ISTEC Paris ouvre un Executive MBA : Change Management et Transformation Numérique

ISTEC Paris ouvre un Executive MBA Change Management et Transformation Numérique, dès janvier 2021.

ISTEC Paris
ISTEC Paris – la grande école spécialisée sur les nouveaux modèles d’affaires

Ce MBA s’ajoutera aux 5 MBA déjà ouverts par l’Ecole ISTEC Paris en octobre 2020 : MBA Audit et contrôle de gestion ; MBA Banque, assurance et marchés financiers ; MBA Digital marketing et e-commerce ; MBA Management des affaires internationales ; MBA Marketing et communication.

Pour Anis CHARFI, Directeur des MBA de l’ISTEC Paris : « Toutes les entreprises doivent régulièrement repenser leur modèle d’affaire et ce, d’autant plus que les transformations numériques et économiques s’accélèrent. Dans ce contexte, elles recherchent des cadres de haut niveau capables de les accompagner dans leur mutation. Ce qui est vrai pour les entreprises existantes l’est aussi pour les entreprises qui se créent. C’est pour répondre aux besoins de ces entreprises en profils qualifiés que l’ISTEC Paris a conçu ses 6 nouveaux MBA. Le MBA Change Management et Transformation Numérique, qui verra le jour début 2021, a pour particularité d’être à temps partiel, ce qui le rend facilement accessible aux cadres en activité. ».

ISTEC Paris : pour repenser les modèles d’affaires

Le MBA Changement Management et Transformation Numérique est destiné aux dirigeants et aux cadres supérieurs qui doivent repenser la stratégie de leur entreprise. Le MBA s’adresse aussi aux créateurs d’entreprises innovantes, aux responsables de la digitalisation et aux cadres qui veulent booster leur carrière.

Le rythme de la formation convient aux professionnels en activité : les 300 heures de cours sont réparties sur une année, à raison d’une semaine seulement par mois (en présence ou à distance si les conditions sanitaires l’imposent). Les principaux enseignements portent sur les Sciences & les Technologies ; la Réglementation & la conformité ; l’Économie ; la Méthodologie.

Les diplômés auront toutes les compétences nécessaires pour appréhender les enjeux de la transformation numérique, utiliser les informations et les outils liés au big data, détecter et maîtriser les risques liés à la dématérialisation des échanges. Ils sauront aussi intégrer la dimension éthique dans l’élaboration des nouveaux modèles d’affaires.

Cybersécurité et nouvelles criminalités

L’Executive MBA Change Management et Transformation Numérique fera une large part à la cybersécurité et à l’analyse des nouvelles criminalités. Les participants feront d’ailleurs un Study Tour pour rencontrer des spécialistes de la cybersécurité dans tout l’Hexagone. Les cadres de haut niveau qui maitrisent les questions de cybersécurité et qui sont capables de dialoguer avec des informaticiens sont très recherchés par les entreprises.

Notons que dans le cadre du nouveau MBA, les participants suivront un module introductif à la certification ACFE (Association of Certified Fraud Examiners), assuré par des membres du Chapitre français de l’ACFE. 

Le numéro d’information sur les mesures d’urgences pour les entreprises et les associations en difficulté

Le numéro spécial d’information sur les mesures d’urgences pour les entreprises et les associations en difficulté sera effectif dès lundi 2 novembre à 9h :

0806 000 245

Le numéro spécial d’information sur les mesures d’urgences pour les entreprises et les associations en difficulté

Bruno Le Maire, ministre de l’Economie, des Finances et de la Relance, Olivier Dussopt, ministre délégué́ chargé des Comptes publics, Agnès Pannier-Runacher, ministre déléguée chargée de l’Industrie, Alain Griset, ministre délégué chargé des Petites et Moyennes Entreprises, Cédric O, secrétaire d’Etat chargé de la Transition numérique et des Communications électroniques, et Olivia Grégoire, secrétaire d’Etat chargée de l’Economie sociale, solidaire et responsable, annoncent le lancement, dès lundi 2 novembre à 9h, d’un numéro spécial d’information sur les mesures d’urgences pour les entreprises en difficulté : le 0806 000 245 (appel non surtaxé, prix d’un appel local).

Vous êtes un professionnel, votre activité est impactée par la crise sanitaire et vous vous demandez à quelles aides êtes-vous éligible ou comment vous renseigner ?

Un nouveau numéro d’appel 0806 000 245 est mis en place, en complément de la plateforme internet déjà existante https://www.economie.gouv.fr/covid19-soutien-entreprises, afin d’informer les professionnels les plus fragiles face à la crise sanitaire. Il sera accessible du lundi au vendredi de 9h à 12h puis de 13h à 16h.

Ce numéro d’appel est conçu pour renseigner et orienter les professionnels vers les différentes aides d’urgences mises en place, comme par exemple les reports de charges ou d’impôts, les prêts garantis par l’État, le fonds de solidarité ou l’activité partielle.

Ce service est assuré conjointement par la Direction générale des finances publiques et l’Urssaf qui mobilisent chacun deux centres d’appels pour mener à bien cette mission d’information.

Important : ce numéro d’information vient en complément des services existants et ne se substitue pas aux services référents bien connus des professionnels : les agents de ces plateformes ne pourront pas accéder aux dossiers personnels. Pour connaître l’avancement d’une demande d’aide en cours ou pour toute question qui nécessite un accès aux données fiscales et sociales de l’entreprise, il faut passer par les canaux habituels (centres de référence ou via la messagerie du compte professionnel en ligne).

FEMIB : 3e Conférence internationale sur la finance, l’économie, la gestion et les affaires informatiques

Nous vivons dans un monde en évolution rapide et interconnecté, dans lequel différents domaines d’activité sont liés et dépendants les uns des autres. Quatre domaines d’activité émergents : la finance, l’économie, la gestion et les affaires informatiques (FEMIB) sont essentiels pour chaque pays, organisation, société et individu comme suit. La finance est importante pour la richesse, les bénéfices et l’avenir à long terme des individus, des entreprises et du pays. L’économie peut nous aider à comprendre comment l’état passé et actuel de la performance financière régionale, nationale et mondiale. La gestion permet aux organisations, aux gouvernements, aux décideurs de rendre leurs projets et services plus structurés, efficaces, productifs et compétitifs. L’activité informatique est synonyme de nouvelles tendances de développement, d’opportunités et d’innovation. Nous pensons que ne réussissant que dans ces quatre domaines, cela peut garantir à chaque organisation, décideur, investisseur, gouvernement et pays pour réussir à long terme et collaborer. Notre but et notre objectif sont de rassembler les scientifiques, les praticiens et les décideurs de ces quatre domaines afin de favoriser une communauté forte et bien connectée. Nous accueillons les idées, concepts, services, techniques, résultats de recherche et pratiques commerciales innovants.

FEMIB

Thèmes de la conférence du 25 – 26 avril 2021, en ligne

Dates limites de soumission

  • Prolongation de la soumission d’articles réguliers : 21 décembre 2020
  • Prolongation de la présentation de l’exposé de position : 26 janvier 2021
  • Soumission d’un article au Consortium doctoral : 2 mars 2021

La soumission au plus tard qui était prévue au 30 novembre 2020 a donc été repoussée au 26 janvier 2021.

PRÉSIDENT DE CONFÉRENCE

Victor Chang, Teesside University, Royaume-Uni

COPRÉSIDENTS DU PROGRAMME

Patricia Baudier, EM Normandie Business School, France

Mitra Arami, EM Normandie Business School, France

CHAISE LOCALE

Marek Hudik, University of Economics, Prague, République tchèque

CHAISES PUBLICITAIRES

Chantal Ammi, Institut Mines-Télécom Business School, France
Samuel Fosso Wamba, TBS Business School, France
Alexander Brem, Université de Stuttgart, Allemagne

Les actes seront soumis pour indexation par :

  • SCOPUS
  • Google Scholar
  • La bibliographie informatique DBLP
  • Érudit sémantique
  • Indice d’ingénierie (EI)
  • Index des citations des actes de conférence

Tous les articles présentés sur le lieu de la conférence seront également disponibles à la bibliothèque numérique SCITEPRESS.

En outre, une courte liste d’articles présentés sur le lieu de la conférence sera sélectionnée pour publication de versions étendues et révisées dans un numéro spécial de International Journal of Organizational and Collective Intelligence et Journal of Global Information Management.

Contact

Vitor Pedrosa – femib.secretariat@insticc.org
Secrétariat FEMIB
Av. S. Francisco Xavier Lote 7 Cv. C, Setubal 2900-616, Portugal
+351 265 520 185

http://www.femib.scitevents.org

Journée du RESSOR GRAND EST 2020 les 19 et 20 novembre 2020 en webinaire

RESSOR, le Réseau de recherche et de formation en ESS du Grand Est, organise ses nouvelles rencontres en visio-conférence. Le RESSOR vous invite ainsi à deux journées scientifiques gratuites sur inscription le jeudi 19 et le vendredi 20 novembre 2020 pour échanger avec les enseignants-chercheurs du réseau, sur la thématique « ESS et transitions : vers des territoires soutenables et inclusifs ? »

Visitez l’exposition virtuelle des travaux étudiants pendant les rencontres !

Programme des journées du RESSOR Grand Est 2020

Vous pouvez vous inscrire en ligne en cliquant sur les dates.

Jeudi 19 novembre (9h-16h)

  • 9h15 : Accueil des participant-e-s
  • 9h30-11h45 : Atelier I
    Monique Combes-Joret (URCA, Chaire ESS)
    ESAT de demain : vers des organisations responsables et capacitantes
    Elise Marcandella (Université de Lorraine)
    Vers un territoire capacitant et inclusif : quelle place pour l’ESS ?
    Melaine Cervera, Vincent Lhuillier (Université de Lorraine) et Josiane Stoessel-Ritz (Université de Haute-Alsace)
    ESS et transition : regards croisés sur deux territoires, Ungersheim (France) et Esch sur Alzette (Luxembourg)
  • 11h45-14h : Pause déjeuner
  • 14h-16h : Assemblée Générale de RESSOR
    (réservée aux membres et aux personnes souhaitant adhérer. ODJ communiqué par mail)

Vendredi 20 novembre (9h15-12h)

  • 9h15 : Accueil des participant-e-s
  • 9h30-11h45 : Atelier II
    Anne Carbonnel et Raphaël Didier (Université de Lorraine)
    La gouvernance partagée pour des organisations plus résilientes en période de COVID 19 ? Les cas d’une monnaie locale et d’un magasin bio & tiers lieu en Grand-Est
    Tatiana Stoica, Bérangère Szostak et Paul Muller (Université de Lorraine)
    Projet Ecomédiance (lutte contre la fracture numérique des jeunes défavorisés)
    Sophie Bollinger (Université de Strasbourg) et Quoclac Tran Thanh (directeur d’un Foyer d’action éducative, Groupe SOS)
    Projet ECO : la transition du foyer Oberholz (Groupe SOS) témoignage de Quoclac Tran Thanh 
  • 12h : Clôture des rencontres et annonce de l’édition 2021

Appel à candidature pour un contrat doctoral 2020-2023

Appel à candidature pour un contrat doctoral 2020-2023 proposé par la Chaire ESS UHA – Laboratoire SAGE (UMR 7363 CNRS)
Ces territoires urbains de l’Est, « clusters » du Covid-19 : Lien social et santé des habitants de quartiers populaires

Contexte

En ce printemps 2020, la crise pandémique du Covid-19 a incisé une rupture d’une rare violence qui a mis au grand jour les défaillances de notre système économique, sanitaire et social. L’expérience globale et collective de l’épidémie sanitaire a révélé des réalités sociales extrêmement contrastées, ouvrant sur une prise de conscience encore inégale par l’arrêt sur image sur « le monde d’avant » et ses artifices. Un changement de regard s’est focalisé sur le quotidien et des activités soudain reconnues comme « essentielles » (soins, alimentation) avec l’exigence implicite de ramener chaque habitant à pied d’égalité dans l’accès aux soins et à l’alimentation. Mais cette centration sur le biologique et le médical a occulté d’autres exigences tout aussi essentielles qui se sont exprimées spontanément dans les quartiers : comme le besoin collectif d’exprimer la solidarité des habitants vis-à-vis des métiers invisibles (aides et soins aux personnes) et des bénévoles et volontaires (collecte alimentaire), ainsi que le besoin de restaurer et maintenir des liens sociaux pour vivre. Répondre à nos besoins essentiels (s’alimenter, se soigner) repose sur des liens sociaux renforcés, avec des personnes vigilantes quant à l’attention aux autres.

Face à un État qui tente d’endiguer la flambée de l’épidémie, les territoires et leurs habitants sont des acteurs et des témoins en première ligne (Aubenas, 2020) faisant face à l’épreuve d’une crise sanitaire devenue une crise sociale, écologique et économique. Selon une enquête récente menée par des chercheurs, la pandémie a davantage frappé les habitants des territoires urbains les plus pauvres issus des milieux populaires. Ces catégories sociales ne sont pas seulement les victimes de la pandémie, elles sont aussi les victimes d’injustices et d’inégalités sociales par les effets différenciés et l’impact socialement inégal de cette pandémie sur l’insécurité alimentaire et l’isolement social. La mise en confinement des personnes et des familles a davantage creusé les distances sociales alimentées par la méfiance et la peur, source de défiance transposée vis-à-vis des quartiers populaires. L’épidémie fait subir la double peine à des habitants face à la maladie et en situation d’exclusion sociale sur des territoires inégalement pourvus de services et d’équipements. Un sentiment d’injustice traverse les territoires urbains en marge, dont les habitants se sentent délaissés.

Parmi les premiers foyers de l’épidémie en France, annoncés début mars 2020, les villes de l’Est, au premier rang desquelles Mulhouse et Strasbourg, ont payé un lourd tribut à cette crise. L’attribution du qualificatif de « cluster[1] », notamment à Mulhouse, semble « coller à la peau » de ces territoires de l’Est considérés « à risques[2] » et contribue à l’occultation d’autres territoires urbains très proches, tels que le Territoire de Belfort, autant impactés. Avec son urbanisation très dense, Belfort présente, avec sa forte tradition industrielle, un territoire où les solidarités ouvrières, solidement ancrées, ont fortement été mises à l’épreuve. Ces territoires urbains, espaces de concentration et de diversité, ont diversement été identifiés comme des foyers de pandémie (quartier, immeubles, périphérie, centre-ville). A priori, on pourrait croire au hasard de la diffusion du virus mais, au-delà des apparences, apparaissent des données qui sont fondamentalement présentes dans les observations (INSEE, 2020) : outre l’âge et le sexe, les catégories de population en situation de fragilité dans les quartiers urbains les plus pauvres et les plus densément peuplés (Gascard, et al.).

Territoires urbains de l’Est : inégalités sociales et inégalités territoriales

Mulhouse, premier « Cluster » du Covid-19 en France[3], présente des caractéristiques significatives, comme le faible niveau de revenus de ses habitants (INSEE, 2020) et un faible taux d’activité. Mulhouse est une ville ouvrière dont la composition sociale est multiculturelle et métissée (plus de 130 nationalités), avec une part importante de jeunes (plus de 40% de la population de moins de 30 ans, INSEE, 2017) et des catégories socioprofessionnelles composées d’employés, cadres intermédiaires et ouvriers (47% des actifs en 2016). La ville se distingue par une population au profil plus populaire que son agglomération (dite « Mulhouse Alsace Agglomération » – m2A) où résident les classes moyennes. À ces clivages sociaux, s’ajoutent des clivages territoriaux (ville et m2A). La crise sanitaire a amplifié une fragilité sociale et économique aggravée pour des catégories sociales précaires (taux de pauvreté de 33% à Mulhouse en 2016), qu’en est-il de la dimension territoriale de cette précarité ? Les données disponibles (âge, sexe, population vulnérable, catégorie sociale) constituent des variables qui se combinent différemment d’un territoire à l’autre à Mulhouse, comme à Strasbourg et à Belfort.

Strasbourg présente également une population jeune (étudiants), mais les cadres supérieurs représentent plus de 18%. C’est une ville aux quartiers contrastés, parfois avec des logements sociaux sur-occupés, un taux de pauvreté de 22,1% de sa population, une moyenne qui cache des disparités territoriales importantes (Observatoire des Inégalités, 2011).

Belfort est une ville contrastée qui concentre un tiers de la population du département dans lequel un renforcement des inégalités de revenus reste élevé (Observatoire social départemental, 2019). Ces inégalités se traduisent par des quartiers périphériques paupérisés, un centre-ville resté attractif pour les ménages aisés et les étudiants. Mais des « plus riches » usent de leur liberté de choix résidentiel plus importante pour accéder à la propriété individuelle dans les communes périurbaines (INSEE, 2011). Le taux de pauvreté atteint 25% à Belfort, contre 14,2% pour le département (INSEE, 2017).

Objectifs

Ce projet de thèse s’intéresse aux enjeux sociaux de la crise sanitaire révélés par la lecture d’une expérience sociale et collective d’un laboratoire in vivo (Beaud, 2020) par le confinement des habitants. Elle adopte une démarche de recherche-action avec les acteurs concernés pour comprendre les dynamiques de solidarités sur des territoires urbains plus précisément dans les quartiers populaires de trois villes de l’Est de la France : Mulhouse, Strasbourg et Belfort. Cette recherche répond à deux objectifs majeurs :

  • D’une part, évaluer et analyser l’impact sociétal de la crise pandémique à l’échelle des territoires urbains à Mulhouse, Strasbourg et Belfort et plus particulièrement leurs quartiers populaires, en mettant l’accent sur leurs spécificités en termes de de solidarités (familiales, générationnelles, communautaires, voisinage), formelles et informelles, de réseaux d’entraide dans et hors des territoires de résidence. Un état des lieux avant le Covid-19 est indispensable pour analyser comment ces « filets » de liens et de protection ont pu résister, se distendre ou disparaître avec le confinement et l’impact, subjectivement et socialement vécu, d’une épidémie.
  • D’autre part, identifier et questionner les nouvelles initiatives collectives et d’auto-organisation de réseaux d’échanges et d’entraide entre des habitants, acteurs privés et publics. L’attention portée par cette recherche aux émergences (action, projet) en situation d’épreuve est dirigée vers l’intérêt des personnes et d’acteurs de ces quartiers vers lesquels se tourne cette recherche-action qui est ouverte à l’écoute, l’observation et l’intervention d’un(e) doctorant(e) observateur, témoin et acteur (voir infra méthodologie).

L’auto-organisation locale de ces services émergents a permis d’assurer le lien avec des personnes isolées souvent perdues de vue (étudiants, jeunes, etc.), ainsi que les relations de réciprocité et l’entraide pour combattre la peur. Avec cette crise, s’affirme une prise de conscience des habitants de la nécessité de services publics (santé, sanitaire) et de services porteurs d’une qualité relationnelle plus solidaire. Ces initiatives des habitants méritent une attention particulière pour valoriser et reconnaître les réponses émergentes de services par de petites associations ou des initiatives communautaires (Laville, 2020) : Quelles sont, dans ces quartiers populaires, les figures d’une autre économie, alternative, solidaire et plus juste qui articule gratuité et rétribution, échanges marchand et non marchand ? Comment rapprocher ces actions en réseaux avec d’autres réseaux, notamment ceux de l’Économie sociale et solidaire (ESS), et envisager une pérennisation de ces initiatives par une coopération au-delà de la crise ? L’approche se veut interdisciplinaire ancrée dans les sciences sociales incluant l’entrée socioéconomique.

Deux axes de recherche

Les deux axes de recherche, la dimension territoriale et l’approche par la qualité des relations sociales dans les services, sont étroitement articulés et feront l’objet d’ajustements à définir par la suite. 

L’approche territoriale constitue le prisme d’analyse des « foyers de pandémie » : ce premier axe de recherche vise à repérer des territoires urbains et périurbains pour identifier des profils-types en posant la question des facteurs de leur résistance différentielle au prisme de la pandémie. Le territoire est appréhendé par ses spécificités sociales, économiques et culturelles sous l’angle de modes d’habiter, d’organisation de la vie quotidienne et d’accès à des services (santé, social, services de proximité) en tenant compte des contraintes (logement, revenu, distance). Quelles en sont les retombées sur l’exposition des personnes au risque sanitaire et sur les capacités des habitants à résister en exerçant leurs activités d’une manière autonome (alimentation, soins, réseaux, entraide) ?

L’autre axe de recherche privilégié concerne la qualité des conditions de vie, des conditions sociales de logement et de santé des habitants de ces quartiers. Quelles sont les structures sociales et culturelles sous-jacentes aux réponses collectives émergentes sur les territoires, alors qu’elles ont été négligées dans un premier temps ? La question de la santé ne se résout pas (seulement) en termes d’infrastructure technique ; elle est le produit d’interactions complexes avec l’environnement, de la qualité des relations sociales et humaines qui passe par l’attention aux autres, du soin des personnes (« care ») et des liens sociaux vecteurs d’appartenance et de solidarité dans des territoires compris comme lieux de vie. Quelles sont les initiatives, individuelles et collectives, qui ont permis de dépasser l’épreuve, d’exprimer cette « résilience[4] » par des réseaux d’échanges et d’organisation de l’entraide ? Il s’agit d’approcher les possibilités d’un « bien vivre » intégrant des capacités sociales des personnes (Sen, 2003) et de cohabiter : comment les habitants sont-ils en mesure de faire face à l’épreuve de la pandémie (crise, confinement, rupture des relations) ? Il conviendra d’en repérer les émergences collectives, leurs échelles d’action, d’évaluer la qualité et les retombées des réponses portées par des habitants du quartier et d’autres citoyens à la gestion de la crise sanitaire, en termes de coopération à l’échelle territoriale, notamment avec les réseaux de l’ESS et les collectivités territoriales.

La santé mérite d’être pensée comme un « commun » (Stoessel-Ritz, 2015) qui relève de communautés de vie et s’adosse à des savoirs concrets par des relations à un environnement : comment l’intelligence pratique des habitants, bénévoles et soignants, apporte-t-elle des réponses sociales concrètes aux difficultés générées par la pandémie et permet-elle de parer aux manques et défaillances en matière de soins aux personnes ou d’approvisionnement alimentaire ?

Les initiatives collectives, formelles ou non, retenues ici concernent plus particulièrement :

(i) L’approvisionnement alimentaire des quartiers impactés. Comment ces initiatives témoignent d’une auto-organisation locale, comme figure d’une économie populaire adaptée (circuits-courts alimentaires, accessibilité), quel rôle et quelle reconnaissance économique, sociale de ces propositions à l’échelle des collectivités et des institutions ?

(ii) La question des relations et du soin (« care ») aux personnes isolées, dépendantes et en situation de vulnérabilité. Ici on cherchera à comprendre comment s’exprime l’attention pour une éthique du « care » avec le souci des autres (Tronto, 2009), ou l’expression d’une capacité de « résilience » sociale des habitants. On s’intéressera plus particulièrement au rôle des femmes et des populations jeunes dans ces initiatives : Que nous apprennent les pratiques de sociabilités quant à l’engagement des jeunes ou des femmes des quartiers populaires (solidarités, pratiques citoyennes) ? Comment ces initiatives contribuent à décloisonner le territoire et à faire bouger les lignes par la coopération entre acteurs de territoire pour une solidarité organique, fondée sur plus d’autonomie et d’engagement ?

Méthodologie

Pour répondre à ces questions, cette recherche adopte une démarche originale et adaptée, celle de la recherche-action : elle a vocation à faciliter la communication sur le territoire entre les acteurs et à décloisonner les activités des uns et des autres pour améliorer la qualité des relations sociales et humaines, source d’une coopération plus efficiente et constructive entre chercheurs, acteurs et habitants en faveur de l’ESS.

L’approche méthodologique s’appuie sur l’observation participante du fonctionnement des territoires, en relation avec les acteurs (bénévoles, professionnels, habitants). Cette recherche-action participe également de la construction d’une démarche adaptée à l’économie solidaire par la coopération des personnes concernées par les questions abordées dans cette recherche, en relation avec la Chaire ESS de l’UHA. L’approche vise à favoriser les réseaux de pairs (patients, bénévoles, personnes précaires) pour saisir des solidarités territoriales qui mettent l’accent sur l’autonomie des habitants, comme un levier de démocratie sanitaire.

Une attention particulière sera portée au tissu associatif et aux initiatives de l’ESS dans les territoires urbains et périurbains de Mulhouse, Strasbourg et Belfort. La première étape du travail est consacrée à l’analyse des statistiques socioéconomiques et sanitaires (Covid-19) ; cette étape se fera en partenariat avec des professionnels (santé, éducation, travail social, médico-social), pour identifier et apprécier la place des services de soins et d’approvisionnement alimentaire dans la restauration de relations de confiance et l’initiative des habitants. Cette recherche s’appuiera également sur des entretiens semi-directifs auprès des populations cibles (populations jeunes, femmes et personnes en situation de dépendance) et auprès de personnes qui se sont engagées dans des initiatives collectives.

Enfin, la démarche de recherche-action prendra appui sur la Chaire ESS de l’UHA pour accompagner l’engagement des jeunes (habitants, volontaires), leur mise en relation avec des pairs porteurs de projets pour trouver le chemin de l’apprentissage pour l’insertion sociale et/ou professionnelle. Cette recherche-action pourra être menée à partir des initiatives nées pendant la crise du Covid-19 et repérées par des acteurs qui ont mobilisé des fonds d’intervention pendant l’épidémie (Fondation de France à Mulhouse) pour analyser les obstacles rencontrés et les moyens de les surmonter.

Par son caractère innovant et créatif, cette recherche-action favorise le dialogue et la coopération entre les partenaires et l’expérimentation de nouvelles formes d’apprentissage : c’est par exemple la découverte des métiers de services pour des jeunes déscolarisés (initiation à la cuisine, avec l’association Épices) et leur revalorisation dans le domaine de l’accompagnement et du soin aux personnes (care) qui peuvent être envisagées dans le prolongement de ce projet (avec des partenaires de la formation dans le médico-social).

Apports spécifiques et plus-value de cette thèse

Cette recherche permet de penser de nouvelles politiques territoriales en faveur d’une plus grande justice territoriale par des services organisés avec les habitants. Un de ses objectifs est de comprendre les dynamiques locales, solidaires et génératrices d’une plus-value pour tous par le bien vivre ensemble, favorables à des effets de résilience sur les territoires. Cette recherche permet aussi de (re)considérer les solidarités et les liens sociaux comme des sources de résistance à l’épreuve et de mobilisation des habitants par la prise d’initiatives.

La construction de ces solidarités s’inscrit dans des réseaux et un tissu associatif d’où émergent les initiatives solidaires porteuses de propositions innovantes et pertinentes de l’ESS, une économie de proximité adaptée aux territoires et à leurs habitants.

Les résultats attendus de cette thèse se situent à quatre niveaux :

  • Contribuer à une justice territoriale par la promotion des capacités de chacun et la reconnaissance des capacités et des potentiels des citoyens, habitants, acteurs locaux associatifs ou autres acteurs, à s’organiser et proposer des réponses à valoriser.
  • Appréhender les logiques d’action des habitants dans leur diversité face à la pandémie et à ses effets, de soutenabilité au rejet des décisions (ou situations) jusqu’à l’invention d’initiatives alternatives qui sortent des cadres établis.
  • Mettre en confiance et développer des modes de coopération pour faire participer les volontaires et les acteurs de l’ESS à la mise en place de pratiques d’entraide et l’organisation de réseaux d’acteurs qui jouent coopératif sur les territoires.
  • Soutenir les initiatives de l’ESS pour réduire la pauvreté et promouvoir des propositions alternatives répondant d’une économie solidaire à dimension citoyenne.

Cette recherche a vocation à soutenir une culture de coopération partenariale (organisations de l’ESS, collectivités) avec une communauté d’acteurs qui souhaitent s’engager. Les résultats de ces travaux feront l’objet d’une valorisation à différents niveaux sous la bannière de la Chaire ESS, notamment par des publications.

Cadre de la recherche

Ce projet de thèse fait partie d’un axe majeur de recherche de la Chaire ESS de l’UHA intitulé « Faire société : avant et après le Covid-19 » animé par des chercheurs en sociologie, science politique, sciences économique et de gestion, sciences de l’information et de la communication. Cet axe de recherche s’inscrit dans le prolongement des travaux de recherche-action du réseau 2DLiS, co-fondateur de cette Chaire ESS[5] avec l’UHA. Depuis 10 ans, 2DLiS a développé séminaires, colloques et publications sur le lien social, la citoyenneté et le développement durable.

Cette thèse est adossée à un comité de thèse mis en place au sein de la Chaire ESS avec une codirection assurée par Josiane Stoessel-Ritz, professeure de sociologie à l’Université de Haute-Alsace de Mulhouse et Maurice Blanc, professeur émérite à l’Université de Strasbourg, tous deux sont membres du réseau 2DLiS et du Laboratoire SAGE (Sociétés, Acteurs, Gouvernement en Europe, CNRS, UMR 7363, Université de Strasbourg et antenne UHA). La Chaire ESS de l’UHA hébergera le/la doctorant.e qui contribuera à l’Axe 6 ‒ «Dynamiques territoriales, villes et mobilités » ‒ du Laboratoire SAGE (Sociétés, Acteurs et Gouvernement en Europe – Unité mixte de Recherche 7363 du CNRS et Universités de Strasbourg et Mulhouse).

Ce projet de recherche s’inscrit dans le cadre d’un contrat doctoral de 3 ans (2020-2023) au sein de l’UMR 7363 SAGE (antenne UHA) avec le soutien des acteurs et des partenaires de la Chaire ESS UHA. La rémunération est de l’ordre de 1800€ brut/mois.

Candidatures : date limite de réception le 16 novembre 2020

Les candidat(e)s sont invité(e)s à présenter un dossier composé des pièces suivantes : CV, lettre de motivation, résultats de Master et du mémoire de Master, note d’intention en réponse au projet doctoral proposé (entre 9 000 à 15 000 signes tout compris).

Ce dossier est à envoyer à chaireESSuha@gmail.com au plus tard le 16/11/20.


[1] Anglicisme signifiant « regroupement » (entreprises, laboratoires) ou foyer de diffusion (contagion pour le virus).

[2] Du 1er mars au 30 avril 2020, la mortalité a bondi de 117% dans le Haut-Rhin, 57% dans le Bas-Rhin et 40% dans le Territoire de Belfort par rapport à la même période de l’année précédente (Santé Publique France, 2020).

[3] A Mulhouse, on compte 577 décès entre le 1er mars et le 7 avril 2020, soit +204% en 5 semaines (Insee, 5 mai 2020.

[4] Nous empruntons ici cette expression de manière prudente en retenant le sens donné par Laurent Éloi comme « une capacité des sociétés à supporter collectivement des chocs […] sans se désintégrer » (2017, p.33).

[5] Membres 2DLiS fondateurs de la Chaire ESS : Josiane Stoessel-Ritz (Professeure, SAGE, UHA), Francis Kern (Professeur émérite, BETA, Unistra), Maurice Blanc (Professeur émérite, SAGE, Unistra), Jean-François Havard, (Maître de Conférences, SAGE, UHA).

F3E : Appel à contribution pour un ouvrage collectif

Le F3E lance un appel à contributions en vue de la réalisation d’une publication intitulée  « Inclure pour transformer » (titre provisoire). Nous attirons votre attention sur le fait que l’appel à contribution en objet diffère de l’appel d’offre pour un appui à l’équipe du F3E publié antérieurement.

F3E est un réseau apprenant d’acteurs et d’actrices de la solidarité et de la coopération internationale.

Le F3E réalise un ouvrage

Dans le cadre de son Programme l’Atelier du Changement Social, le F3E réalise un ouvrage collectif en questionnant le sens, le rôle et les effets de l’inclusion des acteurs et des actrices dans les processus de changement, particulièrement présents dans les approches orientées changement et dans la perspective de genre intersectionnelle. Il s’agit d’un ouvrage réflexif, qui fait appel à des contributions extérieures au F3E. L’objectif est de porter un regard distancié sur l’évolution récente de la prise en compte de l’inclusion des actrices et des acteurs dans les actions de solidarité.

Les trois axes de l’ouvrage collectif

La publication s’articulera autour de trois axes de questionnement correspondant à trois parties, chacune regroupant entre 3 et 5 articles.

  • Partie 1 : Etat des lieux des approches et méthodologies inclusives, renforçant le pouvoir d’agir, dans le champ des solidarités internationales et de l’ESS
    Quel est l’état de lieux des pratiques inclusives ? Dans quelle mesure ces approches s’accompagnent-elles du renforcement du pouvoir d’agir des actrices et des acteurs ?
  • Partie 2 : L’inclusion comme levier de changement social : dans quelle mesure la perspective intersectionnelle de genre et les AOC sont-elles vectrices d’inclusion ?
    De quelle manière les AOC et l’approche genre intersectionnelle abordent-elles l’inclusion ? Comment illustrer le lien entre approches inclusives, renforcement du pouvoir d’agir et leurs effets en termes de changement social ?
  • Partie 3 : Perspectives en faveur du changement social : évolution des alliances et des pratiques
    Comment développer et renforcer le corpus méthodologique d’approches en faveur du renforcement du pouvoir d’agir, au service des OSC et des acteurs et actrices de leur environnement (recherche, développement local ESS etc.) ?

Le document à télécharger sur le site du F3E présente cet appel à contributions ainsi que les modalités de réponse (www.f3e.asso.fr, rubrique « Recherchons consultant-e-s »).

Les candidatures sont à envoyer à Isabelle Moreau (i.moreau@f3e.asso.fr) et Claire de Rasilly (c.derasilly@f3e.asso.fr) avant le dimanche 30 novembre 2020 à midi  (heure française).

Pour toute question préalable, nous vous remercions de contacter Isabelle Moreau (i.moreau@f3e.asso.fr ) par mail.

29e colloque ADDES 18, 19, 20 novembre 2020 : périmètres et mesures de l’ESS

La connaissance des périmètres de l’ESS et les conséquences sur leur mesure présentent des enjeux et défis importants pour la reconnaissance de l’ESS par les acteurs publics et sociaux, mais aussi pour la construction des stratégies des acteurs et des organisations de l’ESS, tant à l’échelle de la France qu’à celle de l’Europe. Inscrivez-vous aux 3 webinaires qui vous sont proposés les 18, 19 et 20 novembre 2020.

Le 18 novembre – 14h-16h30

Introduction : Hugues Sibille (président de la Fondation Crédit Coopératif), Eric Bidet & Nadine Richez-Battesti (co-président-e-s de l’ADDES)

  • 14h20-15h10 La contribution du système statistique public en France
    La construction d’un compte-satellite de l’ESS (S. Billot, Insee) 
    Les enquêtes Associations 2014 & 2019 L’INSEE (S. Dumartin, Insee)

    Introduction et animation : E. Archambault (ADDES)
  • 15h10-16h30 Table ronde : Les enquêtes complémentaires produites par et pour les mouvements : périmètres, enjeux et choix stratégique
    Enquêtes sur l’ESS et questions des périmètres et de leurs enjeux : Dynamiques et débats pour ESS France (B. Roger)
    Diffusion des données de l’Insee et éclairages complémentaires sur le champ des associations : Les études de l’INJEP (T. de Saint Pol)
    L’enquête Fondation de France sur les fondations : Méthodologie, enjeux et limites (L.de Nervaux Animation : E. Braley (ADDES)

    Inscription ICI

Le 19 novembre 14h-16h30

Introduction : Eric Bidet & Nadine Richez-Battesti

  • 14h10- 16h15 Mesurer l’ESS à l’échelle internationale : le choix des périmètres et leurs enjeux
    La mesure des coopératives réalisée par l’Alliance Coopérative Internationale et le Bureau International du Travail (M. Bouchard, Université du Québec à Montréal)
    Le périmètre de l’entreprise sociale dans le projet ICSEM (J. Defourny, Université de Liège)
    Le Handbook de l’ONU et l’adaptation de son périmètre à une vision plus européenne (E. Archambault, Université de Paris 1 et ADDES)
    Une application du Handbook : L’approche par blocs du Portugal (C. Ramos, Institut portugais de la statistique)
    L’économie sociale en Europe : quel périmètre dans l’étude du Ciriec international ? (R. Chaves, Université de Valence)

    Animation : E. Bidet & N. Richez-Battesti (ADDES)
  • 16h15-16h30 Remise du prix de thèse de l’ADDES à Lisa Archambaud

    Inscription ICI 

Le 20 novembre 10h30-12h

  • Les enjeux politiques de la mesure
    Introduction : Jean-Louis Bancel, Président du Crédit Coopératif
    P. Klein (Commission Européenne), A. Noya (OCDE), J. Saddier (ESS France)

    Animation : N. Richez-Battesti & Eric Bidet (ADDES)

    Inscription ICI

Retrouvez nos 3 webinaires : ICI

Fondation de Wendel : aide à la recherche pour des étudiants de Master 2 ou en Doctorat

La Fondation de Wendel propose des aides à la recherche pour des étudiants de Master 2 ou pour des doctorants dans l’ensemble des disciplines des sciences humaines et sociales. Les aides portent sur les projets concernant les techniques, les entreprises et plus généralement les sociétés industrielles à l’époque contemporaine. Ces aides sont mises en œuvre par l’Académie François Bourdon.

Fondation de Wendel
Fondation de Wendel

L’aide de la Fondation de Wendel

Plusieurs aides sont proposées par Fondation de Wendel :

  • pour les étudiants de Master 2, l’aide est fixée à 1 500 euros, pendant une année.
  • pour les étudiants en Doctorat, l’aide est fixée à 5 000 euros par an, au maximum pendant trois années pour une candidature de première année. Les candidats peuvent se présenter pour la seconde ou la troisième année.

Les dossiers de demande d’aide

Les dossiers de candidature en master 2 comportent une présentation du sujet de recherche, ses problématiques, les sources envisagées et la bibliographie provisoire ; un curriculum vitae et un avis du directeur de recherche.

Les dossiers de candidature en doctorat comportent une présentation du projet de thèse avec ses problématiques et les sources à consulter ; un calendrier de réalisation, un curriculum vitae et un avis du directeur de recherche.

Les dossiers de candidature peuvent être envoyés jusqu’au 15 novembre 2020 à l’Académie François Bourdon, avec copie à la Fondation de Wendel exclusivement sous format électronique aux adresses suivantes : contact@afbourdon.com et contacts@fondationwendel.eu

PhDTalent Career 2020, le forum mondial des jeunes chercheurs, 100% digital les 19 et 20 novembre

Le PhDTalent Career Fair s’adapte et devient 100% digital. Organisé sur deux journées les 19 et 20 novembre 2020, ce nouveau format inédit permet de maintenir l’événement avec la même qualité de contenu et le rend accessible à tous les PhD, au niveau mondial.

PhD Talent career fair 2020
L’affiche de la PhDTalent Career Fair prévue initialement.

PhDTalent Career Fair en ligne pour simplifier

Les PhD pourront se connecter gratuitement, via leur profil personnalisé, sur la plateforme de PhDTalent, pour s’inscrire et participer à l’ensemble des conférences, candidater aux offres d’emploi en ligne et rencontrer les entreprises présentes – notamment via les speed-meeting en visioconférence, assurés par tous les recruteurs.

Les concours, conférences, tables rondes et ateliers – entreprenariat, coaching de corrections de CV en one to one etc., se tiendront sous forme de webinaires.

A l’issue de chaque session, des salles virtuelles seront ouvertes pour favoriser le networking entre les intervenants et le public de doctorants et docteurs.

Faire un don avec son livret de développement durable et solidaire

Entrée en vigueur, ce jeudi 1er octobre 2020, de la possibilité pour les épargnants détenteurs d’un livret de développement durable et solidaire (LDDS) de faire un don aux acteurs de l’économie sociale et solidaire.

Une action solidaire

Olivia Grégoire, Secrétaire d’État à l’Économie sociale, solidaire et responsable, se félicite de l’entrée en vigueur, à compter de ce jour, de la réforme relative au volet solidaire du livret de développement durable et solidaire (LDDS) prévue par le décret du n°2019-1297 du 4 décembre 2019[1].

Avec ce dispositif de don depuis un LDDS, le Gouvernement permet de développer le financement de l’économie sociale et solidaire (ESS), en sollicitant l’épargne des Français et en mettant en valeur le secteur de l’ESS, ses actions et ses acteurs, via les réseaux bancaires. Il faut dire que le secteur solidaire était en attente de moyen de financement.

Comment activer son livret de développement durable

Concrètement, les banques proposeront chaque année à leurs clients qui détiennent un LDDS de faire un ou plusieurs dons à partir des sommes figurant sur leur livret, à des structures de l’ESS (association, fondation, mutuelle, coopérative, certaines sociétés commerciales, etc.). Les banques présenteront une liste d’au moins 10 bénéficiaires. Ces derniers, choisis par la banque, doivent soit appartenir à la liste nationale des entreprises de l’ESS, soit être un organisme de financement solidaire[2]

Par ailleurs, Olivia Grégoire rappelle que la part minimum des ressources collectées par les banques sur les livrets A et LDDS[3] devant être affectées au financement de l’ESS a été fixée à 5 %[4]. Ainsi, ce mécanisme garantit qu’au moins 9 milliards d’euros[5] seront fléchés de manière pérenne vers le financement bancaire de l’ESS.

« Conformément à l’engagement pris, le livret de développement durable et solidaire remplit désormais pleinement sa mission : financer des projets en faveur de la transition écologique et de l’économie sociale et solidaire. Je souhaite ainsi faire de l’épargne réglementée un levier plus efficace au service de la relance et de la transformation de l’économie française, avance Bruno Le Maire, Ministre de l’Economie, des Finances et de la Relance. »

« La possibilité de faire don depuis un LDDS permet de faire bouger les lignes du financement de l’action sociale et environnementale, mais également de mettre la lumière sur le secteur de l’ESS, porte-drapeau d’un modèle économique plus responsable auquel nous aspirons, explique Olivia Grégoire, Secrétaire d’Etat chargée de l’Economie sociale, solidaire et responsable. »

« Aujourd’hui, l’encours des livrets de développement durable et solidaire est considérable et s’élève à près de 120 milliards d’euros. Encourager les dons en faveur de l’ESS permettra de donner du sens à l’épargne en soutenant l’économie sociale et solidaire, qui plus est dans un contexte où les entreprises de l’ESS, comme les autres entreprises, sont durement touchées par la crise, complète la ministre Olivia Grégoire ».


[1] Décret n° 2019-1297 du 4 décembre 2019 modifié précisant les modalités d’affectation sous forme de don des sommes déposées sur le livret de développement durable et solidaire.

[2] Au sens du 1° du III de l’article L. 3332-17-1 du code du travail, c’est-à-dire dont l’actif comporte au moins 35% de titres émis par une entreprise agréée « Entreprise Solidaire d’Utilité Sociale » (ESUS)

[3] Ressources non-centralisées à la Caisse des dépôts et consignations.

[4] Arrêté du 6 août 2020 relatif à l’application des articles L. 221-5 et R. 221-9 du code monétaire et financier.

[5] Sur la base d’un encours de livrets A et LDDS non-centralisé de 179 Md€ fin août 2020.

Mission Histoire Société Générale : Aides à la recherche 2020

Dans le cadre de la Mission Histoire Société Générale une Aides à la recherche 2020 du master au doctorat de 2 500 € à 5 000 €.

La mission Histoire Société Générale

La mission Histoire Société Générale accorde des aides à des étudiants engagés dans les recherches portant sur l’ensemble des disciplines des sciences humaines et sociales.

Un état des fonds et des perspectives de recherche est disponible sur le site https://www.societegenerale.com/fr/connaitre-notre-entreprise/identite/histoire ou sur demande.

Comment candidater

Les aides à la recherche sont de : 2 500 € par an en master, 5 000 € par an en doctorat. Le dossier de candidature comprenant une présentation du sujet, les sources envisagées, un cv et l’avis du directeur de recherche doivent être envoyés sous format électronique, jusqu’au 29 novembre 2020.

Société Générale – service des archives historiques
01 42 13 11 53 / 55 – ARCHIVES.HISTORIQUES@SOCGEN.COM

Les établissements de la Mission laïque française recrutent plus de 200 personnels enseignants et administratifs pour la rentrée 2020-2021

La Mission laïque française, association à but non lucratif fondée en 1902, assure la gestion de 109 établissements d’enseignement français à l’étranger (écoles, collèges et lycées) scolarisant plus de 60 000 élèves dans 39 pays. Pour l’année scolaire 2020/2021, la Mlf annonce un plan de recrutement de plus de 200 nouveaux personnels.

La nouveauté cette année ? Les postes proposés ne s’adressent plus seulement aux titulaires de l’Education Nationale, mais aussi aux non titulaires, privés ou à la retraite. Par ailleurs, cette année, des profils non titularisés de personnels administratifs, techniques, ouvriers, de service et de santé venus de France ou de l’étranger seront ouverts.

La Mlf élargit les profils recherchés pour ses recrutements

A chaque nouvelle rentrée, la Mlf lance un appel à candidats afin d’intégrer son réseau d’établissements installé dans 39 pays. Du 1er septembre au 31 octobre, correspondant à la période pour constituer son dossier, les chefs d’établissements publient les offres d’emploi sur la plateforme de recrutement, qui est par ailleurs devenue gratuite. Les profils recherchés sont variés et la plateforme de recrutement est ouverte à tous personnels titulaires ou non du ministère de l’Education Nationale et de la Jeunesse.

Des offres d’emploi seront également publiées tout au long de l’année et ouverts de fait à différentes catégories de profils : personnels d’encadrement, enseignants 1 et 2nd degrés, personnels administratifs, techniques, ouvriers, de service et de santé.

Les principaux profils recherchés sont :
Des chefs d’établissements, des CPE, des directeurs d’écoles primaires ; Des personnels d’administration pour la gestion administrative et financière des établissements ; Des professeurs agrégés et certifiés, des PEGC et des PLM ; Des adjoints d’enseignement ; Des professeurs des écoles et des instituteurs titulaires.

L’objectif de ces recrutements est de favoriser la nomination d’un personnel qualifié sensible aux orientations pédagogiques de la Mlf et désireux de l’investir en tant qu’acteur engagé de l’éducation ; la constitution d’équipes efficaces autour d’un projet commun ; le renouvellement des enseignements afin de donner à tous une chance de confronter ses pratiques à d’autres cultures professionnelles.

Deux événements pour tout savoir sur le recrutement

Dans le cadre de cette nouvelle année scolaire, la Mlf organise deux événements autour du recrutement dans les établissements du réseau mlfmonde.

L’objectif : répondre aux questions des candidats et les accompagner dans leur parcours.  La Mlf pourra par exemple les aider dans la création de leur dossier sur la plateforme de recrutement.

Un Facebook Live

Le 30 septembre à partir de 14h30 avec Michel Bur, adjoint au directeur général et chef du service de la pédagogie et Julie Itchah, chargée de mission, responsable de la gestion des ressources humaines. Les sujets qui seront abordés : Quelles sont les modalités de recrutement ? Quels types de postes sont proposés au sein de nos établissements ? Comment savoir si son profil est en adéquation avec ce que la Mlf recherche ? Quels types de contrats sont proposés ? Comment constituer un dossier de candidature ? Quels sont les délais à respecter ? Quelle est la durée d’un contrat type ?

Pour s’inscrire : https://bit.ly/2QUUOOU

Un Job dating

Les 21 et 22 octobre seront organisés en ligne de l’équipe RH de la Mlf. Les candidats auront 15 minutes de tête à tête afin de pouvoir poser leurs questions/  Conditions de vie à l’étranger, modalités de remplacement, recrutement en couple, accompagnement et formations… autant de thèmes et de questions qui pourront être évoqués lors de ces rencontres. Les candidats peuvent découvrir les offres sur le site de la Mission laïque française, rubrique recrutement.

Pour toutes questions relatives au recrutement : candidat@mlfmonde.org.

3e édition de leur programme d’incubation dédié à la prévention santé

La Fondation d’entreprise Ramsay Santé (l’un des leaders européens de l’hospitalisation privée et des soins primaires), et ses partenaires, le Fonds de dotation Pfizer Innovation France et l’accélérateur de la nouvelle économie INCO, lancent la 3e édition de leur programme d’incubation dédié à la prévention santé : le Prevent2Care Lab.

Appel à candidature pour la prévention santé

Pour la première fois, cette nouvelle édition accueillera start-ups et associations dans une démarche unique de croiser les synergies autour d’une même thématique : la prévention santé chez les jeunes. Ceci dans deux 2 lieux d’incubation : Paris et Lyon.
L’appel à candidatures pour intégrer la prochaine promotion a été prolongé : les candidats ont jusqu’au 20 septembre 2020 pour déposer leurs projets sur la plateforme prevent2carelab.co.

La prévention santé chez les jeunes : priorité de cette troisième édition

Pour cette nouvelle année d’incubation, le Prevent2Care Lab accompagnera des projets à dimension éducative touchant les jeunes publics. En effet, initier les populations jeunes aux « bonnes pratiques », pour une meilleure santé tout au long de leurs vies, est la clé pour passer d’un modèle de santé curatif à un modèle préventif.

Un programme d’accélération complet

Les projets seront sélectionnés pour le caractère innovant de leurs produits ou services, la viabilité de leur business model, leur potentiel de développement et leur capacité à répondre à un besoin clairement identifié auprès des jeunes.

Les projets incubés bénéficieront d’un accompagnement stratégique et d’un hébergement de 9 mois au cœur de Paris et Lyon.

Le parcours d’accélération comprend : un diagnostic de la startup ou de l’association, des points individuels stratégiques une fois par mois pour définir les objectifs à court et moyen terme, des formations collectives (exemples : créer une identité de marque, passer de 0 à 5 000 clients en BtoB, créer une communauté de bénévoles, etc.), des offices hours (comptable, juridique, etc.), un accompagnement à la levée de fonds ainsi que des événements (ateliers de co-développement, etc.).

« Depuis 3 ans, le Prevent2Care Lab participe activement à la révolution digitale du secteur de la santé. C’est avec fierté qu’INCO Incubators apportera une nouvelle fois son expertise en matière d’accélération et mobilisera son réseau local et international pour aider au développement des futurs lauréats, » explique Nicolas Hazard, fondateur et président du groupe INCO.

Plus d’informations sur le programme et candidatures : prevent2carelab.co

PhDTalent Career Fair : 150 entreprises recrutent des doctorants et jeunes docteurs

Le 16 octobre prochain, se tiendra à Paris le PhDTalent Career Fair, le plus grand forum au monde dédié à la collaboration entre les entreprises du secteur privé et les PhD – jeunes Docteurs et Doctorants. Il est le seul grand RDV maintenu dans le secteur de la recherche et de l’innovation, suite à la crise de la Covid-19. Plus de 150 entreprises – grands groupes (30%) et startups (70%), certaines lauréats i-Lab et du Next40 – et 5000 jeunes chercheurs, y sont attendus tout au long de la journée.

Outre la partie recrutement, le PhDTalent Career Fair 2020, sera rythmé par de nombreux ateliers, conférences, speed meetings – nouveaux cette année, ainsi que deux concours. Le « pitch de professionnels de l’ABG », qui permettra aux chercheurs candidats, d’exposer leur expérience de recherche ainsi que leur projet professionnel. Et le concours « Pitch & hire your Doctor », qui permettra aux startups finalistes de présenter leur activité, afin d’attirer les meilleurs experts au sein de leurs équipes.

Pour l’édition 2020 – organisée avec toutes les précautions sanitaires que le protocole gouvernemental précise – l’accent sera mis sur l’entrepreneuriat deeptech avec l’intervention de Bpifrance dans le cadre du plan Deeptech et celle de l’IFREMER sur l’importance du rôle de la recherche en faveur de l’écosystème marin.

La crise sanitaire a montré la place prédominante qu’occupent les scientifiques pour éclairer les décideurs économiques et politiques. Par ailleurs, les pouvoirs publics encouragent le développement de la recherche au service du secteur privé, avec notamment la transformation de l’encadrement du Crédit Impôt Recherche (CIR). Avec sa plateforme multifonction, PhDTalent permet à toutes les entreprises et institutions d’accéder à l’expertise des meilleurs talents et technologies au niveau mondial. Cela via du recrutement pour intégrer des équipes en R&D, ou des missions à court terme pour répondre notamment à des besoins d’étude de faisabilité, de veille technologique ou de rapport d’état de l’art, en vue du développement d’un projet innovant.

Convaincus que notre société doit propulser et démocratiser l’utilisation de la connaissance et de la recherche par les entreprises pour innover, PhDTalent accompagne les entreprises sur le long terme via un modèle simplifié, accessible et lisible.

« En marge de l’accompagnement des entreprises sur le long terme via des missions de conseil, du sourcing etc. qui constitue l’essentiel de notre activité, nous organisons des événements, à commencer par le PhDTalent Career Fair, qui est devenu le plus grand rendez-vous au monde consacré au recrutement des chercheurs. C’est le RDV à ne pas manquer cette année, pour les entreprises qui ont besoin de faire avancer leurs projets d’innovation et pour les jeunes chercheurs qui souhaitent travailler dans le secteur privé. L’objectif est double : créer des connexions entre les porteurs de projets deeptech ou de technologies émergentes, avec des investisseurs et recruter les meilleurs experts pouvant intervenir de façon impactante sur les projets des entreprises. Nous avons le soutien de la Commission Européenne et du ministère de l’Enseignement Supérieur, de la Recherche et de l’Innovation. », explique Dounia Belghiti, co-fondatrice de PhDTalent.

Le PhDTalent Career Fair, le RDV de l’excellence pour les PhD, entreprises et start-ups

L’excellence de la recherche est reconnue par-delà les frontières. En plus de leur formation académique, les chercheurs développent des techniques de pointe nécessaires aux innovations tant recherchées par les entreprises. Les docteurs savent aussi proposer des méthodes inédites, des process nouveaux. La veille technique ou scientifique qu’ils mènent en permanence leur permet de savoir transférer des méthodes d’un domaine à l’autre. Les capacités d’analyse des jeunes docteurs – PhD – leur compréhension des systèmes sont une valeur ajoutée dans un contexte qui pousse les entreprises à innover pour se différencier.

« Nous cherchons à faire connaître les nombreux softkills des PhD. Ils n’ont pas peur de la page blanche et peuvent trouver de l’innovation dans des domaines où personne n’est encore allé. Ils peuvent apporter des réponses à des sujets complexes » souligne Dounia Belghiti.

Aujourd’hui encore, les chercheurs ne sont pas suffisamment conscients des opportunités et des chances qui existent pour eux et pour leur projet dans le secteur privé. Réciproquement, les entreprises ignorent trop souvent le dynamisme exceptionnel du monde académique et de la recherche. PhDTalent Career Fair est le plus grand Forum mondial dédié à cette convergence – en facilitant le transfert de compétences et de technologies – brevets, modélisation, méthode, savoir-faire et expérimentation.

« PhDTalent a entrepris de catalyser cette rencontre entre ces deux univers, en construisant des ponts entre monde académique et monde industriel. L’idée est de faciliter les échanges et de permettre aux acteurs clés d’accompagner et de porter les transformations de nos modes de production. Il est essentiel que les acteurs de l’innovation et de la croissance initient un changement conceptuel et culturel pour être à la hauteur de cet enjeu » explique Florian Andrianiazy, DG de PhDTalent.

Les Crédits d’Impôts Recherche, en faveur du recrutement des doctorants et jeunes docteurs

Le Crédit Impôt Recherche – CIR – a été transformé afin d’inciter les entreprises à investir dans des travaux de recherche et développement. Or, pour faire de la « bonne recherche », il est nécessaire de collaborer avec des chercheurs. Plusieurs dispositifs au sein du CIR facilitent le recrutement de ces profils.

Les dispositifs d’aide à l’embauche

Depuis l’arrivée au pouvoir du nouvel exécutif, de nouvelles règles liées aux effectifs de chercheurs sont apparues. En effet, un amendement porté par Amélie de Montchalin – Secrétaire d’Etat en charge des affaires européennes – et voté en projet de loi de finances 2018 a contraint les entreprises déclarant plus de 100 millions d’euros de dépenses en CIR à faire état de leurs recrutements de doctorants et docteurs. D’abord limitée à moins de 30 entreprises, cette mesure a été élargie à plusieurs centaines d’entreprises en projet de loi de finances 2019 en abaissant le seuil à 2 millions d’euros de dépenses déclarées en CIR. Ce seuil est amené à baisser jusqu’à la fin du quinquennat pour éventuellement concerner l’ensemble des entreprises déclarant du CIR.

« Dans la continuité de ces mesures, il n’est d’ailleurs pas inenvisageable que l’attribution du CIR soit conditionnée, à court terme, par le recrutement de profils formés par la recherche. », développe Florian Andrianiazy.

Afin de se préparer à cette éventualité, voici quelques dispositifs pouvant aider les entreprises à recruter ces profils.

Le dispositif “jeune docteur”

Afin de convaincre les entreprises à recruter des profils formés à la recherche par la recherche, le législateur a mis en place un dispositif extrêmement incitatif pour l’embauche de jeunes docteurs – tout docteur n’ayant pas occupé un poste en CDI, ayant réalisé 2 ou 3 post-docs. Pendant les deux premières années suivant l’embauche d’un jeune docteur, son employeur peut intégrer forfaitairement 400% de son salaire brut chargé dans l’assiette du CIR – 200% au titre des frais de personnel et 200% au titre des coûts d’environnement. C’est-à-dire qu’après crédit d’impôt, l’employeur perçoit un remboursement de 120% du salaire brut chargé du jeune docteur pendant deux ans. « D’autre dispositifs permettant un engagement moins important qu’une thèse CIFRE ou un recrutement en CDI si l’entreprise souhaite se faire un avis sur ces profils. Il s’agit des missions doctorant-conseil » révèle Florian Andrianiazy.

Mises en place il y a une dizaine d’années, les missions doctorant-conseil permettent aux entreprises de faire appel à l’expertise de doctorants sous la forme de missions de conseil – état de l’art, veille technologique, étude de faisabilité, analyse de données, etc. Pour un maximum de 32 jours par an et par doctorant, ce dispositif permet donc aux entreprises de simultanément faire avancer un projet et de prendre la mesure de la valeur ajoutée des profils issus de la recherche. Facturées par l’établissement de rattachement du doctorant, ces missions peuvent, sous conditions, être comptées pour le double de leur montant dans l’assiette du CIR. Dans le cadre du développement de son activité de missions d’expertise, PhDTalent met en place des partenariats avec les établissements d’enseignement supérieur et de recherche accueillant des doctorants – universités, écoles d’ingénieur et écoles de commerce – afin de proposer aux entreprises un large panel d’expertises et faciliter la contractualisation de ces missions.

PhDTalent Career Fair 2020

Le vendredi 16 Octobre 2020 de 9h – 18h
Le CENTQUATRE-Paris
5 rue Curial – 75019 Paris (France)

  • Ligne 7 : station Riquet
  • Ligne 12 : station Max Dormoy

www.phdtalent.fr

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