Archives de catégorie : Actualité de la gestion

Hausse des prix : Luc Chatel est « en colère » et le dit sur internet

http://www.dailymotion.com/search/Luc%2BChatel/video/x4id9r_un-ministre-en-colere-luc-chatel-se_news

 
Le Secrétaire d’Etat chargé de la consommation a déclaré, dans une vidéo postée sur internet, être « extrêmement choqué par les résultats de
l’enquête de 60 millions de consommateurs »sur les hausses de prix des produits alimentaires. Pour Luc Chatel, « un certain nombre d’industriels et de grands distributeurs
profitent de la conjoncture internationale pour passer des hausses qui sont absolument injustifiées. »
Luc Chatel a cité quelques exemples emblématiques et choquants : « Alors que la filière du porc connaît une crise sans précédent qui menace
la survie des producteurs français, avec des cours qui se sont effondrés, il y a des hausses jusqu’à 40 % sur du jambon vendu en grande surface. Sur les pâtes alimentaires, on voit les mêmes
produits, vendus en France et en Italie, qui connaissent en France des hausses de deux à trois fois plus importantes qu’en Italie ! »
Le Premier ministre François Fillon a demandé à la direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes
(DGCCRF) d’enquêter sur le partage des marges de la vingtaine de produits qui a le plus augmenté. Luc Chatel a commenté la mesure en expliquant que « chacun doit jouer le jeu de la
transparence, faute de quoi on alimente la défiance des consommateurs ».
Luc Chatel a également détaillé le plan d’action du Gouvernement pour contrer de manière structurelle les hausses de prix :
 
                      la loi pour le développement de la concurrence au service des consommateurs, votée en décembre 2007, permettra à partir du 1er mars 2008
aux distributeurs de baisser les prix en faisant bénéficier les consommateurs des avantages commerciaux négociés avec leurs fournisseurs (pratiques autrefois interdites) ;
                      l’introduction de la négociabilité entre distributeurs et fournisseurs, dans le cadre de la loi pour la modernisation de l’économie qui sera présentée en
avril 2008 par Christine Lagarde. Il faut que distributeurs et fournisseurs soient libres de négocier leurs tarifs, sans encadrement excessif de la loi ;
                      l’accroissement de la compétition entre les distributeurs. La loi actuelle a permis à des magasins d’abuser de position de monopole au niveau local. Sans
concurrence entre plusieurs enseignes, les prix augmentent de manière automatique, au détriment du consommateur final.
 

Luc Chatel a, en conclusion de son intervention, exhorté les consommateurs à « systématiquement comparer les prix car on observe des
différences de prix significatives selon les enseignes. Il faut exiger de la concurrence et de la transparence. »

Un nouveau service AGEFOS PME

La réforme de la formation professionnelle engagée depuis 2004 a pour objet de renforcer la prise en compte de la demande des salariés en matière
de formation professionnelle.

Le DIF est l’un des dispositifs majeurs de cette réforme. Or sa mise en œuvre nécessite un certain nombre d’opérations ressenties comme complexes
par les entreprises : tenir les compteurs DIF, formaliser le processus et le mettre en œuvre avec le financement ad hoc. S’ajoutent à cela plusieurs obligations : l’information
des salariés, l’organisation des entretiens ou encore la formalisation de la réponse aux demandes exprimées. D’où la décision d’AGEFOS PME de mettre en place un service pour répondre de façon
simplifiée et conviviale à ces obligations.
Reshum DIF comprend trois principaux volets de services :
– Un diagnostic annuel pour faire une prévision des développements des DIF de l’entreprise,
– Un contrat visant à prévoir et couvrir le financement des DIF de l’entreprise sur une période de 3 ans,
– Une application Web, véritable « boite à outils de services » permettant la gestion totalement dématérialisée des demandes de DIF
jusqu’à leur financement.

Le service est accessible aux entreprises adhérentes à l’AGEFOS PME.

Mise en place d’indicateurs de gestion

Hervé Novelli parraine aujourd’hui la mise en place d’indicateurs de gestion communs aux réseaux d’accompagnement
 la création d’entreprise

Hervé Novelli a présidé aujourd’hui la signature du Protocole d’accord conclu entre les réseaux d’accompagnement à la création d’entreprise qui permettra la mise
en place d’indicateurs de gestion communs à ces organismes.
Cet événement s’inscrit dans le prolongement de son action en faveur de la création d’entreprise, qui a d’ailleurs franchi un nouveau palier
en 2007 avec 322 000 nouvelles entreprises, soit une progression de 13,7% par rapport à l’année précédente. Hervé Novelli a réaffirmé son soutien aux actions des réseaux associatifs d’appui
aux entreprises qui interviennent en priorité dans les domaines de la création, de la transmission-reprise, de la prévention des difficultés et du développement de l’esprit entrepreneurial. Leur
rôle est essentiel à l’heure où le développement de nos entreprises et leur encrage territorial est une priorité pour accélérer la croissance et améliorer les performances de la France à
l’international.
Les principaux réseaux d’accompagnement à la création d’entreprise se sont regroupés au sein d’un Comité Synergies Réseau mis en place en 2006, à
l’initiative de l’Agence pour la création d’entreprise. La mise en commun d’indicateurs de gestion améliorera encore l’efficacité de leur action.

Au titre de l’année 2008, conformément aux termes du discours du Président de la République relatif à la définition d’une nouvelle politique
pour les banlieues, l’ensemble de ces réseaux d’accompagnement sera mobilisé autour d’Hervé Novelli, pour favoriser la création d’entreprises dans ces quartiers sensibles et y canaliser les
énergies.

Optimisation des stocks des pièces de rechange

« L’optimisation des stocks des pièces de rechange pour le Service Après-Vente des entreprises »

Présentation du concept et de la démarche de mise en œuvre de la Solution MÖBIUS avec l’étude de cas du
leader mondial du secteur des robots industriels & de systèmes modulaires ABB l
e jeudi 13 décembre 2007, de 9h à 12h au
Novotel Paris/Est, 1, avenue de la République 93 177 Bagnolet – Métro : Gallieni -ligne 3
Contrairement aux solutions classiques, MÖBIUS Consulting acteur majeur du conseil en Europe du Nord, offre une solution unique pour la
planification des stocks en matière de pièces de rechange à rotation lente ou rapide qui s’applique à tous les inventaires de la chaîne d’approvisionnement d’une entreprise basée sur
l’optimisation du réseau logistique, des stocks et la prévision de la demande.
Au cours d’une demi-journée, les experts de MÖBIUS vous feront découvrir comment l’enregistrement des résultats de cette nouvelle solution métier
– démarche – méthodes & outils – dédiée à l’industrie apporte des économies substantielles et /ou des améliorations considérables des niveaux de service réalisées dans des délais très courts
de 6 à 8 semaines !.

Pour plus d’informations et toute inscription : Virginie Sallière : tél : 01 49 49 08 10 Courriel : Virginie.salliere@mobius.eu

Actualité du Conseil économique et social

Le Conseil économique et social consacre son assemblée plénière des 27 et 28 novembre 2007 à l’examen du projet d’avis suivant : Le travail des étudiants présenté par Laurent BÉRAIL au nom de
la section du Travail.

Puis, mercredi 28 novembre 2007, après le vote sur le projet
d’avis, présentation du document intitulé « Repères statistiques sur les dimensions économique, sociale et environnementale de la société française (Numéro 3) » par Denis DURAND, rapporteur, au nom de la section des Questions économiques générales et de la conjoncture.

J.-D. TORDJMAN nommé Ambassadeur Délégué aux Pôles de Compétitivité

Afin de soutenir de manière opérationnelle la stratégie internationale des 71 Pôles de compétitivité créés depuis
2005 en France, de renforcer leurs coopérations internationales effectives et d’y attirer de nouvelles entreprises, Bernard KOUCHNER, Ministre des Affaires Etrangères et
Européennes, Christine LAGARDE, Ministre de l’Economie, de l’Industrie et de l’Emploi ont nommé Jean-Daniel TORDJMAN, Ambassadeur aux Pôles de compétitivité.

Jean-Daniel
TORDJMAN a été notamment Conseiller pour les Affaires Internationales au Ministère de la Recherche et de la Technologie, Ministre Plénipotentiaire pour les affaires économiques et commerciales à
l’Ambassade de France à Washington de 1985 à 1992, Ambassadeur Délégué aux Investissements Internationaux de 1992 à 1999, Vice-président Exécutif de Trader.com, groupe international de
communication, et Inspecteur Général des Finances.

Hervé Novelli dans la blogosphère

Le secrétaire d’Etat chargé des entreprises et du commerce extérieur, lance son blog www.pacteforce5.fr. Cet outil cherche à créer un lien direct entre lui et tous les entrepreneurs de France.
Ils pourront ainsi être associés aux travaux qui sont actuellement en cours pour améliorer la compétitivité des entreprises françaises. Grâce à ce blog, tous les entrepreneurs de France pourront
faire des propositions et faire remonter directement à Hervé Novelli les blocages auxquels ils sont confrontés au quotidien.

UN DECRET SIMPLIFIE LA MOBILITE DEPUIS ET VERS LA FONCTION PUBLIQUE

LA MISE A DISPOSITION OU MAD…
 
Eric Woerth, le ministre du Budget, des Comptes publics et de la
Fonction publique, et André Santini, le secrétaire d’Etat à la Fonction publique annoncent la publication du décret qui rénove les conditions de la « mise à
disposition » des fonctionnaires. Grâce à la mise à disposition, le fonctionnaire change de fonctions tout en conservant son statut.
Dans le prolongement de la loi du 2 février 2007 de modernisation de la fonction publique, le décret assouplit les conditions dans lesquelles un
fonctionnaire pourra bénéficier de la mise à disposition.
Cette rénovation des conditions de mise à disposition des fonctionnaires était indispensable pour simplifier des changements de
fonctions jugés encore trop longs et complexes dans la fonction publique.
En effet, pour pouvoir changer d’emploi, le
fonctionnaire devait souvent préalablement changer de corps, c’est-à-dire de statut (procédure dite de « détachement »).
La «mise à disposition» ou MAD est un outil plus simple permettant au fonctionnaire qui le souhaite de changer de fonctions sans
préalablement changer de corps
.
Il continue d’être rémunéré par son administration d’origine, qui gère sa carrière. Ce dispositif porte l’idée d’une prise en compte des
compétences au-delà de la seule logique des corps pour répondre à une demande de mobilité.
Le décret d’application apporte trois évolutions majeures concernant les fonctionnaires de l’Etat.
Tout d’abord, le décret élargit le champ de la mise à disposition.
Si jusqu’à présent la mobilité existait entre administrations, elle est possible maintenant vers :
§                     les collectivités territoriales et les hôpitaux (seul le détachement était possible auparavant) ;
§                     les organismes concourant à une politique de la puissance publique (caisses de sécurité sociale, organismes parapublics, …) et ;
§                     les Etats étrangers.
Le décret rend possible la mise à disposition simultanément auprès de plusieurs organismes.
Cette innovation permettra de mieux répondre à la problématique des services dans les zones rurales : une mairie et un bureau de poste,
chacun considéré isolément, n’aurait pas recruté un agent pour un mi-temps alors que la MAD permettra à un agent de partager son temps de travail entre la mairie et La Poste.
Enfin, le décret rationalise la procédure de mise à disposition :
§                     une convention devra systématiquement être conclue entre l’organisme d’origine, l’organisme d’accueil et le fonctionnaire ;
§                     le remboursement de la rémunération sera obligatoire (sauf pour les mobilités internes à l’administration de l’Etat, par souci de simplicité
comptable) ;
§                     au bout de trois ans, l’organisme d’accueil proposera à l’agent mis à disposition une intégration statutaire dans ses services.
 
Avec ce décret, un fonctionnaire volontaire pour exercer de nouvelles fonctions et jugé compétent pour les remplir ne pourra plus voir
son recrutement remis en cause pour des raisons statutaires.
Cette réforme illustre la volonté du Président de la République et
du Gouvernement de valoriser, dans les parcours professionnels, les compétences et l’investissement personnel.
Autre modernisation remarquable apporté par cet outil statutaire simple : le décret permet notamment la mise à disposition par des
entreprises de salariés de droit privé au profit de l’administration lorsqu’ils détiennent une qualification technique spécialisée dont l’administration a besoin pour la conduite d’un
projet.
Ils pourront intervenir pour la durée limitée d’un projet ou d’une mission nécessitant les qualifications techniques spécialisées.
L’administration pourra ainsi rapidement disposer de compétences spécifiques, avec la garantie d’un encadrement déontologique strict prévu par le
décret.
Ici encore, on souhaite faire primer une logique de compétence, avec comme objectif la qualité  et la réactivité du service
public.
 
Quelques cas concrets :
 
Exemple : un spécialiste de la lutte contre la fraude à la caisse primaire
d’assurance maladie de Paris pourra travailler au ministère du budget, des comptes publics et de la fonction publique pour mettre son expérience au service de la nouvelle politique de lutte
contre la fraude engagée par le ministère.

Exemple : une direction départementale de l’agriculture doit mettre
en place un projet de dépollution de l’eau sur la durée d’une année, dans des conditions locales particulières ; il existe par ailleurs un spécialiste du sujet actuellement employé à proximité
dans un laboratoire privé ; il est intéressé par le projet mais ne veut pas démissionner de son entreprise pour un projet de courte durée. Le décret lui permettra de travailler pour le service
public pour la durée du projet avec la garantie de retourner dans son entreprise une fois le projet achevé.

Un service de prise de rendez-vous en ligne pour la planification de ses entretiens d’embauche

Dans le cadre d’une importante campagne de recrutement de personnel, Ed, la chaîne discount de magasins alimentaire, a retenu « Ologenda » pour
l’assister dans sa gestion de prise de rendez-vous. Véritable innovation, ce service permet de gérer plusieurs types de rendez-vous et d’y associer de multiples ressources. Destiné principalement
aux services des ressources humaines, aux cabinets de recrutement et aux professions libérales, « Ologenda » simplifie considérablement la gestion de la relation client et représente un
gain de coûts importants. 

Créé par la société française OLOE ce service de prise de rendez-vous en ligne ne nécessitant aucune installation, ni maintenance client. Le
professionnel peut ainsi mieux visualiser, planifier et organiser son activité.  
Monsieur D.Blanchard, Responsable Communication Interne chez Ed : « Ologenda est un service souple et intuitif nous permettant d’assurer la
gestion mutualisée de planning sur 3 sites différents. C’est aujourd’hui l’une des meilleures solutions de prise de rendez-vous et de gestion de plannings en ligne. » 

www.OLOE.fr

La 11e édition du salon SEMO ouvrira les 5 et 6 novembre prochain

L’édition 2008 s’annonce exceptionnelle par son expo, son contenu et ses temps forts :

– plus de 120 exposants sur plus de 4 000 m² d’exposition

– une offre globale inégalée et qui concerne tous les acteurs des études représentés sur le salon : les instituts d’études, les logiciels et traitements de donnés, les sociétés d’innovation, …

– 4 conférences plénières sur des thèmes d’actualité co-organisées avec nos fidèles partenaires : ADETEM, CESP, ESOMAR, IREP, SYNTEC Etudes Marketing & Opinion et UDA.

– 100 ateliers « methodo » : des cas concrets de méthodologies, avec des témoignages clients et Couvrant la totalité du Hall Maillot du Palais des Congrès de Paris, ce rendez-vous annuel majeur des prescripteurs en matière d’études marketing, média et opinion, regroupe l’ensemble des tendances, produits, services et innovations proposés par les meilleurs experts.

Jérôme NEUHAUS promu à la Présidence de Proudfoot Consulting Europe du Sud

Vice-Président depuis 2003 de PROUDFOOT CONSULTING France, filiale de Management Consulting Group Plc., Jérôme Neuhaus – 45 ans – se voit confier la présidence de PROUDFOOT CONSULTING pour l’Europe du Sud : France, Espagne, Portugal, Italie et Suisse.

Diplômé de l’Institut Supérieur de Gestion (Paris) et titulaire d’un Advanced Management Program, il bénéficie d’une solide expérience internationale acquise aux Etats-Unis, en Australie, au Mexique et en France.
C’est en 1986, à Sydney, qu’il débute sa carrière au sein de PECHINEY CORP. (AUSTRALIAN BRANCH) en tant que Credit Manager pour l’ensemble de la zone Asie-Pacifique.
Il intègre en 1992 la société COSTAN – Groupe ELFI. Il y occupera le poste de Chef de Projet Grands Comptes pour la grande distribution, avant de rejoindre Mexico City en charge du développement commercial.
5 années plus tard, Jérôme Neuhaus devient Vice-Président des Ventes au sein du EUROPEAN PERFORMANCE INSTITUTE avant d’être nommé Directeur du Développement du GROUPE DSA.

400e anniversaire de la ville de Québec

Comme l’a rappelé Jean-Marie Bockel, secrétaire d’Etat chargé de la coopération et la francophonie, en conseil des ministres le 12 mars, 2008 est l’année du 400e anniversaire de la naissance de la ville de Québec. C’est pourquoi, tout au long de l’année, de nombreux événements auront lieu en France et au Québec pour célébrer ces quatre siècles de fraternité partagée. Le programme de cette célébration s’articule en cinq volets : la culture, la francophonie, l’économie, la coopération institutionnelle et la jeunesse.

Parmi les concours de nombreux pays dans le monde, seule la France propose un volet économique et en fait l’une de ses plus importantes contributions à la célébration. Les deux événements phares sont : Futurallia et les rencontres entre les pôles de compétitivité et les créneaux d’excellence.

Deux événements majeurs auront lieu à Québec du 20 au 22 mai pour marquer cette collaboration économique.

FUTURALLIA

Du 20 au 22 mai au Centre des Congrès de Québec

Cette 13e édition prévoit d’accueillir plus de 1000 PME, en provenance d’une trentaine de pays, en accordant une place particulière aux jeunes entrepreneurs et à l’innovation.  Aux côtés des PME, de grandes entreprises et donneurs d’ordre nord-américain et étrangers seront également présents. Cela représente plus de 1000 entreprises pour lesquelles plus de 12 000 rendez-vous qualifiés sont proposés. Ce vaste rassemblement aura de nombreuses retombées économiques bien au-delà du 400e anniversaire.

Rencontre entre les pôles de compétitivité et les créneaux d’excellence

20 et 21 mai en région au Québec, 22 mai à Québec

Il s’agit de renforcer le partenariat en matière de développement technologique, de recherche et d’innovation et de formation professionnelle entre les dix pôles de compétitivités français présents et leurs homologues québécois. Tout d’abord, des rencontres en région sont prévues les 20 et 21 mai suivies par une réflexion stratégique le 22 mai à Québec avec des entreprises et des centres de recherche et de formation.

Le thème de ces échanges sera « environnement et développement durable » dans cinq secteurs d’activité : les sciences et technologies de la mer, les transports terrestres  avancés, les biotechnologies et innovations thérapeutiques, l’aéronautique et les technologies de
l’environnement.

Le club d’entreprises franco-québécois : moteur du volet économique

Le volet économique, bénéficie du soutien des ministères français et québécois en charge de l’économie ainsi que des entreprises privées, par l’intermédiaire du Club d’entreprises franco-québécoises. Ce club, constitué d’entreprises des deux pays propose de nouvelles coopérations économiques qui iront au-delà des célébrations du 400e. Le club d’entreprises est co-présidé par Messieurs Jean-François Dehecq, Président directeur général de Sanofi-Aventis et Laurent Beaudoin, Président de Bombardier.

Le club d’entreprises proposera des conférences, salons professionnels, forums économiques, rencontres qui mobiliseront les grandes entreprises comme les TPE-PME autour de thèmes tels que la mondialisation  ou les pôles de compétitivité.

« Des PME aux grands groupes animateurs de grappes industrielles, plus de mille entrepreneurs s’engageront pour des échanges et des partenariats d’avenir » commente Jean-Pierre Raffarin, président du comité français d’organisation.

Une mobilisation française à la hauteur de l’amitié franco-québécoise

La participation française est placée sous la haute autorité du président de la République et  mobilise de nombreux acteurs dont huit ministères, de grandes entreprises françaises et québécoises ainsi que des associations et collectivités territoriales.

Un fort engagement professionnel caractérise les pays les plus “heureux”

Le degré d’engagement professionnel varie selon les pays et les cultures dans le monde, et est fortement lié au bien-être général de la
population : c’est ce que montrent les résultats d’une étude récente de Cass Business School, à La City (Londres).

Le Dr Garry Gelade a étudié le degré d’implication professionnelle des salariés dans 49 pays différents, et a analysé l’impact de l’économie, du
caractère national ou des valeurs culturelles sur ce sentiment. Le Dr Gelade a démontré que le Brésil, Israël et Chypre étaient les pays avec le nombre le plus important d’employés engagés ;
à l’opposé, la Russie, le Japon et Hong-Kong arrivent en dernière position. Dans ce classement, la France arrive en 41e position, après la Hongrie et avant l’Italie.
Selon le Dr Gelade, l’engagement professionnel est élevé dans les pays dans lesquels la population est extravertie, et faible dans les pays dans
lesquels la population a développé des tendances négatives, telles que l’anxiété. Par conséquent, ce sentiment est fort pour les pays avec une population heureuse. Les conditions
socio-économiques ont une influence peu significative sur l’implication des salariés, laquelle est légèrement plus forte dans les pays avec un faible chômage et économiquement solide, mais n’est
pas liée au PNB/habitant.
Peu d’études se sont penchées sur le sujet. Dans une organisation, on considère généralement que lorsque les salariés sont impliqués dans leur
entreprise, la performance est meilleure. Cela ne se vérifie pas au niveau national : les pays avec un fort sentiment d’appartenance des salariés à leur entreprise, ne sont pas
nécessairement les meilleurs en termes de création de richesse.
« Avec l’augmentation des recrutements hors des frontières nationales, beaucoup d’entreprises rassemblent des salariés internationaux, en particulier à
Londres », commente le Dr Garry Gelade. « Cette étude aura des implications concrètes pour les entreprises qui cherchent à maximiser le sentiment d’appartenance de salariés issus de
pays et de cultures différentes».  

www.cass.city.ac.uk

Les financiers dédouanent Jérôme Kerviel

 
L’affaire Société Générale a suscité de nombreuses polémiques y compris au sein de la communauté financière. De nombreux professionnels de la finance ont pris la
parole sur le site
www.eFinancialCareers.fr. Les
financiers, que l’on entend peu dans les médias généralistes,
continuent de commenter l’actualité sur ce site spécialisé. Et ce, sans langue de bois.
La popularité de Jérôme Kerviel, la gestion de la crise à la société générale, la prédominance des profils grandes écoles versus universitaires sont des thèmes beaucoup discutés par la
communauté.
Une chose est certaine : les professionnels de la finance sont peu nombreux à adhérer à l’hypothèse selon laquelle un seul homme serait responsable des pertes
colossales accusées par SG. Un sondage, réalisé entre vendredi 2 et vendredi 1er février (plus de 1 000 répondants), révèle que la majorité d’entre eux tiennent pour principaux
responsables le service de la gestion des risques et la direction Générale de la banque.
 
Dans l’affaire Société Générale, qui est le plus en cause ?
 

La Direction Générale de la banque

22.4%

Jérôme Kerviel

19.9%

Le management de la division BFI

20.3%

La gestion des risques et de contrôles

32.0%

Le système bancaire dans son ensemble

11.5%

Au-delà de la fraude, les doutes sur les explications de la Société Générale semblent donc subsister parmi les professionnels de la finance qui pointent du doigt les errements en matière de
gestion des risques. Une opinion qui alimente les critiques à l’égard de l’organisation des contrôles de l’ensemble des banques de financement et d‘investissement.