Après un premier mandat débuté en novembre 2014, Yves Marmont, 61 ans, expert-comptable à Oyonnax dans l’Ain, secrétaire du Centre de gestion agréé de Haute Savoie, a été réélu, à l’unanimité, à la tête de la Fédération des centres de gestion agréés (FCGA) le 7 novembre 2017, pour un second mandat de trois ans.
Yves Marmont à la tête de la FCGA
Également Président de la commission des études économiques, Yves Marmont maîtrise parfaitement les problématiques économiques des petites entreprises. Sa longue expérience de terrain, conjuguée à une solide expertise des études de conjoncture, constitue un atout précieux pour la FCGA.
La Fédération des centres de gestion agréés en bref…
La FCGA représente près de 300 000 petites entreprises (TPE) et 103 Centres de Gestion Agréés (CGA).
92 % des entreprises nationales ont moins de 10 salariés
50 % des TPE imposées au BIC sont adhérentes à un CGA
Grâce à l’adhésion à un CGA, le revenu imposable de l’entreprise n’est pas majoré de 25 % !
Les CGA, structures associatives de proximité, constituent un pôle remarquable de conseils collectifs : aide à la gestion, formation et prévention fiscale.
Les TPE bénéficient d’une offre pédagogique attractive (les CGA sont parmi les premiers centres formateurs de la petite entreprise avec plusieurs centaines de milliers d’heures annuelles de formation.
La FCGA forme un réseau d’information et d’assistance aux TPE présent sur l’ensemble du territoire national et capitalise une expertise économique et sociale reconnue de la petite entreprise.
Elle dispose d’outils d’observation et d’analyse particulièrement fiables qui alimentent régulièrement une base de données statistiques très performante.
27 grands signataires et soutien viennent ensemble de s’unir pour la généralisation de la notation extra-financière, dans le cadre d’une déclaration commune le 8 décembre 2017. On s’étonnera toutefois que le choix soit porté pour désigner les critères “Environnement, Social et Gouvernance” sur une abréviation mettant la confusion avec l’Ecole de commerce ESG.
La notation extra-financière comme critère d’évaluation
Conscients de notre responsabilité dans le développement d’une économie durable et responsable, nous, figurant parmi les plus importantes sociétés d’investissement et de gestion d’actifs privés, publics et mutualistes, et infrastructures de marché, de la Place de Paris, avons signé une Déclaration commune invitant les émetteurs à une communication de leur notation ESG – Environnement, Social et Gouvernance –, en complément de leur notation financière.
Notre initiative inédite illustre notre conviction que les facteurs sociaux, environnementaux, éthiques et de gouvernance influencent la qualité de crédit, la valorisation des entreprises et la création de valeur future. L’accès à la notation ESG nous renseigne sur la soutenabilité des modèles d’analyse des entreprises et projets dans lesquels investir en faveur d’une croissance soutenable, inclusive, moins intense en carbone et relevant le défi du changement climatique, tout en préservant le capital et en recherchant un rendement cohérent avec cet objectif.
Conscients des enjeux de la croissance durable, nous voulons apporter ainsi notre contribution à l’ambition de l’Europe et de Paris Europlace de promouvoir une finance durable et responsable, et particulièrement à l’occasion du troisième Climate Finance Day.
Les signataires de cette déclaration : Maurice Ronat, Président du groupe AESIO ; André Renaudin, Directeur Général d’AG2R La Mondiale ; Yves Perrier, Directeur Général d’Amundi ; Patrick Dixneuf, Directeur Général d’AVIVA France ; Thomas Buberl, Directeur Général d’AXA ; Frédéric Janbon, Administrateur-Directeur Général de BNP Paribas Asset Management Holding ; Virginie Chapron-du Jeu, Directrice des Finances du groupe Caisse des Dépôts et Consignations ; Naïm Abou-Jaoudé, Directeur Général de Candriam Investors Group ; Olivier Vaillant, Directeur Général de CM-CIC Asset Management ; Frédéric Lavenir, Directeur Général de CNP Assurances ; Nicolas Moreau, Directeur Général de Deutsch Asset Management ; Nicolas Demont, Directeur Général d’EGAMO ; Philippe Desfossés, Directeur de l’Établissement de Retraite Additionnelle de la Fonction Publique ; Stéphane Boujnah, Directeur Général et Président du Directoire d’Euronext ; Yves Chevalier, Membre du Directoire du Fonds de Réserve pour les Retraites ; Philippe Setbon, Directeur Général de Groupama Asset Management ; Stéphane Junique, Président d’Harmonie Mutuelle ; Jean-Pierre Costes, Président du Conseil d’Administration de l’Ircantec ; Daniel Roy, Président du Directoire de La Banque Postale Asset Management ; Roland Berthilier, Président du groupe MGEN ; Laurent Mignon, Directeur Général de Natixis ; Jean-Pierre Grimaud, Directeur Général d’OFI Asset Management.
Avec le soutien de : Paris Europlace, l’Association Française de la Gestion Financière, l’Association Française des Investisseurs Institutionnels, la Fédération Française de l’Assurance et la Fédération Nationale de la Mutualité Française.
Bruno LAFONT, élu Président de la FNEGE le 7 juin 2016 lors du Conseil d’Administration biannuel, a remis sa démission de Président suite à sa mise en examen. Lors de sa prochaine réunion le 12 décembre 2017, le Conseil d’Administration de la Fondation décidera des modalités de sa succession. Des chercheurs en gestion ont salué cette décision.
Pourquoi une démission de Bruno LAFONT
Bruno LAFONT est nommé Président-Directeur général du Groupe Lafarge en mai 2007. En juillet 2015, Bruno LAFONT est nommé co-Président du Conseil d’Administration de LafargeHolcim jusqu’en juin 2017 et Président d’Honneur de Lafarge. Suite à sa mise en examen dans le cadre du dossier Lafarge en Syrie, Bruno LAFONT décide de se mettre en retrait et d’abonner la présidence du Conseil d’Administration de la FNEGE. Malgré son attachement et son dévouement à la FNEGE, cette décision a été prise dans l’intérêt de la FNEGE. L’équipe de la FNEGE et le Conseil d’Administration le remercient pour l’énergie déployée et les résultats obtenus durant sa présidence.
Qui constitue le Conseil d’Administration de la FNEGE
Le Conseil d’Administration de la FNEGE est paritaire, composé de représentants des pouvoirs publics et des milieux professionnels. Son Président est élu par le Conseil d’Administration parmi ses membres dirigeants d’entreprises. Il est actuellement composé de : Michèle AMIEL (Danone), Daniel BAROIN (CAREWAN), Frank BOURNOIS (ESCP Europe), Thierry DAVID (Ministère de l’Économie et des Finances), Hélène DUCHENE (Ministère des Affaires Etrangères), Marc FILSER (IAE Dijon), JeanPierre HELFER (IAE Paris), Séverine LEGUILLON (Ministère du Travail), Gilles LODOLO (UIMM), Pierre-Michel MENGER (Collège de France), Yves PORTELLI (CCI Paris Île-deFrance), Jérôme RIVE (IAE Lyon et IAE France), Loïck ROCHE (Grenoble Ecole de Management et Conférence des Grandes Ecoles), Philippe TASSI (Médiamétrie), Daniel VITRY (Professeur émérite), Jean-Louis WALTER (Pôle Emploi). Les Présidents d’honneur de la FNEGE sont Michel BON et Jean-Marie DESCARPENTRIES.
Organisé par Campus France, le premier Forum Afrique Destination Emplois, se tiendra les 24 et 25 novembre prochain, au CENTQUARTE. Inauguré par Frédérique Vidal, Ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation, et rassemblant Ambassades, entreprises françaises et africaines, établissements d’enseignement supérieur français et jeunes diplômés, cette première édition s’annonce comme un succès.
Le principal objectif de ce Forum est de faciliter l’insertion professionnelle et d’accompagner l’entrepreneuriat en Afrique subsaharienne des diplômés de l’enseignement supérieur français en offrant un espace de rencontres et d’échanges avec les entreprises qui recrutent dans cette zone.
Conscientes du dynamisme de la zone et des opportunités économiques, 50 entreprises et start-up françaises et africaines participent et proposent d’ores et déjà plus de 1000 offres d’emplois et de stages sur l’ensemble du continent. Une chance pour les 500 étudiants et jeunes diplômés déjà inscrits qui bénéficieront d’entretiens d’embauche lors de rencontres en face à face (speedating) ces entreprises.
Dans la perspective d’adapter au mieux l’offre de formation aux besoins des entreprises, 25 établissements d’enseignement supérieur français se joindront à l’événement.
Afin de mieux appréhender le contexte africain et les spécificités locales, 17 pays seront représentés par leur Ambassade ou des correspondants dédiés à l’attractivité économique et universitaire.
Enfin, au travers de conférences, tables rondes et ateliers, une Afrique à la fois innovante, dynamique et en mouvement sera présentée. L’entrepreunariat, l’amélioration de l’employabilité, l’insertion professionnelle, la formation professionnelle, les espaces numériques d’apprentissage, autant de thématiques débattues par les experts français et africains invités pour l’occasion.
Les chiffres clés
60 entreprises, start-up et structures d’appui à l’entreprenariat en provenance de France et d’Afrique
17 pays représentés
25 établissements d’enseignement supérieur français
600 étudiants et jeunes diplômés inscrits et ayant déposé leur CV
1000 offres d’emploi et de stages
26 conférences, tables rondes et ateliers
Les partenaires du Forum
Active Growth&Youth Program by MEDEF (AGYP by MEDEF)
Agence Universitaire de la Francophonie (AUF)
Office Français de l’Immigration et de l’Intégration (OFII)
Conseil français des Investisseurs en Afrique (CIAN)
Après l’interpellation de Caroline Christinaz, journaliste au quotidien suisse « Le temps » et son interrogatoire par la gendarmerie française alors qu’elle effectuait un reportage sur les migrants passant d’Italie en France, au col de l’Echelle, dans les Hautes-Alpes, l’UPF- France demande au procureur de la République de justifier un tel comportement de la part des enquêteurs.
L’UPF-France déplore la façon dont la gendarmerie, dont l’action aurait dû se limiter à un contrôle d’identité, a procédé à un long interrogatoire dans les locaux de la brigade, comme si la journaliste était une délinquante.
L’UPF-France déplore ce qui apparaît comme une atteinte à la liberté de la presse et à la protection des sources. Et apporte son soutien entier à Caroline Christinaz.
Depuis les années 2000, les politiques sociales et l’économie sociale et solidaire ont connu des mutations accélérées. Les premières sont rationalisées sous l’empire du new public management et font l’objet d’exigences accrues du point de vue financier. Leur externalisation pourrait consolider l’ESS, si toutefois celle-ci n’était pas en même temps soumise à des contraintes financières importantes et au développement de la concurrence par l’extension des marchés publics au détriment du subventionnement. L’ESS a par ailleurs connu en France une reconnaissance institutionnelle déterminante, à un moment où elle fait face à l’émergence d’une représentation en terme d’entrepreneuriat social qui introduit des problématiques nouvelles d’évaluation d’impact. Enfin, la révolution numérique a fait apparaître des possibilités nouvelles d’obtention de ressources (notamment par la finance participative) et un cadre intellectuel renouvelé autour des communs conduit à repenser un certain nombre d’activités dans un cadre non marchand.
C’est donc sur les ressources des politiques sociales et de l’ESS, sur leur nature et leurs conséquences, que ce colloque entend mettre l’accent. Il s’agit d’un élargissement de la problématique du financement de l’économie sociale, qui n’a pas été le sujet principal des Journées de l’AÉS depuis 1991.
Il faut cependant reconnaître que les modalités d’action, les ressources et plus spécifiquement les modes de financements sont différents selon les champs d’action de l’économie sociale et selon la taille des structures : il est sans doute vain de chercher une grille de lecture unique pour l’ensemble du champ de l’économie sociale.
Les propositions pourront se décliner selon les axes suivants :
1 – Du retrait des politiques publiques au développement de l’ESS ?
2 – Quels outils et quels critères pour allouer les ressources et évaluer les activités ?
3 – Quelle coordination des ressources au service d’une dynamique territoriale ?
4 – Quel renouvellement des ressources au service de nouvelles formes de solidarité ?
5 – Quel cheminement historique pour les dispositifs de financement et la collecte des ressources, depuis le XIXe siècle ?
Les propositions peuvent être soumises sur ce site d’ici au 27 novembre.
L’appel est ouvert à différentes disciplines (économie, sociologie, sciences politiques, histoire, sciences de gestion) et à leur croisement. Des propositions non spécifiques au thème central, relevant des champs habituels de l’économie sociale, sont également attendues.
Date de remise des propositions sur ce site : 27 novembre.
Voici une offre de post-doctorat autour des aspects juridiques notamment de l’économie sociale et solidaire, proposée par le Laboratoire de Recherche Juridique de l’ULCO.
Les candidats doivent postuler très rapidement; la campagne étant quasiment close. Les candidatures de dernière minute seront les bienvenues. Les personnes en charge de la sélection sont ouvertes à différents profils.
Catherine Minet-Letalle
Maître de conférences en Droit privé, HDR, ULCO
Responsable du Master 2 Droit européen des affaires
Directrice du Laboratoire de recherche juridique (EA 3603)
Camille Carbonnaux
Maître de Conférences en droit public ULCO
Responsable du Master 1 droit des collectivités territoriales
Co-directrice du Laboratoire de Recherche Juridique (LARJ – EA 3603)
Projet de recherche : L’économie sociale et solidaire : quels enjeux juridiques ?
Le recrutement du docteur se fait hors Ecoles Doctorales de la COmUE Lille Nord de France.
Mots-clés : Droit social – contrats de travail – insertion sociale – droit de l’urbanisme – droit public économique – Droit de l’Union européenne
Objet du post-doctorat
Les valeurs et principes communs portés par les structures de l’ESS engendrent un certain nombre de difficultés juridiques autour de l’utilité sociale, la coopération, l’ancrage local adapté aux nécessités de chaque territoire et de ses habitants ou encore le partage et la solidarité pour une économie respectueuse de l’homme et de son environnement. Ces difficultés juridiques se rattachent aux deux axes de recherches du LARJ de droit des affaires et d’action publique locale et environnementale.
Il existe des études juridiques générales sur les textes nouveaux qui ont été adoptés ou au contraire des études de terrain dans d’autres disciplines (sociologie par exemple). Ce qui intéresse le LARJ, c’est de lier la théorie avec des exemples pratiques. L’objectif est d’aller plus loin dans l’analyse juridique que ce qui est proposé actuellement et de confronter les possibilités théoriques offertes par la loi à leur mise en pratique. En d’autre terme, il s’agit de comparer les différentes possibilités offertes par la loi et de déterminer le choix le plus cohérent à adopter selon le projet ESS envisagé.
Le post doctorant aura pour mission d’observer les pratiques existantes en matière d’ESS à travers plusieurs expériences conduites dans la région des Hauts-de-France, et notamment dans le projet « Tast’in Fives » dans lequel le LARJ est déjà impliqué et d’identifier au travers ces expériences les enjeux juridiques autour de l’économie sociale et solidaire. Il existe une Chaire ESS dans la Région des Hauts de France. Le post doctorant pourra donc se rapprocher de cette structure pour sélectionner des expériences conduites qui se révèlent les plus emblématiques.
Plus précisément, sa fonction sera d’interroger, notamment à partir du projet « tast’ in fives », la réception de l’économie sociale et solidaire par le droit social, le droit de l’urbanisme, le droit public économique et le droit de l’Union européenne. Sans qu’il s’agisse d’une liste exhaustive, il aura pour mission de travailler sur les questions suivantes :
sur la création d’une entreprise de l’ESS. Tout d’abord, il s’agit d’étudier quels statuts, quelles conséquences dans le choix du statut L’intérêt n’est donc pas d’étudier les différents statuts qui sont proposés par la loi en faisant une comparaison (ce qui existe déjà) mais de l’adapter ensuite aux projets ESS. Il s’agit aussi d’étudier quelles règles en matière d’urbanisme quand l’implantation du projet ESS pose des problèmes spécifiques (comme c’est le cas pour le projet Tast’in Fives où il s’agit d’une ancienne friche industrielle). Il s’agit enfin d’étudier les modes de financement adaptés à cette économie.
sur les conditions de recrutement et de travail des salariés, et de vérifier si ces conditions sont conformes aux bonnes pratiques des entreprises de l’économie sociale et solidaire (lutte contre l’exclusion, insertion sociale ou professionnelle …). Il existe en effet une multitude de travaux sur les différents contrats permettant de recruter un salarié. Par contre, il n’y a pas de travaux sur les contrats qui répondent le mieux aux grands principes posés par l’ESS et ceux qui devraient être le plus pertinent d’utiliser selon les objectifs posés par le projet (ex : être facteur d’intégration dans un quartier, formation …)
sur la gouvernance mise en place dans le projet ESS
sur la lucrativité limitée (encadrement des échelles de salaires, répartition équitable des bénéfices, etc.)
sur une approche territoriale pour répondre à des besoins identifiés sur le terrain – les activités sont non délocalisables.
Sur la mutation du droit de l’urbanisme. Le projet « tast’in fives » s’inscrit dans l’opération d’aménagement Fives Cail qui vise, par le biais de la rénovation urbaine, à promouvoir l’inclusion sociale. Cette opération constitue une parfaite illustration de l’utilisation des règles d’urbanisme au profit d’un objet social. Elle offre ainsi l’occasion d’observer la participation du droit de l’urbanisme aux enjeux de renforcement du principe de mixité sociale. Cette réflexion permettra de participer à celle, plus large, relative au décloisonnement du droit de l’urbanisme et le passage d’une police des sols à un outil ouvert aux préoccupations étrangères à « son objet naturel ». Par ailleurs, les moyens financiers et les contrats publics mis en place au soutien de ce projet offriront également l’occasion d’analyser les leviers et les obstacles de l’économie sociale et solidaire en droit public économique.
Sur les leviers et les obstacles de l’économie sociale et solidaire en droit public économique. Il s’agira d’analyser l’effectivité des règles mises en place en droit public économique au soutien de l’ESS dont, à titre d’exemple, les clauses sociales en droit des marchés publics.
Le recrutement d’un post doctorant permettra au LARJ de développer son expertise sur un nouveau modèle économique et social en mettant en pratique les recherches théoriques afin de maitriser les objectifs de l’ESS.
Des ateliers seront organisés dans les Masters en droit à partir de janvier 2018 par le post doctorant sous la direction d’enseignants chercheurs du LARJ afin de faire travailler les étudiants sur ces problématiques et un rapport sera rédigé sur la base de ces travaux.
Un colloque sera organisé en octobre 2018 par le post doctorant impliquant les acteurs régionaux dans le domaine sous le contrôle d’enseignants-chercheurs du LARJ.
Localisation et rémunération
Le post-doctorat sera basé à Boulogne-sur-Mer, au Laboratoire de recherche juridique (LARJ). Le recrutement sera effectué sous forme de contrat post doctoral à durée déterminée de 12 mois, non renouvelable. La date prévue de début du contrat est le 1er janvier 2018. Le montant de la rémunération est de 2 500€ mensuel (salaire brut hors charges employeur). Le contrat établi mentionnera la possibilité d’effectuer des heures complémentaires dans l’établissement à hauteur d’un maximum de 24H, après avis du Directeur du laboratoire; il ne permet pas d’effectuer des heures complémentaires hors de l’établissement.
Conditions de recrutement et compétences attendues
Doctorat en droit
Doctorat obtenu moins de trois ans avant la date prévue d’entrée dans les fonctions ;
Autonomie et rigueur dans la formulation des problématiques ;
Capacité à dialoguer avec des chercheurs issus d’autres champs disciplinaires ;
Capacité à travailler en équipe ;
Rédaction d’articles de recherche.
Le jury prendra en compte la qualité du dossier, son adéquation à la thématique ESS, son adéquation au projet scientifique du LARJ, les compétences du candidat (expériences de recherche, publications), sa capacité à donner une dimension internationale à la recherche.
Dossier de candidature
Le dossier de candidature comprendra une lettre de motivation, un CV comprenant la liste des recherches et publications, le diplôme de doctorat du candidat, le rapport de soutenance.
La Confédération des Jeunes Chercheurs (CJC) s’oppose à l’augmentation des frais liés à l’inscription avancée par le gouvernement qui toucherait les doctorant-es. Dans un contexte d’explosion de la précarité dans la recherche, la CJC demande à être reçue d’urgence par Madame Vidal, ministre de l’ESRI.
Les doctorant-es dans le collimateur ?
La CJC s’insurge d’apprendre par voie de presse que le texte du « plan étudiants » présenté le 30 octobre dernier inclut une contribution « vie étudiante » obligatoire s’ajoutant aux frais d’inscription en doctorat. La CJC étudie actuellement toutes les options à mettre en œuvre si l’avant-projet de loi restait en l’état et va prendre contact avec les autres organisations de l’enseignement supérieur et de la recherche en ce sens. Une augmentation injustifiée de 150 € annuels à la charge des doctorant-es L’avant-projet de loi « relatif à l’orientation et à la réussite des étudiants » prévoit une « contribution vie étudiante […] destinée à favoriser l’accompagnement social, sanitaire, culturel et sportif des élèves et étudiants » – si l’on en croit le projet d’article L841-5 du document que la CJC a pu consulter. Cette contribution aboutirait de façon concrète, pour la majorité des doctorant-es, à une augmentation de 150 € des frais exigés à l’inscription, soit 36 % d’augmentation* sans aucune contrepartie réelle à en attendre.
Le gouvernement met en avant dans sa communication la suppression de la cotisation de la sécurité sociale étudiante, actuellement de 217 €, censée compenser ces nouveaux frais. Cependant, la grande majorité des doctorant-es ne relèvent pas du régime étudiant de sécurité sociale. Les doctorant-es salarié-es, demandeurs et demandeuses d’emploi ou disposant d’un contrat de recherche sont en effet déjà rattaché-es au régime général de la sécurité sociale, auquel elles et ils contribuent par les cotisations sociales prélevées sur leurs salaires.
Par conséquent ces doctorant-es, qui n’ont jamais été assujettis à la cotisation étudiante de 217 €, seraient touchés de plein fouet par cette nouvelle contribution sans compensation financière. Par cette mesure aveugle, le gouvernement fait donc le choix de frapper en priorité les personnels de la recherche parmi les plus précaires.
Outre l’aggravation de la charge financière annuelle des doctorant-es, cette augmentation de 150 € est également critiquable dans ses objectifs. En effet, rien dans cet avant-projet de loi ne permet d’espérer une amélioration des conditions de travail des doctorant-es suite à cette augmentation. La CJC rappelle par ailleurs son attachement à ce que les écoles doctorales et les établissements possèdent les moyens financiers nécessaires à leurs missions afin d’améliorer les conditions de travail des jeunes chercheur-es.
Une mesure injustifiable pour laquelle l’expertise de la CJC n’a pas été sollicitée Ce texte semble être élaboré dans des conditions d’improvisation inquiétantes. Alors que cette « contribution vie étudiante » devrait impacter de fait l’ensemble des doctorant-es, les jeunes chercheur-es regrettent profondément de n’avoir jamais été consulté-es**. De plus, la CJC s’interroge sur la construction juridique singulièrement bancale de ce texte. Alors que le montant des frais d’inscription sont fixés par arrêté, le texte actuel prévoit de graver au niveau législatif le montant de cette « contribution » supplémentaire. Enfin il prévoit une inégalité de traitement selon le niveau de diplôme – 60 € en licence et 150 € en doctorat ! Celle-ci semble impossible à justifier au vu des prestations strictement identiques qu’elle recouvre. Plutôt que de prétendre favoriser « la réussite » en aggravant les conditions de vie des doctorant-es, le gouvernement ferait mieux d’examiner la situation de près et d’émettre de réelles propositions visant à enrayer l’augmentation de la précarité chez les jeunes chercheur-es qui constitue l’un des principaux facteurs d’abandon en cours de doctorat. La CJC espère être entendue dans les meilleurs délais et reste disposée à toute collaboration à cette fin.
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* Actuellement les frais d’inscription s’élèvent à 391 €, auxquels viennent s’ajouter 5,10 € pour la médecine préventive. Ils passeraient avec cette nouvelle contribution à 541 €.
** La CJC rappelle à ce propos que les jeunes chercheur-es ne disposent toujours d’aucune représentation propre au Conseil national de l’enseignement supérieur et de la recherche (Cneser). La création d’un collège spécifique aux jeunes chercheur-es parmi les personnels est une revendication de la CJC depuis de nombreuses années.
La CJC (Confédération des Jeunes Chercheurs) est une association de loi 1901, nationale et pluridisciplinaire. Elle regroupe une quarantaine d’associations de doctorant-e-s et de docteur-e-s en emploi non permanent, bénévolement impliqués dans la valorisation du doctorat et sa reconnaissance en tant qu’expérience professionnelle. Au niveau national, de par son expertise sur le doctorat, elle est une interlocutrice privilégiée des pouvoirs publics (Gouvernement, Parlement, Conseil National de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche…) et de toute structure souhaitant échanger sur le sujet (associations, entreprises, syndicats…). Au niveau européen, elle participe à la réflexion sur le doctorat et les jeunes chercheur-e-s par l’intermédiaire de la fédération d’associations EURODOC, dont elle est membre fondatrice.
En amont du Salon de l’éducation qui aura lieu le 17 novembre 2017, MOOVJEE – CIC – AFE dévoilent dès à présent les résultats de leur baromètre en partenariat avec OpinionWay sur les étudiants et l’entrepreneuriat. 8 ans après une première sortie, les chiffres de l’édition 2017 montrent que l’entrepreneuriat gagne très nettement du terrain chez les étudiants et jeunes de lycéens professionnels. Au-delà de l’image positive qu’ils ont de ce qu’est un entrepreneur, le sondage révèle les freins et atouts identifiés à la création. Pour 66% un coup de pouce les inciterait à se lancer.
L’étude MOOVJEE – CIC – AFE
L’envie d’entreprendre des lycéens professionnels et étudiants est toujours forte et même en progression
Selon le baromètre OpinionWay pour MOOVJEE – CIC – AFE 2017, 36% des jeunes interrogés ont envie d’entreprendre (+2% par rapport à l’étude précédente). 20% de ceux-là, pensent le faire pendant ou juste après leurs études (+7% par rapport au baromètre 2015, + 9% /2013, +7%/2009). Cette envie est également identifiable dans la bonne perception générale chez les jeunes de l’image de l’entrepreneur. Ainsi, 44% pensent que l’entrepreneur est quelqu’un de passionné, un leader (43%) et un créatif (36%). Cette image positive de l’entrepreneur chez les jeunes est également prégnante dans les motivations de création d’entreprises.
Ils veulent entreprendre pour se faire leur propre expérience…
Les lycéens professionnels et étudiants conçoivent avant tout l’entrepreneuriat comme un moyen de travailler différemment en dehors de la sphère plus « classique » du salariat. Dans cette optique, ils valorisent notamment le fait de pouvoir être libre de leurs décisions (motivation importante et assez importante pour 87% d’entre eux), de se faire ses propres expériences (motivation importante et assez importante pour 87% d’entre eux) ou de montrer son potentiel (motivation importante et assez importante pour 85% d’entre eux).
Là encore ce sont des valeurs très positives qui sont associées au monde de l’entrepreneuriat.
…mais restent réalistes quant aux difficultés à surmonter
Pour 95% des sondés, créer son entreprise en étant étudiant ou à la fin de ses études reste difficile. Ce chiffre reste stable depuis 2009 (premier sondage) oscillant entre 95% et 97%. S’ils ont conscience que les moyens financiers (71%) et l’expérience (50%) sont toujours des atouts dont ils ne disposent pas, ils comptent également sur ceux de leur jeunesse : l’enthousiasme (38%) et la capacité de travail (47%). Ces qualités constituent pour eux des avantages différenciants par rapport à leurs aînés. Ils ont également pleinement conscience que de nombreux obstacles jalonnent la création d’entreprise : le manque de liquidité de départ, le manque de confiance du marché et la méconnaissance de la création d’entreprise sont les trois éléments les plus fréquemment cités (respectivement 89%, 88% et 85% d’entre eux les identifie comme dans les principaux obstacles sur la voie de la création d’entreprise).
La question des soutiens est également primordiale dans la réussite d’un projet entrepreneurial et les sondés en ont bien conscience. Depuis le premier sondage de 2009, trois types de soutien se partagent le podium : en première place à chaque questionnaire, le soutien de la famille. Viennent ensuite en deuxième place ex aequo la possibilité de bénéficier du nouveau statut d’étudiant d’entrepreneur et le soutien d’organismes et d’associations dédiées.
L’importance d’une aide financière à l’entrepreneuriat et l’accès à l’information
Pour 66% des étudiants et lycéens interrogés, une aide financière à l’entrepreneuriat changerait ou conforterait leur décision quant à la création d’une entreprise. 42% d’entre eux déclarent ainsi qu’ils n’ont pas encore l’intention de créer une entreprise mais qu’un dispositif dédié pourrait les faire envisager de le faire. 24% déclarent de leur côté qu’ils ont déjà un projet entrepreneurial et que cela les conforterait dans leur décision.
Pour Dominique Restino, Président Fondateur du Moovjee : « Nous accompagnons quotidiennement les jeunes entrepreneurs et cette notion de coup de pouce financier est capitale pour ceux qui souhaitent se lancer à l’issue de leurs études. Nous devons trouver les ressources pour les encourager et amorcer cette aventure qui permet de créer de la richesse et des emplois. »
Mais l’existence d’aides n’est pas en soit suffisante car faut-il encore que les publics concernés soient au courant des différentes aides disponibles. Une écrasante majorité (81%) des étudiants et lycéens n’ont pas été informés sur les dispositifs d’aides à la création d’entreprise. Ce chiffre est stable depuis le dernier sondage de 2015 et même en légère augmentation par rapport à la première enquête de 2009 (74%). Il existe donc un véritable déficit d’information en la matière depuis plusieurs années. « L’information est au cœur du choix entrepreneurial. Nous avons donc décidé de lancer le 17 novembre prochain, avec 15 partenaires KANGAE le premier portail web dédié à l’entrepreneuriat des 15-25 ans. Il met à leur disposition l’ensemble des ressources nécessaires pour les sensibiliser à l’esprit d’entreprendre et les accompagner dans leurs démarches entrepreneuriales, associatives ou de micro-projets éducatifs » explique Dominique Restino.
Graphique 1 : Vous-même, envisagez-vous un jour de créer ou reprendre une entreprise ?
Méthodologie
Etude réalisée par l’institut OpinionWay pour MOOVJEE-CIC-AFE après d’un échantillon de 1001 étudiants et lycéens en lycée professionnel, constitué selon la méthode des quotas, au regard des critères de sexe, de type d’établissement et de région de résidence et interrogé en ligne entre le 25 septembre et le 2 octobre 2017.
A propos
Créé en 2009, par Dominique Restino et Bénédicte Sanson, deux entrepreneurs, le Moovjee (Mouvement pour les jeunes et les étudiants entrepreneurs) a pour mission d’accompagner les jeunes entrepreneurs de 18 à 30 ans dans leur développement personnel et la croissance de leur entreprise.
Le Moovjee a 3 axes d’action :
Accompagner les jeunes entrepreneurs au travers d’un programme de mentorat adossé à un pool d’expert métier bénévole
Promouvoir l’entrepreneuriat jeune par l’exemple avec une action phare, le Prix Moovjee national et généraliste
Animer une communauté de soutien et d’échange pour informer et faire grandir tous les jeunes qui souhaitent se diriger vers l’entrepreneuriat
La conférence « Gérer et militer : la recherche-action de François Rousseau » se déroulera le mardi 21 novembre 2017, 18h- 20h (accueil à partir de 17h30) au Crédit Coopératif (amphithéâtre), 12 boulevard Pesaro 92 024 Nanterre (RER A Nanterre Préfecture).
Elle est organisée à l’occasion de la publication du livre « Construire collectivement du sens : les apports de François Rousseau », coordonné par Christèle Lafaye.
Cleeress et le Crédit Coopératif vous invitent à échanger sur le thème de la gestion du sens dans les organisations.
Acteurs et chercheurs partageront leurs pratiques et leurs réflexions pour concilier gestion et militantisme, management et sens.
Ce livre regroupe les contributions de 16 acteurs qui s’appuient sur la thèse « gérer et militer » et la grille de lecture applicable à tout type d’organisation de François Rousseau (1956-2011), dirigeant d’entreprises de l’économie sociale et solidaire (ESS), à l’origine de l’atlas de l’ESS.
L’interaction entre les outils de gestion et la construction du sens de l’action/du projet seront au cœur de cette conférence. Managers, chief happiness officer, responsables RH, entrepreneurs, chercheurs, fans du bien-être au travail et de l’intelligence collective, acteurs qui réinventent des nouvelles façons de travailler, curieux souhaitant porter une attention renouvelée au monde, cette conférence est pour vous !
Colloque international sur la Recherche en Tourisme – CIRT – qui se tiendra à l’Ecole Supérieure de Technologie d’Essaouira, les 25 et 26 avril 2018, sous le thème : Repenser le tourisme à l’ère des réseaux sociaux numériques : Co-création, empowerment et intelligence collective.
Repenser le tourisme à l’ère des réseaux sociaux numériques
APPEL A COMMUNICATIONS
Le développement des technologies numériques et des réseaux sociaux bouleverse les paradigmes économiques et sociétaux ainsi que l’ordre touristique mondial. Raccourcissement des distances, dématérialisation et plateformisation des canaux de distribution des prestations touristiques, redistribution du pouvoir entre les parties prenantes, conversion de la chaîne de valeur linéaire et cloisonnée en un réseau d’acteurs interconnectés… tels sont quelques éléments symptomatiques des mutations sectorielles et technologiques les plus visibles.
Les chercheurs et praticiens admettent que nous nous trouvons face à un vaste phénomène, qui redéfinit en permanence le rôle des acteurs ( Hudson et Thal, 2013, Noone, et al., 2011). Ces derniers, à maturité inégale certes, convertis à la mise en scène de l’expérience et à la co-création de la valeur dans un environnement de plus en plus interconnecté, reconnaissent l’importance des réseaux sociaux dans les mutations que connait le tourisme. Néanmoins, plusieurs zones d’ombres ou « trous structuraux » selon l’expression de Burt (1992) caractérisent la structure des réseaux sociaux et restent à explorer.
Sur le plan théorique, deux écoles se sont constituées pour repenser et théoriser les mutations sociales, économiques et organisationnelles, qui se font jour à l’ère des réseaux sociaux. Il s’agit de l’école de Harvard et l’école de Manchester. L’école de Harvard est marquée par une approche explicative, fondée sur la modélisation mathématique. Elle a développé « Social Network Analysis » (SNA) ou théorie des réseaux sociaux qui conçoit les relations sociales en termes de nœuds – les acteurs sociaux dans le réseau – et de liens – les interactions entre ces nœuds-. La théorie des réseaux sociaux permet d’analyser simultanément l’action et son contexte relationnel, et peut à ce titre être érigée en véritable théorie de l’action. Cette perspective présente alors un intérêt pour la recherche en management du tourisme par la mobilisation des réseaux. L’école de Manchester quant à elle privilégie l’approche compréhensive par l’exploration des réseaux « personnels » en mettant l’accent notamment sur la signification et le sens des relations interpersonnelles. Cette seconde perspective présente alors l’intérêt d’approfondir la compréhension de la mutation des réseaux personnels vers des réseaux de communautés en ligne dans le secteur du tourisme.
En dépit de ce foisonnement théorique, il convient de souligner que la production de travaux sur la dimension numérique des réseaux sociaux ainsi que sur la complexité des interactions et des pratiques est relativement récente. Ce qui donne l’opportunité de vastes champs de recherche et de questionnement en management du tourisme. Quel bilan peut-on tirer à la veille de la seconde décennie de recherche consacrée aux réseaux sociaux numériques ? Comment aborder la place, le rôle et l’impact des réseaux sociaux sur la demande touristique ? Quelle prospective pour les stratégies digitales de l’offre touristique ? Comment replacer cette évolution dans une perspective historique et prospective ?
Sur le plan empirique, les réseaux sociaux numériques ont modifié les frontières traditionnelles de l’entreprise en créant de nouveaux écosystèmes numériques hyperconnectés et surtout de nouveaux « business models », basés sur la recherche d’audience, de l’e-réputation et la construction de la marque. Cependant, les entreprises touristiques n’exploitent que peu le patrimoine informationnel et relationnel que leur offrent les réseaux sociaux et peinent à concevoir des stratégies efficaces et – surtout – spécifiques. Un défi d’efficacité et d’efficience se pose alors à toutes les entreprises qui sont confrontées au déploiement de ressources et de capacités numériques dédiées et à la formation d’équipes capables de faire face aux changements perpétuels dans le marché, notamment en présence des géants de la distribution touristique (TripAdvisor, Booking, Hotels…). Dans ce contexte, les réseaux sociaux renforcent clairement l’empowerment des consommateurs vis-à-vis des producteurs et des distributeurs de prestations touristiques au travers des compétences croissantes des usagers en termes de navigation et d’expérience sur les plateformes jusqu’à la maîtrise du processus de décision.
À partir de regards croisés mobilisant différentes approches théoriques, conceptuelles, épistémologiques et méthodologiques, ce colloque vise à renforcer la compréhension des problématiques managériales actuelles et futures du secteur touristique dans un contexte de profondes mutations.
Les propositions de communications pourront s’inscrire dans l’une ou l’autre des thématiques suivantes (liste non limitative) :
Communauté en ligne, création et co-création de l’expérience touristique
Communauté en ligne, création et co-création de la valeur
Communauté de marque
Crowdcultures et stratégie d’organisation touristique
Stratégie de crowdsoursing dans le tourisme
Veille stratégique et réseaux sociaux
Veille informationnelle et réseaux sociaux
Réseaux sociaux et marketing territorial
Stratégie marketing et réseaux sociaux
Communication de crise et réseaux sociaux
Réseaux sociaux et nouveaux Business Models
Réseaux sociaux et marchés : BtoB, ou BtoC
Réseaux sociaux et performance organisationnelle
Réseaux sociaux et M-tourisme
Réseaux sociaux et Branding Co- Branding de destination
Réseaux sociaux et management évènementiel
E-Reputation
Engagement et satisfaction des consommateurs
Smart tourism, mobile tourism
Web sémantique
Actes du colloque et publication
Le comité scientifique du colloque procèdera à une double sélection parmi les communications présentées, pour publication dans le cadre de numéros spéciaux de deux revues :
Une des sélections sera orientée recherche en tourisme et proposée à la revue Téoros,
L’autre sélection sera orientée Management du tourisme et sera proposée à la Revue Management et Avenir (RMA).
Coordonnateur du colloque
SAFAA Larbi – EST – Essaouira
Direction scientifique
KHOMSI Mohamed Reda – ESG-UQAM
LEVET-LABRY Eric – ACP-Université Paris-Est Marne-la-Vallée, Groupe tourisme du Labex Futurs Urbains
Chaque proposition sera examinée par deux évaluateurs.
Frais d’inscription et de participation
Chercheurs et professionnels : 90 Euros
Doctorants: 50 Euros
Ces frais comprendront la documentation et la restauration.
Lieu Du Colloque
École Supérieure de Technologie (EST) d’Essaouira – Université Cadi Ayyad
Hébergement
Les participants au colloque bénéficieront d’un hébergement à tarif négocié. Une liste d’hôtels conventionnés sera communiquée ultérieurement.
Références
BANERJEE, S., & CHUA, A. Y. (2016). In search of patterns among travellers’ hotel ratings in TripAdvisor. Tourism Management, 53, pp. 125–131.
DEGENNE A. et M. FORSE (1994), Les réseaux sociaux. Une approche structurale en sociologie, Paris, Armand Colin, coll. “U”, 1994.
BURT R. S. (1992) « Structural holes : the social structure of competition » Cambridge, Harvard University Press.
DEKHILI, Sihem, et HALLEM Yousra (2016) « Un touriste co-créateur est-il un touriste heureux ? Étude de l’impact de la co-création sur le bien-être du consommateur »,
Management & Avenir, vol. 85, no. 3, pp. 15-34.
FROW P. and PAYNE, A. (2011) ‘A stakeholder perspective of the value proposition concept’, European Journal of Marketing, 45, 1/2, pp. 223-240.
GRETZEL, U. (2012). Introduction to the section on Web 2.0 and travellers’ behaviour. In M. SIGALA, E. CHRISTOU, & U. Gretzel (Eds.), Social media in travel, tourism and hospitality: Theory, practice and cases (pp. 167–169). Surrey: Ashgate
HOLT, Douglas B. 2004), How Brands Become Icons: The Principles of Cultural Branding. Boston: Harvard Business School Press.
HUDSON, S., & THAL, K. (2013). The impact of social media on the consumer decision process: Implications for tourism marketing. Journal of Travel & Tourism Marketing, 30(1–2), 156–160.
LAMSFUS, C., XIANG, Z., ALZUA-SORZABAL, A., & MARTI´N, D. (2013). Conceptualizing context in an intelligent mobile environment in travel and tourism (pp. 1–11). Berlin: Springer.
LAZEGA E. (1998), Réseaux sociaux et structures relationnelles, Paris ; Que sais-je ? N° 3399, PUF.
MERCKLE P. (2004), Sociologie des réseaux sociaux, Repères, La Découverte, Paris.
NOONE, B. M., McGUIRE, K. A., & NIEMEIER, H.-M. (2011). Social media meets hotel revenue management: Opportunities, issues and unanswered questions. Journal of Revenue and Pricing Management, 10(4), 293–305.
XIANG, Z., & GRETZEL, U. (2010). Role of social media in online travel information search. Tourism Management, 31(2), 179–188.
40 établissements d’enseignement supérieur français participeront au 1er salon virtuel de l’enseignement supérieur français « Study in France Virtual Fair 2017 » du 6 au 15 novembre prochains organisé par Campus France. Il fera rayonner l’excellence des formations supérieures en France au sein de 14 pays européens (Allemagne, Autriche, Croatie, Danemark, Estonie, Pologne, Finlande, Hongrie, Islande, Lettonie, Lituanie, Norvège, Roumanie, Suède).
Ouvert à tous les lycéens et étudiants, cet événement exceptionnel est une opportunité unique pour les étudiants de s’informer et de rencontrer virtuellement les représentants des établissements de l’enseignement supérieur français.
Une plateforme interactive dédiée a été créée afin d’orienter les étudiants dans le choix d’un cursus adapté et de leur expliquer les différentes procédures d’inscription à l’université, en écoles d’ingénieur, d’art et de commerce en France.
Ils auront également accès aux informations sur la vie d’étudiant en France, les frais d’inscription, le logement, les bourses accessibles.
Les établissements d’enseignement supérieur et les Espaces Campus France dans les pays concernés répondront en direct aux questions des étudiants européens au travers des Facebook Lives.
Enfin, un concours carte postale “Promote France as a study destination” est organisé jusqu’au 15 novembre et récompensera les étudiants les plus créatifs.
Les établissements participant au salon Study in France
Universités :
Université d’Angers
Université de Lorraine
Université de Bordeaux
Université franco-allemande
Université Catholique de Lille -European School of Political and Social Sciences (ESPOL)
Ecoles d’ingénieurs :
Institut National Polytechnique Toulouse – Ecole Nationale d’Ingénieurs de Tarbes (INP-ENIT)
Institut National des Sciences Appliquées de Toulouse (INSA Toulouse)
Isara Lyon
Ecole Supérieure des Techniques Aéronautiques et de Construction Automobile (ESTACA)
EPF Graduate School of Engineering
Institut Textile et Chimique du Lyon (ITECH Lyon)
Institut Supérieur de l’Aéronautique et de l’Espace (ISAE SUPAERO)
EURECOM
Ecole Supérieure du Bois (Groupe ESB)
Ecole Centrale Lyon
Ecoles de commerce et de management :
ISG International Business School
ICN Business School
IESEG School of Management
HEC Paris
Toulouse School of Economics (Université Toulouse 1 Capitole)
ESSCA School of Management
EDHEC Business School
ESSEC Business School
ESDES Business School (Université Catholique de Lyon)
Aix-Marseille Graduate School of Management – IAE (Aix-Marseille University)
CNAM – International Institute of Management
ESDES Business School of Université Catholique de Lyon
Ecoles d’art :
Strate School of Design
Brassart, école supérieure de Design graphique et digital
Jean-Claude Trichet succède à Michel Bon à la présidence du GRAND JURY DU PRIX TURGOT du meilleur livre d’économie financière de l’année
Jean-Claude Trichet succède à Michel Bon
Après 10 années de présidence du grand jury du prix TURGOT présidé par Jean-Louis Chambon, et après avoir fêté le 30e anniversaire de ses éditions en mars dernier à Bercy en distinguant le prix Nobel Jean Tirole et les économistes Francis Kramarz et Philippe Tibi, Michel Bon souhaitait passer le témoin à Jean-Claude Trichet, ancien président de la Banque centrale Européenne, qui l’a accepté.
Jean-Claude Trichet présidera donc au jury de la 31e qui se tiendra à Bercy le 29 mars 2018.
Le président du Prix, Jean-Louis Chambon et les membres du jury, comme ceux du cercle TURGOT, ont tenu à remercier très chaleureusement Michel Bon qui restera membre du jury, pour son exceptionnelle contribution apportée à la notoriété du prix TURGOT et accueillent avec beaucoup d’honneur et d’émotion l’arrivée du président Jean-Claude Trichet. Ce dernier ouvre une nouvelle page du rayonnement du prix TURGOT devenu le grand rendez-vous annuel de la littérature économique nationale.
Cercle TURGOT
Association régie par la loi du 1er Juillet 1901 Siège social : 14, rue Pergolèse – CS 11655 – 75773 PARIS Cedex 16
Centre de réflexions et d’analyses financières traitant des grands sujets économiques et sociaux, il a pour vocation d’encourager les auteurs, de favoriser la recherche fondamentale et appliquée dans ces domaines, la pédagogie, principalement en économie financière et de promouvoir les jeunes talents, économistes, auteurs et chercheurs.
L’association édite des ouvrages, des rapports, organise ou participe à des colloques, séminaires, conférences ou débats.
L’Association se compose, outre les membres d’honneur, de membres Fondateurs, Associés, Actifs, des lauréats des éditions du prix Turgot (27), des représentants de l’économie, de la finance et de l’Entreprise.
Les membres sont des esprits libres qui, à partir de points de vue pluralistes font connaître leurs réflexions dans des tribunes individuelles ou collectives, dans des conférences et dans des parutions collectives :
Repenser la planète finance sous la direction de Jean-Louis Chambon – 2009
Rigueur ou Relance, le dilemme de Buridan sous la direction de Nicolas Bouzou – 2010
La Chinamérique, sous la direction de Jean-Louis Chambon – 2011
Grandeur et Misère de la finance moderne, sous la direction de J-J. Pluchart et J-L.Chambon 2012
Après la récession, Inflation ou Déflation, sous la direction de Pierre Sabatier – 2013
Désordre dans les monnaies sous la direction de François Meunier et J-L. Chambon – 2014
Le shadow banking avec le labex de la Sorbonne sous la direction de J-J. Pluchart et Consatantin Melios – 2015 parues chez Eyrolles.
Le Cercle soutient l’événement annuel du prix Turgot du meilleur livre d’économie financière créé sous le haut patronage du ministère de l’Économie et des Finances, et le Prix FFA-Turgot de la Francophonie en étroite liaison avec l’Association des élèves et anciens élèves de l’Institut de haute finance, IHIFI institut créé par le président Pompidou en 1972.
Président d’Honneur et Fondateur : Jean-Louis CHAMBON
Président en exercice : François PEROL
Vice Présidents : Patrick COMBES – Philippe DESSERTINE – Nicolas BOUZOU
Secrétaire Trésorier : Michel GABET
Administrateurs : Michel BON – Frank BOURNOIS – Pascal BLANQUÉ – Jacques-Henri DAVID – Jean-Gilles SINTES – Jean-Bernard MATEU – Jean-Jacques PLUCHART – Pierre SABATIER – Michel SCHELLER – Yves MESSAROVITCH – Hubert RODARIE – Christian WALTER
Colloque organisé par RIUESS sur le thème : “Modernité des idées et pratiques fondatrices de l’économie sociale et solidaire” du 16 au 18 mai 2018 au Campus Villejean à Université Rennes 2 par Pascal Glémain (Rennes 2) et Odile Castel (Rennes 1).
Laboratoire organisateur : Laboratoire interdisciplinaire de Recherches en Innovations Sociétales – LiRIS EA 7481 – Université Rennes 2
L’économie sociale et solidaire (ESS), bien qu’elle apparaisse aujourd’hui au cœur de nouveaux débats et de postures, demeure encore mal connue. Malgré cela de plus en plus nombreux sont celles et ceux qui s’en revendiquent, ou qui se positionnent par rapport à elle. L’économie collaborative ou de partage, le « social business », le financement par la foule (crowdfunding), l’aspiration à un modèle économique plus éthique, plus humain et, à une société plus saine, plus conviviale, sont autant d’expressions contemporaines qui viennent mettre à mal le débat séminal entre les tenants d’une économie sociale « historique » – celle des grandes familles institutionnelles (associations, coopératives, mutuelles et fondations) – et ceux qui défendent l’idée d’une économie solidaire qui ne repose pas seulement sur des statuts juridiques, mais également sur des assises à la fois sociales et politiques (économie communautaire aux États-Unis d’Amérique, économie populaire en Amérique Latine ou en Afrique), par exemple. Les deux mouvements interrogent les périmètres de l’ESS contemporaine, et nécessitent que les acteurs comme les citoyens y voient « plus clair » à son sujet.
L’objectif de notre colloque RIUESS 2018-Rennes est de contribuer à clarifier la vision de ce qu’est ou devrait être l’économie sociale et solidaire du XXIème siècle.
Pour cela il nous semble nécessaire de revenir sur les idées et les pratiques fondatrices, portées par les associations, les systèmes d’autogestion(s) et les stratégies et les principes d’émancipation, en interrogeant leur modernité dans le contexte du XXIème siècle. Dès le début du XIXème siècle, les ouvriers se regroupent dans des sociétés de secours mutuels, des associations de production, des 2 associations de consommateurs,… afin de mutualiser les risques, le travail, la demande,… Les mouvements ouvriers et paysans convergent en pensant la coopération contre le capitalisme et la concurrence.
La mutualisation et la coopération demeurent-elles encore des valeurs qui fondent les organisations de l’ESS ? Quid des associations, des mutuelles, des coopératives et des organisations de solidarités confrontées d’un côté au désengagement de l’État-providence du champ de la solidarité et d’un autre aux logiques de marchandisation. Historiquement, l’autogestion a été adoptée par les associations ouvrières et paysannes dès les débuts de la révolution industrielle. Cette pratique fortement présente dans les organisations de l’ESS, peut aussi concerner des entreprises à but lucratif. Comment l’autogestion est-elle pratiquée dans les organisations de l’ESS et dans les entreprises commerciales aujourd’hui ? S’émanciper, c’est s’affranchir d’un joug, se libérer de la servitude dans tous les domaines : moral, intellectuel, politique, économique et sociale. Les premières expériences ouvrières revendiquaient une volonté d’émancipation des ouvriers. L’émancipation est-elle encore au cœur des actions mises en œuvre par les organisations de l’ESS ? Ainsi, le colloque tentera d’apporter des réponses aux questions suivantes : En quoi, les organisations de l’ESS du XXIème siècle sont-elles les héritières de ces premières expériences fondées sur l’association, l’autogestion et l’émancipation ? Comment les organisations de l’ESS mettent-elles en œuvre aujourd’hui ces fondamentaux ? Comment ces fondamentaux ont-ils traversé deux siècles d’histoire à travers le monde ?
La date limite de réception des propositions de communication est fixée au 22 janvier 2018. Ces propositions, de 1200 mots au maximum, doivent préciser le sujet, la méthodologie et le cadre théorique, et, être envoyées à odile.castel@univ-rennes1.fr en précisant l’axe auquel elle est destinée.
Chaque proposition sera évaluée en double aveugle par le comité scientifique. Les propositions devront posséder deux éléments distincts :
Une fiche d’identification précisant le nom du ou des auteurs, ses qualités, le titre de l’intervention et un acronyme de cinq lettres.
La proposition proprement dite de 1200 mots au maximum identifiée par son seul acronyme précisant l’axe et comprenant une bibliographie indicative d’au moins cinq références.
Le comité scientifique fera parvenir sa réponse, acceptation ou refus, aux auteurs avant le 12 mars 2018. Les textes définitifs devront être envoyés au plus tard le 4 mai 2018.
Nous encourageons vivement les doctorants de troisième année de doctorat à soumettre une proposition de commission.
Un atelier doctoral se tiendra le mercredi 16 mai 2018 matin. Les résumés de thèse doivent être adressés selon les mêmes modalités de calendrier que ci-dessus à christianelolita.memdjofengtoche@etudiant.univ-rennes2.fr et yelome.kpodekon@etudiant.univ-rennes2.fr
Des numéros spéciaux ou des soumissions de papiers de recherche à des revues à comité de lecture sont envisagés (Politiques & Management Publics, RECMA-revue internationale d’économie sociale, 5 ENSO, entre autres), ainsi qu’un ouvrage collectif dans la collection « économie, gestion et société » des Presses Universitaires de Rennes. Les soumissions éligibles seront signalées à l’issue du colloque.
Comité local d’organisation Alain Aminstas, Amélie Bellion, Julien Bouillé, Odile Castel, Simon Cornée, Frédérique Chédotel, Pascal Glémain, Annie Gouzien, Esther Kpodekon, Madeg Le Guernic, Anne-Laure Le Nadant, Catherine Malecki, Michel Renault, Sandrine Rospabé, Lolita Toche, Jennifer Urasadettan.
Comité scientifique RIUESS Michel Abhervé, Alain Amintas, Julien Bouillé, Elisabetta Bucolo, Gilles Caire, Odile Castel, Frédérique Chédotel, Josette Combes, Simon Cornée, Eric Dacheux, Hervé Defalvard, Sandrine Emin, Laurent Gardin, Patrick Gianfaldoni, Pascal Glémain, Laëtitia Lethielleux, Thomas Podlewski, Vincent Lhuillier, Carmen Parra, Michel Renault, Jennifer Urasadettan, JeanLaurent Viviani.
Comité scientifique Jérôme Blanc, Marie Bouchard, Catherine Deffains-Crapsky, Jean-Laurent Viviani, Jacques Defourny, Danièle Demoustier, Jean-François Draperi, Marc Humbert, Jean-Louis Laville, Jorge Munoz, Henri Noguès, Marthe Nyssens
Membres internationaux invités (à confirmer) Pr. Marc Labie –CERMi Université de Mons Belgique, Pr. Richard McIntyre – Université de Rhodes Island-Etats Unis d’Amérique, Pr. Andréa Bassi – Université de Bologne Italie, collègues de l’Université de Yaoundé au Cameroun, Pr. Luisa Esteban, Université de Saragosse en Espagne.
Partenaires connus Caisse de Dépôts et Consignation, Banque de France, Groupe MAIF, Groupe Up (ex-chèque déjeuner), Crédit Coopératif, CDC, Région Bretagne, Conseil départemental d’Ille-etVilaine, Collège Coopératif en Bretagne, CRESS Bretagne.
Pour tous renseignements
Odile Castel, Maître de Conférences en Economie, Chercheure au LiRIS EA 7481, Université de Rennes (Rennes 1) odile.castel@univ-rennes1.fr
Pascal Glémain, Maître de Conférences-HDR en Gestion, HDR en Economie, chercheur et codirecteur du LiRIS EA 7481, Université de Rennes (Rennes 2) pascal.glemain@univ-rennes2.fr
Contacts institutionnels Laboratoire interdisciplinaire de Recherche en Innovations Sociétales –LiRIS EA 7481 Maison de la Recherche en Sciences Sociales. Université Rennes 2. Place du Recteur Henri Le Moal. CS24307 35043 Rennes cedex