Prestations spécifiques : les IAE dans la légalité

“Les IAE sont en situation de concurrence face à des Ecoles de commerce mieux dotées, situation inédite dans l’université française. Cela ne les empêche pas de satisfaire leurs diplômés par une pédagogie très innovante et des parcours aux excellents débouchés professionnels.

Composantes d’établissements publics, les IAE ont pour seul but que optimiser, en toute transparence, les services qu’ils rendent à leurs
étudiants. Depuis leur origine, ils ont toujours joué un rôle d’ascenseur social, permettant à des jeunes de condition modeste d’accéder à des fonctions d’encadrement. Aujourd’hui, ce sont de
véritables Ecoles universitaires de management.

Certains IAE proposent aux étudiants, à des coûts raisonnables, des prestations clairement identifiées qui correspondent à des services rendus. Ce dispositif est légal et répond à des besoins budgétaires justifiés de  fonctionnement.

En affaiblissant les IAE, en condamnant  leur aspiration à la qualité, on les fera sortir du meilleur niveau concurrentiel. Les étudiants seront alors renvoyés vers le système bien plus onéreux des Ecoles privées.”

Propos de Pierre Louart

Président du réseau des IAE

Les 31 établissements du Réseau des IAE, répartis sur tout le territoire, sont les principaux formateurs universitaires dans le domaine du management et de la gestion. D’abord connus par leur formation double compétence en administration des entreprises, le MAE (CAAE à l’origine), est destiné aux professionnels ou aux ingénieurs souhaitant se former à la gestion. Les IAE délivrent ainsi plus de 300 Diplômes de Masters généralistes ou spécialisés dans un domaine particulier de la gestion des entreprises (marketing, finance, gestion des ressources humaines, comptabilité, affaires internationales, système d’information, achats, contrôle de gestion, ….). En outre, les IAE du Réseau proposent 16 MBA et 85 diplômes délocalisés. Le Réseau accueille  35 000 étudiants ou cadres (environ 25 000 étudiants en formation initiale et 10 000 en formation continue) et compte plus de  250 000 anciens.

Editorial du n° 231-232 – « Innovation sociale »

par Philippe Naszalyi
Directeur de publication

Choisir de résumer dans un titre à la fois, elliptique et provocateur, ce numéro double qui paraît au cœur de l’été est un triple pari.

Celui de croire d’abord, que le matérialisme ambiant, qui véhicule la dépersonnalisation du travail, redevenu une simple « force », et non le fruit de l’action d’êtres humains, va mener, si l’on n’y prend pas garde, aux mêmes antagonismes que ceux qui, nés au XIXe siècle se sont épanouis dans les tourments du XXe. Belle régression pour ce XXIe Siècle débutant, qui se glorifie déjà tant de sa « technologie immatérielle » que de ne se développer qu’avec les méthodes de gouvernance humaine, les plus archaïques. Le formidable (au sens étymologique du terme) développement économique de la Chine, qui peut bien se targuer de ses 3 000 ans de civilisation, ce qui ne l’exonère pas de son extrême barbarie humaine, est là pour conforter tous ceux qui, hommes de pouvoir (économique ou politique) pensent que la démocratie est finalement plutôt un obstacle à l’enrichissement matériel des firmes.

La Chine enseigne à ces modernes autocrates, que l’on peut se passer, enfin, des règles qui encadrent le travail, des organisations représentatives de salariés ou de cadres, des droits ou libertés fondamentales où le général l’emportait sur le particulier, et la loi sur le contrat.

On peut vendre une entreprise ou la dépecer, avec ou sans ses salariés, comme on prétendait dans les manuels d’histoire de jadis, que faisaient les Seigneurs en vendant villages et serfs pour payer une dote ou acquérir les atours d’une dame.

Les « modernes libéraux » ou ceux qui se réclament d’une telle idéologie, dont ils n’ont souvent pas assimilé toutes les subtilités, sont en fait les adversaires convaincus de la Liberté, du moins celle de ceux qui ne possèdent rien. « Patriot Act » ou jugement devant « un tribunal d’exception » de prisonniers de Guantanamo, ratifié par un juge fédéral aux Etats-Unis, ont leur pendant en Europe qu’on se rassure, avec les délais et camps de rétention des étrangers, les « règles de sécurité », imposés aux citoyens qui voyagent (pas aux marchandises qui rapportent), par des Commissaires européens, dont celui des transports (hélas Français), toujours prêts à répondre aux injonctions du « Grand Frère », pour ne pas avoir l’air d’être en retard d’une régression de Civilisation. A l’heure très bienvenue de la création de l’Union pour la Méditerranée, comme on est loin du mot qui tire pourtant son nom du « civis » romain, le citoyen libre et responsable, modèle de Cicéron. Désormais invoquer « civis Romanus sum » comme le fit l’apôtre Paul est à ranger (1), avec les Droits de l’Homme, au rayon des antiquités mal venues à rappeler.

C’est au cœur de cet été, marqué par des Jeux Olympiques dignes non de l’Antique, mais de ceux de Berlin de 1936, que la firme Adidas, « sponsor » (le mot de « parrain » ne peut s’appliquer à de telles choses), annonce que l’ouvrier chinois est devenu trop cher (2) et que l’Inde, mais aussi peut-être, le Cambodge, le Laos, voire les pays de l’ancienne URSS, offrent des ouvriers « low cost », à moins de 100 Euros mensuels. On est bien dans la logique, celle de « compression des coûts de production » très clairement affirmée par Charles Beigbeder (3)dans son rapport au secrétariat à la consommation en France.

Que nos lecteurs se rassurent, ce retour dans le XIXesiècle ne nous fait pas entrer dans une apologie des pensées de Karl Marx qui avait écrit de belles analyses de ce capitalisme, digne des années 50… d’il y a deux siècles. Nous pensons toutefois, qu’« il y a […] risque de voir se
répandre une idéologie radicale de type capitaliste qui refuse jusqu’à (la) prise en considération (des phénomènes de marginalisation et d’exploitation […], de même que des phénomènes d’aliénation humaine), admettant a priori que toute tentative d’y faire face directement est vouée à l’insuccès, et qui, par principe, en attend la solution du libre développement des forces du marché
. » comme le rappelait, déjà en 1991, un auteur qu’on ne peut soupçonner de marxisme, le pape Jean-Paul II (4).

C’est au contraire parce que nous pensons et croyons qu’« à l’intérieur de chaque pays comme dans les rapports internationaux, le marché libre (est) l’instrument le plus approprié pour répartir les ressources et répondre efficacement aux besoins (5) » que nous prônons d’autres pratiques de management des entreprises et les publions !

Cette double référence à la Doctrine sociale de l’Eglise est également un clin d’oeil à l’une des premières citations mises en exergue, par le professeur Humbert Lesca dans le dossier qui a pris comme titre même, la démarche de « veille anticipative » qui porte son nom : L.E.SCAnning. Loin d’être ratiocination d’universitaires, comme on aime parfois à le croire, pour s’exonérer de toute réflexion prospective, dans certains milieux dits « managériaux », cette méthode, illustrée par les articles de deux de ses « élèves » M.-L. Caron-Fasan et S. Blanco, apporte preuves, mises en pratique et préconisations aux entrepreneurs, cadres et dirigeants qui souhaitent faire autre chose que de la navigation à courte vue. Un peu plus de veille stratégique, d’attention et de modestie aurait sans doute évité à quelques grands groupes comme Alcatel, associé à Lucent, Vivendi ou naguère le Crédit Lyonnais de sombrer dans les affres des navigateurs à la godille, fiers de leurs « peaux d’âne », acquises une fois pour toutes, et enfermés dans leur splendide autisme. Les salariés, et parfois les contribuables, embarqués avec ces « génies des affaires » en ont aussi de cuisants souvenirs ! Un peu plus d’attention et d’écoute des autres, c’est-à-dire de veille, eussent sans nul doute évité des déboires. On peut constater des errements plus mauvais aussi, chez nombre de « banquiers » toujours si prompts à donner notes et leçons de gestion et qu’on trouve très silencieux
ces derniers temps !

Nous ne rappellerons jamais assez l’excellente formule de Jeffrey Pfeffer et Robert Sutton que les « pratiques managériales ne font qu’un usage très limité des connaissances accumulées par la recherche en management » (6) et que nombre d’échecs d’entreprises s’expliquent ainsi.

Ce titre d’Innovation sociale…

Ce titre d’Innovation sociale, qui constitue donc un pari, signifie aussi qu’il n’est d’entreprises quoi qu’on en croit, que collectives. Pour continuer à filer la métaphore maritime comme le souligne Aude d’Andria, (page 18), cela vaut pour la démarche du Professeur Lesca et de son « équipage » comme pour François Angoulvant, co-auteur d’un article franco-québécois (page 53), et qu’on connaît jusque-là, mieux pour son aventure brillante de la « Route du Rhum ». Qu’on ne nous dise pas alors que la recherche en Gestion est déconnectée des réalités. Les quatre articles du deuxième dossier : « Management de Projets » sont le fruit de l’étude et de l’application de méthodes pour mettre en place des réalités tangibles, construites et reproductibles par des équipes d’hommes et de femmes… ce qui est le propre de la science et de la pratique.

Les contributeurs de ces articles, démontrent également l’internationalisme de notre revue, entre Atlantique et Méditerranée, notamment.

Et tant pis si les différents auteurs de différents classements, enfermés dans leur microcosme lilliputien, continuent de jouer à « La piste aux étoiles » (7)pour reprendre le titre d’un très bon papier.

Ils sont au temps de la RTF (8)alors qu’Internet ouvre le monde, sauf… en Chine. C’est cette démarche arbitraire, mais dangereuse pour l’avenir de la recherche française si les pouvoirs publics ou l’AERES (voir page 39) y donnent la main, que dénonce également (9), le directeur du département des sciences du vivant du CNRS. On ne peut trouver meilleur voisinage pour ces Sciences de l’Homme et de la Société, bien vivantes dans les objets qu’elles étudient, dans lesquelles on classifie la gestion ou l’économie, notamment.

Pari enfin, dans ce numéro, que celui de faire naître un débat entre auteurs. Parce que la jeune Recherche internationale francophone s’exprime le plus souvent dans nos colonnes que nous leur avons toujours largement ouvertes, nous avons acquiescé sans hésiter pour créer ce cahier de débats : « Économistes et gestionnaires débattent sur la RSE ». C’est le premier. Nous souhaitons qu’il soit suivi d’autres et nous savons que cette volonté est partagée par tous les contributeurs.

Je ne reviendrai pas en détail sur ce cahier qui présenté différemment, mis en page différemment, a fait l’objet d’une introduction spécifique (page 85) et d’une présentation de son coordinateur, Damien Bazin (page 87).

Notre conviction est également, que nous devons accentuer la pluridisciplinarité de notre revue, déjà multiculturelle par son internationalisation.

Il n’est pas une approche des organisations, mais des approches qu’il faut confronter, comparer et qui se complètent. Le cloisonnement est fruit de la volonté administrative passée qui est encore incarnée dans le CNU, maintenu malgré la LRU (10) comme une « jurande échevinale supérieure », pour reprendre, sans en épouser toutes les conclusions, la charge contre ce dernier, de Philippe Even, directeur de l’Institut Necker ! (11)

Nous tenons beaucoup à ces comparaisons avec ces autres sciences dites « inexactes » que sont celles du vivant pour rappeler aussi aux organismes bureaucratiques que les SHS ne doivent pas être négligées par un retour à un matérialisme positiviste du XIXe siècle. Pas plus qu’en détournant la pensée d’Hegel, les nazis n’ont apporté la liberté par le travail aux déportés de Dachau et d’Auschwitz, pas plus, l’on ne parviendra à la « Vérité par la Science » quoi qu’en ait prédit Camille Flammarion. Il y a, décidemment, mieux à faire qu’à reprendre les vielles lunes idéologiques du XIXe siècle. Serait-ce seulement par peur ou par paresse qu’on s’abstiendrait de retravailler sur les concepts toujours à améliorer de gouvernance humaine, de rapports sociaux, du moins si l’on est bien encore dans une société qui se dit démocratique et libérale ? Notre choix de recherche et de publication est celui de l’innovation sociale qui s’oppose naturellement à la maximisation du profit et au court-termisme économique et politique et complète l’innovation matérielle et technique indispensable, puisqu’elles sont ordonnées toutes ensembles au service de l’Homme.

L’effondrement du système communiste en Europe, a laissé place à une immense anémie intellectuelle en bien des domaines de la pensée, et de la fin de l’histoire à une « gestionite » sans réflexion, on a oublié que le perfectionnement des pratiques humaines était toujours à recommencer ou à approfondir.

La RSG, à sa modeste part, entend contribuer à cette réflexion et à cette recherche innovantes dans ce vaste domaine des Sciences Humaines et Sociales, grâce à son réseau international où collaborent praticiens des entreprises et des organisations comme les universitaires.

1. Actes 16 verset 37.

2. Daniel Eskenazi : « Les chaussures made in China trop chères », Le Temps, CH, mardi 29 juillet 2008.

3. « Le présent rapport préconise le développement du modèle économique du « low cost » (le bas coût) dont l’objectif est de faire baisser durablement les prix, grâce à la compression des coûts de production, sans pour autant remettre en cause la qualité intrinsèque du produit ou la sécurité », Ministère de l’économie, des finances et de l’emploi ; La Documentation française, Paris, 2007, 183 pages.

4. Lettre encyclique Centesimus Annus, À l’occasion du centenaire de l’encyclique Rerum Novarum., « Du Saint Père Jean-Paul II à ses frères dans l’épiscopat, au clergé, aux familles religieuses, aux fidèles de l’Eglise catholique et à tous les hommes de bonne volonté à l’occasion du centenaire de l’encyclique « Rerum Novarum. », Rome 1ermai 1991, paragraphe 42.

5. Centesimus Annus, paragraphe 34.

6. « Hard Facts, dangerous half-truths & total nonsense » Harvard Business School Press, 2006, traduction de l’américain par Sabine Rolland, éditions Vuibert, Paris 2007, 265 pages.

7. Gérard Charreaux & Michel Gervais. Editorial : « La piste aux étoiles » – un commentaire sur le dernier classement des revues élaboré par la section 37 du CNRS, » Revue Finance Contrôle Stratégie, Editions Economica, vol. 10 (4), pages 5-15, décembre 2007.

8. « La Piste aux étoiles » était une émission de la Radiodiffusion Télévision française (RTF). Créée en 1950, cette émission de cirque de Gilles Margaritis, disparut en 1976. Elle était à ses débuts programmée le mercredi soir, veille du congé scolaire d’alors le jeudi et était destinée aux enfants

9. Frédéric Dardel : « L’art difficile de l’évaluation scientifique : l’exemple de la recherche biomédicale », Les Echos, 4 septembre 2007.

10. Loi LRU ou loi Pécresse : loi no2007-1199, du 10 août 2007, « relative aux libertés et responsabilités des universités »

11. Philippe Even : « faillites et carences de la recherche médicale française », 15 juillet 2008.

Le Salon des micro-entreprises

Du 14 au 16 octobre 2008 au Palais des Congrès – Paris

Seul événement national exclusivement dédié aux petites entreprises et aux indépendants, le Salon des micro-entreprises propose pendant 3 jours et en un seul lieu un concentré de toutes les solutions pour créer, gérer et développer son entreprise. Gratuit pour tous, le salon permettra en effet aux 30 000 visiteurs attendus de découvrir de nouveaux produits et services, de bénéficier d’offres uniques, d’obtenir des informations précises et adaptées, de se former, de rencontrer des partenaires et des clients potentiels….

www.salonmicroentreprises.com

Votre entreprise au séminaire conseil du Mastère HEC – MRI

L’équipe recherche des entreprises qui pourraient proposer des missions à nos étudiants.

 

Ce séminaire en Management des Risques Internationaux débute le 13 octobre et se terminera le 12 décembre. Les
étudiants seront repartis par groupe de 3 et réaliseront un travail de conseil pour une entreprise (ou une administration) à raison d’un investissement temps de l’ordre d’une journée par semaine.
Les étudiants travaillent de manière autonome mais néanmoins avec des briefings réguliers (au minimum un par mois) dans l’entreprise. Ils seront également encadrés par un professeur d’HEC.

Le délivrable fera l’objet de deux présentations :

          une première exhaustive en entreprise

          une seconde de 20 mn devant un jury à HEC composé d’une trentaine de professionnels (sauf problématique confidentielle).

Le coût est de 2500 euros au total (+ frais éventuels) par équipe et servira à financer un voyage d’étude en
mai.

Avant le 15 septembre, une liste des entreprises qui souhaitent retenir une ou plusieurs équipes sera établie. Si
vous souhaitez des informations complémentaires, une note d’organisation du séminaire ainsi qu’une fiche mission sont disponibles.

 

Ludovic FRANCOIS – francois@hec.fr

Professeur affilié à HEC Paris

Bâtiment L, 1 rue de la Libération

78351 JOUY EN JOSAS CEDEX

Tél: 01.39.67.95.90

http://www.hec.fr/hec/fr/professeurs_recherche/p_liste/p_fiche_affilies.php?num=166

Pôles de compétitivité : lancement d’un septième appel à projets

Jean-Louis BORLOO, ministre d’État, ministre de l’Écologie, de l’Énergie, du Développement Durable et de
l’Aménagement du Territoire, Christine LAGARDE, ministre de l’Économie, de l’Industrie et de l’Emploi, Michel BARNIER ministre de l’Agriculture et de la Pêche, Valérie PECRESSE, ministre de
l’Enseignement Supérieur et de la Recherche, Hervé MORIN, ministre de la Défense, Roselyne BACHELOT-NARQUIN, ministre de la Santé, de la Jeunesse, des Sports et de la Vie associative, Luc CHATEL,
secrétaire d’État chargé de l’Industrie et de la Consommation, auprès de la ministre de l’Economie, de l’Industrie, et de l’Emploi, Porte-parole du Gouvernement, Dominique BUSSEREAU secrétaire
d’État chargé des Transports, auprès du ministre de l’Écologie, de l’Énergie, du Développement Durable et de l’Aménagement du Territoire, Hervé NOVELLI, secrétaire d’État chargé du Commerce, de
l’Artisanat, des Petites et Moyennes Entreprises, du Tourisme et des Services, auprès de la ministre de l’Economie, de l’Industrie et de l’Emploi, Hubert FALCO secrétaire d’État chargé de
l’Aménagement du Territoire, auprès du ministre d’État, ministre de l’Écologie, de l’Énergie, du Développement Durable et de l’Aménagement du Territoire, lancent un septième appel à projets pour l’attribution d’aides au financement de projets de recherche et développement (R&D) présentés par les pôles de
compétitivité.

Après trois ans de fonctionnement, la politique nationale des pôles de compétitivité a fait l’objet d’une évaluation
par des consultants extérieurs, dont les conclusions positives ont été publiées le 18 juin 2008. Conformément aux orientations annoncées par le Président de la République, le 26 juin 2008 à
Limoges, la deuxième phase de cette politique va être engagée pour une nouvelle période de trois ans, avec un budget global affecté par l’État de 1,5 milliard d’euros pour 2009-2011, comparable à
celui alloué entre 2006 et 2008. Une part importante de ces moyens est consacrée aux projets de R&D, moteurs de la dynamique des pôles, au travers du fonds unique interministériel (FUI) dédié
aux pôles de compétitivité.

 

Les six premiers appels à projets ont connu un vif
succès
 : au total sur 1 120 projets de R&D déposés, 535 projets ont été retenus pour
bénéficier d’un financement de près de 688 M€ de l’État auxquels s’ajoutent 383 M€ des collectivités territoriales.

 

Ce septième appel à projets de R&D, géré comme les précédents, concerne l’ensemble des secteurs économiques, industriels (y compris agro-alimentaires)
ou de services. Les projets doivent être approuvés par les pôles de compétitivité auxquels ils se rattachent, avant leur envoi.

 

Les taux de soutien aux entreprises indiqués dans le cahier des charges ont été actualisés afin de tenir compte de la réforme du crédit impôt recherche qui permet
aux entreprises de bénéficier d’un soutien important  pour l’ensemble de leur activité R&D.

 

Cet appel à projets n’est pas ouvert aux projets structurants
(plates-formes d’équipements ou de services en accès ouvert) pour lesquels un appel à candidatures spécifique sera lancé prochainement.

 

Les dossiers sont à déposer en ligne avant le 28 novembre 2008 à
12:00 heures sur le site
www.competitivite.gouv.fr.

 

Les critères de sélection seront notamment :

·         les
retombées en termes de création de valeur, d’activité économique et d’emplois ;

·         le contenu
technologique innovant ;

·         le
développement de nouveaux produits ou services pouvant être mis sur le marché à moyen terme ;

·         la cohérence
des projets avec la stratégie du pôle et des entreprises concernées.

 

A l’issue de l’instruction des dossiers présentés, fin février 2009, la liste des
projets retenus pour un financement public sera publiée
.

 

Le cahier des charges de cet appel à projets est en ligne sur les sites : www.competitivite.gouv.fr et www.industrie.gouv.fr  

La sécurité des dépôts

Christine LAGARDE, ministre de l’Economie, de l’Industrie et de l’Emploi, se félicite des mesures annoncées ce matin par le Gouvernement
britannique pour assurer la stabilité des institutions financières britanniques.

Ces mesures sont conformes à la doctrine d’intervention arrêtée le 6 octobre par les chefs d’Etat et de Gouvernement de l’Union européenne et
précisée par les ministres des Finances lors du conseil ECOFIN du 7 octobre. Ces mesures sont appropriées à la situation britannique.

Pour ce qui concerne la France, le Gouvernement réitère son engagement à prendre toutes les mesures qui seraient nécessaires pour assurer la
stabilité du système financier et assurer en toutes circonstances la sécurité des dépôts.

LANCEMENT DE LA FONDATION ENTREPRENDRE

La Fondation Entreprendre® est née le 17 octobre 2008 à l’initiative de Réseau Entreprendre, en réponse à
deux préoccupations : conforter le mouvement dans son ambition et plus largement, promouvoir la cause de l’entrepreneuriat et les projets qui la servent.

Elle soutiendra les projets visant à faire émerger et/ou réussir de nouveaux entrepreneurs, créateurs de richesses et
d’emplois, dans lesquels s’impliquent de façon significative des chefs d’entreprise, dans un esprit de gratuité et d’entraide.

Conformes à ces critères, les projets soutenus par la Fondation Entreprendre pourront concerner la sensibilisation et
la promotion de l’esprit d’entreprendre, le renforcement de l’image de l’entrepreneur, l’accompagnement et le financement de la création et de la reprise d’entreprise, la recherche sur
l’entrepreneuriat,…

En portant ce projet, Réseau Entreprendre vise plus que son seul développement et veut être à l’origine d’une œuvre
qui le dépasse sur le champ de l’entrepreneuriat. Il s’agit ainsi de prolonger la démarche d’André Mulliez, fondateur de Réseau Entreprendre.

La Fondation Entreprendre a vocation à rassembler tous ceux qui soutiennent l’entrepreneuriat en général et la
mission de Réseau Entreprendre en particulier.

En participant, les donateurs permettront ainsi à Réseau Entreprendre et aux autres projets soutenus d’acquérir
l’indépendance et la pérennité nécessaires au développement de leur action et à la diffusion plus forte du message d’encouragement à entreprendre dans l’opinion.

 

Le conseil d’administration, piloté par Gonzague de BLIGNIERES, sera composé entre autres de Benoit ARNAUD, Claude BEBEAR, Vincent BOLLORE, Philippe HAYAT, Henri LACHMANN, André et Thierry MULLIEZ, Alain WEILL.

 

Son objectif : 50 millions d’euros de dons à 3 ans et 100 millions d’euros de dons à 5 ans.

 

www.reseau-entreprendre.org

AERES et classements

Nous faisons suivre ce message reçu à la rédaction :

Chers collègues,


J’ai eu récemment connaissance de plusieurs textes signés par un certain nombre de collègues, historiens ou sociologues, sur les
questions d’évaluation.

Je comprends tout à fait qu’elles soient essentielles pour nous, chercheurs, et suscitent des débats intenses. Je souhaiterais
simplement aujourd’hui vous apporter quelques précisions particulièrement importantes, me semble-t-il.

 

        
L’évaluation des unités reposera sur quatre grands critères (« qualité scientifique et production » ;
« rayonnement et attractivité » ; « stratégie, gouvernance et vie du laboratoire » ; « appréciation du projet proposé »).

        
Il est bien évident que l’évaluation sera, par conséquent, avant tout qualitative.

        
Les publications n’interviennent que dans le premier critère à côté d’autres éléments comme la présence de contrats de recherches
incitatifs (Ministères, A.N.R., Europe).

        
Un classement ou une reconnaissance de certaines revues comme revues de rang A n’implique pas une approche bibliométrique.

        
Au contraire, les directeurs de l’A.E.R.E.S. ont récemment souligné les insuffisances de tout indicateur  quantitatif de
bibliométrie.

        
Je rappelle que nous avons fixé le seuil qui permet d’être déclaré “publiant” très bas (deux publications de rang A en quatre ans pour
les enseignants-chercheurs et 4 pour les chercheurs).

        
Je confirme que parmi les publications de rang A, en SHS, seront pris en considération les ouvrages de recherche, les chapitres dans
des ouvrages collectifs de recherche, les éditions de texte ainsi que les communications dans des colloques publiés de façon sérieuse. Il me semble donc qu’au-delà de ce seuil, vraiment bas, nous
avons toute liberté de publier dans des supports très différents, y compris de contribuer au lancement de nouvelles revues, par définition pour l’instant non référencées.

        
Des commissions d’actualisation des listes qui existent déjà, seront mises en place d’ici le mois de décembre.

        
Nous procédons à un essai de classement des revues en reprenant les contributions des travaux effectués par les sections du CNRS
lorsqu’elles existent, parce qu’il nous paraît inutile d’empiler les évaluations et de refaire ce que les comités de rédaction ont déjà souvent très bien effectué et parce qu’un classement a un
double effet pédagogique : sur les revues afin qu’elles améliorent éventuellement leurs pratiques; sur les chercheurs afin de les alerter sur l’importance de publier dans des revues de niveau
international.

 

Nous pourrons communiquer officiellement, et dans le détail, sur ces questions très prochainement mais je tenais d’ores et déjà à vous
rassurer en répondant à un certain nombre d’objections ou de remarques fort pertinentes et légitimes qui figurent dans le texte que j’ai lu.

Bien cordialement à vous, et à bientôt.


Patrice Bourdelais

Délégué scientifique coordinateur SHS

AERES

Nouvelles de l’Appel au retrait du classement des revues de l’AERES

Chères et chers collègues,

Vous avez été nombreux à bien vouloir signer l’Appel des Revues et nous vous en remercions. Cet appel a d’ores et déjà eu quelques effets :

— Jean-François Dhainaut, président de l’AERES, a fait un certain nombre de déclarations, rapportées dans une dépêche de l’Agence Education-Formation n° 102848 du 14 octobre à 10 h 08 : http://fr.groups.yahoo.com/group/parislinguists/message/2138

— Patrice Bourdelais, coordinateur SHS pour l’AERES, a publié un communiqué apaisant : http://www.fabula.org/actualites/article26263.php

Ces réactions ne correspondent pas à ce que nous demandions : nous demandions et demandons toujours un retrait complet et définitif, car c’est le principe même d’un tel classement et l’usage qu’entend en faire l’AERES que nous contestons. Nous récusons sa conception quantitative de l’évaluation.

Pour nous faire entendre, nous commencerons par nous rendre le mardi 28 octobre en début d’après-midi au siège de l’AERES. Nous remettrons alors l’Appel et la liste des signataires au Comité directeur de l’Agence.

Merci de nous aider à faire le plein de signatures d’ici là : n’hésitez pas à faire signer l’Appel autour de vous.

Pour ceux qui voudraient se joindre à la démarche, nous nous retrouverons à 14h45, place de la Bourse.

Par ailleurs, nous avons le plaisir de vous annoncer qu’un site d’information et de discussion sur l’évaluation et la bibliométrie a été ouvert à l’adresse suivante : https://evaluation.hypotheses.org

Bien cordialement à tous,

Laurence Giavarini (Université de Bourgogne, porte-parole de SLU), David Lefebvre (Paris IV), Sylvain Piron (EHESS), Sophie Roux (Grenoble II-IUF).

Paris EUROPLACE accélère sa stratégie pour préparer la sortie de crise

Un colloque international, clôturé par M. Nicolas SARKOZY, Président de la République, se tiendra le 24 novembre
prochain à Paris sur le thème “Renforcer la Contribution de la Finance au Développement Durable”

 

Face à la crise financière internationale, Paris EUROPLACE accélère son plan d’actions afin d’apporter des réponses
à la situation actuelle. Le défi pour la Place de Paris est double ; d’une part, contribuer à l’élaboration d’un nouveau « système » financier, transparent et robuste, au service de ses
utilisateurs, d’autre part, préparer la sortie de la crise économique et financière pour en limiter les conséquences sur les acteurs les plus fragiles, en particulier les PME, et positionner la
place de Paris. La Place de Paris peut tirer avantage de cette rupture majeure, en raison de plusieurs atouts structurels : la qualité de son système de régulation et la qualité du dialogue entre
professionnels et régulateurs, la solidité du modèle français de banque « universelle », l’importance de l’industrie française de gestion d’actifs au plan international, l’existence de fortes
capacités en formation/ recherche en finance en France, notamment dans le domaine de l’analyse et de la gestion des risques.

« La crise financière internationale impactera profondément le mode de fonctionnement de l’industrie financière
dans le monde et en Europe et la manière dont elle doit contribuer à l’économie réelle, indique M. Gérard MESTRALLET, Président de Paris EUROPLACE. C’est pourquoi, je salue l’action énergique
menée par le Président de la République, M. Nicolas SARKOZY, au plan européen, pour la mise en place de mesures visant à maîtriser cette crise financière globale ».

Dans ce contexte, Paris EUROPLACE mène une action offensive et accélère son plan d’actions, avec la mise en place
d’une nouvelle stratégie assortie de mesures concrètes, d’une part, l’organisation d’un colloque le 24 novembre prochain à Paris sur le thème de la finance durable, d’autre part. Ce colloque sera
conclu par le Président de la République, M. Nicolas SARKOZY.

Les nouvelles actions de Paris EUROPLACE s’inscrivent autour de 4 axes :

1 – Mise en oeuvre d’une nouvelle « stratégie de place » assortie d’actions concrètes

Un nouveau Plan d’actions stratégique, élaboré avec l’appui du Boston Consulting Group (BCG), sera remis au Haut
Comité de Place, présidé par Mme Christine LAGARDE, Ministre de l’Economie, des Finances et de l’Emploi, fin novembre.

2 – Renforcement de l’action européenne

De nouvelles avancées sont indispensables au plan européen. L’une des priorités est une

coordination plus étroite dans le domaine de la régulation européenne.

3 – Accélération des projets du Pôle FINANCE INNOVATION

Le pôle de compétitivité mondial FINANCE INNOVATION accélère sa démarche dans plusieurs domaines :

Financement des PME : en contrepartie d’apports publics en quasi fonds propres, des

accords ont été passés entre l’Etat et les établissements bancaires pour garantir une poursuite

de la progression des crédits bancaires aux PME. De son côté, le pôle FINANCE

INNOVATION s’est fixé comme priorité de développer le capital amorçage et

d’accompagner la création d’entreprises et de projets à haute valeur ajoutée. Plus de 40

projets industriels ont d’ores et déjà été labellisés par le Pôle FINANCE INNOVATION, dans

le secteur de la finance, avec pour certains d’entre eux l’apport de financements publics. La

mise en place d’une cellule de soutien aux projets des pôles industriels, de même que la

création d’un fonds d’investissement dédié à la création de sociétés financières, sont à l’étude.

Formation/Recherche : une quinzaine de chaires de recherche ont été mises en place pour

approfondir les travaux sur la gestion des risques financiers, la régulation des marchés, le rôle

de la place financière dans l’économie et le développement durable. Une structure d’appui,

l’Institut Louis Bachelier (ILB), a été créée le 1er septembre 2008, présidé par M.
André

LEVY-LANG, visant à développer les échanges entre chercheurs et professionnels. Une 2ème

initiative concerne la mise en place de l’Institut Européen de la Régulation Financière (EIFR),

présidé par Hervé SAINT-SAUVEUR, structure de formation et d’échanges pour les

régulateurs et les professionnels, sur les évolutions de la régulation européenne.

Finance et Développement Durable : des propositions ont été faites, avec la remise en

mars 2008 du rapport Antoine de SALINS sur l’Inve stissement Responsable, puis du rapport

CLAMADIEU, en juillet 2008, sur le financement des technologies de l’environnement.

4 – Forum International « Renforcer la contribution de la finance au développement durable : enjeux de long terme,
propositions pour l’Europe »

Un Forum,
organisé avec le concours du Cercle des Economistes, se tiendra le 24 novembre prochain sur le thème « Renforcer la contribution de la finance au développement durable : enjeux de long terme,
propositions pour l’Europe ». M. Gérard MESTRALLET souligne : « Nous sommes tous convaincus que notre système financier sortira transformé de cette crise. Il s’agit là d’un enjeu fondamental
pour l’avenir de l’économie française et européenne. L’action collective autour de Paris EUROPLACE, pour une finance durable, est une nécessité».

L’ICD ouvre en cette rentrée un Master Achats Pays Emergents

 

Alors que ses effectifs pour cette nouvelle rentrée sont encore en hausse, l’ICD (Institut International de Commerce
et Distribution) étoffe son offre pédagogique avec la mise en place d’un nouveau Master professionnel spécialisé en Achats Pays Émergents. Il vise à former des managers responsables de la
politique des achats au sein des entreprises, capables d’aider ces dernières à aborder des marchés mondialisés et complexes. A l’heure de l’internationalisation des achats et de l’intégration des
nouvelles technologies, la formation dote les futurs managers des compétences spécifiques leur permettant de faire évoluer les stratégies d’achats (e-business, sourcing notamment), et de
s’adapter aux mutations des contextes industriels et commerciaux. Cela en respectant une dimension de responsabilité sociétale et sociale de l’entreprise, via le développement durable.

www.icd-ecoles.com

ESC Lille adopte la solution Google Apps Education

En adoptant l’offre collaborative en ligne Google Apps Education, ESC Lille fait figure de
pionnière et s’impose comme la première grande école française à anticiper les besoins et les usages des étudiants et des entreprises. Avec le nouveau portail MyESCLille, l’Ecole Lille intègre
davantage d’interactivité dans ses enseignements et offre à ses utilisateurs la possibilité d’apprendre autrement.
« Le projet d’ESC Lille consiste à former la génération Internet qui favorisera l’émergence d’une
entreprise connectée, communicante, conviviale, collaborative et créative » explique Jean-Pierre Raman, Directeur Général du Groupe ESC Lille.

« Dans un monde en mutation nécessitant toujours plus de savoirs, d’expertises, de créativité, d’innovations et de
volonté, le Groupe ESC Lille se doit d’anticiper les besoins et les usages des étudiants et des entreprises. La solution Google Apps est d’ailleurs en parfaite cohérence avec notre
signature : « Your future, our ambition » conclut Brigitt ALBRECHT-ROHN, Directeur Marketing Groupe.

Soutenance d’Habilitation à Diriger des Recherches

Thierry LEVY-TADJINE de l’Université St-Esprit de Kaslik (USEK) a le plaisir de vous
inviter
à la soutenance de ses travaux de HDR presentees à l’Universite de Bretagne Occidentale (Brest) le mardi 2 décembre 2008 à 9h.00, Salle 238 de l’IAE de Brest (12 rue Kergoat, Brest)

Devant un jury composé de :

Karim MESSEGHEM, Professeur, Université Montpellier 1,

Gilles PACHE, Professeur, Université d’Aix-Marseille II,

Robert PATUREL, Professeur, Université de Bretagne Occidentale,

Olivier TORRES, Professeur, Ecole de Management de Lyon

Bertrand URIEN, Professeur, Université de Bretagne Occidentale.

 

Le thème des travaux présentés est : « Singularités et intersubjectivité en entrepreneuriat et en Sciences de Gestion ».

 

Contact :
thierry.levy@univ-st-etienne.fr

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