Archives de catégorie : Actualité de la gestion

La valorisation de la recherche en France est-elle efficiente ?

La valorisation de la recherche constitue un enjeu majeur de notre économie. La compétitivité, dans un contexte de concurrence accrue, dépend en effet de nos capacités d’innovation. Or, la France, qui se trouve dans le peloton de tête en matière de recherche, occupe une place nettement moins significative en ce qui concerne l’innovation.

La valorisation de la recherche française auscultée

L’article 15 de la loi du 22 juillet 2013 relative à l’enseignement supérieur et à la recherche prévoit une évaluation régulière par l’Office parlementaire d’évaluation des choix scientifiques et technologiques (OPECST) de la stratégie nationale de recherche. Une audition publique aura donc lieu le jeudi 30 juin 2016 à l’Assemblée Nationale visant à passer en revue tous les mécanismes de valorisation de la recherche, en vue de recueillir des propositions sur les améliorations envisageables.

Cette audition sera l’occasion de revenir sur la stratégie nationale de recherche ainsi que sur sa réorganisation institutionnelle mise en place, d’une part, par le Commissariat général à l’investissement (CGI) qui gère le Programme des investissements d’avenir (PIA), doté de plusieurs dizaines de milliards d’euros par les gouvernements successifs, supposant une évaluation régulière de l’efficacité des dispositifs créés, afin de procéder aux ajustements nécessaires ; et d’autre part, de la Banque publique d’investissement qui accompagne et finance les efforts d’innovation des entreprises.

audition de l’OPECST
Jeudi 30 juin 2016
de 9 heures à 18 heures 15

Une diffusion en direct sur le site internet de l’Assemblée nationale est prévue à l’adresse http://www.assemblee-nationale.tv

valorisation de la recherche

Charte du doctorat de la Confédération des Jeunes Chercheurs

Charte du doctorat n’est pas un gros mot. La charte du doctorat constitue en effet un engagement entre toutes les parties impliquées dans un doctorat, dans le but de produire une recherche de qualité dans un cadre de travail approprié.
Les jeunes chercheur-e-s sont attachés à la forme que peut prendre localement ce document et rappellent leur expertise sur le sujet, développée de longue date (http://cjc.jeunes-chercheurs.org/expertise/chartes-des-theses/).

En accord avec les principes définis par l’arrêté du 25 mai 2016 relatif à la formation doctorale ainsi que ceux déclinés dans la Charte européenne du chercheur et le Code de conduite pour le recrutement des chercheurs, nous proposons un modèle de charte (voir pièce jointe). Nous espérons qu’elle pourra servir de document de référence pour les discussions qui auront lieu au niveau des écoles doctorales et des établissements accrédités. Elle peut être adoptée en l’état.

La charte du doctorat du ressort des écoles doctorales

Si la mise en place d’une charte du doctorat au sein des établissements de recherche n’est plus une obligation réglementaire, puisqu’il appartient maintenant aux écoles doctorales de se munir d’une charte, sous la responsabilité des établissements accrédités, une charte du doctorat unique doit perdurer pour chaque établissement afin de garantir la lisibilité des conditions dans lesquelles s’y effectue le doctorat.

La Confédération des Jeunes Chercheurs regrette que le ministère chargé de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche n’ait pas retenu l’idée d’une charte nationale, préférant ainsi ignorer le vote du CNESER du 18 avril 2016 sur ce point. Cette charte aurait permis en effet de rappeler les éléments communs minimaux de toute charte.

Les chef-fe-s d’établissement qui choisiraient de continuer à promouvoir une charte unifiée en leur sein enverraient un message fort à leurs jeunes chercheur-e-s en montrant un véritable intérêt pour leurs conditions de travail et d’encadrement.

La Confédération des Jeunes Chercheurs

confederation jeunes chercheurs cjc charte du doctorat

FNEGE : Bruno LAFONT nouveau Président

Le 7 juin 2016 s’est tenu le Conseil d’Administration biannuel de la FNEGE durant lequel Bruno LAFONT a été élu Président de la Fondation. Il succède à Michel BON, en poste depuis 2008. Le nouveau Président prendra ses fonctions à compter du 1er octobre 2016.

Qui est Bruno LAFONT

Bruno LAFONT, né en 1956, est diplômé de HEC (1977) et ancien élève de l’ENA (1982). Il commence sa carrière au sein du Groupe Lafarge en 1983, occupant différents postes à la direction financière et à l’international. En 1995, il est nommé Directeur général adjoint Finances du Groupe, puis Président de l’activité Plâtre en 1998. En mai 2003, Bruno LAFONT est nommé Directeur Général délégué du Groupe, et en janvier 2006, il devient Directeur Général. Bruno LAFONT est nommé Président-Directeur général du Groupe Lafarge en mai 2007.

En juillet 2015, Bruno LAFONT est nommé co-Président du Conseil d’Administration de Lafarge Holcim et Président d’Honneur de Lafarge. Il est également membre du Comité Exécutif du Conseil Mondial des Entreprises pour le Développement Durable (WBCSD). Bruno LAFONT préside le groupe de travail « Energy & Climate Change » au sein de l’ERT (European Roundtable of Industrialists) ainsi que le Pôle Développement Durable du Medef. Il est administrateur d’EDF et d’Arcelor Mittal et conseiller du maire de Chongqing (Chine).

Comment est composé le Conseil d’Administration ?

Le Conseil d’Administration de la FNEGE est paritaire, composé de représentants des pouvoirs publics et d’entreprises. Son Président est un dirigeant d’entreprise. Il est actuellement composé de : Hervé BACULARD (CONSULT’IN France), Simone BONNAFOUS (MESR), Marc FILSER (IAE Dijon), Franck BOURNOIS (ESCP Europe), Daniel BURLIN (TECHNIP-COFLEXIP), Hélène DUCHENE (Ministère des Affaires Étrangères), Martial GEORGET (Ministère de l’Économie, de l’Industrie et des Services), Jean-Pierre HELFER (IAE Paris), Jean-François PILLIARD (UIMM), Jérôme RIVE (IAE France/IAE Lyon), Loïck ROCHE (Conférence des Grandes Écoles/Grenoble EM), Philippe TASSI (Médiamétrie), Daniel VITRY (Université Paris II Panthéon-Assas), Jean-Louis WALTER (Pôle Emploi).

Bruno LAFONT

L’Anact et l’ANLCI partenaires pour 3 ans

Hervé Lanouzière, Directeur général de l’Anact et Hervé Fernandez, Directeur général de l’ANLCI ont signé un accord de partenariat le mercredi 15  juin 2016 dans les locaux de l’Anact à Lyon.

Anact et ANLCI signent pour 3 ans

La signature de cet accord a eu lieu dans le cadre de la Semaine pour la qualité de vie au travail 2016 qui porte sur le thème « Mieux travailler à l’ère du numérique », en phase avec les enjeux qui sous-tendent l’accord de partenariat.

En effet, l’évolution du travail et de ses conditions d’exercice risque de mettre toujours plus à l’écart les 2,5 millions de personnes concernées par l’illettrisme en France. Le numérique peut encore accélérer ce processus. Il peut être également une opportunité pour accompagner des changements d’organisation favorables aux individus menacés sur le marché du travail. C’est le pari pris par les deux agences nationales décidées à mener des actions communes. Actions de sensibilisation, manifestations et aussi expérimentations en entreprises.

L’Anact et l’Agence nationale de lutte contre l’illettrisme (ANLCI) signent un accord de partenariat afin de favoriser la prise en compte des situations d’illettrisme dans le cadre des actions d’amélioration des conditions de travail, favorisant la réduction du stress des salariés concernés, tout en améliorant la performance des entreprises sensibilisées. Les deux agences souhaitent développer leur collaboration sur l’échange d’informations et de pratiques pour sensibiliser leurs partenaires sur les effets de l’illettrisme sur les conditions de travail, comme facteur de risque professionnel et comme frein dans le développement des parcours professionnels.

Les responsables référents de ce partenariat sont pour l’Anact, Olivier Liaroutzos (o.liaroutzos@anact.fr) et pour l‘Anlci Armelle Delample (armelle.delample@anlci.fr).

La Semaine pour la qualité de vie au travail, un rendez-vous incontournable de la vie sociale et économique française.

Déployée sur tout le territoire par le réseau Anact-Aract, elle met en lumière les actions concrètes et la réflexion menées autour des questions de développement de la qualité de vie au travail. Avec plus de 100 événements chaque année, la « Semaine pour la qualité de vie au travail », contribue concrètement à l’évolution des représentations des acteurs sociaux sur le sujet, en expérimentant des approches innovantes à leur côté.

Anact ANLCI

Finale de Tremplin Entreprises le 20 juin 2016, au Sénat

Co-organisé par le Sénat et l’ESSEC Business School, cette finale de Tremplin Entreprises, concours de référence pour les entreprises innovantes en France, présentera, le 20 juin prochain au Sénat, les 30 startups finalistes aux investisseurs et business angels.

Cette année, 380 porteurs de projets ont participé au concours, un nouveau record pour cette 16e édition. Après avoir été sélectionnées par notre jury de 45 experts, 30 pépites de l’innovation sont prêtes à relever le dernier défi : séduire les investisseurs et recevoir l’un des 8 Prix à la Finale.

Les 30 startups finalistes seront dévoilées aux investisseurs

Originaires de la France entière, les 30 startups finalistes recherchent entre 500 k€ et 14 M€ pour un montant cumulé de 77 M€. En moyenne, elles cherchent à lever 1 M€ pour le secteur « Energies, matériaux et composants », 1,4 M€ pour « Internet et services », 2,1 M€ pour « Logiciels et systèmes », et 5 M€  pour « Sciences de la vie ».

Jacques Chatain, Président du Directoire d’Auriga Partners et partenaire Grand Prix Logiciels et systèmes déclare : « En tant que partenaire historique, je constate une évolution de la maturité des startups candidates – chaque année, le niveau est meilleur, les entrepreneurs sont de plus en plus souvent de multi-entrepreneurs avec de grandes ambitions et notamment une volonté internationale très affirmée. Ces 30 pépites ont moins de 5 ans d’existence et près de la moitié d’entre elles ont déjà réalisé une première augmentation de capital ! »

Un cru prometteur

À l’image de la France qui innove,  les lauréats développent des projets ambitieux : capteurs wireless ; robot sous-marin ; matériaux polymères ; biocolorants ; streaming P2P ; cyber-sécurité ; bots ; assurance P2P ; économie collaborative ; emotech ; e-RH; mobilité ; intelligence artificielle ; vidéo mapping ; thérapies ciblées ; bioconversion; radiothérapie ; seconde peau ; molécule anti-stress ; etc.

Président du comité de sélection, Philippe Adnot, Sénateur et Président du conseil départemental de l’Aube salue « la qualité qui le dispute à la variété des projets. La dynamique de cette édition atteste de la richesse de notre diversité entrepreneuriale. Elle nous rappelle aussi que notre recherche, qui gagne en pluridisciplinarité, est un formidable générateur de projets innovants ».

Jean-Michel Blanquer, Directeur général de l’ESSEC Business School souligne quant à lui que : « les projets primés témoignent de la vitalité de la création d’entreprise en France. L’ESSEC, qui a fait de l’entrepreneuriat, l’une des dimensions essentielles de son modèle pédagogique, est fière de contribuer, grâce au concours Tremplin, au développement d’idées et de start-up nouvelles, ainsi qu’à la promotion de l’esprit d’entreprise ».

Tremplin Entreprises : un levier pour les startups innovantes

Une enquête* réalisée auprès des lauréats des 5 dernières éditions a révélé que 55% des startups interrogées ont réalisé une augmentation de capital pour un montant moyen de 1,4 M€, à la suite de leur participation au concours. Les startups lauréates se développent à l’international et créent de l’emploi puisque 26% d’entre elles exercent leur activité également sur d’autres marchés et elles comptent 13,5 salariés en moyenne.

Julien Morel, directeur d’ESSEC Ventures et co-président du comité Internet et services souligne que  « la valeur d’un concours, c’est son aura, sa médiatisation, son jury, sa sélectivité, mais c’est surtout les résultats : plus de la moitié des lauréats des 5 dernières éditions de Tremplin ont trouvé leurs investisseurs et 92% sont encore en activité. »

Chiffres clés de cette finale de Tremplin Entreprises

– 380 candidatures – 30 lauréats finalistes
– 30 partenaires
– Un jury de 45 experts
– 4 Grand Prix de 10 000 euros décernés par Auriga Partners, Inserm Transfert & Inserm Transfert Initiative, l’ESSEC Business School & Stanwell Consulting et KPMG
– 3 Prix coup de cœur de 5 000 euros en sciences de la vie décernés par France Biotech
– 1 Prix coup de cœur décerné par Le Figaro Economie

Les investisseurs peuvent s’inscrire à la Finale du 20 juin 2016, au Sénat sur :  www.tremplinentreprises.com

finale de Tremplin Entreprises

Orange Gardens : écocampus de recherche et innovation

En présence de François Hollande, Président de la République Française, Stéphane Richard, Président directeur général d’Orange, et Mari-Noëlle Jégo-Laveissière, Directrice exécutive Innovation, Marketing et Technologies d’Orange, ont inauguré l’écocampus Orange Gardens. Ce nouveau site, situé à Châtillon, aux portes de Paris, rassemble plus de 3 000 collaborateurs, issus de 7 sites franciliens, exerçant leur activité dans le domaine de la recherche et de l’innovation.

Orange Gardens : un lieu d’innovation

« L’innovation, ancrée dans le groupe depuis toujours, se doit d’être l’incarnation de la mission d’Orange : transformer chaque jour la technologie en progrès et mettre l’innovation au service de l’humain. Mettre toujours l’humain au centre, c’est un choix assumé et qui nous caractérise, c’est une philosophie qui porte désormais un nom : « Human Inside ». Human Inside, c’est à la fois une devise et un mot d’ordre, qui donne du sens et qui éclaire toute notre action. » a déclaré Stéphane Richard, Président-directeur général d’Orange.

  • Orange Gardens : de nouvelles pratiques favorisant la collaboration et l’émulation

Orange Gardens incarne avant tout un état d’esprit résolument tourné vers l’innovation, la croissance et les métiers du futur. Ce site est destiné à accélérer la mise en œuvre de la stratégie d’Orange.

Orange Gardens favorise de nouvelles manières de travailler pour démultiplier les capacités d’innovation d’Orange. Par exemple, la méthode « One Roof » illustre cette dynamique en rassemblant tous les membres d’une équipe projet sous un même toit.

De plus, les équipes travaillent en étroite collaboration avec l’ensemble des sites du Groupe. Ils tissent un véritable maillage, en France et à l’international, avec les centres de recherche et d’innovation, chacun, proche de leurs écosystèmes innovants et des compétences locales.

Mari-Noëlle Jégo-Laveissière, Directrice Exécutive Innovation, Marketing et Technologies d’Orange précise : « Orange Gardens a été pensé pour accélérer les cycles d’innovation. Ce campus, conçu pour favoriser la rencontre des idées et des savoir-faire, rassemble une incroyable diversité de compétences. Notre volonté est d’y encourager la proximité, la transversalité et l’agilité collective pour qu’Orange Gardens soit un véritable catalyseur de l’innovation. C’est un lieu résolument ouvert, pour co-construire les écosystèmes digitaux de demain avec nos partenaires. »

  • Orange Gardens, un lieu ouvert et propice à la co-innovation

Orange Gardens dispose d’espaces d’accueil ouverts aux partenaires, qu’ils soient académiques, industriels, start-up ou grands groupes.

Il incarne la stratégie d’Open Innovation du Groupe, visant à décloisonner les expertises en collaborant avec des partenaires extérieurs, notamment avec un lieu dédié à Orange Fab, l’accélérateur de start-up du Groupe.

Il comprend par ailleurs des lieux spécifiquement imaginés pour concevoir l’innovation sous toutes ses formes :

  • un showroom pour découvrir les savoir-faire d’Orange et co-construire les innovations de demain
  • le Data Studio, un lieu de formation et d’acculturation des salariés au « data marketing »,
  • le 3ème lieu, espace unique issu de la culture « Do It Yourself » et « Do It Together » avec des ateliers pour susciter le partage

Orange a également imaginé une initiative pour accompagner des projets artistiques qui reposent sur le numérique : La Art Factory. Pour concevoir leurs œuvres, ces artistes sont aidés, soit en moyens technologiques, soit par des experts.

  • Un projet immobilier d’envergure, respectueux de l’environnement

L’ensemble immobilier, de plus de 72 000m² répartis sur 4 bâtiments, a été conçu à l’origine en prenant en compte les enjeux environnementaux et s’inscrit dans le droit-fil de la politique d’entreprise responsable d’Orange.

Orange Gardens est un écocampus urbain de haute qualité environnementale et ouvert sur la ville. Il promeut les usages quotidiens « verts » dans lequel s’investit l’ensemble des collaborateurs : tri et collecte des déchets, transports électriques ou encore politiques d’achats responsables.

En savoir plus : #OrangeGardens


Orange Gardens

Les DRH inversent la courbe des embauches

7e édition du baromètre « Défis RH» ANDRH-Inergie publié aujourd’hui dans Entreprise & Carrières*

Depuis un an, les DRH ont recommencé à recruter et pensent continuer dans les mois à venir. Selon le baromètre « Défis RH 2016 », réalisé par Inergie pour l’ANDRH et Entreprise & Carrières, les indicateurs d’emploi ont atteint cette année leur plus haut niveau depuis la première édition (2010) et leur plus belle progression. Cette embellie confirme les tendances amorcées l’an dernier dans un contexte où les professionnels des ressources humaines restent confiants dans la santé économique de leur entreprise et voient les perspectives de leur secteur d’activité s’améliorer. La baisse des charges, qui se fait également davantage ressentir, même si tous les DRH ne l’ont pas encore perçue, devraient soutenir ces tendances. Par ailleurs, le climat social devrait rester stable ou s’améliorer pour la majorité d’entre eux.

Principaux enseignements de l’étude sur les DRH

  • Un contexte économique plus porteur qui favorise la confiance
    Près des trois quarts des DRH (72%) sont confiants dans les perspectives économiques de leur entreprise, au même niveau que l’an dernier ; ils sont par ailleurs plus positifs sur l’évolution de leur secteur d’activité (+5 points à 64%) et confirment en cela la tendance entamée depuis 2014.  
  • Des indicateurs d’emploi au plus haut niveau depuis 2010
    La proportion d’entreprises ayant conduit des plans de recrutement a progressé de 15 points cette année à 38%, avec à l’inverse, un net recul du gel des embauches (-11 points à 24%). « Les DRH ont fait ce qu’ils avaient prévu l’an dernier : ils ont davantage embauché », constate Luc Vidal, directeur général adjoint d’Inergie-groupe Obea ; une embellie portée par les PME de moins de 500 salariés. Le recours à l’intérim a également fortement progressé, dans les mêmes proportions (+12 points), pratiqué par 48% des entreprises, notamment dans le secteur des services. Une dynamique d’emploi qui devrait perdurer cette année, selon les DRH interrogés, pour l’ensemble des indicateurs, hors intérim. Jean-Paul Charlez, président de l’ANDRH et DGRH d‘Etam est néanmoins confiant « J’ai le sentiment que la courbe du chômage devrait se stabiliser ou s’inverser. J’y crois plus qu’il y a quelques mois ».
  • Les baisses de charges se font davantage ressentir
    Près de la moitié des professionnels de la fonction RH (44%) constate aujourd’hui la baisse des charges décidée par le gouvernement dans le cadre du pacte de responsabilité. C’est 10 points de plus que l’an dernier, même si la majorité d’entre eux ne semble pas encore en avoir perçu la réalité. Comme en 2015, pour 55% des DRH ayant constaté cette baisse de charges, cela servira d’abord l’investissement, bien avant la création d’emplois directs (22%). Faut-il voir cependant un premier effet « retard » des mesures prises en 2015 dans les chiffres d’emploi de ce baromètre, corroborés par ceux de Pôle Emploi sur ces deux derniers mois ?  
  • Un climat social stable ou en amélioration
    La tendance est à la stabilisation ou à l’amélioration du climat social pour 75% des DRH ; un climat social perçu comme bon pour 80% d’entre eux. « Une perception très en ligne avec celle des salariés, dans les entreprises pour lesquelles nous menons des baromètres internes », souligne Luc Vidal.  
  • Le poids des contraintes économiques toujours perçu par les DRH
    Dans ce contexte plus porteur, les politiques RH dépendent cependant toujours largement des contraintes économiques (56%), notamment dans le secteur de l’industrie (66%) où elles ont progressé de 9 points depuis 2015 (contre une baisse de 4 points pour les entreprises de service). Les contraintes légales semblent peser un peu moins fortement sur les entreprises (49%), alors que les enjeux restent constants en matière de rétention des talents (49%).  
  • L’accompagnement managérial au cœur des enjeux de la fonction RH
    Comme lors des précédentes éditions, l’accompagnement des managers arrive en tête des enjeux des DRH, tant en ce qui concerne leur mission RH (46%), que pour le développement de leurs compétences (43% – en recul de 5 points cependant) ; on retrouve ensuite, de manière constante, l’accompagnement des réorganisations (35%) et plus fortement cette année la formation des salariés (36% en évolution de 5 points).  
  • Des DRH toujours mobilisés sur la GPEC et le dialogue social… avant la digitalisation
    Les professionnels de la fonction RH sont toujours focalisés, à la fois sur le dialogue social et sur la gestion prévisionnelle des emplois et des compétences (59%) ; avec en seconde position l’attraction et la rétention des talents (44%). A contrario, les questions de responsabilité sociale (diversité, seniors, jeunes, handicap, égalité), sont toujours placées en bas de la hiérarchie (pour moins de 15% des répondants). La digitalisation, sur laquelle les DRH ont été interrogés cette année, arrive en 6ème position, citée par 26% d’entre eux.  
  • Des actions menées en matière de qualité de vie au travail, mais des DRH encore réservés sur leur impact
    Les risques psychosociaux restent une réalité dans 20% des entreprises, et progressent même sensiblement dans les entreprises de plus de 1 000 salariés (+7 points à 32%) ; force est de constater que si plus de la moitié des entreprises (52%) ont mené des actions sur le sujet cette année (notamment les plus grandes et celles ayant réalisé une évaluation des risques), seuls un tiers des DRH répondants (32%) constate des améliorations sur le champ de la qualité de vie au travail ; des actions qui portent aujourd’hui essentiellement sur la sensibilisation des managers (68%), avant d’aborder les conditions ou la charge de travail (respectivement 47% et 28%).
  • Pas d’évolutions majeures en matière d’emploi des jeunes et des seniors
    Concernant l’emploi des jeunes, la part d’alternants dans les effectifs reste stable depuis deux ans (3,4% en moyenne) en dépit du relèvement des quotas de 4% à 5% en 2015. Aucune intention d’en augmenter le nombre pour 56% des DRH, même s’ils estiment à 64% que le dispositif les incite à intégrer des jeunes dans leur entreprise. Coté seniors, les préretraites continuent d’être utilisées par 46% des entreprises (20% pour les retraites progressives, 16% pour les préretraites d’entreprise, 10% pour les préretraites publiques), avant les dispositifs d’aménagement du temps de travail (43%). « Les préretraites d’entreprise coûtent cher mais elles ont déjà été provisionnées, explique Jean-Paul Charlez. Il s’agit sans doute de dispositifs préexistants ».
  • Une transformation numérique qui impacte les entreprises, mais touche encore modérément les DRH
    Pour plus des deux tiers des DRH répondants, la transformation numérique a un impact sur l’activité (68%) ou l’organisation (69%) de leur entreprise, notamment dans les plus grandes (80% des plus de 2 000 salariés) et les entreprises de service (77%). Mais à ce jour, l’enjeu RH porte plus à leurs yeux sur de l’accompagnement, comme l’adaptation des collaborateurs aux nouveaux outils (pour 65% des DRH), que sur de l’anticipation : mise en place de nouveaux modes de travail (42%) ou développement d’une culture de l’innovation (35%). Il n’en demeure pas moins que sur le périmètre qui les concerne directement, la digitalisation est en marche pour 2 DRH sur 5, en matière de gestion des données, de recrutement et de formation ; avec en perspective, la gestion des parcours professionnels et la fidélisation des talents.  
  • Le télétravail se développe au sein des entreprises ayant signé un accord
    Si le nombre d’accords de télétravail n’a pas évolué depuis un an et concerne 17% des entreprises ayant participé au baromètre, la pratique s’est, en revanche, développée selon les DRH de ces entreprises. Ce sont aujourd’hui 37% des effectifs qui sont concernés (contre 14% l’an dernier), mais sur moins de jours : 61% des DRH déclarent que leurs salariés bénéficient d’un jour de télétravail par semaine, contre 36% en 2015. Sur la même période, le télétravail sur deux jours est passé de 45% à 25%.   

* Étude réalisée par internet du 15 mars au 13 avril 2016, auprès des professionnels de la fonction RH, membres de l’ANDRH ; échantillon répondant constitué de 246 DRH.

ANDRH

L’Insee et la Drees ouvrent le code source du modèle Ines 

L’Insee et la Drees mettent leurs données à disposition depuis de nombreuses années. Le 14 juin, ils iront encore plus loin et partageront le code source d’un de leurs outils de simulation, le modèle Ines, qui fête ses 20 ans cette année. Cette ouverture sera précieuse pour tous ceux qui souhaitent utiliser un modèle fiable et éprouvé, afin de mener des évaluations de politiques publiques. Elle le sera également pour l’Insee et la Drees qui pourront améliorer le modèle grâce aux contributions libres.

Mais qu’est Ines ?

Créé en 1996, Ines est l’acronyme d’« Insee-Drees », les deux organismes qui développent conjointement le modèle. Le modèle Ines simule les prélèvements sociaux et fiscaux directs et les prestations sociales à partir de données représentatives de la population française que fournit l’enquête Revenus fiscaux et sociaux. Il est largement mobilisé par l’Insee et la Drees pour éclairer le débat économique et social dans les domaines de la redistribution monétaire, la fiscalité ou la protection sociale.

À partir d’Ines, l’équipe Insee – Drees publie chaque année un dossier dans France Portrait Social qui décrit l’impact des mesures fiscales et sociales de l’année précédente sur le niveau de vie moyen et les inégalités : http://www.insee.fr/fr/themes/document.asp?reg_id=0&ref_id=FPORSOC15h_D4_fiscal

Ines permet également l’estimation des indicateurs avancés du taux de pauvreté monétaire et des inégalités : http://www.insee.fr/fr/themes/document.asp?reg_id=0&ref_id=ia23

Il est aussi utilisé comme outil d’appui à la réflexion, notamment en réponse aux sollicitations des ministères de tutelles, de divers Hauts Conseils, ou d’organismes de contrôle (IGF, Cour des Comptes, Igas).

Que pourra-t-on faire à partir du code source d’Ines ?

Mener des travaux de recherche à partir d’un outil performant et éprouvé

Fort de ses vingt ans d’existence, le modèle Ines est un modèle de référence en matière de simulation des prélèvements obligatoires et des prestations sociales. Le mettre à disposition, c’est permettre aux  équipes de recherche ayant accès aux données sur lesquelles s’appuie le modèle, de mener des travaux pointus et approfondis, notamment à des fins d’évaluation de politiques publiques.

De plus, l’Insee et la Drees joignent au code source une documentation très complète et continuellement alimentée via un wiki, pour permettre à chacun une utilisation autonome du modèle.

Contribuer à l’amélioration du modèle

L’Insee et la Drees se réjouissent de pouvoir bénéficier ainsi des contributions d’experts extérieurs à la conception du modèle Ines. Un dispositif sera mis en place dès le 14 juin pour recueillir les propositions d’amélioration. Les utilisateurs pourront communiquer entre eux et s’adresser à l’équipe qui administre le modèle pour signaler des erreurs dans le code et/ou proposer des améliorations, via un forum dédié. Ces propositions seront étudiées par l’équipe Insee – Drees et pourront être intégrées au modèle.

insee ines

ALTEN rencontre les étudiants au stade Charléty le 4 juin

ALTEN rencontre les étudiants le 4 juin au stade Charléty qui ouvrira pour l’occasion ses portes à un événement sportif pas comme les autres.

ALTEN mouille le maillot

Ce sont en effet les salariés et les étudiants qui tomberont la chemise pour s’affronter toute une journée sur une série d’épreuves sportives. Cette année, ALTEN, leader mondial de l’Ingénierie et du Conseil en Technologies, relève ainsi pour la première fois le Challenge du Monde des Grandes Ecoles et des Universités.

Une cinquantaine de collaborateurs viendront à la rencontre de plus de 7 000 étudiants issus de 250 écoles et universités.

ALTEN rencontre les étudiants sur le terrain

Pour ALTEN, aucun doute, sport et vie professionnelle forment une équipe de choc. Récompensée de nouveau par le label « Top Employer » en 2016, ALTEN sponsorise les projets personnels de ses collaborateurs, y compris les initiatives sportives, au travers de son programme « Nos salariés ont du talent ».

Le sport agit en effet comme un révélateur des personnalités et des compétences au sein d’une entreprise  qui met en avant le dépassement de soi et le travail en équipe. Deux grands champions parmi les équipes d’ALTEN seront d’ailleurs présents le 4 juin pour encourager les équipes : Ronald Pognon, champion du monde du relais 4X100 mètres en 2005 et médaillé olympique du relais 4X100 mètres aux J.O de Londres en 2012, et Jérémy Reymond, pilote automobile arrivé 3ème en équipe aux 24h de Silverstone cette année.Recruteur majeur avec 3000 postes ouverts en 2016 sur toute la France et partenaire privilégié de plus de 60 écoles d’ingénieurs, ALTEN part régulièrement à la rencontre de ses futurs candidats pour échanger sur leurs opportunités de carrière tout en leur transmettant le désir d’innover et de se surpasser. Au travers du Challenge du Monde des Grandes Ecoles et des Universités, ALTEN crée cette année de nouveaux liens avec les étudiants dans un cadre festif, propice aux échanges conviviaux et aux belles rencontres professionnelles.

Au programme pour ALTEN

  • 10h30 : Départ du 10km
  • 15h20 : Départ de la course des légendes avec Ronald Pognon
  • 18h00 : Départ du 100 mètres des mascottes

Et toute la journée, les équipes ALTEN retrouveront les étudiants sur l’esplanade du stade Charléty.

ALTEN est le leader mondial de l’Ingénierie et du Conseil en Technologies (ICT), ALTEN réalise des projets de conception et d’études des grands comptes industriels, télécoms et tertiaires (les Directions Techniques et les Directions des Systèmes d’Information). Créé en 1988, présent dans 20 pays, le Groupe ALTEN a réalisé un chiffre d’affaires de 1,54 milliard d’euros en 2015 et compte 20 400 collaborateurs, dont 88% sont des ingénieurs de haut niveau.Références clients : Airbus, Total, Volvo, Safran, Orange, Alstom, PSA, Renault, Bouygues, SFR, EDF, Volkswagen, BMW, BNP Paribas, Thales, Société Générale, Technip, ENGIE

Pour toutes informations : www.alten.fr

Focus sur la course des légendes :

La course des légendes est un 4x100m qui regroupera des athlètes de haut niveau spécialistes du sprint : Ronald Pognon, Christophe Lemaître, Christine Arron, Muriel Hurtis. Ronald Pognon, Business Manager ALTEN et sprinter professionnel prendra le départ de cette course.

ALTEN rencontre les étudiants

 

DRH 3.0 et nouvelle culture managériale

Le digital est omniprésent. Les entreprises doivent s’adapter aux évolutions technologiques mais également aux nouveaux modes d’organisation du travail en transformant leur culture managériale amenant au DRH 3.0 . Dans ce contexte, Deloitte et le Cercle de l’Excellence RH, publient leur étude « Le DRH au cœur de la tourmente digitale de l’entreprise » réalisée auprès d’un panel de DRH représentatif de l’ensemble des secteurs d’activité. Ce rapport analyse les conséquences de la digitalisation sur les collaborateurs, le DRH, le manager et l’apparition d’une nouvelle fonction au sein des organisations, le Chief Digital Officer (CDO).

  • La digitalisation de l’entreprise joue un impact positif sur la mobilité (97%), la productivité (87%) et la relation à l’espace et au temps de travail (84%).
  • Les missions du DRH les plus impactées par la transformation digitale sont la formation (74%), le recrutement (58%), le sourcing (50%) et l’administration du personnel (50%).
  • 76% des DRH pensent que les managers n’ont pas une bonne vision des conséquences de la transformation digitale sur leurs équipes.
  • Plus d’un tiers du panel d’entreprises interrogé a déjà recruté un CDO. Parallèlement, 1 DRH sur 2 estime qu’il est nécessaire de créer une direction de la digitalisation.

Le digital : vecteur de partage qui promeut la coopération et décloisonne l’entreprise

Les DRH interrogés notent le niveau de digitalisation de leur entreprise à 5.4/10. En outre, si près de deux tiers d’entre eux (63%) déclarent que les salariés se sentent déjà impactés par la digitalisation de l’entreprise, seulement un tiers des collaborateurs (39%) partage une vision commune de la stratégie digitale. Il y a donc un véritable décalage entre la perception de la digitalisation et la compréhension de la stratégie de transformation digitale.

Selon les DRH, la digitalisation de l’entreprise a un impact positif sur la mobilité (97%), la productivité (87%) et la relation à l’espace et au temps de travail (84%). En effet, les outils numériques permettent de partager l’information plus rapidement, d’optimiser le travail d’équipe, et rend l’organisation à la fois plus transparente et plus accessible. Le management devient donc moins pyramidal, les échanges plus horizontaux et la liberté d’entreprendre s’en trouve facilitée.

À noter son impact par contre négatif sur la charge de travail (64%) et sur l’équilibre vie professionnelle et personnelle (50%). Toutefois, les trois quarts (75%) des répondants déclarent que leurs salariés sont favorables à cette transformation. Ce sont les métiers de la communication (81%), du marketing (78%) et de l’informatique (68%) qui s’adaptent le plus vite à cette transformation digitale ; les Ressources Humaines se classent seulement à la 5e place (35%).

Les nouvelles missions du DRH 3.0

La digitalisation va faire évoluer les missions des DRH pour 94% des répondants. En effet, elle permet de supprimer les silos, de déhiérarchiser les entreprises, et de transformer la relation au travail en proposant une expérience candidat, une expérience salarié et une expérience apprenant. Les DRH considèrent que leurs missions les plus impactées par cette transformation sont la formation (74%), le recrutement (58%), le sourcing (50%) et l’administration du personnel (50%).

Par ailleurs, le digital, au-delà des outils, représente aussi pour le DRH l’occasion de faire évoluer les modalités de travail dans l’organisation et d’y impulser une nouvelle culture managériale pour 9 répondants sur 10. Le déploiement des outils digitaux (50%), la mise en place d’outils collaboratifs (31%) et l’accompagnement sur les nouveaux modes managériaux au sein de l’entreprise (29%) représentent les moyens les plus efficaces de développer cette nouvelle culture.

Cependant, si 7 DRH sur 10 pensent que c’est au DRH de prendre le leadership de la transformation digitale, près d’1 sur 2 pense qu’il n’a pas encore une bonne compréhension des enjeux d’évolution des compétences liées au digital.

La transformation digitale implique un véritable changement de modèle managérial

Pour 9 DRH sur 10, le rôle de manager est impacté par l’introduction du digital. Or, 83% d’entre eux estiment que les managers ne se sentent pas assez compétents aujourd’hui pour être porteurs de la transformation digitale et se retrouvent désarmés face à ces changements. En effet, trois quarts des DRH (76%) pensent que les managers n’ont pas une bonne vision des impacts de la transformation digitale sur leurs équipes.

Bien que le rôle de manager reste toujours le même, à savoir le pilotage de la performance et le développement de ses équipes, ses compétences vont, quant à elles, devoir évoluer pour intégrer des dimensions nouvelles. Pour assurer ce rôle nouveau, le manager devra se doter de compétences appropriées. Les DRH ont identifié la capacité à adopter une posture de facilitateur (51%), à comprendre et savoir utiliser les nouvelles technologies digitales (48%) et enfin à se positionner comme un régulateur (44%).

« Le manager doit assurer un rôle de régulateur auprès de ses équipes et savoir prendre du recul pour distinguer l’urgence de l’importance afin de ne pas perdre de vue les missions principales de ses équipes. D’une part, parce que la rapidité de circulation de l’information peut noyer les équipes car elles doivent traiter toujours plus d’informations, toujours plus vite. Cette surexposition digitale soulève le risque d’éclipser les sujets importants au profit des sujets purement urgents. D’autre part, l’utilisation des outils digitaux permet de travailler de chez soi, sans coupure réelle avec le moment habituellement dédié au travail » estime Philippe Burger, Associé responsable Capital Humain chez Deloitte.

Le tournant du digital se fera grâce à un binôme DRH/CDO

Le CDO définit et pilote la stratégie digitale d’une entreprise en collaboration étroite avec le DRH 3.0. Son rôle est à la fois d’élaborer et d’appliquer une vision stratégique pour l’entreprise (50%) et d’accompagner les managers et les équipes vers ce changement culturel (46%).

Si 1 DRH sur 2 semble mesurer l’importance de cette nouvelle fonction au sein de l’organisation, seules 39% des entreprises du panel ont recruté un CDO ou sont en cours d’en recruter un.

« Un Chief Digital Officer est un bon moyen d’anticiper les évolutions et innovations restant à venir, ainsi que d’orienter la stratégie digitale de l’organisation. Le tournant du digital doit être porté par les DRH et les CDO garants ensemble du digital et de l’humain, chacun devant apporter son expertise à l’autre. Une fois la transformation digitale finie ou en cours d’achèvement, la culture du digital se sera infusée dans l’ensemble de l’organisation et ainsi les missions du CDO seront diluées au sein de l’entreprise entre les différents départements. Il n’y aura plus d’expert du digital mais au contraire une part de digital dans chaque métier et dans chaque interaction interne et externe » conclut Edgard Added, Président Fondateur du Cercle de l’Excellence RH.

Méthodologie

À l’initiative du Cercle de l’Excellence RH, l’étude DRH 3.0 a été réalisée auprès de 103 entreprises sur une population composée à 94% de DRH parmi les membres du Cercle de l’Excellence RH. Le panel est représentatif de l’ensemble des secteurs d’activité, il est composé à 23% d’entreprises de moins de 500 salariés, à 38% d’entreprises de 500 à 5000 salariés et à 39% d’entreprises de plus de 5000 salariés.

deloitte DRH 3.0

Bertrand Urien nouveau Président de l’Association Française du Marketing 

Bertrand Urien a été élu Président de l’Association Française de Marketing, le jeudi 19 mai, par les adhérents de l’association réunis en Assemblée générale dans le cadre de leur 32e congrès annuel qui se déroule cette année à Lyon.

Qui est Bertrand Urien ?

bertrand urien afmDocteur en Sciences de Gestion de l’Université de Rennes 1, Bertrand Urien est Professeur de Marketing, agrégé des Universités, à l’IAE de Bretagne Occidentale. Directeur du laboratoire de recherche en Gestion « ICI » pendant 12 ans, il a été Vice-Président de l’Université de Bretagne Occidentale (dédié à la recherche en Sciences Humaines), avant de s’investir pleinement dans les activités de l’Association Française de Marketing.  Après avoir piloté l’organisation du congrès de l’AFM à Brest, en 2012, il a progressivement occupé les fonctions de Vice-Président Recherche, Secrétaire-Délégué général, Premier Vice-Président de cette association, avant d’en devenir le Président.

Ses recherches portent principalement sur l’impact du rapport au temps, à la mort et au vieillissement sur les comportements de consommation. Il s’intéresse actuellement à l’impact du deuil et aux pratiques de legs chez les personnes âgées.
Il a publié des articles scientifiques dans plusieurs revues de recherche telles que Recherche et Applications en Marketing, Journal of Business Research, Psychology and Marketing, Décisions Marketing, Revue Française de Gestion, Revue Sciences de Gestion, Journal of Macromarketing, Time and Society. Il est également co-auteur de deux ouvrages collectifs : “Comprendre le consommateur âgé, nouveaux enjeux et  perspectives” (en collaboration avec Denis Guiot, 2012) et « Don et pratiques caritatives », (en collaboration avec Michelle Bergadaà et Marine Le Gall-Ely, 2011).

Qu’est-ce que l’Association Française du Marketing ?

L’association française du marketing (afm), rassemble près de 700 adhérents individuels et institutionnels : entreprises et établissements d’enseignement supérieur, écoles et universités.

Sa mission consiste depuis plus de trente ans, à stimuler, diffuser et valoriser le savoir scientifique en marketing. 30 ans de recherche, rigueur, découvertes, débats, rencontres et partage entre les enseignants chercheurs, doctorants et professionnels du marketing.

Un programme d’actions dédié au savoir scientifique en marketing

Dans son mandat de deux ans, Bertrand Urien souhaite poursuivre les missions de l’afm,  déjà lancés par son prédécesseur Pierre Volle, Professeur de marketing à Dauphine (Paris), qui s’est attaché à consolider la dimension internationale de l’association : stimuler, diffuser, valoriser le savoir scientifique en marketing.

Plusieurs axes d’actions :

  • 1) l’AFM : un incubateur d’innovations marketing
    L’échange entre les chercheurs est au cœur du projet de son nouveau président. Au-delà des actions traditionnelles de l’association à pérenniser, la mise en place de communautés thématiques de recherche devrait alimenter les réflexions des chercheurs. Par exemple, un groupe d’intérêt sur le marketing de la santé devrait voir le jour pour stimuler la création de connaissances permettant de sensibiliser les citoyens sur des sujets aussi importants que la prévention de l’obésité, la lutte contre l’alcoolisme ou le tabagisme…
    Partant du constat que les innovations scientifiques se réalisent davantage à la frontière des disciplines qu’en leur sein, l’ouverture à d’autres disciplines (Histoire, Sociologie, Philosophie etc..) est également à l’ordre du jour.
  • 2) Diffuser la recherche en marketing
    Pour assurer la diffusion des recherches francophones en marketing, l’afm édite deux revues RAM (Recherche et applications en marketing) et DM (Décisions Marketing). La priorité de la nouvelle équipe sera de consolider la place de ces revues dans les classements nationaux et internationaux pour permettre la reconnaissance académique de la recherche française en marketing.
  • 3) Être davantage présent dans l’espace public
    Pour assurer la valorisation des recherches françaises en marketing auprès du grand public, l’afm se fixe comme objectif de refondre son site internet, avec davantage de contenus, visuels et témoignages, d’avoir également une présence accrue dans les médias et les réseaux sociaux et de poursuivre ses rencontres nationales et en région. Ces actions devraient permettre de faire en sorte que les résultats des travaux soient mieux connus et plus utiles pour la société au sens large. « J’aimerais également que les journalistes aient davantage l’idée de solliciter les chercheurs en marketing lorsqu’il s’agit d’avoir un regard d’expert sur des sujets de consommation en général. Ils ont une voix à faire entendre ! »

L’Assemblée Générale de l’afm (Association Française du Marketing) qui s’est tenue le 19 mai, a procédé au renouvellement partiel de son Conseil d’Administration. En voici la composition :

  • Membres élus pour 2014-2018

BECHEUR Amina, Université Paris-Est
BESSON Madeleine, Telecom EM
BREE Joël, Université de Caen
CEGARRA Jean-Jack, Université de Lyon
CHAMARD Camille, Université de Pau
CHUMPITAZ Rubens, IESEG
DARPY Denis, Université Paris-Dauphine
FOURNIER Christophe, Université de Montpellier
GALAN Jean-Philippe, Université de Toulouse
GOLLETY Mathilde, Université d’Evry
JALLAT Frédéric, ESCP Europe
LAURENT Gilles, HEC
LE NAGARD Emmanuelle, ESSEC
LEHU Jean Marc, Université Paris 1
LICHTLE Marie-Christine, Université de Montpellier
MACE Sandrine, ESCP Europe
MULHBACHER Hans, Université d’Innsbrück
PINSON Christian, INSEAD
PONCIN Ingrid, Université Catholique de Louvain
RIEUNIER Sophie, IAE Paris
TISSIER-DESBORDES Elisabeth, ESCP Europe
VEG SALA Nathalie, Université de Paris Ouest
VERNETTE Eric, Université de Toulouse 1
VOLLE Pierre, Université Paris Dauphine

  • Membres élus pour 2016-2020

BERTRANDIAS Laurent, Université Toulouse 1 Capitole
CAPELLI Sonia, Université Jean Moulin Lyon 3
FLECK Nathalie, Université du Mans
FOSSE-GOMEZ Marie-Hélène, Université de Lille 2
GAVARD-PERRET Marie-Laure, Université de Grenoble Pierre Mendès France
GOTTELAND David, Grenoble Ecole de Management
HELME-GUIZON Agnès, Université Grenoble Alpes
HERRMANN Jean-Luc, Université de Lorraine
KORCHIA Michaël, Bordeaux Ecole de Management
LLOSA Sylvie, Université Aix Marseille 3
MICHEL Géraldine, IAE Paris
NGOALA Gilles, Université de Montpellier 1
PRIM-ALLAZ Isabelle, Université Lumière Lyon 2
SABADIE William, Université Jean Moulin Lyon 3
URIEN Bertrand, Université de Bretagne Occidentale
WALLISER Bjorn, Université de Lorraine
ZOUAGHI Sondes, Université de Cergy-Pontoise

association-francaise-de-marketing-afm

Chargés d’enseignement : la vérité sur la situation

Vérifications faites par le SNESUP-FSU : la ministre a menti aux représentants de la Nation et aux chargés d’enseignement.

Selon un communiqué du SNESUP-FSU que nous avons reçu à la rédaction et que nous diffusion en intégralité : “Dans le dernier bilan social consacré à l’enseignement supérieur et la recherche (celui de 2013/2014), on cherchera en vain des données relatives aux chargés d’enseignement autres qu’une vague estimation de leur nombre : « environ 135 000 ». Malgré les demandes répétées du SNESUP-FSU, le ministère ne montre aucune velléité de mieux connaître cette population hétérogène et d’identifier les abus de recours à ces « sous-contractuels », en toute contradiction avec les propos de Najat Vallaud-Belkacem à l’Assemblée nationale le 17 février dernier : « S’agissant de la précarité des personnels, nous travaillons avec les organisations syndicales à un agenda social. Tous les sujets sont abordés, aucun n’est mis sous le tapis ! ».
Or , début avril, ses représentants au sein du groupe de travail de l’agenda social dédié à la responsabilité sociale de l’employeur, ont exclu toute mise en place d’indicateurs communs aux bilans sociaux de l’ensemble des établissements de l’ESR. En dépit du constat de l’hétérogénéité des outils de mesure, de leur caractère lacunaire particulièrement criant concernant l’emploi scientifique et les conditions de travail, le ministère a fait sienne la position défendue bec et ongles par la CPU qui entend laisser le choix des indicateurs à chaque établissement.
Mais c’est au Sénat l’an dernier que la duplicité de la ministre envers les chargés d’enseignement a atteint des sommets. Le SNESUP-FSU a du faire appel à la commission d’accès aux documents administratifs (CADA) pour en obtenir la preuve. Lors de la séance du 7 avril 2015, une question d’un sénateur suscitait les affirmations suivantes de François Rebsamen, représentant la ministre :
« Il est inacceptable que les vacataires attendent parfois plusieurs mois le paiement des heures qu’ils ont effectuées ».
« Le Gouvernement est attentif à la situation des agents temporaires vacataires de l’enseignement supérieur ».
« A la demande de Madame la ministre, les services du ministère de l’éducation nationale, de l’enseignement supérieur et de la recherche rappellent régulièrement aux établissements que le paiement des heures de vacation doit être effectué mensuellement, à la suite du service fait, et accompagné d’une fiche de paie correspondante».
Dans un courrier de décembre, notre syndicat a demandé communication des rappels réguliers du ministère aux établissements. La « langue de bois » de la directrice générale des ressources humaines du ministère nous a conduit à saisir la CADA. L’avis de cette instance mentionne que « la ministre de l’éducation nationale, de l’enseignement supérieur et de la recherche a informé la commission que les documents sollicités n’existaient pas » !
Le SNESUP-FSU dénonce une communication gouvernementale sur le dialogue social qui n’hésite pas à recourir au mensonge assumé vis-à-vis des élus du peuple, dans le but de masquer le mépris des partenaires sociaux et la réalité d’une politique de régression sociale.”
snesup chargés d'enseignement

Auto-entrepreneurs : 30% encore actifs 3 ans après

Trois ans après leur immatriculation, seuls 30 % des auto-entrepreneurs inscrits au premier semestre 2010 sont toujours actifs sous ce régime selon l’INSEE.

Plus de disparition chez les auto-entrepreneurs

Parmi les 62 % qui ont réellement démarré une activité, 49 % sont pérennes à trois ans, soit beaucoup moins que les créateurs d’entreprises individuelles classiques de la même génération (62 %). Les auto-entrepreneurs ayant démarré en activité principale sont davantage pérennes à trois ans (52 %) que ceux ayant débuté en activité de complément (45 %). Toutefois, pour près d’un tiers des premiers, l’activité principale au démarrage devient une simple source de revenu d’appoint quelques années plus tard.
Comme pour les créateurs individuels classiques, la pérennité dépend beaucoup du secteur d’activité. C’est dans la santé humaine-action sociale qu’elle est la plus élevée (71 %). À l’opposé, elle est plus faible dans les activités spécialisées, scientifiques et techniques (45 %), le commerce (46 %) et la construction (50 %), qui concentrent pourtant plus de la moitié des immatriculations de 2010. De plus, la pérennité s’accroît fortement avec l’âge de l’auto-entrepreneur, passant de 40 % avant 30 ans à 55 % au-delà de 50 ans.

insee auto-entrepreneurs

J’entreprends, le MOOC qui facilite l’entrepreneuriat en Tunisie

Un nouveau MOOC intitulé « J’entreprends » visant à développer l’esprit d’entrepreneuriat est en préparation en Tunisie et devrait débuter avec une mise en ligne dès l’été 2016 sous l’adresse www.moocy.tn (nous ferons un article sur LaRSG.fr pour indiquer la mise en ligne du service).

J’entreprends : la promesse d’indépendance entrepreneuriale à distance

Que l’on soit porteur d’un projet d’entreprise, en attente des compétences nécessaires à la réalisation d’un plan d’affaires ou désireux d’obtenir un soutien dans le cadre d’un accompagnement distant partout dans le monde ces questions restent les mêmes, que l’on soit en France, en Europe ou pour le cas d’espèce en Tunisie.

Cette idée simple, Mohamed Ben Saâd, a décidé de la faire sienne pour initier un projet ambitieux de MOOC francophone dans le domaine de l’entrepreneuriat. Dès l’origine du projet, il a décidé de réunir autour de lui une équipe d’enseignants-chercheurs en sciences de gestion tunisiens – dont LaRSG connait depuis longtemps les compétences indéniables.

Des soutiens de taille

Comme le précise Mohamed Ben Saâd, co-fondateur de Tunisie Université Numérique : “sur Internet, le monde est petit”, mais à grand projet, grands soutiens. C’est le cas avec l’appuis d’Estim Université – une école privée Tunisienne – complété par l’Ecole Nationale d’Ingénieurs de Sousse, qui pourraient faire décoller le projet avec un vivier envisagé de près de 8.000 inscrits dès la première session.

Cette facilité technique permet également d’envisager d’autres partenariats , notamment par le soutien de programmes d’aides internationaux au développement qui sont attendus d’ici peu notamment en raison de l’accompagnement des porteurs de projets proposé gratuitement, comme du soutien déjà affirmé des autorités gouvernementales tunisiennes en la personne de Noomen Fehri, le ministre des Technologies de la communication et de l’Economie numérique, qui précisait d’ailleurs fin avril à African Manager : « L’école numérique est le meilleur moyen pour assurer l’égalité des chances ».

Un projet – en tout état de cause – qui pourrait inspirer l’Agence France Entrepreneurs.

Les premiers MOOCs attendus

Une première série de MOOC (Massive Open Online Courses, que l’on peut traduire par « cours en ligne ouvert et massif ») sont actuellement en préparation – sous forme d’un programme e-learning complet sous l’appellation ombrelle “J’entreprends” :

  • Mon projet, comment le protéger de l’idée à la réalisation
    Ce MOOC a pour objectif d’expliquer les différentes démarches à suivre afin de protéger son projet ainsi que les principes fondamentaux du droit des affaires.
  • Plan d’affaires pour les non-financiers
    Ce MOOC a pour objectif l’accompagnement des porteurs de projet au niveau de l’élaboration de leurs plans d’affaires et comportera deux grands volets : l’étude financière et la stratégie marketing.
  • Intelligence émotionnelle pour être mieux avec soi et avec les autres
    Ce MOOC explique comment acquérir l’habileté à percevoir et à exprimer les émotions, à les intégrer pour faciliter la pensée, à comprendre et à raisonner avec les émotions, ainsi qu’à réguler les émotions chez soi et chez les autres.
  • Stratégie d’entreprise, les grands axes
    Ce Mooc a pour objectif d’aborder les fondements de la stratégie d’entreprise afin d’aider l’apprenant dans le choix des actions menées par son entreprise.

mooc tunisie

Les premiers partenaires :

estim universite J'entreprends ecole nationale ingenieurs de sousse J'entreprends