Archives de catégorie : Actualité de la gestion

« Doing Business », Efficacité du droit des affaires français

Le Congrès des Etats-Unis désavoue officiellement la Banque Mondiale

Le Congrès des Etats-Unis vient officiellement d’exiger la révision en profondeur de la

méthodologie des rapports Doing Business de la Banque Mondiale.

 

Publiés chaque année depuis 2004 par la SFI (Groupe Banque Mondiale), ces rapports sont devenus une
référence internationale et le produit-phare de la Banque Mondiale. Ils établissent un classement de 175 pays selon la capacité de leur droit à faciliter les affaires. Dans le
1
er de ces classements, la France se situait derrière le Tonga et la Jamaïque…

 

Une réhabilitation pour le droit français et la Place de Paris

Systématiquement mal classée, la Place juridique, économique et financière de Paris voyait son image
internationale et son attractivité attaquées.

L’équipe, dirigée à partir de l’Université de Paris Ouest Nanterre de 2005 à 2007 par Bertrand du
Marais, s’était attelée à corriger les nombreuses erreurs de la méthodologie employée par Doing Business, pourtant élaborée par l’un des plus prestigieux économistes d’Harvard, Andrei
Shleifer.

Celui-ci est également père de la doctrine « Law and Finance », à l’origine de la déréglementation des
marchés financiers depuis les années 1990.

Les travaux de Bertrand du Marais avait permis à la France de progresser de 16 places entre 2005 et
2007 dans ce classement. Elle restait encore 31
ème dans le dernier classement.

Ses travaux ont été parmi les premiers, et les seuls français, à être repris au niveau international,
notamment par l’Organisation internationale du Travail et même par la Banque mondiale, dans l’audit très critique à l’égard de Doing Business qu’elle avait publié en juin 2008.

La décision du Congrès donne l’occasion à Bertrand du Marais et son équipe de rappeler les enjeux
considérables d’une évaluation économique du droit respectueuse des spécificités de chaque culture. C’est la démarche qu’il a animée par la mise en réseau – sans considération d’appartenances

de juriste et d’économistes, universitaires et praticiens, publics ou privés, français et
anglo-saxons. Il

salue la résolution du Congrès qui, à l’image de la Grande Nation qu’il représente, a su prendre
une

décision respectueuse de la rigueur scientifique et dans l’intérêt du développement économique.

L’édition de Doing Business à l’automne 2009 devrait redonner sa juste place au droit
français.

 

Rrésolution du Congrès http://www.rules.house.gov/111/LegText/111_supp_cr_txt.pdf voir
p.44.

Rapport du Groupe indépendant d’évaluation de la Banque Mondiale : http://www.worldbank.org/ieg
rubrique : Doing
Business
an independent evaluation

Publication du BIT: http://www.ilo.org/public/french/revue/download/pdf/s6_note_lee_mccann_torm.pdf

cf expertise de l’équipe animée par Bertrand du MARAIS : « Des indicateurs pour mesurer le
droit ?

Les limites des rapports Doing business »

sous la direction de Bertrand du MARAIS

La Documentation française, septembre 2006

n° ISBN : 2-11-006244-4

ou www.ladocumentationfrancaise.fr

Autres travaux :

http://www.gip-recherche-justice.fr/aed.htm

 

Evolution des normes d’Audit

Le Président Daniel BACQUEROËT et le Bureau du Groupe Ile-de-France de la DFCG organisent un prochain « Club du Jeudi » sur la thématique de l’Evolution des normes d’Audit : la situation française, européenne et internationale, le jeudi 15 février 2007 de 19h15 à 20h45 dans les Salons de la Maison des Arts et Métiers, 9bis, avenue d’Iéna 75116 Paris

Métro : Iéna
Apéritif de 20h45 à 21h15
Dîner de 21h15 à 23h : 40€ TTC payables à la réservation et non remboursables
Réservation : www.dfcg.com ou 01 40 69 27 00

Impact minime des réformes sur les modes de rémunération des banquiers

Le débat autour des salaires des banquiers et les réformes prévues sur les systèmes de rémunération sont plus que
jamais à l’ordre du jour de la prochaine réunion du G20. Une nouvelle étude d’eFinancialCareers.com, site leader en gestion de carrière pour les professionnels de la finance, souligne cependant
que les changements déjà mis en place au niveau des modes de rémunération des financiers n’ont été jusque-là que relativement minimes et la plupart des financiers de la City s’attendent même à
recevoir des bonus plus élevés en 2009.

Dans l’enquête, menée par eFinancialCareers.com auprès de 486 financiers basés à Londres, seulement 39% ont vu leur
structure de rémunération modifiée récemment, tandis que pour la majorité (61%), rien n’a changé. 

Parallèlement, 78% des professionnels de la City interrogés s’attendent à recevoir pour l’année 2009 une
rémunération totale, égale ou même plus élevée que les années précédentes : 53% d’entre eux s’attendent à ce qu’elle soit plus élevée, 25% s’attendent à un niveau équivalent. Moins d’un
quart d’entre eux (23%) pensent qu’elle sera moins importante. Parmi ceux qui s’attendent à une rémunération plus élevée, 27% prévoient une hausse de plus de 51%.

Les résultats de l’enquête eFinancialCareers.com, révèlent aussi que la majorité des personnes interrogées (57%)
pensent que des changements au niveau des structures de rémunération dans la City ne pourront jamais vraiment décourager la prise de risque excessive ayant contribué à la crise financière.
Seulement 31% avouent que ces changements pourraient modifier les comportements quant à la prise de risque, le reste des personnes interrogées est indécis.

Quoiqu’il en soit, l’étude d’eFinancialCareers.com montre qu’il y a un large consensus parmi les banquiers
interrogés sur le fait que des changements de structures de rémunération tels que le référencement des bonus sur la marge générée sur du plus long terme ou l’introduction de
« clawbacks » (possibilité de récupérer les bonus versés
en cas de pertes)
pourraient sûrement encourager les financiers à prendre moins de risques.

Et pour ceux gagnant plus de 125 000 £ (soit 142 000 €) et qui ont récemment vécu des modifications au niveau de
leur mode de rémunération, les trois changements de structure les plus cités sont en priorité
l’introduction de salaires de base plus
élevés puis les changements de structure évoqués précédemment. Pour ceux dont les gains représentent moins de 125 000 £, les deux changements récents les plus signalés ont été l’introduction d’un
salaire de base plus élevé et la perte de leur éligibilité au bonus.

John Benson, président et fondateur d’eFinancialCareers.com, commente :
« Il est encourageant de constater que d’après cette enquête les attitudes quant à la prise de risque ont changé par rapport à l’an dernier pour un grand nombre de financiers (45%
d’entre eux). De même, le fait que presque 40% des professionnels interrogés aient déjà connu des réformes au niveau de leur structure de rémunération est un signal positif. Cependant, alors que
beaucoup de groupes financiers ont rapidement mis en place ces réformes, il est clair qu’il y a encore du chemin à parcourir et qu’il est encore trop tôt pour savoir si les efforts menés par
l’ensemble des entreprises de la City ont été suffisants pour avoir un effet à long terme. »

L’enquête en ligne d’eFinancialCareers.com a été réalisée durant les deux dernières semaines du mois d’août 2009 auprès de 486
professionnels de la finance.

La ville face à la mobilité

L’Institut du Management Automotive du Groupe ICN Ecole de Management, en partenariat avec l’Akademie Schloss Solitude et le programme Villes 2.0, organise les 1er et 2 mars 2007 à Stuttgart un colloque international sur la ville face aux nouvelles formes de mobilité. La matinée du 2 mars sera retransmise en vidéoconférence avec traduction simultanée dans le Grand Amphi de Sciences Po Paris à Nancy. André Rossinot, Président de

la Communauté Urbaine du Grand Nancy et Président de

la Fédération Nationale des Agences d’Urbanisme, interviendra en fin de matinée.
Contact pour inscriptions :
Catharina Märklin, cm@akademie-solitude.de, tél. + 49 711 99 61 91 34 ou www.akademie-solitude.de

Décisions publiques et hommes politiques

Conférence-débat de Liberté Chérie, le jeudi 1er mars 2007 avec Jacques Garello, économiste et Professeur émérite à l’Université d’Aix-Marseille, Président de l’ALEPS sur le thème : "Décisions publiques et comportement des hommes politiques".
A quelques semaines des élections présidentielles, il est important de comprendre comment les hommes politiques prennent leurs décisions. Les mécanismes qui sous-tendent leurs choix ont été un objet d’étude fécond pour toute une école de pensée : l’Ecole des choix publics (public choice) représentée notamment par James Buchanan et Gordon Tullock. Avec eux se développe une analyse de la vie politique en termes de marché politique, où des faveurs s’échangent contre des voix. Dès lors, les comportements des hommes politiques apparaissent comme mûs par l’intérêt personnel plus que par la volonté de réaliser le bien commun. Des idées à connaître absolument à la veille d’élections cruciales !
Cette conférence aura lieu à 19 h 30 au "Café de Flore" (172 boulevard Saint-Germain, 75006 Paris) et se terminera aux alentours de 21h30. La participation est gratuite et nécessite simplement l’envoi d’un e-mail de confirmation à l’adresse conference@liberte-cherie.com indiquant votre nom ainsi que le nombre de personnes qui vous accompagneront. Ceci est important afin que les organisateurs puissent vous prévenir au cas où la séance serait complète. En cas de réservation de dernière minute, vous pourrez contacter le 06 29 62 06 79 pour vous assurer qu’il reste des places.

La France peut-elle rester compétitive ?

La France peine à rester
compétitive et montre un certain nombre de faiblesses pour faire face à la mondialisation. Le commerce extérieur est déficitaire, l’industrie décroche… La comparaison avec l’Allemagne, principal
partenaire commercial de la France, n’est pas favorable.

Si un certain consensus
s’est forgé autour du diagnostic, les causes et les réponses à y apporter demeurent débattues. Le modèle social, la fiscalité et le système éducatif sont-ils des obstacles à la
compétitivité ? Comment réformer l’économie française ?  Le point sur toutes ces questions  avec les contributions de spécialistes.

 

Au
sommaire

Le
dossier

– Le déclin de la
compétitivité française : état des lieux (Flora Bellone et Raphaël Chiappini)

– Les mauvaises
performances françaises à l’exportation : la compétitivité-prix est-elle coupable ? (Antoine Berthou et Charlotte Emlinger)

– Forces et faiblesses de
l’industrie française (Sarah Guillou)

– Le modèle social français
est-il un obstacle à la compétitivité ? (Amandine Brun-Schammé)

– Trop de
réglementations ? (Frédéric Marty)

– Préparer la compétitivité
de demain : quels défis pour le système d’enseignement français ? (Stéphan Vincent-Lancrin)

– Les services pourront-ils
sauver l’emploi en France ? (Richard Duhautois, Nadine  Levratto et Héloïse Petit)

– Comment rendre le système
fiscal français plus favorable à la compétitivité ? (Laurent Simula)

– Le redressement de la
compétitivité passe-t-il par des politiques protectionnistes ? (Bernard Guillochon)

– Des pôles de
compétitivité au CICE : faut-il revoir la politique industrielle ? (Vincent Charlet)

– Compétitivité et
politiques publiques dans les autres économies avancées (Christophe Blot et Sabine Le Bayon)

Les
rubriques


Débat

Fusion impôt sur le
revenu/CSG et retenue à la source

1. Fusion IR-CSG et
prélèvement à la source : les termes du débat (Antoine Bozio)

2. Des réformes inutiles et
risquées (François Écalle)

– Le point
sur…

Les pensées féministes
contemporaines (Alban Jacquemart)

– Politiques
publiques

Décentralisation : où
en sommes-nous ? (Gérard Marcou)


Bibliothèque

Philippe Coulangeon et
Julien Duval (dir.), « Trente ans après La Distinction de Pierre Bourdieu », La Découverte, 2013, présenté par Antoine Saint-Denis  

 

La France peut-elle
rester compétitive ?

Olivia Montel (sous la dir.
de)

Collection Cahiers
français
n° 380

La Documentation
française

96 pages, 10 euros

 

(en vente le 30 avril
2014)

 

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Étude comparée de l’European Business History Association (EBHA)

Étude comparée de la situation de la Business History (BH)/histoire des entreprises dans le Monde, en Europe et en
France.

L’association
européenne d’histoire des entreprises (EBHA) a lancé une étude comparée sur l’évolution et la situation de ce champ disciplinaire depuis 15 ans.

Après le Japon,
l’Amérique latine ou la Corée, c’est au tour de l’Europe de faire l’objet d’un bilan. Harm G. Schröter, ancien président de l’EBHA, est chargé de conduire ce projet destiné à être publié
prochainement dans la lettre d’information de l’EBHA. Il sollicite la communauté des historiens français pour y participer. Il faut aussi y voir une opportunité pour évaluer l’état de ce champ de
l’historiographie française.

Les délais sont assez
stricts puisque les informations doivent être envoyées le 12 juin 2014. En vous remerciant par avance.

Voici les critères de
comparaison proposés par l’EBHA :

 

Quantity :

-In absolute terms the situation is going:  up –  stagnating  –  down ?

(and in relation to other fields of research:  up  –  stagnating  –  down   )

-Estimate on number of professorships : before – today ?

(Own professorships on BH? Or BH as part of economic / social history?)

-Estimate on number of emerging scholars : before – today (PhD / after PhD)

-Estimate on number of students : before – today

Organization:

-Allocation in Dept. of History, Business Schools or other Dept. or organizations?

-Cluster of researchers : one or two persons in a Dept ?

-Are there free-lance colleagues making their living by writing BH? Many?

-Are there special enterprises offering commissioned business history? Many?

Were there waves of demand? (e.g. like 1990-2010 in Germany for BH on the Nazi-period)

Focus of research :

Commissioned works – scholarly – less scholarly ?

Chandlerian tradition ?

Cliometric orientation ?

Other approaches, topics and ways   –   which ones?

Merci de faire
parvenir vos réponses avant le 12 juin à
Eric Godelier (eric.godelier@polytechnique.edu)
Trésorier de l’association française pour l’histoire des entreprises (AFHE)
Membre du comité de rédaction de la revue
 « Entreprises et histoire »


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Seuls 42 % des employés estiment que leur organisation est digne de confiance

La confiance qu’ont les employés en leur organisation a atteint un niveau dangereusement bas puisque moins de la moitié d’entre eux estiment
pouvoir faire confiance à leur organisation. C’est ce que révèle une récente étude européenne menée par Krauthammer, l’une des premières sociétés européennes de coaching, de consulting et de
training, pour le compte d’une équipe d’experts représentant sept universités européennes, appelée ROCOT (Research on Cross Cultural Organisational Trustworthiness).

Six piliers clés de la confiance organisationnelle ont été identifiés lors de l’étude : justice RH (rémunération juste et formation et
développement), communication efficace (vision et stratégie), mécanismes de contrôle (clarté des objectifs, règles et réglementations), prestige organisationnel (perception de la réputation de
l’employeur), efficacité des cadres supérieurs et conformité aux réglementations externes.
Chacun de ces six piliers a été exploré selon la perspective des employés et les résultats ont été les
suivants :
 
30 % des répondants pensent que les conditions sont réunies pour une gestion efficace des ressources humaines.
38 % des répondants pensent que les conditions sont réunies pour une communication efficace.
48 % des répondants pensent que les conditions sont réunies pour garantir des attentes claires et 25 % d’entre eux pensent que les
conditions sont réunies pour l’application de règles et réglementations – les règles organisationnelles semblent n’être que rarement suivies.
48 % des répondants pensent que les conditions sont réunies pour le prestige organisationnel – ils estiment que l’organisation a une bonne
réputation.
35 % des répondants pensent que les conditions sont réunies pour garantir l’efficacité des cadres dirigeants.
54 % des répondants pensent que les conditions sont réunies pour l’application de la réglementation externe.
 
En dépit de ceci, à la question de savoir s’ils font effectivement confiance à leur entreprise, 53 % d’entre eux répondent par
l’affirmative. En d’autres termes, les gens se montrent moins positifs pour chacun des différents piliers du développement de la confiance que pour l’impression générale de leur confiance
organisationnelle.

Ce rapport publié aujourd’hui est le fruit d’une collaboration entre Krauthammer et une équipe d’experts issus de sept universités
européennes, appelée ROCOT. Vous pouvez télécharger l’étude complète sur le site www.krauthammer.com

Remise du rapport sur la négociabilité des conditions de ventes entre fournisseurs et distributeurs

Marie-Dominique HAGELSTEEN, Présidente de la Section des Travaux Publics du Conseil d’Etat, a remis le 7 février les résultats du groupe de travail qu’elle a animé sur
la négociabilité des conditions de ventes entre fournisseurs et distributeurs à Christine LAGARDE, Ministre de l’Economie, des Finances et de l’Emploi et Luc CHATEL Secrétaire d’Etat chargé de la
Consommation et du Tourisme.

Le Gouvernement souhaite, en supprimant les marges arrière, introduire davantage de transparence et de concurrence dans les relations
commerciales, au bénéfice des consommateurs. Cela passe par une réforme importante qui conduit à autoriser la libre négociation des tarifs entre fournisseurs et distributeurs, avec des mesures
d’accompagnement notamment à destination des PME fournisseurs.
Pour atteindre cet objectif, Madame HAGELSTEEN préconise de permettre aux fournisseurs de différencier leurs conditions de vente vis-à-vis de
chaque distributeur, en levant l’interdiction de discrimination tarifaire. Les autres dispositions du titre IV du livre IV « de la transparence des pratiques restrictives de concurrence et
d’autres pratiques prohibées » ont vocation à être maintenues et leur application renforcée par une fixation des amendes civiles en rapport avec le chiffre d’affaires des entreprises
contrevenantes. Madame HAGELSTEEN propose que la mise en œuvre de la négociabilité soit accompagnée de mesures permettant de rééquilibrer les relations entre fournisseurs et distributeurs,
notamment en matière de délais de paiement, de pénalités de retard pour livraison ou du contenu des conditions générales de vente, et d’accroître la concurrence en aval dans les zones de
chalandise.
Sur la base de ce rapport, qui est consultable sur le site internet du ministère de l’Economie, des Finances et de l’Emploi
(
http://www.minefe.gouv.fr) le Ministre et le Secrétaire
d’Etat souhaitent organiser une large consultation afin de recueillir les réactions et propositions de toutes les parties prenantes d’ici la fin du mois de février. Au cours des prochaines
semaines, Luc CHATEL rencontrera les parlementaires ainsi que les représentants des professionnels les plus concernés par la réforme.
Le texte qui sera issu de cette concertation est destiné à être inclus dans le projet de loi de modernisation de l’économie, qui sera présenté au
Parlement dans le courant du premier semestre 2008.

Pour le Syntec, l’innovation managériale est l’avenir de la compétitivité française

Position du Syntec Conseil en Management

Pour Hervé Baculard, Président de Syntec Conseil en Management : « Si tous les experts s’accordent à dire que seule l’innovation permettra de renouer avec la croissance, l’attention des media – et donc du public – ne se focalise que sur l’innovation technologique.
Un trou noir préjudiciable. »

Lorsque 10 articles scientifiques traitent de l’innovation technologique, un seul évoque un autre type d’innovation : l’innovation managériale. Mais cette vision est parcellaire, rappelons les chiffres : 51 % des innovations réalisées n’ont pas de composantes technologiques (source OCDE). Ce chiffre est de 30% seulement en France (rapport Morand). La France progresse mais il faut cesser de ne mettre en lumière que l’innovation technologique au détriment de l’innovation managériale.

Il faut pousser nos chercheurs, et les chercheurs en management français sont disponibles, à travailler sur cette question et les appuyer dans leur démarche comme Syntec Conseil en Management le fait à travers le Prix académique de la Recherche en Management. L’enjeu : rattraper notre retard. La France publie 2% (contre 69% pour les États-Unis) des articles mondiaux en science de gestion contre 5% dans le domaine des publications scientifiques et techniques.

Dans l’économie du XXIème siècle, le couple industrie et services est devenu indissociable : l’innovation est tout autant managériale que technologique pour monter en gamme. L’innovation managériale permet par exemple de définir un positionnement stratégique différenciant, d’apporter un avantage concurrentiel de type organisationnel ou de process, de construire de meilleurs réseaux commerciaux; elle est aussi la seule à même de préparer les femmes et les hommes qui composent l’entreprise aux nouveaux défis qui les attendent.

Autre avantage, et non des moindres: elle est moins gourmande en capitaux et d’un retour sur investissement performant !

La France, si elle souhaite être compétitive demain doit développer l’innovation non technologique, comme nous le rappelions d’ailleurs dans notre livre blanc « Compétitivité AAA » en proposant, notamment, l’élargissement de l’éligibilité du Crédit Impôt Innovation aux dépenses d’innovations non technologiques, ou encore la création d’un « pôle de compétitivité » réseau regroupant entreprises, consultants et chercheurs pour renforcer la “compétitivité immatérielle” (capital humain,
organisationnel, relationnel) française ».

Hervé Baculard, Président Syntec Conseil en Management, syndicat professionnel représentant les activités de conseil en stratégie et management en France. La profession compte plus de 20 000 consultants réunis dans 300 entreprises de plus de 5 personnes. En 2011, Syntec Conseil en Management a publié aux éditions Eyrolles un livre Blanc Compétitivité AAA – Pour un nouveau pacte France-Entreprises – évoquant 49 propositions pour un nouvel élan de la Maison France ; un travail complété par un fascicule bilan des actions mises en œuvre pour relancer la compétitivité sur l’année écoulée (accessible directement en ligne) : Compétitivité AAA, l’An 1 enfin !

http://www.consultingnewsline.com/Images%20g%E9n%E9rales/Images/Herve%20Baculard%202.jpg

L’UNESCO annonce les principaux orateurs de la première réunion d’examen du SMSI +10

L’UNESCO annonce les principaux orateurs de la réunion d’examen du SMSI +10 à venir (du 25 au 27 février 2013, au siège de l’UNESCO à Paris). En tant qu’organisateur, l’UNESCO et ses partenaires adresseront les questions majeures de l’édification de sociétés du savoir pour le développement durable : l’accès à l’information et au savoir, l’apprentissage électronique, l’e-science, l’identité culturelle, la diversité linguistique et culturelle, les contenus locaux, les médias et la liberté d’expression ainsi que la dimension éthique de la société de l’information.

La réunion d’examen du SMSI +10 débutera le 25 février avec la cérémonie d’ouverture de Mme Irina Bokova, Directrice générale de l’UNESCO, M. Hamadoun Touré, Secrétaire général de l’Union Internationale des Télécommunications, M. Supachai Panitchpakdi, Secrétaire général de la Conférence des Nations Unies sur le commerce et le développement, M. Jean-Guy Carrier, Secrétaire général de la Chambre de commerce internationale, Mme Katalin Bogyay, Présidente de la conférence générale de l’UNESCO et ambassadrice de la Hongrie et Mme Grace Githaiga, de KICTANET (Kenya).

Puis le professeur Jeffrey D. Sachs, spécialiste du développement économique et conseiller principal aux Nations Unies pour les objectifs du millénaire pour le développement depuis 2002, adressera l’importance de combler le fossé numérique et de connaissance afin d’atteindre les objectifs du millénaire pour le développement, mais aussi pour faire face aux défis les plus importants du développement durable.

Cette matinée sera conclue par un débat : “ Broadband, technology and education – lessons of past ten years” [« Haut débit, technologie et éducation : les leçons des dix dernières années »]. Les conclusions du rapport “Technology Broadband and Education” [« Le haut débit et l’éducation »] seront présentées au cours de ce débat, animé par des membres de la Commission ainsi que par des spécialistes des TIC et de l’éducation, des représentants des multinationales, de l’éducation et des pouvoirs publics.

Les forums thématiques du SMSI +10

Forum thématique I : From Digital to Knowledge Divide [« De la fracture numérique à la fracture du savoir »]
· Où : Siège de l’UNESCO, Bâtiment Fontenoy, Salle de conférence 1
· Quand : lundi 25 février 2013, de 16h15 à 17h30
· Organisation : Secteur de la communication et information, UNESCO, organisé par M. Indrajit Banerjee, Directeur de la division pour les sociétés du savoir
· Thème : ce débat s’attachera aux questions qui ont lien à la fracture numérique et du savoir et examinera les effets de la fracture numérique sur la fracture du savoir ainsi que leurs impacts sur le développement durable et équitable. La fracture numérique n’est-elle pas la base de l’inégalité et de l’exclusion socio-économiques ?

Forum thématique II : Freedom, Rights and Ethics [« Liberté, droits et éthique »]
· Où : Siège de l’UNESCO, Bâtiment Fontenoy, Salle de conférence 2
· Quand : lundi 25 février 2013, de 16h15 à 17h30
· Organisation : Secteur communication et information, UNESCO, présidé par Mme Sylvie Coudray, Chef de la section pour la liberté d’expression, Division pour la liberté d’expression et le développement des médias.
· Thème : La déclaration de principes du sommet mondial sur la société de l’information (SMSI), adoptée lors du premier SMSI à Genève en 2003 réaffirme l’engagement aux valeurs universelles des droits et des libertés de l’homme. Au cours des dix dernières années, Internet a fait apparaître de nouvelles opportunités et de nouveaux défis pour la protection de ces droits. Des questions éthiques en ce qui concerne le contrôle des contenus tombent de plus en plus souvent dans les mains de multinationales des médias ou d’intermédiaires d’Internet, comme les moteurs de recherche et les réseaux sociaux, dont la portée dépasse les frontières et les juridictions nationales. Ce débat très interactif tentera de répondre à cette question : “Quels changements ont découlé de l’engagement multipartite du SMSI de faire respecter les droits, la liberté et l’éthique sur Internet ?” Les intervenants donneront un court discours et répondront ensuite aux questions du public, de la salle et à distance. Ce débat sera conclu par la présentation de recommandations clés sur les legs du SMSI pour la liberté, les droits et l’éthique, même après 2015.

Mme Irina Bokova ©
UNESCO