Top départ pour l’entrepreneur individuel à responsabilité limitée

Adoption par l’Assemblée Nationale du projet de loi sur l’entrepreneur individuel à responsabilité limitée

 

Herve Novelli, Secrétaire d’Etat chargé du Commerce, de l’Artisanat, des Petites et moyennes entreprises, du Tourisme, des Services et de la consommation se
félicite de l’adoption en première lecture le 17 février au soir du projet de loi sur l’entrepreneur individuel à responsabilité limitée.

Par ce projet de loi sur l’entreprise individuelle à responsabilité limitée, le Gouvernement répond à
la principale préoccupation des 1,5 millions d’entrepreneurs en nom propre : la protection de leurs biens personnels en cas de faillite. Pour parvenir à cet objectif, ce projet de loi repose
sur un dispositif juridique très innovant de patrimoine affecté, rompant avec la théorie de l’unicité du patrimoine. Grace à l’EIRL, c’est une nouvelle barrière à l’envie d’entreprendre qui
disparaît ; et c’est aussi une injustice fiscale qui est réparée.

A l’occasion de ce débat, Hervé Novelli a annoncé la mise en place avec les organismes publics de
financement des PME et des artisans (Oséo et la Siagi) des mécanismes de garantie à destination des entrepreneurs individuels pour faciliter leur accès au financement bancaire. En particulier,
OSEO proposera des garanties aux banques, en les conditionnant à l’absence de toute caution bancaire sur le patrimoine personnel. En cas de choix du statut de l’EIRL, le chef d’entreprise se
verra donc protégé sur tout son patrimoine personnel.

Après avoir été adopté par les députés, le projet de loi sera examiné au Sénat à partir du 6 avril 2010. La
procédure accélérée ayant été retenue, une commission mixte paritaire se réunira, après le vote du Sénat, la réforme étant ainsi opérationnelle dès le 1er janvier 2011.

Hervé Novelli a déclaré « Avec le vote de ce texte, nous allons mettre fin à une injustice française. En effet,
aujourd’hui, lorsqu’une société tombe en faillite, les dirigeants ne sont pas poursuivis sur leurs biens personnels ; quand il arrive un problème à un artisan ou un commerçant, ses biens
personnels sont saisis, mettant ainsi en danger sa propre famille. Ce projet de loi apportera le même niveau de protection aux entrepreneurs en nom propre que celui déjà en vigueur pour les
gérants de société. »

La place des femmes dans le monde du travail

A quelques semaines de la journée internationale de la femme qui se tiendra le 8 mars prochain,
eFinancialCareers.fr, le site international leader d’offres d’emploi dans les secteurs de la banque, de la finance et de l’assurance, a mené un sondage auprès de ses internautes pour savoir si
d’après eux, le gouvernement avait raison de vouloir instaurer des quotas de femmes dans les conseils d’administration (cf. proposition de loi présentée le 20 janvier dernier à l’Assemblée
nationale).

Selon le sondage d’eFinancialCareers.fr, presque la moitié des personnes interrogées (43%) estime que l’on ne peut imposer la parité par la sanction. Un tiers (34%)
reste pourtant convaincu que l’instauration de quotas est la seule manière de briser le plafond de verre.

eFinancialCareers.fr élargira le débat en organisant une table-ronde sur la place des femmes dans le secteur de la
finance le mardi 30 mars, l’occasion de débattre de ce sujet et de bien d’autres avec des intervenants du monde de la finance et des ressources humaines.

 

Méthodologie

Le sondage d’eFinancialCareers.fr a été réalisé en ligne entre le 3 et le 17 février 2010.

236 professionnels de la finance ont répondu à la question suivante :

Le gouvernement a-t-il raison de vouloir instaurer des quotas de femmes dans les conseils d’administration ?

Oui, c’est la seule manière de briser le plafond de verre

34%

 

Je doute que cela rende service aux femmes

16%

 

Pas sûr(e), la loi sur la parité en politique se révèle inefficace

4%

 

Non, on ne peut pas imposer la parité par la sanction

43%

 

Pas d’avis

3%

 

www.eFinancialCareers.fr

Un anniversaire marqué par l’inauguration du nouveau siège à Paris

En 2010, l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF) fête ses 40 ans. Cet anniversaire sera marqué par
l’inauguration par Nicolas Sarkozy, Président de la République française et Abdou Diouf, Secrétaire général de la Francophonie, le 20 mars, de la Maison de la Francophonie, le nouveau siège de
l’Organisation dans le 7e arrondissement de Paris, mis à disposition par l’État français.

Les 200 millions de locuteurs de français dans le monde et les 70 États et gouvernements de la Francophonie, qui
totalisent une population de 870 millions d’habitants, s’associeront à la célébration de cet anniversaire placé sous le signe de « La diversité au service de la paix », par un programme pluriel,
culturel et festif qui se déroulera le 20 mars et se prolongera tout au long de l’année dans l’ensemble de l’espace francophone, jusqu’à la tenue du XIIIe Sommet des chefs d’Etat et de
gouvernement de la Francophonie prévu à Montreux (Suisse), à l’automne 2010.

« Pendant quarante ans, nous avons œuvré, avec confiance et constance, pour donner corps et substance aux ambitions
et aux promesses éclairées de ceux qui signèrent, le 20 mars 1970, la Convention de Niamey. Pendant toutes ces années, nous avons repoussé les frontières de notre espace, élargi notre horizon,
gagnant toujours plus de peuples et de nations à notre cause, jusqu’à exprimer la diversité constitutive et créative du monde» a déclaré Abdou Diouf, Secrétaire général de la Francophonie, dans
un message lancé à l’occasion de la Journée internationale de la Francophonie.

L’Organisation internationale de la Francophonie née le 20 mars 1970, date de la signature du Traité de Niamey
initié par Léopold Sédar Senghor, Habib Bourguiba, Hamani Diori et Norodom Sihanouk, est fondée sur le partage de la langue française et des valeurs universelles. Elle a fait de la reconnaissance
et de la promotion de la diversité des cultures des pays francophones un facteur de dialogue et de paix au service du développement.

De 21 États et gouvernements membres fondateurs en 1970, l’OIF regroupe aujourd’hui 56 membres et 14 observateurs,
des États et gouvernements appartenant à toutes les régions du monde : Afrique, Asie-Pacifique, Caraïbe, Europe occidentale et orientale, Amérique.

Le dialogue, la concertation et la solidarité entre ses membres, fondés sur l’usage d’une langue commune, le
français ; les actions politiques en faveur de la démocratie, des droits de l’Homme et de la paix par la prévention des conflits et la solution des crises ainsi que les actions de coopération
pour le développement dans les secteurs de la culture, de l’éducation et du développement durable lui confèrent aujourd’hui une place reconnue parmi les organisations internationales
agissantes.

Le
programme des célébrations à Paris et dans le monde sur www.20mars.francophonie.org et www.francophonie.org

Christine LAGARDE installe l’Autorité des Normes Comptables

Christine LAGARDE, Ministre de l’Economie, de l’Industrie et de l’Emploi, a installé le 22 février
2010 l’Autorité des Normes Comptables (ANC) en présence de Jérôme HAAS, son Président.

La nouvelle Autorité, née de la fusion du Conseil national de la Comptabilité et du Comité de la
Réglementation Comptable, est chargée de la réglementation dans le domaine de la comptabilité privée.
La création de l’ANC marque l’aboutissement de la modernisation du processus de normalisation comptable français.

Christine LAGARDE a salué l’action de Jean-François LEPETIT qui a accompagné la création de cette
autorité et dont le rapport de 2007 a préparé cette réforme.

La nouvelle Autorité contribuera à l’implication de l’ensemble des parties prenantes et à dégager une
position de place dans le domaine comptable, en particulier pour peser dans les débats internationaux sur les normes IFRS de l’IASB.

Dans ce cadre, l’ANC répondra en amont aux consultations de l’IASB sur ses projets de normes, en
mobilisant l’ensemble des compétences françaises dans ce domaine, en concertation avec les services de l’Etat qui s’exprimera dans les enceintes intergouvernementales européennes et
internationales.

Création d’entreprises : chiffres de janvier 2010

55 075 créations d’entreprises ont été enregistrées en janvier 2010. Ce nombre a augmenté
de 47 %
au regard du mois de janvier 2009. L’année 2009 a été caractérisée par une
évolution considérable du nombre de créations d’entreprises et le mois de janvier 2010 poursuit cette tendance.

Par ailleurs, durant les quatre mois qui viennent de s’écouler (octobre 2009 à janvier 2010), le
nombre de créations d’entreprises a augmenté de 89 % au regard des quatre mois équivalents de l’année précédente. Ainsi, 209 992 nouvelles unités ont vu le jour sur cette période, dont
plus de la moitié sont des entreprises individuelles ayant choisi le régime de l’auto-entrepreneur ; soit 121 266 entreprises.

 

Nombre de créations mensuelles pour les périodes d’octobre 2008 à
janvier 2009 et d’octobre 2009 à janvier 2010

 

Octobre

Novembre

Décembre

Janvier

2008-2009

28 933

20 541

24 096

37 485

2009-2010

54 866

47 902

52 149

55 075

 

Sur la période octobre 2009 – janvier 2010, les trois grands secteurs d’activité ont
enregistré une forte croissance du nombre de créations d’entreprises au regard des quatre mois équivalents de l’année précédente. Toutefois, les activités secondaires et de services
(respectivement + 94 et + 95 %) enregistrent une croissance plus importante que les activités de commerce (+ 80 %).

 

Evolution du nombre de créations entre les périodes d’octobre 2008 à janvier 2009 et d’octobre 2009 à janvier
2010 selon le secteur d’activité

 

Janvier 2009

Janvier 2010

Octobre 2008 – janvier 2009

Octobre 2009 – janvier 2010

Evolution

Activités « secondaires »

7 113

10 906

21 283

41 238

+ 93,8 %

     ● Industrie

1 754

2 590

4 886

11 322

+ 131,7 %

     ● Construction

5 359

8 316

16 397

29 916

+ 82,4 %

Activités de type commerce

13 728

18 663

40 607

72 939

+ 79,6 %

     ● Commerce de détail

5 926

7 107

16 236

29 311

+ 80,5 %

     ● Commerce de gros

1 044

1 163

3 618

4 322

+ 19,5 %

     ● Commerce de bouche

142

168

584

705

+ 20,7 %

     ● Immobilier

1 326

1 636

5 092

5 990

+ 17,6 %

     ● Hébergement et restauration

1 700

2 137

5 920

7 865

+ 32,9 %

     ● Services en direction des personnes

2 783

5 076

6 974

19 961

+ 186,2 %

     ● Vente et réparation automobile

807

1 376

2 183

4 785

+ 119,2 %

Activités de type services

16 644

25 506

49 165

95 815

+ 94,9 %

     ● Courtage

983

1 369

3 158

5 018

+ 58,9 %

     ● Transports

655

842

2 350

2 929

+ 24,6 %

     ● Activités de services

7 614

12 900

21 411

46 847

+ 118,8 %

           Activités
scientifiques et techniques

5 243

9 068

15 063

33 124

+ 119,9 %

           Services administratifs et de soutien

2 371

3 832

6 348

13 723

+ 116,2 %

     ● Information et télécommunication

2 189

2 643

4 964

10 469

+ 110,9 %

     ● Educations

1 055

2 384

3 150

9 962

+ 216,3 %

     ● Arts, spectacles et activités
récréatives

964

1 674

2 189

6 719

+ 206,9 %

     ● Santé

2 121

2 547

7 877

9 383

+ 19,1 %

     ● Activités financières

1 059

1 146

4 052

4 480

+ 10,6 %

Ensemble

37 485

55 075

111 055

209 992

+
89,1 %

NB :
Les statistiques présentées dans ce document sont issues de la base de données Sirene de l’Insee. Ces chiffres ont été corrigés par l’Insee.

Christian Estrosi demande à Total des engagements

Christian Estrosi, ministre chargé de l’Industrie, demande à Total de sortir enfin de l’ambiguïté en
annonçant très rapidement les modalités qui permettront de pérenniser l’activité du site industriel de Dunkerque.

Le ministre chargé de l’Industrie a reçu hier l’engagement du Directeur général de Total, Christophe
de Margerie, qu’il n’y aura pas de fermeture du site de Dunkerque et qu’il n’y aura aucun licenciement. Les négociations avec les représentants des salariés ont cependant été rompues hier
soir.

Christian Estrosi demande à Total de reprendre immédiatement les négociations et de réunir à brève
échéance son comité d’entreprise afin de clarifier sa position sur la pérennisation du site de Dunkerque. Dans la logique des engagements pris par Christophe de Margerie hier dans le bureau du
ministre, le groupe Total doit très rapidement et concrètement, rassurer les salariés.  Il  doit les informer de ses intentions en rouvrant le site dès les prochains jours :
soit, Total est en mesure d’apporter un projet précis et daté d’implantation de nouvelles activités, soit Total doit très rapidement redémarrer sa raffinerie de Dunkerque.

Au-delà de
la question spécifique du site de Dunkerque, le ministre chargé de l’Industrie se réjouit des engagements pris hier à Bercy par le Directeur général de Total de maintenir l’ensemble de ses
raffineries. Christian Estrosi demande à Total d’illustrer concrètement ces engagements sur les cinq prochaines années, en présentant notamment un programme chiffré de maintenance pour chacune de
ses raffineries.

Honoris causa

L’Université Economique de Bratislava décernera, le 9 mars prochain, le titre de Docteur Honoris Causa au Professeur Claude Martin, Président du Réseau PGV. La cérémonie aura lieu à 10 h00 dans les locaux de l’UEB, Dolnozemska cesta 1, 85235, Bratislava, République de Slovaquie.

Cette distinction, fort méritée, honore l’ensemble du réseau et reconnaît les efforts inlassables de son Président qui, avec maestria, a toujours orienté ce groupe depuis sa fondation.

La Revue des Sciences de Gestion s’associe à Tawfiq Rkibi, Secrétaire Général du Réseau PGV, pour lui présenter, nos sincères félicitations.

L’avenir de la langue française se joue aussi sur le Web !

Nicolas Sarkozy inaugurera, le 20 mars prochain, la Maison de la Francophonie à Paris. Un événement qui coïncide avec les 40 ans de
l’Organisation internationale de la francophonie. A l’heure où les institutions s’apprêtent à célébrer cet anniversaire, le site français www.contactsfrancophones.com tire la sonnette d’alarme : la langue française est menacée sur Internet !

 

Avec 200 millions de locuteurs dans le monde (dont 72 millions de « partiels »), une cinquantaine d’Etats et de gouvernements, environ
85 millions d’apprenants, la francophonie « politique » se porterait plutôt bien. C’est l’habituel discours officiel des institutions. La francophonie « numérique », elle, va beaucoup moins
bien
! Même si elle est moins importante qu’il y a quelques années, l’hégémonie de la langue anglaise sur Internet est une réalité incontestable : plus de 45% des pages sont écrites en
anglais (étude réalisée par l’ONG Funredes avec l’Union Latine, novembre 2007). Loin devant l’espagnol (4,41%), le français (2,66%), l’italien (1,39%) et le portugais (0,38%).

« Les institutions de la francophonie se rassurent en disant que la langue française apparaît en troisième position sans mesurer
l’énorme gouffre qui nous sépare de langue anglaise. Il y a un pourtant là un enjeu culturel considérable. La bataille pour la francophonie doit aussi se livrer sur Internet. Pas uniquement dans
les hautes sphères de l’ONU ou les coulisses feutrées des institutions européennes !»,
estime Nasser Negrouche, co-fondateur
du site et directeur associé de www.contactsfrancophones.com

Créé en septembre 2008 par deux journalistes français qui ne trouvaient pas ce concept sur la Toile, ce site se distingue par une
approche très pratique de la francophonie. Ce site met gratuitement en relation les francophones et les francophiles du monde entier. Convivial et pratique, il offre une riche panoplie
de services en ligne :
agenda, offres d’emplois internationales, recherches de partenaires commerciaux, voyages touristiques, études à l’étranger, échanges culturels, voyages d’affaires,
expatriation, logement…

Grâce à ce nouveau site, expatriés, hommes d’affaires, touristes et étudiants francophones peuvent rencontrer ceux et celles qui
apprennent le français partout dans le monde. Une façon originale de ne plus « voyager idiot » et de tisser des relations amicales ou professionnelles sur toute la planète !

Après seulement 18 mois d’existence, et sans aucune publicité, le site connaît un franc succès : www.contactsfrancophones.com compte aujourd’hui plus de 20 000 membres dans près de 200 pays ! Premier réseau à mettre en relation francophones
et francophiles du monde entier, il rassemble un public plutôt jeune, mobile et avide de rencontres multiculturelles, mais aussi des hommes d’affaires qui voyagent beaucoup, des professeurs de
français, des responsables d’ONG qui parcourent le monde…

«La francophonie telle que nous la concevons est avant tout pratique et utile. Notre travail est complémentaire
des institutions officielles de la Francophonie avec qui nous souhaiterions être associés, ce qui n’est pas malheureusement pas le cas aujourd’hui »,
regrette Eric Lehnisch, co-fondateur du site.

Groupe de travail sur les règles d’équilibre des finances publiques

Eric WOERTH installe le groupe de travail

 

Lors de la première session de la conférence sur le déficit du 28 janvier 2010, le Président de la
République a annoncé qu’il souhaitait que la France se dote d’une règle d’équilibre des finances publiques. Il a confié à Michel CAMDESSUS la responsabilité d’un groupe de travail chargé de faire
des propositions pour mettre en œuvre une telle règle.

 

La mise en place d’une règle d’équilibre des finances publiques doit prolonger l’effort déjà engagé,
ces dernières années, avec le renforcement de différentes règles de bonne gestion, notamment la stabilisation des dépenses de l’Etat, appréciées sur un périmètre élargi, au niveau de l’inflation,
l’application du non remplacement d’un départ à la retraite sur deux et l’inflexion de la progression des dépenses d’assurance maladie. Ces efforts doivent être maintenant coordonnés sous
une règle traduisant plus clairement un objectif d’équilibre des finances publiques.

 

Le groupe de travail présidé par Michel CAMDESSUS est composé de :

– Jérôme CAHUZAC, président de la Commission des finances de l’Assemblée nationale, Jean ARTHUIS,
président de la Commission des finances du Sénat, Gilles CARREZ, rapporteur général de la Commission des finances de l’Assemblée nationale et Philippe MARINI, rapporteur général de la Commission
des finances du Sénat ;

– Pierre-François RACINE, président de la section des finances du Conseil d’Etat, Claire
BAZY-MALAURIE, présidente de chambre à la Cour des comptes, Jean-Pierre LANDAU, sous-gouverneur de la Banque de France, Jacques DELPLA, Charles WYPLOSZ,
Jürgen VON HAGEN et Tommaso PADOA-SCHIOPPA, économistes ;

– Philippe JOSSE, directeur du Budget, Ramon FERNANDEZ, directeur général du Trésor et de la Politique
économique, Dominique LIBAULT, directeur de la Sécurité sociale et Eric JALON, directeur général des Collectivités territoriales.

 

Le groupe de travail doit étudier la définition d’une règle d’équilibre et préciser en
particulier :

– son champ d’application, en veillant à concilier l’effectivité de la règle avec la préservation
d’une certaine souplesse, en cas de circonstances exceptionnelles, ainsi que le respect du principe d’autonomie de certains acteurs publics comme les collectivités
territoriales ;

– son calendrier de mise en œuvre, en tenant compte des engagements pris par la France dans le
programme de stabilité transmis à Bruxelles ;

– sa traduction juridique et les modalités du contrôle de son respect.  

 

En installant aujourd’hui le groupe de travail, Eric WOERTH, ministre du Budget, des Comptes publics,
de la Fonction publique et de la Réforme de l’Etat, a souligné la nécessité de parvenir progressivement à tourner la page du déficit avec la mise en place d’une règle d’équilibre, qui ne pourra
que conforter les efforts entrepris, dès maintenant, pour redresser la situation de nos finances publiques.

 

Le groupe
de travail doit remettre un premier rapport d’étape au mois d’avril en vue de la deuxième session de la conférence sur le déficit.

3 000 questions corrigées en ligne pour réviser le DCG

Une offre entièrement conforme au programme du DCG,

1 an d’entraînement illimitépar UE,

Plate-forme e-learning avec tableau de bord personnalisé
de la progression,

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Des indices de résolution, des commentaires de correction détaillés, des actus et des renvois documentaires (livres, sites par question),

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Une équipe d’auteurs-enseignants en veille sur les
dernières actus de l’expertise comptable,

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(formation initiale, formation continue, candidats libres) en droit, éco, compta, gestion et management.
Licences établissements de formation disponibles.

Une offre complémentaire de la collection de livres d’expertise comptable Expert Sup (Dunod).

Contact pour toute question complémentaire sur le site : http://www.quiz-dcg-dscg.com

Remise du prix “Challenge Administration 2020”

Le jeudi 11 mars 2010, au sein de l’Hôtel des ministres, Ministère du Budget, des Comptes publics, de la Fonction publique et de la Réforme de l’Etat à Paris, aura lieu la remise des prix du Challenge Administration 2020.

Ce prix propose aux étudiants des universités et grandes écoles préparant
les futurs cadres des métiers publics d’imaginer l’administration de demain à travers un projet de transformation ou de modernisation de l’Etat.

85 équipes, soit près de 200 étudiants, ont déposé un dossier pour
participer aux phases de pré-sélection qui se sont déroulées ces dernières semaines. Au terme de l’examen des projets, six équipes ont été retenues pour la finale et devront convaincre le jury
présidé par Eric WOERTH, de la qualité de leur projet et de la pertinence de leur approche.

 

Les six équipes finalistes :

  • « Caf ou pas Caf »
    (ENSAI)
    Projet : Amélioration du
    fonctionnement de la CAF et de l’accueil des usagers grâce à trois leviers : informatisation, communication interne, évaluation continue.
  • « Cap 2020 » (Ecole des
    Douanes)
    Projet : Harmoniser la gestion de la formation initiale des agents de l’Etat en proposant notamment un
    regroupement des écoles de formation.
  • « ENA Mastère gestion des risques »
    (ENA)
    Projet : Créer un site
    Internet et une application smartphone permettant aux citoyens de géolocaliser les services (écoles, mairies, hôpitaux) avec leurs horaires et coordonnées
    .
  • « Endgfip » (Ecole Nationale des Impôts,
    Noisy-le-Grand, Ecole Nationale du Trésor, Noisiel)
    Projet : Unifier les avis d’imposition des particuliers.
  •  « Monade » (Essec / Sciences Po / Ecole des Avocats de Lyon) 
    Projet : Créer un espace en ligne pour effectuer toutes les
    démarches scolaires et administratives de l’étudiant.
  • « RGPP boys » (Sciences
    Po)
    Projet : Réorganiser l’offre
    de conseil et d’audit interne de l’Etat pour qu’elle soit mieux structurée à tous les échelons de l’administration
    .

Présidé par Eric WOERTH, le jury
est composé de :

– Jacques CELLARD, membre du Bureau de SYNTEC Conseil en
management

– Hélène EYSSARTIER, DGRH du Ministère de l’Ecologie, de l’Energie, du
Développement durable et de la Mer

– Etienne GERNELLE, Directeur de la rédaction du Point

– François-Daniel MIGEON, Directeur de la Direction générale de la
Modernisation de l’Etat

– Josette THEOPHILE, DGRH du Ministère de l’Education Nationale, de
l’Enseignement supérieur et de la Recherche

– Jean-François VERDIER, Directeur général de l’administration et de la
fonction publique


Nathalie WRIGHT, Directrice des relations institutionnelles de Microsoft France

Avis d’Expert : le Lean

Le Lean, avons nous manqué quelque
chose ?

Les entreprises où la démarche Lean a produit les effets les plus remarquables ont toutes un point
commun, la mise en oeuvre du Lean est un moyen au service d’une vision motivante de leur avenir et non l’objectif.

 

Selon les propos de Philip Marris Fondateur et Directeur Général de Marris Consulting et
Michel Prud’homme, Consultant Manager secteur Industrie Automobile chez Marris Consulting

 

Qui, dans l’industrie, peut aujourd’hui s’offrir le luxe d’ignorer le Lean, interrogeait l’Usine
Nouvelle
en janvier 2009. Elaborée dans l’industrie automobile par Toyota au lendemain de la seconde guerre mondiale, la démarche Lean vise l’optimisation des processus en diminuant les
sources d’inefficacités et de gaspillages. Elle est applicable dans tous les secteurs d’industrie (y compris pharmaceutique ou agroalimentaire) et à toutes les activités (production,
organisations de service, fonctions support). Plébiscitée en période de croissance, cette approche est aujourd’hui questionnée à la lumière de la crise économique. La question posée est cependant
moins de savoir si la démarche Lean reste applicable dans un contexte de crise que celle des adaptations incontestablement nécessaires.

 

Ne pas éluder le problème

Dans un marché en croissance comme celui que nous avons connu jusqu’en 2008, cette approche semble
tout à fait cohérente. L’augmentation de l’activité absorbe au fur et à mesure les gains de productivité, qu’ils concernent la production ou d’autres fonctions.

Il en va autrement dans un contexte de crise, caractérisés par la stagnation voire la baisse de
l’activité. Dans une première période, les entreprises ont, d’une certaine façon, éludé le problème, en affectant les gains de productivité réalisés à la réduction des coûts. Ainsi, elles
pouvaient maintenir leur rentabilité dans un contexte de marché plus tendu. Dans certains cas, l’objectif de réduction des coûts est devenu la principale motivation de mise en oeuvre des méthodes
Lean, sinon la seule. Il s’agit d’une perspective à court terme, tournée vers un résultat immédiat qui s’est souvent traduit par la compression des effectifs.

 

Un principe gagnant-gagnant

Au bout du compte, les entreprises qui se sont engagées dans cette voie sont aujourd’hui doublement
confrontées à une impasse. Pour la plupart, ces gains de performance reposent en effet sur l’implication des équipes liées à la production. Chacun, à son niveau, et c’est l’un des principes
fondateurs du Lean, est sensé contribuer à l’amélioration globale de la production par ses suggestions et par son action.

Chez Toyota par exemple, chaque collaborateur fait environ une suggestion par mois, contribuant ainsi
à l’amélioration continue de l’entreprise. Pour qu’un tel système fonctionne, chaque contributeur doit pouvoir y trouver son compte, en termes de maintien ou d’amélioration de sa situation
professionnelle. Les méthodes Lean reposent avant tout sur un principe gagnant-gagnant.

Et c’est précisément cet équilibre qui se trouve remis en cause par la perspective des réductions
d’effectifs, vécue comme une sanction.

 

Changer sans changer

Cet équilibre n’est pas seulement nécessaire au maintien d’un bon climat social dans l’entreprise. Sa
remise en cause affecte également l’une des valeurs fondatrices commune à tout type d’entreprise, quelle que soit sa taille ou son secteur d’activité. Il s’agit de sa volonté de progresser. Car
lorsque la démarche Lean est utilisée pour la réduction des coûts et des effectifs, toute l’entreprise adopte mécaniquement une position purement défensive, comparable à celle de l’assiégé en
infériorité numérique. Il ne s’agit plus d’aller de l’avant mais juste de tenir une position, survivre. L’utilisation du Lean dans le seul objectif de réduire les coûts aboutit ainsi à une
position paradoxale, changer sans changer. Les gains de productivité sont utilisés pour maintenir l’entreprise en l’état; elle produit la même quantité avec des moyens humains réduits. Les
pratiques demeurent, mais le sens et l’objectif sont perdus.

 

Un corps “lean” est un corps de marathonien

Si le phénomène n’était limité qu’aux entreprises françaises, il pourrait peut-être s’expliquer par
unetraduction imparfaite du mot Lean qui en anglais, ne signifie pas maigre mais sans superflu, comme celui d’un marathonien. Ce ne devrait absolument pas être un corps mal nourri qui de surcroît
craint pour son avenir.

 

Un projet qui donne envie à tous d’y contribuer

Parce qu’elle est le résultat d’un processus d’amélioration continu dans tous les compartiments de
l’entreprise (ateliers, services de support, R&D, ventes, management), la mise en oeuvre des méthodes Lean ne peut se satisfaire d’objectifs à court terme. Elle doit au contraire s’appuyer
sur une stratégie crédible d’absorption sur le long terme des gains de productivité réalisés, par la conquête de nouveaux marchés, la dynamisation des ventes, l’augmentation de la qualité du
service, etc. Le mot clé ici est perspectives. Il s’agit de dessiner, à l’échelle de l’entreprise, une perspective d’absorption des gains de productivité qui ne passe pas par la réduction des
effectifs. Il faut un projet crédible et mobilisateur.

 

Changer l’entreprise

Ce genre de perspective ne peut être fourni que par un projet
industriel ambitieux, inscrit dans la durée (une ou plusieurs décennies) et qui mettrait l’entreprise à l’abri de la volatilité du marché. Au service d’un tel projet, la démarche Lean doit
naturellement être étendue au delà de son champ traditionnel d’application, l’atelier ou l’usine de production. C’est l’ensemble des acteurs de la chaîne qui se trouve impliqué dans la recherche
de gains de productivité, l’identification des bonnes pratiques et des idées innovantes. La mise en oeuvre du Lean produira d’autant plus d’effets positifs qu’elle sera mise au service d’une
vision d’avenir crédible, motivante et partagée par tous. Nous
oublions trop souvent que “le modèle Toyota”
est un modèle de forte croissance et que c’est pour cela que tous les collaborateurs ont envie d’y contribuer.

 

L’emploi en souffrance dans les TPE

MAIS ELLES EMBAUCHENT TOUJOURS DES JEUNES

 

Ce 37e baromètre de conjoncture des Très Petites
Entreprises, réalisé par l’Ifop pour Fiducial, montre que la crise continue de peser fortement sur la situation financière des TPE. Alors que les prévisions d’embauche sont revues à la baisse, la
place des jeunes dans les TPE reste très importante.

Emploi : 2009 en demi-teinte, des prévisions 2010 revues
à la baisse

 

La création nette d’emplois* est nulle au 4e trimestre 2009 bien que 11 % des
TPE aient embauché 1,4 personne en moyenne. Le niveau des suppressions de postes (7 % par trimestre sur un an) constitue la moyenne annuelle la plus élevée depuis le lancement du baromètre en
décembre 2000.

Un tiers des TPE employeurs a embauché en 2009 un salarié en CDI (au total, 98 % des TPE
comptant un ou plusieurs salariés emploient au moins une personne en CDI). La moitié des recrutements en CDI vise des personnes faiblement diplômées (niveau inférieur au baccalauréat). Mais dans
26 % des cas, les nouvelles recrues disposent au minimum d’un bac + 2.

Les TPE ont revu à la baisse leurs prévisions d’effectifs pour 2010. En un trimestre, les prévisions globales de
création nette d’emplois pour 2010 sont passées de + 11 à + 6,5, soit une chute de 40 %. Seules 7% des TPE sans salariés ambitionnent toujours une création de postes (contre 14% en
octobre dernier). A plus court terme, les prévisions sont encore plus mauvaises. La création nette d’emplois du premier trimestre 2010 s’établit à – 2.

 

La TPE : une chance pour les jeunes

Les TPE offrent de réels débouchés professionnels aux jeunes. Les moins de 30 ans constituent la
catégorie d’âge la plus représentée dans les petites entreprises. Leur présence se renforce, 41 % des derniers salariés embauchés en CDI n’ont pas encore fêté leur trentième
anniversaire.

41% des jeunes ont été embauchés directement en CDI et 22 % ont obtenu ce statut à l’issue d’un stage,
d’un contrat d’apprentissage ou à l’issue d’un CDD. 23 % sont actuellement en stage ou en contrat d’apprentissage. Les 14 % restants sont en CDD.

Avant d’intégrer leur entreprise, 41 % de ces jeunes étaient sans emploi et 27 % écoliers, lycéens ou
étudiants. 59 % n’avaient pas le baccalauréat, mais 19 % étaient au moins titulaires d’un bac + 2.

Selon les dirigeants, la TPE permet une bonne intégration des jeunes dans le monde de l’entreprise (85
%) et leur offre des perspectives professionnelles intéressantes (72 %) en leur donnant accès rapidement à des responsabilités importantes (60 %).

Les patrons de TPE sont 89% à estimer que ces jeunes salariés
sont motivés ; dont 29% qui les trouvent « très motivés »
.

 

78% des patrons de TPE toujours inquiets au sujet de la crise
économique

Alors que les annonces de reprise progressive de l’activité économique au cours des prochains mois se
succèdent, 31% des interrogés jugent toujours leur situation financière préoccupante. 13% d’entre eux
pourraient même cesser leur activité dans l’année. L’indicateur trimestriel de situation financière** termine l’année 2009 dans le rouge (-15 points).

30% des patrons de TPE estiment que leur situation de trésorerie va se
dégrader
au cours des trois prochains mois (+2 points). L’attitude des banques va donc être déterminante pour ces entreprises. 24% (+3 points par rapport au mois d’octobre) des dirigeants ont
subi un durcissement des conditions d’accès au crédit de la part de leur banque. Malgré cela, 29% d’entre eux (+ 4 points par rapport au précédent baromètre) ont effectué une demande de
crédit.

Comme le souligne Jean-Marc Jaumouillé, directeur des techniques professionnelles de Fiducial :
« Dans un contexte économique difficile, l’attitude des banques sera déterminante
pour l’avenir des TPE et la consolidation du tissu économique de proximité. Sans évoquer les investissements, beaucoup de petites entreprises, rentables de surcroît, auront besoin de quelques
milliers d’euros pour passer une échéance. Il serait inadmissible qu’elles soient condamnées à une mort pour le moins évitable par la prudence abusive de leur banque ».

 

* Création
nette d’emplois (différence entre la création et la suppression de postes)

**Indicateur de
situation financière (pourcentage d’amélioration de situation financière moins pourcentage de dégradation)

 

Méthodologie de
l’Etude :

 

Echantillon de 1 002 dirigeants de TPE de
0 à 19 salariés, raisonné sur les critères secteur d’activité de l’entreprise, taille de l’entreprise, région d’implantation de l’entreprise et interrogé par téléphone du 18 au 27 janvier
2010.

 

www.fiducial.fr

www.ifop.com

Assises nationales des Entrepreneurs et Dirigeants Chrétiens

A l’occasion de leurs Assises nationales qui se tiendront les 19, 20 et 21 mars 2010 au
Palais des congrès Micropolis de Besançon sur le thème
« Tenir le cap »

 

les Entrepreneurs et Dirigeants Chrétiens accueilleront le vendredi 19 mars

Jacques VOISIN, président de la CFTC,

qui participera à la table ronde réunissant les témoins de la journée

et

Laurence PARISOT, présidente du MEDEF,

qui interviendra en fin d’après-midi.

 

Programme d’intervention des témoins :

Vendredi 19 matin :

Philippe CHALMIN, professeur d’économie, fondateur du cercle Cyclope

François-Daniel MIGEON, directeur général de la modernisation de l’État

 

Vendredi 19 après-midi :

Lucien DEVEAUX, pdg du groupe Deveaux, président de l’Union des industries
textiles

Marie-Guite DUFAY, présidente du Conseil régional de Franche-Comté

Claude JEANNEROT, président du Conseil général du Doubs

Monseigneur André LACRAMPE, archevêque de Besançon, qui présidera la
célébration du dimanche

 

Samedi 20 après-midi :

Philippe VARIN, président du directoire de PSA Peugeot-Citroën

Vianney MULLIEZ, président du Conseil de surveillance du groupe Auchan

 

Qui sont les Entrepreneurs et Dirigeants Chrétiens ?

Le mouvement regroupe plus de 2 000 dirigeants d’entreprises de toutes tailles et de tous secteurs
d’activité. Le mouvement, œcuménique, est organisé en équipes d’une dizaine de membres, accompagnées par un conseiller spirituel. Chaque réunion est l’occasion d’un partage d’expériences et d’un
approfondissement de la mission de chef d’entreprise à la lumière de l’Evangile et de la pensée sociale chrétienne.

Tous les deux ans, les Entrepreneurs et Dirigeants Chrétiens se réunissent en Assises nationales. Moments
privilégiés de réflexion, d’interpellation et de prière, les Assises sont aussi un temps d’écoute de témoins et d’experts économiques, religieux et politiques, et l’occasion d’exprimer une parole
sur les débats majeurs intéressant les entreprises.

Le mouvement est présidé par Pierre Deschamps depuis 2006. Robert Leblanc lui succèdera à l’issue
des Assises de Besançon.

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