Rapport Glachant : Investissements et investisseurs de long terme

Rapport de Jérôme Glachant, Jean-Hervé Lorenzi, Alain Quinet et Philippe Trainar à paraître à la Documentation
française

 

La crise mondiale et celle, plus récente, dans la zone euro ont eu tendance à raccourcir l’horizon prévisionnel et
décisionnel de nombreux agents économiques. Dans le même temps, les incertitudes (sur l’emploi, les retraites…) poussent plutôt à la remontée du taux d’épargne des ménages. Le problème de
l’épargne dans la plupart des pays européens, y compris la France, est donc moins quantitatif que qualitatif. Il s’agit d’attirer une fraction accrue de l’épargne privée vers les
investissements de long terme, afin de doper la croissance et l’emploi. L’orientation d’une épargne « longue » abondante vers des investissements rentables tant économiquement que
socialement est l’enjeu crucial des dix années à venir pour créer les emplois et l’activité. Pour les auteurs, la France, à l’instar des autres pays industrialisés, doit favoriser l’émergence
d’investisseurs de long terme en capacité de porter le risque long. Le rapport fournit dix propositions pour y parvenir. Elles concernent la constitution et la mobilisation de l’épargne longue
ainsi que la création de véhicules d’investissement long associant public et privé.

Ce rapport a été présenté à Jean-Paul Faugère, Directeur du Cabinet du Premier ministre, le 27 mai 2010.

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e-Performance Barometer évalue les meilleurs sites de vente de vin sur internet

Selon les résultats de la 4e édition de l’e-Performance Barometer, étude réalisée par Grégory Bressolles, Professeur de marketing à BEM-KEDGE Business School, le classement des meilleurs sites de vente de vin en France et dans le monde vient d’être bouleversé. Cette étude indépendante dévoile également la stratégie des acteurs et l’évolution du marché de la vente de vin sur Internet.

Le chinois Yesmywine.com détrône l’américain Wine.com
Cette année le site chinois Yesmywine.com détrône en effet l’américain Wine.com de son titre de leader international qu’il occupait en 2007, 2009 et 2011. Le site français Vente-privee.com fait son apparition sur la seconde marche du podium international et s’empare dans le même temps de la 1re place du classement français. En 3e position, c’est le site chinois Jiuxian.com qui fait son entrée. Dans le palmarès français, Vinatis.com chute d’une place par rapport à 2009 et se retrouve 2e devant Mondovino.com à la 3e place.

Renseignements sur l’étude :
Grégory Bressolles, Tél. 06.19.56.01.92

www.ePerformance-Barometer.com

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La France peut-elle rester compétitive ?

La France peine à rester
compétitive et montre un certain nombre de faiblesses pour faire face à la mondialisation. Le commerce extérieur est déficitaire, l’industrie décroche… La comparaison avec l’Allemagne, principal
partenaire commercial de la France, n’est pas favorable.

Si un certain consensus
s’est forgé autour du diagnostic, les causes et les réponses à y apporter demeurent débattues. Le modèle social, la fiscalité et le système éducatif sont-ils des obstacles à la
compétitivité ? Comment réformer l’économie française ?  Le point sur toutes ces questions  avec les contributions de spécialistes.

 

Au
sommaire

Le
dossier

– Le déclin de la
compétitivité française : état des lieux (Flora Bellone et Raphaël Chiappini)

– Les mauvaises
performances françaises à l’exportation : la compétitivité-prix est-elle coupable ? (Antoine Berthou et Charlotte Emlinger)

– Forces et faiblesses de
l’industrie française (Sarah Guillou)

– Le modèle social français
est-il un obstacle à la compétitivité ? (Amandine Brun-Schammé)

– Trop de
réglementations ? (Frédéric Marty)

– Préparer la compétitivité
de demain : quels défis pour le système d’enseignement français ? (Stéphan Vincent-Lancrin)

– Les services pourront-ils
sauver l’emploi en France ? (Richard Duhautois, Nadine  Levratto et Héloïse Petit)

– Comment rendre le système
fiscal français plus favorable à la compétitivité ? (Laurent Simula)

– Le redressement de la
compétitivité passe-t-il par des politiques protectionnistes ? (Bernard Guillochon)

– Des pôles de
compétitivité au CICE : faut-il revoir la politique industrielle ? (Vincent Charlet)

– Compétitivité et
politiques publiques dans les autres économies avancées (Christophe Blot et Sabine Le Bayon)

Les
rubriques


Débat

Fusion impôt sur le
revenu/CSG et retenue à la source

1. Fusion IR-CSG et
prélèvement à la source : les termes du débat (Antoine Bozio)

2. Des réformes inutiles et
risquées (François Écalle)

– Le point
sur…

Les pensées féministes
contemporaines (Alban Jacquemart)

– Politiques
publiques

Décentralisation : où
en sommes-nous ? (Gérard Marcou)


Bibliothèque

Philippe Coulangeon et
Julien Duval (dir.), « Trente ans après La Distinction de Pierre Bourdieu », La Découverte, 2013, présenté par Antoine Saint-Denis  

 

La France peut-elle
rester compétitive ?

Olivia Montel (sous la dir.
de)

Collection Cahiers
français
n° 380

La Documentation
française

96 pages, 10 euros

 

(en vente le 30 avril
2014)

 

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Étude comparée de l’European Business History Association (EBHA)

Étude comparée de la situation de la Business History (BH)/histoire des entreprises dans le Monde, en Europe et en
France.

L’association
européenne d’histoire des entreprises (EBHA) a lancé une étude comparée sur l’évolution et la situation de ce champ disciplinaire depuis 15 ans.

Après le Japon,
l’Amérique latine ou la Corée, c’est au tour de l’Europe de faire l’objet d’un bilan. Harm G. Schröter, ancien président de l’EBHA, est chargé de conduire ce projet destiné à être publié
prochainement dans la lettre d’information de l’EBHA. Il sollicite la communauté des historiens français pour y participer. Il faut aussi y voir une opportunité pour évaluer l’état de ce champ de
l’historiographie française.

Les délais sont assez
stricts puisque les informations doivent être envoyées le 12 juin 2014. En vous remerciant par avance.

Voici les critères de
comparaison proposés par l’EBHA :

 

Quantity :

-In absolute terms the situation is going:  up –  stagnating  –  down ?

(and in relation to other fields of research:  up  –  stagnating  –  down   )

-Estimate on number of professorships : before – today ?

(Own professorships on BH? Or BH as part of economic / social history?)

-Estimate on number of emerging scholars : before – today (PhD / after PhD)

-Estimate on number of students : before – today

Organization:

-Allocation in Dept. of History, Business Schools or other Dept. or organizations?

-Cluster of researchers : one or two persons in a Dept ?

-Are there free-lance colleagues making their living by writing BH? Many?

-Are there special enterprises offering commissioned business history? Many?

Were there waves of demand? (e.g. like 1990-2010 in Germany for BH on the Nazi-period)

Focus of research :

Commissioned works – scholarly – less scholarly ?

Chandlerian tradition ?

Cliometric orientation ?

Other approaches, topics and ways   –   which ones?

Merci de faire
parvenir vos réponses avant le 12 juin à
Eric Godelier (eric.godelier@polytechnique.edu)
Trésorier de l’association française pour l’histoire des entreprises (AFHE)
Membre du comité de rédaction de la revue
 « Entreprises et histoire »


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Les mardis de l’innovation

Formation ouverte et gratuite à l’excellence en innovation

Les Mardis de l’innovation reprennent le 16 octobre. La séance est consacrée au rôle du scientifique dans la dynamique d’innovation et le progrès, avec comme invité Cédric Villani, directeur de l’Institut Henri Poincaré, médaille Fields de Mathématiques.

Pour cette 12e année, les Mardis de l’Innovation se déroulent au grand amphithéâtre de l’ENSAM, Art & Métiers ParisTech, 155 boulevard de l’Hôpital, Paris 13e.

Les Mardis de l’Innovation sont un cours gratuit inter établissements ouvert aux élèves en fin de formation de toutes les universités, grandes écoles et écoles professionnelles, ainsi qu’à tous les professionnels de l’innovation : responsables de l’innovation, de la R&D, du marketing, de marques, directeurs et chefs de projets, chercheurs, designers, créateurs, réalisateurs, entrepreneurs …

Le but des Mardis de l’innovation est de diffuser une culture partagée de l’innovation et le retour d’expérience des entreprises et organisations les plus innovantes.

Les Mardis de l’Innovation sont structurés en 2 modules :

« Culture de l’innovation » (au premier semestre)

« Stratégies de mise en œuvre de l’innovation » (au second semestre)

Le format ouvert inter-établissements, inter-entreprises, inter-organisations inter générationnel et international vise à faciliter le maillage des multiples talents nécessaires à l’innovation.

Au cours des onze dernières années, les Mardis de l’Innovation ont réalisé près de 350 conférences, accueilli 280 témoignages d’entreprises et organisations parmi les plus innovantes au monde. Ils ont été suivis par plus de 12 000 auditeurs et ont permis la formation de plus de 800 professionnels.

Les séances sont également disponibles en ligne sur la chaîne vidéo des mardis de l’Innovation.

Pour la rentrée 2012 -2013, avec toujours le principe de la gratuité des cours, de nombreuses améliorations sont
introduites, notamment :

– amphi plus grand : 800 places permettant d’accueillir plus d’élèves (notamment promotions complètes de filières d’écoles et universités) et d’auditeurs professionnels.

– accès plus facile avec délivrance d’une carte d’auditeur facilitant l’inscription

– structuration des cours en modules pour en faciliter le suivi et l’intégration des contenus dans les parcours de formation des établissements d’enseignement

Dates des cours : les mardis soir, d’octobre à février, de 18h15 à 20h45

Lieu : Grand amphithéâtre de l’ENSAM, Arts & Métiers ParisTech 155, boulevard de l’Hôpital (Métros : Place d’Italie et Campo Formio)

Professeur responsable : Marc Giget

Pour une nouvelle section d’économie « Économie et Société » au CNU

AFEP (ASSOCIATION FRANÇAISE D’ECONOMIE POLITIQUE)

Contact : Bernard Chavance chavance@ehess.fr

“Nous, économistes de l’AFEP, mais aussi sociologues, historiens, juristes, spécialistes des sciences de gestion, et des sciences politiques réclamons la création d’une nouvelle section d’économie.

Où va notre système économique ? Où vont nos sociétés qui subissent si violemment les soubresauts de la crise ? Comment en est-t-on arrivé là ? Comment réagir ?

Les signataires de ce texte considèrent que la situation actuelle ne révèle pas seulement une crise de l’économie, mais également une crise intellectuelle profonde, celle de la pensée économique. Les causes de cette crise sont nombreuses, et les solutions à y apporter se situent entre autres dans l’inventivité théorique et pratique. Mais nous souhaitons pointer ici une cause institutionnelle qui bloque cette inventivité, et à laquelle une réponse politique, simple et rapide, pourrait être apportée. Une solution qui redonnerait immédiatement du souffle à la réflexion sur les affaires économiques et sociales de notre temps.

La production de la science n’est en effet pas qu’affaire de pensées individuelles éthérées. Elle s’inscrit toujours dans un cadre institutionnel. En science économique, ce cadre a failli : il faut le changer. C’est ce que s’emploie à faire depuis maintenant plus de deux ans l’Association française d’économie politique (AFEP) qui plaide pour le pluralisme des idées, des méthodes et des objets au sein de sciences économiques qu’elle souhaiterait voir replacées dans le cadre général des sciences sociales.

Le constat de l’AFEP, regroupant aujourd’hui plus de 500 adhérents, est simple : la pensée économique s’est progressivement nécrosée au fur et à mesure qu’elle s’écartait de sa posture originale de « science sociale » pour se calquer artificiellement sur les pratiques, les modalités d’organisation et de formalisation, et sur les critères de scientificité supposés être ceux des « sciences normales » fondées sur l’existence de régularités naturelles. Cette dérive, profonde, est allée trop loin pour espérer que la simple bonne volonté de quelques-uns (il n’en manque sans doute pas) suffise pour parcourir le chemin inverse.

La réalité du paysage scientifique des économistes aujourd’hui, en France, mais aussi au niveau international, est celle d’un rétrécissement considérable des méthodes et des concepts tolérés par la communauté scientifique comme « véritablement scientifiques ». Les cadres du milieu universitaire (les « professeurs des universités »), qui encadrent des thèses, président des jurys, dirigent des masters ou des laboratoires, appartiennent presque tous aujourd’hui à un mainstream fondé sur un mixte constitué de méthodes mathématiques (assorties fréquemment d’une validation économétrique) et de la conceptualisation abstraite d’un homo œconomicus maximisateur ayant vocation, a priori, à expliquer toutes les interactions sociales.

Faute d’une réforme institutionnelle, à horizon d’une dizaine d’années, la profession des économistes en France ne produira plus aucun économiste s’inspirant de la solide et longue tradition de l’économie politique (classique, marxiste, keynésienne, institutionnaliste, hayékienne, walrassienne, etc.). Déjà aujourd’hui, la voix de l’économie politique peine à se faire entendre dans un débat public saturé de références au seul mainstream. L’appauvrissement actuel des programmes de lycée consacrés à l’étude des sciences économiques et sociales apparaît ainsi comme une véritable répétition de cet assèchement en marche de la réflexion sur nos économies.

Or, jamais plus qu’aujourd’hui nous n’avons eu besoin de débattre du fonctionnement concret de nos économies et de leur possible réforme. Pour que la démocratie respire à nouveau, le débat économique et social en son sein doit être nourri d’une pluralité d’analyses entre lesquelles il convient aux citoyens, et aux politiques qu’ils élisent, d’arbitrer. Pour que la pensée économique marche à nouveau sur ses deux pieds, l’approche formelle, qui a sa pertinence, et l’approche institutionnaliste, qui renvoie à l’idée d’une construction sociale des faits, y compris des faits économiques, doivent pouvoir cohabiter. Il en va de la formation d’économistes conscients de l’imbrication étroite des phénomènes économiques et sociaux. Il en va aussi de la remise en marche, par la recherche, de la boîte à idées que les économistes peuvent et doivent fournir au débat public.

Ce constat, longuement étayé depuis deux ans par plusieurs rapports et articles accessibles en ligne (voir cette page), nous conduit à demander la création, au sein de l’institution qui organise la formation supérieure et la recherche en France, le Conseil national des universités (CNU), d’une nouvelle section intitulée « Économie et Société ». La création d’une soixante dix-huitième section du CNU, qui relève d’une décision ministérielle, ne ferait pas sans doute pas grand bruit, et ne constituerait certes pas, en soi, une révolution. Mais elle redonnerait immédiatement de l’oxygène à une pensée sur l’économie qui en a cruellement besoin. Elle fournirait les conditions institutionnelles pour qu’un vrai pluralisme existe dans la vie des idées, dans la pensée économique et sociale, et in fine, dans les pratiques de l’économie dans la société.

Nous, économistes, philosophes, sociologues, historiens, juristes, spécialistes des sciences de gestion ou des sciences politiques, qui signons cet appel, réclamons cette nouvelle section. Pour celles et ceux d’entre nous qui se définissent d’abord comme économistes, nous y demanderions immédiatement notre rattachement et nous y assurerions un renouvellement en profondeur de la pensée et de la formation en économie. Tous, nous pensons que c’est là un enjeu décisif pour les sciences sociales et, beaucoup plus généralement, un enjeu de société.

Nous sommes prêts à expliquer au Président nouvellement élu pourquoi la création d’une section « Economie et société » aiderait à sortir de la crise intellectuelle qui affecte nos sociétés, menacées, comme le souligne Jürgen Habermas, de devenir « post-démocratiques ».”

Premiers signataires :

Membres du CA de l’AFEP

André ORLÉAN (président de l’AFEP, Directeur de recherches CNRS), Alain CAILLÉ (Professeur de sociologie, université Paris-Ouest), Bernard CHAVANCE (Professeur d’économie, université
Paris-Diderot), Olivier FAVEREAU (Professeur d’économie, université Paris-Ouest), Florence JANY-CATRICE (Professeure d’économie, université Lille 1), Agnès LABROUSSE (Maîtresse de conférences
en économie, Université de Picardie – Jules Verne), Thomas LAMARCHE (Maître de conférences, université Paris-Diderot), Edwin LE HERON (Maître de conférences en économie, Sciences Po Bordeaux),
Dany LANG (Maître de conférences en économie, université Paris 13), Philippe LÉGÉ (Maître de conférences en économie, Université de Picardie – Jules Verne), Claire PIGNOL (Maîtresse de
conférences en économie, Université Paris1), Nicolas POSTEL (Maître de Conférences en économie, Université Lille 1), Gilles RAVEAUD (Maître de conférences en économie, université Paris 8
Saint-Denis), Michel ROCCA (Maître de conférences en économie, université Pierre Mendès France, Grenoble), Richard SOBEL (Maître de conférences en économie, université Lille 1), Bruno TINEL
(Maître de Conférences en économie, université Paris 1), Bernard VALLAGEAS (Maître de Conférences en économie, université Paris Sud).

Universitaires, enseignants et chercheurs français en sciences sociales :

Michel AGLIETTA (Professeur d’économie, université Paris-Ouest), Olivier BEAUD (Professeur de droit public, université Panthéon-Assas), Stéphane BEAUD (Professeur de sociologie, Ecole Normale
Supérieure), Luc BOLTANSKI (Sociologue, directeur d’études à l’EHESS), Robert BOYER (Economiste, directeur de recherches au CNRS, directeur d’études à l’EHESS), Barbara CASSIN (Philosophe,
directrice de recherches au CNRS, présidente de la section 35 « Philosophie » du CNRS), Pascal COMBEMALE (Professeur de sciences économiques et sociales au Lycée Henri-IV), Alain
DESROSIERES (Statisticien, Centre Koyré d’histoire des sciences), Claude DIDRY (Sociologue, directeur de recherches au CNRS), Jean-Pierre DUPUY (Philosophe, université Stanford) , Julien FRETEL
(Professeur de science politique, université d’Amiens, président de l’AECSP, Association des enseignants et chercheurs de science politique), Marjorie GALY (Professeure de science économiques
et sociales, Lycée Fustel de Coulanges, Strasbourg, présidente de l’APSES, Association des Professeurs de Sciences économiques et sociales), Michel LALLEMENT (Professeur de Sociologie, CNAM),
Romain LAUFER (Professeur de marketing, HEC), Jean-Louis LAVILLE ((Professeur de Sociologie, CNAM), Christian LAZZERI (Professeur de philosophie, université Paris-Ouest), Danilo MARTUCCELLI
(Professeur de sociologie, Université Paris-Descartes), Philippe MINARD (Professeur d’histoire moderne, université Paris-8, directeur d’études à l’EHESS), Roland PEREZ (Professeur émérite en
gestion, université de Montpellier-1), Philippe ROLLET (Professeur d’économie, président de l’université Lille-1), Robert SALAIS (Directeur de recherches au CNRS), Philippe STEINER (Professeur
de sociologie, université Paris-Sorbonne), Alain SUPIOT (Professeur de droit, directeur de l’Institut d’Etudes Avancées de Nantes, membre de l’Institut Universitaire de France), Laurent
THEVENOT (Sociologue, directeur d’études à l’EHESS, administrateur de l’INSEE).

Universitaires et chercheurs étrangers. Premiers signataires provenant de 10 pays : Allemagne, Australie, Belgique, Brésil, Canada, Danemark, Etats-Unis, Irlande, Italie, Royaume-Uni

Ricardo ARAUAJO, université de Brazilia (Brésil) ; Christian ARNSPERGER, université catholique de Louvain (Belgique) ; Isabelle CASSIERS, université catholique de Louvain
(Belgique) ; Paul DAVIDSON, université du Tennessee (États-Unis) ; Amitava Krishna DUTT, université de Notre Dame (États-Unis) ; Gerald EPSTEIN, université du Massachusetts
(États-Unis) ; Ben FINE, université de Londres (Royaume-Uni) ; Peter FLASCHEL, université de Bielefeld (Allemagne) ; Nancy FOLBRE, université du Massachusetts (États-Unis),
Duncan FOLEY, New School for Social Research (États-Unis) ; Giuseppe FONTANA, université de Leeds (Royaume-Uni) ; Nancy FRASER, New school for Social Research, New York
(États-Unis) ; Edward FULLBROOK, éditeur de la Real-World Economics Review (Royaume-Uni) ; James GALBRAITH, université du Texas (États-Unis) ; Geoffrey HODGSON, université
d’Hertfordshire (Royaume-Uni) ; Jesper JESPERSEN, université de Roskilde (Danemark) ; John KING, université de La Trobe (Australie) ; Marc LAVOIE, université d’Ottawa
(Canada) ; Tony LAWSON, université de Cambridge (Royaume-Uni) ; Fred LEE, université du Missouri (États-Unis) ; Stephen MARGLIN, université Harvard (États-Unis) ; Terrence
Mc DOUNOUGH, université de Galway (Irlande) ; Richard R. NELSON, université Columbia (États-Unis) ; José Antonio OCAMPO, université Columbia (États-Unis) ; Luigi PASINETTI,
université catholique de Milan (Italie) ; Michael PIORE, MIT (États-Unis) ; Theodore M. PORTER, université de Californie (États-Unis) ; Malcolm SAWYER, université de Leeds
(Royaume-Uni) ; Bertram SCHEFOLD, université Goethe (Allemagne) ; Juliet SCHOR, Boston College (États-Unis) ; Tom STANLEY, Hendrix College (États-Unis) ; Diane TREMBLAY,
université du Québec (Canada) ; Till Van TREECK, IMK (Allemagne).

https://www.assoeconomiepolitique.org

L’UNESCO annonce les principaux orateurs de la première réunion d’examen du SMSI +10

L’UNESCO annonce les principaux orateurs de la réunion d’examen du SMSI +10 à venir (du 25 au 27 février 2013, au siège de l’UNESCO à Paris). En tant qu’organisateur, l’UNESCO et ses partenaires adresseront les questions majeures de l’édification de sociétés du savoir pour le développement durable : l’accès à l’information et au savoir, l’apprentissage électronique, l’e-science, l’identité culturelle, la diversité linguistique et culturelle, les contenus locaux, les médias et la liberté d’expression ainsi que la dimension éthique de la société de l’information.

La réunion d’examen du SMSI +10 débutera le 25 février avec la cérémonie d’ouverture de Mme Irina Bokova, Directrice générale de l’UNESCO, M. Hamadoun Touré, Secrétaire général de l’Union Internationale des Télécommunications, M. Supachai Panitchpakdi, Secrétaire général de la Conférence des Nations Unies sur le commerce et le développement, M. Jean-Guy Carrier, Secrétaire général de la Chambre de commerce internationale, Mme Katalin Bogyay, Présidente de la conférence générale de l’UNESCO et ambassadrice de la Hongrie et Mme Grace Githaiga, de KICTANET (Kenya).

Puis le professeur Jeffrey D. Sachs, spécialiste du développement économique et conseiller principal aux Nations Unies pour les objectifs du millénaire pour le développement depuis 2002, adressera l’importance de combler le fossé numérique et de connaissance afin d’atteindre les objectifs du millénaire pour le développement, mais aussi pour faire face aux défis les plus importants du développement durable.

Cette matinée sera conclue par un débat : “ Broadband, technology and education – lessons of past ten years” [« Haut débit, technologie et éducation : les leçons des dix dernières années »]. Les conclusions du rapport “Technology Broadband and Education” [« Le haut débit et l’éducation »] seront présentées au cours de ce débat, animé par des membres de la Commission ainsi que par des spécialistes des TIC et de l’éducation, des représentants des multinationales, de l’éducation et des pouvoirs publics.

Les forums thématiques du SMSI +10

Forum thématique I : From Digital to Knowledge Divide [« De la fracture numérique à la fracture du savoir »]
· Où : Siège de l’UNESCO, Bâtiment Fontenoy, Salle de conférence 1
· Quand : lundi 25 février 2013, de 16h15 à 17h30
· Organisation : Secteur de la communication et information, UNESCO, organisé par M. Indrajit Banerjee, Directeur de la division pour les sociétés du savoir
· Thème : ce débat s’attachera aux questions qui ont lien à la fracture numérique et du savoir et examinera les effets de la fracture numérique sur la fracture du savoir ainsi que leurs impacts sur le développement durable et équitable. La fracture numérique n’est-elle pas la base de l’inégalité et de l’exclusion socio-économiques ?

Forum thématique II : Freedom, Rights and Ethics [« Liberté, droits et éthique »]
· Où : Siège de l’UNESCO, Bâtiment Fontenoy, Salle de conférence 2
· Quand : lundi 25 février 2013, de 16h15 à 17h30
· Organisation : Secteur communication et information, UNESCO, présidé par Mme Sylvie Coudray, Chef de la section pour la liberté d’expression, Division pour la liberté d’expression et le développement des médias.
· Thème : La déclaration de principes du sommet mondial sur la société de l’information (SMSI), adoptée lors du premier SMSI à Genève en 2003 réaffirme l’engagement aux valeurs universelles des droits et des libertés de l’homme. Au cours des dix dernières années, Internet a fait apparaître de nouvelles opportunités et de nouveaux défis pour la protection de ces droits. Des questions éthiques en ce qui concerne le contrôle des contenus tombent de plus en plus souvent dans les mains de multinationales des médias ou d’intermédiaires d’Internet, comme les moteurs de recherche et les réseaux sociaux, dont la portée dépasse les frontières et les juridictions nationales. Ce débat très interactif tentera de répondre à cette question : “Quels changements ont découlé de l’engagement multipartite du SMSI de faire respecter les droits, la liberté et l’éthique sur Internet ?” Les intervenants donneront un court discours et répondront ensuite aux questions du public, de la salle et à distance. Ce débat sera conclu par la présentation de recommandations clés sur les legs du SMSI pour la liberté, les droits et l’éthique, même après 2015.

Mme Irina Bokova ©
UNESCO

Prix d’histoire économique

Le prix d’histoire économique « AFHE BNP Paribas » récompense deux docteurs de haut niveau ayant soutenu une thèse en sciences humaines et sociales dans le champ de l’histoire économique, rédigée en langue française et sur des objets pouvant relever des périodes antique, médiévale, moderne ou contemporaine.
Modalités d’attribution : le prix récompense deux thèses de doctorat soutenues entre le 1er juillet 2011 et le 31 décembre 2012 pour l’édition 2013. Le montant du prix est de 4 000 euros par thèse récompensée. Les candidats doivent être membres de l’AFHE et à jour de cotisation le jour du dépôt de leur candidature.
Pour les candidats non encore membres de l’AFHE, la procédure d’adhésion est disponible en ligne à l’adresse suivante : http://afhe.hypotheses.org/42. La réception par le secrétaire général de la fiche d’adhésion et de son paiement à réception du dossier de candidature est acceptée.

Constitution du dossier
Pour s’inscrire, le docteur doit faire acte de candidature entre le 11 avril et le 10 mai 2013, en envoyant au secrétaire général de l’AFHE un dossier qui comprendra les éléments suivants :
– le formulaire de candidature dûment rempli (en version papier ou électronique téléchargeable sur le site de l’AFHE) ;
– un résumé de la thèse entre 10 000 et 20 000 signes (en version papier ou électronique) ;
– le rapport de soutenance ou une pièce équivalente ou à défaut justificative pour les thèses soutenues hors de France (en version papier ou électronique),
par exemple une copie du diplôme ;
– un curriculum vitae (en version électronique) ;
– un exemplaire de la thèse sous format PDF sur un CD, un DVD, une clé USB ou une adresse Web dédiée. L’AFHE s’engage à ne pas diffuser la version électronique.

Adresse d’envoi des pièces
nicomar[at] univ-perp [point] fr

Adresse postale : Nicolas Marty, Secrétaire général AFHE, Faculté Lettres et sciences Humaines, 52 avenue Paul Alduy, 66 860 Perpignan cedex.

Recherches et innovations en sciences de gestion

A l'occasion de la publication de l'ouvrage "Recherches et innovations en sciences de gestion",
dont l’objectif est de créer des passerelles entre recherche en gestion et entreprises
et "d'associer l'esprit critique universitaire avec l'esprit d'entreprendre",
l'IGR-IAE de Rennes organise une table ronde :
« Chercheurs et Entreprises, l'impossible dialogue ? Ensemble balayons les idées reçues » le 18 avril 2013.

Programme
16h30 Conférence-débat réunissant chercheurs et entreprises
17h30 Présentation de l’ouvrage collectif «Recherches et innovations en Sciences de Gestion»
18h00 Remise des prix de la Recherche en Management de la Fondation IGR-IAE récompensant les meilleurs articles publiés en 2012
18h45 Cocktail

Chercheurs et Entreprises, l'impossible dialogue ?
Ensemble balayons les idées reçues.
IGR-IAE de Rennes
11 rue Jean Macé - CS 70803
35708  Rennes Cedex 7
http://www.igr.univ-rennes1.fr/sites/default/files/general/Invitation%20recto%20bandeau%20700pix.jpg

Global information technology report (GITR) 2013

Le rapport mondial sur les TIC de l’INSEAD souligne la fracture numérique actuelle et les implications
économiques


L’étude annuelle sur les technologies de l’information réalisée en collaboration avec le WEF (le World Economic Forum) se penche sur le Networked Readiness Index (NRI-l’état de préparation aux
réseaux) de 144 économies ; elle révèle que la plupart des nations en développement peinent à combler le retard de compétitivité en matière de TIC.
 

L’INSEAD, l’école de management international de grande renommée, a publié aujourd’hui le 12e rapport annuel
intitulé Global Information Technology Report (GITR) 2013. Le thème de cette nouvelle étude est « Croissance et emploi dans un monde hyper connecté ». Le GITR 2013 a été réalisée par l’INSEAD en
association avec le WEF et le soutien de Booz & Company et CISCO.

Le rapport évalue les écosystèmes numériques de 144 pays développés et en développement — représentant plus de 98
pour cent du PIB mondial. En classant chaque pays à l’aide de l’indice de préparation aux réseaux (Networked Readiness Index, NRI), l’étude examine les moyens utilisés par ces marchés pour
exploiter les progrès des technologies de l’information et de la communication (TIC) et ainsi augmenter la productivité économique et le développement social.

Le GITR analyse différents facteurs, dont l’infrastructure des réseaux, l’accessibilité économique et les
compétences liées en matière de « connaissances », pour déterminer les nations qui avancent, qui stagnent ou retardent au regard des outils numériques essentiels à la compétitivité. Il tient
compte de nombreux facteurs, tels que le cadre commercial et réglementaire dont dispose un pays pour soutenir le recours aux TIC.

Les chercheurs ont remarqué que les politiques de certaines économies en développement peinent à capitaliser sur
les investissements dans les TIC, pendant que l’Europe est également confrontée à des défis en matière de TIC qui menacent sa compétitivité, son innovation et ses capacités de création
d’emplois.

« Notre étude 2013 révèle des disparités et une persistance significatives de la “fracture numérique” qui sépare
les meilleurs élèves de ceux qui s’efforcent de combler les écarts en matière de TIC et de compétences, a déclaré Bruno Lanvin, corédacteur du GITR et Directeur exécutif de l’Initiative de
compétitivité européenne de l’INSEAD (IECI-INSEAD European Competitiveness Initiative). Notre analyse montre combien il est important d’investir parallèlement dans les TIC et dans les compétences
et l’innovation pour aider les économies à franchir un seuil au-delà duquel la rentabilité des investissements augmente de manière significative. »

 

Les observations principales du rapport sont :

·Pour rétablir sa compétitivité, l’Union européenne doit investir dans une modernisation majeure de son réseau de
télécommunications fixes et mobiles, un coût estimé entre 250 et 320 milliards d’Euros. Si elle ne le fait pas, elle risque de perdre le leadership des télécommunications en faveur des États-Unis
et de l’Asie, où les abonnements aux mobiles 4G dépassent déjà de loin ceux d’Europe ;

· Les économies du BRIC doivent combler leurs
lacunes dans leurs écosystèmes numériques pour garantir des gains de productivité et une croissance future durables ;

· La fracture numérique est plus apparente dans
l’Afrique subsaharienne, où l’utilisation des TIC demeure très faible, alors même que les pays continuent à construire des infrastructures pour ces technologies ;

· Le Big Data est une nouvelle classe d’actifs
qui présente le potentiel de redynamiser l’économie mondiale et de renforcer la cohésion sociale. Ce n’est que par le haut débit (notamment le haut débit pour les mobiles), que ce potentiel peut
être libéré.


Deux groupes dominent
le NRI cette année : les économies d’Europe du Nord et les économies dites des Tigres en Asie. Les dix meilleurs pays sont, dans l’ordre : La Finlande, Singapour, la Suède, les Pays-Bas, la
Norvège, la Suisse, le Royaume-Uni, le Danemark, les Etats-Unis, Taïwan et la République de Chine. Les chercheurs ont trouvé d’importants écarts parmi les pays d’Europe, notamment des disparités
entre les nations mieux préparées au nord et leurs homologues moins bien préparés au sud.

Pour obtenir la liste complète des pays et le rapport, veuillez-vous rendre sur http://www3.weforum.org/docs/WEF_GITR_Report_2013.pdf>

En outre, le rapport donne plusieurs sous-indices qui classent des facteurs tels que les environnements politiques,
réglementaires et d’affaires, l’infrastructure et l’accessibilité économique au contenu numérique, les compétences numériques et l’utilisation des TIC.

Depuis la première édition du GITR en 2002, l’INSEAD est un partenaire stratégique qui apporte des points de vue et des analyses permettant de comprendre l’environnement mondial des affaires, en
constante évolution. Pour Bruno Lanvin, cette recherche apporte de précieux points de vue aux responsables politiques et à leurs partenaires en affaires ainsi qu’aux académiques.

« Ces données nous aident à comprendre les changements vitaux des TIC dans les économies à l’échelle mondiale, puis à voir le rapport entre ces évolutions et la compétitivité », a déclaré Bruno
Lanvin, indiquant que le paysage mondial s’est transformé au cours des 12 dernières années, depuis que l’INSEAD et le WEF (Forum économique mondial) ont publié le premier Global Information
Technology Report. Les économies émergentes et développées se concentrent sur l’innovation et rivalisent à l’échelle mondiale sur le plan du talent et de la part de marché. Les TIC se situent au
cœur de cette nouvelle réalité. »

Bruno Lanvin a signalé que sur la dernière décennie, les business models ont été redéfinis, les espaces de travail revus et des pans entiers de la société — de l’éducation à la santé — sont
repensés en conséquence des évolutions technologiques. Le rapport cherche à mesurer et évaluer des éléments importants qui motivent ces changements. Son indice NRI donne aux décideurs un cadre
conceptuel utile pour évaluer l’impact des TIC au niveau mondial et pour comparer l’état de préparation aux TIC et l’utilisation qu’en font les pays.

Cette année, le rapport s’est intéressé particulièrement à l’état de préparation aux réseaux face à la croissance sociale et économique, en tenant également compte de la transformation par les
TIC des services mobiles, des informations de santé et des télécommunications. Le GITR 2013 comporte aussi des études de cas indiquant comment la Colombie et le Rwanda s’adaptent pour exploiter
les TIC afin d’obtenir un avantage durable. En Colombie, les responsables politiques cherchent à surmonter quatre obstacles principaux à une large utilisation d’Internet — dont l’infrastructure,
les services et les applications. Les dirigeants essaient de donner un plus large accès à des services à prix réduits tout en développant des outils informatiques et plus de contenu numérique.
Dans le même temps, encouragé par ses ressources naturelles limitées, le Rwanda continue à progresser dans la transformation de son économie à travers des outils de TIC, avec un plan appelé
Vision 2020, élaboré pour la première fois en 2000.


Le Global Information Technology Report 2013 est le résultat d’un partenariat de longue date entre le WEF et l’INSEAD.
Le NRI repose sur une combinaison de données de sources accessibles au public, ainsi que sur les résultats de l’Executive Opinion Survey, une enquête annuelle exhaustive menée par le Forum en
collaboration avec des instituts partenaires, un réseau de 167 instituts de recherche et des organisations économiques de premier plan. Cette enquête qui porte sur plus de 15 000 dirigeants apporte
des informations sur des domaines essentiels pour la préparation aux réseaux.

 

Yves Poilane élu Président de l’Association Pasc@line

Yves POILANE, par ailleurs Directeur de ParisTech, qui a présidé préalablement l’Association Pasc@line de 2008 à 2010, a déclaré : «Ma mission aujourd’hui est de renforcer notre action pour déployer la
culture numérique auprès des jeunes, du secondaire jusqu’au supérieur. Nous poursuivons également nos travaux sur le e-leadership au sein de l’Observatoire Pasc@line, en collaboration avec
l’enseignement supérieur et les entreprises, nous développons nos relations avec les pouvoirs publics, la Communauté Européenne et les acteurs concernés par ce thème, comme le CIGREF ou
l’Observatoire du Numérique par exemple…
»

À Propos de l’Association
Pasc@line
Créée en 2006, l’Association Pasc @line représente aujourd’hui plus de 1200 entreprises à travers 2 syndicats
professionnels et plus de 75 établissements d’enseignement supérieur. Elle constitue un lieu unique d’échanges, de rencontres, d’anticipation et d’action entre le monde de l’éducation et les
entreprises autour des technologies numériques. L’Association s’est donnée pour mission de promouvoir les formations aux métiers d’ingénieurs dans le domaine des technologies numériques, elle est
un référent dans ce domaine.
Son action s’inscrit dans le développement des trois dimensions indispensables à la formation des
ingénieurs et futurs cadres : connaissances, aptitudes, compétences.
En tant que force de proposition, elle conduit des actions
concrètes auprès des garçons et filles, lycéens, étudiants et jeunes diplômés : campagne d’information «Tu seras Ingénieure Ma fille !» ; Colloque sur l’Approche Compétences dans l’enseignement
supérieur, Tribune sur l’Apprentissage dans les métiers à forte valeur ajoutée ; participation à la création avec le Ministère de l’Education Nationale, du nouvel enseignement Informatique et
Sciences du Numérique – ISN en classes terminales S.
Elle appuie la crédibilité de son action sur la qualité et l’engagement des
établissements d’enseignement supérieur et des entreprises membres, qui travaillent ensemble à la réflexion et à la préparation de l’avenir pour une meilleure adéquation des formations avec les
besoins des marchés du numérique.

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Pour le Syntec, l’innovation managériale est l’avenir de la compétitivité française

Position du Syntec Conseil en Management

Pour Hervé Baculard, Président de Syntec Conseil en Management : « Si tous les experts s’accordent à dire que seule l’innovation permettra de renouer avec la croissance, l’attention des media – et donc du public – ne se focalise que sur l’innovation technologique.
Un trou noir préjudiciable. »

Lorsque 10 articles scientifiques traitent de l’innovation technologique, un seul évoque un autre type d’innovation : l’innovation managériale. Mais cette vision est parcellaire, rappelons les chiffres : 51 % des innovations réalisées n’ont pas de composantes technologiques (source OCDE). Ce chiffre est de 30% seulement en France (rapport Morand). La France progresse mais il faut cesser de ne mettre en lumière que l’innovation technologique au détriment de l’innovation managériale.

Il faut pousser nos chercheurs, et les chercheurs en management français sont disponibles, à travailler sur cette question et les appuyer dans leur démarche comme Syntec Conseil en Management le fait à travers le Prix académique de la Recherche en Management. L’enjeu : rattraper notre retard. La France publie 2% (contre 69% pour les États-Unis) des articles mondiaux en science de gestion contre 5% dans le domaine des publications scientifiques et techniques.

Dans l’économie du XXIème siècle, le couple industrie et services est devenu indissociable : l’innovation est tout autant managériale que technologique pour monter en gamme. L’innovation managériale permet par exemple de définir un positionnement stratégique différenciant, d’apporter un avantage concurrentiel de type organisationnel ou de process, de construire de meilleurs réseaux commerciaux; elle est aussi la seule à même de préparer les femmes et les hommes qui composent l’entreprise aux nouveaux défis qui les attendent.

Autre avantage, et non des moindres: elle est moins gourmande en capitaux et d’un retour sur investissement performant !

La France, si elle souhaite être compétitive demain doit développer l’innovation non technologique, comme nous le rappelions d’ailleurs dans notre livre blanc « Compétitivité AAA » en proposant, notamment, l’élargissement de l’éligibilité du Crédit Impôt Innovation aux dépenses d’innovations non technologiques, ou encore la création d’un « pôle de compétitivité » réseau regroupant entreprises, consultants et chercheurs pour renforcer la “compétitivité immatérielle” (capital humain,
organisationnel, relationnel) française ».

Hervé Baculard, Président Syntec Conseil en Management, syndicat professionnel représentant les activités de conseil en stratégie et management en France. La profession compte plus de 20 000 consultants réunis dans 300 entreprises de plus de 5 personnes. En 2011, Syntec Conseil en Management a publié aux éditions Eyrolles un livre Blanc Compétitivité AAA – Pour un nouveau pacte France-Entreprises – évoquant 49 propositions pour un nouvel élan de la Maison France ; un travail complété par un fascicule bilan des actions mises en œuvre pour relancer la compétitivité sur l’année écoulée (accessible directement en ligne) : Compétitivité AAA, l’An 1 enfin !

http://www.consultingnewsline.com/Images%20g%E9n%E9rales/Images/Herve%20Baculard%202.jpg

Examen de l’article 22 du projet de loi relatif à l’enseignement supérieur et à la recherche

La commission des affaires sociales, présidée par Mme Catherine Lemorton (SRC, Haute-Garonne), procèdera
à
l’examen pour avis sur l’article 22 du projet de loi relatif à l’enseignement supérieur et à la
recherche
(n° 835), dont le rapporteur pour avis est M. Olivier Véran (SRC, Isère).

Mardi 23 avril 2013 à 16 heures 45

Retransmission en direct sur le site de l’Assemblée nationale : http://www.assemblee-nationale.tv/direct.html

http://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/thumb/a/a7/Logo_de_l'Assembl%C3%A9e_nationale_fran%C3%A7aise.svg/220px-Logo_de_l'Assembl%C3%A9e_nationale_fran%C3%A7aise.svg.png

Séminaire doctoral “Disciplines sources et Sciences de Gestion”

Le séminaire doctoral “Disciplines sources et sciences de gestion”, organisé par la FNEGE, aura lieu du 17 au 20 juin 2013 et s’adresse
principalement à des doctorants réalisant leur thèse dans une organisation.
Ce séminaire sera coordonné par Bertrand URIEN, Professeur à l’IAE de Brest, Université de Brest.

Vous êtes doctorant en sciences de gestion ?
Inscrivez-vous vite, il ne reste plus que quelques places !
Vous connaissez des doctorants en sciences de gestion ?
Merci de leur recommander ce séminaire !

OBJECTIFS
Ce séminaire a pour objectif principal d’aider les doctorants de gestion dans leur travail de thèse, en ouvrant la réflexion sur l’apport des disciplines sources – ou connexes – aux Sciences de Gestion.Après un cadrage général, réalisé en introduction du séminaire, sur l’utilité et les précautions à prendre lors du transfert de connaissances de ces disciplines vers les Sciences de Gestion, plusieurs intervenants – experts dans leur domaine – présenteront le rôle de la Philosophie, du Droit, de l’Anthropologie, de la Sociologie ou encore des Neurosciences dans ce contexte.

PROGRAMME

Lundi 17 juin matin :
– Accueil des participants
Disciplines sources et Sciences de Gestion, par Bertrand URIEN, Professeur à l’IAE de Brest, Université de Brest.

Lundi 17 juin après-midi :
Neurosciences et Marketing, par Olivier DROULERS, Professeur à l’IGR, Université de Rennes 1

Mardi 18 juin :
Droit / Philosophie et Contrôle de Gestion, par Eric PEZET, Professeur, Université Paris Ouest Nanterre La Défense

Mercredi 19 juin :
Anthropologie et Marketing, par Olivier BADOT, Professeur à
ESCP Europe

Jeudi 20 juin :
Sociologie et Finance, par Hélène RAINELLI-WEISS,
Professeur à l’IAE de Paris, Université de Paris 1

INFORMATIONS PRATIQUES
Date : Ce séminaire se déroulera du lundi 17 juin 2013 (à
partir de 9h00) au jeudi 20 juin (vers 17h)
Lieu : Locaux de la FNEGE (Escalier C – 3 ème étage) – 2 avenue Hoche – Paris 8e – Métro Courcelles
(ligne 2)

Coordinateur : Bertrand URIEN, Professeur à l’IAE de Brest, Université de Brest.
Frais d’inscription : 500 euros TTC
Ce tarif comprend la participation à l’ensemble du séminaire (4 jours à la FNEGE ainsi que les déjeuners). Les frais de voyage et d’hébergement restent à la charge du participant.

Le bulletin d’inscription devra être accompagné d’un CV et d’une présentation du projet de thèse de 4 à 5 pages avec bibliographie.

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