants, professeurs et équipes ont contribué ensemble à faire du programme de Master in Management un programme innovant, d’un excellent niveau académique, préparant les futurs chefs d’entreprise à développer les solides compétences et l’esprit d’ouverture qui feront leur succès. Notre objectif est de donner un sens au leadership de demain dans un monde en mutation. »
Vincenzo Espositio
Vinzi, Directeur Général de l’ESSEC Business School, ajoute : « Les programmes de Master in Management
ont une longue tradition en France, mais au fil des années, nous avons vu ces
programmes adoptés par des établissements de tout premier plan en dehors de
l’hexagone . Notre excellent résultat illustre à quel point l’ESSEC Business
School reste fidèle à ses racines françaises tout en devenant l’une des premières
écoles avec un impact global. »
La Fédération Nationale des Auto-Entrepreneurs (FNAE) reçue au Ministère du Travail le lundi 28 octobre 2019, a appris que le décret concernant la refonte de l’ACRE serait finalement publié le 1er janvier 2020. la FNAE exprime son opposition. Explications.
Le
gouvernement l’a annoncé le 20 octobre : la mesure de refonte de l’ACRE qui a
été présentée début septembre sera finalement mise en œuvre au 1er
janvier 2020, consistant en trois mesures :
Limitation à 1 an de l’ACRE pour les créateurs à compter du 1er janvier 2020, avec un taux à 50%
Baisse du taux d’exonération des auto-entreprises déjà créées en 2e et 3e année de 50% à 25% et de 25% à 10%
Retour au champ des éligibles sur la population des demandeurs d’emploi, allocataires du RSA, et jeunes de moins de 26 ans pour les créations à compter de 2020
“Ce projet
de refonte de l’ACRE augmenterait en moyenne de 100 euros par mois les
cotisations sociales des auto-entrepreneurs qui en gagnent 800 : c’est une
atteinte au pouvoir d’achat des populations les plus fragiles, qui pourtant
sont motivées et dynamiques. De plus, il renverrait chez Pôle Emploi de
nombreux créateurs” résume le
président de la FNAE, Grégoire Leclercq.
Par
ailleurs, la mesure instaurerait 18 taux différents, étalés sur trois ans et
défavoriserait fortement les auto-entrepreneurs par rapport aux autres régimes,
tout en créant une inéquité de traitement.
Enfin, le
projet de refonte de l’ACRE revient sur une aide qui a précisément été étendue
à tous les créateurs il y a 9 mois, à l’initiative même du gouvernement, et
sans aucune demande des principaux intéressés.
La FNAE a
exposé de nouveau son incompréhension et a refait état de pistes
sérieuses :
Ne pas modifier les taux ACRE pour les auto-entrepreneurs déjà inscrits, de façon à respecter la parole politique donnée, et à conserver une stabilité aux entreprises déjà lancées.
Revenir à la définition préalable de l’ACRE (qui se focalisait sur les demandeurs d’emploi, les allocataires RSA et les jeunes), pour TOUTES les formes d’entreprises, dès le 1er janvier 2020
Revoir à la baisse les taux ACRE sur 3 ans à des niveaux d’allègement de 60% / 40% / 20%, de façon à aligner les régimes sur un dispositif le plus équitable possible.
Selon un
chiffrage réalisé par le CPSTI, l’extension – à tous les créateurs – a coûté
précisément 117 millions en 2019, et devrait en coûter 334 millions en 2020. Si
les propositions de la FNAE sont appliquées, l’économie pour l’Etat resterait
très importante. Un chiffrage complémentaire est en cours.
“La FNAE est
prête à envisager des actions de protestations plus vives, car les
auto-entrepreneurs s’exaspérent : réforme des retraites envisageant une
cotisation minimale, propositions de limitation de la durée du régime à 3 ans,
accusations renouvelées de concurrence déloyale ou de dévoiement de l’économie…
La coupe se remplit ! De là à rejoindre les protestations actuelles des autres
professions indépendantes, il n’y a plus qu’un pas” conclut Grégoire Leclercq.
Sur proposition de son Président Fondateur, Jean-Louis CHAMBON, le Conseil d’Administration du Cercle Turgot a élu aujourd’hui à l’unanimité Bruno ANGLES comme nouveau Président du Cercle Turgot.
Bruno ANGLES
Bruno ANGLES succède à Laurent MIGNON
Il succède
dans ces fonctions à Laurent MIGNON qui avait lui-même remplacé François PEROL.
« Connaissant le dynamisme et les grandes compétences de Bruno ANGLES, je suis particulièrement heureux de lui passer le relais pour le Cercle Turgot. Bruno sait pouvoir compter sur mon plein soutien » précise Laurent Mignon avant d’ajouter : « Je suis très honoré de cette élection et ai hâte de poursuivre l’action de mes prédécesseurs. Le Cercle Turgot est un acteur important de la réflexion économique en France et entend pleinement jouer son rôle à un moment où émergent des questions nouvelles. Dans les prochains mois, il travaillera ainsi notamment sur les implications des taux d’intérêt négatifs pour les différents secteurs de l’économie ».
A propos de Bruno Angles
Bruno Angles, 54 ans, est ancien élève de l’Ecole Polytechnique, Ingénieur des Ponts et Chaussées et diplômé du Collège des Ingénieurs. Il est Président de Crédit Suisse France et Belgique depuis avril 2016. Il était précédemment Président France de Macquarie. A ce titre, il a été notamment administrateur d’Autoroutes Paris-Rhin-Rhône et de l’Aéroport de Bruxelles, membre du Conseil de Surveillance de MacqPisto et a été Président du Conseil d’Administration d’Arlanda Express à Stockholm. Bruno Angles a précédemment été Senior Partner de Mercer Delta (2006-2007) après avoir été Directeur Général de Vinci Energies (2004-2005). Auparavant, il a occupé divers postes chez McKinsey & Company (1996-2004) dont il est devenu Directeur associé en 2000. Il a été Directeur Général de la Société du Tunnel du Mont Blanc (SMTB) (1994-1996). Membre du Conseil d’Administration de la RATP (depuis septembre 2016) et de la Fondation de France (depuis juillet 2019), Bruno Angles a été également membre des Conseils de Surveillance de SAFT (2005-2016) et Assystem (2011-2014). Il a été Président de l’Association des Ingénieurs des Ponts et Chaussées (2003-2005) et de la Fondation de l’Ecole Nationale des Ponts et Chaussées (2006-2011) puis de l’AX (Association des anciens élèves et diplômés de l’Ecole Polytechnique), organisations dont il est désormais Président d’Honneur.
A propos du Cercle Turgot
Centre de réflexions et d’analyses financières traitant des grands sujets économiques et sociaux fondé par Jean-Louis Chambon, le Cercle Turgot a pour vocation d’encourager les auteurs, de favoriser la recherche fondamentale et appliquée ainsi que la pédagogie dans ces domaines, principalement en économie financière, et de promouvoir les jeunes talents, économistes, auteurs et chercheurs.
L’Association se compose, outre les membres d’honneur, de membres
Fondateurs, Associés, Actifs, des lauréats des éditions du prix Turgot (25),
des représentants de l’économie, de la finance et de l’entreprise. Elle édite
des ouvrages, des rapports, organise ou participe à des colloques, séminaires,
conférences ou débats.
Le Cercle soutient l’événement annuel du prix Turgot du meilleur livre
d’économie financière créé sous le haut patronage du ministère de l’Economie et
des Finances, et le prix FFA-Turgot de la Francophonie, en étroite liaison avec
l’Association des élèves et anciens élèves de l’Institut de haute finance
(IHIFI) créé à l’initiative du Président Pompidou en 1972. Le jury du prix
Turgot est présidé par Jean-Claude Trichet.
Récemment arrivé à maturité et prisé par les startupers du fait de sa facilité de prise en main, le “no-code” permet de créer soi-même son application web ou mobile, sans avoir à maîtriser le code informatique, multipliant ainsi les possibilités et projets de développement jusque-là réservés aux programmeurs informatiques.
Le no-code comme avenir des premiers développements
Pour exploiter ce potentiel inédit porteur d’opportunités majeures, la première formation présentielle au no-code voit le jour et se déroulera à Paris. Son nom : >Contournement>.
A la veille du 13 septembre 2109, Journée Mondiale des Développeurs, zoom sur une innovation phare et démocratisante qui est jusqu’ici passée inaperçue.
Le “no-code” : de quoi parle-t-on ?
Il existe quatre catégories de technologies dites
“no-code” qui permettent :
de créer des sites web avancés (comme Webflow),
de créer des applications web ou mobiles (comme
Bubble.is et Zeroqode),
de créer des outils personnels ou internes à
l’entreprise (comme Airtable ou Zapier),
de s’emparer de technologies spécifiques
(chatbots, réalité virtuelle, etc.).
Selon Erwan Kezzar, à l’origine de la formation >Contournement>, « le no-code est le meilleur moyen de minimiser les risques au lancement d’un projet, en commençant par créer soi-même un prototype qui permet de tester son idée. Si celle-ci fonctionne et révèle un potentiel éprouvé, la question pourra se poser d’investir dans une application codée. La formation aux outils no-code évite ainsi d’avoir à apprendre le code pendant plusieurs mois et/ou de financer une prestation en développement web, généralement coûteuse ».
Exemple d’un outil no-code, Glide, qui permet de faire des applications mobiles simplement
Au programme de la formation >Contournement>
Ouverte aux entrepreneur.se.s, aux designer.euse.s et
plus largement à celles et ceux qui souhaitent développer leurs compétences numériques et
devenir des “makers” du digital, >Contournement> a pour vocation de “contourner”
les obstacles techniques dans la conception de son projet et de prendre le chemin le plus direct possible vers la
réalisation de son idée. Et ce, sans écrire une seule ligne de code
informatique, uniquement en manipulant des outils intuitifs, très visuels, en
ligne.
>Contournement>
propose plusieurs modules de formation, de 4 à 9 semaines, à partir d’octobre
en fonction des besoins et des disponibilités des intéressé.e.s
(entrepreneur-se-s, demandeur-se-s d’emploi, salarié-e-s en poste, etc.).
A propos de >Contournement>
>Contournement> est un projet porté par Erwan
Kezzar (co-fondateur et ex-Directeur de Simplon.co) et d’Alexis Kovalenko
(ex-Directeur de l’agence web Simplon Prod) ainsi que par le projet numérique
solidaire TharGo.
A noter que >Contournement> propose aussi des formations aux
entreprises désireuses d’intégrer les technologies du no-code afin de libérer
les potentiels d’innovation en interne.
>Contournement> cherche également à faire financer des formations
gratuites par des sponsors, pour ouvrir les formations à des profils éloignés
de l’emploi et/ou non-diplômés, dans la droite ligne des projets de numérique
solidaire, impulsés par Erwan Kezzar.
Repenser l’innovation et la technologie comme moteurs d’un monde meilleur pour et par l’humain: tel est l’objet de la Chaire Good In Tech, dont le lancement se déroule jeudi 12 septembre 2019. Elle est portée par Christine Balagué, professeure à Institut Mines-Télécom Business School, et par Marie-Laure Salles-Djelic, Professeure Doyenne de l’Ecole du Management et de l’Innovation de Sciences-Po, en partenariat avec Télécom Paris et Télécom SudParis. Cette Chaire est soutenue par 5 entreprises engagées sur le numérique responsable: AG2R LA MONDIALE, GROUPE AFNOR, CGI, DANONE, FABERNOVEL et SYCOMORE AM.
Logo de la nouvelle chaire Good in Tech
Le développement de technologies responsables pour le bien des humains
L’innovation numérique est source
d’innovation et de progrès dans de nombreux secteurs économiques, mais elle
peut potentiellement impacter négativement l’individu, le citoyen, la société.
Les objectifs principaux la Chaire sont à la fois de créer de nouvelles connaissances sur les enjeux des technologies responsables et éthiques, et de contribuer à la diffusion de ces connaissances dans des registres académiques et pédagogiques mais aussi auprès des entreprises, des décideurs et régulateurs et du grand public. Les questions explorées seront les suivantes :
Comment réconcilier innovation technologique et société durable et responsable (i.e. au service de l’humanité) ?
Comment concevoir des technologies responsables qui génèrent de la confiance ?
Comment développer une vision optimiste des technologies du futur, associées à un impact positif pour l’humain et la société ?
Comment modifier nos politiques publiques pour encourager un tel infléchissement de la révolution digitale ?
Comment déployer un leadership européen sur le développement d’un tel modèle, conjuguant durabilité, responsabilité et confiance au cœur de la technologie et alternatif aux modèles américains et chinois ?
Ces objectifs seront poursuivis dans
les travaux qui seront menés autour des quatre axes
Innovation numérique responsable : quelles mesures ? Qu’entend-t-on par innovation numérique responsable ? Comment identifier ses dimensions et développer des métriques ? Comment l’intégrer dans la responsabilité sociale numérique des entreprises ?
Comment développer des technologies «responsables by design» ? Comment éviter les biais liés aux données ? Comment développer des technologies « responsables by design » plus explicables, redevables, équitables et respectant la régulation sur les données personnelles ?
Réinventer les futurs: Quelle société pour demain dans un monde numérique ? Comment réinventer les futurs dans une perspective fidèle aux Lumières, de préservation du principe d’égalité appliqué au monde connecté ?
Gouvernance de l’innovation et des technologies responsables: Quels sont les mécanismes de gouvernance de l’innovation numérique responsable ? Quels sont les niveaux pertinents de cette gouvernance : mondiale, nationale, entreprise ?
Développer les interactions autour de l’innovation numérique responsable
La Chaire Good In Tech vise à créer
et à développer un écosystème d’interactions entre la recherche, les entreprises,
les étudiants des deux Institutions académiques partenaires, la société civile
et les décideurs politiques, afin de sensibiliser tous les acteurs à ce nouveau
paradigme sur les technologies et l’innovation numérique responsables.
La Chaire développera également des
partenariats internationaux, en particulier européens, pour porter de manière
coordonnée les enjeux d’innovation numérique responsable.
Enfin, la Chaire Good In Tech
ambitionne de porter les résultats de ses travaux et des débats structurés et
multi-parties prenantes, qu’elle organisera au niveau des instances politiques
nationales et européennes, avec pour objectif d’infléchir les politiques
publiques.
Les bénéfices du partenariat Institut Mines-Télécom / Sciences Po
Le
partenariat entre Institut Mines-Télécom Business School et ses écoles
partenaires (Telecom Paris et Télécom SudParis) et L’Ecole de Management et
d’Innovation de Sciences Po permet de mener des recherches interdisciplinaires
sur les enjeux des technologies éthiques et responsables, fondées sur la
complémentarité des disciplines scientifiques des chercheurs des deux
institutions : Sciences Humaines et Sociales, Science informatique,
Sciences de l’ingénieur. La collaboration des deux institutions académiques de
renom permettra également de porter les résultats des travaux auprès des
décideurs, au niveau national comme européen.
Les recherches au sein de la chaire Good in Tech
Deux
séminaires académiques ont été organisés par la Chaire autour des technologies
« responsables by design » (8 avril 2019) et de l’innovation
numérique responsable (7 mai 2019).
Les articles de recherche et travaux académiques sont à suivre sur le site de la Chaire www.goodintech.org
La Revue du Financier nous signale une conférence très instructive et utile sur la gestion de l’identité dans le commerce et le paiement, organisée le 26 septembre à Paris, sur une matinée, par son partenaire CANTON-Consulting.
L’identité dans le commerce et le paiement en mutation
Il se profile en effet une transformation majeure qui lance un défi stratégique pour les commerçants et tous les intermédiaires financiers : l’arrivée et la généralisation imminente sur le Web et sur tous les devices, de solutions standard d’identification des utilisateurs, plus sûres et faciles d’usage, va transformer en profondeur le commerce et les services, en ligne ou de proximité, et la relation client en général !
Si vous vous inscrivez, n’oubliez pas d’utiliser le code CYBEL-10 qui vous donnera une réduction de 10 % sur le prix, grâce au tarif que nous avons négocié avec notre partenaire.
Le fonds de dotation « Ithaque-Marquet » souhaite encourager la diffusion de la pensée historique économique. A cet effet, il propose à des étudiants de Master 2 de participer au prix « Ithaque-Marquet ».
Comment prétendre au prix Ithaque-Marquet
M. Jean Marquet, Président du fonds de dotation « Ithaque-Marquet », nous fait savoir qu’il s’agit de sélectionner un mémoire de Master 2 susceptible d’être publié. Les conditions d’attribution du prix sont indiqué sur le site concerné “Ithaque-Marquet”.
Le jury est présidé par le Professeur O. Feiertag. Il se réunira le 4 novembre 2019, au MAIF Social Club à Paris.
L’année dernière le prix a été décerné à Mlle Eglantine Cussac pour son ouvrage intitulé : “L’offensive des colorants allemands -1898/1914-“.
Les mémoires doivent être envoyés à l’adresse mél suivante avant le 15 octobre 2019 : ithaque.marquet@free.fr
L’Institut Français des Administrateurs (IFA) annonce la nomination de François Bouvard au poste de délégué général. Il succède à Cécile Helme-Guizon qui a souhaité se consacrer à ses mandats d’administratrice.
François Bouvard, délégué général de l’IFA
François
Bouvard a une double expérience de l’industrie et du conseil aux directions
générales pour le privé et le public. Il est par ailleurs administrateur de
plusieurs sociétés et organisations dans les secteurs de la technologie, de la
formation et de l’enseignement supérieur.
Il commence sa carrière dans le groupe Schlumberger en 1983 en tant
qu’ingénieur d’exploration puis manager des opérations pour l’Italie du Sud. En
1989, Il rejoint le cabinet McKinsey. Il est nommé directeur France de
l’activité de conseil aux entreprises industrielles. Il dirige ensuite
l’activité de conseil aux gouvernements pour l’Europe et co-fonde le McKinsey
Center for Government, institut de recherche mondial pour le secteur public.
Consultant
indépendant depuis 2013, il se consacre à des missions de conseil en stratégie
et gouvernance auprès de dirigeants d’entreprises et d’organisations à but non
lucratif, dont le Tony Blair Institute for Global Change qu’il a contribué à
fonder.
Il est
administrateur et membre de conseils consultatifs de plusieurs entreprises dont
Devialet, Coorpacademy, eXplain et ShARE. Il est également président du groupe
ICAM (6 000 étudiants, 11 campus en France, en Afrique, en Inde et en
Amérique du Sud).
François
Bouvard (60 ans), est ingénieur de l’Institut Catholique d’Arts et Métiers
(ICAM Lille, 1981), titulaire d’un MBA de Harvard Business School (Boston,
1989) et du certificat d’administrateur de sociétés IFA Sciences Po (Paris,
2013).
Denis
Terrien, président de l’IFA, précise à cette occasion : “ Je
tiens à saluer le travail structurant accompli par Cécile Helme-Guizon. Sous sa
direction opérationnelle, l’IFA a renforcé son double positionnement
d’association et d’organisme de formation de référence des administrateurs,
avec notamment la création, aux côtés du certificat généraliste
d’administrateur de sociétés, de trois nouveaux certificats pour les ETI,
les entreprises familiales et les sociétés d’assurance. Je suis heureux
d’accueillir François Bouvard dont le parcours professionnel, aussi bien
dans le secteur privé que public et les engagements personnels forts vont nous
permettre de déployer rapidement notre stratégie au service des administrateurs
de tout type d’organisation, du grand groupe à la start-up mais aussi les ETI,
entreprises familiales, mutuelles, coopératives, associations et fondations
avec une présence accrue dans toute la France ainsi qu’en Europe.”
Le PhDTalent Career Fair aura lieu le vendredi 18 octobre 2019, au CENTQUATRE à Paris.
8e édition du PhDTalent Career Fair
Dédié à la collaboration entre les entreprises du secteur privé et les PhD – jeunes Docteurs et Doctorants – il accueillera cette année plus de 150 entreprises qui pourront recruter leur expert – parmi les 5000 PhD présents – sur place, en fonction de leur projet d’innovation ou de leur problématique freinant leur transformation. Parallèlement, le concours « pitch de professionnels de l’ABG », permettra aux chercheurs d’exposer leurs travaux aux entreprises.
Et le concours « Pitch & hire your Doctor », permettra quant à lui aux startups de présenter leur activité, afin d’attirer les talents au sein de leur structure. Cette 8e édition, se veut également plus encrée dans les régions au niveau nationale, grâce aux partenariats consolidés avec les universités au sein des territoires. Mais aussi d’ampleur internationale, avec notamment un partenariat fort avec la chine. Soutenu – notamment avec la transformation de l’encadrement du Crédit Impôt Recherche (CIR) – par le ministère de l’Education Nationale et de l’Enseignement Supérieur, la Ministre Frédérique Vidal participera à l’événement.
« Chaque année, nous tâchons de donner une dimension supérieure au PhDTalent Career Fair. En 2019, nous répondons à une demande forte des entreprises en région, d’une collaboration de proximité, avec les universités et laboratoires situés dans leur localité. Par ailleurs, grâce notamment à un partenariat avec Just We – acteur majeur dans les relations commerciales sino-européennes – les doctorants et jeunes docteurs français, pourront saisir des opportunités en Chine ».
Propos de Dounia Belghiti, Présidente de PhDTalent
Les 13e Journées de recherches en sciences sociales (JRSS), organisées par SFER-INRA-CIRAD, auront lieu à Bordeaux les 12 et 13 décembre 2019.
Appel à Communication des JRSS
Les 13e journées de recherches en sciences sociales
SFER–INRA-CIRAD se dérouleront les jeudi 12 et vendredi 13 décembre 2019 à
Bordeaux. Ces journées constituent un important rassemblement de la communauté
scientifique francophone en sciences économiques, humaines et sociales, qui
travaille dans les domaines de l’agriculture, l’alimentation, l’environnement,
les territoires ruraux ou littoraux, la pêche et les forêts.
La société et les acteurs politiques ont des choix cruciaux à faire
pour l’avenir dans ces domaines qui touchent à la compétitivité économique, à
la sécurité alimentaire, au changement climatique, à la gestion des ressources
naturelles, et à l’aménagement du territoire. Notre responsabilité est
d’éclairer les décideurs et d’accompagner les acteurs de la société impliqués
dans les changements à entreprendre. Pour cela, les débats scientifiques au
sein de notre communauté sont nécessaires pour ouvrir des pistes de recherche
originales, produire des idées et des solutions innovantes pour demain, aussi
bien dans les pays du Nord que dans ceux du Sud.
Toute contribution originale de recherche (économie, gestion,
sociologie, science politique, droit, géographie, histoire, anthropologie,
etc.) n’ayant fait l’objet d’aucune publication, en français ou en anglais, est
bienvenue. Une place particulière sera réservée aux jeunes chercheurs et aux
doctorants.
Modalités de propositions de communication
Seules les propositions de papier intégral, même provisoire, en
français ou en anglais déposés sur la plateforme seront examinées.
Date limite de réception des propositions de communication : reportée au 12 septembre 2019 à 18h00
Évolution des marchés et internationalisation
des entreprises.
Partenariat avec 3 revues
Lors du dépôt de leur contribution, les auteurs pourront indiquer leur
souhait de soumettre leur article à l’une des revues partenaire des JRSS :
Économie rurale
Review
of agricultural, food and environmental studies
Cahiers agricultures
Leur papier fera alors l’objet, en parallèle du processus de sélection
aux JRSS, d’une première relecture anticipée par le comité éditorial de la
revue ciblée selon sa procédure habituelle.
Membres : Adeline ALONSO UGAGLIA (BSA), Marie BOUTRY (BSA), Nathalie
CORADE (BSA), Bernard DEL’HOMME (BSA), Armelle GOMEZ (BSA), Stéphanie PERES
(BSA), Andy SMITH (Sciences Po Bordeaux), Frédéric ZAHM (IRSTEA/INRA)
Première revue francophone de management – Revue gestion REVUE GESTION Revues de Gestion