Ve Symposium International : transformations de la gestion et des organisations publiques

L’Appel à contribution à l’ADIMAP et au Symposium international “Regards croisés sur les transformations de la gestion et des organisations publiques” sous le thème de “La gestion stratégique des administrations publiques à l’aune des objectifs et résultats de performance publique”, est à présent mis en ligne.

Pour plus d’information sur cet événement, qui se déroulera au CRP Henri Tudor à Luxembourg le 21 et 22 novembre 2013, je vous invite à consulter le site du Symposium : www.tudor.lu/symposium2013

Information que LaRSG reçoit de Bachir Mazouz www.enap.ca

Colloque GeCSO à Nancy du 5 au 7 juin 2013

Le colloque GeCSO (Gestion des Connaissances, Société et Organisations) se tiendra cette année à Nancy du 5 au 7 juin 2013 avec comme thématique : “La génération des connaissances dans
l’activité au sein des organisations”.
Ce colloque porté par l’association AGeCSO est un espace de dialogue stimulant et productif entre différentes disciplines : sciences
sociales dont le management ; l’ergonomie ; sciences de l’ingénieur et de l’informatique ; sciences de l’information et de la communication, cognitique, …
Cette année, un effort tout particulier sera fait en vue de la diffusion des papiers présentés.
Un nouvel agenda est proposé pour vous permettre de déposer une communication (Nouvelle date limite : le 11 mars)

Appel à com. de r2ie sur le thème « Systèmes d’aide à la décision et Big Data »

La Revue Internationale d’Intelligence Economique (R2IE), éditée par Lavoisier, présente son dernier appel à
communication sur le thème « Systèmes d’aide à la décision et Big Data ». L’appel vise à recenser les derniers développements en sciences humaines (droit, économie, gestion, etc.)
relatifs à l’impact du Big Data sur le management stratégique des organisations mais également la protection des données personnelles. Il s’inscrit dans le cadre d’un programme de
recherche transversal et indépendant visant à établir un dialogue fertile entre le monde de la recherche et celui des décideurs ou experts confrontés à cette problématique sur le terrain.

Sur www.revue-r2ie.com la version complète de l’appel à
communication. La date limite de dépôt des intentions de contribution sous forme d’abstract détaillé est fixée au 15 mars 2013.

Romain Zerbib
Secrétaire Général
Adjoint de la R2IE
redaction.r2ie@gmail.com

veille mag

Les réseaux dans le temps et l’espace (19 septembre 2013, Paris)

Deuxième journée d’étude du groupe fmr (flux, matrices, réseaux)

Journée organisée avec le soutien de l’École d’ingénieurs de la ville de Paris, 75018 Paris

Présentation de la journée

Les dimensions spatiale et temporelle des réseaux font l’objet d’un intérêt croissant de la part de multiples
chercheurs et ce depuis une période assez récente. Synthétiser les travaux nombreux et très divers sur ces questions se heurte toutefois au cloisonnement disciplinaire et thématique caractérisant
l’analyse de réseau en général. L’objectif de cette journée est donc de rassembler des points de vue divers sur la question du temps et de l’espace dans les réseaux, aussi bien du point de vue
des sciences humaines que des sciences de la nature. Quels sont les concepts, méthodes, et outils utilisés pour rendre compte de l’évolution d’un réseau dans le temps et de son intégration à
l’espace, et comment ceux-ci peuvent-ils ou doivent-ils être transposés d’une discipline et/ou d’une thématique à une autre ? Un meilleur dialogue entre chercheurs aux spécialités différentes
peut-il faire progresser les travaux respectifs, susciter de nouvelles collaborations ?

Du point de vue spatial, l’émergence récente du concept de spatial network est à juste titre emblématique
d’un intérêt croissant pour la spatialité des réseaux tant en sociologie qu’en sciences physiques. Le rôle et l’influence de l’espace sur l’organisation du réseau restent pourtant peu explicites
dans de nombreuses études. Souvent défini comme contrainte en termes de friction ou de coût, l’espace se trouve intégré la plupart du temps via des mesures simples telles que les
coordonnées géographiques des sommets et la distance euclidienne. Il serait utile d’intégrer d’autres types de distances (distance perçue par exemple) et de paramètres (frontières,
caractéristiques des territoires) dans les modèles et mesures existants.

Du point de vue temporel, les recherches sont très diverses et comprennent notamment l’analyse de réseaux à des
époques anciennes, la description des propriétés d’un réseau à différents moments de son évolution, la propagation d’un flux sur le réseau, l’étude des graphes dynamiques, la modélisation et la
simulation, etc. On peut notamment se poser la question du rôle de l’espace dans l’évolution d’un réseau ainsi que de l’influence de cette évolution sur l’espace. Y a-t-il des trajectoires
d’évolution récurrentes d’un réseau à un autre, comment s’expliquent-elles ? Un certain nombre de questions se posent, en effet, quant à la mesure, la description, l’explication, l’exploration et
la visualisation des évolutions.

Il s’agira moins pour cette journée de proposer des réponses définitives que d’ouvrir des pistes de réflexion afin
d’enrichir la compréhension des faits étudiés et d’autoriser les transferts de méthode. La journée n’impose aucune limite disciplinaire ou thématique aux contributions. Quelques pistes sont à
envisager même si la liste ci-dessous est loin d’être exhaustive :

distance physique, distance sociale

frontières et territorialités des réseaux

complexité et émergence dans les réseaux

proximité et communautés / clusters

graphes dynamiques, modélisation, simulation, modèles agents

Les propositions de communication seront évaluées par le comité scientifique. En cas d’acceptation, un texte long
(10 à 12 pages) est impérativement attendu pour le 15 août 2013. L’ensemble des textes sera édité dans la collection Hal-Shs du groupe fmr. Des consignes précises de mise en forme seront envoyées
aux auteur-e-s retenu-e-s. Nous encourageons vivement les doctorant-e-s et jeunes docteur-e-s à participer à cette journée.

Comité scientifique et d’organisation : Françoise Bahoken, Laurent Beauguitte, Matthieu Drevelle, César Ducruet,
Serge Lhomme et Marion Maisonobe.


Dates importantes

15 avril : envoi des propositions (1 page maximum) à groupe_fmr@yahoo.fr

Début mai : notification aux auteur-e-s

15 août : envoi des textes complets (10 à 12 pages)

15 Septembre: date limite d’inscription

Courant octobre 2013: édition des actes de la journée d’étude


Consignes pour le résumé

Merci d’indiquer précisément titre, mots-clés (3 à 5), nom, prénom, affiliation et mails du ou des auteur-e-s.
Étant donné le format demandé, trois à quatre références bibliographiques nous semblent un nombre suffisant.


–> Consulter le programme de la première journée d’études : Réseaux sociaux,
réseaux spatiaux, réseaux complexes. Eléments pour un dialogue.

Les enjeux de la santé au travail : regards et approches psychanalytiques

APPEL À CONTRIBUTION

Colloque Psychanalyse, Management et Organisations
Les enjeux de la santé au travail : regards et approches psychanalytiques

Les 15 et 16 novembre 2013 à Neuchâtel, Suisse

Organisé par :
ESCP Europe Université de Fribourg HEG Arc MinesParisTech
Domaine sociologie IMSI – Institut du Management CGS – Centre de gestion
Politiques sociales et et des systèmes d’information scientifique
Travail social

Avec le soutien de :
SSPsa ARPAG EFPP Suisse romande AGRH
Société suisse de psychanalyse Association romande pour European Federation Association francophone de la psychothérapie
analytique for psychoanalytic gestion des ressources humaines de groupe psychotherapy
 

Appel à contribution :
L’organisation contemporaine du travail peut engendrer des dysfonctionnements dont l’impact humain de plus en plus préoccupant (aliénation, épuisement,
harcèlement, absentéisme, invalidité, suicide…) alerte tant les responsables et collaborateurs d’entreprise que les professionnels de la santé, les autorités sanitaires et l’opinion publique.
L’échange interdisciplinaire et la recherche de modèles pertinents de compréhension paraît plus que jamais nécessaire, à la fois sur le terrain et en amont, dans la formation des cadres et des
intervenants externes.
Les tendances dans l’enseignement et dans les pratiques du management depuis quatre décennies ont eu tendance à
favoriser presque exclusivement les approches béhavioristes, sans doute de par la capacité de ces dernières à adapter rapidement les individus à l’organisation du travail. Il est à cet égard
remarquable que les principaux manuels de gestion se réfèrent très peu à l’épistémologie analytique pour appréhender les dynamiques humaines dans les organisations.(
1) Pourtant, les approches comportementales permettent moins que jamais de rendre compte des
réalités concrètes des entreprises et autres organisations, soumises à des tensions et des contradictions inédites, et de la réalité du vécu des individus qui y
travaillent.
Les approches psychanalytiques offrent des modèles de compréhension alternatifs qui font actuellement l’objet d’un
intérêt renouvelé. Elles se sont développées durant la seconde moitié du siècle dernier, tant dans une tradition anglo-américaine que latine, notamment francophone. Relativement à la première
sphère, pensons aux approches de « socioanalyse » émanant du Tavistock Institute en Grande-Bretagne ou à celles de « psychodynamique du leadership » émanant de la Harvard Business School aux
États-Unis, par exemple. Et relativement à la seconde, mentionnons les approches de « psychanalyse groupale », de « socio-psychanalyse » ou encore de « psychosociologie d’inspiration analytique »
appliquées aux organisations, sans oublier d’autres courants féconds aussi divers que la « psychodynamique du travail » ou la « socianalyse institutionnelle ».
La relative ignorance mutuelle entre, d’une part les sciences de gestion et les sciences sociales et, d’autre part les approches analytiques, nous apparaît
préjudiciable à une époque où dirigeants et managers semblent démunis face aux enjeux de santé dans les univers professionnels où la prise en compte des phénomènes contingents et interpersonnels,
conscients et inconscients, contradictoires et ambivalents est nécessaire pour prendre en compte la subjectivité au travail. L’épistémologie freudienne ou post-freudienne qui sous-tend ces
approches pourrait être mieux à même de rendre compte de l’engagement subjectif des individus requis, ou mis à mal, par les nouvelles formes d’organisation. Au-delà des enjeux de compétence, le
fait que le travail suppose aujourd’hui un fort investissement personnel oblige à comprendre les déterminants subjectifs et souvent inconscients de cet investissement. Simultanément et
paradoxalement, la tentative d’encadrer l’engagement personnel presque exclusivement par une rationalité opératoire peut renvoyer les individus à une solitude où leur dynamique subjective n’est
plus prise en compte. De plus, les difficultés à interpréter les problèmes rencontrés dans les tentatives de transformation des rôles organisationnels (notamment les recherches de polyvalence)
poussent également à mobiliser un cadre d’analyse faisant une place aux phénomènes subjectifs, dans leur interaction avec les enjeux de compétence et de jeux d’acteurs.
Ce colloque invite les chercheur∙e∙s lié∙e∙s au monde du travail et des organisations comme les chercheur∙e∙s-praticien∙ne∙s de la psychanalyse à affronter
les questions en lien avec les enjeux de la santé au travail à deux niveaux : celui de la compréhension et celui de l’action.
– En
quoi les approches analytiques, toute diversité prise en compte – Freud, Lacan, Klein, Bion, Winnicott, etc. –, permettent-elles de comprendre ou non les enjeux de la santé au travail ? Et quels
en sont les avantages et les limites ?
– De quelle manière peuvent-elles nourrir les enjeux de la santé au travail, autrement dit, en
quoi seraient-elles fécondes et utiles pour orienter et structurer les modes d’action ? Ou à l’inverse, pourquoi ne le seraient-elles pas ?
Deux entrées sont ainsi favorisées pour articuler l’organisation et la santé au travail. On s’intéressera tout autant aux démarches qui partent des modèles
de la psychanalyse pour montrer leur pertinence et leurs limites face aux réalités vécues dans les entreprises et organisations, voire aboutir à des modes de prises en compte des questions
concrètes, qu’aux démarches qui partent d’enjeux de santé, à travers par exemple les modèles de prévention, pour évaluer l’intérêt de l’utilisation des concepts psychanalytiques au regard des
enjeux professionnels.

Communications attendues :
Les
communications attendues devront articuler réflexion conceptuelle et expérience concrète, qu’il s’agisse de constructions théoriques illustrées par des exemples concrets ou des réflexions
développées à partir d’expériences de terrain.
Les propositions de communication d’une à deux pages A4 au maximum (350 à 700 mots)
sont à adresser d’ici le 15 avril 2013 à l’adresse suivante: pmo@he-arc.ch; les réponses seront données dans les trois semaines qui suivent. Les textes définitifs des communications, représentant
au plus 40 000 caractères, devront être adressés d’ici au 30 septembre 2013.
Une publication est prévue dans le cadre d’un ouvrage
collectif. Certaines communications sélectionnées seront publiées dans une revue classée.

Comités

Deux comités sont mis sur pied.

Comité scientifique :
Frédérique Alexandre-Bailly (ESCP Europe), Gilles Arnaud (ESCP
Europe), Yvan Barel (Université de Nantes), Jacqueline Barus-Michel (Université de Paris 7), Emmanuel Castille (CMO, Membre de l’Association Lacanienne Internationale), Laurent Chaine
(Psychiatre, Psychanalyste IPRP), Jean-François Chanlat (Université de Paris IX-Dauphine), Carine Chemin (Reims Management School), Nicolas de Coulon (Psychanalyste SSPsa), Cédric Dalmasso (CGS,
MinesParisTech), Maryse Dubouloy (ESSEC), Marie-Anne Dujarier (Université La Sorbonne Nouvelle Paris 3), Pascal Fugier (Université Paris Diderot & Université de Lille 3), Achille Grosvernier
(Heg Arc), Alain Max Guénette (Heg Arc),
Douja El Amouri (Université Catholique
de l’Ouest), Frédéric Garcias (CGS, Mines-Paris-Tech), Laure Kloetzer (Université de Genève), Dominique Lhuillier (CNAM), Annick Houel (Université de Lyon 2), Sophie Le Garrec (Université de
Fribourg), Luc Michel (Université de Lausanne), Lucie Noury (CGS, MinesParisTech), Seiji Ouchida (FGV Fondation Gétulio Vargas), Stéphanie Palazzi (Psychiatre, Psychanalyste IPRP), Thomas
Périlleux (Université Catholique de Louvain), Marie Pezé (Réseau de consultations souffrance et travail), Hugues Poltier (Université de Lausanne), Elena Pulcini (Université de Florence), Benoît
Raveleau (Université Catholique de l’Ouest, Angers), Bernard Reith (Psychanalyste, SSPsa), Angélique del Rey (Philosophe), Marie Santiago (Université de Lausanne), Philippe Saielli (Université de
Valenciennes, Psychanalyste), Florian Sala (Psychanalyste), Jean-Claude Sardas (CGS, MinesParisTech), Ben Solca (Psychanalyste, SSPsa), Laerte Snelvar (USPI – Université de Sao Paulo), Ken
Starkey (University of Nottingham), Sophie Swaton (Université de Lausanne), Bénédicte Vidaillet (Université de Lille 1), Christophe Vignon (Euromed), Jean-Pierre Waber (Psychanalyste SSPsa),
Nicole Zangrando (HEdS Arc–HES-SO), Philippe Zawieja (CRC, Mines Paris Tech).

Comité d’organisation :
Frédérique Alexandre-Bailly (ESCP Europe), Gilles Arnaud (ESCP
Europe), Cédric Dalmasso (CGS, MinesParisTech), Maryse Dubouloy (ESSEC), Frédéric Favre (HEG Arc, HES-SO), Achille Grosvernier (HEG Arc, HES-SO), Alain Max Guénette (HEG Arc, HES-SO), Sophie Le
Garrec (Université de Fribourg), Nataša Maksimović (HEG Arc, HES-SO), Bernard Reith (Psychanalyste SSPsa), Jean-Claude Sardas (CGS, MinesParisTech), Jean-Pierre Waber (Psychanalyste SSPsa),
Nicole Zangrando (Haute école de Santé Arc–HES-SO).

Fonctionnement des comités :
Des membres du comité
scientifique faisant également partie du comité d’organisation se chargeront, collectivement, d’évaluer les propositions de communications, les acceptant ou non. Il sera fait appel aux membres du
comité scientifique avec l’aide éventuelle de concours externes pour évaluer (en double aveugle) les textes définitifs pour une publication dans une revue classée et, ou dans un ouvrage
collectif.

 

1. Parmi les exceptions, notons les ouvrages de Jean-François Chanlat (1990) et
d’Alexandre-Bailly et collègues 
(2004).
2. Pour des vues synthétiques de ces courants, on renvoie notamment aux ouvrages de Gérard Mendel (2002) et de Gilles Arnaud (2004).

Appel à communication : Florence Frontier Research in Economic and Social History (FRESH) Meeting

Appel à communication pour un “FRESH meeting” (Frontier Research In Economic and Social History) qui se tiendra à
l’Institut Universitaire Européen à Florence, le 6 décembre prochain, avec pour thème “la pratique de l’interdisciplinarité en histoire économique contemporaine”.

“An Interdisciplinary Perspective on Modern Economic History”

Date and Venue: December 6, 2013 @ Sala Del Capitolo (Badia Fiesolana)
Hosting Institution: European University Institute (Department of History and Civilization)
Keynote Speaker: Giovanni Vecchi (University of Rome Tor Vergata and World Bank)
Local Organizers: Gabriele Cappelli, Alexis Frédéric Drach, Rémi Gilardin, Alfredo Mazzamauro
FRESH Organizers: Rowena Gray, Paul Sharp and Jacob Weisdorf

FRESH meetings are well known for enabling researchers in social and
economic history to present early-stage and unpublished research to a friendly audience of peers. The Florence FRESH Meeting hosted by the European University Institute aims to bridge different
perspectives on modern economic history. In particular, the workshop welcomes participants whose work is developed across disciplinary and departmental borders, in order to enhance on-going
research and benefit from the exchange of ideas and criticisms that such a meeting is likely to foster.

Proposals from any field and branch of modern economic history (roughly
from 1800 to the present day) are welcomed – as well as papers from other disciplines that are developed in a historical perspective. Accepted papers will receive 30 minutes each: 15 / 20 for
presentation and 10 / 15 for discussion. Please note that the presentation time may vary according to the number of participants.

A participation fee of 70 Euros must be paid on acceptance of submission.
The organizers will offer refreshments, lunch and dinner – but travel and hotel expenses must be covered by the participants themselves. Further information on bookings and how to get to the
venue will be provided to the participants. For more information on the EUI please visit
www.eui.eu.

How to Apply

Prospective speakers should send a one-page (500 words) abstract and a CV
to Gabriele Cappelli (
gabriele.cappelli@eui.eu) no later than July 7,
2013. Notification of acceptance will be given by the end of July 2013.

Would you like to organize a FRESH meeting?

FRESH meetings have no permanent venue but take place at any institution
around the world where there is an interest in having the FRESH meeting. Hosting institutions will be asked to provide a venue, including electronic equipment, and lunch and dinner for the
meeting participants (usually 10 – 15 persons). If you would like to organize a FRESH meeting at your institution, please contact the meeting organizers (contact details on the FRESH
website:
www.sdu.dk/ivoe/fresh).

Would you like to keep updated on FRESH activities?

There are two ways to sign up for updates on our activities. You can either
‘like’ FRESH on our Facebook page (
www.facebook.com/freshmeetings), or you can
subscribe to eh.news at
eh.net.

http://www.eui.eu/Projects/THINK/Images/logos/eui.png

RESSOURCES HUMAINES, TERRITOIRES, FORMATIONS SUPÉRIEURES

colloque licence gestion des ressources humaines iut saint omer /dunkErque ulco
Saint Omer France les 29 et 30 novembre 2014

La crise actuelle, est-elle si récente, bouscule le marché du travail et l’appréhension de ses données et invite à une réflexion
pour les renouveler tant au niveau interne qu’au niveau européen et international. Les réformes juridiques visant à favoriser la sécurisation et la dynamisation des parcours professionnels, les
changements dus au progrès technique et à la mondialisation ont sensiblement affecté le marché du travail. Cela n’est pas sans conséquences sur l’entreprise elle-même dans son organisation
interne spécialement en matière de ressources humaines mais aussi dans son rapport avec les territoires dans lesquels elle évolue.

La crise du modèle taylorien-fordien a provoqué (et a été provoquée par) des flux
d’innovation et des changements, quelquefois profonds, souvent irréversibles, tant dans les domaines de la technologie, que dans ceux de l’organisation des entreprises, des activités des
individus, du contenu des territoires. Ceci induit d’importantes conséquences en matière de ressources humaines et ouvre des défis aux formations universitaires correspondantes, ainsi qu’aux
responsables des territoires qu’il s’agisse des politiques des administrations des associations des usagers et de toutes les parties prenantes.

La gestion harmonieuse des relations sociales va devenir un enjeu important pour
toutes les entreprises ; dans les PME, mais aussi dans les entreprises de plus grandes tailles qui devront assumer entre autres :

– le recrutement du personnel et la gestion des compétences dans le cadre de la
mobilité interne et externe au niveau local, national à l’échelle européenne, voire mondiale ;

– la gestion des rémunérations en période de modulation multiple mais aussi
les adaptations qu’implique le passage d’une forte croissance à une croissance faible voire nulle;

– l’application de la législation de l’hygiène et de la sécurité,

– la gestion de la formation permanente des salariés.

– l’intégration des entreprises dans les territoires

Pour l’entreprise le territoire a toujours été et devient encore plus un élément
à prendre en compte dans ses stratégies globales et aussi dans sa politique de ressources humaines.

Il peut s’agir d’une PME locale bien intégrée dans son territoire tant pour sa
production que pour sa clientèle et qui, connaissant bien son secteur d’implantation et de diffusion pourra chercher à optimiser cette situation en favorisant autant que possible des recrutements
locaux.

A l’inverse nous pouvons être confrontés à des entreprises de très grandes
dimensions pour lesquels la notion de territoire se décline à l’échelle régionale, nationale, européenne, voire mondiale, et pour lesquelles la gestion des ressources humaines se réglera d’abord
en termes de de mobilité géographiques de salariés les autres aspects ayant un caractère relativement secondaire.

Le territoire pour l’entreprise c’est aussi parfois celui où elle a été implanté depuis parfois fort
longtemps et que des changements dans l’économie en général et dans la stratégie de l’entreprise en particulier l’amène à déserter fermant des usines qui avaient été longtemps de gros pourvoyeurs
d’emploi à cet échelon créant alors un besoin de reconversion de bassin d’emploi dans lesquels elle sera plus ou moins partie prenante

Le territoire c’est aussi l’effacement des modèles traditionnels de frontières géographique avec de
nouvelles méthode de travail telles que le télé travail qui efface les distance et remet en cause la notion de collectivité de travail telle qu’elle a été forgée au 19 e et 20 e siècle obligeant
les responsables de ressources humaines à faire preuve d’imagination dans leur gestion

Le territoire c’est aussi la prise en compte par l’entreprise de nombreux acteurs locaux, politiques
associatifs syndicats ou autres…

Ceci pose bien des questions aux responsables d’entreprises qui savent bien que de plus en plus souvent une
entreprise performante passe par une gestion des ressources humaines performante et qui sera d’autant plus performante qu’elle sera harmonieuse d’autant plus que l’on sait que pour l’entreprise
l’inverse peut s’avérer très couteux.

Ces défis qui se posent à l’entreprise et aux responsables des territoires dans lesquelles elle évolue pose
de nombreuses questions aux universitaires responsables des formations supérieures dans le domaine des ressources humaines.

La crise actuelle, est-elle si récente, bouscule le marché du travail et
l’appréhension de ses données et invite à une réflexion pour les renouveler tant au niveau interne qu’au niveau européen et international.

Les réformes juridiques visant à favoriser la sécurisation et la dynamisation des
parcours professionnels les changements dus au progrès technique et à la mondialisation ont sensiblement affecté les différentes transitions sur l’activité professionnelle et le marché du travail
lui-même, et les formes de travail de gestion de l’entreprise et la problématique du rapport entre l’entreprise et le territoire.

Un grand nombre de politiques publiques ont été mises en œuvre au niveau
européen, national ou local pour essayer de donner des réponses à ces questions. Il existe aussi des initiatives privées.

D’un point de vue théorique, il est possible de renouveler largement les
réflexions sur les trajectoires et les activités professionnelles, les stratégies des entreprises et celles des acteurs locaux. Il s’agit par exemple de la prise en compte des interactions
sociales, du comportement d’embauche des entreprises et de la recherche d’emploi des salariés de l’intégration de la dimension spatiale.

Afin de faire une synthèse des derniers développements, et de chercher des
réponses à ces nouveaux défis, l’ULCO, spécialement la licence gestion des ressources humaines de l’IUT Saint-Omer / Dunkerque avec le concours des autres formations (licence gestion touristique
et hôtelière, G.I.M.) organisent les : 29 et 30 novembre 2013 un colloque sur le thème

« ressources humaines, territoires,
formations supérieures »

L’objectif de ce colloque est de croiser les apports théoriques et empiriques des
chercheurs relevant des sciences humaines et sociales, mais aussi des autres disciplines scientifiques, de les confronter aux réflexions d’hommes terrain : responsables d’entreprises mais
aussi acteurs des territoires. Au cours de ces deux journées, des moments seront réservés aux échanges entre les chercheurs et les experts d’institutions nationales, internationales ou locales et
les praticiens, responsables et/ou acteurs de l’entreprise. Des tables rondes seront organisées afin que les expériences, les dispositifs de politiques publiques, les expériences privées et les
outils puissent être partagé, faisant ainsi émerger les nouveaux enjeux auxquels les entreprises, les territoires et l’université sont confrontés.

 

Conditions de soumission

Le colloque rassemblera des chercheurs de différentes disciplines sur le thème
ressources humaines, territoires, formations supérieures. 
Des
communications, empiriques et théoriques, portant sur les différents aspects des
ressources
humaines, territoires, formations supérieures
aussi bien que sur les carrières en général et leurs déterminants (genre,
santé, éducation, situation géographique, mobilité, stratégies locales ou régionales des entreprises origines sociales,…) sont attendues.
Une attention particulière sera portée à l’évaluation des politiques publiques menées ces dernières années.
Des communications sur les retours d’expériences privées et sur les aspects internationaux seront aussi les bienvenues.

Les propositions de communication pourront s’inscrire dans le thème général du
marché du travail appréhendé à travers les thèmes suivants (liste non exhaustive) :

1. Mobilités territoriales et migration des salariés
2. Stratégies des entreprise au regard des territoires
3. Réseaux, interactions sociales, entreprises acteurs politiques et syndicaux autres acteurs
4. Méthodologie de l’évaluation des politiques publiques et privées
5. Crises et trajectoires
6. Réformes de la législation du travail et efficacité du marché du travail prise en compte du  territoire par la législation
7. Inégalités et marché du travail (genre, spatiale, ethnique, …)
8. Carrières internes et externes et organisation du travail
9. Disparités territoriales et marché du travail et de l’emploi
10. Marché du travail et chômage, emploi, inactivité
11. Capital humain, employabilité, formation, éducation
13. Compétitivité des entreprises ou des salariés

14. contextes sociaux et culturels des territoires

15. Les niveaux de territoire (politiques publiques d’éducation, le territoire vécu des acteurs sociaux, le territoire «
rêvés » ou « stigmatisés ».

16. Politiques éducatives territorialisées

17. Acteurs et territoires de l’orientation

18. Trajectoires scolaires et territoires

 

Les propositions de communication qui feront l’objet d’une publication
consisteront en un article achevé, en français ou en anglais, avec un résumé
dans l’autre langue ou un projet d’article d’une page minimum indiquant le titre de la proposition, le thème
de rattachement, la problématique abordée la(les) méthode(s) appliquée(s), le terrain d’études le cas échéant, les résultats, cinq à sept mots clés ainsi que le nom, l’affiliation des auteurs et
leur adresse e-mail.

Les propositions devront être envoyées aux adresses suivantes :

  • iutgaco@univ-littoral.fr
  • marc_richevaux@yahoo.fr

avant le 15 septembre 2013

 

Comité scientifique 

  • Natalia Avilova, Professeur, Professeur Université technique d’État de Koursk
    (Russie)
  • Irina Baïkova Professeur université de saint Petersburg (Russie)
  • Mohamed Belkadir Université du Littoral Côte d’Opale (France)
  • Hédi Benrabah, Maître de conférences associé en Ressources Humaines. Université
    du Littoral Côte d’Opale (France)
  • Fabien Berteloot, Maître de conférences associé en Ressources Humaines. Université du Littoral Côte d’Opale
    (France)
  • Jean-Bernard Boyabe, maître de conférences en économie, Université du Littoral Côte d’Opale (France)
  • Valerius Ciuca, professeur de droit, Université « Alexandru Ioan Cuza » de Lasi (Roumanie), ancien juge au TPI-CJCE
  • Pilar Munuera, Profesora Titular
    de la Facultad de Trabajo Social Universidad Complutense de Madrid
  • Joël Geest professeur université du littoral côte d’opale chef du département génie industriel et maintenance
  • Andreî Golobodorenko, Vice-Recteur, Université de Rostov sur le Don (Russie)
  • Eric Haeuw responsable de la licence gestion hôtelière et touristique Université du Littoral Côte d’Opale (France)
  • Alexandru Jivan, professeur d’économie, Université de l’Ouest de Timisoara (Roumanie)
  • Patrick Leroy Maître de conférences HDR Université de Bretagne occidentale Brest (France)
  • Brigitte Lestrade professeur de civilisation allemande contemporaine, spécialiste des mutations du travail en Allemagne Université
    Cergy-Pontoise (France)
  • Evguenia Madeleine maître de conférences Université du Littoral Côte d’Opale (France)
  • Brice-Arsène Mankou, docteur en sociologie Université du Littoral Côte d’Opale (France)
  • Clotaire Moulounghi Docteur en Droit Maître de conférences Université du Littoral Côte d’Opale (France)
  • Cyril Nyieck Doctorant en Administration Publique à l’Université Pierre Mendes France de Grenoble Directeur Exécutif de l’Institut
    pour la Gouvernance en Afrique Centrale (IGAC) (Cameroun)
  • Maria Orlov présidente de l’institut des sciences administratives de la république de Moldavie
  • Mireille Poirier, Maître de conférences HDR en droit, Vice-présidente Université Montesquieu Bordeaux IV (France)
  • Anca Alexandra Purcarea, PhD. Professeur, Université Polytechnique de Bucarest (Roumanie)
  • Marc Richevaux, Maître de conférences en droit, responsable de la licence professionnelle gestion des ressources humaines
    Université du Littoral Côte d’Opale (France)
  • Bruno Roussel Chargé de Mission aux actions numériques & Responsable de l’Insertion Professionnelle des Doctorants. Université
    Paul Sabatier Toulouse (France)
  • Doina Corina Serban, PhD. Maître de conférences Université Polytechnique de Bucarest (Roumanie)
  • Toader Tudorel Doyen de la faculté de droit Universite de Iasi (Roumanie)
  • Dan Top Vice-doyen Faculté de droit Université Targoviste (Roumanie)
  • Crina Verga université Mihaïl Kogalniceanu Iasi (Roumanie)
  • Jeanne-Marie Wailly, docteur en droit, chef du département GACO Université du Littoral Côte d’Opale (France)

Comité d’organisation

  • Hédi Benrabah, Maître de conférences associé en Ressources Humaines. Université
    du Littoral Côte d’Opale (France)
  • Fabien Berteloot, Maître de conférences associé en Ressources Humaines. Université du Littoral Côte d’Opale
    (France)
  • Mohamed Belkadir Université du Littoral Côte d’Opale (France)
  • Séverine Bouteiller Université du Littoral Côte d’Opale (France)
  • Eric Haeuw responsable de la licence gestion hôtelière et touristique Université du Littoral Côte d’Opale (France) chef du
    département gaco iut saint omer dunkerque
  • Stany Lardeur Université du littoral côte d’opale (France)
  • Brice-Arsène Mankou, docteur en sociologie Université du Littoral Côte d’Opale (France)
  • Clotaire Moulounghi Docteur en Droit Maître de conférences Université du Littoral Côte d’Opale (France)
  • Jeanne-Marie Wailly, docteur en économie, Université du Littoral Côte d’Opale (France)

Journées d’Histoire du Management et des Organisations

Les Journées d’Histoire de la Comptabilité et du Management, aujourd’hui Journées d’Histoire du
Management et des Organisations
, constituent depuis leur première édition en 1995, un rendez-vous annuel incontournable pour ceux qui s’intéressent à l’histoire et à la gestion. Elles
rassemblent des gestionnaires, historiens, juristes, sociologues et économistes.

Comme chaque année, toutes les propositions de communications sont les bienvenues, mais nous souhaitons
néanmoins proposer un axe de réflexion. Ainsi, l’Association pour l’Histoire du Management et des Organisations, l’Institut de Recherche en Gestion (IRG, université Paris-Est) et l’université
Paris-Est – Marne-la-Vallée, avec le soutien de l’Association Francophone de Comptabilité, lancent cet appel à communication sur le thème de l’Innovation.

A la rencontre de la technologie, des besoins de l’utilisateur et des contraintes du marché, l’innovation touche
toutes les fonctions de l’entreprise. On distingue ainsi traditionnellement quatre types d’innovations : innovation de produit, de procédé, marketing ou organisationnelle.

Au cours de ces 19e Journées d’Histoire du Management et des Organisations, nous souhaitons aborder
l’innovation dans son épaisseur historique et en contexte, en envisageant dans leur diversité les pratiques innovantes.

Nous suggérons ici certaines approches :

étudier les pratiques
de conception, s’intéressant aux mécanismes cognitifs et organisationnels en jeu dans la créativité et l’innovation

proposer une approche
des milieux innovants, des réseaux et des transactions que génèrent les collectifs de l’innovation

questionner les
modèles et outils de gestion de l’innovation, dans leur dimension historique

analyser les modalités
de la légitimation, de l’appropriation et de la diffusion de l’innovation

étudier les
institutions de l’innovation, à travers notamment le rôle des brevets

décrire les marchés
émergents de l’innovation, et mettre en évidence les outils permettant de les approcher

Enfin, la thématique
de l’innovation pose la question de la résistance des acteurs au changement.

Dans la continuité des précédentes Journées, sont attendues des communications à caractère historique couvrant
les domaines de la comptabilité, du management ainsi que ceux de la stratégie, du nouveau management public, du marketing, de la finance…

Comme chaque année, toutes les propositions de communication intégrant une dimension historique sont
bienvenues.
 

Tutorat de thèses / Atelier méthodologique
Cette journée est ouverte à tous les participants.

Les Journées d’Histoire débuteront par un atelier doctoral organisé le 26 mars, comprenant un tutorat de thèses
d’histoire du management et des organisations, et, l’après-midi, un atelier méthodologique portant sur “L’Ecriture de l’Histoire”, par Patrick Fridenson.

Les doctorants souhaitant présenter leurs recherches à l’occasion de cet atelier devront fournir un document
d’une dizaine de pages maximum spécifiant leur champ de recherche (thème, questions de recherche), le cadre théorique ou l’articulation théorique de la thèse, leur démarche méthodologique, les
premiers résultats (le cas échéant), leurs principales références bibliographiques.

Les doctorants en début de thèse sont encouragés à participer.


Dates à retenir

Date limite de soumission des textes des communications (30 000 signes minimum – 70 000 signes maximum) :
15 décembre 2013

Décision du comité de lecture : 19 janvier 2014

Version définitive des textes : 9 février 2014


Les propositions devront être envoyées en français ou anglais accompagnées d’un résumé en français et anglais à l’adresse suivante : jhmo@univ-mlv.fr

Chaque proposition de communication fera l’objet d’une lecture anonyme.


Contact
: jhmo@univ-mlv.fr

Site internet : https://sites.google.com/site/jhmo2014/home

Comité scientifique :
Amina Bécheur
Eugénie Briot
Ludovic Cailluet
Pierre Labardin
Eve Lamendour
Yannick Lemarchand
Michel du Moutier
Marc Nikitin
Muriel Petit
Eric Pezet
Nicolas Praquin
Pierre Prétou
Béatrice Touchelay
Catherine Vuillermot

Comité d’organisation :

Marianne Abramovici

Eugénie Briot

Cécile Fonrouge

Cédric Poivret
Mathias
Szpirglas

 


Appel à projets « services et contenus numériques innovants pour les apprentissages fondamentaux à l’Ecole » dans le secteur de l’e-Education

Vincent PEILLON, ministre de l’Education nationale, Fleur PELLERIN, ministre déléguée aux PME, à l’innovation et à l’économie numérique et Louis GALLOIS,
commissaire général à l’investissement, annoncent aujourd’hui le lancement d’un appel à projets dans le cadre du développement des usages, services et contenus numériques innovants dans le champ
éducatif.

Cet appel à projets «Services et contenus numériques innovants pour les apprentissages fondamentaux à l‘Ecole» s’inscrit dans
le cadre du soutien des investissements en faveur de l’innovation de procédé et d’organisation dans les services et contenus d’une part, et de la recherche et au développement (R&D) qui
inspire les nouveaux usages du numérique d’autre part.

Dans une société où le numérique bouleverse les modes d’accès aux savoirs, les modes de travail et les rapports sociaux, l’Ecole doit être actrice des évolutions
pour accompagner tous les élèves dans leurs apprentissages « avec le numérique », « par le numérique » et « au numérique ». Il ne s’agit pas seulement de mettre l’École à l’heure du numérique,
mais plus encore de poursuivre les efforts déjà initiés et de se saisir du numérique pour refonder l’École.

Le développement généralisé du numérique est à même de faire évoluer et progresser l’efficacité de notre système éducatif dans la prise en charge des élèves, mais
aussi dans son fonctionnement et son ouverture. Le numérique offre la possibilité d’adapter la formation aux parcours individuels, au niveau de connaissance et au rythme d’apprentissage de
chacun, et cela en particulier dès l’école primaire et les premières années du collège. Cette formation enrichie permet ainsi la familiarisation des élèves avec le numérique, leur donnant une
compétence clé pour s’insérer dans une société exploitant les technologies de l’information et de la communication de manière extensive.

Conformément aux priorités définies lors du lancement de la stratégie numérique par le ministre de l’éducation nationale en décembre 2012, cet appel à projets
concerne tout particulièrement les apprentissages fondamentaux dans l’enseignement primaire et dans leur articulation avec le début du collège (lire écrire, compter, apprendre une langue
étrangère à caractère universel, utiliser les technologies de l’information et de la communication).

Au-delà de la mobilisation des enseignants, des chercheurs et des collectivités territoriales, l’entrée de l’École dans l’ère du numérique doit aussi être propice à
l’essor d’une filière numérique française compétitive dans la création de contenus numériques et d’e-services pédagogiques de haute qualité technologique. Cet appel à projets s’inscrit donc dans
une démarche collective d’innovation technologique, économique, sociale et pédagogique. Il constitue enfin une étape de la mise en oeuvre de la feuille de route du numérique du Gouvernement, dont
un des trois axes vise à faire du numérique une chance pour la jeunesse.

La gestion de cette action, pour laquelle une quinzaine de projets pourront être soutenus pour un montant total indicatif d’aide de dix
millions d’euros.
Elle est confiée au Fonds pour la société numérique (FSN) qui est géré par la Caisse des Dépôts, en son nom et pour le compte de l’État.

L’appel à projets sera clos le 30 septembre 2013 à 12h.
Pour télécharger l’appel à projets :


http://investissement-avenir.gouvernement.fr

http://cdcinvestissementsdavenir.achatpublic.com

http://www.education.gouv.fr/investissements-avenir-appel-projets-e-education

 

http://www.dgcis.fr/appels-projets

XVe Colloque international de l’Association Charles Gide pour l’étude de la pensée économique

Lyon, Jeudi 22, Vendredi 23 et Samedi 24 mai 2014

LES ECONOMISTES ET LE POUVOIR

APPEL À COMMUNICATIONS

(Date limite de soumission des propositions : 30 septembre 2013)

Le XVe Colloque international de l’Association Charles Gide pour l’Etude de la Pensée Economique (ACGEPE) se tiendra à l’Université
Lumière-Lyon 2, du 22 au 24 mai 2014. Cette manifestation est organisée par le laboratoire TRIANGLE (UMR n° 5206 du CNRS).

Ce colloque international propose des sessions sur un thème spécifique : « Les économistes et le pouvoir ». Il accueille
également des communications portant sur l’ensemble des thèmes relevant de l’histoire de la pensée économique.

« Practical men, who believe themselves to be quite exempt from any intellectual influences, are usually the slaves of some defunct economist ».

John Maynard Keynes, 1936.

La crise financière et économique actuelle, parce qu’elle interroge à la fois la nature du savoir produit par la science économique
d’aujourd’hui et les pratiques des économistes — en tant qu’experts, conseillers, voire membres de gouvernements dit technocratiques — incite les économistes à redoubler de réflexivité sur leur
influence et leur responsabilité. C’est plus précisément la relation des économistes au pouvoir politique au cours de l’histoire que nous souhaiterions voir étudiée dans ces sessions thématiques.
Les propositions de communications pourront par exemple aborder les trois niveaux suivants :

Savoir économique et pouvoir : quelle réflexivité des économistes ? Décrite alternativement comme « science de gouvernement »,
science de l’affectation des ressources rares à des fins alternatives laissées à la libre appréciation des gouvernants, science pure, science morale, la science économique doit-elle ou peut-elle
être « neutre », pour reprendre l’adjectif choisi par Lionel Robbins en 1932 ? Comment peut-elle se décliner en savoirs purs ou autonomes, et en savoirs pratiques, dans la conduite de politiques
économiques ou de réformes sociales ? Comment composer, en tant qu’économiste, avec l’éventuelle performativité des énoncés de la théorie économique ? Outre les positions épistémologiques de
chacun, peut-on identifier des périodes historiques de « crise » méthodologique ou épistémologique, faisant écho à nos interrogations actuelles ?

Les économistes du pouvoir. Il s’agit d’aborder ici le rôle explicite des économistes auprès ou au sein du pouvoir politique. Notons
tout d’abord les fonctions institutionnelles de plusieurs économistes en tant que « conseillers du Prince », de François Quesnay et ses disciples aux bâtisseurs de plans au cours des
XIXe et XXe siècles ou aux experts contemporains au sein d’organismes d’études, de conseils économiques. Notons ensuite les fonctions de parlementaires exercées par certains
(Ricardo à la Chambre des communes par exemple), ou les fonctions de ministres endossées par d’autres (Turgot, Schumpeter, etc.). Notons enfin le rôle des économistes dans divers think
tanks,
groupes de pression engagés au service de partis politiques. Ces différentes fonctions ont-elles fait progresser la théorie économique ?

Le pouvoir politique des idées économiques. Au-delà des engagements politiques éventuels, quel fut l’usage politique des théories ou
des savoirs économiques ? La théorie peut-elle devenir un instrument politique ? Les économistes sont-ils responsables de ces usages ? Plus largement, avec l’idée de performativité de la science
économique, les politologues et les sociologues ont renouvelé l’interrogation sur le rôle des économistes dans l’action sur le réel, ou proposé des analyses nuancées des modalités de circulation
du savoir. Les sessions thématiques du colloque pourront ainsi également être consacrées à la difficulté des pouvoirs publics à considérer l’expertise économique.

Les propositions de communications prendront la forme d’un résumé d’environ 500 mots. Elles devront être déposées au
plus tard le 30
septembre 2013.

Les communications retenues devront nous être envoyées, sous leur forme définitive, pour le 30 avril 2014.

Des propositions de sessions complètes sont également les bienvenues : elles doivent le cas échéant comporter un titre, un résumé de chacune des
propositions de communications, et indiquer le nom des présidents de session.

Un ensemble de papiers présentés à ce colloque sera sélectionné pour publication dans le numéro spécial d’une revue à comité de lecture.

Contact : gide2014@sciencesconf.org

 

http://gide2014.sciencesconf.org/conference/gide2014/pages/75665254_charlesgide.jpg

Les Banques centrales dans la Grande Guerre, Colloque historique international, Banque de France, Paris, 13 et 14 novembre 2014

Colloque historique international, Banque de France, Paris,13 et 14 novembre 2014
Coordination scientifique : O. Feiertag et M. Margairaz

La Première Guerre mondiale constitue une césure importante dans l’histoire des banques centrales comme dans l’histoire globale des économies et des sociétés.

Elle transforme radicalement la place et le rôle des banques nationales d’émission, comme on les appelait encore à la veille de 1914, au sein des États et des systèmes monétaires et financiers. Elle marque une étape importante dans le processus historique d’émergence des banques centrales proprement dites.

La guerre totale concerne en effet les banques centrales, dans les pays belligérants comme dans une mesure qui reste à préciser dans les pays neutres, à travers trois phénomènes historiques majeurs :
– les conditions du financement de la guerre que ce soit au moyen des avances directes de l’institut d’émission au Trésor, à travers sa participation au placement des émissions publiques ou encore de son rôle accru dans le financement direct ou indirect de l’économie.
– Les modalités de l’émission fiduciaire et plus généralement de la création monétaire, sous le triple effet de l’augmentation rapide de la masse monétaire, de la multiplication des petites coupures et de l’accroissement de la monnaie scripturale (virement et chèques).
– La nationalisation des règlements internationaux : contrôle et « politique » des changes, négociation des crédits internationaux, naissance de la coopération monétaire internationale.

L’examen des conditions historiques de cette mutation est au centre du colloque : comment les différentes banques d’émission, dans les pays belligérants comme dans les pays restés neutres, ont été profondément transformées par la Première Guerre mondiale, accélérant leur mutation en banques véritablement centrales ? Et à l’inverse, on se demandera aussi dans quelle mesure les banques centrales ont été partie prenante du jeu d’acteurs de la guerre et ont pu peser, dans un sens ou dans un autre, sur l’évolution du conflit. La période prise en considération concerne la guerre proprement dite entre 1914 et 1918, mais prendra également en compte, en amont, les évolutions qui ont précédé et souvent préparé l’entrée des banques centrales en guerre, et en aval, les conséquences immédiates de la guerre pour les banques centrales, au moins jusqu’à la conférence de Bruxelles de 1920.

Ainsi comprise, cette question se décompose en quatre directions principales de recherche :
– 1. Dans quelle mesure la guerre a-t-elle modifié la place et les missions des banques d’émission au sein des structures des États, singulièrement vis-à-vis des Trésoreries nationales ?
– 2. Comment a évolué le rôle des banques centrales au sein des systèmes monétaires et financiers, notamment par rapport aux banques commerciales ? Quelles conséquences a eu cette évolution sur l’organisation et la gouvernance des banques centrales elles-mêmes ?
– 3. Comment la guerre a contribué à faire évoluer  ’internationalisation des activités des banques centrales, notamment à travers le développement de formes
nouvelles de coopération monétaire et financières internationales ?
– 4. Dans quelle proportion la guerre a contribué à renouveler la doctrine et les normes du central banking et, au-delà, la théorie monétaire et financière ?

Les propositions de contribution s’efforceront de prendre en compte certains aspects de ce questionnement, sur la base de la bibliographie existante et de sources historiques originales, en particulier d’archives primaires et/ou publiées.

Modalités pratiques de l’appel à contributions :

Langues de travail : Français et Anglais

Les projets de communications (titre de la contribution, présentation d’une quinzaines de lignes, comportant la mention des sources envisagées, court CV) doivent être envoyés avant le 30 septembre 2013 à : 1069-historique-ut@banque-france.fr

Le résultat de l’évaluation scientifique des propositions de contribution par le conseil scientifique de la Mission historique de la Banque de France sera connu le 30 octobre 2013

Les contributeurs retenus s’engagent à fournir avant le 15 septembre 2014 le texte de leur intervention d’un volume d’environ 40 000 signes espaces compris, en français ou en anglais.

La Mission historique de la Banque de France prendra en charge le financement des déplacements à Paris pour le colloque et l’hébergement des contributeurs pendant la durée du colloque.

XXXIVes Journées de l’AES (Association d’économie sociale) 2014

Innovations sociales, innovations
économiques
Organisées par le Centre de recherche en économie
de Grenoble (EA 4625)

Jeudi 11 et vendredi 12 septembre 2014

Appel à communications

Depuis le début des années 2000, les pays de l’OCDE et beaucoup de pays émergents adoptent des
stratégies d’amélioration de leur compétitivité comportant un volet d’innovation technologique et économique. En Europe, de façon très explicite, l’énoncé de la stratégie de Lisbonne en 2000 puis
2001 vise à conduire l’union européenne vers une « économie de la connaissance » performante à haut degré de cohésion sociale. Il s’agit d’investir dans la R&D, de faciliter le passage de la
recherche à l’innovation, d’améliorer le capital humain et la formation tout au long de la vie tout en développant une action contre l’exclusion sociale. Malgré les difficultés d’application des
années 2000, cette conception est reprise et reformulée en 2010 dans les objectifs d’Europe 2020, visant une croissance « intelligente, durable et inclusive ». La question de l’innovation est
devenue centrale dans l’économie. Elle est alors conjuguée dans les stratégies économiques et sociales nationales avec des modèles sociaux visant plus de flexibilité accompagnant l’innovation et
avec une recherche de sécurité pour les populations fragilisées par les changements. Les modèles de flexicurité sont déclinés de manière différenciée dans les pays européens.

L’entrée en crise des pays de l’OCDE et plus particulièrement de l’Europe suscite de nombreuses
questions relatives aux modèles de société de la connaissance basée sur l’innovation. Ces questions impliquent également les pays émergents. Outre les aspects financiers de la crise souvent mis
en avant, des questionnements se développent au sujet des stratégies de flexicurité. Les orientations vers des efforts de recherche, de formation initiale et continue sont assez souvent admises.
D’autres éléments prêtent plus à discussion, que ce soit la remise en cause des protections sociales dans un contexte idéologique et financier défavorable à l’interventionnisme étatique,
l’abaissement des coûts du travail accompagnant les stratégies de compétitivité, le développement de la précarité entrainé par la recherche de flexibilité, l’accent mis sur la logique du workfare
dans la lutte contre l’exclusion sociale, etc. Autant d’orientations qui suscitent des interrogations sur le modèle social susceptible d’accompagner une économie de l’innovation.

Dans la grande mutation qui démarre en 2008, les Etats sont conduits parfois de façon radicale
à réviser leurs politiques sociales, non pour s’adapter à une nouvelle série de besoins mais pour faire face aux contraintes budgétaires. Avec des moyens limités ou diminués, les politiques
sociales amorcent un repli suscitant des débats sur la conduite des politiques budgétaires et monétaires. La contrainte financière n’empêche pas la croissance des besoins, l’apparition de
nouveaux besoins, ni l’émergence de pratiques sociales nouvelles annonçant une mutation des modèles sociaux.

La nouvelle donne démographique et le vieillissement des populations suscitent de nouveaux
besoins sociaux dans le domaine de la santé et de la dépendance. Paradoxalement, les innovations sociales traduisant de nouvelles aspirations et permettant l’évolution des pratiques se
développent dans tous les champs sociaux. Les innovations sont particulièrement significatives dans le champ de l’économie sociale et solidaire (ESS). Les associations créent de nouveaux modèles
de réponses aux besoins sociaux, les coopératives adoptent une forme alternative de la relation d’emploi, les entreprises sociales souhaitent mettre en cohérence leurs activités avec des valeurs
collectives. En France, les partenaires sociaux reformulent la question de la flexicurité en investissant les problématiques de sécurisation des parcours professionnels, de sécurité sociale
professionnelle, d’encadrement des transitions pour aborder dans leur ensemble les changements des pratiques sociales et une nouvelle articulation des temps sociaux. Par accumulation de petits
changements, les innovations sociales se développent.

Le colloque investira donc ce champ d’interrogations autour de l’innovation et de sa dualité, à
la fois au cœur de la recherche de compétitivité économique (avec ses implications sociales d’investissement dans le capital humain et de maîtrise de la cohésion sociale) et en même temps au cœur
des nouvelles aspirations sociales (nouvelles formes de solidarité et de fonctionnements sociaux produisant leur propre logique économique, leurs implications managériales et financières et
parfois leurs propres systèmes de financement).

Pouvant donner lieu à des analyses globales, sectorielles ou monographiques, ces entrées par
les innovations sociales et économiques peuvent se décliner en plusieurs axes de travail.

Problèmes et questionnements

Les innovations économiques et sociales suscitent au moins cinq thèmes d’approfondissement liés
les uns aux autres.

1) Nouvelles pratiques sociales, développement socioéconomique, soutenabilité.

L’innovation technologique et économique génère des changements sociaux et entraine ses propres
exigences sociales : investissements dans la formation initiale et formation tout au long de la vie, lutte contre le décrochage scolaire. L’innovation sociale a sa propre dynamique et repose sur
ses propres logiques : réponses aux nouveaux besoins sociaux, aux nouvelles réalités démographiques, aux évolutions des structures familiales, aux besoins de parité entre hommes et femmes, aux
aspirations à une économie plus « soutenable », etc.
Les pays riches et les pays pauvres se reposent la question
des modalités de leur développement social. L’innovation accompagne un travail sur les conditions sociales d’un développement respectant les besoins des générations futures. La recherche nouvelle
d’un équilibre entre les « trois piliers » du développement durable, l’économie, l’environnement, le social inspire des changements significatifs des pratiques sociales.
Les innovations concernant les pratiques financières sont également très nombreuses pour faire face aux problématiques de la pauvreté ou
du développement. Autour du thème finance et innovation sociale de nombreuses recherches apparaissent sur les monnaies sociales complémentaires, les pratiques de micro finance et la construction
d’une finance inclusive. Les partenaires sociaux cherchent également à créer des capacités de financement propres à alimenter les besoins des entreprises du secteur social au sens
large.
Cet axe est donc ouvert aux communications portant sur l’observation et l’analyse des nouvelles pratiques
sociales accompagnant ou concrétisant l’innovation.

2) Nouveaux modèles économiques et sociaux, flexicurité, sécurisation des parcours
professionnels.

La société de la connaissance en Europe appelle un nouveau compromis social favorable à
l’innovation économique. La libéralisation des échanges commerciaux, l’externalisation et les progrès technologiques s’accompagnent en effet de nouveaux risques sur les marchés du travail et de
besoins accrus de sécurité des personnes confrontées à la mobilité. Une plus grande flexibilité interne ou externe, une protection sociale plus adaptée à la mobilité : l’ensemble du champ social
est questionné.
Les nouvelles formes d’emploi distendent souvent le lien avec la protection sociale. La qualité de
l’emploi est souvent mise à mal dans les évolutions de l’industrie et des services et on assiste à une déstabilisation de la relation salariale. A cet égard, les questions de santé et de
bien-être au travail ainsi que l’accès à la couverture maladie complémentaire apparaissent comme des enjeux importants de ces transformations. L’enjeu de la sécurisation est particulièrement
important pour les jeunes qui sont triplement pénalisés par l’ampleur du chômage, par la précarisation croissante de l’emploi et par des perspectives de carrière qui impacte négativement leurs
droits à la retraite.
La thématique de la sécurisation des parcours professionnels propose d’intégrer une approche
tout au long de la vie allant de la formation initiale à l’accompagnement de la vie active (santé, politiques familiales, revenu minimum, travail) et à la transition vers l’inactivité (systèmes
de retraite, question de la dépendance). Ces dispositifs qui concernent la protection sociale et l’indemnisation des transitions sur le marché du travail, les politiques d’emploi et de formation
professionnelle, la réglementation du marché du travail se déploient dans des contextes nationaux divers. Selon ces contextes, de type libéral ou social-démocrate, ils accordent une place plus ou
moins grande aux individus et au marché, à l’Etat social et aux régulations collectives.
Cet axe est donc ouvert
aux communications analysant les pratiques de flexicurité, l’évolution des rationalités et des modèles économiques et sociaux. Il sollicite les approches institutionnelles, comparaisons
internationales, analyses de modèles nationaux, de même que des apports de connaissances sur les nouvelles formes d’emploi et les transitions socio-professionnelles tout au long de la vie
(formation initiale, vie active, inactivité, retraite…).
Des analyses ciblées sur la mise en oeuvre et l’impact de
dispositifs de sécurisation sont également souhaitées, incluant formation initiale, accompagnement en cours de vie active (santé, politiques familiales, revenu minimum, travail) et vers
l’inactivité (systèmes de retraite, question de la dépendance). Une attention particulière sera portée sur le rôle de l’orientation et de la formation professionnelle dans la sécurisation des
parcours.

3) Nouvelles formes d’entreprise, nouvelles formes d’organisation.

Le développement de l’économie sociale et solidaire, l’implantation des associations, des
sociétés coopératives et les développements des formes d’emploi qui leur sont liées témoignent d’une évolution significative des nouvelles formes « d’entreprendre ensemble
».
Le thème de la gouvernance d’entreprise a émergé dans l’agenda de la réflexion en sciences sociales en même
temps que se diffusait la logique « actionnariale ». Les errements dans la gestion des entreprises, dont Enron a été le symbole, y ont largement contribué et la crise de 2008 a encore renforcé
les interrogations sur la légitimité de la firme capitaliste classique.
Les innovations sont multiformes. On les
observe dans l’apparition de nouveaux statuts juridiques hybrides comme les « flexible purpose corporations » en Californie ou les multiples variantes internationales des « entreprises sociales
». Les organisations de l’ESS sont au centre de ce mouvement de diversification des formes d’entreprise et en premier lieu les coopératives.
Ces innovations se retrouvent au coeur des firmes capitalistes avec l’introduction de la RSE (Responsabilité Sociétale des Entreprises)
dans leurs valeurs essentielles ou les propositions d’une gouvernance ouverte à l’ensemble des parties prenantes, ou l’entrée des salariés dans les instances dirigeantes. Les évolutions qui
concernent les organisations collectives de travailleurs indépendants, ce qu’on retrouve dans les coopératives d’activité ou les espaces partagés de travail (coworking), articulées à l’appel à un
financement participatif (crowdfunding) sont apparentées à ces changements.
Les enjeux essentiels communs à ces
transformations institutionnelles concernent la démocratisation du pouvoir détenu par les dirigeants d’entreprise représentant les intérêts des seuls propriétaires, mais aussi la définition des
rémunérations et la répartition des surplus dégagés par les organisations productives.
Les travaux attendus sur ce
thème sont d’une part l’analyse critique de ces nouvelles formes organisationnelles ou ces nouveaux modes de gouvernance, d’autre part l’analyse de l’impact de ces nouvelles formes d’entreprendre
ensemble sur les pratiques en matière de salaire et de management, l’emploi, les relations inter-entreprises, le rapport à la clientèle, etc.

4) Nouvelles dynamiques institutionnelles, dialogue social et gouvernance.

Les objectifs de cohésion sociale dans une économie ouverte à l’innovation questionnent les
politiques publiques et bousculent les formes institutionnelles dans le champ social. Produire du changement social, sécuriser les mobilités suppose de mobiliser les institutions et de gérer
leurs transformations. La protection sociale est de plus en plus souvent considérée moins sous l’angle de son coût qui handicaperait la bonne marche de l’économie que dans la logique de
l’investissement social à long terme. Ces changements de perspective impliquent aussi de coordonner des interventions à plusieurs niveaux territoriaux, dans plusieurs champs de la protection
sociale, entre plusieurs catégories d’acteurs sociaux.
La production de règles et de normes nouvelles est largement
sollicitée. Cela impacte bien sûr le dialogue social et en particulier son échelon territorial. Cela se concrétise également dans la redéfinition de formes d’action publique et collective avec la
territorialisation des politiques publiques, le développement de relations multi-centrées et de formes partenariales de coordination entre les différents acteurs. Un meilleur appui sur la
participation des citoyens ou des bénéficiaires est recherché en vue d’une bonne prise en compte de leur situation et de leurs besoins. Ce mouvement touche tant les politiques d’emploi, que les
politiques d’éducation, les politiques de santé (cf. loi Hôpital, Patients, Santé, Territoires) ou encore les politiques de la ville ou de développement durable (Agendas
21).
Dans le même temps, le New Public Management produit des innovations tant au niveau des organisations
publiques que des institutions. De nouveaux instruments de gestion de la performance sont introduits, des méthodes d’évaluation, d’allocation de ressources etc… Les relations centre-périphérie se
renouvellent aussi avec le développement d’un gouvernement par contractualisation et la mise en place de « quasi-marchés », le développement des agences et l’injonction à la
coopération.
Dans quelle mesure ces recompositions de l’action publique redéfinissent-elles de nouvelles normes et
de nouveaux cadres d’action ? Qu’attendre d’une systématisation de la contractualisation et de la mise en réseau entre acteurs intervenant sur un territoire ? Peut-on définir des pratiques
pertinentes dans ce domaine ?
La question de la gouvernance au sens de coordination entre acteurs est posée, mais
aussi celle du contrôle des processus de changement social. Il s’agit d’étudier la question du fonctionnement des économies en lien avec les objectifs collectifs et sociaux vers lesquels la
société souhaiterait orienter les actions des acteurs, les dispositifs publics d’incitation, d’évaluation et de contrôle.
De nombreuses recherches portent directement ou implicitement sur ces questionnements depuis 2008, sur le thème de contrôle social ou de
la réglementation des activités économiques pour une société plus juste et équitable. On peut parler à ce sujet d’auto régulation en s’appuyant sur la société civile (en tenant le pouvoir public
centralisateur le plus possible à l’écart) alors d’autres approches argumentent pour une plus grande intervention des instances publiques ou collectives hors marché. La question de la dynamique
institutionnelle et des formes de gouvernance sociale se trouve au coeur de la problématique.
Cet axe est donc
ouvert aux communications portant sur les formes de gouvernance, de dialogue social notamment à l’échelle des territoires et aux nouvelles dynamiques institutionnelles liées à une intensification
de l’innovation.

5) Nouvelles méthodologies, concepts et mesures.

L’innovation est également épistémologique. Depuis le début des années 2000, on assiste à une
remise en cause des indicateurs monétaires de mesure de la richesse, comme le Produit Intérieur Brut, incitant à compter “ce qui compte” et non ce que l’on sait compter. Dans le même temps, la
réflexion sur les formes de la pauvreté et de la précarité conduit à dépasser une approche trop cantonnée aux manifestations monétaires, pour mieux prendre en compte l’ensemble des opportunités
et des capacités de réalisation réelles offertes aux personnes dans leur existence matérielle.
L’attention se porte
sur la richesse non monétaire. Elle dépend en grande partie des ressources qu’un individu peut mobiliser, pour son propre compte ou pour le compte d’autrui, du fait de son insertion dans divers
réseaux sociaux formels (appartenance à différents collectifs plus ou moins institutionnalisés) ou non formels (systèmes de sociabilité). Il s’agit donc d’évaluer le capital social, hérité ou
acquis, dans lequel un individu peut puiser des ressources matérielles et immatérielles (informations, soutiens, écoute, etc.) et plus largement d’interroger la notion de
bien-être.
Ces postures méthodologiques nouvelles, adoptées aux différents échelons de l’observation sociale (du
local à l’international en passant par le national) questionnent les démarches et les concepts à partir desquels les réalités socio-économiques sont mises en chiffre : qu’est-ce qu’on observe et
mesure ? A quelle échelle ? Comment analyser la fabrication des normes encadrant la mise en chiffres des réalités observées ainsi que leur éventuelle circulation spatio-temporelle ? Comment
saisir les rapports de pouvoir en jeu ?
Emerge alors une série d’interrogations liées à la finalité de la
construction d’indicateurs : s’agit-il de se conformer au réel ou de configurer des possibles ? Produire de la connaissance sur ce qui compte pour les citoyens et en informer les décideurs
politiques ou négocier de manière autoritaire l’insertion d’une économie (locale, régionale ou nationale) dans un ordre institué ? In fine, il s’agit de s’interroger sur la capacité des nouveaux
indicateurs socio-économiques à alimenter une gouvernance réflexive prenant en compte les dimensions essentielles structurant le vivre ensemble (des valeurs individuelles à l’imaginaire collectif
partagé).
Cet axe est donc ouvert aux communications qui portent sur les innovations méthodologiques dans les
travaux d’observation sociale liés aux constructions d’indicateurs alternatifs.

Si le Comité scientifique de l’AES attend avec intérêt les contributions relevant avant tout du
thème central du colloque, comme chaque année, les Journées de l’AES sont aussi ouvertes à des contributions relevant des divers champs habituels de l’économie sociale tels que la santé,
l’éducation, la protection sociale, le logement, l’économie du secteur non-marchand, la pauvreté et l’exclusion, l’économie de la culture. Des projets de communications non spécifiques au thème
central peuvent donc également être soumis à l’évaluation du Comité scientifique de l’AES.

Modalités pour répondre à l’appel à communications

Les projets de communications doivent être présentés selon le plan-type suivant (2 à 3 pages
maximum).
Sur la première page seront indiqués le titre de la communication, le ou les nom(s) d’auteur(s), les adresses postale et électronique de l’auteur (des auteurs) [en cas de
co-auteurs, souligner le nom du correspondant], l’organisme d’appartenance de l’auteur (des auteurs).

La proposition de communication abordera les points suivants :
– exposé bref de la problématique et de son enjeu ;

pour les communications entrant dans le thème principal du colloque, mentionnez le numéro du thème et l’articulation avec la problématique proposée ;
– l’originalité de la communication en la situant dans la littérature existante ;
– la nature de la communication : théorique, empirique ;
– la démarche méthodologique : sources et outils ;

l’état d’avancement du travail ;
– une bibliographie sélective (5 à 10 références). 

Ces projets seront soumis exclusivement par voie électronique avant le 2 novembre 2013 sur le
site du Creg à l’adresse suivante (où vous trouverez également toutes les informations utiles ainsi qu’un lien pour contacter directement les organisateurs) : 
aes2014@upmf-grenoble.fr ; http://creg.upmf-grenoble.fr

Calendrier
Date limite de réception des projets de communication : 2 novembre 2013
Réponse du Comité scientifique aux auteurs : 20 décembre 2013.
Date limite de réception des textes définitifs pour publication dans les Actes : 18 avril 2014.

Publication des actes

Les différentes contributions retenues, qu’elles portent ou non sur le thème central, pourront
être publiées dans les Actes des Journées, à paraître aux Presses universitaires de Louvain. Le Comité scientifique sélectionnera en mai 2014 les meilleures communications. Sont éligibles à cette
publication les communications parvenues au plus tard le 30 avril 2014 et respectant les normes de présentation (normes qui seront communiquées à l’issue de la procédure de sélection des
projets). Les textes des communications non retenues pour publication dans les actes et les textes de communications parvenant au-delà de la date limite du 18 avril 2014 seront cependant
téléchargeables à partir du site du Creg.
La valorisation des publications pourra enfin se prolonger dans des
numéros spéciaux de revues à comité de lecture. Le comité d’organisation des journées est en contact avec les revues Formation Emploi et la série AB Socio-économie du travail de la revue
Economies et sociétés en vue de promouvoir la publication d’articles ou de réaliser des dossiers dans ces revues une fois les actes des journées publiés. Le comité local d’organisation s’engage à
engager les actions nécessaires pour qu’une partie des textes soumis soient valorisés de cette façon.

Comité d’organisation
CREG UPMF 1241 rue des résidences – B.P. 47 – 38400 Saint Martin d’Hères 0033 476 825435 http://creg.upmf-grenoble.fr
Laurence Baraldi ; Bernard Baudry ; Isabelle Borras ; Nathalie Bosse ; Christine Durieux ; Chantal Euzéby ; Valérie Fargeon ; Hervé
Charmettant ; Catherine Figuière ; Bruno Lamotte ; 
Anne Le Roy ; Cécile Massit ; Jean François Ponsot ;
Emmanuelle Puissant ; Yvan Renou ; Faruk Ulgen.

Conseil scientifique

Philippe Batifoulier (Université Paris-X Nanterre)

Cécile Bourreau-Dubois (Université de Lorraine)

Hervé Defalvard (Université Paris-Est et Chaire d’économie sociale et solidaire de

l’UPEMLV), Président de l’AÉS

Jean-Paul Domin (Université de Reims), Trésorier de l’AÉS

Claire El Moudden (Université de Caen)

Chantal Euzéby (Université Grenoble-II Pierre Mendès-France)

Maryse Gadreau (Université de Bourgogne)

Bruno Jeandidier (CNRS et Université de Lorraine)

Marie-Ève Joël (Université Paris-IX Dauphine)

Stéphanie Laguérodie (Université Paris-I)

Bruno Lamotte (Université Grenoble-II Pierre Mendès-France), Secrétaire général de l’AÉS

Guillemette de Larquier (Université Paris-X Nanterre)

François Legendre (Université Paris-Est Créteil)

Marthe Nyssens (Université catholique de Louvain)

Michel Maric (Université de Reims)

Jean-Luc Outin (CNRS et Université Paris-I)

Francesca Petrella (Aix-Marseille Université)

Jean-Michel Plassard (Université Toulouse-I Sciences sociales)

Delphine Remillon (Inéd)

 

Nadine Richez-Battesti (Aix-Marseille Université)
 


journees-AES-association-economie-sociale.jpg

8e colloque international du GEM&L – Toulouse, 26-28 mars 2014

Toulouse Business School
Appel à communication

Langage et performance de l’entreprise

En fondant la linguistique moderne, Saussure institua une profonde dichotomie entre langue et parole. Le langage considéré comme acte de parole (Austin, 1962) a longtemps été ignoré dans le champ du management international (Marschan et al. 1997). Si aujourd’hui, on ne peut plus dire qu’il soit le facteur oublié des études en management international, le langage, considéré comme un acte social, constitue encore une « boîte noire » qu’il appartient aux chercheurs d’explorer.
En dépit des querelles qui ont opposé linguistes et sociologues par le passé, force est de constater que ces deux orientations sont non seulement compatibles, mais encore qu’elles sont les deux faces d’une même réalité et répondent à un certain nombre de préoccupations communes, telles que l’impact sur le sens du message et l’importance du contexte situationnel dans le choix des mots. Autrement dit, les aspects formels d’un message et les aspects sociaux et contextuels sont à prendre en considération si on veut faire avancer nos connaissances sur la communication en entreprise et le transfert de connaissances.

Grâce aux échanges entre linguistes et chercheurs en affaires internationales et en sciences organisationnelles, nous comprenons mieux aujourd’hui la double facette de la langue en tant que message structuré et en tant qu’acte social, ainsi que ses implications pour la performance en entreprise. Dans cet appel à communications, nous entendons par « performance » les progrès faits par les entreprises, les équipes, ou les individus dans leur poursuite des objectifs financiers ou
non-financiers de l’entreprise (Venkatraman & Ramanujam, 1986). La recherche sur le langage et la performance explorent donc la manière dont le langage favorise ou gêne la réalisation des
objectifs stratégiques.

La vision mécaniste de la communication, souvent centrée sur la problématique de la structure de la langue et du message à décoder, s’est
transformée ces dernières années au contact de la réalité complexe des échanges entre les membres des équipes désormais internationalisées. Dès le début des années 90, ce qu’il est convenu d’appeler le linguistic turn dans les sciences sociales, a fait apparaître le rôle central du langage dans le contrôle social et dans la structuration des identités sociales.

On pourra se demander quelle est la liberté des acteurs par rapport à la politique linguistique de l’entreprise, quand elle existe. Si l’on veut bien considérer que l’anglais n’est pas toujours la lingua franca que l’on imagine et que les libertés d’acteurs (Crozier & Friedberg, 1977) jouent un rôle déterminant dans le choix d’une langue commune de communication, on s’intéressera aussi au développement des langues d’entreprises (corporate language) qui différent des langues nationales parlées par les divers acteurs (national languages) et les interactions entre celles-ci et celles-là. La langue d’entreprise est souvent considérée comme une donnée reçue, non problématisée (Louhiala-Salminen, 2013) alors qu’elle joue un rôle fondamental dans le processus de partage et de transfert de connaissances. Quelle langue de l’entreprise se développe, à l’instar de « l’airbusien » parlé à Airbus, sorte d’anglais simplifié issu d’un transnational space (Appadurai, 1996) ? Dans quelle mesure peut-on considérer que se développe une multilingua franca, concept à mi-chemin entre la lingua franca et le multilinguisme, constituant un corporate language (Janssens & Steyeart, 2013). Peut-on sortir d’une conception statique des langues, comme nous y invitent certains chercheurs qui développent le concept de translanguaging (Janssens & Steyeart, 2013) et d’interfaces langagiers dynamiques -« dynamic language boundaries »- (Saulière, 2013).

La politique linguistique des entreprises ne se limite pas à une simple question technique, mais constitue un enjeu stratégique, influençant
le succès des négociations internationales, la gestion des connaissances et les relations entre l’entreprise et ses partenaires dans le monde (Brannen & Doz, 2012). Au-delà des questions de stratégie globale, nous savons aujourd’hui que les enjeux organisationnels sont touchés par les choix liés à la langue. La capacité des collaborateurs à contribuer pleinement à l’atteinte des objectifs, les jeux du pouvoir au sein de l’entreprise et la gestion optimale des ressources humaines découlent directement de la manière dont les langues sont – ou ne sont pas – gérées.
Que nous apportent les approches discursives du langage pour l’étude de l’implication des managers dans le développement stratégique de l’entreprise (Mantere & Vaara, 2008), ainsi que la notion de « circuits de pouvoir » pour la description des rapports de pouvoir induits par les politiques linguistiques (Vaara et al. 2005) ? Comment se négocie l’usage de la (des) langue(s) de communication dans un groupe multilingue (cf. les linguascapes de Steyeart, Ostendorp & Gaibrois, 2011) et la notion de répertoire discursif (Gaibrois, 2013) comme descripteurs des tensions sociales provoquées par la coexistence d’acteurs de cultures et de langues différentes ? Quel rôle joue le pouvoir symbolique du langage (Bourdieu, 1982) ?

Dès lors, le lien entre langage et performance est central. L’étymologie du mot (de l’anglais à travers l’ancien français parformance) nous renvoie depuis le XIIe siècle à l’idée d’achèvement, d’accomplissement, de résultats réels, de réalisations. Sans communication ou compréhension réussies, sans désignations efficaces du monde ou des actions à accomplir, sans identification des objectifs ou des discours pertinents, les résultats escomptés ne peuvent voir le jour. Savoir ce que l’on fait, comment on doit le faire et pour quels objectifs, sont au cœur de l’activité des organisations et des entreprises.

Si le développement concomitant de l’anglais et de la formation au management a donné à l’anglais la position hégémonique (Tietze, 2004) qu’il occupe, les autres langues n’ont pas cessé pour autant d’exister dans le quotidien des entreprises. Quel est l’impact, à double tranchant, des acteurs bilingues/biculturels, notamment des expatriés, qui peuvent soit utiliser l’avantage linguistique et culturel à des fins personnelles (gatekeepers), soit servir de passeurs interculturels (language nodes), de facilitateurs dans le processus collectif de construction du sens (Marschan, et al., 1997) ? Quel rapport y a-t-il entre l’hétérogénéité des compétences linguistiques des acteurs dans la performance des équipes multilingues ou encore comment se manifeste l’impact
de la prononciation de l’anglais lingua franca (ELF) ou d’autres langues (Piekkari et al., 2005) sur les perceptions et attitudes des acteurs (Rogerson-Revell, 2007). Comment prépare-t-on les uns et les autres à la rencontre pour que la performance globale soit satisfaisante ?

De ces considérations émergent de nombreux thèmes :

  • Langue, gestion de carrière et performance
  • Quel est le rôle de la langue dans la gestion des carrières en termes de performance ?
  • Les expatriés, leurs « nouvelles langues » et leur(s) performance(s), quels critères ?
  • Quel rapport existe-t-il entre la culture d’entreprise, ses langues et la performance ?
  • Quelle est la place de l’écrit dans la performance ?
  • Existe-il de bonnes pratiques attestées de politique linguistique contribuant à la performance des organisations ?
  • Comment la langue peut-elle constituer un « accélérateur de carrière » ?
  • La formation linguistique améliore-t-elle la performance des managers ?
  • Traduction, interprétariat et technologies
  • Qu’est-ce que traduire en entreprise veut dire ?
  • Quels types de traduction y sont pratiqués (texte, intention, contenu) ?
  • Quelles technologies servent les traductions en entreprise ?
  • En interprétation, y a-t-il des pratiques spécifiques visant à la performance ?
  • Les langages contrôlés sont-ils une garantie absolue de performance ?
  • Traductions « officielles » et traductions « officieuses » : qui traduit quoi et pourquoi ?
  • Quelle est la place de la localisation dans la performance ?
  • Sociolinguistique des entreprises et des organisations
  • Y a-t-il un rapport entre les tensions linguistiques en entreprise et la performance ?
  • Comment le multilinguisme ou le monolinguisme contribuent-ils à la performance des organisations ? Est-ce mesurable ?
  • Quels problèmes de communication interne ou externe liés aux langues ont un impact sur la performance ?
  • L’accent peut-il nuire à la performance du/des individu(s) ?
  • Quelle relation existe-il entre accent et représentation sociale ?
  • Quelles dynamiques existent entre les frontières linguistiques dans les organisations ?

Autres thématiques mettant en rapport les questionnements du colloque.

Les propositions attendues touchent à l’ensemble des thématiques et des questions évoquées (mais non limitatives) tant du point de vue théorique qu’empirique et ayant une perspective applicative. Merci pour vos contributions que nous espérons nombreuses. Bien à vous. [Le comité scientifique du GEM&L]

Comité consultatif du GEM&L 2014
Mary-Yoko Brannen, Gustavson School of Business, University of Victoria
Josiane Boutet, Université Paris Diderot – EILA, France
Sylvie Chevrier, Université Paris-Est, France
Bernard Cova, Kedge Business School, France
Dardo de Vecchi, Kedge Business School, France
Geneviève Tréguer-Felten, CNRS, France
John Humbley, Université Paris Diderot – EILA, France
Helena Karjalainen, EM-Normandie, France
Leena Louhiala-Salminen, Aalto University School of Business, Finlande
Ulrike Mayrhofer, Université Lyon 3, France
Terry Mughan, University of Victoria, Canada
Yvon Pesqueux, CNAM, France
Susan Schneider, Université de Genève, Suisse
François Silva, CNAM, Dicen, France
Mette Zølner, Copenhagen Business School, Danemark

Présentation de la communication :

Page de garde avec l’identité du/des auteurs et son/leur affiliation et coordonnées.

Page suivantes anonymes comportant le texte de la proposition au format Word. Résumé en français et en anglais accompagné de 6-7 mots clé (1500 caractères espaces compris). Texte justifié partout, toutes marges 2.5 cm. Titres : Times New Roman, gras, taille 16. Texte Times New Roman, taille 12. Bibliographie : voir modèle ci-dessus.

Communication en français ou en anglais, longueur maximale : 40 000 caractères espaces compris.

Au plus tard le 10 janvier à l’adresse suivante : scientifique@geml.eu

Notification des réviseurs (accepté, accepté avec modifications mineures ou rejeté) :20 février 2014. Si accepté avec modifications mineures,
communication définitive : le 10 mars 2014en vue de la publication des actes. Feuille de style téléchargeable à partir du 1er octobre 2013 à l’adresse suivante : www.geml.eu

Pour tout renseignement concernant les journées, veuillez vous adresser àscientifique@geml.eu

Planning
Proposition de communication :
10 janvier 2014
Notification d’acceptation / modification : 20 février 2014
Communication définitive : 10 mars 2014 

Ouverture des inscriptions au 8e colloque international du GEM&L :
1er février 2014

GEM-L-tbs.jpg

Rouen et sa région : un berceau de l’économie sociale et solidaire ?

Une approche territoriale comparée de la mutualité et de la
coopération 
du 19e au 21e
siècle
Colloque international d’histoire, Rouen, 2 et 3 octobre 2014

Appel à communications

L’économie sociale et solidaire rassemble différents groupements fonctionnant sur des principes d’égalité de personnes (1
personne, 1 voix), de solidarité entre ses membres et d’indépendance économique. Leur finalité n’est pas la rémunération du capital mais la satisfaction de besoins sociaux.

Il s’agit en fait d’un secteur (qualifié parfois de « tiers secteur »), très diversifié qui peut comprendre aussi bien
des sociétés mutuelles (santé ou assurance), des entreprises coopératives de consommation ou de production, des banques coopératives ou encore des associations d’insertion. Globalement on estime
que l’économie sociale et solidaire représente aujourd’hui en France 220 000 employeurs et plus de 2,5 millions de salariés. Par leurs activités, les entreprises et associations du secteur
peuvent concerner encore davantage de personnes. Ainsi la Fédération nationale de la Mutualité française revendique 38 millions de sociétaires et les banques coopératives ou mutualistes, comme
les caisses d’épargne ou le Crédit agricole, détiennent des millions de comptes de clients ou d’usagers. Il ne fait pas doute que la mutualité et la coopération sont à l’origine d’un profond
mouvement social dont la portée historique demande encore à être précisée. .

Cette diversité même peut faire débat dans la mesure où elle n’est pas exempte de dérives du fait du rôle grandissant de
la finance et de la « marchandisation » de la société. En réaction à cette évolution, à plusieurs reprises, l’économie sociale et solidaire est apparue comme une perspective de renouveau d’une
vision autre de la société. En période de crise particulièrement, les valeurs humanistes de l’économie sociale et solidaire peuvent porter d’autres choix que ceux induits par l’économie de marché
et la financiarisation de la société.

À l’heure où l’économie sociale et solidaire paraît trouver une nouvelle légitimité, consacrée notamment par la création
en France en 2012 d’un ministère délégué ou encore par la décision de l’assemblée générale de l’ONU de faire de 2012 l’année internationale des coopératives, il a paru opportun de porter des
regards historiens sur les diverses composantes de cette économie sociale et solidaire en plein renouvellement.

Dans cette perspective, une rencontre nationale et internationale sera organisée les 2 et 3 octobre 2014 à Rouen par le
Groupe de Recherche d’Histoire de l’université de Rouen (GrHis, EA 38 31) et le Comité d’Histoire économique et sociale de Rouen et sa région, en liaison avec différentes instances régionales ou
nationales. Ce colloque recevra aussi l’appui de différentes associations et entreprises appartenant au secteur de l’économie sociale et solidaire.

Ainsi conçu ce colloque se propose d’explorer l’histoire des formes d’économie sociale et solidaire à Rouen et dans sa
région du XIXe siècle à nos jours. On s’interrogera notamment sur le rôle pionnier joué, à l’échelle régionale, par certaines entreprises et institutions de l’économie sociale. On tentera de
mesurer et d’analyser le développement particulièrement marqué des formes d’économie sociale et solidaire à l’échelle de Rouen et de sa région, tout en s’efforçant de comparer cette histoire avec
celle d’autres régions en France et à l’étranger. L’hypothèse principale du colloque consiste à vérifier ou non la réalité historique de véritables « districts de l’économies sociale et solidaire
», au sens où l’on parle de « districts industriels » (Alfred Marshall, 1890).

Dans cette optique, trois axes de recherche, non exclusifs, semblent pouvoir structurer l’organisation du colloque
:

– dans quelle mesure l’échelle locale et régionale est-elle pertinente pour l’histoire de l’économie sociale ? On
s’interrogera en particulier sur l’existence d’autres régions, en France et à l’étranger, historiquement marquées par le phénomène coopératif et mutualiste, comme le Nord, le Jura, l’Alsace, la
Champagne ou encore les Charentes mais aussi, par exemple, le Limbourg belge, les cantons alémaniques suisses, la vallée de Mondragón au pays basque ou le pays de Bade en Allemagne. À cette
échelle locale et régionale, quels sont les secteurs d’activité qui ont historiquement concentré à Rouen et dans sa région, mais aussi dans d’autres régions françaises ou étrangères, le
développement des expériences d’économie sociale et solidaires ? Quelles sont les formes d’économie sociale dominante (coopération ou mutualisme) ?

– quels sont les facteurs culturels, politiques, économiques et sociaux de l’implantation et de l’essor des entreprises
de l’économie sociale à Rouen et dans sa région ? En comparaison, quels sont les facteurs à l’origine du développement du secteur mutualiste dans d’autres régions de France et à l’étranger ? Un
modèle historique et territorial de développement commun aux différentes formes d’économie sociale peut-il est dégagé ? Ce modèle est-il historiquement rattaché à des modalités de gouvernance
spécifiques ?

– quel bilan peut-on dresser de la croissance du secteur de l’économie sociale à Rouen et à l’échelle des autres régions
de l’économie sociale et solidaire, sur plus de deux siècles ? Que nous enseigne l’histoire de ce secteur sur sa capacité réelle à amortir la conjoncture et à préserver la cohésion sociale,
notamment en temps de crise ?

Modalités pratiques de l’appel à contributions
Langues de travail : Français et Anglais
Les
projets de communications (titre de la contribution, présentation d’une page, comportant la mention des sources envisagées, court CV) doivent être envoyés avant le 16 décembre 2013 à Audrey
Delauney :
au.delauney@gmail.com

Le résultat de l’évaluation scientifique des propositions de contribution par le comité d’organisation scientifique sera
connu le 15 janvier 2014.

Le comité d’organisation prendra en charge le financement des déplacements à Rouen pour le colloque et l’hébergement des
contributeurs pendant la durée du colloque.

Comité d’organisation scientifique
Olivier Feiertag, Yannick Marec et Nicolas Plantrou

Secrétariat scientifique
Audrey Delauney : au.delauney@gmail.com

Comité scientifique
Carole Christen-Lécuyer, Michel Dreyfus, Olivier Feiertag, André Gueslin, Yannick Marec, Martin Petitclerc (Université du Québec à
Montréal), Nicolas Plantrou, Daniel Reger (université du Havre), Patricia Toucas-Truyen, Nadine Vivier

Première revue francophone de management – Revue gestion REVUE GESTION Revues de Gestion