Philippe Naszalyi sur BFM Business à propos du Brexit

Ce mercredi 29 janvier, Philippe Naszalyi, directeur de la Revue des Sciences de Gestion, Hervé Novelli, président de l’Association des plateformes d’indépendants (API), et Thierry Wellhoff, fondateur de Wellcom, se sont penchés sur le Brexit, dans les Insiders dans l’émission Inside présentée par Karine Vergniol et Guillaume Paul sur BFM Business.

Brexit : le plus dur est devant nous

5G/Huawei, l’Europe pose ses conditions

Pour la défense des libertés académiques

A l’occasion de la journée internationale pour la défense des libertés académiques, le SNESUP-FSU organise un colloque à l’ENS site JOURDAN, le samedi 8 février 2020 de 14h à 17h, au 48 boulevard Jourdan, Paris XIVe.

Au programme des interventions et des témoignages à propos :
– des attaques contre les libertés académiques dans le monde, avec un focus sur la Turquie et un autre sur l’Europe et la France ;
– du développement du néolibéralisme au niveau international et de ses attaques contre les libertés académiques, sous la formes de l’autoritarisme étatique, de la mise en concurrence et de la focalisation sur l’innovation marchande ;
– des mobilisations pour la défense des libertés académiques et de la coopération syndicale internationale sur ce sujet.

Inscription obligatoire auprès de l’adresse : international@snesup.fr

Journée d’étude des doctorant.e.s de l’AFHMT : Écrire le travail

Cette année, la journée d’études des doctorant.e.s de l’Association française de l’histoire des mondes du travail (AFHMT) portera sur le thème “Écrire le travail”. Elle se déroulera au Campus Condorcet Paris-Aubervilliers, 8 cours des Humanités, 93300 Aubervilliers le mercredi 1er avril 2020 de 9h à 17h.

Appel pour la journée d’étude des doctorant.e.s de l’AFHMT : Écrire le travail.

La journée d’études aura lieu le mercredi 1er avril 2020 au Campus Condorcet, à Aubervilliers (métro Front Populaire)

Chaque intervention sera discutée par des professeur.e.s invité.e.s pour l’occasion (les textes devront être transmis une semaine avant aux organisateurs et organisatrices qui se chargeront de les faire parvenir aux discutant.e.s).

Les propositions de communications (moins de 5000 signes) sont à envoyer avant le 15 février 2020 à Romain Castellesi (romain.castellesi@gmail.com), Amandine Tabutaud (amandine.tabutaud@orange.fr) et Adeline Blaszkiewicz (blaszkiewicz.adeline@gmail.com). 

Pour leur rendez-vous annuel, les doctorant.e.s de l’AFHMT proposent de questionner la question de l’écriture du travail. Cette journée d’étude s’inscrit dans une actualité politique, sociale et historiographique qui donne une acuité particulière à cette question[1]. Le succès d’ouvrages de travailleurs et/ou sur les travailleurs, à l’instar Joseph Ponthus, A la ligne[2], montre la diversification des écritures sur le travail à l’épreuve de ses formes les plus contemporaines, comme le développement de l’intérim. Ces œuvres montrent que la mise en récit des expériences au et/ou de travail, contribue à rendre visible des acteur.rice.s dont la voix est habituellement peu ou pas audible, en raison de leur position subalterne dans la société (appartenance de classe, de genre, de race). Aussi, ces récits constituent des sources singulières pour les chercheurs lorsqu’il s’agit de saisir la parole et les pratiques ouvrières notamment.

Cette journée d’étude accueillera prioritairement mais non exclusivement, et sur toutes les périodes de l’histoire, les communications portant sur les écrits produits par les travailleurs et travailleuses eux-mêmes. Ces écritures peuvent être de nature diverse (carnets, journaux, autobiographies, romans, écrits collectifs…) et revêtir des objectifs eux-mêmes variés, qu’il s’agisse d’écrits à vocation de témoignage, ou d’entreprises de nature philosophique, anthropologique, voire politique, et que leurs auteur.e.s aient cherché à publier ou non. Les communications pourront interroger plusieurs axes de réflexions. 

Les communications pourront s’attacher à étudier la nature de l’écriture du travail qu’elle soit littéraire, sociale ou politique, ou que ces objectifs soient mêlés. 

La question de l’expérience de l’écriture pour celui ou celle qui prend la plume pourra aussi faire l’objet d’une attention particulière. L’écriture ouvrière, d’abord individuelle, peut s’incarner dans l’expérience collective, et être le support de mobilisation de nouvelles identités professionnelles et collectives.

On pourra également s’interroger sur l’expérience de l’écriture elle-même, notamment les contextes de prise de plume ainsi que les pratiques et les modalités de l’écriture du et sur le travail. Pourquoi un.e auteur.e – ou un.e travailleur.euse – se met-il/elle à écrire ? Comment écrit-il ? Dans quelle forme ? A quel rythme ?, etc. L’expérience personnelle, sociale et politique de l’écriture recouvre en effet des actions d’écriture et des temporalités multiples qu’il est pertinent de repérer dans les textes et les paratextes. 

Une attention particulière peut être portée aux discours produits par les textes des travailleurs.euses. À travers les souvenirs, les réflexions, les visions et les appréciations sur le travail, les auteurs apportent des connaissances sur les univers sociaux, professionnels et politiques auxquels ils appartiennent comme ils contribuent à en véhiculer de nouvelles représentations.Les discours construits par les auteurs sont également des manières différenciées de se représenter et de penser une condition de travailleur. La manière dont ces écritures opèrent une transformation du rapport au travail pourra également être étudiée. Elles peuvent entraîner tantôt une distanciation par rapport au travail, être un vecteur d’émancipation ou de mobilisation politique. 

Enfin, les écritures de la fin du travail ou de son absence, produites dans un contexte de chômage ou de désindustrialisation par exemple pourront également être étudiées, comme révélatrices de la centralité du travail dans les interactions sociales des individus. 

Les écrits à propos du travail tels que les enquêtes, les rapports, le regard des chercheurs ou des écrivains auront également leur place dans cette journée d’études, dans la lignée du récent ouvrage collectif dirigé par Eric Geerkens, Nicolas Hatzfeld, Isabelle Lespinet-Moret et Xavier Vigna consacré aux enquêtes sur les mondes ouvriers dans l’Europe contemporaine[3]

Dans l’esprit ayant présidé aux précédentes journées d’études, nous souhaitons donner à voir un ensemble de travaux, dont les spectres chronologiques, thématiques, spatiaux et disciplinaires sont délibérément ouverts. Ils reflèteront ainsi la diversité des écritures du travail, et ouvriront un débat scientifique et méthodologique.


[1] La parution de l’ouvrage collectif dirigé par le sociologue Marc Loriol « Écrire à propos du travail[1] », en plein mouvement des gilets jaunes en 2019 a donné une nouvelle occasion aux chercheurs et chercheuses en sciences humaines de déconstruire les discours produits sur les classes populaires par des acteurs qui lui sont extérieurs, qu’ils soient politiques ou médiatiques. En ce sens, Xavier Vigna a mis en avant deux pôles structurants entre lesquels oscillent les écritures de la classe ouvrière et les écritures sur la classe ouvrière, à savoir l’espoir et l’effroi, selon le titre de son ouvrage éponyme dans son ouvrage L’espoir et l’effroi. Luttes d’écritures et luttes de classes en France au XXe siècle, Paris, La Découverte, coll. « Sciences humaines », 2016.

[2] Joseph Ponthus, A la ligne, La table ronde, 2019.

[3] Eric Geerkens, Nicolas Hatzfeld, Isabelle Lespinet-Moret et Xavier Vigna, Les enquêtes ouvrières dans l’Europe contemporaine, Paris, La Découverte, 2019.

OIF : Le Prix des cinq continents 2019 attribué à l’écrivain québécois Gilles Jobidon

Réuni au siège de l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF) à Paris ce mardi 12 novembre 2019, le jury du Prix des cinq continents a décidé d’attribuer le prix à Gilles Jobidon pour son roman Le Tranquille affligé aux éditions Leméac.

L’OIF récompense Gilles Jobidon

Gilles Jobidon vit et travaille à Montréal. Saluée par le succès de son premier roman, La route des petits matins (prix Robert-Cliche 2003 ; prix Ringuet 2004 ; prix Anne-Hébert 2005), l’œuvre romanesque de Gilles Jobidon s’est poursuivie avec L’âme frère (Grand Prix du livre de la Montérégie 2006), puis Combustio (Grand Prix du livre de la Montérégie 2013), La petite B. (prix Arlette-Cousture 2016) et Le Tranquille affligé (prix Arlette-Cousture 2019). Gilles Jobidon est également l’auteur des récits poétiques Morphoses et du recueil de nouvelles D’ailleurs. Il a fait paraître à l’automne 2019 un carnet d’écriture intitulé C’est la faute à l’ostensoir.

Pour le Jury international, présidé par Paula Jacques, « c’est une fable aux accents contemporains dont l’écriture épouse le sublime et une malicieuse trivialité. Au XIXe siècle, à l’époque des grandes conquêtes coloniales, un jésuite défroqué va réussir à convaincre l’empereur de Chine à financer sa quête merveilleuse des secrets de fabrication d’une couleur, le noir absolu».

Le Jury a également décerné une mention spéciale à Alexandre Feraga pour son roman Après la mer publié aux éditions Flammarion : « Après la mer se termine cruellement l’enfance d’un petit garçon. Le temps d’un été, Alexandre entreprend avec son père un retour forcé en Algérie, le pays des origines, comme en terre étrangère. Dans une langue sensible et distanciée, le narrateur décrit les blessures des enfants mal aimés».

Le Prix sera officiellement remis à Paris, au siège de l’Organisation internationale de la Francophonie, ce vendredi 15 novembre à 10h30, par l’Administratrice de l’OIF, Mme Catherine Cano.

Doté d’un montant de 10.000 euros, le Prix des cinq continents, créé en 2001, permet de mettre en lumière des talents littéraires reflétant l’expression de la diversité culturelle et éditoriale en langue française sur les cinq continents. Ce prix permet également d’offrir à l’auteur(e) un rayonnement international. Le lauréat bénéficiera d’un accompagnement promotionnel pendant toute une année, l’OIF assurant sa participation à des rencontres littéraires, foires et salons internationaux identifiés de commun accord avec lui.

Composé de douze écrivains de renom, originaires de tout l’espace francophone, le jury du Prix 2019 est présidé par Paula Jacques (France-Égypte) et réunit Lise Bissonnette (Canada-Québec), Ananda Devi (Maurice), Hubert Haddad (Tunisie-France), Monique Ilboudo (Burkina Faso), Vénus Khoury-Ghata (Liban), Jean-Marie Gustave Le Clézio (Maurice), René de Obaldia (Hong-Kong), Lyonel Trouillot (Haïti), Abdourahman Waberi (Djibouti), Jun Xu (Chine) et Jean Marc Turine (Fédération Wallonie-Bruxelles), lauréat du prix 2018.

L’OIF compte 58 Etats et gouvernements membres, et 26 pays observateurs. Pour plus de renseignements : www.francophonie.org

Séminaire libertaire ETAPE janvier-juin 2020

Le séminaire de recherche militante et libertaire ETAPE (Explorations Théoriques Anarchistes Pragmatistes pour l’Émancipation) va entamer en janvier 2020 sa huitième année et peut intéresser les chercheurs dans le domaine de l’économie sociale et solidaire. Voici le programme pour la période janvier-juin 2020. En dehors d’une rencontre publique, le jeudi 14 mai, les séances du séminaire ayant lieu à Paris un vendredi par mois, entre 19h et 22h, nécessites de s’inscrire auprès de Philippe Corcuff, coanimateur du séminaire ETAPE (philippe.corcuff@sciencespo-lyon.fr).

Programme du séminaire de recherche militante et libertaire ETAPE (Explorations Théoriques Anarchistes Pragmatistes pour l’Émancipation)

Janvier-juin 2020

Co-animé par Philippe Corcuff et Didier Eckel
ETAPE
Pour tout contact : Didier Eckel didier.eckel@laposte.net

Séminaires (Paris, vendredis, 19h-22h)

Chacun amène à boire et à grignoter (autour d’une dizaine de participants) : ce qui sera fait, en toute convivialité, pendant le séminaire !

Vendredi 24 janvier 2020

« Les gauches radicales et libertaires et l’antisémitisme aujourd’hui »
Autour d’un texte d’Ivan Segré : « Fonction de l’antijudaïsme : un cas d’école »
Ivan Segré est philosophe et talmudiste, auteur notamment de La Réaction philosémite. La trahison des clercs (Fécamp, Éditions Lignes, 2009) ; voir sur le site lundimatin sur Internet : « Une indigène au visage pâle. Compte-rendu du livre de Houria Bouteldja : Les Blancs, les Juifs et nous. Vers une politique de l’amour révolutionnaire », 30 mars 2016, https://lundi.am/Une-indigene-au-visage-pale ; « Israël : l’impossible boycot », 9 novembre, https://lundi.am/Israel-l-impossible-boycott ; et « Une étrange alliance. Islamophobie et judéophobie », 4 mars 2019, https://lundi.am/Une-etrange-alliance-Islamophobie-et-judeophobie

  • Rapporteur « compréhensif » : Didier Eckel, co-animateur du séminaire ETAPE, ancien militant associatif et anticapitaliste
  • Rapporteur « critique » : Philippe Corcuff, co-animateur du séminaire ETAPE, maître de conférences de science politique à Sciences Po Lyon, membre de la Fédération Anarchiste

Voir aussi sur le thème général de la séance sur Internet : « Le non-sujet de l’antisémitisme à gauche », par Camilla Brenni, Memphis Krickeberg, Léa Nicolas-Teboul et Zacharias Zoubir, revue Vacarme, n° 56, hiver 2019, https://vacarme.org/article3210.html

Vendredi 28 février 2020

« Numérique, liberté et fake news »

« Désinformation, censure et espace public numérique », par Dominique Cardon
Dominique Cardon est professeur de sociologie à Sciences Po Paris, auteur notamment de Culture numérique (Paris, Presses de Sciences Po, 2019) ; voir sur le site culturel AOC [site sur abonnement, mais on peut lire mensuellement trois textes gratuitement] sur Internet : « Pourquoi avons-nous si peur des fake news ? », partie 1, https://aoc.media/analyse/2019/06/20/pourquoi-avons-nous-si-peur-des-fake-news-1-2/ , et partie 2, 21 juin 2019, https://aoc.media/analyse/2019/06/21/pourquoi-avons-nous-si-peur-des-fake-news-2-2/

« Démocratie smartphone et limites de la liberté », par Francis Brochet
Francis Brochet est journaliste au bureau parisien du groupe de presse régional EBRA (Dernières nouvelles d’Alsace, Le Progrès, Le Républicain lorrain, etc.) et l’auteur notamment de Démocratie smartphone. Le populisme numérique, de Trump à Macron (Paris, François Bourin, 2017) ; voir sur le site Telos sur Internet : « Les partis sont morts…et après ? », 6 décembre 2017, https://www.telos-eu.com/fr/politique-francaise-et-internationale/les-partis-sont-morts-et-apres.html et « Brexit : “the will of the people”, ou l’implosion de la démocratie », 25 avril 2019, https://www.telos-eu.com/fr/politique-francaise-et-internationale/brexit-the-will-of-the-people-ou-limplosion-de-la-.html

Vendredi 20 mars 2020

“Cultures contemporaines et engagements”

“Séries TV et féminisme”, par Sandra Laugier
Sandra Laugier est professeure de philosophie à l’Université de Paris 1 Panthéon Sorbonne, elle est notamment l’auteure de Nos vies en séries. Philosophie et morale d’une culture populaire (Paris, Climats, 2019) ; voir notamment sur le site de Libération sur Internet : « “Buffy”, une étape dans l’histoire du féminisme », 16 mars 2017, https://www.liberation.fr/debats/2017/03/16/buffy-une-etape-dans-l-histoire-du-feminisme_1556218 et « Les séries sont des outils d’éducation, de pensée et de combat politique », entretien avec Guillaume Launay et Anastasia Vécrin, 18 octobre 2019,https://www.liberation.fr/debats/2019/10/18/sandra-laugier-les-series-sont-des-outils-d-education-de-pensee-et-de-combat-politique_1758416

“Théâtre contemporain et anarchisme”, par Camille Mayer
Camille Mayer est doctorante en études théâtrales à l’Université Paris 8 Vincennes-Saint-Denis. Sa thèse porte sur les dialogues entre le théâtre et l’anarchisme contemporains. Voir sur Internet : « Reparadise de Gwenaël Morin ou la dépolitisation d’un spectacle historiquement subversif », revue Miranda, n°18, 2019, https://journals.openedition.org/miranda/18253

Vendredi 24 avril 2020

« Les libertaires et le langage : quelle émancipation ? »

« La mise à l’épreuve de l’AG comme antiautoritarisme », par Manon Him-Aquilli
Manon Him-Aquilli est ATER en sciences du langage à l’Université Paris Nanterre, auteure d’une thèse soutenue en novembre 2018 à l’Université Paris-Descartes sur Prendre la parole sans prendre le pouvoir. Réflexivité, discours et interactions dans des assemblées générales anarchistes et/ou autonomes ; voir sur Internet : « Distribuer le pouvoir comme on distribue la parole : le rituel des “tours de parole” dans les assemblées générales anarchistes-autonomes », revue Semen, n° 43, 2018, https://journals.openedition.org/semen/10710

« Indiscipliner la littérature, une injonction doublement paradoxale ? », par Myriam Suchet
Myriam Suchet exerce les fonctions de chercheure et d’enseignante à la Sorbonne Nouvelle Paris 3, où elle dirige le Centre d’études québécoises dans une perspective indisciplinée. C’est cette Indiscipline ! (Montréal, Nota Bene, 2016, http://www.groupenotabene.com/publication/indiscipline) qui l’anime et lui souffle ses enquêtes – dont la dernière a paru en novembre 2019 aux Éditions du Commun sous le titre L’Horizon est ici. Pour une prolifération des modes de relations. Pour d’autres lectures, rendez-vous sur Internet à : https://horscadres.hypotheses.org/

Vendredi 15 mai 2020

« Émancipation et aliénation »
« Pratico-inerte et émancipation : aller-retour Révolution française-Sartre », par Sophie Wahnich
Sophie Wahnich est historienne et politiste, directrice de recherche au CNRS, auteure notamment de La Révolution française n’est pas un mythe (Paris, Klincksieck, collection « Critique de la politique », 2017) ; voir sur Internet « L’histoire de la Révolution française peut-elle être dialectique ? Sartre, Lévi-Strauss, Benjamin », revue L’Homme et la Société, n°181, 2011, https://www.cairn.info/revue-l-homme-et-la-societe-2011-3-page-99.htm

– « Quelques raisons pour abandonner la notion d’aliénation dans une perspective émancipatrice », par Philippe Corcuff
Philippe Corcuff est maître de conférences de science politique à Sciences Po Lyon, co-animateur du séminaire ETAPE, membre de la Fédération Anarchiste

Vendredi 12 juin 2020

« C’est quoi être un intellectuel anarchiste ? »
Autour d’un texte de Charles Macdonald (sous réserve)
Charles Macdonald est directeur de recherche honoraire en anthropologie au CNRS et auteur notamment de L’ordre contre l’Harmonie. Anthropologie de l’anarchie (Paris, Editions Petra, 2018) ; voir sur Internet : « Des fondements anthropologiques de l’anarchisme. Hypothèses unifiantes », site Grand Angle, 22 mars 2017, https://www.grand-angle-libertaire.net/des-fondements-anthropologiques-de-lanarchisme-hypotheses-unificatrices/

  • Rapporteur « compréhensif » : Guy Lagrange, coordinateur du site de réflexions libertaires Grand Angle, membre de la Fédération Anarchiste
  • Rapporteur « critique » : Jérôme Alexandre, théologien catholique de sensibilité libertaire

Rencontre publique

Jeudi 14 mai 2020, 18h30-20h30

Rencontre publique organisée par le séminaire ETAPE
Bar-restaurant Le Lieu-Dit (4-6 rue Sorbier, Paris, 20°, métros : Ménilmontant, ligne 2, ou Gambetta, ligne 3)

« Extrême droitisation, confusionnisme et gauche déboussolée » avec :

  • Martine Storti, militante féministe, ancienne journaliste au quotidien Libération, tient un blog sur Mediapart (https://blogs.mediapart.fr/martinestorti/blog), auteure notamment de Sortir du manichéisme. Des roses et du chocolat (Paris, Michel de Maule, 2016)
  • Roger Martelli, historien, directeur de la publication du magazine et du site Regards (http://www.regards.fr/), ancien membre de la direction du Parti communiste français, auteur notamment de L’identité, c’est la guerre (Paris Les Liens qui libèrent, 2016)
  • et Philippe Corcuff, maître de conférences de science politique à Sciences Po Lyon, co-animateur du séminaire Etape, auteur notamment de Les années 30 reviennent et la gauche est dans le brouillard (Paris, Textuel, collection « Petite Encyclopédie Critique », 2014) et de La grande confusion. Winter is coming (Paris, Cerf, à paraître 2020)

Revue Camerounaise d’Histoire Economique et Sociale (RECAHES) n°1 Premier Semestre 2020

Support scientifique de la naissante Association Camerounaise d’Histoire Economique et Sociale (ACAHES), la Revue Camerounaise d’Histoire Economique et Sociale (RECAHES) lance à l’intention des chercheurs spécialisés ou intéressés, cet appel à contribution en vue de son premier numéro à paraître au premier semestre 2020.

La RECAHES poursuit plusieurs objectifs

La RECAHES cherche notamment à répondre aux objectifs suivants :

  1. Promouvoir les études et la recherche en histoire économique et sociale axées sur l’Afrique noire ;
  2. Offrir un cadre d’épanouissement intellectuel et de partage des savoirs aux chercheurs de divers horizons ;
  3. Donner aux décideurs des éléments d’analyse en vue de la décision politique ;
  4. Encourager les jeunes chercheurs en Histoire économique et sociale à la production scientifique

La RECAHES a pour principale aire géographique l’Afrique noire, sans distinction de période ou d’espace. Le champ de recherche devra inclure des faits économiques et sociaux à caractère local, régional, national ou international. L’interdisciplinarité est vivement encouragée.

Soumission et présentation des articles à la Revue Camerounaise d’Histoire Economique et Sociale

Les articles soumis par la RECAHES ne doivent pas faire l’objet d’une publication simultanée ailleurs dans une autre revue scientifique ou un ouvrage. Les opinions exprimées par les auteurs n’engagent en rien la revue.

La RECAHES accepte les articles publiés en français et en anglais.

Tout article soumis à la RECAHES doit se conformer aux normes suivantes :

  • Le texte doit être original et sa longueur n’excédera pas 15 pages (y compris les résumés, les tableaux, les graphiques et les références bibliographiques)
  • A la première devront figurer le titre de l’article, le nom de l’auteur ainsi que son adresse email ainsi que son affiliation institutionnelle
  • Un résumé en français et en anglais (abstract) d’au plus 10 lignes avec 5 mots-clés
  • Le texte est rédigé en caractère Times New Roman, Taille 12, Interligne 1 et justifié à gauche et à droite
  • Les graphiques et les tableaux sont numérotés séquentiellement en chiffres arabes. Ils sont appelés dans le texte par leur numéro d’ordre et sont insérés à l’endroit le plus proche de leur premier appel
  • Ecrire les nombres inférieurs à dix en toutes lettres et utiliser le signe de pourcentage dans le texte et les tableaux, en prenant soin de les séparer du nombre par un espace
  • Mettre en retrait et sans guillemets les citations d’au moins quatre lignes et en taille 10
  • Les parties du texte seront numérotées selon un classement simple. Trois niveaux de titres au maximum sont acceptés (I, II, III….puis A, B, C….puis 1, 2, 3)
  • Les sigles et abréviations utilisés dans le texte seront développés systématiquement à l’occasion de leur première occurrence
  • Limiter les notes aux explications absolument nécessaires ; les numéroter consécutivement et les présenter en notes de bas de page ; la numérotation doit être continue
  • Les références bibliographiques doivent être incorporées dans le texte avec le nom de l’auteur, la date de publication et la page entre parenthèses par exemple : (Balanga, 1998), (Obenga, 1987, p. 13), (Mbokolo, 1990, chap. 2)
  • Les sources d’archives peuvent être référencées en notes de bas de page
  • Les références bibliographiques complètes sont mises par ordre alphabétique à la fin de l’article. Les indiquer comme suit :

– Pour un ouvrage : Balanga L. (1991), De la grandeur de l’Afrique contemporaine, Dakar, Editions du CODESRIA.
– Pour un article de revue : Balanga L. (1995), « Les lamidats du Nord-Cameroun face à la pénétration allemande », Revue d’histoire d’Outre-mer, N° 3, Vol. 1, Mars 1988, pp. 113-135.
– Pour un article dans un ouvrage : Balanga L. (1988), « Examen de quelques problèmes économétriques de l’Afrique noire » in Inankow P et Nemour A. (éds), Stratégies de développement comparée en Afriques, Paris, L’Harmattan, pp. 157-164.

Pour le Numéro 0 à paraître au premier trimestre 2020, les articles doivent être transmis au Comité de rédaction au plus tard le 15 février 2020, sous format Word à l’adresse : recahes@gmail.com

Économie sociale et solidaire et Développement durable : des approches pertinentes pour le vingt-et-unième siècle ?

Le RIUESS Clermont-Ferrand émet un appel à contribution pour un colloque intitulé : “Économie sociale et solidaire et Développement durable : des approches pertinentes pour le vingt-et-unième siècle ?” organisé du 27 mai au 29 mai 2020 à Clermont-Ferrand. Laboratoire organisateur : Laboratoire Communication et Sociétés, Axe « Communication, innovation sociale et économie sociale et solidaire » – EA 7481 – Université Clermont Auvergne

Le but de ce vingtième colloque du RIUESS est d’interroger le concept de développement durable (DD) à l’aune des pratiques et des recherches de l’économie sociale et solidaire (ESS) et, inversement, de questionner les pratiques et les recherches en ESS à l’aune de cette notion plus politique que scientifique. Il s’agit, tout d’abord, dans ce colloque ouvert à toutes les SHS (économie, philosophie, science politique, sociologie, sciences de gestion, sciences de la communication, droit, géographie, anthropologie, etc.), de s’interroger sur le type de société pensé par les acteur·rices et les chercheur·ses de l’ESS et du DD : Œuvre-t-on dans le sens d’une adaptation du capitalisme aux contraintes écologiques ? Participe-t-on à la transformation d’un capitalisme extractif en un capitalisme vert et éthique ou souhaite-t-on la transition vers une société post-capitaliste ? Il s’agit, ensuite, dans un contexte international marqué par la montée des populismes, de s’interroger sur la dimension démocratique des changements à l’œuvre dans une globalisation destructrice de biodiversité et productrice d’inégalités qui ne font que croître. Il s’agit enfin, dans un monde en pleine mutation, où les médias et les réseaux sociaux numériques conditionnent notre accès au monde, de contribuer à une saine clarification du débat en s’efforçant d’expliciter les notions récentes et de caractériser les pratiques émergentes.

Les propositions de communications sont rédigées en français et peuvent prendre différentes formes (modélisation théorique, étude de cas, réflexion critique, témoignage d’acteur·rices, etc.). Elles doivent prioritairement s’inscrire dans un des cinq axes suivants, mais des communications hors axe peuvent être acceptées si elles s’inscrivent dans la thématique générale du colloque (les liens entre ESS et développement durable).

  • Axe I : Clarification et critique conceptuelle.
    Comme le terme « Economie Sociale et Solidaire », le terme de « Développement Durable » réclame une clarification conceptuelle. L’ESS est-elle porteuse de modèles d’organisation et de gestion intégrant les logiques et dispositifs du DD ? Ou doit-on distinguer une ESS adaptée aux représentations du DD d’une ESS politique plus en phase avec les conceptions théoriques décroissantes ? Il s’agirait notamment ici de replacer les débats dans le contexte de l’émergence de ces deux notions et de la manière dont elles ont trouvé à s’articuler, mais aussi de comprendre les glissements sémantiques qui se sont opérés. Plus récemment, les deux approches ont connu de nombreuses variations. En témoigne la multiplication des théories, des projets et des mots qui les désignent. A l’heure où certains parlent d’effondrement, d’anthropocène ou de transition, à l’époque où un capitalisme numérique semble se différencier d’un capitalisme extractif, au moment où de nouvelles formes d’économie (collaborative, circulaire, etc.) et de nouvelles formes de résistance voient le jour (ZAD, décroissance, zone de gratuité, etc.), il semble en effet temps de redéfinir, de manière critique, les différents termes souvent employés comme synonymes dans l’espace médiatique. Il convient, également, de proposer des modélisations permettant de visualiser les ressemblances et les différences entre ces différentes notions. Tel est, en tout cas, l’objectif de cet axe qui s’efforcera également de mettre au centre de sa réflexion la question démocratique : peut-on avoir un développement durable sans une démocratie renouvelée et l’ESS peut-elle représenter ce nouveau projet démocratique ? L’ESS dans des zones non démocratiques est-elle encore de l’ESS ? Comment favoriser une participation démocratique des citoyen·nes aux enjeux actuels du DD et de l’ESS ?
  • Axe II : ESS et DD : Tensions et dissonances entre discours et pratiques
    Il est souvent plus facile d’exprimer ce que n’est pas le développement durable (DD) que de le définir positivement. Son ambition originelle se focalise sur la conciliation problématique entre des intérêts économiques d’un régime plus responsable et vertueux et des impératifs de préservation des ressources. Les dimensions sociétales et démocratiques souffrent d’une insuffisante lisibilité et reconnaissance. Cette faiblesse apparaît d’autant plus préoccupante que le succès du DD doit pouvoir reposer sur une dynamique de solidarité, sur une prise de conscience des interdépendances et sur la participation de toutes et tous.
    Ce défi est aussi celui que partagent les acteur·rices de l’économie sociale et solidaire (ESS) directement interpellés. Comment ces acteur·rices de l’ESS s’emparent du DD dans leur manière d’inventer des réponses concrètes par des projets de développement social et solidaire durable ? Comment les actions en faveur du DD des territoires ouvrent la voie aux initiatives émergentes de l’ESS ? S’agit-il d’expériences sociétales là aux d’autres y voient des opportunités expérimentales au service d’un capitalisme moral ou éthique? Comment l’ESS et le DD s’emparent-ils des questions de genre et d’égalité femme-homme? L’ESS peut-elle contribuer à la réalisation des Objectifs de Développement Durable (ODD) ? Les ODD conduisent-ils à une normalisation et une banalisation des actions des organisations de l’ESS ? On l’aura compris, l’accent sera porté sur les convergences entre ESS et DD mais aussi sur les angles morts et leurs divergences dans les objectifs et les stratégies des un·es et des autres. Cet axe offre l’occasion de croiser le regard sur des travaux empiriques centrés sur les enjeux et les défis de la coopération entre les acteur·rices du DD et de l’ESS. La dimension internationale sera mise en valeur, notamment pour discuter de la place de la culture mais aussi de la décolonisation dans la coopération Nord/Sud et de l’émergence d’une citoyenneté.
  • Axe III : Territoires, communs et mondialisation de la solidarité.
    L’ESS s’affirme souvent comme locale, territorialisée ; le développement durable souligne, lui, sa dimension globale. Comment articuler les deux ? Comment organiser des solidarités locales, voulues choisies, à l’heure où le changement climatique nous rappelle notre interdépendance de fait ? Comment, d’un côté, éviter les égoïsmes territoriaux, souvent nationaux d’ailleurs, promus par un populisme d’extrême droite et, de l’autre, construire des solidarités internationales qui ne soient plus basées sur un esprit et une culture de la bienfaisance, hérités d’un passé colonial qu’il convient de dépasser ? Comment rendre les territoires résilients ? Quels sont les espaces publics qui, à l’image des espaces publics de proximité chers à l’ESS, permettent aux habitant·es des différents territoires du globe de décider ensemble de la bonne échelle d’action ? De quel territoire parle-t-on ? Un territoire réceptacle de stratégies allochtones, extraverties et de capture d’activités ou de patrimoine s’affichant comme participant au DD (greenwashing) ou comme un territoire révélant des ressources au travers d’initiatives endogènes reposant sur les principes d’autonomisation territoriale, d’auto-organisation, de gratuité et de réciprocité, un commun ? Les communs, lorsqu’ils sont attachés à l’enjeu de la démocratie tout autant qu’à celui de l’écologie, peuvent-ils constituer un véhicule permettant de relier les dimensions locales et internationales, tout autant que de susciter des convergences entre différents formes et niveaux de solidarité ? Comment, dans ce contexte, s’articulent les traditions différentes, de l’ESS, du DD, de la solidarité internationale et du commerce équitable ? Comment aussi traiter, concrètement, les questions migratoires ? Sur ce dernier point, les études sur les migrations promeuvent aujourd’hui, pour en penser les liens financiers et humains, le concept de « translocal ». Elles substituent ce concept à celui de transnational afin d’indiquer que les solidarités associent des communautés locales ancrées dans des espaces différents. Ce faisant, elles ouvrent la perspective d’un translocalisme des territoires durables et solidaires qu’il convient d’explorer.
  • Axe IV : Pratiques émergentes et DD.
    Les monnaies sociales, la consommation responsable, l’économie collaborative, l’économie circulaire, la finance participative, l’entrepreneuriat social, etc. toutes ces pratiques revendiquent une rupture avec le capitalisme actuel. Cependant, malgré la démultiplication d’initiatives citoyennes émergentes proposant des alternatives à l’économie capitaliste, la prégnance dans les imaginaires et dans les pratiques quotidiennes du sophisme marchand, empêche la valorisation et la viabilité de ces initiatives en les cantonnant dans les marges ou en les invisibilisant. Or, le potentiel transformateur de certaines d’entre elles est important à condition que l’on sache s’en saisir. Les pouvoirs publics peuvent avoir un rôle de facilitation pour permettre l’émergence et le développement de ces alternatives ou, au contraire, ils peuvent les entraver. Par ailleurs, si certaines de ces pratiques émergentes aspirent à proposer des modèles économiques alternatifs au capitalisme, d’autres en détournent les aspirations en créant des nouvelles niches de marché en phase avec les nouvelles demandes des consommateur·rices de plus en plus sensibles aux questions liées au développement durable. Les questions qui peuvent donc être abordées dans cet axe sont multiples : Qu’en est-il dans les faits de ces pratiques émergentes ? Quelles visions du DD portent-elles ? Quel renouvellement des pratiques démocratiques génèrent-elles ? Peut-on encore parler de développement durable, quand 98% de l’économie est une économie spéculative ? Quels rôles ont les pouvoirs publics pour faciliter ou entraver ces initiatives citoyennes ? Quels sont les risques d’une récupération marchande de ces pratiques ?
  • Axe V : Recherches-action en ESS et DD :  enjeux épistémologiques, méthodologiques, éthiques et politiques
    De la recherche-action (RA) définie par Kurt Lewin dans les années 1940 à la recherche-action-formation initiée par Desroche et développée par Draperi, en allant jusqu’aux recherches partenariales québécoises, les pratiques diffèrent grandement d’une discipline à une autre, d’un objet à un autre. Mais au-delà de ces différences, les acteurs et actrices qui s’inscrivent dans cette tradition de recherche poursuivent un double objectif de production de connaissances et de changement de la réalité par l’action ; ils et elles partagent le désir de transformer la société. En France, notre histoire institutionnelle et sociétale ne favorise pas ce type de recherches, alors même qu’elles semblent prometteuses pour accompagner les transitions en cours, qu’elles soient sociales, économiques ou environnementales. Cet axe propose d’approfondir les réflexions épistémologiques sur la ou les RA menées dans l’ESS ; d’interroger les conditions à remplir pour produire une connaissance valide et peser sur les processus de changement social à l’œuvre. Il propose également de questionner la posture des chercheur·ses issu·es de différentes disciplines et leur responsabilité sociale et sociétale : quels points de vigilance doivent avoir ces chercheur·ses en tête ? quels rôles endosser dans la coproduction de connaissances ? Cet axe propose, par ailleurs, de faire mieux connaître et reconnaître les RA dans le champ de l’ESS et du DD : quelles pratiques de collaboration entre chercheur·ses et acteur·rices se développent-elles ?  (ARUC au Québec, PICRI en France) ? Pour quels résultats ?

Calendrier

La date limite de réception des communications est fixée au 15 janvier 2020.

Ces propositions, de 1 200 mots maximum, doivent préciser le sujet, la méthodologie et l’apport, et, être envoyées à riuess2020@tutanota.com en précisant l’axe auquel elles sont destinées. Chaque proposition sera évaluée en double aveugle par le comité scientifique. Les propositions devront posséder deux éléments distincts :

  • Une fiche d’identification précisant le nom du ou des auteur·rices, ses qualités, le titre de l’intervention et un acronyme de cinq lettres.
  • La proposition proprement dite de 1 200 mots maximum identifiée par son seul acronyme précisant l’axe et comprenant une bibliographie indicative d’au moins cinq références.

Le comité scientifique fera parvenir sa réponse, acceptation ou refus, aux auteur·rices avant le 15 mars 2020. Les textes définitifs devront être envoyés au plus tard le 25 avril 2020.

Membres du comité scientifique (pressentis)

Bouchard Marie (Uqam, Québec), Bucolo Elisabetta (Cnam), Combes-Joret Monique (Université de Reims), Dacheux Eric (UCA), Defalvard Hervé (Université Marne la Vallée), Draperi Jean-François (Cnam), Eynaud Philippe (IAE de Paris), Bruno Frère (Université de Liège), Gianfaldoni Patrick (Université d’Avignon), Hiez David (Université du Luxembourg), Laville Jean-Louis (Cnam), Lhuillier Vincent (Université de Lorraine), Manoury Lucile (Université d’Avignon), Richez-Battesti Nadine (Université d’Aix-Marseille), Robin Yannig (Université de Bretagne Occidentale), Stoessel-Ritz Josiane (Université de Mulhouse), Pierre André Tremblay (Université du Québec à Chicoutimi).

Membres du comité d’organisation

Agbessi Eric (communication, UCA), Batisse Cécile (économiste, UCA), Bussière Alain (commerce équitable, UCA), Collet Raymond (Clermont Métropole), Corneloup Jean (culture récréative, UCA), Couturier Pierre (sociologue, UCA), Dacheux Eric (communication, UCA), Diemer Arnaud (centre Erasme, UCA), Duracka Nicolas (Centre innovation sociale), Garadin Laure (CRESS), Garlot Florine (doctorante UCA), Zumbo-Lebrument Cédrine (Gestion, ESC), Mulnet Didier (éducation au Développement durable, UCA), Tichit Ariane (économiste, UCA), Volat Geoffrey (doctorant UCA), Zouari Khaled (communication, UCA).

Pour tout renseignement

Le responsable scientifique : riuess2020@tutanota.com ou la secrétaire du laboratoire : Nathalie Policard : 04 73 40 85 19

Émeric OUDIN élu président du CJD France

Le 13 décembre 2019, les adhérents du CJD France ont élu à leur tête Emeric OUDIN, en tant que président national 2020-2022. Emeric Oudin prendra ses fonctions officiellement le 1er juillet prochain pour un mandat de deux ans. Il dirigera l’association avec Julien LECLERCQ élu vice-président à ses côtés.

De g. à d. : Émeric OUDIN et Julien LECLERCQ

Âgé de 39 ans, Emeric Oudin est dirigeant d’Axe environnement, dans l’Aube. Julien Leclercq, 37 ans, est dirigeant de Com’Presse et de Yakabooks, il vient de la section Agen-Lot et garonne.
Leur élection consacre leurs parcours de bénévoles engagés au sein de l’association et au service de ses adhérents. Anciens présidents des sections Aube et Agen-Lot et garonne, Emeric Oudin était également membre du comité exécutif pour l’année 2018-2020.
Pour son mandat, Emeric Oudin souhaite suivre le principe qui l’a toujours guidé : « Les seules limites que nous atteignons sont celles que nous nous fixons ». Le binôme souhaite particulièrement prolonger les réflexions du CJD sur les défis environnementaux à venir : « Le défi qui nous attend n’a jamais été aussi grand, nous allons devoir allier le développement de nos entreprises et le respect de l’environnement », estime-t-il. Il a affirmé : « Le monde change et il changera avec ou sans nous. Le CJD doit être un moteur de la transition sociétale ».

Roselyne Hubert nommée présidente de la FNADIR

Le 5 décembre 2019, Roselyne Hubert, Directrice du CIEFA/CFA du Groupe IGS Lyon, a été élue Présidente de la Fédération Nationale des Associations Régionales des Directeurs de Centres de Formation d’Apprentis (FNADIR).

Roselyne Hubert
Roselyne Hubert

Une nouvelle dynamique pour le réseau national des centres de formation en apprentissage

Depuis le 5 décembre dernier, Roselyne Hubert occupe le poste de Présidente de la FNADIR, réseau national de 559 directeurs et directrices de CFA, formant chaque année plus de 300 000 apprentis à tous les métiers, sur tout le territoire.

Le réseau combine à la fois une dimension territoriale à travers les ARDIR (Associations Régionale des Directeurs du CFA en région), mais aussi une organisation nationale.

Directrice du Pôle Alternance et Apprentissage du Groupe IGS Lyon, qui comprend le CIEFA et le CFA de l’IGS, depuis septembre 2013, Roselyne Hubert est également Présidente de l’ARDIR Auvergne-Rhône-Alpes depuis mars 2019.

La loi pour la liberté de choisir son avenir professionnel du 5 septembre 2018 impacte considérablement le monde de l’apprentissage et l’activité des CFA. Le modèle du financement de la formation des apprentis évolue avec le passage d’un système mutualisé à un système de financement individualisé. 

À compter du 1er janvier 2020, les décisions concernant l’apprentissage se prendront davantage au niveau national qu’en région. Néanmoins, les CFA et Conseils régionaux demeureront toujours des interlocuteurs sur nombre de sujets. Il s’agit donc de trouver un nouvel équilibre.

« Les CFAs sont des acteurs primordiaux de notre système éducatif et de l’insertion professionnelle. Soucieux de continuer à développer leurs expertises dans la pédagogie de l’apprentissage, en lien avec les apprentis et leurs employeurs, ils doivent relever plusieurs défis et ont déjà engagé une phase de transformation de leur modèle.
Aux côtés de l’ensemble des directeurs et directrices de CFA de la FNADIR, je m’engage à œuvrer pour le développement de liens pérennes entre les CFAs et leurs partenaires et à prendre part de manière active, positive et coopérative aux évolutions contextuelles comme légales telles que la réforme de l’apprentissage, qui font évoluer l’environnement de la formation professionnelle » expliqueRoselyne Hubert.

Les statistiques des empires, compter, classer, connaître et dominer

Chiffrer pour déchiffrer les empires et dominer le monde : les statistiques coloniales des anciens empires aux XIXe et XXe siècles seront évoquées le 15 juin 2020 à Paris-Bercy, au sein du Ministères économiques et financiers.

Académie royale des Sciences d’Outre-Mer, IGPDE, Société française de statistiques (bureau histoire)

  • Emmanuelle Sibeud, Université Paris 8, IDHE.S UMR CNRS 8533
  • Béatrice Touchelay, Université de Lille, IRHiS UMR CNRS 8529

Les interprétations économétriques des effets de la domination coloniale au XIXe et au XXe siècle fondées sur les statistiques coloniales et les recherches qui interrogent les interactions entre les institutions internationales, les empires coloniaux et les populations colonisées, suscitent un intérêt renouvelé pour la production statistique impériale. Celle-ci reste pourtant mal connue. Le premier objectif de cet atelier est d’approfondir la réflexion et les connaissances sur les liens entre les statistiques produites en situation coloniale et à l’échelle impériale et la domination à partir de questions concrètes et d’études précisément situées. Quelles sont les pratiques statistiques des empires coloniaux du XIXe et du XXe siècle ? Comment ceux-ci forment-ils leurs statisticiens ? Qui participe à la collecte des données et quels sont les objets de prédilection de celle-ci ? De quelle(s) manière(s) cette production statistique construit-elle du lien ou, à l’inverse, marginalise-t-elle et exclue-t-elle certains groupes ? Quel(s) rôle(s) joue-elle dans les territoires colonisés ? Quelle est la contribution de ces pratiques impériales à la généralisation des statistiques à l’échelle du monde depuis deux siècles ?

La discussion s’appuiera sur la présentation de recherches inédites analysant le rôle joué par les statistiques coloniales à différents moments (conquête des territoires, transformations des rapports de domination, mobilisation des populations et des ressources au moment des guerres, des crises, politiques de coopération) et interrogeant de façon critique leur capacité à influencer, sinon à guider les décisions. Les communications pourront être proposées en français ou en anglais. Une publication de cette première journée est envisagée sous forme de dossier dans une revue.

L’atelierest ouvert à toute proposition contribuant à mieux appréhender le rôle des statisSTLS tiques comme outil de connaissance, de gouvernement et de domination et à expliquer comment les statistiques ont été imposées parmi les critères essentiels de la hiérarchie des nations et en quoi elles influencent leur développement.

De façon pragmatique, cette journée voudrait :

  • dresser un premier état des connaissances disponibles sur la fabrication, les usages et les effets des statistiques, sur leur contribution à la formation, puis aux transformations des empires ;
  • examiner quelles sont les sources disponibles et celles qu’il faudrait mobiliser pour développer les recherches sur les pratiques et les usages statistiques dans les empires coloniaux ;
  • suggérer, et autant que possible tester, des approches permettant de croiser le point de vue des dominants, des dominés et des organisations internationales de façon à analyser ce que les statistiques nous apprennent des modes de gouvernements des territoires colonisés.

Les propositions de communication sont à envoyer avant le 1er février 2020 à beatrice.touchelay@univ-lille.fr

Elles doivent contenir : le titre de la communication et un résumé d’une vingtaine de lignes, un bref CV de l’auteur.e (1 page). Les frais de transports et de séjour à Paris seront à la charge des intervenants, une aide pourra cependant être proposée à ceux ou celles qui ne disposent pas d’un soutien institutionnel.

Béatrice Touchelay, professeure d’histoire contemporaine
Univ. Lille, CNRS, UMR 8529-IRHiS-Institut de Recherches Historiques du Septentrion, F-59000 Lille, France

https://pro.univ-lille.fr/beatrice-touchelay/

Pour un Conseil de déontologie journalistique et de médiation (CDJM) !

Dans une intervention publique dans un colloque à Arras en 2006, reprise par une publication en 2007[1], je m’exprimais ainsi : « Il convient donc que dans les pays libres, la profession s’organise et se légitime par un ensemble de principes dits éthiques et de règles dites déontologiques valables pour toutes les familles de médias. Ces principes et règles constituent des repères de l’exercice responsable de la liberté d’informer dans une société où, tant du côté des pouvoirs publics que de la justice, persiste une vieille tendance, héritée du passé mais toujours prête à resurgir, à instrumentaliser la Presse ou à limiter la liberté des journalistes et à préserver leurs sources.

Pour ce faire, il sous semble qu’il faut concilier le contrôle de la déontologie et des informations grâce à des observatoires indépendants[2] et, et cela est parfaitement complémentaire, comme le disait l’un des plus grands professionnels de l’information, Jean Miot[3], mettre en place « la labellisation de l’information (qui) permettra (seule) de sauver le métier d’informer »[4] !

C’est dire, si notre revue s’est associée à cet « Austerlitz » pour la déontologie de la presse en France, ce 2 décembre 2019, qu’est la création d’un Conseil de déontologie journalistique et de médiation (CDJM).

Bien entendu, les résistances sont nombreuses et parfois inattendues de la part de personnalités ou d’organes dont on pouvait penser qu’elles avaient le souci de la liberté de la presse qui s’assortit toujours de l’indépendance que donne un organisme paritaire par rapport à toute autre structure, y compris la Justice. L’histoire nous enseigne que cette dernière suit souvent plus la mode ou les pouvoirs que le droit à la liberté.

Il y a ceux qui veulent croire à l’organisation autonome de la profession et les tenants d’un immobilisme du quant à soi. Même si quelques impulsions sont venues de l’actuel gouvernement français, nous pensons préférable de choisir, dans l’esprit de 1945, une structure paritaire librement consentie que le carcan toujours insupportable des interventions étatiques.

Se cacher derrière la formule : « Ce sont les lecteurs qui jugent les journalistes, pas les journalistes qui se jugent entre eux.[5] » est oublié que selon le rapport du Reuters Institute[6], 24% de nos concitoyens font confiance aux médias… donc de moins en moins de lecteurs …

Invoquer « une norme artificielle de déontologie », est tout simplement nier toute valeur à une affirmation de principes de Droits et d’éthique ce qui est un non-sens grave en démocratie. Il y a bien une déontologie professionnelle, indépendante de celui à qui elle est adressée. Le nier est aussi stupide que de prétendre que seule l’appréciation du malade vaut pour l’éthique ou la déontologie médicales par exemple.

La presse et les médias renforceront leur liberté et leur crédibilité en concourant à participer à cette construction collective et paritaire qu’est le Conseil de déontologie journalistique et de médiation. La RSG en est un membre fondateur au titre des éditeurs de presse et à sa place et avec toutes les parties prenantes souhaite un plein succès à cette initiative que nous appelions de nos vœux déjà, il y a plus de 10 ans.

Philippe NASZALYI


[1]. Philippe Naszalyi, 2007. “La gestion de l’information en cas de crise la responsabilité des médias (Information management in a situation of crisis the responsability of media),” Working Papers 150, Laboratoire de Recherche sur l’Industrie et l’Innovation. ULCO / Research Unit on Industry and Innovation. https://ideas.repec.org/p/rii/riidoc/150.html

[2]. On citera parmi les observatoires qui se sont mis en place pour vérifier et dénoncer les dérives d’information en France : Acrimed, http://www.acrimed.org/ ou l’Observatoire français des Médias, http://www.observatoire-medias.info/ ou Media ratings : http://www.m-r.fr/accueil.php

[3]. Jean Miot (1939-2017) Directeur du Figaro (1979-1980), Président de l’Asssociation Presse-Enseignement, Président de la FNPF, Directeur de l’AFP….

[4]. Jean Miot, « La déontologie du Net », in La gazette de la presse francophone, N°124, octobre-novembre 2005, page 4. Jean Miot a été, notamment : directeur du Figaro, de l’Agence France Presse (AFP), de la Fédération Nationale de la Presse française (FNPF) et de l’Association Presse Enseignement (APE) …

[5] https://blogs.mediapart.fr/la-sdj-de-mediapart/blog/291119/conseil-de-deontologie-pourquoi-nous-n-y-participerons-pas?utm_source=Newsletter+Nationale&utm_campaign=59201a5c5c-EMAIL_CAMPAIGN_2019_12_07_11_39&utm_medium=email&utm_term=0_d0b9b5b5b8-59201a5c5c-76887663&mc_cid=59201a5c5c&mc_eid=c5a1508e41

[6] https://reutersinstitute.politics.ox.ac.uk/sites/default/files/2019-06/DNR_2019_FINAL_0.pdf

GAFAM, attention, détournement d’éducation

Dans le cadre de la publication du rapport «  Préserver notre souveraineté éducative : soutenir l’edtech française » par le thinktank Digital New Deal, Thierry de Vulpillières, cofondateur de la start-up EvidenceB et ancien directeur des Partenariats Education Microsoft, expose ses positions sur les effets néfastes sur l’éducation que peuvent avoir les investissement colossaux consentis par les GAFAM en lobbying mais aussi la capacité de ces acteurs à détourner les objectifs que se donnent les politiques éducatives pour augmenter leurs propres business.

Une position pour défendre l’éducation

Les GAFAM n’ont pas de vision de l’éducation, ni du rôle que le numérique pourrait y apporter. Le lobbying qu’ils y consacrent est exclusivement orienté à partir de leurs offres : en quoi les produits et services qu’ils développent pourraient servir des projets utiles à l’éducation ? Jusque-là, rien de grave. Néanmoins, les investissements colossaux consentis en lobbying pour prouver que leurs produits et services sont la clé de l’éducation peuvent avoir un effet dévastateur sur l’éducation. Imaginez avoir à votre disposition une kyrielle de responsables des affaires publiques disponibles pour arpenter les cabinets des ministères, de l’OCDE ou encore de Bruxelles, pour expliquer que les soft skills, l’apprentissage du code, les « compétences du XXIe siècle » ou encore les plans tablettes et maintenant l’accès au cloud sont le sésame de l’éducation. Imaginez être en mesure de payer des recherches de laboratoires publiques sur les vertus du social learning – quand vous développez des réseaux sociaux – ou sur celles de l’apprentissage collaboratif – quand vous vendez des outils de collaboration.

Thierry de Vulpillières, cofondateur de la start-up EvidenceB

Le premier effet négatif des GAFAM est de détourner les objectifs que se donnent les politiques éducatives. Ils ne nourrissent pas un discours faux, ils contribuent à créer un effet de sidération qui occultent les priorités des politiques éducatives. Apprendre à coder dans un monde numérique est louable et présente de nombreux intérêts, dont celui d’avoir pléthores de codeur pour baisser la pression aux salaires pour les entreprises informatiques…

Néanmoins, cela ne doit pas forcément se faire au détriment de l’enseignement de l’histoire. Là où l’UNESCO alerte sur des objectifs autour de la maîtrise de la literacy / numeracy (lire, écrire, compter), là où les enquêtes internationales (PISA, Pirls, Timss…) mesurent encore ces compétences structurelles, là même où le besoin de data scientistes passe par une grande maîtrise des mathématiques, personne n’investit des millions de dollars pour renforcer l’apprentissage de l’histoire, des littératures ou même des mathématiques. De même, il est surprenant que les discours récents sur l’importance de l’éducation dans les plans français concernant l’intelligence artificielle semblent s’en tenir à un objectif de former parmi les meilleurs chercheurs au monde, sans s’interroger pourquoi ces mêmes chercheurs signent leur contrat chez les GAFAM.

  • Leçon 1 : Il ne sert à rien d’écouter les GAFAM sur la conduite de l’éducation.
  • Leçon 2 : Leur puissance financière de détournement doit inviter à une prudence critique, à mesure qu’ils interfèrent avec ces organismes internationaux.
  • Leçon 3 : En ces temps de marketing de la « responsabilité sociale » des entreprises, il faut bien garder à l’esprit que le but des GAFAM restera de développer les produits les plus excellents, générant les profits les plus abondants. L’excellence des systèmes éducatifs ou la promesse de mobilité et de réussite pour tous qu’ils portent ne constitue pas leur objectif – ce sont des entreprises multi-secteurs. Là encore, il convient de ne pas se laisser abuser par la récupération marketing des « AI for Humanity » ou « Tech for Good ». Non, le rôle des GAFAM n’est pas de travailler pour le « bien » ou pour « l’humanité » : c’est un peu trop ambitieux et un peu trop mensonger.
  • Leçon 4 : Ces mouvements autour de l’éthique de la donnée, les avancées du RGPD ou les codes de bonne conduite sont malheureusement des dispositifs bien faibles, dès lors qu’une entreprise détient une quantité considérable de données sur ses utilisateurs. Aussi strict requerra-t-on le cloisonnement des données, aussi vaines seront ces mesures. Il convient, particulièrement dans l’éducation, de limiter enfin l’omniprésence croissante de ces acteurs dans l’authentification et le suivi des élèves : la connaissance qu’ils acquièrent de chacun des élèves ne sera pas contrôlable.

C’est bien un écosystème d’entreprises européennes, dédiées à l’EdTech, qui permettra à la fois de renforcer le travail des enseignants pour la réussite de chaque élève, sans risquer de voir détourner gravement les objectifs des systèmes éducatifs.

33e prix Turgot – les nominés des Prix spéciaux

5 PRIX SPECIAUX accompagneront le Palmarès de la 33e édition du PRIX TURGOT du Meilleur Livre d’Économie Financière.

Les nominés des Prix Spéciaux

Jean-Claude TRICHET, Président du Grand Jury ainsi que Jean-Louis CHAMBON, Président du Prix TURGOT viennent d’arrêter la liste des PRIX SPECIAUX de la 33e édition du PRIX TURGOT, qui seront décerné à Bercy le 12 mars 2020 sous le haut parrainage du Ministre de l’économie Bruno Le MAIRE.

 A l’issue d’une sélection particulièrement exigeante, mettant en lice les 190 parutions de l’année relevant de ce périmètre chacune ayant été examinée par le comité de présélection du PRIX :

  • Prix du « jeune talent » : Lauréate – Camille BEAUDOUIN pour son ouvrage « Stratégie Bancaire et Réglementation paru chez DUNOD
  • Prix de « l’économie Numérique » : Lauréat – Yann Le CUN pour son ouvrage « quand la machine apprend » chez Odile JACOB
  • Prix de « l’ouvrage Collectif »: sous la direction du Professeur Michel ROUX pour son ouvrage « La Finance Mutualiste » parue dans la Revue d’économie financière (REF)
  • Prix Turgot- DFCG des Directeurs Financiers ; Victor FOUQUET- Jean-Baptiste NOE pour leur ouvrage « La Révolte fiscale » chez Calmann-Levy

Seront également proclamés le 12 mars par le Ministre, le Prix de la « Francophonie- FFA » ainsi qu’un« Grand Prix d’honneur pour l’ensemble d’une œuvre »

En félicitant les « Nominés », les Présidents ont tenu à souligner la qualité exceptionnelle de cette nouvelle Promotion : « … par la légitimité des auteurs, la robustesse des raisonnements, la pertinence et originalité des conclusions… »

La remise des PRIX se tiendra comme les années précédentes à Bercy le 12 mars 2020, de 18h à 20h, et sera suivie d’’une séance de  PARIS le 18 novembre 2019.

Étude FNEGE 2019 : Devenir du travail du manager

La nouvelle étude FNEGE 2019, « Devenir du travail du manager : (Des)illusions du collaboratif, espoirs de solidarité, coordon­née par François-Xavier de VAUJANY, Professeur à l’Université Paris Dauphine et Pierre-Yves GOMEZ, Professeur à l’emlyon Business School, paraît ce jour.

Dans cette enquête, les auteurs ont voulu porter un regard sur l’évolution du travail dans le monde des entreprises, en paral­lèle avec l’évolution du monde de la formation supérieure en management. L’objectif de cette étude est d’aider à mieux comprendre comment les institutions de formation supérieure au management peuvent s’adapter aux transformations ac­tuelles et attendues du travail et de contribuer à éclairer leurs stratégies selon la manière d’aborder cette question.

L’opposition des mondes du travail (académique et professionnel, « ancien » et « nouveau ») n’est pas tranchée car le monde des entreprises évolue en même temps que celui des institutions qui forment… au management dans les entreprises. Les universités et les écoles qui produisent les futurs managers sont aussi parties prenantes du discours sur les transformations du travail dans les entreprises. Elles les soutiennent et parfois les anticipent par des recherches, des cours ou des conférences.

Les auteurs analysent l’ampleur réelle des transformations du travail dans les entreprises et notamment des managers en activité sur la manière dont ils la vivent ou l’anticipent. Cette démarche de travail a permis de recueillir les avis de 653 managers en distin­guant trois catégories de managers selon leur ancienneté dans la vie professionnelle.

L’étude invite à nuancer les discours sur les transformations «disruptives» du travail. Cette mutation importante du travail dans les organisations est en cours depuis des décennies mais il faut la placer dans la perspective d’une transformation permanente qui constitue un mode de gouvernement autant dans les entreprises que dans les institutions d’ensei­gnement supérieur. Elle prend aujourd’hui une forme particulière et originale, notamment avec l’explosion spatiale et temporelle de la façon de travailler, et donc de manager le travail.

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