Archives de catégorie : Actualité de la gestion

Numérique : tromperies en tous genres

Le numérique est source de lobbying intense… et de nombreuses tromperies en cette période électorale. Pour le MUNCI, il est nécessaire de partir sur des constats rigoureux pour promouvoir le secteur, ses entreprises et ses emplois, plutôt que sur des chiffres et des bilans fantaisistes qui finissent tôt ou tard par discréditer l’ensemble de la filière, à commencer par ceux qui prétendent vouloir la défendre en 1re ligne…

Il importe également de rappeler que le numérique en France ne se réduit pas à une seule voix, un seul porte-parole, une seule vision… d’une seule organisation, d’un seul Conseil ou d’un seul Collectif.

TROMPERIES DU GOUVERNEMENT :

Le Gouvernement (tout comme les grands lobbies du numérique…) se réfère continuellement à l’étude Mc Kinsey de mars 2011 sur « l’impact d’internet sur l’économie française » (réalisée pour le compte de Google) selon laquelle 700 000 emplois auraient été créés en France dans la filière numérique sur les 15 dernières années.

Pourtant, une simple addition des statistiques publiques (disponibles en ligne sur les sites de Pôle emploi et Insee) sur l’évolution des effectifs dans les différentes industries du numérique montre que le volume réel des créations d’emplois sur cette période est… presque trois fois inférieur à ce chiffre (entre 230 000 et 310 000) ! Quant aux effectifs du numérique en France, ils s’élèvent environ à 750 000… et non pas à 1,15 millions de salariés.

Eric BESSON, Ministre en charge de l’Economie numérique, déclarait en sept. 2011 que « le plan France Numérique 2012 mis en place par le Gouvernement en 2008 prévoyait 154 actions concrètes, dont 80% ont d’ores et déjà été mises en œuvre ». Deux mois plus tard, lors des assises du numérique 2011, ce chiffre est passé à 95%.

Malheureusement, lorsqu’on regarde le détail des actions accomplies, on a le plus grand mal à être d’accord avec ces 95%, sauf bien sûr à considérer que bon nombre d’entre elles sont simplement… « en passe de l’être » ( !).

A lire : Assises du numérique 2011 : la grande messe de la “France numérique d’en Haut”

Xavier BERTRAND, Ministre du Travail, vient de signer un accord pour promouvoir « l’emploi dans le numérique » avec le Syntec numérique, principale organisation patronale représentative dans les
services informatiques.

Moins de deux mois avant la présidentielle, cet accord a été préparé étrangement dans le plus grand secret.

Si au premier abord la plupart des objectifs paraissent louables sur le fond, cet accord est trompeur et
inacceptable sur la méthode : il vise en réalité à promouvoir l’emploi non pas dans les métiers du numérique mais dans le secteur des services informatiques ie. principalement
les SSII (au dépend notamment des DSI ?) et, tout en renforçant l’hégémonie contestée du Syntec numérique, représente un pied de nez à la démocratie sociale
comme à l’ensemble de la filière numérique qui n’a pas été consultée…

TROMPERIES DES LOBBIES :

Les études réalisées par les grands cabinets d’analystes (Mc Kinsey, Deloitte, IDC…)
pour le compte de grandes sociétés IT (Microsoft, Facebook, Google…) apportent régulièrement des chiffres et des prévisions plus fantaisistes les unes que les autres en
matière d’emploi dans le numérique : plus que jamais, il semble que les grands lobbies du numérique se servent de l’emploi pour leurs opérations de communication et de
lobbying…

Certains voient également le « cloud computing » comme un nouvel eldorado pour l’emploi IT :
c’est oublier que les créations d’emplois générées par le développement des services mutualisés risquent mécaniquement d’être annulées à moyen terme par l’externalisation des services et la
diminution des projets de développements spécifiques…

A lire : Etudes : l’emploi IT
source de lobbying… et de divagations :
http://munci.org/article1822.html
A l’initiative du Syntec numérique, treize organisations du numérique (parmi plusieurs dizaines…) viennent de se regrouper pour interpeller ensemble les candidats à la
présidentielle. Pour mieux faire entendre la “voix du numérique” (une ambition que nous partageons)… ou bien pour être les seules à se faire entendre ?

Allons-nous vers une nouvelle “spoliation” de la représentation des nombreux et divers acteurs du
numérique ?

Ces organisations prétendent représenter 1,5 millions d’emplois… l’inflation des chiffres se poursuit !

Elles prétendent que le numérique pourrait créer rapidement des dizaines de milliers d’emplois
simplement par un investissement massif sur la formation : c’est oublier que le secteur demeure fortement cyclique et que c’est un vœu pieux si la demande ne suit pas derrière !
Auquel cas le chômage pourrait même exploser à nouveau dans le secteur comme ce fut le cas après les chantiers de l’euro et de l’an 2000… ou encore pendant la crise de 2008-2009.

Il serait plus juste de dire que le numérique ne crée pas encore suffisamment d’emplois (environ 10 000/an dans
les services informatiques, moins que la grande distribution), mais que son potentiel de création demeure élevé et durable.

Il importe aussi que les conditions de travail s’améliorent dans le numérique : une récente étude de référence
place en effet les services informatiques et ceux aux entreprises comme étant les plus concernés par le mal-être au travail en France, avec une “forte augmentation des taux d’arrêts de
travail et de sorties forcées, ce qui traduit une persistance de la mauvaise gestion du turn-over endémique dans ce secteur
“.

En effet, les chiffres des départs forcés dans les SSII remettent partiellement en cause le mythe du “CDI-roi”
dans ce secteur frappé par une forte instabilité de l’emploi…

A lire : Collectif « industrie
numérique » : vers une “pensée unique” dans le numérique ?
http://munci.org/article1837.html

Les services informatiques, secteur en pointe du mal-être au travail : http://munci.org/article1816.html

Les chiffres des départs forcés (licenciements, ruptures conventionnelles…) dans les services informatiques :
http://munci.org/article1118.html

TROMPERIE DES EMPLOYEURS :

Les employeurs du numérique (relayés comme il se doit par le Conseil National du Numérique qui, rappelons-le, ne
comprend que des entrepreneurs…) se disent souvent confrontés à des « difficultés de recrutement ».

Pourtant, un simple calcul nous montre que l’offre de formation initiale et continue
estsuffisante (tout ou moins en volume, sans-doute pas en qualité) pour satisfaire aux besoins en main d’œuvre de nos entreprises.

De surcroît, le secteur n’est pas en situation de plein emploi (taux de chômage d’environ 6%) et
beaucoup de seniors sont exclus de notre marché du travail en raison d’un modèle économique basé essentiellement sur le « jeunisme ».

Les difficultés de recrutement sont pourtant bien réelles mais elles s’expliquent autrement que par une prétendue
« pénurie de main d’œuvre » et de jeunes diplômés sur notre marché du travail (critères de sélectivité des employeurs, inadéquation offre/demande, faible attractivité des SSII en raison de leur
mauvaise image d’employeur…).

Le MUNCI dénonce la quête d’hyper-flexibilité de ceux pour qui un marché du travail équilibré est nécessairement
un marché de “pénurie” qui doit être absolument corrigé. Question: veut-on vraiment du plein-emploi en France ?

A lire : La France forme
suffisamment d’étudiants aux métiers de l’informatique :
http://munci.org/article1819.html

Les “difficultés de recrutement” en informatique et la “pénurie d’informaticiens” : http://munci.org/article1711.html

Le Monde organise la 2e édition du Salon MBA FAIR le jeudi 24 mai 2012

Les Masters Business Administration ou Masters en administration des affaires en français sont les diplômes internationaux d’études supérieures les plus importants et reconnus. Tous les domaines de la gestion des affaires sont abordés : stratégie, marketing, finances, ressources humaines et management. Le Salon MBA Fair, organisé par Le Monde, vous permet de découvrir cet univers le jeudi 24 mai 2012 dans les locaux du journal Le Monde à Paris.

Une sélection des meilleurs MBA
Les visiteurs auront la possibilité de rencontrer les plus prestigieux MBA et Executive MBA français. Les détails des programmes (toutes spécialités confondues) vous seront présentés afin de faire le bon choix !

Des conférences thématiques
Des conférences thématiques seront animées par des journalistes du Monde et par les écoles présentes au Salon afin de vous permettre de mieux appréhender la reprise de vos études.

Des visiteurs expérimentés
Le Salon MBA Fair est un événement réservé aux cadres Bac+5, ayant de 3 à 10 ans d’expérience et souhaitant donner un nouvel élan à leur carrière et renforcer leur employabilité.

Horaires d’ouverture et modalités d’accès
Le Salon MBA Fair sera ouvert le jeudi 24 mai 2012 : 17h30 – 21h00 au siège du Journal LE MONDE, 80 Boulevard Auguste Blanqui – 75013 Paris Métro Corvisart ou Glacière (L6) ou Place d’Italie (L5, L6, L7)

Entrée gratuite
Le site www.mbafair-lemonde.com est à la disposition des visiteurs, qui y trouveront toutes les informations utiles, la liste des exposants, le programme des conférences. Ils pourront s’inscrire pour recevoir l’invitation au salon.

http://www.capcampus.com/img/u/1/mba-fair-le-monde.jpg

Rapprochement : le MAEF et la FEDAE ont décidé de fusionner

Grégoire Leclercq, Président de la Fédération des Auto Entrepreneurs (FEDAE) et Cyrille Darrigade, Président du Mouvement des Auto Entrepreneurs (MAEF) après une entrevue, ont décidé ce mercredi 9 mai de fusionner leur deux mouvements. Le MAEF disparait au profit de la FEDAE qui devient numériquement la première association représentative des auto-entrepreneurs en France. Explications.

Grégoire Leclercq, Président de la FEDAE et Cyrille DARRIGADE, Président du MAEF ont signé ce matin la fusion de leur deux organisations.

« Depuis l’édition du libre blanc pour défendre le régime de l’auto-entreprise, nous avons une vision commune.
Demain, nous voulons peser auprès des pouvoirs publics, former et encadrer nos adhérents. Pour y parvenir, nous comptons sur la dynamique et la force de notre rassemblement » 
ont-ils précisé.

Dans cette opération de rapprochement, Cyrille Darrigade est nommé vice-président de la Fédération des Auto Entreprises. Diplômé en sciences de l’information et de la communication, il sera en charge des délégations régionales et des relations avec la presse.

Il prendra ses nouvelles fonctions jeudi 10 mai 2012, succédant ainsi à Didier Barbet, qui demeure conseiller spécial de la Fédération.

Suite à cette fusion, la FEDAE devient numériquement la première association de France représentant les auto-entrepreneurs.

Initiative pour l’entrepreneuriat social : premier débouché législatif


L'Union sociale pour l'habitat se félicite de la proposition de Marc Tarabella (SD-B), rapporteur du Parlement européen sur la proposition de révision de la directive marchés publics, de prendre en considération les spécificités des entreprises sociales chargées de la gestion d'un SIEG en matière de coopération public-public (art.11 de la proposition de directive marchés publics).
Il s'agit d'un tout premier débouché législatif à la Communication de la Commission relative à "l'initiative pour l'entrepreneuriat social" et à la constitution d'un "écosystème" favorable au développement des entreprises sociales au service des objectifs de l'Europe 2020.
Lors de l'audition de l'intergroupe services publics qui s'est tenue hier sur les marchés publics et les concessions à l'initiative de sa Présidente, Françoise Castex, Marc Tarabella a en effet déclaré avoir enrichi la proposition de la Commission en matière de définition du champ de la coopération public public, en y intégrant les coopérations verticales et horizontales entre entreprises sociales chargées de la gestion de SIEG.
Ces entreprises sociales, créées spécifiquement pour satisfaire des besoins d'intérêt général autre qu'industriel et commercial et bien que disposant de participations privées sans but lucratif, peuvent être qualifiées de pouvoirs adjudicateurs par le juge communautaire dès lors qu'elles sont financées majoritairement par des compensations de service public et/ou contrôlées par l'Etat à des fins de bonne exécution de leurs obligations de service public (notion "d'organisme de droit public" qui constitue aux côtés des autorités publiques, une catégorie à part entière de pouvoirs adjudicateurs, y compris des entités disposant de participations privées sans but lucratif).
Ainsi, le rapporteur propose d'enrichir l'article 11 de la proposition de directive marchés publics relative aux coopérations entre pouvoirs adjudicateurs de la façon suivante : "Les exclusions prévues par les paragraphes 1 à 4 cessent de s'appliquer dès lors qu'une participation privée a lieu, de sorte que les contrats en cours doivent être ouverts à la concurrence par des procédures ordinaires de passation de marchés publics, sauf s'il s'agit de participations privées propres aux pouvoirs adjudicateurs participants, dans le cadre de l'exécution de leur mission de service public impartie par un État membre, en leur qualité d'organismes de droit public, obéissant ainsi exclusivement à des considérations d'intérêt public ou d'utilité sociale sans poursuivre d'objectifs de nature différente, conformément à la notion d'entreprise sociale".
Une avancée majeure en ces temps de crise et de rareté des fonds publics où la coopération entre entreprises sociales chargées de la gestion de SIEG est devenue nécessaire à la continuité des services publics sociaux et à l'exigence de bon accomplissement des missions d'intérêt général.
La coopération entre entreprises sociales, notamment par la mutualisation de moyens, est devenue un axe central de modernisation et de performance face à la complexité croissance des besoins sociaux dans les territoires car elle permet de concilier efficience économique et sociale et ancrage local.
L'Union sociale pour l'habitat appelle les Députés européens et les membres du Conseil à soutenir ce premier débouché législatif à l'initiative pour l'entrepreneuriat social de la Commission européenne.


Contact
Laurent Ghekiere
Union Sociale pour l'Habitat - Chef de mission Affaires européennes
Représentant auprès de l'Union européenne
Représentation de l'Union sociale
pour l'habitat auprès de l'Union européenne

Suite à la démission du Directeur Général de Yahoo, Scott Thompson…

Suite à la démission du Directeur Général de Yahoo, Scott Thompson, après la fraude avérée de son curriculum vitae, Paul
Palmer, Doyen Associé à la Cass Business School, et spécialiste en Ethique déclare : « Le fait de gonfler son CV apparait comme un crime sans victime, alors qu’il s’agit en fait de quelque chose
d’extrêmement sérieux. Dans une perspective morale, c’est diffament pour les personnes qui ont travaillé dur et ont réellement les qualifications qu’elles prétendent avoir. Mais cela donne
également une perspective sur le caractère de quelqu’un – si les gens manipulent leurs CV pour obtenir un travail, comment peuvent-ils être digne de confiance dans le travail ?

Certains peuvent affirmer qu’un professionnel des nouvelles technologies qui étoffe l’historique de ses diplômes ne prête
pas autant à conséquence qu’un médecin faisant la même chose, mais dans les faits, il n’y a pas de différence : les gens font confiance à votre avis, et vous n’êtes peut-être pas en mesure de
donner cet avis. Par exemple, un business peut se trouver dans l’incapacité de livrer une prestation aux consommateurs en raison d’un disfonctionnement de ces nouvelles technologies, ce qui
engendre des conséquences extrêmement sérieuses, voire l’échec de ce même business. Mentir sur son CV est, et devrait être, vu comme une faute moralement répréhensible. Une organisation qui
échoue à prendre des positions claires à ce niveau donne un sérieux message quand à son degré de moralité. »

A propose de la Cass Business School

La Cass Business School, qui fait partie de l’Université de Londres, propose un enseignement innovant, pertinent et tourné vers l’avenir ainsi que des
formations, des conseils et de la recherche. Située en plein cœur d’un des principaux centres financiers du monde,
la Cass est l’école de commerce de la municipalité londonienne.Ses MBA, Masters Spécialisés et Licences sont reconnus à travers le monde pour leur excellence et l’école soutient près de 100
doctorants.

La Cass propose le plus large éventail de Masters Spécialisés et dispose des plus grandes facultés de finance,
d’actuariat et d’assurance en Europe. La Cass se classe parmi les dix meilleures écoles de commerce du Royaume-Uni en commerce, management et recherche financière. Plus de 90% des recherches qui
y sont menées produisent des résultats à la portée internationale. La Cass est un lieu d’échanges enrichissants entre étudiants, universitaires, experts professionnels, dirigeants d’entreprises
et législateurs. Pour de plus amples informations rendez-vous sur www.cass.city.ac.uk

L’IAE de Caen s’ouvre au 7e art

L’UFR des Sciences de l’Homme – Département des Arts du Spectacle – s’associe à l’IAE de Caen et la Maison de l’Image Basse-Normandie pour mettre en place le Master Professionnel « Métiers de la production cinématographique et audiovisuelle »

Dans quelques jours s’ouvrira le 65e Festival de Cannes. Mais le festival n’existerait pas sans les producteurs qui mettent à la disposition des réalisateurs les moyens nécessaires à la réalisation de leur film. Et point de producteur sans une formation solide. Ainsi à la rentrée 2012-2013, l’UFR des Sciences de l’Homme – Département des Arts du Spectacle de l’Université de Caen Basse-Normandie ouvrira un Master Professionnel universitaire sur les « Métiers de la production cinématographique et audiovisuelle ». Ce Master en deux ans (M1 – M2) formera des producteurs délégués ou offrira des débouchés vers les professions de producteur exécutif, directeur de production, administrateur de production et chargé de production. Il est accessible aux étudiants diplômés d’une Licence Arts du Spectacle, Economie et Gestion, Droit ou Management, ainsi qu’aux étudiants ayant suivi d’autres parcours spécialisés en lien avec la création artistique.
Il est aussi ouvert à la formation continue pour les personnes déjà impliquées depuis plusieurs années dans le monde professionnel.

Des partenariats de qualité

De nombreux partenariats de haut niveau, académiques et professionnels du secteur, ont été noués pour offrir aux étudiants une formation d’excellence et les meilleurs débouchés possibles. Ainsi, l’IAE de Caen s’est associé à cette formation pour dispenser aux étudiants 280 heures de cours en comptabilité analytique et générale, en gestion financière, en droit et en finance pour leur donner les bases de gestion nécessaires pour suivre la formation. Pour Fabrice Le Vigoureux, directeur de l’IAE de Caen : « La gestion et le management sont un facteur clé de succès dans la création d’une œuvre cinématographique. L’IAE a souhaité s’associer à ce projet pour apporter aux étudiants de ce cursus les fondamentaux de la gestion, comptabilité, droit, applicables dans toute entreprise. Les étudiants formés au sein de ce master auront ainsi acquis à la fois les enseignements artistiques et éléments de compréhension du secteur et de ses enjeux, mais aussi les compétences en gestion et management leur permettant de mener à bien leurs projets de manière pertinente, tant sur le plan artistique que financier, juridique ou organisationnel. » A ce partenaire s’ajoutent des acteurs institutionnels et professionnels incontournables du secteur cinématographique comme La Maison de l’Image Basse-Normandie, Les Lutins du court-métrage et de nombreuses sociétés de production.

Une particularité : sa dimension artistique

Demandez à Charles Gassot (producteur de Claude Miller, Patrice Chéreau et Etienne Chatiliez) de définir son métier, et il vous dira qu’il est un directeur artistique. Bien entendu, un producteur délégué est aussi un chef d’entreprise et un gestionnaire de projets, mais si la dimension artistique est placée au premier plan, alors il est d’autant plus stimulant et jubilatoire de se projeter dans la perspective d’un « beau film ». Il revient alors au producteur de repérer des talents, de les associer, de savoir écouter, lire entre les lignes, évaluer la maturité d’un projet, le chiffrer, convaincre et tenir le cap contre vents et marées. Pour Yann Calvet, maître de conférences chargé de cette formation : « Cette double approche économique et artistique fait la force de ce Master et permet de former des producteurs plus sensibles à l’aspect artistique et ainsi d’aiguiser leur discernement pour que s’épanouisse leur flair ».

Des stages formateurs

Durant leur formation les étudiants suivront deux stages dans des sociétés de production. Le premier de 4 semaines lors de la première année de Master, le second de 11 ou 12 semaines lors de la deuxième année de master selon la filière choisie : production déléguée ou direction de production et administration de production.

Validation du Master

En plus des examens tout au long du Master pour valider les compétences acquises au sein de chaque enseignement, les étudiants devront soutenir devant un jury universitaire leurs mémoires de stage en fin de 1re et 2e année. En 2e année, pour la filière production déléguée, les étudiants seront également évalués sur la présentation orale d’un projet de création d’activité – business plan – devant un jury professionnel, comité de sélection de la couveuse d’entreprises.

Dépôt du dossier d’inscription avant vendredi 17 juin (dernier délai).

Rencontres du réseau inter-universitaire de l’économie sociale et solidaire (RIUESS)

Le 2L2S organise à Nancy les 12es rencontres du réseau inter-universitaire de l’économie sociale et
solidaire
(RIUESS)
consacrées à L’Economie sociale et solidaire face aux défis de l’innovation sociale et du changement de
société

Dans le cadre de ces rencontres quatre conférences ouvertes au public (sans inscription) :

– Conférence : 6 juin 10h15-12h15

Les racines de l’institutionnalisme chez Polanyi,

par Jérôme Maucourant (Triangle, Université de Saint-Étienne)

– Table Ronde (en collaboration avec l’axe 3 de la MSH Lorraine) : 7 juin 10h00-12h00

Innovation sociale et changement de société : où en est-on de ce débat dans l’économie
sociale et solidaire ?

Jean-Louis Laville (LISE-CNRS, CNAM, Paris), Marie Bouchard (Crises, Univ. du Québec à

Montréal), Francesca Petrella (LEST-CNRS, Univ. d’Aix-Marseille)

– Table Ronde (en collaboration avec l’axe 3 de la MSH Lorraine) : 7 juin 18h00-20h00

Y a-t-il une spécificité de l’innovation sociale en économie sociale et solidaire
?

Laurent Fraisse (LISE-CRIDA, CNAM, Laboratoire de l’ESS) animera le débat

avec les acteurs Anne-Laure Federici (réseau RTES), Bruno Lasnier (MES),

Marie-Madeleine Maucourt (CRES), un représentant du MOUVES

– Conférence-débat : 8 juin 11h15-12h45

L’ESS peut-elle relever le défi du changement de société face à la profondeur de la crise
?

Philippe Fremeaux (Alternatives économiques),
Jean-Louis Laville (LISE-CNRS, CNAM)

L’ensemble
des conférences publiques ou tables rondes se dérouleront à Nancy, Campus Lettres, 23 Bd Albert 1er, bât. A, amphi 226

Deloitte devient membre fondateur du nouveau Centre de l’Entreprise familiale EDHEC

Deloitte s’associe à l’EDHEC Business School, et signe, aux côtés de grandes entreprises familiales, un partenariat majeur avec le
Centre de l’Entreprise familiale (EDHEC Family Business Centre).

La France compte 4 400 entreprises de taille intermédiaire (ETI), dont plus de 80% sont des entreprises patrimoniales ou familiales. Outre le
poids économique qu’elles représentent, ces entreprises constituent un segment singulier de par les valeurs qu’elles portent : vision sur le long terme, pérennité, adaptabilité, gouvernance
forte, autofinancement élevé … Elles doivent cependant faire face à des enjeux qui leur sont propres tels que le maintien de la cohésion familiale, la transmission du pouvoir, du capital et du
savoir-faire, le financement de leur croissance…

Partant de ce constat, Deloitte a souhaité s’associer à la création du Centre de l’Entreprise familiale initié par l’EDHEC Business School. En
créant le Centre de l’Entreprise familiale, avec deux branches, l’une en France et l’autre à Singapour, le Groupe EDHEC souhaite accompagner ces entreprises familiales en mettant à leur
disposition ses expertises et compétences. Sa vocation est triple : formation (continue et initiale), recherche et benchmarking international. Pour Olivier Oger,
Directeur Général du Groupe EDHEC, « l’EDHEC Family Business Centre a pour objectif de réconcilier les territoires avec la mondialisation, comme le font beaucoup
d’entreprises familiales dans la période actuelle
», répondant ainsi à l’ambition de l’EDHEC d’être l’école reconnue dans le monde pour les nouvelles idées et concepts apportés aux
entreprises.

Sensible à cette triple vocation, la présence de Deloitte, tant en France qu’au niveau international, traduit son engagement aux côtés des
entreprises patrimoniales ou familiales, véritables piliers de notre économie.

« Conscient du besoin de ces entreprises de bénéficier d’expertises et de conseils, notamment en matière de transmission, de gouvernance
et de financement, Deloitte souhaite renforcer son accompagnement et sa présence auprès de ces acteurs bien particuliers du monde économique. »
déclare Pascal Pincemin, membre du Comité Exécutif de Deloitte France.

L’engagement de Deloitte en France auprès des entreprises patrimoniales ou familiales intègre également différentes initiatives :

· Animation du Club Jeune Génération, qui accompagne depuis 2008 les transmissions
intra-familiales ;

· Organisation début 2012 d’une conférence en partenariat avec le Family Business
Network (FBN) ;

· Organisation début 2013 d’un séminaire portant sur l’avenir des entreprises
familiales, en partenariat entre autres avec le FBN et l’Institut Français des Administrateurs ;

· Collaboration aux nombreux programmes internationaux de Deloitte, dont le
partenariat mondial avec la Business Families Foundation.

Campus 2012 : L’université d’été des avocats parisiens

Plus de 3000 avocats sont attendus les 4,5 et 6 juillet 2012 à la Maison de
l’UNESCO

La 6ème édition de Campus, grand rendez-vous de la formation continue organisé par le barreau de Paris, se déroulera les 4,
5 et 6 juillet, à la Maison de l’UNESCO.

Actualité juridique, évolution des pratiques professionnelles, nouveaux métiers de l’avocat, développement personnel… Plus de 70 modules de
formations, dispensés sur trois jours dans un lieu unique : l’édition 2012 de Campus est une opportunité unique de bénéficier d’une revue exhaustive des connaissances et des nouvelles techniques
utilisées dans un monde du droit de plus en plus complexe.

Christiane Féral-Schuhl, bâtonnier du barreau de Paris, ouvrira
cette manifestation, le 4 juillet, par un colloque sur un thème qui lui est cher : « Justice et révolution numérique ».

Nouveauté de cette année : la fête s’installe à Campus avec, le 5 juillet, un « best of » des 30 dernières Revues de l’Union des Jeunes
Avocats (UJA), un spectacle caustique de l’humoriste Sandrine Sarroche et des concerts, le 6 juillet.


Informations
pratiques

Dates: 4, 5 et 6 juillet 2012
Lieu : UNESCO – 125, avenue de Suffren – 75007 Paris


Programme et inscriptions
en ligne, du
sur le site

www.avocatcampus.org

2e Journée du Management Juridique

Directeurs et Responsables Juridiques, Juristes

21 juin 2012 – Paris Espace UICP (75015)

Inscrivez vous, ici.

9H30-11h

Recruter et manager des juristes d’entreprises au regard de l’hyperspécialisation

(conférence organisée par TV-DMA la 1re Web-TV du management et droit des affaires)

– Pr Duval Hamel, Professeur des Universités à l’Université Panthéon-Assas Paris 2 / Co-Chairman de TVDMA, la Web TV du
Droit

des Affaires et du Management.

– Nathalie Estellat-Guillot, Coach de Dirigeants / Ex DRH Mass Market GDF Suez / Professeur Associée à l’Université
Panthéon-Assas Paris 2

– François Lhospitalier : Directeur juridique Virgin Mobile et Vice-Président AFJE

11h20 – 12h50

Direction juridique, juriste d’entreprise : trouver le bon mode de communication dans l’entreprise.

(conférence organisée par l’Association Française des Juristes d’entreprises)

– Stéphanie Fougou, Directeur juridique et secrétaire générale « Club méditerranée », administrateur AFJE

– Pr Duval Hamel, Professeur des Universités à l’Université Panthéon-Assas Paris 2 / Co-Chairman de TVDMA, la Web TV du
Droit des Affaires

et du Management.

– 4 clients ou responsables marketing de sociétés d’informatiques ayant des solutions pour les directions juridiques
(Enablon, Esabora, Legal Suite

et Lexchange)

– Olivier Filliau, directeur Marketing SVP .

– Anne Laure Paulet : modérateur, Secrétaire Générale de l’AFJE


14h30-16h00

Comment choisir et acheter un progiciel dédié à une direction juridique ?

(conférence organisée par Legiteam)

– 4 directeurs juridiques, clients de nos partenaires (Enablon, Legal Suite, Lexchange)

– Animé par Michel Lehrer coach chez Juricommunication et ancien directeur commercial de Ciceron (logiciel pour
avocats).

16h20-18h00

Cartographie des risques juridiques

(conférence organisée par Signe Distinctif)

– Charlotte Karila-Vaillant.

– Une Direction juridique et le cabinet Ginestié et associés et le logiciel Ginerativ

Comité d’Histoire de L’Electricité : Bourses d’études 2012 / 2013

DOSSIER DE CANDIDATURE

Le Comité d’histoire de l’électricité pourra verser aux étudiants travaillant en sciences humaines sur l’électricité
:

Quatre bourses annuelles de 3000 euros
          Entre trois et
six bourses annuelles de 3000 ou 1500 euros, selon la qualité des dossiers.

Nous attirons l’attention des professeurs et des candidats sur les critères de sélection et de classement des dossiers
qui seront les suivants : originalité du sujet, sérieux de la préparation de la recherche, qualité de la présentation du dossier.

Les langues acceptées pour la réalisation du travail sont le français, l’anglais, l’allemand, l’espagnol
et l’italien. Un résumé de dix pages, en français, est exigé pour tous les travaux non-francophones. Les sujets acceptés portent, au moins partiellement, sur l’histoire de
l’électricité en France, en Europe ou ailleurs dans le monde (mais avec une approche comparée avec l’Europe dans ce dernier cas). Le versement des sommes est soumis au respect d’une convention
d’études signée dès l’obtention de la bourse.

Les dossiers doivent être envoyés par courrier postal ou électronique le samedi 27 octobre
2012
 au plus tard:

Espace Fondation EDF –

Comité d’histoire de l’électricité

6 rue Récamier – 75007 Paris

Téléphone : 01 53 63 23 46 

Mél : comite.histoire.electricite@gmail.com

Les dossiers comprendront les documents suivants attachés à un courriel indiquant les nom, prénom, adresse, coordonnées
téléphoniques et électroniques du candidat :- une lettre par laquelle le candidat demande une aide pour un sujet défini en accord avec le directeur de recherches et s’engage à respecter la
convention d’études s’il est retenu ;

– un projet de recherche dactylographié (6 à 10 p.), mentionnant la problématique générale du sujet, les sources et les
méthodes qui seront utilisées, et des éléments de bibliographie ;

– un curriculum vitæ détaillé du candidat ;

– un état des ressources financières du candidat pendant le temps de sa recherche ;

– une lettre de recommandation du Professeur sous la direction duquel la recherche sera menée, présentant l’étudiant et
approuvant son projet ;

– une photocopie de la carte d’étudiant ou une attestation de recherche fournie par l’université ou le centre de
recherche du candidat.

Quelles innovations pédagogiques pour développer les compétences ?

Groupe de travail
26 septembre, 17 octobre, 14 novembre 2012
Paris

Pour répondre aux enjeux de compétitivité, l’entreprise doit faire évoluer ses modes de formation, dans un contexte où le changement
(organisationnel, technologique…) est la règle, où le numérique transforme le rapport à la connaissance, où les carrières s’allongent… Ces évolutions interrogent en profondeur le modèle
actuel de la formation et le rôle du formateur.

Philippe CARRE, Professeur des universités, Responsable de l’équipe Apprenance et formation des adultes au CREF Université Paris Ouest animera ce groupe de travail autour des témoignages de Monique BENAILY DRH international BNP PARIBAS SECURITIES SERVICES ; Kristy ANAMOUTOU Online campus manager EADS; Sandra ENLART Directrice générale E&P et Directrice de recherche au CREF UNIVERSITE PARIS X NANTERRE ; Emmanuelle SIEURIN-DELEMME Chef de projet Université Total TOTAL ; Jean-François BALLAY Responsable mission innovation Développement en pédagogie Centre d’Expertise Pédagogique des fonctions transverses EDF ; Olivier CHARBONNIER Directeur général INTERFACE ; Maryannick VAN DEN ABEELE Réseau d’échanges réciproques de savoirs LA POSTE.

Le groupe de travail traitera des enjeux suivants:

  • Quelle formation pour développer le capital compétence de l’organisation?
  • Du bon usage du numérique pour apprendre: quel accompagnement
  • Apprentissages informels: Comment les détecter? Les favoriser? Les articuler avec la formation?

Contact: Antoine de Vaulx au 01 42 86 68 92 ou antoine.de-vaulx@anvie.fr

Enquête 2012 sur l’insertion des jeunes diplômés, selon la CGE

La Conférence des Grandes Écoles a présenté ce matin les résultats de son enquête 2012 sur l’insertion des jeunes diplômés.

Dans la lignée de 2011, les indicateurs d’insertion professionnelle des jeunes diplômés se sont améliorés : :
82,5 % sont en situation d’emploi moins de 2 mois après leur sortie d’école
– 79,8% des diplômés de grandes écoles sont embauchés en CDI
– Recherche d’emploi toujours inférieure à 6 mois pour la majorité des jeunes.

En synthèse, les grandes tendances de 2012 :
– Un taux net d’emploi qui continue de progresser
– Les salaires des jeunes diplômés sont en légère augmentation
– La région parisienne redevient le premier bassin d’emploi devant la province
– Le taux de transformation stage/emploi est nettement plus important pour les ingénieurs que les managers
– La structure des secteurs recruteurs, tant pour les diplômés ingénieurs que ceux des écoles de management, traduit une tendance lourde à
l’externalisation