Appel à contribution : Les révoltes fiscales

Appel à contributions

 

Colloque international

Ecole des hautes études en sciences sociales, 21-22 octobre 2010

 

Les révoltes fiscales en Europe, aux États-Unis et dans les empires coloniaux (fin du XVIIIe siècle – fin du XXe siècle)

 

 

Alors que les soulèvements antifiscaux de l’époque moderne ont depuis longtemps retenu l’attention des historiens soucieux de
comprendre le processus de construction de l’État moderne et les fondements politiques et sociaux de l’absolutisme, les révoltes fiscales de l’ère contemporaine, pourtant nombreuses, n’ont guère
suscité l’intérêt des chercheurs au-delà de quelques études monographiques exemplaires sur tel ou tel épisode de contestation. Pourtant, de la révolte des treize colonies anglaises d’Amérique
contre les taxes de la Couronne britannique dans les années 1770 àla révolte des contribuables californiens dans les années 1970, en passant par la résistance aux 45 centimes dans la France de la
Seconde République, les révoltes paysannes dans l’Empire ottoman du XIXe siècle ou les protestations des sujets indigènes de l’Empire britannique en Inde et en Afrique, les mobilisations
collectives contre l’impôt ont rythmé l’histoire politique, sociale et économique des États, des empires et des mouvements d’indépendance à l’époque contemporaine. Loin de s’apparenter à une
survivance archaïque ou à un répertoire d’action collective en voie de décomposition, la révolte antifiscale appartient de plain-pied à l’histoire de la modernité politique, de la démocratie et
de l’État-providence. Nullement cantonnée aux régions les plus reculées ou aux seules couches sociales paysannes, la protestation antifiscale a fait l’objet d’appropriations nombreuses, variées
et polysémiques, de la part de groupes sociaux favorisés, d’ouvriers politisés, de paysans révolutionnaires ou de peuples colonisés anti-impérialistes.

Organisé par le Centre d’études nord-américaines de l’EHESS et l’Institut d’histoire moderne et contemporaine de l’ENS, ce
colloque propose de mener pour la première fois une étude d’ensemble des révoltes fiscales, comprises dans un sens large comme toute mobilisation collective impliquant, en discours ou en
pratique, le refus temporaire ou permanent de payer l’impôt à l’autorité qui le réclame. Cette définition ne préjuge ni du type d’impôt contesté (impôts directs, indirects, droits d’accise,
redevances), ni des formes de la protestation (pétitions, manifestations, agressions contre les agents collecteurs de l’impôt, renvoi des feuilles d’impôt), ni des motivations ultimes des acteurs
(refus d’un impôt particulier, instrumentalisation de l’antifiscalisme à des fins autres, subversives ou révolutionnaires, souci de limiter la « pression fiscale ») mais suppose a minima une
action collective : le refus individuel de payer l’impôt n’entre donc pas dans la définition de la « révolte fiscale », sauf s’il est mis au service d’une cause politique qui le transcende (comme
dans le cas du refus de l’impôt par volonté de désobéissance civile). Souvent présentés comme l’émanation d’individus isolés, les refus de l’impôt s’insèrent pourtant dans le tissu social par le
biais d’organisations professionnelles, d’associations ou de ligues.

 

L’intérêt scientifique du colloque consiste à dépasser plusieurs clivages qui obscurcissent l’originalité de la révolte fiscale
comme modalité de l’action collective :

 

– le recours à une approche comparée permet de sortir de l’illusion selon laquelle il existerait des traditions nationales, voire
locales, spécifiques et foncièrement différentes. Bien au contraire, il paraît utile d’analyser les similitudes de formes, de contextes et de finalités des révoltes fiscales en Europe, aux
États-Unis et dans les empires coloniaux et de comprendre comment se déroulent les circulations, les emprunts ou les hybridations entre des groupes contestataires en apparence très divers. C’est
à cette condition que l’histoire de l’impôt peut s’affranchir du cadre de l’État-nation et s’inscrire dans une histoire globale du pouvoir d’extraction fiscale et de ses contestations.

 

– le décloisonnement géographique s’accompagne d’une diversification des regards portés sur les phénomènes de révolte fiscale, en
faisant appel à la fois à l’histoire des idées politiques (importance du thème du consentement à l’impôt ou du droit à la résistance), à l’analyse des comportements économiques, à la sociologie
des mobilisations collectives, à l’étude des représentations sociales (imaginaire de l’antifiscalisme, etc.). La restitution de ces diverses dimensions doit notamment permettre d’écarter les
modèles, autrefois prégnants, qui liaient la contestation antifiscale à des facteurs psychologiques, y voyant la manifestation désespérée de couches sociales en voie de déclassement social ou
économique. À ce titre, il est intéressant de s’interroger sur la manière dont a évolué la politisation de la révolte fiscale, tantôt défendue par des acteurs politiques et sociaux de gauche,
pacifistes, anticolonialistes, anarchistes, tantôt prônée par des mouvements de droite, réactionnaires ou libertariens.

 

– la longue période retenue, de même que l’ouverture géographique, vise à dépasser des coupures chronologiques insatisfaisantes,
associant par exemple la révolte fiscale aux formes « pré-politiques » de contestation de l’époque moderne et ses manifestations tout au long du XIXe et du XXe siècle à des résurgences de
pratiques anciennes condamnées par l’histoire et l’affirmation de la souveraineté des États-nations. Ainsi pourra-t-on comprendre beaucoup plus finement les processus complexes d’étatisation des
sociétés, de mises en place et de contestations des outils redistributifs, et de négociation sociale entre les élites, les classes moyennes et les classes populaires.

 

 

Les propositions de contributions devront être adressées par courrier électronique avant le 30 novembre 2009 aux organisateurs du
colloque. D’une longueur maximale de 500 mots, elles comprendront un titre, une présentation du terrain étudié, de la méthode et des hypothèses soulevées.
Elles seront accompagnées d’un bref curriculum vitae de l’auteur (deux pages maximum incluant les travaux les plus
significatifs).

 

Le comité d’organisation sélectionnera les propositions retenues au cours du mois de décembre 2009 et donnera sa réponse au mois
de janvier 2010. Les auteurs participant au colloque devront ensuite envoyer une première version écrite de leur contribution au 1er octobre 2010. Le colloque se tiendra les 21 et 22 octobre 2010
à l’Ecole des hautes études en sciences sociales. La publication d’un volume collectif issu des travaux du colloque est prévue pour 2011.

 

Contacts :

 

Romain Huret, maître de conférences (Lyon 2 – IUF),

CENA-EHESS : huret@ehess.fr

 

Nicolas Delalande, ATER (Collège de France),

IHMC-ENS : nicolas.delalande@yahoo.fr

35th Economic and Business Historical Society

Conférence internationale “35th Economic and Business Historical Society (EBHS) Conference”

de Braga au Portugal les 27-29 mai 2010

La société de cherche souhaite activement pour cette conférence des articles et projets liés à tous les aspects historiques du commerce et de l’économie. La société est composée de plus d’une centaine de membres en Amérique du Nord et ailleurs. Son objectif est d’offrir à ses membres et aux participants à ses conférences une plateforme pour des échanges intellectuels dans un groupe multidisciplinaire, dans une ambiance collégiale et conviviale.

Maria Cristina Moreira
President of EBHS 2010
Professora do Departamento de Economia

EEG – Universidade do Minho

Campus de Gualtar
4710-057 Braga – Portugal

Tel: +351 253 604569
Fax: +351 253 601380

mcristina@eeg.uminho.pt

Itinérances au long cours, itinérances des profondeurs

Colloque scientifique international

La Grave, du 15 au 17 janvier 2010

Réseau Sportsnature.org

Dans la continuité du colloque que nous avons organisé et de l’ouvrage que nous avons publié autour du thème de l’itinérance (site sportsnature.org), nous souhaitons poursuivre la réflexion sur la question des relations de l’itinérance avec des immersions longues dans la nature. Dans la perspective d’une mutation sociétale, il nous semble important d’observer la place qu’occupent aujourd’hui ces pratiques et les relations avec la nature que celles-ci sous-tendent. En effet, à une époque marquée par un catastrophisme ambiant, relatif à la destruction des écosystèmes et par la valorisation d’une nature aménagée et domestiquée, le statut de ces itinérances interpelle.
Faut-il les voir comme un prolongement des pratiques prométhéennes où il s’agit d’aller toujours plus loin dans la conquête des derniers espaces sauvages? Sont-elles l’expression d’une fuite de
la société et des affres du monde ? Peuvent-elles se concevoir comme des épreuves initiatiques ? Sont-elles marquées par la volonté de s’immerger dans la diversité du monde à la recherche d’expériences récréatives esthétiques et mystiques ? Où peut-on les saisir comme l’annonce d’un mode de vie itinérant recherché par nos  contemporains ? Sans doute, toutes ses explications peuvent
se combiner ou s’opposer en fonction du projet des itinérants.

Mais au-delà de toutes ces bonnes raisons, peut-on saisir l’émergence d’itinérances qui viennent recomposer la forme historique de celles-ci ? Les approches sur le tourisme durable, l’alpinisme et le post-tourisme ont été l’occasion d’envisager d’autres rapports au voyage. De même, si la vision classique de l’itinérance se conçoit dans le cadre d’un séjour touristique à l’étranger, on observe la volonté de développer des itinérances des profondeurs à proximité de son domicile.
Enfin, si la montagne ne présente plus d’ailleurs exploratoire pour les conquérants de l’inutile, différents aventuriers et gens de l’ordinaire investissent ces lieux et proposent des parcours inédits pour redonner de la profondeur à ces territoires. On peut sans doute observer la vitalité de ces pratiques qui participent à repenser les liens entre l’ici et l’ailleurs, la ville et la nature, le familier et l’altérité, le propre et le sale, le travail et le loisir, le banal et l’exotique, le masculin et le féminin… L’époque est marquée par une réflexion sur les mobilités légitimes et responsables dans le cadre des déplacements professionnels ou d’agréments. On s’interroge aussi sur le sens du voyage et sur la valeur du tourisme dans nos sociétés en mouvement et en crise. Dans ce contexte, les itinérances au long cours sont peut-être une occasion pour ré-inventer un rapport à la société qui ne valorise pas la vitesse, la domination, la consommation, les paradis artificiels, la nature technologisée… Tous ces individus qui « larguent les amarres » et partent pour une semaine, six mois, deux ans et plus, à pied, à cheval ou à vélo, sur mer ou dans les montagnes, sont-ils des marginaux, des esthètes, des prophètes, des aventuriers, des touristes, des excursionnistes ou des gens qui s’engagent dans l’ordinaire itinérant ? Sommes-nous en train de repenser le rapport à la nature dans la manière de créer des échanges avec les habitants, la faune et la flore, la terre et les eaux, le vent et le rocher ? L’éco-itinérance est-elle une appellation dans l’air du temps pour faire différent tout en faisant la même chose que les itinérances classiques ? Les expéditions polaires, maritimes ou himalayennes sous l’apparence de l’exotisme ne sont-elles pas aujourd’hui d’une banalité aventurière ou d’un classicisme culturel ? La nature est-elle simplement pensée et vécue comme un palliatif au stress urbain et à la routine du quotidien ou sommes-nous dans le cadre des itinérances des profondeurs en présence d’individus qui investissent différemment la nature et perçoivent autrement sa place dans nos
sociétés en errance ?

Sur un plan logistique et pratique se pose la question des procédures engagées pour s’engager dans l’itinérance des profondeurs. En effet, la constitution des itinéraires, la définition du concept et du projet, l’approche de la sécurité, les types de transport, les liens avec les autres (livres, téléphone, internet,…) ou encore le choix du matériel ne sont pas des opérations et des pratiques qui vont de soi. Sans aucun doute, toute cette activité nécessite de développer des
compétences pour organiser cette immersion longue dans la nature en référence à des styles itinérants, à des principes organisationnels particuliers, à des habitudes vécues ou à des orientations expérientielles désirées. De même, l’itinérant lors de ces déplacements s’inscrit dans un quotidien où la vie s’organise autour des hébergements, des rencontres, d’échanges avec les membres du
collectif, des repas et des multiples petites tâches qui ponctuent le rythme des journées. Une organisation du temps itinérant se construit qu’il semble intéressant d’expertiser pour mieux
comprendre comment les identités contemporaines peuvent trouver dans ces pratiques une manière de repenser la vie en société. La lecture que les professionnels, les scientifiques, les aventuriers
et les experts en ingénierie itinérante portent sur ces sujets apparaît fondamentale pour améliorer la connaissance de ces pratiques en situation.

Les sciences sociales dans le cadre de ce colloque peuvent nous aider à comprendre ces pratiques et à produire d’autres cadres de lecture que ceux issus des récits de course et de voyage permettant d’aborder autrement le rapport à la nature des profondeurs. L’enjeu n’est pas seulement de s’inscrire dans une analyse des formes d’excellence sportive en nature (pour atteindre le sommet, faire une performance, battre un record,..) mais d’étudier aussi la pratique de ceux qui envisagent l’itinérance comme une occasion d’une rencontre avec différentes dimensions politiques, culturelles, sociales et écologiques de la nature ou comme mode de vie.

L’orientation théorique proposée (sociologie du sensible, approche ethnographique, anthropologie
cognitive, géographie culturelle, économie du voyage…) et le choix des objets d’étude (pratiques alternatives ou atypiques, récits de voyage, immersion dans un groupe, territoire itinérant,…)
sont autant d’ouverture pour apporter des connaissances précises sur ces objets.

Organisateur

Réseau sportsnature.org

Laboratoire Territoires, UMR PACTE

Agence TOP’02

Contexte

Ce colloque s’intègre aux 7° rencontres expéditions qui ont lieu chaque année à la Grave. Vous pouvez consulter le site et le programme à l’adresse suivante :http://www.rencontres-expes.com/. Vous trouverez aussi des adresses d’hébergement.

L’inscription au colloque et aux 7° rencontres expéditions est gratuite !

Comité scientifique

AMY Bernard

ANDREU Bernard

DEBARBIEUX Bernard

BESSY Olivier

BOURDEAU Philippe

BOUTROY Eric

CORNELOUP Jean

GRIFFET Jean

HOIBIAN Olivier

LE BRETON David

MAJASTRE Olivier

MAO Pascal

MICHEL Franck

OTTOGALLI Cécile

RASPAUD Michel

RAVENEAU Gilles

SIROST Olivier

VACHER Luc

 

Comité d’organisation

BERTHELOT Libéra

CORNELOUP jean

FALGON François

LANGENBACH Marc

MAO Pascal

MARTIN Niels

OBIN Olivier

 

Lieu du colloque

La Grave (05)

 

Publication des communications

Ouvrage collectif sportsnature.org

 

Proposition de communication

Cette rencontre, selon les principes du réseau sportsnature, souhaite associer les chercheurs et les
professionnels à la production et à la diffusion de connaissances. Contrairement à la vision classique d’un colloque scientifique, nous pensons que la connaissance professionnelle attachée au
vécu de pratiques de terrain doit avoir sa place dans la réflexion portée sur un sujet. Nous encourageons donc les professionnels à soumettre une proposition de communication sur leur pratique et
leur conception de l’itinérance telles qu’ils la fabriquent concrètement et la vivent dans le quotidien de l’action. Ces éclairages professionnels viendront alimenter les échanges avec les
universitaires qui accepteront de venir échanger et dialoguer au sein des ateliers.

 

Éléments de calendrier

Date limite d’envoi de votre proposition de communication : 15 septembre 2009

Evaluation des propositions par le comité scientifique : 1° octobre 2009

 

Format des propositions de communication

Les propositions de communication seront présentées en langue française, et soumises via
Internet, en deux formats de fichier (word et rtf), à l’adresse suivante : j.corneloup@libertysurf.fr; elles devront

respecter les normes suivantes :

– Les fichiers porteront le nom du ou des communicants (exemple : Durand-Pons.doc)

– Les textes ne devront pas dépasser les 5 000 signes ou caractères (espaces compris) et
devront

comporter au maximum une carte ou figure.

– Police : de préférence classique, du type Times, corps 12, interligne 1,5.

– Mise en forme de type classique

– La présentation du texte se fera dans l’ordre suivant :

– Prénom en minuscule, nom de l’auteur en majuscule

– Organisme ou entreprise de rattachement, avec adresse complète et mél

– Titre en majuscules.

– Texte présentant en 5000 signes le contenu de la communication envisagée


En une ligne, les mots-clés de votre communication (en fin de texte)

Appel pour le Colloque International de l’Association Charles Gide

Appel à communication
Paris – 27 au 27 mai 2010

 

Le PHARE (Université Paris I Panthéon-Sorbonne) organise à Paris du 27 au 29 mai 2010 le colloque international
bisannuel de l’Association Charles Gide pour l’Étude de la Pensée Économique (ACGEPE). Celui-ci sera consacré aux institutions dans la pensée économique, mais accueillera également des
communications d’histoire de la pensée économique sur d’autres sujets.

La réflexion sur les institutions va de pair avec la compréhension du monde économique, des routines organisationnelles aux crises, de la transaction à
l’intervention publique. L’histoire de la pensée permet de souligner que toutes les théories économiques, et pas seulement celles qui s’en réclament explicitement, intègrent les institutions dans
leur raisonnement. En effet, simples règles du jeu ou encastrées dans l’économie, choisies ou spontanées, juridiques ou informelles, les institutions sont nécessaires à la coordination entre les
agents.

 

Les propositions de communications portant sur le thème du colloque s’inscrivent dans un ou plusieurs des axes
suivants :

 

1. L’histoire des théories faisant des institutions un objet de l’analyse économique. Il peut s’agir de l’étude de
courants particuliers (par exemple, la nouvelle économie institutionnelle : théorie des coûts de transaction, les courants Droit et Economie et Public Choice), de concepts (l’action dans
l’institution, l’efficience, la justice, l’évolution…) ou de méthodes.

 

2. L’histoire des théories ayant l’institution parmi ses outils d’analyse, telles que les théories institutionnelles
de l’économie (l’ancien institutionnalisme américain, les écoles historiques allemandes, les courants classiques, marxistes, keynésiens et autrichiens, l’économie des conventions, la théorie de
la régulation, la nouvelle histoire économique…).

Cette fois, l’analyse économique est modifiée pour incorporer les institutions et leurs évolutions, ce qui peut être
justifié par des travaux d’épistémologie économique. Cet axe inclut également toutes les controverses et tous les cas où la prise en compte des institutions a une incidence sur l’analyse des
variables économiques (notamment les prix, l’emploi, la crise, la politique économique, la gestion du risque).

 

3. L’histoire de l’analyse d’institutions spécifiques de l’économie, en ce qu’elle permet d’identifier le rôle des
pratiques économiques dans la formation de l’analyse des institutions. On pense ici aux institutions monétaires et financières, juridiques, internationales, à l’entreprise, à l’organisation des
marchés, aux institutions économiques des transitions et du développement. Cet axe concerne ainsi l’apport de l’histoire des institutions à l’histoire de la pensée économique (par exemple, la
pensée monétaire s’est développée à l’occasion de débats politiques sur les institutions financières). Dans ce cadre, un accent particulier peut être mis sur l’histoire des institutions de la
profession économique (écoles de pensée, sociétés savantes, etc.).

 

Par ailleurs, le XIIIe colloque Charles Gide inaugure le principe des sessions ouvertes hors thème.

 

Les propositions de communications, qui prendront la forme d’un résumé d’environ 500 mots et préciseront si elles
portent ou non sur le thème du colloque, doivent être envoyées avant le 27 novembre 2009 à : colloquegide2010@univ-paris1.fr

Les décisions du comité scientifique seront transmises au plus tard le 18 décembre 2009 et les textes des
communications devront être envoyés avant le 23 avril 2010.

 

Pour toute information relative au colloque : http://colloquegide2010.univ-paris1.fr ou écrivez à colloquegide2010@univ-paris1.fr

 

Comite scientifique : Richard Aréna (Université de Nice Sophia Antipolis), Laure Bazzoli (Université Lumière Lyon 2),
Alain Béraud (Université de Cergy Pontoise), Elodie Bertrand (Université du Littoral Côte d’Opale), Alain Clément (Triangle et Université de Tours), Jérôme de Boyer des Roches (Université Paris
Dauphine), Ghislain Deleplace (Université Paris Vincennes – Saint Denis), Véronique Dutraive (Université Lumière Lyon 2), Gilbert Faccarello (Université Paris Panthéon-Assas), Pierre Garrouste
(Université Lumière Lyon 2), Geoffrey Hodgson (University of Hertfordshire), Albert Jolink (University of Amsterdam, Erasmus University), Jan Keppler (Université Paris Dauphine), Mathias Klaes
(Keele University), Stéphane Longuet (Université de Picardie Jules Verne), Steven Medema (University of Colorado at Denver), Claude Ménard (Université Paris Panthéon-Sorbonne), Arnaud Orain
(Université de Bretagne Occidentale), Eyüp Özveren (Middle East Technical University), Malcolm Rutherford (University of Victoria), Nathalie Sigot (Université Paris Vincennes – Saint Denis),
Philippe Steiner (Université Paris Sorbonne).

 

Comite d’organisation : Cinla Akdere (Université Paris Panthéon-Sorbonne), Elodie Bertrand (Université du Littoral
Côte d’Opale), Jérôme de Boyer des Roches (Université Paris Dauphine), Jean Dellemotte (Université Paris Panthéon-Sorbonne), Rebeca Gomez Betancourt (Université Paris Panthéon-Sorbonne), André
Lapidus (Université Paris Panthéon-Sorbonne), Catherine Martin (Université Paris Panthéon-Sorbonne), Arnaud Orain (Université de Bretagne Occidentale), Nicolas Rieucau (Université Paris Vincennes
– Saint Denis), Régis Servant (Université Paris Panthéon-Sorbonne), Nathalie Sigot (Université Paris Vincennes – Saint Denis), Benoît Walraevens (Université Paris Panthéon-Sorbonne).

La crise, 3 ans après : quels enseignements ?

Dans un rapport du Conseil d’Analyse Economique (avril 2008), Christian de Boissieu rappelait
que la crise financière des subprimes, qui a éclaté en août 2007, était loin d’être achevée. Elle touchait l’essentiel du système bancaire et financier, et pas seulement les crédits
hypothécaires accordés aux ménages américains risqués. Elle soulevait par la même occasion de redoutables interrogations sur les avantages et les inconvénients des procédures de titrisation, sur
le rôle des innovations financières dans le transfert des risques et donc leur traçabilité, sur le contrôle interne des risques et l’organisation même des systèmes de contrôle prudentiel et de
supervision bancaire, sur le dispositif général de régulation bancaire et financière… Les années 2008 et 2009 ont confirmé l’ampleur (risque systémique) et les conséquences dévastatrices de cette
crise. Si de nombreuses propositions (application de certaines normes comptables, définition de standards internationaux de liquidité, transparence des modèles et de la méthodologie des agences
de notation, renforcement de la coordination des régulateurs nationaux..) ont très tôt été formulées, les regards sont aujourd’hui tournés vers un enchaînement – crise financière, crise
économique, crise sociale (auquel s’ajouterait une crise écologique) – bien connu des économistes. La théorie des cycles est ainsi mobilisée par un grand nombre de conjoncturistes afin de scruter
l’horizon à la recherche de signes encourageants pour l’avenir.

Il est toujours difficile de tirer les leçons d’une crise, surtout lorsque la phase de reprise n’est
pas complètement installée. Toutefois nous souhaiterions tirer quelques enseignements de cette période troublée en privilégiant un ou plusieurs des axes suivants :

– Une lecture des crises à travers l’Histoire de la pensée économique et de l’Histoire de l’analyse
économique. De nombreux auteurs (Walras, Fisher, Schumpeter…) ont ainsi apporté leur contribution à la compréhension des crises. Une comparaison des différentes crises ayant jalonné l’Histoire
(1929, 1974, 1980, 1992…) trouverait sa place ici.

– Une analyse de la crise à partir des modèles et des théories économiques. Le caractère exceptionnel
de la crise des subprimes a fragilisé la plupart des modèles macroéconomiques, rendant toute prévision périlleuse.

– Les effets de la crise n’étant pas les mêmes pour tous les pays, une analyse des différents modèles
du capitalisme (modèle français, allemand, espagnol, anglo-saxon, chinois…) face à la crise serait particulièrement appréciée.

– Si le système financier est au coeur de la crise actuelle, beaucoup insistent aujourd’hui sur les
conséquences sociales de cette crise (vague de délocalisation et de restructuration des entreprises, licenciements massifs…) ainsi que sur les nouveaux modèles à mettre en oeuvre (place de
l’écologie, logique de décroissance…).

Ce colloque privilégiera les approches pluridisciplinaires. Les apports de la sociologie, de
l’histoire, de l’économie… doivent nous permettre de proposer différents regards sur la crise actuelle.

Les propositions de communications, qui prendront la forme d’un résumé d’environ 600 mots, doivent
être envoyées avant le 15 novembre 2009 à :
diemera@aol.com. Les décisions du comité scientifique seront transmises au plus tard le 30 novembre 2009 et les textes des
communications devront être envoyés avant le 31 janvier 2010.

 

Comité Scientifique : Maurice Allais (Prix Nobel de Sciences Economiques), Roberto Baranzini (Université de Lausanne), Robert Boyer
(ENS Jourdan), Elie Cohen (Sciences Po, CAE), Olivier Dard (Université de Metz), Jérôme de Boyer (Université Paris Dauphine),Roger Guesnerie (Collège de France), Marie-Christine Toczek-Capelle
(Université Blaise Pascal), Jérôme Lallement (Université Descartes, Paris V), Sylviane Jeanneney-Guillaumont (Université d’Auvergne).

 

Comité d’organisation : Arnaud Diemer (Université de Clermont-Ferrand), Sylvie Dozolme (Université de Clermont-Ferrand).

Le Colloque se déroulera le 9 février 2010 à l’IUFM d’Auvergne, 36 avenue Jean Jaurès, 63400
Chamalières, tél : 0473317271 ou 0672250475

Pour
toute information relative au colloque :

http://www.oeconomia.net/colloques.htm

La mobilisation de savoirs dans des espaces intermédiaires

de l’action publique

Colloque du laboratoire junior MOSAP

En partenariat avec l’ANR MOSARE

Lyon, 27 et 28 janvier 2010

 

Propositions à remettre avant le 30 septembre 2009

 

En septembre 2007 a été créé à Lyon, sous la tutelle de l’ENS-LSH, un laboratoire junior autour du thème de la
mobilisation des savoirs dans l’action publique. Egalement soutenu par l’IEP de Lyon et par le laboratoire Triangle (UMR 5206), son objectif était de rassembler des doctorants provenant de
différentes disciplines des sciences sociales pour élaborer un projet collectif en leur permettant, notamment par l’intermédiaire d’un séminaire, d’interagir avec des chercheurs plus
expérimentés, spécialistes de ces problématiques. Ce séminaire arrivera à son terme à la fin de l’année 2009 (cf. le site internet du groupe : http://triangle.ens-lsh.fr/spip.php?rubrique241). Un
colloque se tiendra à Lyon, en janvier 2010, pour venir solder les deux années d’activités du laboratoire junior. Les différentes réflexions qui ont accompagné les séances successives ont fait
émerger un questionnement plus recentré sur les individus et les institutions non décisionnels de l’action publique. Enquêter sur ces acteurs, permet d’envisager l’émergence d’espaces
intermédiaires où se jouent des interactions savoir / pouvoir. Ce sont ces espaces qui constitueront le cœur de la problématique du colloque.

La question fondamentale posée dans le cadre de l’ensemble du projet de ce laboratoire junior (séminaire et
colloque) est celle de la mobilisation des savoirs dans l’action publique. La mobilisation de savoirs, dans une acception assez souple, est entendue comme une activation de contenus de
connaissances pris comme déjà constitués (par des formations, des institutions ou par la pratique). L’action publique est également entendue au sens large, en englobant les différents acteurs qui
participent directement, ou qui se donnent comme objectif d’influer sur le processus de décision publique (local, national ou transnational). Une telle définition permet de réunir des
gouvernants, mais également toute une série d’acteurs dont le rôle est moins précisément délimité : conseillers, experts, universitaires, militants, associations, syndicats, groupes de pression,
chambres de commerce, partis politiques, intellectuels, artistes. Ce colloque est l’occasion de porter une attention toute particulière à ces acteurs « non traditionnels », à ces individus qui ne
sont pas directement « aux manettes » de l’action publique. Les intervenants sont invités à réfléchir à l’émergence d’espaces d’interaction

spécifiques entre savoir et pouvoir, à ce qu’on pourrait appeler des espaces intermédiaires de l’action publique.
Ces espaces intermédiaires où se rencontrent des acteurs aux statuts divers et où émergent de nouveaux savoirs qui délimitent de nouveaux horizons d’action publique sont aussi variés que des
clubs, des think tanks, des chambres de commerce, des conseils de quartier, mais aussi des lieux de formation (partisane, syndicale).

Ces exemples, parmi d’autres, invitent les futurs communicants à penser des processus, liés à la question des
savoirs, qui ont lieu dans ces espaces intermédiaires : importation, traduction, circulation, réappropriation, qualification, compétition, politisation, légitimation,
institutionnalisation.

La problématique du colloque placera les savoirs mobilisés au cœur des débats, en étudiant comment des contenus de
connaissance, tant théoriques que pratiques, sont intégrés plus ou moins rationnellement au débat pour venir influer sur l’action publique.

Les deux années de séminaire ont permis de dégager toute une série de questions, regroupées ici au sein de trois
grands axes (les propositions de communication pourront s’inscrire dans un ou plusieurs d’entre eux).

La question des savoirs : les savoirs, savoir-faire, pratiques, idées, sont au cœur du questionnement de ce
colloque. Une partie importante des papiers proposés devra donc s’attacher à décrire avec précision les savoirs mobilisés. Plusieurs dimensions sont envisageables : quels types de savoirs entrent
en jeu (de savoirs liés à la pratique quotidienne jusqu’à des corpus idéologiques très formalisés), quel est leur objectif initial (il ne s’agit pas forcément de savoirs pensés pour agir sur
l’action publique), comment peut-on les saisir et les identifier, sur quelles légitimités s’appuient-ils ?

Les acteurs qui portent ces savoirs : la deuxième piste de réflexion proposée est celle de ces acteurs qui, sans
être des dirigeants publics, participent plus ou moins directement à la prise de décision publique. Si comme nous l’avons dit plus haut, une telle acception renvoie à une diversité et à une
hétérogénéité d’individus et de groupes d’individus, le colloque sera l’occasion de se pencher un peu plus en détail sur ces acteurs qui sont au cœur du processus de mobilisation de savoirs. On
pense ici à des agents comme des syndicats, des lobbyistes, des intellectuels, des think tanks, des cinéastes ou des experts.

L’impact de ces savoirs : la troisième entrée envisagée est donc celle de l’influence de la mobilisation de ces
savoirs sur le processus de décision publique.

Autrement dit, il s’agira ici de voir dans quelle mesure la mobilisation de savoirs par un groupe spécifique joue
(ou ne joue pas) sur l’action publique. Est-ce que le discours d’intellectuels qui s’engagent pèse sur la décision ? Est-ce que la diffusion d’une doctrine économique néoclassique pèse sur la
décision ? Est-ce que les bricolages permanents de militants d’une association de riverains pèsent sur la décision ?

 

L’ensemble des communications retenues devra répondre à trois exigences.

* Une enquête de terrain fournie. Celle-ci pourra s’appuyer sur différents types de matériaux (entretiens,
observations, archives, questionnaires) et se focaliser sur des échelles historiques et spatiales diverses. Le terrain sur lequel s’établit la démonstration devra être présent de manière
explicite dans la communication écrite et dans l’intervention orale.

* Une dimension méthodologique forte. Le colloque étant issu d’un laboratoire junior conduit par des doctorants, qui
proviennent de surcroît de disciplines différentes, une attention toute particulière sera portée aux dimensions méthodologiques, à l’arrière-cuisine de la recherche. La question du « repérage »
des savoirs mobilisés en constitue un exemple type.

* Une temporalité bien délimitée. Les communications pourront être centrées sur des terrains contemporains, mais
également autour d’enquêtes historiques. Ces dernières permettront d’envisager un espace de dialogue important (par exemple sous forme de table ronde spécifique) avec les travaux menés au sein de
l’ANR MOSARE.

 

La publication des actes du colloque est prévue par les organisateurs. Les propositions de communication ne pourront
dépasser 3000 signes (espaces compris).

Elles devront inclure les coordonnées du candidat (nom, prénom, institution de rattachement) et la proposition de
communication en tant que telle (sans oublier de préciser le terrain mobilisé). Ce document (format Word) devra être envoyé à l’adresse suivante : mosap@gmail.com

 

Calendrier

30 septembre 2009 : date limite de remise des propositions de communications

25 octobre 2009 : sélection des communications

13 janvier 2010 : remise de la version écrite des communications (35 000 signes maximum)

pour mise en ligne et lecture par les rapporteurs27 et 28 janvier 2010 : Colloque à Lyon (ENS-LSH et IEP de Lyon)
 

 

Comité d’organisation

Camilo Argibay (TRIANGLE – Université Lumière Lyon II) camilo.argibay@univ-lyon2.fr

Simon Hupfel (TRIANGLE – ENS-LSH) simon.hupfel@ens-lsh.fr

 

Comité scientifique

François Buton (CR, CURAPP, Amiens)

Aisling Healy (MDC, LEST, Université de Provence, Aix-en-Provence)

Frédéric Lebaron (Pr. CURAPP, Université de Picardie, Amiens)

Gwenola Le Naour (MDC, TRIANGLE, IEP de Lyon)

Claire Lemercier (CR, IHMC, Paris)

Hélène Michel (Pr. PRISME, IEP de Strasbourg)

Igor Moullier (MDC, LARHRA, ENS LSH, Lyon)

Renaud Payre (Pr. TRIANGLE, Université Lyon II)

Gilles Pollet (Pr. TRIANGLE, IEP de Lyon)

Cécile
Robert (MDC, TRIANGLE, IEP de Lyon)

Les organisations patronales en Europe aux XIXe-XXe siècles

Ce programme de recherche espère apporter des éclairages à un domaine de recherche jusqu’à présent peu exploré.
Certes des juristes dès la fin du XIXe siècle, plus récemment les politistes, les économistes et les sociologues ont analysé des aspects particuliers de cette question, sociabilité des élites,
groupes de pression, action collective des élites économiques, etc. Les historiens se sont intéressés à l’histoire de l’entreprise, des politiques économiques et des institutions économiques. Des
études internationales ont été menées sur la représentation patronale, sur les pratiques de gestion de main-d’œuvre. Mais l’étude historique des organisations patronales, de plus dans une
perspective comparative au niveau européen, reste un champ encore relativement vierge, mis à part quelques recherches récentes. Dans certains pays comme la Belgique et les Pays-Bas, le champ de
recherche est mieux développé, mais souvent très ciblé chronologiquement et géographiquement.

 

Synthétiquement pour l’ensemble du programme, nous nous poserons les questions suivantes :

– Les cultures syndicales patronales dominantes sont-elles nationales ? Tendent-elles à s’internationaliser ? La
question est similaire pour les autres formes de structuration des intérêts patronaux, chambres consulaires, associations diverses. Ces cultures sont-elles structurées par métier ? N’y a-t-il pas
des branches où les cultures transnationales prévalent, par exemple les mines, la sidérurgie ou les services ?

– Pourquoi, quand et comment les patrons s’organisent-ils ? Quelles sont les sources de leur action ?

– Quelles sont les fonctions de ces organisations ? comment évoluent-elles ?

– Quels rapports entretiennent les organisations avec leur environnement politique, local, national et européen
?

– Quel type de rapports s’est construit avec les autres organisations collectives ?

 

Ce programme se déclinera en 1 journée d’études (2010) et 4 colloques qui s’échelonneront de 2011 à 2014.

Nous débuterons en juin 2010 par un inventaire des sources existantes et de l’historiographie tout en nous
interrogeant sur ce qu’on entend par organisation patronale, ce que recouvre le vocabulaire employé nationalement, sur les écueils des traductions.

 

Programme des 4 colloques :

– 2011 : Genèse, morphologies, temporalités des organisations patronales en Europe

– 2012 : Organisations patronales et régulation des marchés

– 2013 : Les organisations patronales et les institutions nationales et européennes

– 2014 : Les organisations patronales et les autres organisations collectives (syndicats, partis)

 

Organismes associés :

CRESC – Université de Paris 13

Laboratoire Institutions et dynamiques historiques de l’économie ­ IDHE – UMR

8533 du CNRS

LARHA ­ laboratoire de recherche historique en Rhône-Alpes UMR 5190

 

Comité scientifique

 

Allemagne :

Peter Hertner, Martin Luther Universität Halle-Wittenberg

 

Autriche :

Franz Traxler, Université de Vienne

 

Belgique :

Suzy Pasleau, Université de Liège

Dirk Luyten, Université de Gand, CEGES (Bruxelles)

 

Espagne :

Antonio Miguel Bernal, Université de Séville

 

France :

Jean-Claude Daumas, Université de Besançon

Clotilde Druelle-Korn, Université de Limoges

Olivier Dard, Université de Metz

Danièle Fraboulet, Université de Paris 13

Annette Jobert, Directrice de Recherches CNRS

Michel Margairaz, Université de Paris I

Hélène Michel, Université de Strasbourg

Jean-Marie Pernot, IRES

Gilles Richard, IEP Rennes

Béatrice Touchelay, Université de Paris XII

Pierre Vernus, Université de Lyon II

 

Italie :

Paolo Tedeschi, Université de Milan-Bicocca

 

R-U :

Francesca Carnevali , Université de Birmingham

Arthur Mac Ivor, Université de Strathclyde, Glasgow (en attente de confirmation)

Alan McKinlay, University of St Andrews, Scotland

 

Suisse :

Hans Ulrich Jost, Université de Lausanne

Laurent Tissot, Université de Neuchâtel (en attente de confirmation)

 

 

Première journée d’études ­ Vendredi 11 Juin 2010

Université de Paris 13, 99 avenue J.-B. Clément 93430 Villetaneuse

 

Appel à communications

 

Les organisations patronales en Europe : bilans sémantique, historiographique et archivistique

 

– Réflexion sur la sémantique : qu’entend-on par organisations patronales ? Quel est le vocabulaire utilisé par les
patrons, par les autres acteurs sociaux, mais aussi par l’ensemble des sciences sociales pour désigner le/les groupe/s « patronal/ux » et les organisations de défense de ses/leurs intérêts ?
L’objectif est de cerner l’objet du projet de recherche en France et dans les principaux pays européens.

– État de la question au niveau archivistique et historiographique dans chacun des pays européens. Nous espérons
mobiliser les archivistes pour un inventaire des sources.

 

* Sources archivistiques :

 

– recensement des fonds d’archives : par exemple en France àpartir de la base BORA à compléter par une enquête
auprès des archives départementales ou des archives de France car tous les départements n’ont pas renseigné BORA ;

– état des publications (comptes rendus d’assemblées générales, journaux, annuaires etc. ) dans les diverses
bibliothèques.

 

* Bilan historiographique en France et surtout à l’étranger. Place du champ dans les principaux domaines de
recherche.

 

A l’issue de cette phase il devrait être possible de présenter un état de la question, des sources disponibles en
France et en Europe, de démontrer en quoi les thématiques des 4 colloques prévus sont novatrices, de définir quelles seront les productions du projet. Ceci dans la perspective de demande de
financement ANR, programme européen ou autre.

 

Organisation :

Département d’histoire ­ Centre de recherche Espaces, sociétés, culture

(CRESC), Université de Paris 13

Laboratoire Institutions et dynamiques historiques de l’économie ­ IDHE – UMR

8533 du CNRS

 

Comité d’organisation :

Elodie Béthoux, École Normale Supérieure de Cachan

Clotilde Druelle-Korn, Université de Limoges

Danièle Fraboulet, Université de Paris 13

Annette Jobert, CNRS

Michel Margairaz, Université de Paris I

Béatrice Touchelay, Université de Paris XII

Informations pratiques :

 

Proposition de communication :

Nous souhaitons une proposition de communication en fichier attaché en format RTF : 500 mots maximum, sans notes,
références bibliographiques comprises (5 au plus). Le fichier aura pour titre le nom de l’auteur ou des auteurs de la proposition. Informations à fournir dans le corps du message : nom, prénom,
institution de rattachement, pays, discipline, adresse électronique.

Merci de joindre un court CV (1 page maximum).

Date limite d’envoi : 15 novembre 2009

Notification d’acceptation : 1er mars 2010

Adresses d’envoi : danielefraboulet@wanadoo.fr / clotilde.druelle-korn@orange.fr

 

Langues de la journée d’études : français et anglais

 

Lieu : Université de Paris 13, 99 avenue J.-B. Clément 93430 Villetaneuse, située au nord de Paris, accessible par
le train en 15 minutes environ à partir de la gare du Nord.

 

Pour toute information concernant cette journée d’études, contactez : Danièle Fraboulet, danielefraboulet@wanadoo.fr / clotilde.druelle-korn@orange.fr

 

Ce Michelin qui nous est Chaire

Michelin et le Groupe ESC Clermont ont signé aujourd’hui un accord de partenariat dans le cadre de la Chaire Développement Commercial créée en juin dernier. Michelin est ainsi la première grande entreprise à s’associer à la chaire de l’école.

Concrètement, il s’agit d’un partenariat de « recherche – intervention » par lequel le manufacturier et l’école échangeront leur expertise et entreprendront des actions concrètes sur de nombreux thèmes relatifs à la vente : organisation et administration des ventes, gestion de la relation client, management commercial notamment.

La première action consistera à donner une étude de cas aux étudiants de l’école : « Analyse des méthodes commerciales de la division poids lourd de Michelin en Europe ».

Ce partenariat constitue un nouveau renforcement des relations historiques de Michelin et de l’ESC. Il s’inscrit aussi dans la politique de Michelin de nouer des partenariats qualitatifs avec des écoles ciblées, de les accompagner dans la formation de leurs étudiants, de présenter l’entreprise aux jeunes et de leur proposer des stages et des emplois.

Pascal Brassier, enseignant titulaire de la Chaire, explique : “Lieu de coopération entre Ecole et Entreprise, une chaire d’entreprises vise à développer une expertise d’enseignement et de recherche sur des thématiques définies en partenariat avec les entreprises. Ce qui caractérise celle du Groupe ESC Clermont, c’est l’alchimie ‘recherche-intervention’. Le chantier que l’on ouvre avec Michelin nous permettra d’approfondir les facteurs de performance commerciale sur plusieurs centaines de commerciaux basés en Europe. Une manne pour nous, chercheurs ; l’opportunité pour l’entreprise d’appliquer simultanément des outils ciblés de formation et de management commercial”.

Stéphane Roy, Directeur des Compétences Marketing & Ventes Michelin, commente : “Les besoins et les comportements d’achat des clients évoluent et se diversifient. Les offres du Groupe Michelin s’adaptent en conséquence et deviennent plus sophistiquées.

L’enjeu des équipes commerciales est de décoder les stratégies, les attentes, les circuits de décision des clients afin de les accompagner par des propositions pertinentes dont la valeur est clairement perceptible. […]”.

Avis de Yves Soulabail : “Il est vrai qu’a prendre un tel vocabulaire, concernant ces gens que l’on dénomme “client”, on puisse comprendre le besoin de se pencher sur l’affaire… Un moyen sans
doute de redorer
une image par ailleurs écornée.”

ISRICH

Appel à communication

4e Conférence & numéro spécial du “journal of social management”

Paris, France

13-14 Mai 2010

La question de la survie des systèmes de santé en Occident est une question aussi cruciale que complexe. Comment en effet faire face à l’augmentation prévisible de la demande en soin du au vieillissement de la population avec des moyens financiers égaux ou inférieurs ?

Ce phénomène- connu également sous le nom de « Papy Crash »- a déjà des impacts perceptibles sur les organisations du système de santé et ses personnels. Le thème principal de la 4e conférence ISRICH est la question de la continuité et de la durabilité eu égard au changement démographique. Dès lors la notion de progrès est-elle encore pertinente pour qualifier les systèmes de santé ? Quelles sont les solutions économiques possibles face au papy crash ? Devrait-il y avoir plus de compétition ou de régulation entre les différents acteurs ? En quoi l’innovation peut-t-elle contribuer à la continuité des soins ?

La question de la continuité des soins renvoie à celle du développement durable de la santé. Cette notion a-t-elle un sens dans ce secteur et si oui quels sont les instruments permettant de la mesurer ?

Les thèmes de la conférence sont :

– Comment les changements démographiques affectent les systèmes de santé et le travail des professionnels de santé ?

– Comment les nouvelles innovations et savoirs atteignent-ils le
patient et comment cela modifie-t-il la continuité des soins ?

– Que signifie le développement durable dans le secteur de la
santé ?

– Quel impact cela a-t-il sur la mesure, la performance et
l’efficacité des organisations et du travail des professionnels de santé ?

Les contributions de toutes disciplines sont les
bienvenues
Procédure de soumission :

La participation à la conférence est basée sur un abstract étendu (environ 1000 mots) incluant les théories, la méthodologie, les données et les résultats attendus.

Le résumé devra inclure de manière concise le nom de l’auteur, ainsi que ses coordonnées. Il
devra être envoyé à bertrandpauget@ebs-paris.com avant le 31
mars 2010.

L’article complet devra être envoyé le 2 mai 2010. L’envoi de l’article complet conditionne l’acceptation finale à la conférence.

Les meilleurs papiers seront sélectionnés pour un numéro spécial de la revue ‘journal of social management’. Une réécriture spécifique pourra être demandée aux auteurs.

Toute communication devra être soumise en anglais.

Date à retenir

31 mars 2010 : Deadline pour les abstracts étendus à Bertrand Pauget (bertrandpauget@ebs-paris.com)

15 avril, 2010 :   Notification de rejet ou d’acceptation des papiers à la conférence

2 mai 2010 :      Papier complet à envoyer. Début du processus de reviewing pour le numéro spécial de la revue ‘journal of social management’

04 mai, 2010 :   Deadline pour l’enregistrement et le paiement des frais de participation à la conférence

The International Society for Research on Innovation and Change in Health Care Systems (ISRICH)est une initiative de chercheurs de différentes disciplines et pays. Notre intérêt principal est de comprendre et d’améliorer l’évolution du système de santé.

Comité scientifique
ISRICH (liste non exhaustive) :

Martina Eckardt, Andrássy University Budapest, Hungary

Thomas Grebel, University of Jena, Germany

Stefan Okruch, Andrássy University Budapest, Hungary

Bertrand Pauget, EBS Paris, France

 

Comité d’organisation

A2ID (Association Internationale Interdisciplinaire de la Décision)

Ali SMIDA, Professeur, Université de Paris 13, France

Bernard CADET, Professeur émérite, Université de Caen – Basse
Normandie, France

Alina GOMEZ, Senior Professor, Université Javeriana de Cali,
Colombia.

EBS Paris

Bertrand PAUGET, Professeur, EBS Paris, France

Marc Lenglet, Professeur assistant, EBS Paris, France

Frais de participation :

Les frais de participation sont de 180 euros. Ils incluent les pauses, les déjeuners du 13 & 14 mai ainsi que la participation à la soirée de gala du 13 mai au soir. Les doctorants peuvent demander une déduction à hauteur de 50 % en écrivant une lettre au comité scientifique justifiant de leur condition.

Les frais de participation sont à régler avant le 4 mai prochain à c/o Stefan Okruch- ISRICH

IBAN: DE43 6309 0100 0079 7400 14

BIC: ULMVDE66

Grand emprunt : quel pilotage et impact sur la croissance ?

ATELIER EXCEPTIONNEL DE DEBUT D’ANNEE au CAPE (Grand Palais) le vendredi 29 janvier 2010 sur le thème : « Grand emprunt : quel pilotage et impact sur la croissance ? »

22 milliards seront levés en 2010 sur les marchés financiers, sur les 35 milliards d’euros du grand emprunt destiné à l’innovation, la recherche et la formation. Comment assurer le pilotage de ces dépenses ? Quelles procédures d’évaluation mettre en place ?

Intervenants :

Benoît COEURE
directeur général adjoint DGTPE
commission Juppé/Rocard

et

Philippe BOUYOUX
IGF – Rapporteur

Animé par
Françoise CROUIGNEAU
Chroniques La Tribune – Présidente de l’AJEF

de 13h30 à 15h00  au CAPE

Centre d’accueil de la Presse étrangère – Grand Palais

CAPE – Perron Alexandre III – Entrée Cours la Reine – 75008 Paris

Art & Industrie (XVIIIe-XXIe siècles)

Le Centre de recherche sur les économies, les sociétés, les arts et les techniques (CRESAT, EA 3436), de l’Université de Haute-Alsace (UHA), et le laboratoire de
Recherche sur les choix industriels, technologiques et scientifiques (RECITS, EA 3897), de l’Université de technologie de Belfort-Montbéliard (UTBM), organisent chaque année les Journées
d’histoire industrielle qui se déroulent sur les deux sites de Mulhouse et de Sevenans (près de Belfort).

Ceci est donc un appel à communications pour les 4ès Journées d’histoire industrielle des 18 et 19
novembre 2010 consacrées au thème Art & Industrie (XVIIIe-XXIe siècles)

Merci d’envoyer vos propositions et celles de vos doctorants sous forme d’un résumé d’une demi page d’ici le 15 juin
2010 à nicolas.stoskopf@uha.fr et/ou pierre.lamard@utbm.fr

Les actes seront publiés dans la collection « Histoire industrielle et société », dirigée par Pierre Lamard et Nicolas Stoskopf aux Editions
Picard.

 

Les journées d’histoire industrielle

(Belfort – Mulhouse)

 

Conseil scientifique : Jean-Claude Daumas (Institut universitaire de France, Université de Franche-Comté), Michel Hau (Institut
universitaire de France, Université de Strasbourg), Bernard Jacqué (Université de Haute-Alsace), Pierre Lamard (Université de Technologie de Belfort-Montbéliard), Nicolas Stoskopf (Université de
Haute-Alsace), Laurent Tissot (Université de Neuchâtel).

 

Art & industrie (XVIIIe-XXIe siècles)

18-19 novembre 2010

 

Art & industrie : un tel rapprochement sentait le soufre au XIXe siècle !
Nombreux furent ceux qui, à la suite de Ruskin et Morris, nièrent tout lien possible entre les deux. La mécanisation et la fabrication en grande série n’étaient-elles pas antinomiques avec le
geste de l’artiste, le talent ou le génie, l’unicité de l’œuvre d’art ? Aujourd’hui, cette opposition nous paraît totalement démodée. De la promotion du produit industriel en objet d’art,
Roland Barthes donne une illustration, et en même temps une définition parfaite, lorsqu’il voit dans la DS 19 « l’équivalent assez exact des grandes cathédrales gothiques »,
c’est-à-dire « une grande création d’époque, conçue passionnément par des artistes inconnus, consommée dans son image, sinon dans son usage, par un peuple entier qui s’approprie en elle un
objet parfaitement magique » (Mythologies). Comment l’art a-t-il  investi l’industrie au point de
se rendre indispensable à la réussite commerciale d’un produit ? Répondre à cette question permet en réalité de revisiter une grande partie de l’histoire manufacturière puis industrielle
depuis le XVIIIe siècle.

 

Trois approches seront privilégiées :

D’une part, on s’intéressera à la façon dont la dimension artistique a résisté à la mécanisation dans
le secteur des arts appliqués, comme l’indiennage, le papier peint, la céramique, le verre, l’orfèvrerie ou l’ébénisterie, et inversement on analysera comment la recherche du beau a conquis
d’autres fabrications dès lors que l’on quittait le registre des produits de première nécessité et qu’il fallait séduire une clientèle exigeante. On retrouve des préoccupations analogues dans
l’architecture industrielle, dans la publicité ou dans l’emballage. Il y a lieu d’établir des chronologies, d’interroger les causalités et de décrire les processus qui ont conduit à ces
évolutions.

L’industrie a émancipé l’art des canons esthétiques traditionnels : elle a progressivement créé
des formes libérées des contraintes de l’ornement, faisant entrer l’art dans la modernité. Ainsi, l’architecte Adolf Loos proclame en 1907 que « l’ornement est un crime ». Dans le
développement des bureaux de style, des agences d’esthétique industrielle et finalement du design, il faut faire la part des innovations technologiques, notamment dans le domaine des matériaux,
des exigences de fonctionnalité et des recherches formelles. L’artiste n’est-il pas alors contraint de s’effacer devant un cahier des charges castrateur ? A contrario, l’idée selon laquelle la forme suivrait la fonction n’est-elle pas trop facilement et communément admise ? Des études de cas devraient
permettre de préciser ces différentes interrogations jusqu’au concept de « design démocratique » cher à Philippe Stark.

Enfin, se posent les question plus concrètes de l’évolution du statut du créateur, dans ou en dehors
de l’entreprise, anonyme ou identifié, et de la protection des œuvres. Les pratiques inventives tangentes à l’acte artistique amènent à réfléchir sur la notion des compétences, donc à l’évolution
des formations, à leur pluralité et aux itinéraires respectifs (architecte, ingénieur, artiste…). L’apparition de disciplines récentes (ergonomie, cognition, écologie…) comme de nouvelles
techniques (laser, réalité virtuelle ou augmentée, holographie…) ne modifie-t-elle pas aussi bien les conditions de création que les structures dans lesquelles s’épanouissent les grands courants
contemporains ? Il s’agira par incidence de porter aussi un regard sur les nouveaux métiers (graphiste, styliste, analyste de style, anthropotechnicien…) ainsi que sur les préoccupations
industrielles en émergence comme le packaging.

 

Bernard Jacqué, maître de conférences à l’UHA

Pierre Lamard, professeur à l’UTBM

Nicolas Stoskopf, professeur à l’UHA, directeur du CRESAT

De la Mer du Nord à la Méditerranée…

Colloque international

 

De la Mer du Nord à la Méditerranée, les services de transport maritime et ses acteurs au cours de la période
moderne

 

Université de Bretagne Occidentale – Brest

14 – 15 octobre 2010

 

Coordination : Pierrick Pourchasse (Université de Brest – CRBC), Werner Scheltjens (ENS Lyon – Université de
Groningen)

 

Appel à communication

 

L’armement maritime est reconnu pour avoir été un moteur de la croissance économique en Europe occidentale et une force majeure dans le premier mouvement de
globalisation qui se développe au cours de la période moderne. Une large historiographie s’est intéressée aux circuits commerciaux, aux produits d’importation et d’exportation, aux réseaux
négociants et à l’incidence de ces facteurs sur le développement économique des États impliqués dans les activités maritimes. Par contre, alors que le développement des trafics a été largement
étudié, le fonctionnement de l’armement lui-même l’a beaucoup moins été. De très nombreux aspects de la structure opérationnelle des transports restent encore à découvrir. La conception
traditionnelle d’une organisation très flexible des routes maritimes, selon les opportunités les plus profitables aux navires, ne fonctionne pas toujours à l’exemple de l’activité la flotte
hollandaise dans le golfe de Finlande au XVIIIe siècle. De plus, les trajectoires des individus impliqués dans l’organisation des activités d’armement et de transport sont essentielles pour
comprendre la structure et l’évolution de systèmes mis en place. De nombreux champs de recherche restent à défricher pour obtenir une image plus précise du fonctionnement de l’armement maritime
au cours de la période moderne.

 

Ce colloque donnera l’opportunité de collecter la connaissance existante sur le sujet et de discuter sur un certain
nombre de thèmes se rapportant à la structure opérationnelle de l’armement maritime au cours de la période moderne. Quelques champs de recherche peuvent être envisagés :

 

1) L’analyse comparative du fonctionnement de l’armement maritime en Europe au cours de la période moderne. Est-ce
que les pratiques sont les mêmes entre les diverses zones d’armement maritime ? Quelles en sont les caractéristiques ? Est-ce qu’une évolution peut-être constatée ? Quel est le rôle joué par les
ports d’attache et les ports de commandement dans l’adaptation des armements aux particularités locales ? Est-ce que les moyens techniques différent selon les systèmes mis en place ?

 

2) L’organisation des trafics. Comment s’organisent les relations complexes entre commissionnaires, commettants,
armateurs, capitaines ? Est ce que cette relation a des conséquences sur l’organisation spatiale des trafics ? Comment les acteurs collectent et gèrent l’information, élément essentiel pour une
bonne profitabilité des trafics ?

 

3) Les régions prestataires de services. Quelques régions européennes développent d’intenses activités maritimes
alors que d’autres ne le font pas. Quelles logiques spatiales et quels facteurs expliquent ce choix ?

Comment expliquer la polarisation qu’exercent certains ports ? Comment se structure l’espace autour de ces pôles
d’activité ? De nombreux sujets peuvent être liés à ce thème : coûts de transport, relations avec la construction navale, dynamique du marché du travail…

 

Les propositions de communication sont à envoyer, avant le 7 mai 2010, par courrier électronique à Werner Scheltjens
(Werner.Scheltjens@ens-lsh.fr) ou Pierrick Pourchasse (pierrick.pourchasse@univ-brest.fr).
Rédigées en français ou en anglais, elles comporteront un titre et un résumé d’une quinzaine de lignes et devront être accompagnées de renseignements sur l’auteur (titre, fonction, établissement
d’exercice, e-mail, n° de téléphone et adresse professionnelle). Une réponse sera donnée par le comité exécutif après avis du Conseil scientifique pour le 21 mai 2010. Les langues de
communication du colloque seront le français et l’anglais. Les frais de  transport et de logement seront pris en charge par les organisateurs.

 

Comité scientifique

 

Silvia Marzagalli, Professeur, Université de Nice

Pierrick Pourchasse, Maître de conférences, Université de Bretagne Occidentale, Brest

Werner
Scheltjens, post-doctorant, Ecole Normale Supérieure de Lyon

XVIe Journées d’histoire de la comptabilité et du management

Appel à communication

Nantes, Maison des Sciences de l’Homme Ange-Guépin

23 – 25 mars 2011

 

PERCEPTIONS, REPRESENTATIONS ET MESURES DU PROFIT

 

Le propos sera de questionner le profit en ce qu’il constitue l’un des déterminants du comportement de
l’entrepreneur, individu ou collectif d’acteurs ; et ce, quelles qu’en soient l’origine, la nature, l’explication, la justification ou encore la destination et le mode d’appropriation.
Gestionnaires, historiens, sociologues, économistes, juristes et autres spécialistes des sciences humaines et sociales, qui souhaiteraient s’associer à ces Journées, sont conviés à s’interroger
sur ce que l’entrepreneur — négociant, banquier, industriel ou encore financier d’Ancien Régime — perçoit du profit, ex ante ou ex post. Comment se forment ces perceptions, quelles informations
utilise et privilégie le décideur, sur quels instruments d’observation, de mesure et de prévision appuie-t-il son jugement ?

Comment cette perception et les représentations qui en découlent interviennent-elles dans son action, dans
l’élaboration et la mise en œuvre de ses stratégies, leur éventuelle adaptation et/ou l’apparition de stratégies émergentes.

On accordera une attention particulière au discours tenu par cet entrepreneur, en quelques circonstances que ce
soit. Depuis les propos confiés à un journal intime — un livre de raison — jusqu’à ceux qui sont adressés aux actionnaires, en passant par les notes internes ou la correspondance, sans oublier la
traduction qu’en livre le narratif comptable. Mais si le penser et l’agir de l’entrepreneur sont au cœur de la problématique, tous les autres regards portés sur le profit peuvent être
questionnés, dès lors qu’ils sont susceptibles d’influencer ce penser et cet agir. Il en va ainsi des discours tenus et véhiculés dans le cadre des diverses institutions qui forment son
environnement social et culturel — par exemple la religion, le droit, la politique, la littérature ou l’art — ou, plus près de l’objet, des propos de ceux qui se donnent pour but de contribuer à
sa formation ou de le conseiller.

A l’instar des éditions précédentes, des propositions de communications ne s’inscrivant pas dans la thématique des
Journées mais examinant des problématiques gestionnaires, dans le cadre d’une démarche historique, seront également les bienvenues. La nouveauté et l’originalité des apports seront ici
privilégiées.

Placées sous l’égide de l’Association francophone de comptabilité, les Journées 2011 sont organisées par le
Laboratoire d’économie et de management de Nantes-Atlantique (LEMNA – EA 4272), en association avec les chercheurs impliqués dans le projet MARPROF – Comptes et profits marchands d’Europe et
d’Amérique 1750-1815 (ANR-08- BLAN-0329-03). Elles bénéficient de l’aide technique de la Maison des Sciences de l’Homme Ange-Guépin.

 

Dates à retenir :

 

15 novembre 2010 : date limite de soumission des textes des communications, de préférence complets. Rédigés en
français ou en anglais, ils comporteront des résumés dans les deux langues et seront adressés par courrier électronique à :

 

Annie Busson

Maison des Sciences de l’Homme Ange Guépin

5 allée Jacques-Berque,

BP 12105

44021 Nantes cedex 1

jhcm@univ-nantes.fr

 

Les auteurs seront avisés de la décision du comité de lecture au plus tard le 15 janvier 2011. Les versions
définitives des textes retenus devront être remises avant le 28 février 2011.

Une fois acceptée et, sauf demande contraire des auteurs, la communication sera publiée sur le site internet des
XVIe Journées.

Les communications pourront être prononcées en français ou en anglais, une traduction simultanée sera mise en
place.

Comité d’organisation : Yannick Lemarchand, Pierre Gervais, Natacha Coquery, Laure Pineau-Defois, Cheryl McWatters,
Nicolas Antheaume, Marie Catalo, Paulette Robic.

 

23 mars 2011

 

ATELIER DOCTORAL PLURIDISCIPLINAIRE

Histoire des savoirs et pratiques de gestion

La journée du 23 mars sera consacrée à un atelier doctoral qui offrira à des doctorants, en deuxième ou troisième
année de préparation de thèse, la possibilité de présenter un état de leurs travaux devant un auditoire pluridisciplinaire.

Les doctorants intéressés sont invités à faire parvenir à l’adresse ci-dessous, pour le 15 décembre 2010, un dossier
de candidature comprenant un bref CV ainsi qu’une note de présentation de leur projet de thèse, d’environ 25 000 signes (espaces compris).

La propriété intellectuelle contre l’innovation ? Promesses et limites

La première conférence du cycle des “Matinales” de FIDES (Forum sur les institutions, le droit, l’économie et la société), association créée pour catalyser les
initiatives communes des juristes et des économistes de l’Université Paris Ouest Nanterre La Défense, portera sur le thème : “La propriété intellectuelle contre l’innovation ? Promesses et
limites des Modèles Ouverts d’Innovation.” En présence des Professeurs Paul David (Economiste, Stanford) et Michel Vivant (Juriste, Sciences-Po Paris), et se déroulera le mercredi 9 juin 2010 de
8 h.30 à 10 h.00 (accueil dès 8 h 00) au Cercle France-Amériques 9, avenue Franklin Roosevelt 75008 – Paris

 

Entrée
libre mais inscription nécessaire auprès de michele.dreyfus@u-paris10.fr ou à aed@u-paris10.fr

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