L’Institut Godin est une organisation originale en matière de relations “sciences-société” qui lance un recrutement de chargé(e) de mission – Thèse CIFRE dans le cadre d’un CDD de 8 mois, évolution possible en CDI.
La relation « chercheurs-acteurs » est en effet généralement pensée et organisée sous l’angle de l’intermédiation (entre les chercheurs et les acteurs de terrain) ; l’Institut Godin propose une autre organisation qui n’est pas structuré selon un service de mise en relation mais par la production de connaissances scientifiques et de ses usages. L’enjeu de ses activités est double : mener en continu des recherches pour produire ces connaissances et se renouveler, et construire des modalités d’usage plurielles pour que ces connaissances soient diffusées et appropriées. Le savoir-faire de l’Institut se situe donc dans la relation qui s’établie entre la production de recherche scientifique et le transfert. Cette relation a fait l’objet d’un travail de précision dans La méthode Institut Godin*.
Présentation du poste
L’Institut Godin recrute une personne qui participera au développement de ses activités de recherche et de transfert. La personne sera en charge de :
Prendre connaissance des travaux de recherche et de transfert de l’Institut ;
Élaborer un sujet de thèse en sciences sociales pour un dépôt auprès de l’ANRT (sollicitation de la CIFRE) en mai 2022 et auprès de l’école doctorale en septembre 2022 (inscription) ;
Participer aux recherches menées collectivement (construction de la problématique, revue de littérature, traitement de données (qualitatives et quantitatives), analyse et rédaction de rapports de recherche) ;
Participer à la construction de méthodologies en lien avec des acteurs économiques publics ou privés ;
Participer aux transferts des méthodologies déjà élaborées par l’Institut ;
Participer à l’appui aux porteurs de projet (structuration de projet, analyse, outillage).
Cette période de huit mois pourra déboucher sur un CDI. Cette possibilité sera conditionnée par l’avancement et le dépôt effectif du sujet de thèse de doctorat auprès de l’ANRT et de l’école doctorale.
Profil recherché
Une personne :
Souhaitant mener une thèse en sciences sociales (économie, sociologie, science politique, science de gestion, etc.) ;
Capable de travailler en interdisciplinarité ;
Motivée pour développer des travaux de recherche et de transfert autour de l’économie sociale et solidaire, l’économie circulaire, l’écologie, les dynamiques collectives territoriales, l’innovation, l’économie de proximité, etc. ;
Capable d’interagir avec les acteurs (porteurs de projets, dynamiques collectives [ex. Tiers-lieux, Pôles Territoriaux de Coopération Économique…], réseaux, fondations, collectivités locales, services de l’Etat, Agences) ;
Et intéressée par la diffusion des connaissances scientifiques et les liens sciences-société.
Conditions d’exercice du poste
Le poste est basé dans les locaux de l’Institut Godin à l’ESSpace, 21 rue François Génin à Amiens. Des déplacements fréquents en région et occasionnels en France sont à prévoir. Rémunération : 2 245 € brut mensuel.
Candidature
Le dossier de candidature devra contenir un CV, une lettre de motivation, éventuellement un préprojet de thèse en lien avec les sujets travaillés à l’Institut Godin ou toutes autres productions (mémoire, articles, etc.). Le tout à envoyer par mail : Institutgodin.recrutement@gmail.com avant le 15 septembre 2021.
Le bureau de Défense de la langue française en Pays de Savoie vient d’envoyer un courrier aux conseillers départementaux sortants ainsi qu’à d’autres candidats à ces élections en rappelant les graves atteintes portées à la langue française, et plus largement au plurilinguisme, par une anglo-américanisation abusive et envahissante, largement relayée et encouragée par beaucoup trop de responsables politiques, administratifs et économiques.
À l’attention des conseillers départementaux 73 et 74, et aux candidats à la prochaine élection sur l’usage de la langue française
Madame, Monsieur, Vous êtes candidat(e) aux élections départementales pour les départements de Savoie ou de Haute-Savoie les 20 et 26 juin. Aussi tenons-nous à vous faire part de nos inquiétudes et préoccupations car un grave problème, dont il ne semble pas être question dans votre programme, affecte nos deux départements (comme d’ailleurs l’ensemble de notre région et notre pays tout entier). Il s’agit de l’anglicisation galopante qui envahit notre vie quotidienne, notre langage et nos mentalités. Tout clame notre soumission à la dictature linguistique exercée par l’empire anglo-américain. L’invasion de l’anglais dans notre espace public devient insupportable : il suffit de se promener dans les rues de nos villes, pour être assailli de termes anglais. Noms de boutiques, slogans dans les vitrines, appellations de rayons dans les magasins de vêtements – men, women, kids, boys, girls… – l’anglais règne, le français est banni ! Les entreprises qui se créent dans notre région adoptent systématiquement des noms anglais comme « Moonbikes », « Savoies driver », « TSL Outdoor » … sous les applaudissements de notre presse régionale. Le magazine de l‘agglomération « Grand Annecy » fête les dix ans de « Outdoor (un autre « outdoor »!) Sports Valley ». Nos élus, complices, et les collectivités locales financent des manifestations sportives et culturelles dont les noms sont en anglais. La CCI de Haute-Savoie organise chaque année un « Digital Day », l’agglomération du Grand Annecy utilise comme marque territoriale « In Annecy mountains »… En Savoie , nos élus ont soutenu des appellations en anglais comme « Be Fit », « French Tech in the Alps », « Protect and Serve Contest », « Solar Academy », « Mountain Riders » … Pour les restaurants qui proposent de la cuisine de rue à Annecy, vous avez le choix entre « Dr Good Food », « Yogurt Factory », « Greenpoint Burgers », le « Chill Zone Food Truck ». Malheureusement, cette anglicisation ne concerne pas que le secteur privé ; les organismes publics en usent et en abusent : ainsi, sur les trottoirs d’Annecy on peut lire « Wear face masks » à côté de l’injonction en français , mais sans traduction dans une autre langue (comme la loi l’exigerait) par exemple en hollandais ou en italien , alors que de nombreux touristes viennent de ces deux pays . Pour régler votre stationnement, vous êtes invité à « Pay by phone ». Des Offices de Tourisme distribuent des fascicules bilingues français-anglais, là encore en contradiction avec la loi Toubon de 1994 qui impose une traduction en au moins deux langues étrangères. Comment défendre la place de notre langue dans les pays étrangers si, chez nous, la langue anglaise élimine toutes les autres ? Franchement cela ne vous gêne-t-il pas que l’on en soit arrivé là et que l’on ait ainsi abdiqué tout amour-propre de citoyen français ? Que comptez-vous donc faire pour lutter contre cette anglomanie ridicule et funeste et pour faire respecter dans l’espace public l’article 2 de notre Constitution qui affirme que la langue de la République française est le français ? En tant que conseiller(e) départemental(e), vous serez amenés à délibérer pour l’attribution de subventions. Nous vous demandons si vous êtes élu(e)s, de ne pas voter de subventions aux manifestations sportives, culturelles ou autres, qui ne respecteraient pas notre langue, et la loi. À cet effet, nous nous permettons de vous rappeler à la fin de ce courriel (1), quelques articles de la loi n°94-665 dont l’article 15 qui conditionne l’octroi de subventions au respect de cette loi. Pour rappel, ou pour information, c’est d’ailleurs pour avoir refusé d’appliquer cet article 15 que le département 74 a été condamné à demander le remboursement d’une subvention (voir pièce jointe). En vous remerciant pour votre attention. Cordialement,
Le bureau de Défense de la langue française en pays de Savoie
Article 3 Toute inscription ou annonce apposée ou faite sur la voie publique, dans un lieu ouvert au public ou dans un moyen de transport en commun et destinée à l’information du public doit être formulée en langue française. Si l’inscription rédigée en violation des dispositions qui précèdent est apposée par un tiers utilisateur sur un bien appartenant à une personne morale de droit public, celle-ci doit mettre l’utilisateur en demeure de faire cesser, à ses frais et dans le délai fixé par elle, l’irrégularité constatée…
Article 14 L’emploi d’une marque de fabrique, de commerce ou de service constituée d’une expression ou d’un terme étrangers est interdit aux personnes morales de droit public dès lors qu’il existe une expression ou un terme français de même sens approuvés dans les conditions prévues par les dispositions réglementaires relatives à l’enrichissement de la langue française. Cette interdiction s’applique aux personnes morales de droit privé chargées d’une mission de service public, dans l’exécution de celle-ci.
Article 15 L’octroi, par les collectivités et les établissements publics, de subventions de toute nature est subordonné au respect par les bénéficiaires des dispositions de la présente loi. Tout manquement à ce respect peut, après que l’intéressé a été mis à même de présenter ses observations, entraîner la restitution totale ou partielle de la subvention.
Depuis 12 ans, le Prix Académique de la Recherche en management organisé par SYNTEC CONSEIL en partenariat avec la Fondation Nationale pour l’Enseignement de la Gestion des Entreprises (FNEGE) est devenu une référence dans le monde académique. Il récompense les meilleurs articles de recherche en management publiés dans des revues scientifiques etest plébiscité par les chercheurs en sciences de gestion, qui considèrent son obtention comme une véritable opportunité de valorisation de leurs travaux auprès du monde de l’entreprise et de développement de leur notoriété.
140 candidatures pour le Prix Académique de la Recherche en management 2021
L’édition 2021 a reçu près de 140 candidatures, examinées par un jury académique de présélection. Les articles finalistes ont ensuite été évalués par un jury de professionnels du conseil. Les lauréats se verront remettre une récompense de 1000 euros pour leur article. Comme chaque année, des articles seront également rédigés par les membres du jury professionnel et les lauréats pour une publication dans la Harvard Business Review.
En raison du contexte sanitaire, la cérémonie de remise des prix sera à nouveau remplacée par des webinaires mettant à l’honneur les lauréats.
Les lauréats des 4 thématiques et du meilleur ouvrage 2021
Thématique 1 : Refonder la relation entreprise et société
(Mme) Dirk Schneckenberg – ESC Rennes School of Business et Susanne Pankov et Vivek. K Velamuri, Leipzig Graduate School of Management.
Pour le travail présenté dans l’article « Advocating sustainability in entrepreneurial ecosystems : Micro-level practices of sharing ventures » publié dans Technological Forecasting and Social Change (mai 2021)
Thématique 2 : Réinventer le management
Benjamin Cabanes, Pascal Le Masson et Benoît Weil de Mines ParisTech. Pour les travaux présentés dans l’article « Organiser la création de connaissance pour l’innovation de rupture : Des communautés aux sociétés proto-épistémiques d’experts » et publié dans Revue Française de Gestion (mars 2020)
Thématique 3 : Les nouveaux enjeux de la transformation numérique des entreprises
Laurent Giraud – Toulouse School of Management (Université Toulouse 1 Capitole), Ali Zaher – IAE Lyon, Selena Hernandez et Akram Al Ariss – Toulouse Business School. Pour leur article « Artificial Intelligence and the evolution of managerial skills : An exploratory study » en cours de révision pour publication dans International Journal of Information Management
Thématique 4 : Transformer le marketing et la relation client
Jean-Baptiste Suquet et Aurélien Rouquet – Neoma Business School. Pour l’article « Knocking sovereign customers off their pedestals ? When contact staff educate, amateurize, and penalize deviant customers » publié dans Human Relations (août 2020)
Prix du meilleur ouvrage
Albéric Tellier – Université Paris Dauphine, pour l’ouvrage « Nouvelles Vibrations » publié aux éditions EMS (2020)
Aux chercheurs en ESS et sujets connexes : « The Independant Social Research Foundation (ISRF) seeks to fund innovative research which breaks with existing explanatory frameworks so as to address afresh empirical problems with no currently adequate theory or investigative methodology. Innovation may also come from controversial theoretical approaches motivated by critical challenge of incumbent theories. Interdisciplinarity in the generation of new investigative initiatives may be achieved by combining and transforming empirical methods and theoretical insights from the social sciences. Projects ranging across the breadth of the social scientific disciplines and interdisciplinary research fields are welcome, and relevant applications from scholars working within the humanities and the natural sciences are also encouraged.”
Independant Social Research Foundation ISRF
Voici les liens pour les différents types de financement :
Les post-doctorant.e.s et collègues français.e.s étant très sous-représenté.e.s dans les candidatures, la Fondation souhaiterait remédier à cette situation.
Créé en décembre 2019, le CDJM entend contribuer au dialogue et au retour de la confiance entre le public, les journalistes et les médias. Outre le recours offert au public lorsqu’il s’interroge sur le respect des règles déontologiques, il se veut aussi un lieu d’échange et de réflexion. Dans ce cadre, il organisera régulièrement des webinaires ouverts au public et/ou aux professionnels.
Ce premier rendez-vous sera l’occasion d’échanger avec l’équipe, faire le point sur les seize premiers mois d’activité du CDJM, ses décisions, les attentes du public ou encore les interrogations des professionnels.
La 34e édition du Prix Turgot, ce grand rendez-vous annuel de la littérature et de la culture économique s’est tenu, comme année à Bercy, à l’invitation et en présence du Ministre, Bruno LE MAIRE.
Cérémonie du 34e Edition du PRIX TURGOT du meilleur livre d’Économie de l’année
Les résultats du 34e Prix Trugot
Présidé par Jean-Louis CHAMBON, le Prix Turgot réunissait un plateau exceptionnel cette année qui a permis de distinguer des lauréats de grand talent.
Le palmarès était prononcé par le Président du Jury, Jean-Claude TRICHET qui félicitait très chaleureusement l’ensemble des « nominés » et les lauréats des prix spéciaux de l’Edition.
Le Grand Prix d’honneur pour l’ensemble de son œuvre est revenu à la Présidente de la Banque Européenne, Christine LAGARDE, qui, dans son allocution, devait rappeler : « … l’engagement de l’Institution à maintenir des conditions de financement favorables pour les Etats de l’Union… »
Le Prix de l’Edition revenait à Olivier BABEAU, Professeur d’Université, économiste et essayiste pour son ouvrage : « le nouveau désordre numérique » chez Buchet Chastel.
Le Prix du Jury à Joëlle TOLEDANO pour son essai : « Gafa, reprenons le pouvoir » chez Odile Jacob.
L’inscription à la Journée de Recherche Ripco est désormais ouverte à tout le monde. Elle est gratuite et soumise à inscription en renseignant ce court formulaire.
Vous êtes invités à suivre la journée dans son intégralité dans la mesure de vos possibilités (ouverture, sessions parallèles, conférence plénière et clôture). A l’issue de la session plénière un point sera fait sur cette journée, serons annoncés les les lauréats des distinctions (meilleure communication en lien avec le focus de la journée, meilleure communication en dehors du focus et meilleure communication jeune chercheur).
Avant de vous inscrire, vous pouvez télécharger la version PDF de la brochure avec l’ensemble des informations.
Seront adressés, à tous les inscrits avant le 15 juin, les liens de connexion Zoom pour se connecter aux ateliers et aux autres sessions de la journée.
L’équipe éditoriale de la RIPCO espère vous voir nombreuses et nombreux lors de cette journée et reste à votre disposition pour toutes questions : contact@ripco-online.com
Valérie Pécresse – comme présidente du conseil d’administration de la société Île-de-France Mobilités et présidente de la région Île-de-France – serait-elle à contre-courant de la Francophonie avec « Navigo Easy » ?
C’est l’Association Francophonie Avenir, que nous avions évoqué lorsque son président s’était ému de la mise en place de la carte nationale d’identité en anglais, qui a décidé de défendre l’usage de la langue française dans le cadre d’un procès qu’elle a engagé contre l’usage de la marque déposée « Navigo Easy » par Île-de-France Mobilités (Syndicat des transports d’Île-de-France), établissement public administratif dirigé par Valérie Pécresse. L’affaire, portée devant le tribunal administratif de Paris le mardi 22 avril 2021, reste à ce jour en attente de jugement.
Selon le rapporteur public, le mot « Easy » n’aurait pas d’équivalent en Français
Pour Nicolas Bacaër, le représentant de l’association lors de l’audience, la requête pourrait être rejetée si le tribunal venait à suivre les arguments du rapporteur public. En effet, pour ce dernier, le mot anglais “Easy” n’a pas d’équivalent français dans le registre terminologique de la Commission d’enrichissement de la langue française (consultable sur http://www.culture.fr/franceterme), et ne contrevient donc pas, ce faisant, à l’article 14 de la loi Toubon.
Cet article 14 stipule que : « L’emploi d’une marque de fabrique, de commerce ou de service constituée d’une expression ou d’un terme étrangers est interdit aux personnes morales de droit public dès lors qu’il existe une expression ou un terme français de même sens approuvés dans les conditions prévues par les dispositions réglementaires relatives à l’enrichissement de la langue française. »
Il est vrai, la décision du tribunal est encore en délibéré. Il n’en reste pas moins qu’il s’agit là d’un raisonnement « complètement aberrant » selon le représentant de l’association qui précise : « Ce registre de la commission d’enrichissement de la langue française contient environ 9000 termes, 9000 équivalents français seulement, alors que si on suivait le raisonnement du rapporteur public, uniquement pour la langue anglaise, il en faudrait plus de 200 000. Autrement dit, à raisonner comme l’a fait le rapporteur public, 191 000 (200 000 – 9 000) termes anglais ne contreviendraient pas à l’article 14 de la loi Toubon s’ils étaient employés dans une marque relevant d’un organisme public. »
Ainsi, des marques comme « Navigo Sunshine », « Navigo Summer Life », « Navigo Speed and Security », « Navigo Love it »… seraient légales au titre de l’article 14 de la loi Toubon, puisque aucun des termes anglais utilisés n’a d’équivalent dans le registre terminologique de la Commission d’enrichissement de la langue française.
Raisonnement réducteur, d’autant que « le dispositif actuel, institué par le décret du 3 juillet 1996(modifié le 25 mars 2015) n’a que pour mission de combler les lacunes de notre vocabulaire scientifique et technique » !
Le rapporteur aurait-il oublié l’article 1 de cette même loi : « Langue de la République en vertu de la Constitution, la langue française est un élément fondamental de la personnalité et du patrimoine de la France. Elle est la langue de l’enseignement, du travail, des échanges et des services publics. »
Selon la même logique, en suivant le raisonnement du rapporteur public, des marques comme « Navigo Sicherheit » (allemand) ; « الأمان Navigo » (arabe) ; « Navigo 安全 » (chinois) ; « Navigo безопасность » (russe), « Navigo bezpieczeństwo » (polonais), etc. seraient également légales au regard de l’article 14 de la loi Toubon puisque tous ces mots étrangers n’ont pas d’équivalent français dans le registre terminologique de la Commission d’enrichissement de la langue française.
Il faut sauver le soldat Toubon…
Face à l’interprétation étonnante de l’article 14 de la loi Toubon faite par le rapporteur public, il serait donc temps pour sauver la loi, et, ce faisant, notre langue de l’anglicisation en marche, que les responsables de la Commission d’enrichissement de la langue française puissent expliquer aux juges quel est le rôle de cette commission, un rôle qui n’est certainement pas de trouver des équivalents français à tous les mots des langues étrangères, et de tous les mots anglais en particulier.
Il serait temps aussi pour sauver la loi Toubon, et, ce faisant, notre langue de l’anglicisation en marche, que le ministère de la Culture intervienne auprès de l’École nationale de la Magistrature pour que soit mis au programme la loi Toubon afin que les futurs juges comprennent que c’est dans l’esprit de la loi qu’il faut juger.
Il serait temps encore pour sauver la loi Toubon, et, ce faisant, notre langue de l’anglicisation en marche, que l’Académie française, en tant que gardienne de la langue française, puisse rappeler aux juges qu’elle seule a autorité pour traduire le mot anglais « easy » et que le dictionnaire regorge d’équivalents : facile, simple, aisé… dont plusieurs sont même avec des consonances proches des termes équivalent anglophones.
Si les juges devaient confirmer l’avis du rapporteur public, l’association serait alors obligées d’aller en appel, car c’est l’avenir de l’article 14, et plus largement de l’avenir même de la loi Toubon, qu’il s’agit de sauver.
À contre-courant du mouvement pour la Francophonie
Au même moment, au Québec, la langue française devient la seule langue officielle et un ministère lui est dédié. Les organismes publics en France, et leurs dirigeants, seraient-ils finalement à contre-courant de la francophonie ?
Séminaires du Comité Énergies. Mobilités. Innovations. (CEMI) Visioconférence
La transition énergétique est une réalité, l’Europe s’est engagée sur un programme ambitieux en 2050 : la neutralité carbone. Les sources de production d’énergie sont variées, au regard de la protection du climat et des exigences écologiques elles seront plus décarbonées. C’est pourquoi, il faut s’attendre à une demande accrue d’électromobilité avec toutes les transformations qui vont avec : la mutation des transports (véhicules électriques…), la redynamisation des territoires, l’habitat mieux connecté, les nouveaux emplois. Et aussi, quelle sera la place des innovations dans le contexte d’une triple transition : énergétique, numérique et sociale.
Le 1er juin 2021 de 8h30 à 10h
Les mix énergétiques en Europe
– Les modèles français et allemand : spécificités et convergences ? – Les bilans carbone de l’énergie ? – Où en sommes-nous avec l’hydrogène ?
Intervenants
Thierry Kalfon, Directeur Général de la Global Business Line Renouvelables d’Engie
Ulrich Benterbusch, Deputy Director General II B – Efficiency and heat in industrie and households, sustainable mobility, Federal Ministry of Economic Affairs and Energy
Alain Vallée, Président, NucAdvisor
Mathieu Marrony, Group Manager in Hydrogen, EIFER
Nurten Avci, Directrice générale d’EIFER
Débats modérés par :
Émile H. Malet, Directeur de la Revue Passages & de l’ADAPes
Xavier Boullet, Consultant, spécialiste des affaires publiques
Le 21 septembre 2021 de 8h30 à 10h
Les financements et la compétitivité de la transition énergétique
Intervenants :
Olivier Appert, Ingénieur général des mines, Académie des technologies
Jean-Philippe Gouy, Chef du secteur Euratom
Jean-Paul Bouttes, ancien directeur de la stratégie et de la prospective et professeur chargé de cours en sciences économiques
Débats modérés par :
Émile H. Malet, Directeur de la Revue Passages & de l’ADAPes
Xavier Boullet, Consultant, spécialiste des affaires publiques
Michel ROUX nous a quitté ce 30 mars 2021, victime de la pandémie. Nous avions travaillé de multiples fois en commun, bien-sûr pour La Revue des Sciences de Gestion où il avait coordonné le cahier « La banalisation de la sphère financière mutualiste : comment résister, actualiser ou affirmer ses valeurs ?[1] » et où il était un évaluateur précis, bienveillant, prompt à répondre à toutes mes sollicitations, tant il savait que celles et ceux qui soumettent une contribution doivent être respectés y compris dans le délais pour leur répondre.
Il m’avait sollicité à plusieurs reprises pour parler d’histoire de la finance mutualiste et la dernière fois en 2019[2], pour le numéro de la Revue d’Economie financière[3] qu’il dirigeait et qui avait été récompensé par le prix Turgot en 2020[4].
Autrement dit, c’est d’abord un ami que je tiens à saluer pour le pleurer.
Evidemment, Michel était aussi et d’abord pour tous les autres un brillant universitaire. Ce professionnel de la banque qui avait cofondé le Groupe international de recherche en éthique financière et fiduciaire installé à Montréal[5] était Doyen Honoraire de l’Université Paris 13 -Sorbonne Paris Cité, ancien doyen de la faculté de sciences économiques et de gestion de l’université Paris 13 et directeur de mention de masters en banque, finance, assurance et de la spécialité comptabilité-contrôle-audit. Il avait été aussi co-fondateur et responsable pédagogique du MBA Post « Marché » en partenariat avec l’AFTI (Association des Professionnels des Titres). Il était également administrateur-responsable du Prix de thèse annuel de l’Association Nationale des Docteurs en Sciences Economiques et en Gestion (ANDESE). Il avait enseigné le droit bancaire et l’éthique en finance au CNAM, à la Faculté de Droit de l’Université de Strasbourg et au Centre de Formation de la Profession Bancaire…
On ne résume pas une aussi brillante carrière sans parler de ses ouvrages individuels[6], de la centaine d’articles publiés dans diverses revues dont une dizaine dans Revue Banque et Banque Stratégie. Il exerçait aussi de nombreux engagements dans des revues : « Vie et Sciences de l’Entreprise » dont il était le rédacteur en chef, « l’Année des Professions Financières » (Revue Banque Edition) où il participait au comité de rédaction…
Ses engagements et compétences en faisait aussi un membre du Centre des Professions Financières, un administrateur de l’Association Française de Gouvernement d’Entreprise (AFGE). Il a été membre du Comité de sélection du Fonds de Capital Risque INNOVACOM. Avocat, Il enseignait toujours le droit bancaire et l’éthique en finance (au CNAM, à la Faculté de Droit de l’Université de Strasbourg, au Centre de Formation de la Profession Bancaire.
A son épouse qui se bat aussi contre la COVID, à ses enfants, à sa famille, j’adresse toutes mes condoléances et je leur témoigne de ma sympathie attristée.
[6] Roux Michel, Étude pour la Délégation Interministérielle à l’Innovation, à l’Expérimentation Sociale et à l’Économie Sociale, Rapport restitué en janvier 2008.
Roux Michel : « Finance éthique, structures, acteurs et perspectives en France », Revue Banque édition, Paris 2005.
Roux Michel : « Les sociétés mutuelles d’assurance, un statut à l’épreuve du développement » ESKA 2009.
Roux Michel : « La banque coopérative en Europe, stratégies et défis », Les Essentiels de la banque et de la finance, Revue Banque Edition, 2009.
Roux Michel : « La Banque de détail », Edition ESKA, Paris 2010.
Roux Michel : « Management de la Banque », Editions Vuibert, Paris 2013.
Roux Michel : « Stratégie et gouvernance des Institutions Financières Mutualistes », Revue banque Edition, 2015.
Roux Michel : « la Finance responsable », MA Editions, 2018.
Le séminaire coorganisé par l’ADDES et la République de l’ESS dans le cadre du centenaire de la RECMA est : ‘Agir pour une transition citoyenne avec l’économie sociale et solidaire’. il aura lieu le 4 juin, de 9h30 à 12h30 en distanciel autour des thèmes :
Comment fabriquer la transition écologique et sociale ?
Comment dépasser les seules propositions en termes d’innovations technologiques pour introduire des processus participatifs pérennes orientés vers la solidarité ?
L’ADDES et la République de l’ESS proposent deux tables rondes pour explorer ensemble des initiatives citoyennes et des pistes d’action, ouvrir le champ des possibles et identifier les leviers de l’essaimage.
A l’issue des deux tables rondes, remise du prix de thèse de l’ADDES.
Programme
Introduction Nadine Richez-Battesti, Aix-Marseille Université et LEST-Cnrs Eric Bidet, Le Mans Université et ARGUMans Timothée Duverger, Sciences Po Bordeaux
Quelles stratégies de transformation ? Polliniser, transformer et faire système (1h15)
Cadrage et animation : Jean-François Draperi, CNAM, CESTES Jérôme Du Boucher, représentant du projet Licoornes Olivier Palluault, cofondateur et gérant d’Ellyx Marion Besse, présidente d’Ïkos Maelle Coppey, présidente du Réseau des Territoires pour l’Economie Solidaire (RTES)
État d’urgence écologique : des solutions citoyennes et solidaires (1h15)
Cadrage et animation : Thomas Lamarche, Paris-Diderot Sorbonne Paris Cité et Ladyss-cnrs Alexandra Debaisieux, Directrice générale déléguée de Railcoop Catherine Dulong, coordinatrice d’Episol Damien Gaucherand, directeur d’Innovales
Puisque tous ceux qui se pensent importants, utilisent le « globish », cette langue grégaire, née dans les bas-fonds des boutiquiers, poursuivons notre retour au latin. Excidere, c’est-à-dire « tomber » est le thème dominant de ce premier numéro de 2021. Toute la richesse des problématiques traitées, découle de ce mot qui désigne tout à la fois ce qui vient du sort et du hasard, de l’action malencontreuse comme de la volonté, de la faute morale comme du fruit des circonstances ou de l’environnement… en résumé, en provenance des hommes et des dieux !
Échéances si chères aux financiers comme aux politiciens et déchéances plus propres aux moralistes et aux juristes sont les filles d’échoir, venu du latin populaire excadere, tout comme du classique excidere : tomber !
Comprendre les échecs, qui ne sont pas qu’un jeu d’attention et de logique, est bien un thème fondamental en sciences de gestion. « Loin d’être un événement rare qui n’arrive qu’aux autres, la défaillance et sa forme la plus extrême, la faillite, touche toutes les organisations. L’échec affecte non seulement les conditions de vie des salariés mais aussi les économies de villes et de régions entières et leur tissu social » écrivent avec raison Xavier Brédart et Éric Séverin dans l’introduction au dossier dont ils ont accepté d’être les « éditeurs associés » (page 11).
Ces années COVID, car on peut désormais les appeler ainsi, n’ont pas encore apporté leurs lots de défaillances et de faillites qui devraient découler de cet arrêt ou de cette décélération brutale des économies, en proie à la pandémie.
Beaucoup de gouvernements dont, et ce n’est pas le moindre, celui d’Allemagne, ont jeté aux orties une partie des dogmes malthusiens issus du monétarisme qui sévissait depuis M. Thatcher et R. Reagan. On ne sait toutefois pas comment se produira cet « après-covid » qui tarde à venir : retour aux mesures drastiques, terme venu de la pharmacopée purgative et si cher aux néolibéraux ou « nouveau monde » au contour encore plus incertain qu’il n’est souvent qu’un eldorado de la dette infinie ou une utopie !
Laissons aux économistes le soin de proposer des solutions pour « l’après », d’autant que les français se sont dotés depuis octobre 2020 d’un Comité de Datation des Cycles de l’Économie Française (CDCEF)[1] qui, de l’analyse du passé pourrait permettre de mieux appréhender l’avenir.
Nous y reviendrons dans un numéro prochain. Il est désormais permis de rêver qu’empruntant enfin à l’histoire sa sagesse, comme le font depuis longtemps les bons gestionnaires, les économistes puissent apporter des propositions voire une méthode, plutôt que les certitudes dogmatiques.
Celles qu’ils nous ont assénées depuis des lustres, notamment celles des prétendus Nobel, sectateurs sectaires du mainstream, en inspirant les politiques publiques, ont conduit régulièrement dans des culs-de-sac avec leur lot de pauvreté, d’inégalités et de régression !
Pour ce qui concerne la France, nous ne redirons jamais assez[2] combien la LOLF (loi organique relative aux lois de finances) de 2001, et, mais pas seulement, la désastreuse révision générale des politiques publiques (RGPP) appliquée de 2007 à 2012, sont mortifères pour nos services publics notamment ceux de la santé, mais aussi de la recherche.
Citons à l’appui une parole d’expert, en l’occurrence une experte, Suzanne Maury qui sur le site même de Vie publique déclare : « La démarche d’évaluation des politiques publiques mise en place par la LOLF apparaît comme simpliste et la “culture de la performance” censée en résulter est peu à peu devenue une simple formule, d’autant que la LOLF s’est traduite pour les services déconcentrés par la nécessité d’alimenter un système d’information lourd et peu utilisé[3] ». On ne saurait mieux qualifier ce que nous appelons un pays sous administré par une bureaucratie pléthorique, tentaculaire et d’autant plus arbitraire qu’elle ne sait à peu près rien des réalités sur lesquelles elle exerce son autorité.
Même en coupant le cou à l’une des innombrables fausses études que véhiculent sans les vérifier, hommes et femmes politiques pour apparaître experts et « journalistes » qui ont oublié leur manuel de déontologie en ne vérifiant pas leurs sources, on ne peut, comme le remarque fort justement, Serge Besanger[4], que constater qu’ « il y a donc à la fois trop de postes administratifs, déclarés ou non en tant que tels et trop de tâches administratives déléguées au personnel soignant et coûtant trop cher » dans les hôpitaux français, lorsqu’un médecin comme au CHRU de Nancy, consacre plus de 30 % de sa journée de travail à des tâches administratives[5] !
Effectivement, « Le bilan de la LOLF est décevant » poursuit encore Suzanne Maury, et c’est même la Cour des comptes, « pourtant très favorable à ses choix de principe », (et pour cause puisque le Président de cette dernière, le socialiste Didier Migaud, est l’un des deux pères de cette réforme) qui l’écrit dès 2011[6] !
À aucun moment, ces tenants du NPM[7], n’ont compris que c’est leur mauvaise gestion, c’est-à-dire cette logique du « tout budgétaire » que dénonce même « France Stratégie », qui en est la cause[8].
À aucun moment, puisqu’ils n’ont rien appris d’autre dans leur formatage idéologique que cette économie de la « concurrence libre et non faussée », « gagner toujours plus en exploitant toujours plus n’importe où ! », le nec plus ultra de la pensée bruxelloise est la cause unique de cette déréliction sanitaire, si l’on ose cet emprunt littéraire ! Neuf mois avant la pandémie, Le Figaro qui ne passe pas pour un journal antilibéral, alertait sur les graves problèmes de pénurie de médicaments du fait des délocalisations, en indiquant que « 80 % des principes actifs sont fabriqués hors d’Europe, contre 20% il y a trente ans[9] ».
Effectivement comment évaluer le mérite des chercheurs, des enseignants, des soignants… Le nombre de publications ou de brevets est un bien piètre indice quantitatif qui favorise la bibliométrie et non la recherche et la qualité. Ces derniers mois nous l’ont amplement démontré par des publications erronées et non vérifiées. Bien plus, selon une enquête de Nature auprès de 4 300 chercheurs : « Avez-vous déjà ressenti la pression de vos pairs examinateurs pour citer des études apparemment superflues dans votre travail ? ». La réponse est « oui » pour 62 % d’entre eux[10]… Le paiement à l’acte à l’hôpital institué par la loi Bachelot (2009) comme ailleurs est une impasse et les innombrables réformes de notre système éducatif à chaque ministre, ne masquent même plus les mauvais résultats de notre pays, classé 23e sur les 79 évalués par l’OCDE en 2019 par le « Programme international pour le suivi des acquis des élèves » (PISA), même si l’on pourrait en dire bien des choses !
« Je ne sais ni lire, ni écrire » pourrait bien être les maîtres mots de nos modernes béotiens au pouvoir ! Ils ont découvert avec stupeur que nous n’avions plus ni producteurs de produits sanitaires, ni fabricants de médicaments, ni chercheurs pour inventer un vaccin alors que l’ARN messager est étudié depuis plus de quinze ans dans des laboratoires publics français soumis aux monstrueuses contraintes budgétaires qui privilégient l’immédiat à l’avenir comme l’expliquait récemment sur France Culture, Chantal Pichon[11]. Il est vrai que cette molécule a été découverte par deux Français, Jacques Monod et François Jacob, devenus Prix Nobel de Médecine. Nous étions en 1961, « l’âge d’or de la recherche en France[12] » où le Général de Gaulle souhaitait en la matière que « n’interviennent que ceux qui y comprennent quelque chose[13] ». On est bien loin des contrôles des boutiquiers, baptisés « évaluateurs », de la RGPP et de la MAP[14] qui lui a succédé sous le quinquennat suivant et qui précède le non moins pompeux « Programme Action publique 2022 », lancé en 2017… Avec 2,2% de PIB destiné à la Recherche, le pays de Pasteur comme on aime à le dire ces derniers temps, est bien pâlichon, comparé à ses voisins et concurrents ! « Apprenez de vos erreurs » était notre conclusion du dernier numéro de 2020 !
– Regards croisés sur l’échec et la défaillance en sept articles aussi variés que l’activité humaine.
– Indices boursiers, fraudes et résultats apportent un complément nécessaire car si l’on peut apprendre de son échec, encore faut-il accepter de se remettre en cause car « c’est en poussant tes pièces d’échecs dans le sérieux des conventions du jeu d’échecs, c’est en rougissant de colère si ton adversaire triche avec la règle, que tu prépares en toi l’illumination du vainqueur d’échecs[15] ».
6. Rapport public, La mise en œuvre de la loi organique relative aux lois de finances (LOLF) : un bilan pour de nouvelles perspectives, La Documentation française, 7 novembre 2011.
12. Pierre Lelong, « Le général de Gaulle et la recherche en France », in Dossier : « Le CNRS au temps de Charles de Gaulle 1958-1969 », La Revue pour l’Histoire du CNRS, 1999, https://doi.org/10.4000/histoire-cnrs.481.
13. Pierre Lelong, « L’action à l’égard de la recherche scientifique et technique » in Institut Charles de Gaulle, De Gaulle et le service de l’État, Plon, 1977.
14. Modernisation de l’action publique.
15. Antoine de Saint-Exupéry, Citadelle, 1944, p. 937.
L’assemblée générale du Spiil a élu un nouveau bureau le 24 mars 2021 pour accompagner les projets de développement du Syndicat de la Presse Indépendante d’Information en Ligne, auquel LaRSG adhère.
Logo du Spiil, Syndicat de la Presse Indépendante d’Information en Ligne
Nouveau bureau du Spiil
Pour succéder à Jean-Christophe Boulanger, le bureau a créé en son sein une co-présidence paritaire assumée par Cécile Dubois et Laurent Mauriac.
Le nouveau bureau a adopté la répartition suivante des rôles : – Cécile Dubois, 94 Citoyens : co-présidente – Laurent Mauriac, Brief.me : co-président – Laurène Bounaud, Disclose : secrétaire générale – Pierre-Yves Platini, Mind média : trésorier – Augustin Naepels, Les Jours : vice-président chargé des affaires institutionnelles – Julien Vinzent, Marsactu : vice-président chargé des relations adhérents
Sont également élus au sein du bureau : – Stéphane Alliès, Médiapart : chargé de l’examen des candidatures au Spiil et futur suppléant à la CCIJP – Gabrielle Boeri-Charles, Binge Audio : représentante du Spiil auprès de la CPPAP et chargée de l’animation de la communauté podcasts – Maurice Botbol, Indigo publications : chargé des sujets institutionnels – Jean-Christophe Boulanger, Contexte : groupe de travail Europe et international – Pierre France, Rue89 Strasbourg : chargé du référencement des prestataires et relais des actions d’éducation aux médias – Isabelle Germain, les Nouvelles News : représentante à l’Afdas – Marie Hédin-Christophe, La Lettre du Musicien : chargée de sujets institutionnels – Alexis Nekrassov, Agence du Fil : coordinateur social, représentant à la CCIJP – Benjamin Sabbah, Worldcrunch : représentant auprès du FSDP – Jacques Trentesaux, Mediacités : chargé de l’organisation de la Journée de la presse indépendante – Béatrice Vannière, Têtu Ventures : chargée de la structuration de l’offre de services du syndicat et du recrutement d’adhérents.
Le nouveau bureau remercie Jean-Christophe Boulanger, président de 2015 à 2021, pour son investissement considérable qui a permis au Spiil de se développer fortement et de faire connaître ses combats.
Après plus de 11 ans d’existence, le Spiil connaît une attractivité et une influence croissantes. Le syndicat regroupe désormais 225 éditeurs de presse indépendants et près de 300 publications. Le Spiil est force de proposition dans le débat public pour défendre une conception vivante du pluralisme et l’indépendance de la presse, qu’il s’agisse du renforcement des critères de reconnaissance de la CPPAP, des droits voisins ou encore de la défense de la liberté de la presse dans le cadre des projets de loi confortant les principes de la République et sécurité globale.
Les nouveaux élus vont poursuivre la mise en œuvre du plan de développement ambitieux du syndicat pour les 10 prochaines années.
La stratégie du Spiil
Cette stratégie s’articule autour de trois axes : – Le renforcement de l’offre de services. – Les combats pour la défense de l’indépendance, de la transparence, de l’innovation et de l’équité entre les formes de presse, constitutifs de l’identité du Spiil. – L’élargissement de l’influence du syndicat à l’échelle européenne pour peser face aux plateformes.
Pour accompagner ce nouveau bureau, le Spiil pourra compter sur une équipe étoffée. Anne-Claire Marquet, directrice depuis novembre 2020, sera bientôt rejointe par Max Boire, chargé de mission relations adhérents.
Une forfaiture civique et linguistique, une de plus, est en train de se mettre en place dans notre pays, et cela a été annoncé, qui plus est, le 16 mars 2021, durant la Semaine mondiale de la langue française et de la Francophonie : la future carte d’identité des français va devenir bilingue français-anglais !
Nouvelle provocation contre les Francophones et les amis de la langue française en France et dans le monde : le gouvernement a choisi la Semaine de la Francophonie et de la langue française pour présenter, sans le moindre débat parlementaire préalable, son projet de nouvelle carte d’identité bilingue où les rubriques sont toutes libellées en français et… en anglais.
Ça ne suffisait pas à l’équipe gouvernementale en place de fermer les yeux sur les innombrables entorses des grandes entreprises « françaises » privées et publiques (Renault, PSA) qui basculent leur communication technique vers le tout-anglais ou qui nomment leurs produits et enseignes en anglais (« Ma French Bank », « TGV Night », etc.).
Ça ne lui suffisait pas non plus de laisser nombre de grandes écoles et d’Universités multiplier les enseignements en anglais destinés… à des francophones dans toutes sortes de disciplines pendant que, illégalement, toutes sortes de collectivités publiques rebaptisent leurs « territoires » en anglais (« Oh my Lot ! », « Only Lyon », « In Annecy Mountains », « Purple Campus », « Lorraine Airport », etc.).
Enfin, ça ne suffisait pas au gouvernement de laisser la Commission de Bruxelles, sans aucune protestation française qui fût à la hauteur de cette forfaiture, installer le fait accompli d’une communication européenne exclusivement délivrée en anglais.
Voilà maintenant que l’État français lui-même décide de passer outre l’article II de la Constitution (« la langue de la République est le français », est un élément fondamental de la personnalité et du patrimoine de la France. ) et de violer lui-même, et fort grossièrement, la loi Toubon de 1994 (le français est la langue de la République… en éditant une carte d’identité dont l’effet réel sera de désétablir le français de son rôle de seule langue officielle du pays, de le reléguer au rang de langue locale en niant sa dimension internationale et d’instituer du même coup l’anglais – et cela en plein Brexit ! – comme seule langue internationale reconnue par la France.
De plus en plus se confirme la volonté, voire l’acharnement des milieux dominants imbus d’idéologie atlantiste et « post-nationale » de désétablir à toute vitesse notre langue nationale, premier service public de France, socle de la République indivisible et ciment de la Francophonie internationale.
Cette carte d’identité de la honte
Cette carte d’identité de la honte est un test de la résistance civique et linguistique des citoyens.
Si nous citoyens français laissons passer cette grossière forfaiture linguistique, le pouvoir saura qu’il peut donner son feu vert à l’entreprise visant à faire de l’anglais la seule langue de travail de l’UE, puis à en faire une langue co-officielle en France même: ce qui accélèrera prodigieusement la politique linguistique d’arrachage du français, de substitution systématique de l’anglais à notre langue maternelle commune et de basculement général, en France et dans le reste de l’UE, à la langue unique ardemment désirée par la finance et par les grandes sociétés transnationales, avec tous les énormes dangers que cela représente sur les plans économique, social, culturel et politique.
C’est pourquoi nous, associations de défense du français, adjurons les parlementaires, les intellectuels, les syndicalistes, les journalistes, d’interpeller fortement le président de la République et le gouvernement, qui jusqu’ici n’ont même pas la courtoisie démocratique de répondre à nos adresses citoyennes, pour qu’ils retirent au plus tôt ce projet attentatoire à la loi, à la Constitution, à la personnalité même de la France et à la langue commune du peuple français et des autres peuples de la Francophonie internationale.
Note : l’Afrav a adressé un recours gracieux à la ministre responsable de cette énième anglomanie, Mme Marlène Schiappa, pour lui demander expressément de renoncer au bilinguisme illégal auquel devraient être soumises nos futures cartes nationales d’identité.
Albert Salon, ancien ambassadeur, président d’honneur d’Avenir de la Langue française (ALF), président du FFI-France, et Secrétaire général du Haut Conseil de la Langue française et de la Francophonie (HCILFF)
Georges Gastaud, philosophe, président exécutif de CO.U.R.R.I.E.L. (COllectif Unitaire Républicain pour la Résistance, l’Initiative et l’Émancipation Linguistiques)
Catherine Distinguin, présidente d’Avenir de la Langue Française (A.L.F.)
Ilyes Zouari, président du Centre d’Etudes et de Réflexion sur le Monde Francophone
Thierry Saladin, secrétaire de l’A.FR.AV. (Association Francophonie Avenir)
Philippe Reynaud, président de Défense de la Langue Française (D.L.F.) en pays de Savoie, ainsi que M. Lucien Berthet, DLF en pays de Savoie.
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