Décès d’Yves ROCHER : un industriel visionnaire

Christian ESTROSI rend hommage à cet
industriel  visionnaire, pionnier du développement durable

 

Christian ESTROSI, ministre chargé de l’Industrie a appris avec beaucoup d’émotion le décès
d’Yves ROCHER.

Le ministre charge de l’Industrie tient à rendre hommage à cette grande figure de l’industrie de
la cosmétique, de la lignée des grands capitaines d’industrie attachés a leur territoire.

Un visionnaire qui, en véritable pionnier du développement durable, a su comprendre que loin
d’être l’ennemi de industrie, le respect de l’environnement serait porteur de croissance et d’emploi pour le bien être de tous.

Yves
ROCHER était passionné par sa région la Bretagne et plus particulièrement par le Morbihan et sa commune de la Gacilly. Il s’est donné corps et âme pour cette terre qu’il aimait tant et qu’il a fait
connaître dans le monde entier.

Décès de Serge BELLANGER

Anne-Marie IDRAC, Secrétaire d’Etat au Commerce extérieur, tient à exprimer sa tristesse
et son émotion à la suite du décès de Serge BELLANGER, Président d’honneur de l’Union des Chambres de Commerce et d’Industrie Françaises à l’Etranger (UCCIFE).

En tant que Président de l’UCCIFE, Serge BELLANGER s’est engagé avec force et conviction
au service du développement international des entreprises françaises.

Président de la Chambre de commerce franco-américaine et Conseiller du Commerce
extérieur de la France, il a tout particulièrement contribué à l’approfondissement des échanges commerciaux entre la France et les Etats-Unis et au renforcement de la présence des entreprises
françaises outre-Atlantique.

Anne-Marie IDRAC tient à saluer la mémoire d’un membre actif et apprécié de la
communauté d’affaires française aux Etats-Unis et de l’« équipe de France de l’export » dans son ensemble.

“Aucune remise en cause du choix d’instaurer une fiscalité verte”

Christian ESTROSI, ministre chargé de l’Industrie, tient à souligner que la décision du Conseil constitutionnel relative à la contribution climat énergie, ne
constitue en aucune manière une remise en cause du choix historique de sortir d’une fiscalité qui pénalise l’industrie et l’emploi et d’instaurer dans le même temps une fiscalité verte.

Le ministre chargé de l’Industrie observe d’ailleurs que le Conseil constitutionnel a validé
l’essentiel des dispositions de la loi de finances pour 2010 et, tout particulièrement, la suppression de la taxe professionnelle qui pesait sur l’industrie et sur l’emploi. Et si les sages ont
relevé quelques points de droit dont il s’agira de tenir compte pour l’élaboration rapide d’un nouveau dispositif, cette décision laisse intacte la volonté de créer une véritable fiscalité verte
en orientant la consommation des ménages comme des entreprises vers les énergies propres.

Christian ESTROSI dénonce avec force en revanche les réactions de ceux qui voudraient nous faire
croire que cette décision du Conseil constitutionnel inciterait à taxer l’industrie plus lourdement qu’elle ne l’est aujourd’hui. Il rappelle que l’industrie est déjà soumise, pour l’essentiel de
ses émissions, à une réglementation européenne contraignante (directive ETS du 13 octobre 2003), qui l’incite à limiter fortement ses émissions de CO2 en instituant un marché de quotas d’émission
de C02.

Le Conseil constitutionnel souligne d’ailleurs que « des tarifications spécifiques peuvent être
justifiées par la poursuite d’un intérêt général, telle que la sauvegarde de la compétitivité de secteurs économiques exposés à la concurrence internationale ». C’est précisément le cas de
l’industrie. Et c’est aussi dans cette logique que le Président de la République et le Gouvernement ont pris l’initiative au niveau européen en réclamant par ailleurs l’instauration d’une taxe
carbone aux frontières de l’Union européenne.

Les points de droit constitutionnel soulevés par les sages ne justifient en rien les contre vérités
avancées par ceux qui rêvent d’une fiscalité qui pénalise l’industrie, les investissements et l’emploi.

Enfin,
Christian ESTROSI tient à rappeler que le Conseil constitutionnel avait déjà censuré le 28 décembre 2000, l’extension de la taxe générale sur les activités polluantes à l’ensemble de la
production électrique proposée par le Gouvernement de Lionel Jospin et de sa ministre de l’environnement Dominique Voynet. Cette mesure idéologique était un non-sens total lorsque l’on sait que la majorité de la production électrique française n’émet pas de CO2 grâce au
nucléaire et aux énergies renouvelables comme l’hydraulique.

Les grands groupes ont mis en pratique la loi LME

La Loi de Modernisation de l’Economie (dite loi LME) a pour objectif de réduire les délais de paiement entre entreprises. Cette réforme vise à aligner les délais de paiement pratiqués en France avec ceux utilisés en Europe et à faciliter la vie des PME/TPE. Votée depuis août 2008, il est maintenant possible, plus d’un an après, d’analyser et mesurer les effets de la loi LME. REL, une société spécialisée en gestion de fonds de roulement (Working Capital), a conduit une étude sur les impacts de cette loi LME auprès de 120 entreprises françaises avec un CA supérieur à 500M$.

Plus précisément qu’est ce que la loi LME ?

La Loide Modernisation de l’Economie (dite LME) du 4 Août
2008, entend dans son chapitre II relancer la concurrence et modifier les règles relatives aux conditions et délais de paiement en France. Cette nouvelle législation a donc pour objectif de
réduire les délais de paiement entre entreprises et de les aligner avec ceux pratiqués en Europe. La loi LME vise également à encourager les petites et moyennes entreprises.

Les modifications apportées sont les suivantes :

>  Le délai convenu entre les parties pour régler les sommes dues ne peut désormais, en principe, dépasser 45 jours fin de mois ou 60
jours à compter de la date d’émission de la facture (Article L 441-6 du Code de Commerce).

>  Les professionnels d’un secteur, clients et fournisseurs, peuvent décider conjointement de réduire le délai maximum de paiement fixé à l’alinéa précédent. Ils peuvent également proposer de retenir la date de réception des marchandises ou d’exécution de la prestation de services demandée comme point de départ de ce délai tant que celui n’excède pas 30 jours.

Méthodologie et analyse

Utilisant les données provenant de Capital IQ, le cabinet REL s’est penché sur deux indicateurs liés au Working Capital, censés être
impactés le plus par la nouvelle loi: le DSO (Days Sales Outstanding ou nombre de jours avant de recevoir le paiement du client) et DPO (Days Payables Outstanding ou nombre de jours avant de payer ses fournisseurs).

L’analyse se concentre sur la performance globale, ainsi que sur le quartile supérieur et la médiane, pour le premier semestre 2008
comparée à la performance pour l’année entière 2008 et le premier semestre 2009 pour les ratios suivants:

Days Sales Outstanding (DSO):

CC (Créances clients)/(Jours moyens de CA)

Les créances clients nettes divisées par les jours moyens de CA. Une diminution du DSO représente une amélioration, et une augmentation, une détérioration.

Days Payables Outstanding (DPO/CA):

DF (Comptes fournisseurs/(Jours moyens de CA)

Les dettes fournisseurs divisées par les jours moyens de CA. Une augmentation du DPO représente une amélioration et une diminution, une détérioration.

Days Payables Outstanding (DPO/COGS):

CF/ (Jours moyens de coûts de marchandises vendues)

Les dettes fournisseurs divisées par les jours moyens de coûts des marchandises vendues. Une augmentation du DPO représente une amélioration et une diminution, une détérioration.

Une mise en place difficile

Suite à la mise en place de la loi, le DPO a chuté tandis que le DSO est resté  stable. Avec un DSO supérieur au DPO, il en résulte un besoin de financement plus important pour les entreprises françaises.

La stabilité  du DSO est en partie due au fait que le DSO des entreprises françaises était déjà en moyenne de 60 jours. Ainsi, les
effets de la loi côté client sont relativement faibles étant donné que le délai de paiement maximum stipulé par la loi est de 60 jours.

En analysant le DPO basé sur le coût des marchandises vendues, on remarque à  nouveau que celui-ci chute.

Utiliser le coût des marchandises vendues (COGS) est plus réaliste bien que ce dernier soit influencé par les produits à recevoir. En effet,  l’impact des derniers peut être conséquent en fonction de la taille de l’entreprise.

Un impact pour les clients et fournisseurs

Pour les entreprises habituées à payer de gros montants en avance à leurs fournisseurs, il se peut qu’il y ait une opportunité de s’assurer
qu’elles les compensent par de plus faibles sorties en échelonnant correctement le paiement des avances dans le temps.

Certaines entreprises devront sans doute redéfinir leur gestion des litiges tant côté  client que côté fournisseur afin de pouvoir
palier à tout incident ou non paiement.

L’Europe, une évolution à venir ?

Les premières conclusions révèlent que le principal objectif de la loi a été atteint mais cela coûte aux grandes entreprises en termes de
trésorerie, sans doute afin de permettre un meilleur financement auprès des PME et TPE.

La question est maintenant de savoir si d’autres gouvernements européens vont suivre l’exemple français en introduisant une loi similaire pour aider les petites et moyennes entreprises.

Présentation du rapport 2009 de l’Observatoire des délais de paiement

Hervé Novelli, secrétaire d’Etat chargé du Commerce, de l’Artisanat, des Petites et moyennes entreprises, du Tourisme, des Services et de la Consommation a demandé à
Jean-Paul Betbèze, Président de l’Observatoire des délais de paiement, de lui remettre un état des lieux annuel et une analyse de l’évolution de la
situation des délais de paiements en France. La 4e édition de ce rapport qui sera publié jeudi 7 janvier permettra d’analyser les premiers impacts de la loi de modernisation de
l’économie qui prévoit une réduction progressive des délais de paiement depuis le 1er janvier 2009.

Jean-Paul Betbèze remettra son rapport 2009 à Hervé NOVELLI, jeudi 7 janvier 2010 à 12h00

au Ministère de
l’Economie, de l’Industrie et de l’Emploi 139 rue de Bercy – 75012 Paris

A cette occasion, ils feront le point sur la mise en œuvre de la réduction des délais de paiement prévue par la LME.

Rapport d’étape pour une industrie compétitive et responsable

Christian Estrosi, ministre chargé de l’Industrie, s’est vu remettre le rapport d’étape qui vient clore la première phase des états généraux de l’Industrie consacrée au diagnostic et à l’identification des principaux enjeux.

A l’issue de deux mois de travaux, plus de 120 réunions et ateliers dans toute la France ont permis, pour la première fois, à l’ensemble des acteurs de l’industrie (Industriels, partenaires sociaux, collectivités et élus, économistes, chercheurs, financiers …) de partager une vision commune sur les forces et faiblesses du secteur industriel et sur les enjeux et les défis d’une nouvelle politique industrielle pour la France.

Ce rapport d’étape confirme le recul de la position de l’industrie française en Europe: la part de la valeur ajoutée industrielle française dans celle de la zone Euro n’a cessé de chuter depuis plus de dix ans pour se situer aujourd’hui autour de 14%, alors que celle de l’Allemagne est restée stable à plus de 35%.

Il recommande qu’à travers une véritable dynamique d’investissement et d’innovation, l’industrie française effectue sa mutation vers une industrie durable : durable sur le plan économique, social et environnemental.

La seconde phase des états généraux de l’industrie qui s’ouvre jusqu’à la mi-février prochain, sera consacrée à la définition de propositions d’action pour une nouvelle politique industrielle. L’emprunt national a notamment réservé 1 milliard d’euros au financement de ces mesures. Le rapport recommande par ailleurs de les assortir d’un certain nombre de dispositifs non budgétaires relevant par exemple de la politique de filières, de l’attractivité de l’emploi industriel ou encore de simplifications administratives. Les conclusions des états généraux de l’industrie contribueront également à orienter plus précisément une part des 17 milliards d’euros qui sont plus globalement consacrés à l’industrie dans le cadre de l’emprunt national.

Accès des étudiants boursiers aux grandes écoles

mettre fin à une forme de « délit d’initié » sans imposer de
quotas

 

Pour M. Jacques Legendre (UMP – Nord), président de la commission de la
culture, de l’éducation et de la communication du Sénat, « le
Gouvernement a raison de vouloir démocratiser l’accès aux grandes écoles et le Sénat partage les mêmes préoccupations
 ».

En effet, fin 2007, la commission a rendu public un rapport sur la diversité sociale et l’égalité des chances dans la composition des classes préparatoires aux grandes écoles. M. Jacques Legendre présidait alors la mission d’information et M. Yannick Bodin (Soc – Seine-et-Marne) en était le rapporteur.

Ils avaient souligné les freins à l’accès aux classes préparatoires et aux grandes écoles :

– un phénomène d’autocensure, d’ordre à la fois socioculturel et psychologique, qui contribue à
expliquer la reproduction sociale que l’on observe dans les grandes écoles, mais aussi largement à l’université au niveau du master ;

– des handicaps financiers (logement, frais d’inscription aux concours, coût des études, travail
salarié peu compatible…) ;

– des inégalités territoriales d’accès aux « classes prépas », qui se conjuguent, bien
souvent, aux inégalités sociales ou culturelles. Elles ne concernent pas seulement les banlieues difficiles, mais également les zones rurales enclavées ou les zones industrielles en
reconversion.

Ils avaient établi un premier bilan des différentes expérimentations conduites par Sciences Po et par les autres
grandes écoles.

« Nous souhaitons que tous les jeunes en ayant la capacité puissent se préparer à accéder aux grandes écoles dans de bonnes conditions. En revanche, nous n’avons pas demandé l’application d’un quota spécifique car il faut que tous les candidats passent le même concours, ce qui n’exclut pas une
réflexion sur les modalités de notation et d’évaluation des étudiants
 » a déclaré
M. Jacques Legendre.

« Si l’engagement d’une contractualisation entre l’Etat et les grandes écoles va dans le bon sens, le
débat sur les objectifs à fixer ne doit pas aboutir à une opposition entre universités et grandes écoles ou entre ces dernières. L’essentiel est que tous les établissements d’enseignement
supérieur s’orientent vers une plus grande ouverture sociale et luttent contre l’autocensure des jeunes issus de milieux modestes et défavorisés
 ».

Pour connaître les
propositions du rapport, voir : www.senat.fr/rap/r06-441/r06-441.html

Déplacement d’Anne-Marie IDRAC à Perpignan

Anne-Marie IDRAC, Secrétaire d’Etat chargée du Commerce extérieur, se rendra dans les Pyrénées-Orientales lundi 11 janvier 2010, à la rencontre des entreprises
innovantes et exportatrices du département.

Anne-Marie IDRAC visitera le pôle de compétitivité DERBI – Développement des Énergies Renouvelables dans le Bâtiment et
l’Industrie. Soutenant dans ses nombreux déplacements à l’étranger les filières de l’économie verte dans lesquelles la France dispose d’une offre industrielle et technologique de premier plan,
Anne-Marie IDRAC poursuit, à travers cette visite de DERBI, sa stratégie de promotion « du local au global ».

La Secrétaire d’Etat se rendra aussi à l’usine de production du Groupe CEMOI (chocolatier) puis à la plate-forme Saint-Charles
International (premier centre d’éclatement européen de fruits et légumes). Outre l’importance de ces structures en termes d’emploi et d’exportation pour le département, elles ont intégré des
stratégies de développement durable dans leurs activités (bâtiments Haute Qualité Environnementale, intégration de panneaux solaires au bâti).

Enfin, Anne-Marie IDRAC tiendra un déjeuner de travail avec des PME exportatrices du département.


Programme
 :

 

10 h 00             Visite de
l’usine du Groupe CEMOI – ouverte à la presse (2980, avenue Julien Panchot, Perpignan)

10 h 50 Visite du pôle de compétitivité DERBI – ouverte à la presse (Cartech, Site Carnot, Parc Tecnosud, Rembla de la
Thermodynamique, Perpignan)

Visite du laboratoire PROMES – Procédés, Matériaux et Energie Solaire – ouverte à la presse (Cartech, Site Carnot, Parc Tecnosud,
Rembla de la Thermodynamique, Perpignan)

12 h 00             Visite du
Centre Saint-Charles International et du projet énergie solaire – ouverte à la presse (situé à la sortie d’autoroute PERPIGNAN SUD)

13 h 00             Déjeuner à
la préfecture avec des PME exportatrices

Christine LAGARDE rend hommage à Philippe SEGUIN

Christine LAGARDE, ministre de l’Economie, de l’Industrie et de l’Emploi, salue la mémoire de Philippe
SEGUIN, Premier président de la Cour des comptes disparu ce matin et rend hommage au serviteur de l’Etat et de la République, à l’intellectuel qui a servi son pays, au citoyen qui est entré dans
l’histoire de France.

C’est un parcours républicain d’exception qu’il faut saluer, celui d’un homme d’Etat qui fut Ministre,
Président de l’Assemblée nationale, Chef de Parti politique et Premier président de la Cour des comptes.

Ses qualités intellectuelles autant que son sens de l’Etat en ont fait un grand Premier président de
la Cour des comptes, véritable instrument du contrôle des comptes publics. Il a accompagné la transformation radicale de la comptabilité de l’Etat et a eu à cœur de proposer une réforme
des juridictions financières.

Toute son
action à la tête de la Cour, à l’instar de son engagement, fut de se mettre au service de l’intérêt général.

Respect des délais de règlements et d’encaissements

Selon une étude du cabinet REL les grands groupes ont mis en pratique l’obligation introduite par la loi LME en France fin 2009 de respecter le délais de règlements et d’encaissements

La Loide Modernisation de l’Economie (dite loi LME) a pour objectif de réduire les délais de paiement entre entreprises. Cette réforme vise à aligner les délais de paiement pratiqués en France avec ceux utilisés en Europe et à faciliter la vie des PME/TPE.

Votée depuis août 2008, il est maintenant possible, plus d’un an après, d’analyser et mesurer les effets de la loi LME. REL, une société spécialisée en gestion de fonds de roulement (Working Capital), a conduit une étude sur les impacts de cette loi LME auprès de 120 entreprises françaises avec un CA supérieur à 500M€.

Plus précisément qu’est ce que la loi LME ?

La Loide Modernisation de l’Economie (dite LME) du 4 Août 2008, entend dans son chapitre II relancer la concurrence et modifier les règles relatives aux conditions et délais de paiement en France. Cette nouvelle législation a donc pour objectif de réduire les délais de paiement entre entreprises et de les aligner avec ceux pratiqués en Europe. La loi LME vise également à encourager les petites et
moyennes entreprises.

Les modifications apportées sont les suivantes :

> Le délai convenu entre les parties pour régler les sommes dues ne peut désormais, en principe, dépasser 45 jours fin de mois ou 60 jours à compter de la date d’émission de la facture (Article L 441-6 du Code de Commerce).

> Les professionnels d’un secteur, clients et fournisseurs, peuvent décider conjointement de réduire le délai maximum de paiement fixé à l’alinéa précédent. Ils peuvent également proposer de retenir la date de réception des marchandises ou d’exécution de la prestation de services demandée comme point de départ de ce délai tant que celui n’excède pas 30 jours.

Méthodologie et analyse

Utilisant les données provenant de Capital IQ, le cabinet REL s’est penché sur deux indicateurs liés au Working Capital, censés être impactés le plus par la nouvelle loi: le DSO (Days Sales Outstanding ou nombre de jours avant de recevoir le paiement du client) et DPO (Days Payables Outstanding ou nombre de jours avant de payer ses fournisseurs).

L’analyse se concentre sur la performance globale, ainsi que sur le quartile supérieur et la médiane, pour le premier semestre 2008 comparée à la performance pour l’année entière 2008 et le premier semestre 2009 pour les ratios suivants:

Days Sales Outstanding (DSO):

CC (Créances clients)/(Jours moyens de CA)

Les créances clients nettes divisées par les jours moyens de CA. Une diminution du DSO représente une amélioration, et une
augmentation, une détérioration.

Days Payables Outstanding (DPO/CA):

DF (Comptes fournisseurs/(Jours moyens de CA)

Les dettes fournisseurs divisées par les jours moyens de CA. Une augmentation du DPO représente une amélioration et une
diminution, une détérioration.

Days Payables Outstanding (DPO/COGS):

CF/ (Jours moyens de coûts de marchandises vendues)

Les dettes fournisseurs divisées par les jours moyens de coûts des marchandises vendues. Une augmentation du DPO représente une
amélioration et une diminution, une détérioration.

Une mise en place difficile

Suite à la mise en place de la loi, le DPO a chuté tandis que le DSO est resté stable. Avec un DSO supérieur au DPO, il en résulte un besoin de financement plus important pour les entreprises françaises.

La stabilité du DSO est en partie due au fait que le DSO des entreprises françaises était déjà en moyenne de 60 jours. Ainsi,
les effets de la loi côté client sont relativement faibles étant donné que le délai de paiement maximum stipulé par la loi est de 60 jours.

En analysant le DPO basé sur le coût des marchandises vendues, on remarque à nouveau que celui-ci chute.

Utiliser le coût des marchandises vendues (COGS) est plus réaliste bien que ce dernier soit influencé par les produits à recevoir.
En effet, l’impact des derniers peut être conséquent en fonction de la taille de l’entreprise.

Un impact pour les clients et fournisseurs

Pour les entreprises habituées à payer de gros montants en avance à leurs fournisseurs, il se peut qu’il y ait une opportunité de s’assurer qu’elles les compensent par de plus faibles sorties en échelonnant correctement le paiement des avances dans le temps.

Certaines entreprises devront sans doute redéfinir leur gestion des litiges tant côté client que côté fournisseur afin de pouvoir palier à tout incident ou non paiement.

L’Europe, une évolution à venir ?

Les premières conclusions révèlent que le principal objectif de la loi a été atteint mais cela coûte aux grandes entreprises en termes de trésorerie, sans doute afin de permettre un meilleur financement auprès des PME et TPE.

La question est maintenant de savoir si d’autres gouvernements européens vont suivre l’exemple français en introduisant une loi similaire pour aider les petites et moyennes entreprises.

Eric WOERTH se félicite de la réduction des délais de paiement à Bercy

Le 22 janvier 2009, Eric WOERTH, ministre du Budget, des Comptes publics, de la Fonction publique et de la
Réforme de l’Etat,
avait visité le service comptable de Bercy, pour demander à son ministère d’être exemplaire dans les délais
de paiement de ses fournisseurs et de respecter le délai légal de 30 jours maximum pour tous les paiements, conformément à la volonté du Président de la République.

En effet, si le délai moyen de paiement par l’Etat (20 jours) était satisfaisant, il cachait des situations très diverses. Certaines
dépenses plus complexes, des factures, des marchés, donnaient lieu à des délais trop longs.

Les administrations de Bercy payent 23 milliards d’euros par an, dont 1,5 milliard d’euros de factures et de marchés divers. Elles font
travailler des fournisseurs, notamment des PME, dans de nombreux secteurs (travaux d’entretien, fournitures, informatique, transport, logistique, traductions, etc.). Or, le délai moyen de
paiement de ces 82 000 factures en 2008 a été de 47 jours.

Pour respecter l’objectif de 30 jours, Eric WOERTH avait décidé de généraliser une nouvelle organisation du traitement des factures. Le
même service, la même personne, font toutes les opérations de préparation du paiement.

Un an après cette décision, le ministre a fait le bilan du délai de paiement moyen. Pour l’année 2009, le délai de paiement s’établit
29,7 jours.

Eric
WOERTH s’est félicité de la réduction de ce délai qui a montré la mobilisation des services de Bercy. L’Etat a ainsi été exemplaire vis-à-vis des entreprises en période de crise. Le ministre a
rappelé qu’”aucun fournisseur ne doit être mis en difficulté financière, à cause de retards de paiement de la part de l’Etat”.

Baisse de fréquentation dans les centres commerciaux

Comparé au mois de décembre 2008, l’indice CNCC de fréquentation des centres commerciaux de France affiche une diminution de -2,9%, avec un
effet calendaire comparable.

Le mois de décembre 2009 a été marqué par des éléments météorologiques défavorables, un climat social ayant engendré des perturbations au niveau
des transports et la multiplication des opérations de promotions sur les ventes. Malgré une première quinzaine difficile au niveau des commerces, la tendance s’est heureusement inversée dans les
derniers jours précédents Noël.

L’indice de performance économique de décembre 2009 n’est pas encore établi mais les premiers éléments le situent proche du niveau de l’année
précédente.

« La fréquentation du mois de décembre se situe dans la droite ligne de ce qui a été observé tout au long de l’année 2009 et reflète la prudence des consommateurs
et la prépondérance des achats raison sur les achats plaisir », observe Jean-Michel SILBERSTEIN, Délégué Général du CNCC.

Pour toute l’année 2009, l’indice de fréquentation s’inscrit en baisse à -3,7% au global.

Cet indice, calculé à
partir d’un panel de 63 centres commerciaux équipés de systèmes électroniques de comptage, reflète uniquement la fréquentation des centres commerciaux et ne préfigure évidemment pas des résultats
économiques du mois de décembre 2009.

Décès de Thierry Jacquillat

Anne-Marie IDRAC tient à saluer la mémoire de Thierry Jacquillat, Président de Paris – Ile-de-France
Capitale Economique, membre de la Chambre de Commerce et d’Industrie de Paris et Officier de la Légion d’Honneur.

Depuis plus de dix ans, Thierry Jacquillat s’est investi dans les activités de la Chambre de Commerce
et d’Industrie de Paris, dont il a été le Vice-président chargé des relations avec les grandes entreprises jusqu’à la fin 2004.

Son expérience professionnelle a permis à Thierry Jacquillat, en près de 40 ans passés au sein de
Pernod Ricard, de transformer le groupe familial français en l’un des leaders mondiaux dans le domaine des vins et spiritueux avec une présence sur tous les continents.

Anne-Marie
IDRAC tient à exprimer sa plus grande peine et sa vive émotion envers la famille et les proches de Thierry Jacquillat.

Candidat proposé à la nomination à la fonction de président du CNRS

La commission de la culture et de l’éducation du Sénat entendra M. Alain Fuchs, professeur des universités, directeur de Chimie ParisTech (Ecole nationale supérieure de chimie de
Paris), candidat proposé à la nomination à la fonction de président du Centre national de la recherche scientifique (CNRS), le mardi 19 janvier à 15 heures dans la salle Clemenceau
du Sénat (entrée par le 15 ter rue de Vaugirard sur présentation d’une carte de presse ou de la présente invitation).

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