Avec à ses côtés Fabrice Bardèche, vice-président exécutif et Marc Drillech, directeur général, Marc Sellam, président-fondateur, continue le travail de renforcement de sa direction opérationnelle de IONIS Education Group. En 2020, à l’occasion des 40 ans de sa création, le Groupe représentera un effectif global proche des 30.000 étudiants, une présence dans 14 villes en France, 10 campus à l’étranger, le positionnant comme leader de l’enseignement supérieur privé en France.
À la suite
de la nomination de Lucile Morel en tant que directrice financière et
d’Esther-Laure Sellam au poste de directrice des ressources humaines, trois
nouvelles nominations soulignent l’intention du Groupe IONIS d’amplifier ses
dynamiques de développement dans les univers de l’enseignement online, de la
formation continue et du numérique.
Stephane Zibi devient le nouveau directeur de IONISx, la edtech du Groupe IONIS
Après des études en informatique à La Sorbonne, Stéphane Zibi commence sa carrière en 1994 comme consultant dans un cabinet de conseil. Puis, il intègre Pierre Frey, cabinet d’avocats dans lequel il supervise les affaires liées aux nouvelles technologies. En 1998, il rejoint Arte et deux ans plus tard, l’agence web Babel@Stal. En 2003, il devient manager du studio de Doctissimo pendant 4 ans, avant d’intégrer Keyrus en tant que directeur eBusiness. Stéphane Zibi se consacre ensuite au lancement des activités en France de Fjord, agence rachetée depuis par Accenture et spécialisée dans l’innovation et le design de services. Puis, il rejoint Emakina.fr et organise son développement commercial. Il intègre ensuite le comité de direction de Valtech à Paris en devenant directeur de l’innovation, du marketing et du business development. Depuis 2015, avec sa société de conseil Nessim & Associés, il accompagne des sociétés dans leur transformation numérique. Il a pris ses fonctions à la tête de IONISx en décembre 2018.
Gilles Lodolo prend la direction de la formation continue et de l’alternance au niveau du Groupe IONIS
Ingénieur ENSEM en électronique, complété d’un DEA en mathématiques et d’un Executive MBA de l’Essec, Gilles Lodolo a démarré sa carrière chez Philips à des fonctions de direction générale de sites industriels en France et à l’étranger. Après avoir conduit des missions de développement et de restructurations au sein de ce groupe, il a repris une entreprise de sérigraphie qu’il a cédée en 2009 avant de rejoindre l’UIMM (Union des industries et métiers de la métallurgie) dont il a été le directeur en charge des questions d’emploi et de formation professionnelle. Il a notamment participé aux travaux de préparation de la loi « choisir son avenir professionnel » publiée le 5 septembre dernier. Il a animé le réseau de formation de l’UIMM (48 000 alternants et 150 000 salariés en formation continue) et géré des CFA. Il a rejoint le Groupe IONIS en février dernier pour prendre en charge le développement de la formation professionnelle.
Yannick Lejeune, directeur Internet du Groupe est nommé Chief Digital Officer de IONIS Education Group
Diplômé de l’EPITA en Sciences Cognitives et Informatique Avancée et titulaire d’un Master de Recherche en Sciences de Gestion de l’IAE Paris en collaboration avec HEC, Yannick Lejeune a pris ses fonctions de directeur internet du Groupe IONIS en 2006. Auparavant, il a exercé en tant que consultant en stratégie digitale auprès de start-up ou de grandes structures telles que Microsoft ou l’Elysée, a travaillé pour divers éditeurs (IBM, Lotus…), en SSII et a fondé, puis dirigé jusqu’en 2005 l’Institut d’Innovation Informatique de l’EPITA (3IE), structure mêlant cellule de veille et laboratoire de recherche appliquée. Il est également directeur de collection de bandes dessinées aux éditions Delcourt.
« Ce renforcement notable des directions opérationnelles du Groupe va nous permettre tout d’abord de développer notre potentiel d’innovation dans un monde fortement marqué par la transformation numérique. Et aussi, d’étendre notre activité dans l’univers de la formation continue qui reste encore trop peu irrigué par l’expérience de nos écoles et de leur modernité.Et enfin, d’accroître la performance intrinsèque de nos établissements. Plus que jamais, je veux que notre Groupe soit un moteur constant d’innovation et de transformation de la pédagogie au service de la réussite durable de nos étudiants et de nos diplômés. »
Sur des marchés devenus hyper compétitifs et incertains où le digital rebat les cartes des business models, les dirigeants doivent savoir en permanence revoir ou ajuster leur stratégie. Pour leur apporter de nouvelles réponses, l’association étudiante S-KUBE constituée autour du programme MSc International Strategy & Influence de SKEMA Business School organise le 11 avril 2018 à Paris la deuxième édition du sommet de la stratégie : le SKEMA StrategySummit.
Logo du SKEMA STRATEGY SUMMIT
Keynotes et table-rondes au cœur des problématiques de l’entreprise
exposés par des experts et des praticiens
Réalisé en
partenariat avec la plateforme LeBonCoin (Groupe Adevinta) qui héberge
l’événement, le SKEMA Strategy Summit 2019 rassemble un panel d’experts en
stratégie d’entreprise et d’entrepreneurs qui interviendront sous différents
formats interactifs en conférences et tables-rondes.
Après l’ouverture de
la journée par Alice Guilhon,
directrice générale de SKEMA Business School, Didier Bonnet, Senior Vice-President & Global Practice Leader
Digital Transformation de CapGemini Invent animera une keynote d’une heure sur
le futur de la stratégie.
Plusieurs autres keynote
speakers et personnalités sont également au programme de la journée :
le philosophe et président du laboratoire d’idées « Génération Libre » Gaspard Koenig, le président de
l’Autorité de la concurrence et économiste Emmanuel Combe, le stratégiste Guy Mamou-Mani, fondateur du groupe Open, Alain Bauer, le président du Conseil Supérieur de la formation et
de la Recherche Stratégiques ainsi qu’Alain
Juillet, le président de l’Académie de l’Intelligence Économique.
Des tables-rondes
réuniront tout au long de la journée des experts et praticiens en Stratégie,
Géopolitique, Intelligence Économique, Intelligence Artificielle, etc.
Pour s’inscrire et
visualiser l’intégralité du programme, c’est ici
C’est quoi S-KUBE ?
Fortement
sensibilisés sur des problématiques relatives à la stratégie d’entreprise
telles que la sécurité économique ou le management de la connaissance, les
étudiants du Master of Science Stratégie & Influence de SKEMA Business
School ont décidé de fonder l’association loi 1901 S-KUBE qui a pour objet la
diffusion des dernières pratiques et tendances de la stratégie d’entreprise.
Ils ont fait le pari en 2018 de lancer le premier Sommet de la stratégie. Suite
au succès de la première édition, c’est avec une grande fierté que l’équipe
S-KUBE 2018/2019 reprend l’organisation de l’évènement 2019 en restant fidèle à
l’esprit de convivialité, d’interdisciplinarité et de rigueur dans l’analyse.
Le Master of Science International Strategy and Influence a été créé par des experts de SKEMA, des entreprises leaders dans le domaine de l'intelligence économique, de la stratégie et du consulting tels que Boston Consulting Group, Capgemini Consulting, l'Institut National des Hautes Etudes de la Sécurité et de la Justice. Le programme est dirigé par Christophe Bisson.
« … Ce grand rendez-vous annuel de la littérature et de la pédagogie Economique met à l’honneur, à la fois des personnalités de notoriété mondiale, auteurs confirmés, et de nouveaux talents très prometteurs : Des éclairages lumineux, humains, sociaux, théoriques et économiques pour relever les défis du « Nouveau Monde » et lutter contre la pauvreté et les inégalités… ».
La 32e édition du Prix Turgot a eu lieu à Bercy le 14 mars 2019, comme nous l’annoncions, sous le Haut Parrainage de Bruno Lemaire, Ministre de l’économie et des finances, et Jean-Claude TRICHET, Président du Grand Jury, a proclamé :
Grand Prix d’honneur de la 32e édition
Monsieur le Gouverneur Michel CAMDESSUS Ancien Directeur Général du FMI Auteur de « Vers le Monde de 2050, ce que l’avenir nous réserve » chez Fayard
LAUREAT de la 32e édition du PRIX TURGOT
Monsieur Guillaume PITRON pour son ouvrage « La guerre des métaux rares » – Les liens qui libèrent remis par Laurent MIGNON – Président du groupe BPCE – Président en exercice du Cercle Turgot
PRIX du JURY
remis par Patrick COMBES – Président du groupe Viel et Cie
Gilles DUFRENOT – Les pauvres vont-ils révolutionner le XXIe siècle – Atlande
Mentions d’honneur :
Jean-Pierre ESTIVAL – La malédiction des comptes extérieurs de la France – L’Harmattan
Bernard RAFFOURNIER – Théorie de la comptabilité financière – Economica
Marie-Anne VALFORT et Stéphane CARCILLO – Les discriminations au travail – Presses de Sciencespo
remis par Catherine LESPINE Présidente du Groupe INSEEC-U
Prix Spéciaux : avec Philippe DESSERTINE – Directeur Général de l’Institut de Haute Finance IHFI
Prix Turgot des Ouvrages Collectifsremis par Serge MASLIAH DG de KYRIBA « Le financier, le juriste et le geek » – Maxima – dirigé par André-Paul BAHUON – Président de CCEF et Jean-Jacques PLUCHART, Professeur émérite -ae IHFI
Prix Turgot du Jeune Talent remis par Philippe LEGREZ délégué général de la fondation Michelin Sylvestre FREZAL –Quand les statistiques minent la France et la société – l’Harmattan
Prix Turgot de la Pédagogie Economique remis par Alain DEMAROLLE, Président de My Money Bank Antonin BEREAUD – Gilbert CETTE – Rémy LECAT – Le bel avenir de la croissance – Odile Jacob
Prix des Directeurs Financiers TURGOT – DFCG remis par Bruno de LAIGUE Président DFCG Pierre-Antoine DONNET – Quand la Chine achète le monde – Ed. Piquier Mention Spéciale à Bernard RAFFOUNIER – Théorie de la comptabilité financière – Economica
Prix de la Francophonie – FFA- TURGOT remis par le Président Steve GENTILI Bruno METTLING – Le temps de l’Afrique digital – b. Africa Mentions Spéciales Monsieur l’Ambassadeur KEREKOU Moïse Tchando – Vision Africaine – l’Harmattan et Hillel RAPOPORT – Repenser l’immigration en France – Rue d’ULM.
L’Université de Genève propose un poste de maître-assistant-e au
Département d’Histoire, économie et société de la Faculté des Sciences de la
Société. Le/la candidat-e retenu-e démontrera une forte capacité de recherche
dans les domaines de l’histoire économique et sociale et de l’économie
appliquée. Une grande variété de spécialités dans ces domaines sera considérée,
mais nous sommes particulièrement intéressés par les candidat-e-s pouvant
contribuer à nos programmes de recherche et d’enseignement tant en histoire
économique internationale qu’en économie politique du capitalisme.
Selon Jeroen Veldman, docteur et chercheur à Cass Business School (école affiliée de la City University of London), les entreprises françaises seraient à la traîne en terme de communication RSE.
Les entreprises françaises peuvent mieux faire
Cet universitaire vient en effet de participer à l’écriture d’un nouveau rapport édité par Alliance for Corporate Transparency. Il s’agit d’une organisation dont le but est de promouvoir la transparence d’informations non-financières dans les rapports annuels des grandes entreprises en Europe.
Le
rapport analyse notamment la façon dont les entreprises européennes communiquent
les informations nécessaires pour comprendre leur impact environnemental et
sociétal, comme l’exige la directive européenne sur les informations non
financières (la directive 2014/95EU).
Les
premiers résultats du projet conduisent à une conclusion générale : la
plupart des entreprises reconnaissent dans leurs rapports l’importance des
questions environnementales et sociétales, mais ces informations ne sont
généralement pas suffisamment claires en termes d’enjeux concrets, d’objectifs
et des principaux risques. Cette année, le projet a évalué plus de
100 entreprises des secteurs de l’énergie et de l’extraction des
ressources, des technologies de l’information et des communications, ainsi que
du domaine des soins et de la santé.
Les entreprises françaises comptent parmi les plus mauvaises élèves, car elles ne fournissent pas suffisamment d’informations sur leur impact social et environnemental.
Le moins l’ennemi du bien
Le rapport révèle que seulement 50% des entreprises françaises ont décrit des enjeux et objectifs spécifiques dans leur politique climatique, soit un peu plus que les entreprises britanniques (48 %), mais nettement moins que les entreprises allemandes (62 %), nordiques (67 %) et espagnoles (63 %). Dans le secteur de l’énergie, 45 % des entreprises françaises ont révélé leur stratégie de gestion des risques liés au changement climatique et à la transition vers une économie zéro carbone. Cependant, à peine 14 % d’entre elles ont fait état de leur stratégie à court et à long terme et pour un scénario inférieur à 2 °C.
« Les
entreprises françaises affichent le taux le plus élevé de non-communication des
risques sociaux », souligne Jeroen Veldman de la Cass Business
School. Selon le rapport, 27 % n’ont fait état d’aucun risque, alors que
la moyenne européenne est de 20 % et que les entreprises allemandes sont à
8 %. En ce qui concerne plus particulièrement les questions relatives aux
droits de l’homme, où la France dispose de la législation la plus progressiste
au monde (loi française relative au devoir de vigilance), les entreprises
françaises ont affiché un taux de publication de leurs engagements et d’analyse
des enjeux importants similaire à celui des entreprises dans d’autres pays.
Cependant, le nombre de sociétés françaises ayant rendu compte de la gestion de
ces enjeux est nettement inférieur. Seuls 27 % ont expliqué leurs
politiques répondant aux risques identifiés, contre une moyenne européenne de
43 % et de 67 % pour les entreprises nordiques.
Le premier échantillon des sociétés inclus
20 sociétés
d’Espagne ; 22 de France ; 25 du Royaume-Uni ;
13 d’Allemagne ; 13 d’Europe centrale (République tchèque,
Pologne, Slovénie) ; 12 des pays nordiques (Danemark, Finlande,
Suède).
Le projet prévoit d’étendre la portée de la recherche au cours des deux prochaines années, pour couvrir 1 000 entreprises dans tous les secteurs et toutes les régions, afin de fournir une analyse complète et des recommandations bien étayées aux entreprises et responsables politiques.
En savoir plus sur l’Alliance for Corporate Transparency L’Alliance for Corporate Transparency est un projet de recherche d’une durée de trois ans, qui réunit des organisations de la société civile et des experts dans le but d’analyser les informations communiquées par les 1 000 plus grandes entreprises actives dans l’UE sur les enjeux du développement durable.
En ces temps où la lutte contre les discriminations notamment dans le cadre professionnel dans lequel il faut inclure la cyber sécurité, prend une acuité particulière, LaRSG ne peut que se faire le relais de ce guide important pour une population où plus 73%* ont déjà été harcelés en ligne à cause de leur orientation sexuelle ou de leur identité de genre.
Parce que le harcèlement en ligne peut nous concerner tous
Un guide pratique et gratuit pour se défendre contre le harcèlement en ligne
Ce guide a pour objectif d’assurer la sécurité des LGBTQ+ en de leur donnant les outils nécessaires pour se protéger en ligne, mais cet ouvrage donne aussi de bons conseils pratiques à tous pour se prémunir contre de tels agissements !
Enfin ! Les décrets de la loi « pour la liberté de choisir son avenir professionnel » ont été publiés permettant d’appliquer pleinement les dispositions entrées en vigueur depuis le 1er janvier 2019[1] sur la réforme de la formation professionnelle.
La réforme de la formation professionnelle
Dans un contexte où 50% des emplois seront profondément transformés dans les 10 années à venir, la formation professionnelle des actifs devient un véritable enjeu national. La loi « avenir » donne les clefs pour y faire face.
L’entreprise en tant qu’employeur est érigée en cheville ouvrière de cette réforme.
La formation doit être repensée, au-delà des diverses obligations qui pèsent sur
elle.
Il convient donc plus que jamais de penser à négocier sur la formation pour
construire et optimiser son plan de développement des compétences.
Retour sur les principales mesures de cette réforme de la formation professionnelle
1. Le CPF : des mesures phares pour renforcer l’attractivité et l’effectivité
Depuis la mise en place du CPF en 2014, le constat était sans appel : Seul 1
actif sur 4 avait ouvert un compte personnel de formation. Moins de 3,6% avait bénéficié
d’une formation dans ce cadre.
Les conséquences sont tirées – le CPF nouveau est arrivé :
● Alimentation en euros : 500 € par an pour un salarié ayant effectué une durée de travail supérieure ou égale à la moitié de la durée légale ou conventionnelle de travail sur l’ensemble de l’année. Le montant du CPF sera en tout état de cause plafonné à 5 000 €[2] hors abondements divers. Les heures acquises au 31 décembre 2018 sont converties à hauteur de 15 euros de l’heure.Exemple : un salarié en CDI à temps plein n’ayant jamais utilisé ses droits (DIF et CPF) bénéficie d’un compteur de 3 240 € au 1er janvier 2019(3).
● Application numérique : plus de fluidité d’utilisation du salarié « consommateur » (suppression des intermédiaires et des documents administratifs, guide pour choisir l’action de formation, paiement de l’organisme de formation directement par l’application, etc.).
● Une liste unique des actions éligibles au titre du CPF : établie par le nouvel organisme « France
compétences » accessible depuis l’application numérique. Cette liste intègre notamment
les actions inscrites au Registre National des Certifications Professionnelles (RNCP).
● Information obligatoire sur le CPF durant l’entretien professionnel
: il s’agit là d’une véritable campagne de communication visant à promouvoir le
CPF et reposant sur l’employeur.
● Abondements : élargissement des acteurs pouvant abonder le CPF : Outre le titulaire du compte, 13 acteurs peuvent abonder le CPF : les Opérateurs de compétences (OPCO), l’Unedic, les collectivités territoriales, etc. Maintien de la possibilité de conclure un accord collectif prévoyant les conditions dans lesquelles des abondements complémentaires sont accordés aux salariés, sous réserve d’en prévoir les modalités de financements correspondantes.Abondement de 3 000 € minimum pour les salariés licenciés dans le cadre d’un accord de performance collective.
● Allègement des obligations de l’employeur : il n’a plus à se prononcer sur le choix de l’action de formation envisagée par le salarié. Depuis le 1er janvier 2019, son accord est uniquement requis sur le planning de l’action de formation qui se déroule sur le temps de travail. Il est à noter que la loi ne fixe toujours pas les conditions dans lesquelles l’employeur peut refuser ou différer une demande de CPF sur le temps de travail. Si le CPF remporte le succès escompté, les employeurs pourraient en pratique être confrontés à des demandes simultanées trop nombreuses susceptibles de désorganisation. Un accord collectif s’avérerait alors être un outil précieux permettant d’arbitrer les demandes –par exemple en fonction de catégories prioritaires identifiées dans l’entreprise- et ainsi d’organiser les différentes périodes d’absences sans que cela ne nuise à l’organisation de l’entreprise.
2. Le Congé de Transition Professionnelle (CTP)
Anciennement le congé individuel de formation revisité.
● Objet et durée du CTP : le CTP concerne les formations visant à changer
de métier ou de profession. Le salarié qui envisage un CTP mobilise son CPF. La
durée du CTP est calée sur la durée de l’action de formation sans limitation de
durée.
● Ancienneté requise : mêmes conditions que pour le CIF :
24 mois d’activité consécutifs ou non dont 12 mois dans la même entreprise quelle que soit la nature des contrats ;
24 mois d’activité consécutifs ou non au cours des 5 dernières années dont 4 mois consécutifs ou non sous CDD au cours des 12 derniers mois.
Ces conditions d’ancienneté ne sont pas applicables aux salariés handicapés/ licenciés pour motif économique ou pour inaptitude n’ayant pas bénéficié de formation entre le licenciement et leur réemploi.
● Accompagnement et validation du CTP : accompagnement par un Conseil
en Evolution Professionnelle (4). Son projet doit être présenté et validé par la
Commission Paritaire Interprofessionnelle Régionale (CPIR) (4).
● La rémunération du CTP réalisé sur le temps de travail : une rémunération
minimale qui varie entre 100% et 60 % du salaire de référence selon le salaire moyen
et la durée de formation. Elle est prise en charge par la CPIR (4) dans des conditions
différentes selon l’effectif de l’entreprise :
Dans les entreprises de 50 salariés et plus : l’employeur verse la rémunération au salarié et est remboursé par la CPIR ;
Dans les entreprises de moins de 50 salariés : la rémunération est versée directement au salarié par la CPIR.
● Autorisation d’absence et délais de l’employeur pour y répondre
: la demande doit être formalisée :
60 jours au plus tard avant le début de la formation d’une durée inférieure à 6 mois ou à temps partiel ;
120 jours au plus tard avant le début de la formation d’une durée de 6 mois et plus.
L’employeur dispose d’un délai de 30 jours à compter de la réception de la demande
pour répondre. L’absence de réponse ou la réponse hors délai vaut acceptation.
● Assouplissement des conditions permettant à l’employeur de différer une
demande de CTP par rapport à l’ancien CIF :
L’employeur peut, après consultation du CSE, différer le bénéfice du congé dans
la limite de 9 mois si l’absence du salarié a des conséquences préjudiciables à
la production et à la marche de l’entreprise afin que :
le pourcentage de salariés simultanément absents au titre du CTP ne dépasse pas 2 % de l’effectif total pour les établissements de 100 salariés et plus ;
le CTP ne bénéficie qu’à un salarié à la fois, pour les autres établissements.
Maintien du refus pour non-respect des délais de demande de CTP ou dossier incomplet. La décision de refus ou de différé doit être motivée.
3. L’entretien professionnel et le bilan du parcours professionnel complété
● Nouvelles obligations d’informations : maintien de l’information relative à la Validation des Acquis de l’Expérience (VAE), mais nouvelles informations sur :
l’activation du CPF ;
les abondements que l’employeur est susceptible de financer ;
le Conseil en Évolution Professionnel (CEP).
Attention : applicable depuis le 7 septembre 2018.
● Possibilité d’anticiper l’entretien professionnel : l’entretien professionnel peut être anticipé à la seule initiative du salarié sans attendre le retour du salarié de son congé maternité ou de sa longue absence.
● Conversion en euro de l’abondement sanction CPF: le salarié n’ayant pas bénéficié sur les 6 dernières années des entretiens professionnels et d’une « autre » action de formation que celle visée à l’article L.6321-2 bénéficie d’un abondement « sanction » de 3000€ financé par l’employeur.
4. Nouvelle information à mettre dans la BDES : Dans le cadre de la consultation annuelle sur la politique sociale de l’entreprise, les conditions de travail et l’emploi, doivent être mises à la disposition du CSE « les informations sur la mise en œuvre des entretiens professionnels et de l’état des lieux récapitulatifs » dans la BDES Attention : applicable depuis le 7 septembre 2018.
5. Réduction du nombre de typologies de formation qui se résume dorénavant aux actions de formation, bilan de compétence, actions de VAE et formations par l’apprentissage en lieu et place de la liste précédente qui distinguait 14 types d’actions de formation.
6. Les actions de formation peuvent avoir quatre objets différents :
● Permettre à des personnes sans qualification ou sans contrat de travail d’accéder
dans les meilleures conditions à un emploi ;
● Favoriser l’adaptation des salariés à leur poste de travail, évolution des
emplois ainsi que leur maintien dans l’emploi et de participer au développement
des compétences en lien ou non avec le poste de travail ;
● Réduire les risques pour les travailleurs dont l’emploi est menacé résultant
d’une qualification inadaptée en raison de l’évolution des techniques et des structures
de l’entreprise en les préparant à une mutation d’activité ;
● Favoriser la mobilité professionnelle.
7. Le plan de développement des compétences
Anciennement le plan de formation.
● Maintien des actions participant à l’adaptation de ses salariés à leur emploi, de veiller au maintien de leur capacité à occuper un emploi et des actions de formation participant au développement des compétences. Il s’agit ici de répondre à un des 4 objets des actions de formation rappelées ci-dessus. ● Refonte complète du traitement des heures de formation. Il n’est plus effectué de distinction entre « formation d’adaptation » nécessairement réalisée pendant le temps de travail et « les actions de développement des compétences » qui pouvaient être pour partie accomplie en dehors du temps de travail.
Désormais, le code du travail distingue les actions de formation :
qui conditionnent l’exercice d’une activité ou d’une fonction en application de dispositions légales ou règlementaire ou de convention internationale. Ces formations constituent du temps de travail effectif laissant à penser qu’elles doivent être effectuées nécessairement pendant le temps de travail sans dérogation possible ;
des autres actions de formation qui constituent également du temps de travail effectif donc accomplies pendant le temps de travail sauf en cas de conclusion d’un accord collectif d’entreprise ou accord individuel du salarié d’effectuer tout ou partie de sa formation en dehors du temps de travail, dans les limites prévues par la loi.
8. Élargissement du champ de la négociation en matière de formation
La formation professionnelle dans l’entreprise relève déjà d’un des thèmes de
la négociation obligatoire au travers de la négociation sur la gestion des emplois
et des parcours professionnels à engager tous les trois ans.
La loi Avenir va au-delà : un accord collectif peut :
● Prévoir des objectifs et des critères collectifs d’abondement du CPF
permettant à l’employeur de :
déterminer les actions de formations s’inscrivant dans le projet de développement de son entreprise ;
éligibles à un abondement du CPF ;
permettant aussi de répondre à l’obligation de formation « tous les 6 ans ».
● Fixer d’autres modalités d’appréciation du parcours professionnel au terme des 6 ans
– A défaut d’accord, il convient de s’assurer que le salarié a suivi au moins une action de formation, acquis des éléments de certification ou VAE et bénéficié d’une progression salariale ou professionnelle
● Prévoir une périodicité différente des entretiens professionnels sans pour autant pouvoir déroger au « bilan » au terme des 6 ans. Exemple : plus le salarié est qualifié, moins la fréquence des entretiens est élevée et inversement.
● Définir les actions de formation pouvant être effectuées en tout ou partie en dehors du temps de travail
Exemple :
– Définir les actions de formation hors temps de travail ; – Définir des actions de développement des compétences utiles tant à la société et au salarié, ouvrant droit à un abondement en cas d’utilisation du CPF ; – Introduire des clauses de dédit formation tenant compte des récentes évolutions légales et jurisprudentielles.
[1] NB : certaines dispositions de la loi sont entrées en vigueur dès le 7 septembre 2018. [2] Art. R.6323-1 et suivants du code du travail / 800 € par an plafonné à 8 000 € pour les salariés non qualifiés. [3] Rappel : les sommes correspondant aux heures de DIF acquises au 31 décembre 2014 doivent impérativement être utilisées avant le 1er janvier 2021. Passé cette date, ces droits de maximum 1 800 € ne pourront plus être mobilisés. [4] Missions assurées par les OPACIF jusqu’au 31 décembre 2019.
La Fondation L’Oréal, en partenariat avec l’UNESCO et l’Académie des Sciences, vient d’annoncer l’ouverture de l’appel à candidature de l’édition 2019 des Bourses France L’Oréal-UNESCO Pour les Femmes et la Science. Comme chaque année, cet événement est l’occasion de mettre en avant le travail de femmes en lien avec les activités de recherche.
Remise des Bourses France L’Oréal-UNESCO 2018
La Bourses France L’Oréal-UNESCO pour les Femmes et la Sciences
Créé en 2007, ce programme a pour objet de révéler et récompenser de jeunes chercheuses talentueuses. Au total, 230 jeunes femmes ont bénéficié d’une Bourse France L’Oréal-UNESCO Pour les Femmes et la Science depuis la création de l’événement.
En 2019, la Fondation L’Oréal remettra trente-cinq Bourses, dont au moins cinq seront exclusivement dédiées à des chercheuses effectuant leurs travaux de recherche dans les DOM-TOM :
d’un montant de 15.000 € chacune à des doctorantes,
d’un montant de 20.000 € chacune à des post-doctorantes.
Pour présenter sa candidature, une plateforme est mise à disposition. Vous y retrouverez le règlement des Bourses.
A noter que la date limite de dépôt des dossiers de candidature est le dimanche 14 avril 2019.
Retour aux sources pour Pascale Rus, cette ancienne de l’IGS RH assure depuis le 1er février 2019 la Direction générale Exécutive du Groupe IGS et de ses 8 filières de compétences, de ses5 pôles d’activitésqui accueillent chaque jour 14 200 apprenants.
Pascal Rus
Pascale Rus apporte au Groupe IGS son expérience du monde la distribution
Aux côtés de Roger Serre, Délégué général, Pascale Rus succède ainsi à Jean-Michel Perrenot qui continuera à faire bénéficier le Groupe de ses 40 années d’engagement et d’expérience, mais à un rythme moins soutenu.
Pascale Rus apporte au Groupe IGS et à ses différents pôles, sa grande expertise des RH, du consulting, du monde de la Distribution, des Médias et des nouvelles Technologies, qu’elle a acquise comme DRH à la FNAC et chez CONFORAMA.
Peut-être verra-t-on développer des liens étroits avec un grand nom du secteur, à l’exemple d’autres grandes écoles où des dirigeants de la grande distribution sont devenus très présents.
En 2012, elle avait intégré le Groupe Lagardère Active pour y exercer successivement la responsabilité de DRH puis celle de Secrétaire générale en charge des ressources humaines, de l’immobilier, du juridique, des moyens généraux et de la sécurité.
« En tant que Diplômée du Groupe IGS, j’ai toujours conservé un lien très fort avec la communauté IGS. J’ai eu le plaisir d’intégrer le comité d’orientation stratégique de l’IGS-RH en 2012 au sein duquel j’ai pu œuvrer au renforcement du lien entre formation et entreprise. Les valeurs d’humanisme, d’entrepreneuriat et de professionnalisme incarnées par le Groupe IGS sont depuis toujours inscrites au cœur de mon engagement professionnel et personnel et c’est avec une immense fierté que j’ai accepté ces responsabilités. »
Pascale Rus
« LeGroupeIGS s’engage quotidiennement au service de l’emploi et de l’avenir des jeunes en fédérant des universitaires et des praticiens qui contribuent àélaboreruneréflexionsurl’entrepriseetles métiersdedemain ».
L’objet de ce colloque qui est organisé à Paris – du 11 au 13 avril 2019 – est de présenter à la fois, de façon pluridisciplinaire, les relations qui régissent capitalisme, personnalité et culture, et de confronter diverses perspectives contemporaines sur le sujet.
Les effets du commerce et de l’industrie ont été un sujet de réflexion pour les philosophes, les dramatistes, et les commentateurs de la vie en société depuis l’Antiquité. Cette réflexion s’est accrue avec le développement des sociétés commerciales et capitalistes en Europe dès le XVIIIe siècle. Le théâtre, les œuvres romanesques, le développement de nouvelles théories politiques et sociales ont été la source des lumières au même titre que la philosophie. Au cours du XXe siècle, le cinéma et la télévision ont souvent débattu ces questions, qui continuent à susciter l’intérêt du grand public tout autant que celui du monde universitaire.
Le
programme est disponible sur le site d’inscription.
La Confédération des jeunes chercheurs (CJC), que l’on présente plus,se félicite du recul du gouvernement dirigé par Edouard Philippe concernant une éventuelle hausse massive des frais d’inscription pour les doctorants étrangers, suite au recours auprès du Conseil d’Etat que nous avions évoqué dans nos colonnes. Ce recul en appelle d’autres précise la CJC, pour les autres niveaux de diplôme. L’organisation espère cependant que cette annonce constitue un geste d’apaisement adressé aux jeunes chercheur-es, qui ouvre enfin la voie à de premières mesures s’attaquant à la précarité massive chez les jeunes chercheur-es.
Les faits dénoncés par la CJC
Le plan “Bienvenue en France” annoncé par le Premier ministre le 19 novembre 2018 prévoyait une multiplication par dix des frais d’inscription en doctorat pour les jeunes chercheur-es étranger-es non communautaires, passant de 380 € à 3.770 €. Les associations de jeunes chercheur-es réunies en assemblée générale de la CJC le 25 novembre 2018 s’étaient prononcées avec la plus grande fermeté contre ce projet[1].
Plusieurs mois de mobilisation dans les universités et organismes aux côtés de l’ensemble des organisations représentatives de l’enseignement supérieur et la recherche (ESR)[2] ont conduit une grande part des institutions de l’ESR françaises à rejeter sans ambiguïté ce projet, dans son principe comme dans ses conséquences prévisibles[3].
“Nous tenons à saluer, précise le CJC, les recommandations sur les doctorant-es de la mission de concertation sur ‘Bienvenue en France’. Après avoir auditionné la CJC le vendredi 8 février, celle-ci s’est ralliée aux arguments portés avec d’autres acteurs du doctorat en défendant dans son rapport l’exclusion des doctorant-es du périmètre de la hausse des frais, mais également la généralisation du titre de séjour “passeport talent chercheur” pour les doctorant-es, et des mesures pour sortir ces dernier-es « de la précarité et de l’illégalité ». La ministre a finalement annoncé ce dimanche 24 février 2019 dans un entretien au Journal du dimanche que le gouvernement renonçait à la hausse différenciée des frais d’inscription pour les doctorant-es, sans dire mot des autres recommandations concernant les doctorant-es, et tout en maintenant la mesure pour le reste des usager-es.”
Un projet qui reste néfaste pour les doctorants étrangers
La CJC reste fermement opposée au principe d’une différenciation des frais d’inscription sur la base de la nationalité, et le problème reste aujourd’hui entier pour les étudiant-es de licence et de master. La majorité des doctorants et doctorantes internationales viennent s’inscrire dès le master dans les universités, afin de s’insérer dans de meilleures conditions dans la recherche française. Le maintien de la hausse des frais au niveau master, en particulier, constitue donc encore un danger pour la démographie du doctorat et l’internationalisation de cette recherche. L’effondrement prévisible du nombre d’étudiant-es étranger-es en master réduirait d’autant le vivier international de recrutement en doctorat, si le gouvernement s’entêtait dans cette voie. La CJC participera donc aux prochains rassemblements prévus, notamment le mercredi 27 février à 12h devant le campus de Jussieu.
Un
premier pas vers le retour du dialogue
Ce geste d’apaisement en direction des jeunes chercheur-es constitue toutefois un premier pas vers le retour du dialogue. Alors que 30% des doctorant-es entament encore leur travail de recherche doctorale sans être rémunéré-es pour cela, et que les universités continuent à faire travailler une dizaine de milliers d’entre elles et eux avec le statut de vacataires d’enseignement qui les prive de la protection d’un contrat de travail, la CJC appelle le gouvernement à prendre enfin de premières mesures en faveur de la situation sociale des jeunes chercheur-es. Elle a déjà fait de nombreuses propositions en ce sens – contractualisation progressive de l’ensemble des doctorant-es, abrogation du statut d’agent temporaire vacataire… – et continuera de se mobiliser pour qu’elles se concrétisent.
Offre d’emploi concernant un poste d’ingénieur d’études dans le cadre du Laboratoire Commun (LabCom) Ellyx-MSHS de l’Université de Poitiers CNRS, soutenu par l’ANR. Le poste est basé au sein de la MSHS de Poitiers
Dans le cadre du lancement du Laboratoire Commun (LabCom) DESTINS porté par la Maison des Sciences de l’Homme et de la Société de l’Université de Poitiers – CNRS et par la Société Coopérative ELLYX, nous recherchons : Un(e) ingénieur(e) d’études CDD de 5 mois du 1er avril 2019 – 31 août 2019 (avec possibilité de prolongation jusqu’à la fin du programme DESTINS)
Contexte
Dans le
cadre du programme DESTINS qui est le support d’un laboratoire commun MSHS-
ELLYX, qui vise à développer les connaissances, méthodes et outils autour des
écosystèmes d’innovations sociales, la MSHS recrute un.e ingénieur.e d’ études
en production, traitement, analyse de données et enquêtes (Profil Referens
1AP02).
Le
contrat est financé par l’ANR dans le cadre de la candidature à l’appel à
projet LabCom. La période de 5 mois s’inscrit dans la phase préparatoire du
LabCom. Elle pourra être complétée à partir de septembre 2019 d’une période
complémentaire de 30 mois jusqu’en février 2022 en cas d’avis favorable
définitif de l’ANR pour le financement du LabCom DESTINS. Ce programme vise le
développement de connaissances, méthodes et outils qui ont vocation à être
transférés vers les acteurs socio-économiques, en vue d’appuyer l’émergence
d’une génération de projets, de politiques publiques, de services en capacité
de répondre plus fortement aux enjeux sociaux, économiques et environnementaux.
Ils s’incarneront aussi dans la structuration d’une offre de formation plus
intégrée sur ces enjeux, y compris dans une optique européenne et
internationale, d’un dispositif nouveau d’incubation de projets à très fort
impact social et d’un centre d’expertise sur les innovations sociales
améliorant les conditions actuelles d’expérimentation à destination des
entreprises et des collectivités. L’ensemble des activités seront effectuées
sous la supervision du comité de direction du LabCom. Le LabCom s’inscrivant
dans une collaboration entre la MSHS et Ellyx, une attention particulière sera
accordée au partage de l’information et à la dynamique de partenariat entre les
deux entités. Dans cette optique, des déplacements et des réunions pourront
être organisées dans les locaux de l’entreprise, notamment au sein de son
établissement de Poitiers.
Mission
Les
missions seront effectuées au sein de la MSHS de Poitiers, en lien avec la
société ELLYX, partenaire du programme. Ce contrat vise à :
Coordonner
les activités de recherche du LabCom DESTINS établies entre la MSHS de Poitiers
et la Scop ELLYX
Participer
à la production de recherches en sciences humaines et sociales sur certains axes
du programme
Mettre
en œuvre les conditions matérielles, logistiques et financières nécessaires au développement
opérationnel du programme, notamment effectuer les recherches de financement
complémentaires.
Animer
la communauté scientifique mobilisée dans le cadre du LabCom
L’ingénieur(e)
d’études sera placé sous la responsabilité scientifique du Directeur du LabCom
et sous la responsabilité hiérarchique du Responsable du pôle Recherche et
Innovation de la MSHS de Poitiers.
Activités
principales
La
coordination des activités de recherche du laboratoire, c’est-à-dire
l’organisation des temps de recherche collectifs, le suivi des actions menées
par les différentes équipes, le soutien logistique et matériel aux membres du
laboratoire
La
préparation des réunions des différentes instances de gouvernance du labCom
(conseil scientifique, conseil de partenaires, comité de direction) et la
réalisation des comptes rendus
La préparation
des éléments budgétaires et logistiques pour la réalisation des actions de recherche
La conduite
de recherches en sciences humaines et sociales au sein d’une équipe, notamment
sur les axes 1 et 4 du LabCom :
Caractérisation
du rôle des écosystèmes d’innovation dans l’émergence d’innovations sociales de
rupture
Analyse
des méthodes de construction et de rupture
Analyse
des trajectoires d’innovation et écosystèmes d’innovation sociale
Définition
sociale de rupture
Modalités
d’inscription des indicateurs d’impact social d’innovation sociale
Analyse
de renforcement et de valorisation des innovateurs sociaux
La participation
à la rédaction d’articles scientifiques, ainsi qu’aux évènements liés à la valorisation
scientifique et technique des travaux du LabCom.
Conditions
particulières d’exercice
Déplacement
en France.
Éventuellement,
des déplacements à l’étranger sont à prévoir en vue de la valorisation des
travaux de recherche
La
personne recrutée sera préparée à son travail par une familiarisation avec les
enjeux du LabCom DESTINS en lien avec le directeur et le co-directeur.
Profil
Titulaire
d’un Master II minimum
Domaine
de formation : Sciences Humaines et sociales
Expérience
souhaitée : 1 à 4 années
Rémunération
brute : à partir de 1733,82€ ; Rémunération nette : à partir de 1 393.91€ – INM
370 Quotité : 100 %
Merci
d’envoyer vos candidatures (CV+ lettre de motivation) avant le 13 mars 2019. Le
recrutement se fera après un entretien qui se tiendra le mercredi 20 mars 2019
à la MSHS de Poitiers.
Voici un billet proposé par Jean-Louis Chambon – Président fondateur du cercle TURGOT – pour lequel nous décidons d’ouvrir nos colonnes sur le thème de la défense de la République. Nos lecteurs pourrons à l’évidence compléter ce propos par la lecture de l’éditorial du numéro 293 de LaRSG, évoquant également l’action des Gilets Jaunes.
“Malgré un cadre légal précis et des moyens mis en œuvre pouvant apparaître comme démesurés, maintenir coûte que coûte, l’ordre républicain en garantissant la liberté de manifester, brandie en étendard comme « le plus sacré de nos droits constitutionnels », est devenu, plus qu’un casse-tête, mais, mission impossible…
Les tensions surréalistes, le climat de haine qui s’est peu à peu instauré faisant réapparaître des postures totalitaires appartenant à un passé douloureux, mettent clairement notre République en danger.
« elle épuise l’Exécutif et sidère des Elus »
Et cette pièce de théâtre, tragi-comique, inédite, de (déjà) 14 actes des « gilets jaunes », vient de façon éblouissante d’en apporter la preuve : elle épuise l’Exécutif et sidère des Elus, en proie à une forme de mauvaise conscience face au « sentiment d’abandon » exprimé par « le peuple en colère » ; les forces de l’ordre subissent plus que ne la maîtrise la vindicte populaire et protègent assez mal en dépit d’une dépense d’énergie considérable et coûteuse, les innombrables victimes aux plans, humain, social, économique et financier.
Notre démocratie vacille sous les coups de butoirs que lui assène une multitude de revendications, qui, prises individuellement peuvent apparaître légitimes, mais qui, in fine privilégient dans leur logique avec le soutien démagogique et populiste des oppositions, des intérêts communautaristes, oubliant totalement l’intérêt général, dont l’État reste le garant.
La réalité de la situation économique et financière de la France (emploi, croissance, dettes, déficits) qui ne laissent augurer que de faibles marges de manœuvre pour répondre aux doléances, comme les violences qui se sont fait jour, les casses répétées, les agressions délibérées des forces de l’ordre, entretiennent chaque week-end un climat pré-insurrectionnel qui n’a aucun sens dans une république démocratique.
De surcroît deux faits nouveaux, inquiétants se sont fait jour : le soutien, semble-t-il toujours élevé de l’opinion aux gilets jaunes (classiquement sur la durée, il faiblit) et la radicalisation croissante des gilets jaunes, non seulement par la concentration des plus « jusqu’aux-boutistes » d’entre eux, mais aussi par la complicité, active ou passive, le regard amusé, voire les encouragements déguisés, en soutien aux actes des factieux casseurs.
« le sacré » des libertés fondamentales collectives
Face à ces risques bien compris, il est urgent de remettre « le sacré » des libertés fondamentales collectives (le droit de manifester) face au sacré des libertés individuelles (le droit de circuler, de travailler, de propriété) en plaçant au centre du grand débat-citoyen, la responsabilité qui est le pendant de notre liberté chérie, avec simultanément une double réponse :
d’une part, appliquer résolument et strictement le cadre légal et répressif des limites au droit de manifester (déclaration préalable, identification et responsabilisation des leaders, sanctions, etc. La loi a su établir les limites aux libertés de chacun pour que la vie collective reste possible : aux politiques le devoir d’agir, aux juges d’appliquer sans trembler et avec célérité, et à la constitution de s’adapter à « l’heure du temps ».
demander, dès la fin du grand débat national, au « Peuple », que l’on dit « pur et visionnaire » de se prononcer clairement sur une actualisation des priorités et sur la coexistence, dans la durée, de nos droits fondamentaux.
Les menaces qui pèsent sur notre République sont loin d’être un fantasme entretenu par des conservateurs, rentiers, ou autres nantis, mais le résultat de plus en plus palpable d’une forme de tyrannie de l’opinion, instrumentalisée par son addiction aux réseaux sociaux, par les fake news et les théories complotistes qui font florès, accompagnés d’une perte générale de sens…
Il est temps que « la France jusque-là, silencieuse », exclue des médias au nom d’un politiquement correct qui veut qu’on ne critique pas ces gilets jaunes « si bon enfant », se manifeste clairement, prenne la main dans les débats, sans complexe et soutienne nos institutions et nos élus légitimés dans les urnes.
« notre démocratie républicaine en danger »
Si le « droit sacré » a tendance à être décliné largement constitutionnellement, le plus sacré de nos devoirs reste de préserver, pour notre vivre ensemble et nos enfants, notre démocratie républicaine en danger.”
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