Les britanniques sceptiques sur le G20 mais pas sur les rémunérations

Alors que les chefs d’Etat se sont réunis à Pittsburgh pour discuter des recommandations
des ministres des finances du G20 pour réformer le secteur financier, la dernière enquête d’eFinancialCareers.com, le site leader en gestion de carrière pour les professionnels de la finance,
indique que les banquiers du Royaume-Uni sont très partagés sur les propositions prévues et sur leur impact potentiel sur la stabilité du système bancaire. En effet si elles étaient appliquées,
une petite majorité (53 %) estime que cela pourrait être positif, alors qu’une forte minorité (47 %) pense le contraire.

Toutefois, l’étude réalisée auprès de 465 professionnels de la finance montre qu’il
existe un large consensus sur la limitation future des rémunérations dans la finance : 44 % pensent que les enveloppes de rémunération globales devraient diminuer en conséquence, et 35 % pensent
qu’elles resteraient identiques. Néanmoins, 21 % estiment que les niveaux de rémunération pourraient encore augmenter à l’avenir.

Parmi les professionnels de la finance qui pensent que les niveaux de rémunération
pourraient baisser suite à la mise en œuvre des recommandations du G20, l’enquête menée par eFinancialCareers.com montre que les avis sont partagés sur l’ampleur des réductions qui en résultent.
La majorité (56 %) déclare prévoir une chute de 10-25 % des packages de rémunération, 15 % pensent que la réduction sera inférieure à 10 % et un quart (24 %) anticipe une baisse de 26 à 50
%.

Toutefois, les résultats de l’enquête indiquent qu’une grande majorité des sondés ne se
sent pas concernée par une réduction immédiate des enveloppes de rémunération dans le cas où les recommandations du G20 seraient mises en œuvre. 88 % des répondants estiment que tout impact
potentiel sur le versement des bonus ne devrait se manifester qu’à partir de 2010, voire au-delà.

Et quand on interroge les sondés sur les quatre mesures qui pourraient avoir le plus
grand impact sur les niveaux de rémunération, 35 % citent les restrictions sur les bonus garantis, 33 % les augmentations en exigence de capital et 26 % la possibilité de récupérer les bonus
versés en cas de pertes (Clawbacks). Seulement 6% pensent que ces propositions auront un impact significatif sur les packages de rémunération.

Les opinions des participants à l’enquête eFinancialCareers ont été beaucoup plus
tranchées lorsqu’on leur a demandé quel élément de la réglementation sur les bonus en cours de discussion ils préféreraient ne pas voir être mis en œuvre à la suite du sommet du G20. Le
plafonnement des bonus en fonction d’un pourcentage du salaire a clairement été perçu comme étant le pire résultat possible.

John Benson, président et fondateur d’eFinancialCareers.com, commente : « Actuellement,
les professionnels de la finance basés à Londres sont divisés sur l’impact futur des changements proposés sur la stabilité du système bancaire. De même, seul un petit nombre d’entre eux envisage
un impact immédiat sur leur niveau de rémunération dans les mois à venir ».

Le sondage a été réalisé par eFinancialCareers.com auprès de 465 professionnels de la
finance basés au Royaume-Uni entre le 17 et 24 septembre 2009. 49 % des personnes interrogées travaillaient dans le front office, 28 % dans le middle office et 23 % dans le back office. 37 % des
sondés avaient plus de 10 ans d’expérience en finance.

 

www.eFinancialCareers.fr

LINKEDIN dépasse le million de membres en France

Selon Kevin Eyres, directeur général de LinkedIn Europe : « Ce succès montre que LinkedIn a été adopté en France de manière très
rapide par une large part de professionnels, qui se connectent, échangent et discutent sur le réseau. En franchissant ce cap, la France devient l’un des pays européens où nous avons la plus forte
présence. Nous sommes très fiers de ce succès, qui renforce notre leadership au niveau mondial avec 48 millions de membres. »

 

LinkedIn a également attiré de nombreuses entreprises françaises. Parmi celles du CAC 40, 35 ont un profil d’entreprise sur LinkedIn. Et près de
20% d’entre elles font confiance au réseau pour diffuser des offres d’emploi, dont LVMH, Capgemini, GDF Suez?

Pour postuler, rien de plus simple : une fois sur le texte de l’annonce, il suffit de cliquer sur « postuler maintenant ».
Le membre voit instantanément s’il a des contacts qui le relient à l’entreprise en question, et bien sûr, au recruteur. D’autres offres d’emploi sont disponibles sur le réseau, via l’onglet
« Carrières ».

 

10 astuces pour construire un bon profil sur LinkedIn

 

1. Ne faites pas un
copier-coller de votre CV

LinkedIn vous donne accès à un réseau, non à un département de ressources humaines. Vous ne tendriez pas votre CV à
quelqu’un avant de vous présenter : ne le faites pas non plus ici. Décrivez plutôt vos expériences et votre savoir-faire comme quand vous rencontrez quelqu’un. Adaptez le ton rédactionnel au
format de l’écran, sous forme de paragraphes courts avec des points de repère visuels ou textuels.

 

2. Marketez-vous

Dynamisez le ton de votre profil. Utilisez des verbes d’action et des constructions de phrases dynamiques :
préférez « J’ai piloté l’équipe sur le projet » à « Responsable de la gestion de l’équipe de projet ». Restez naturel, n’écrivez pas à la troisième personne à moins que cela
ne vous corresponde. Imaginez-vous en réunion client : comment vous présentez-vous ? C’est là votre ton authentique : utilisez-le.

 

3. Formulez une
signature personnelle

La ligne de texte sous votre nom est la première chose que les gens lisent sur votre profil. Elle suit votre nom dans
la liste des résultats de recherches. C’est votre signature de marque, sauf s’il s’agit de votre adresse email. Votre entreprise peut parfois avoir une marque tellement forte que, combinée avec
votre titre, elle est suffisante. Mais vous pouvez aussi avoir besoin de distiller votre personnalité professionnelle dans une phrase accrocheuse, quelques mots qui font comprendre qui vous êtes
en un coup d’oeil.

 

4. Faites fonctionner
votre argumentaire express

Revenons à votre présentation en réunion client. Cette description de trente secondes de qui vous êtes et de ce que
vous faites, l’essence de votre situation professionnelle, constitue votre argumentaire express. Utilisez la dans la section « Résumé » pour séduire les lecteurs. Vous avez 5 à 10
secondes pour attirer leur attention. Plus votre résumé est chargé de sens, plus le nombre de lecteurs augmentera.

 

5. Mettez l’accent sur
vos compétences

Considérez les domaines de « Compétences » comme un optimisateur de moteur de recherche, un outil pour
augmenter les chances de vous trouver et de se souvenir de vous. C’est dans cette section que vous devez mettre tous ces mots-clés propres à votre secteur et à vos domaines de compétences. Sans
oublier vos intérêts, les valeurs que vous mettez à l’œuvre dans l’exercice de votre métier, voire une touche d’humour ou de passion.

 

6. Détaillez votre
expérience

Aidez le lecteur à saisir les éléments clés de votre parcours professionnel. Dites brièvement ce que fait
l’entreprise dans laquelle vous êtes et ce que vous avez réalisé pour eux. Là encore, imaginez-vous en réunion client. Après vous être présenté, comment décrivez-vous ce que vous faites, ce que
fait votre entreprise ? Utilisez des phrases courtes et claires et coupez les en plusieurs morceaux plus faciles à intégrer.

 

7. Sortez du
lot

Utilisez la section « Informations complémentaires » pour compléter votre profil de quelques centres d?intérêts
pertinents. Ajoutez des sites qui montrent vos compétences ou vos passions. Et n’oubliez pas de modifier le titre par défaut « Mon site web» pour encourager les clics.

 

8. Répondez aux
questions et posez-en

Des questions bien pensées et des réponses utiles construisent votre crédibilité. Les meilleures donnent une bonne
raison aux gens de lire votre profil. Appliquez-vous à répondre aux questions relatives à vos domaines de compétence pour faire connaître votre expertise, augmenter votre visibilité et surtout
échanger avec les personnes de votre réseau. Vous pourrez peut-être avoir besoin d’une réponse à une question plus tard.

 

9. Construisez votre
réseau

Vos connexions restent l’un des aspects les plus importants de votre marque : votre entourage en reflète la
qualité. Qu’arrive-t-il lorsque vous lisez le profil de quelqu’un et que vous découvrez que vous avez une connaissance commune ? Le crédit que vous lui accordez monte en flèche. La valeur de
la communauté fonctionne dans les deux sens. Identifiez donc les connexions qui renforcent votre crédibilité et cultivez-les.

 

10. Un dernier conseil

Lorsque vous avez obtenu suffisamment de connexions et de recommandations, votre profil devient une sorte
d’évaluation de vous et de votre marque par vos pairs. Assurez-vous que ce tableau est cohérent, bien structuré et facile à trouver. Modifiez l’URL de votre profil public pour qu’il reflète votre
nom ou signature, et ensuite médiatisez-le : ajoutez-le à votre blog, créez un lien depuis votre site Internet, placez-le dans votre signature d’email. Et démarrez la conversation.

Serious Games – projet UPMC plébiscité par Nathalie Kosciusko-Morizet

La secrétaire d’Etat chargée de la Prospective et du Développement de
l’économie numérique, vient d
attribuer 20
millions d’euros au secteur du “serious gaming”, jeux destinés à l’apprentissage, la formation, l’entraînement ou encore la communication. Parmi 48 dossier sélectionnés sur les 166, Donjon et
Radon est un des trois projets retenus par Nathalie Kosciusko-Morizet. Ce projet auquel participent le laboratoire LIP6 (UPMC/CNRS), le studio Ad-Invaders, le rectorat de Créteil et un Think Tank
de l’ENS et Microsoft, s’inspire du jeu de rôle Donjons & Dragons pour sensibiliser les plus jeunes aux sciences.

 

“Donjon & Radon”, la science à portée de clic. Donjons et Radon s’inspire du jeu de rôle Donjons & Dragons pour sensibiliser les
collégiens et les lycéens à la physique. Donjon & Radon se déroule dans un univers Heroic fantasy.

L’élève devra utiliser ses connaissances en sciences, principalement en
physique et en chimie, pour battre les dragons et avancer dans le scénario. L
enseignant pourra ajouter des
« niveaux » au jeu, grâce à un outil auteur. Se déroulant entre le Moyen Âge et l’époque moderne, Donjon & Radon s’inspirera de l’Humanisme et de la Renaissance. Le studio AD Invaders, le
laboratoire LIP6 de l
UPMC/CNRS, le rectorat de
Créteil, un Think Tank de l’ENS et Microsoft participent à cette aventure.

48 dossiers sélectionnés sur 166 projets déposés. La secrétaire d’Etat chargée de la Prospective et du Développement de l’économie
numérique vient de présenter les résultats de l’appel à projets sur le Web 2.0 et le ‘serious gaming’ lancé fin mai dans le cadre du plan de relance, avec la DGCIS*. Sur 166 dossiers déposés pour
le ‘serious gaming’, 48 ont été retenus et sur les 340 projets proposés autour du Web 2.0, 44 ont été sélectionnés. Les 48 projets retenus représentent un budget total de
48 M
.

Le Laboratoire d’informatique de Paris (LIP6). Le LIP6 est un laboratoire de recherche sous tutelle de l’Université Pierre et Marie
Curie et du CNRS. Avec 128 chercheurs permanents et 231 doctorants, il est l
un des principaux laboratoires
de recherche en informatique en France, et le plus gros laboratoire d
informatique de la région
parisienne. Au sein du laboratoire, l
équipe MOCAH
h
ttp://www.lip6.fr/recherche/team.php?id=390
(Modèle et outils en ingénierie des Connaissances pour lApprenant Humain) développe
des recherches sur les Environnements Informatiques pour l
Apprentissage Humain, en
particulier sur les outils auteurs, le diagnostic cognitif et le serious gaming. Outre Donjons & Radon, l
équipe MOCAH a eu un autre
projet sélectionné, Play&Cure, projet portant sur la médecine, en partenariat avec les sociétés Game-Consulting, IBC Integrative Biocomputing, la Faculté de Médecine de Rennes et Télécom
SudParis.

 

* Direction Générale
de la Compétitivité, de l’Industrie et des Services

L’association ARPEJEH et les académies d’Ile-de-France

se mobilisent pour favoriser la rencontre entre les élèves en situation de handicap et le monde du travail

Sous le haut patronage de Monsieur Luc Chatel

Ministre de l’Education nationale et Porte-parole du Gouvernement

 

L’association ARPEJEH (Accompagner la Réalisation des Projets d’Etudes de Jeunes Elèves et Etudiants Handicapés) créée en avril 2008, réunit à ce jour vingt
entreprises qui s’engagent, en concertation avec les familles et les équipes enseignantes, dans des actions d’accueil et d’accompagnement des jeunes en situation de handicap, afin de leur faire
découvrir la variété des métiers de l’entreprise et de les conforter dans leurs parcours d’études.

Les chiffres parlent d’eux mêmes : 27 % de la population élèves handicapés du secondaire passe en lycée,
contre 68,5 % pour la population élèves non handicapés, et après Bac les étudiants handicapés sont quatre fois moins nombreux que les étudiants non handicapés.

« Majoritairement ces élèves abandonnent leurs études ou se dirigent vers des formations très courtes
par méconnaissance du champ des possibles, tant en matière d’orientation que de professionnalisation
» explique Boris Bertin, délégué général ARPEJEH.

 

30 septembre en matinée – Une mobilisation conjointe des académies d’Ile-de-France et des entreprises

L’association ARPEJEH et les académies de Paris, Créteil et Versailles, ont organisé le 30 septembre, à Sciences Po
Paris, une matinée d’échanges sur la question des parcours d’études des élèves en situation de handicap.

Cette matinée, à destination de l’ensemble des acteurs de l’Education Nationale d’Ile-de-France, a présenté les
actions que propose l’association ARPEJEH pour promouvoir l’information, l’orientation et l’accompagnement des jeunes en situation de handicap dans leur parcours de formation. Elle s’est
articulée autour d’une table ronde, réunissant l’ensemble des acteurs de la communauté éducative, sur le thème « le projet professionnel : entre choix d’orientation et parcours de formation
».

La matinée s’est conclue par la signature de la première convention interacadémique liant ARPEJEH aux trois
académies d’Ile-de-France, en présence de

messieurs les Recteurs.

 

30 septembre après-midi – Une rencontre entre élèves et professionnels

Les entreprises ARPEJEH sont engagées dans des actions concrètes : information sur les métiers et les politiques
d’accueil des salariés handicapés, accueil des élèves en stage, rencontres de professionnels et visites d’entreprise, échanges avec les enseignants, accompagnement sous forme de tutorat…

En particulier, l’après-midi du 30 septembre a été consacrée à la sensibilisation au monde du travail des élèves
handicapés de 3
ème et de
2
nde de l’académie de
Paris réunis, dans le cadre du lycée Louis le Grand, autour d’ateliers découverte métiers avec l’ensemble des entreprises membres de ARPEJEH. Des actions similaires seront organisées avec les
académies de Créteil et de Versailles dans le courant de l’année scolaire.

Les ateliers ARPEJEH ont illustré huit familles de métiers, présentées par des collaborateurs handicapés ou valides
des entreprises membres de l’association, dans divers secteurs d’activité. Ils ont également permis aux élèves de rencontrer les responsables mission handicap des entreprises ARPEJEH et des
référents handicap d’établissements du supérieur (Sciences Po, ESSEC, Ecole Centrale Paris, Université Paris 8), mobilisés pour cette manifestation. Près de cent cinquante élèves ont assisté à
cet événement.

 

Les signataires de la Convention inter académique/ ARPEJEH

Les entreprises membres ARPEJEH représentées par le Président de l’association SFR, Air France, LVMH Moët Hennessy Louis Vuitton, RTE, L’Oréal, Alcatel-Lucent, Caisse Nationale des Caisses d’Epargne, Generali, Hachette Filipacchi Associés, Société générale,
Générale de santé, Bayer CropScience, Deloitte, Total, Bouygues Telecom, Capgemini, Crédit Suisse, Groupe Banque populaire, TF1, Adecco

 

Les personnalités signataires :

– Patrick Gérard, Recteur de l’académie de Paris

– Jean-Michel Blanquer, Recteur de l’académie de Créteil

– Alain Boissinot, Recteur de l’académie de Versailles

– Stéphane Roussel, Président de ARPEJEH, Directeur général des Ressources Humaines Vivendi

Prise de risques dans les affaires et testostérone

Une étude démontre que la testostérone joue un rôle dans les prises de décisions financières risquées et dans les
choix de carrière chez la femme

 

La guerre des sexes continue à faire rage ; cette fois c’est le domaine des affaires qui en fait les frais.
Alors que les débats sur les différences biologiques et sociales entre les hommes et les femmes se succèdent depuis bien longtemps, une nouvelle recherche menée conjointement par le Département
de développement humain comparatif, de la Booth School of Business de l’université de Chicago et la Kellogg School of Management de la Northwestern University, se penche sur l’importance du rôle
de la testostérone dans les différences entre les sexes en ce qui concerne l’aversion pour le risque financier et les choix de carrière.

 

D’une étude à une autre

Une recherche antérieure avait démontré que la testostérone accentuait l’esprit de compétitivité et de domination
tout en réduisant la peur. Les comportements à risques tel que l’addiction pour les jeux d’argent ou pour l’alcool lui étaient aussi imputés. Mais jusqu’à présent, les effets différents de la
testostérone entre hommes et femmes en ce qui concerne la prise de risques financiers n’avaient jamais été étudiés.

Le 24 août 2009 était publiée dans le premier numéro annuel de la revue Proceedings of the National Academy of
Sciences
(PNAS), la nouvelle étude sur les effets de la testostérone dans la prise de risque expliquant ainsi les différences entre hommes et femmes. Intitulée : « Le rôle de la
testostérone dans les différences entre les sexes en matière d’aversion pour le risque financier et de choix de carrière » (« Gender differences in financial risk aversion and career
choices are affected by testosterone »), cette recherche a été menée conjointement par Dario Maestripieri, professeur au Département de développement humain comparatif de l’université de
Chicago, par Paola Sapienza, professeur associée de la Kellogg School of Management à la Northwestern University et par le professeur Luigi Zingales (de Robert McCormick) pour la Booth
School of Business de l’Université de Chicago.

 

Une recherche innovante

Paola Sapienza explique : « En général, les femmes ont moins tendance à prendre des risques lorsqu’il
s’agit de décisions financières importantes, cette attitude de prudence peut avoir d’ailleurs une incidence sur leurs choix de carrière. Par exemple, parmi les étudiants de MBA sondés, 36 %
des femmes ont choisi de s’orienter vers des carrières financières à hauts risques, telles que les banques d’investissement ou les transactions boursières, contre 57 % des hommes. Nous
voulions savoir si ces différences hommes/femmes avaient un rapport avec la testostérone qui, en moyenne, est présente en plus forte concentration chez les hommes que chez les
femmes. »

Pour réaliser cette étude, les chercheurs ont pris comme sujets de recherche des étudiants d’un cours de MBA de la
Booth School of Business de l’Université de Chicago présentant des caractéristiques relativement identiques concernant leur âge, leur milieu culturel et éducatif et leur statut socioéconomique,
réduisant ainsi les effets potentiels d’autres variables non biologiques. Deux échantillons de salive ont été prélevés, un avant l’expérience et un après, pour mesurer le taux de testostérone et
les changements hormonaux qui pourraient intervenir durant l’exercice. Puis, durant deux jours en octobre 2006, les étudiants se sont livrés à un jeu sur ordinateur destiné à évaluer leurs
attitudes en matière de prise de risques. Ils ont ainsi répondu à une série de questions leur demandant de choisir entre accepter une somme d’argent garantie ou participer à une loterie
présentant de forts risques, mais un potentiel de rémunération plus élevée. Les étudiants devaient choisir à plusieurs reprises entre la loterie et un gain fixe, avec des valeurs croissantes. Les
participants présentant un taux de testostérone élevé optaient plus fréquemment pour la loterie, alors que les individus avec un taux plus bas choisissaient davantage la somme garantie.
Globalement, les hommes étaient nettement moins hostiles au risque que les femmes et leur taux de testostérone salivaire était considérablement plus élevé.

 

La testostérone, l’hormone du risque

En utilisant une mesure basée sur une approche économique, les chercheurs ont découvert que les femmes présentant
des niveaux de testostérone élevés avaient un goût plus prononcé pour le risque, mais ce constat ne se confirme pas dans le cas des hommes. En revanche, ils ont observé que cette différence
disparaissait chez les hommes et les femmes présentant des niveaux de testostérone similaires. Les chercheurs ont par ailleurs remarqué que la corrélation entre la peur de prise de risques et la
testostérone influait sur les choix de carrière après l’obtention du diplôme. En effet, les individus présentant un taux de testostérone élevé et par conséquent n’ayant pas peur de prendre des
risques optent pour des carrières plus risquées dans la finance.

Maestripieri conclut ainsi cette recherche : « C’est la première étude faisant apparaître que les
différences hommes/femmes en matière d’aversion pour le risque financier ont une origine biologique et que les différences de niveaux de testostérone entre les individus peuvent affecter des
aspects importants du comportement économique et des choix de carrière. C’est également la première étude à démontrer que les effets de cette hormone sur l’aversion pour le risque sont plus
marqués chez les personnes présentant des taux faibles à moyens de testostérone et que cette conclusion est similaire à celle tirée pour les effets de la testostérone sur le repérage dans
l’espace. »

Pour Luigi Zingales : « Cette étude a d’importantes conséquences sur la façon dont la testostérone peut
affecter la prise de risques sur les marchés financiers, puisque bon nombre de ces étudiants vont devenir des acteurs majeurs dans le monde de la finance. Par ailleurs, elle pourrait nous
éclairer quelque peu sur les différences hommes/femmes dans les choix de carrière. D’autres études devraient suivre, afin d’explorer plus avant les mécanismes par lesquels la testostérone influe
sur le cerveau. »

C. Margaria nommé conseiller spécial pour l’enseignement supérieur

A compter du 1er octobre 2009, Christian Margaria, Directeur de L’institut Télécom Sud-Paris, est nommé conseiller
spécial pour l’enseignement supérieur auprès du Commissaire à la diversité et à l’égalité des chances Yazid Sabeg.

Christian Margaria a été Président de la Conférence des Grandes Ecoles de 2003 à 2009.

Dans le cadre de ces responsabilités, il a été à l’initiative de la charte pour l’ouverture sociale des
établissements d’enseignement supérieur, signée entre la CGE, la CPU et le gouvernement en janvier 2005, et de la création de la commission « Diversité » de la CGE. Depuis la fin de son mandat de
Président, il a pris la suite de Pierre Tapie, nouveau Président de la CGE, comme Président de la commission Diversité, qui regroupe les équipes de la CGE traitant de parité homme/femme,
d’intégration du handicap, et d’ouverture sociale.

La conférence des Grandes Ecoles se réjouit de voir l’un de ses experts, universitaire de métier et de renom, être choisi par le gouvernement pour une mission
importante qui irriguera tout notre dispositif d’enseignement supérieur. Nous savons qu’il y apportera, à plein temps désormais, toute la compétence, l’énergie et la puissance de travail
considérables qui sont les siennes. Le modèle de méritocratie républicaine sur lequel est fondé notre pacte social doit faire l’objet de constante attention ; l’accès de chacun aux savoirs et aux
compétences les plus qualifiées en fonction de son goût et de ses talents constitue l’horizon démocratique pour lequel Christian Margaria oeuvrera.

Christian Margaria sait qu’il pourra compter sur la totale disponibilité des équipes des écoles et de la conférence pour s’engager à ses côtés.

Christian
Margaria, un expert de la diversité et de l’égalité des chances dans l’enseignement supérieur Conscient des problèmes liés à la désaffection des jeunes pour les études scientifiques, de la
nécessité d’ouvrir ces filières aux jeunes filles et de certains problèmes d’ascension sociale, Christian Margaria s’est fortement impliqué depuis plusieurs années déjà dans de nombreuses actions
pour la diversité et l’égalité des chances dans les grandes écoles françaises. En tant que directeur de Télécom et Management SudParis (qui réunit l’école d’ingénieur Télécom SudParis et l’école de
management Télécom Ecole de
Management)
depuis 2004 et en tant que président de la Conférence des Grandes Ecoles depuis 2003.

500 000 embauches Zérocharges et prolongation de la mesure en 2010

Laurent WAUQUIEZ, Secrétaire d’Etat chargé de l’Emploi auprès du Ministre de l’Economie, de
l’Industrie et de l’Emploi,
se rendra, le mardi 6 octobre 2009 à 09 h 00, à Paris chez un artisan boulanger à l’occasion des
500 000 embauches ayant bénéficié de l’aide « Zérocharges » et dans le contexte de la prolongation de cette mesure pour 2010.

Cette mesure vise à aider les très petites entreprises (moins de 10 salariés) à créer ou maintenir
leurs emplois malgré la crise, et consistant en une mesure leur permettant d’exonérer totalement des charges patronales au niveau du SMIC toutes les embauches réalisées depuis la fin de l’année
2008. L’aide est ensuite dégressive jusqu’à 1,6 SMIC. « Zérocharges » constitue ainsi un coup de pouce décisif pour soutenir l’activité dans les TPE. Instituée dans le cadre du plan de
relance, annoncé par le Président de la République le 4 décembre 2008, cette mesure représente pour le budget de l’Etat un effort financier d’environ 400 millions d’euros pour
2009.

Consultation publique pour la supervision des banques-assurances

Le 27 juillet dernier, Christine LAGARDE a annoncé la création en France d’une nouvelle autorité en charge de la supervision de l’assurance et de la banque, née du rapprochement des autorités d’agrément et de contrôle existantes.

Christine LAGARDE soumet aujourd’hui à consultation publique et jusqu’au 30 octobre 2009, le projet d’ordonnance relatif à la création de la future autorité.

Cette réforme vise à améliorer l’efficacité du système français de supervision pour atteindre trois objectifs :

(i)                  accroître la stabilité financière,

(ii)                améliorer la sécurité des consommateurs en renforçant le contrôle de la commercialisation des produits financiers,

(iii)               renforcer le poids de la France dans les débats internationaux sur la réforme de la régulation du système
financier international.

Le projet d’ordonnance soumis à consultation publique

Les réponses doivent être transmises à l’adresse hcp@dgtpe.fr

Employeurs et salariés face à la formation continue

Instaurées en 2007, les biennales Formation-Emploi-Travail du Céreq sont des moments de rencontre et d’échange autour des études et des travaux produits par le Centre. Cette année, la deuxième biennale sera consacrée à la formation continue en entreprise. Au lendemain de l’accord interprofessionnel du 8 janvier 2009 et de l’adoption du projet de loi sur l’orientation et la formation professionnelle, le débat public sur cette thématique conservera toute son importance.

Le Céreq, depuis sa création, accumule les connaissances sur le sujet. Les dernières enquêtes qui lui sont consacrées présentent en outre l’intérêt de comporter une dimension européenne, et d’offrir l’opportunité de croiser les regards des salariés et des entreprises. Les derniers résultats seront présentés à cette occasion.

Cette rencontre permettra le débat avec les acteurs ayant été impliqués dans la négociation de la loi. Introduite par le directeur du Céreq, la biennale « Employeurs et salariés face à la formation continue » se déroulera autour de trois thèmes :

– Pour des PME plus formatrices ?

– Inégalité et discrimination en formation continue

-Le partage des responsabilités dans l’entreprise

Pour chaque thème des exposés de résultats et d’analyses par les chargés d’études du Céreq et des réactions de partenaires sociaux et d’un membre de la Commission européenne viendront nourrir le débat avec la salle. En fin de journée, une table ronde sera consacrée à l’évaluation des accords nationaux interprofessionnels sur la formation continue (2003-2009).

La clôture reviendra à Christian Forestier, Président du Conseil d’administration du Céreq.

(Voir le programme).

Date limite d’inscription (gratuite) : 30 octobre 2009

Lire les textes de la première Biennale : Les chemins
de la formation vers l’emploi

Jeudi 3 décembre 2009

Institut du Monde Arabe

1, rue des Fossés Saint-Bernard

Place Mohammed V

75005 Paris

Accès métro : Jussieu, Cardinal Lemoine, Sully-Morland Accès bus : 24, 63, 67, 86, 87,89

Accueil à partir de 9h00

Amiens Métropole lance la 1re édition du « Challenge Amiens Campus »

Amiens Métropole compte parmi ses points forts une population jeune – 40% des habitants ont moins de 25 ans, contre 35 % au niveau national – et étudiante : avec près de 25 000 étudiants, soit 13 % de sa population, elle présente l’une plus fortes densités de population étudiante de France. On y recense quelque 800 chercheurs, 40 laboratoires et 10 unités de recherche associées au CNRS ou à l’INSERM, ou encore 20 établissements d’enseignement supérieur, parmi lesquels l’Université de Picardie Jules Verne, l’école d’ingénieurs ESIEE, le groupe Sup de Co, l’école de design ESAD, le centre de création d’images numériques Waide Somme…

Dans le cadre de son projet « agglomération apprenante et
innovante »
(lire par ailleurs), Amiens Métropole souhaite développer et conforter ce potentiel de savoir et d’innovation sur son territoire, et ce notamment à travers le développement d’une culture d’encouragement à l’initiative et à la créativité. C’est cet état d’esprit qui a motivé la création du « Challenge Amiens Campus.

Cet appel à projet annuel est ouvert gratuitement aux étudiants
issus des établissements d’enseignement supérieur d’Amiens Métropole en formation initiale ainsi qu’aux jeunes diplômés ayant terminé leurs études durant l’année scolaire précédente (2008-2009 pour cette édition). Il permettra de valoriser et récompenser les
idées originales, de sensibiliser à l’entrepreneuriat et à la création d’activité et de favoriser les échanges entre étudiants lors d’un événement commun à tous les étudiants que compte
l’agglomération.

Le concours est ouvert à des équipes de deux étudiants minimum et dix maximum. Une même équipe pourra compter des étudiants provenant de plusieurs établissements différents. Cette mixité est même encouragée puisque la pluridisciplinarité des équipes fait partie des critères de présélection, au même titre que la pertinence de l’idée du projet et que les motivations de l’équipe.

Pour participer à cette présélection, il faudra remettre un dossier succinct sur lequel le projet et les motivations devront être décrites sur une page. Ce dossier est à retirer au service Développement économique et Enseignement supérieur d’Amiens Métropole (47, boulevard du Cange). Il est également téléchargeable sur www.amiens.fr. Il devra être remis entre le lundi 5 octobre et le vendredi 13 novembre, 12h*. Un speed-meeting pour les
candidats seuls
recherchant des équipiers aura lieu le 22 octobre (inscription sur www.amiens.fr).

Le jeudi 26 novembre seront rendues publiques les noms des équipes présélectionnées lors de la soirée de clôture du mois de la création d’entreprise, au Coliseum d’Amiens. Les équipes présélectionnées disposeront alors de quatre mois pour préparer un dossier détaillé de présentation du projet. A cet effet, un guide de présentation sera à la disposition des participants. Qui seront également invités à participer à diverses réunions d’information organisées par le réseau J’entreprends en Somme et bénéficieront d’un accompagnement de professionnels de la création d’entreprise.

Un jury composé de professionnels de la création d’entreprise et d’entrepreneurs auditionnera les équipes fin mars 2009. Un mois plus tard, ce jury annoncera lors d’une manifestation publique les lauréats des cinq prix :

– Grand prix Création 2009 (1 500 €)

– Prix de la Meilleure contribution au développement durable (1 000
€)

– Prix de la Meilleure Innovation Technologique (1 000 €)

– Prix de la Meilleure Innovation de Service (1 000 €)

– Prix de la Meilleure contribution à l’économie sociale et solidaire
(1 000 €)

Le montant total des prix attribués s’élève à 5 500 €.

* les dossiers sont à retourner avant le 13 novembre, 12h :

– par courrier à l’adresse suivante :

Amiens Métropole – Service Développement Economique et Enseignement Supérieur

47, boulevard du Cange

BP 2720

80027 Amiens Cedex 1

Première campagne “grand public” sur la lutte contre la fraude

Eric Woerth, ministre du Budget, des Comptes publics, de la Fonction publique et de la
Réforme de l’Etat, et Pierre Burban, président du Conseil d’administration de l’ACOSS (caisse nationale des URSSAF), ont présenté
la
première campagne de sensibilisation du grand public aux risques liés aux fraudes fiscales et sociales.

Cette campagne a été réalisée conjointement par le ministère du Budget, des Comptes publics,
de la Fonction publique et de la Réforme de l’Etat et l’ACOSS. Ce partenariat entre le réseau URSSAF et le ministère témoigne de la volonté du Gouvernement de renforcer la coopération entre
toutes les institutions concernées pour améliorer l’efficacité de la lutte contre les fraudes.

La campagne illustre par des cas concrets le danger des attitudes trop complaisantes vis à
vis de la fraude “ordinaire”. Elle rappelle que les fraudeurs portent atteintes aux valeurs de solidarité de toute notre société et que les pouvoirs publics se mobilisent contre la fraude
« parce qu’agir contre la fraude, c’est agir pour plus de justice »

Dix spots seront diffusés à partir du 12 octobre 2009 pour trois semaines de campagne sur les grandes
radios généralistes, d’informations et musicales.
En complément, des
acteurs de terrain de la lutte contre la fraude parleront de leurs métiers dans des chroniques diffusées tous les matins pendant trois semaines sur Europe 1, à partir du 19 octobre.

Cette campagne complète les nombreuses mesures prises depuis deux ans pour renforcer la
mobilisation des acteurs et la coopération entre services, développer de nouveaux outils de contrôle et renforcer les sanctions.

Ces efforts portent
leurs fruits, en particulier dans le domaine de la fraude sociale. Entre 2006 et 2008, les fraudes détectées par les caisses de sécurité sociale ont augmenté de 60% de 227 à 365 millions d’euros et
leur nombre a augmenté de 150 % de 12400 à 31500.

Courriers frauduleux au nom de la direction générale des finances

La direction générale des finances publiques a été informée de la circulation de courriers électroniques frauduleux
adressés à certains contribuables par un expéditeur utilisant la signature de l’administration fiscale et l’entête du Ministère du Budget.

Ces courriers, accompagnés d’un formulaire, invitent les contribuables à communiquer des informations personnelles (nom,
adresse, date de naissance, numéro de téléphone) ainsi qu’un numéro de carte bancaire en vue d’obtenir un remboursement d’impôt.

La direction générale des finances publiques, totalement étrangère à cet envoi, rappelle qu’en aucun cas elle ne fait des envois de ce
type aux contribuables pour leur demander des informations. Par ailleurs, le numéro de carte bancaire n’est jamais exigé pour le paiement d’un impôt ou le remboursement d’un crédit
d’impôt.

Elle incite fortement les usagers à ne pas répondre à ces messages.

La DGFiP
mène une politique active et constante contre ces pratiques illégales. Les usagers
pourront transmettre à nos services ces
courriels, afin d’appuyer l’action judiciaire que la DGFiP entend engager, puis supprimer ce message de leur boîte aux lettres électronique.

“L’homme ouvert vers le monde” de Sciences Po Aix

L’arrivée de Christian Duval à la direction de Sciences Po Aix en 2006 a impulsé un élan nouveau à « la Grande Maison », comme l’appellent familièrement les étudiants.

Aussi, changer de logo était devenu nécessaire pour traduire la pluridisciplinarité et l’ouverture d’esprit propres à Sciences Po Aix.

Il fallait trouver quelque chose de moderne, attractif, percutant, qui permette d’identifier immédiatement l’Institut aixois, d’autant que l’IEP s’agrandit avec une « antenne » située au 31, rue Jean Dalmas,
toujours à Aix-en-Provence.

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