Modifié le 30 mai 2014.
Appel à communications
Organisateur:
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Université Mohammed V Agdal – Faculté des
Sciences Juridiques, Economiques et Sociales Rabat Agdal – Département des sciences de Gestion - Université du Littoral (France)
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Ecole Supérieure de Direction et de
Gestion – Rabat
Dates : 29 et 30 Avril 2011
Lieu : Faculté des Sciences Juridiques, Economiques et Sociales Rabat Agdal
Boulevard des Nations Unies – Agdal – Rabat
Descriptif
:
Après une période caractérisée par la centralisation durant laquelle les décisions économiques et sociales se prenaient à l’échelle nationale est venue la période de décentralisation. Celle-ci est dominée aussi
bien par la décentralisation politique que par la décentralisation économique et sociale.
Cependant, elle restait marquée par la gestion administrative traditionnelle reproduite à l’échelle locale. Les
outils traditionnels utilisés alors, comprenaient la planification conçue au niveau local, et la budgétisation effectuée par les représentants locaux de la population ainsi que la gestion
courante assurée par les élus et réalisée par les pouvoirs décentralisés.
Au total, tous les avatars de la gestion publique centralisée se retrouvent au niveau local :
– Lourdeur administrative
– Procédure complexe
– Absence de relations fonctionnelles avec le monde professionnel.
– Implantation d’organes à vocation fonctionnel n’exerçant aucune fonction
efficace
– Pléthore d’organismes de façade.
Il est donc évident que dans ce contexte les effets sur la population et la volonté d’entreprendre sont des plus
limités.
L’entrepreneur fait l’objet d’un ensemble d’interrogations non
seulement de la part des théoriciens de l’économie et du management, mais des praticiens d’autres domaines comme l’administration, les institutions de financement, la gouvernance territoriale et
rurale. Aujourd’hui encore, l’entrepreneur reste toujours le créateur, l’aventurier et continue de susciter curiosité et admiration tant pour ses qualités intrinsèques (personnalité, trait de caractère, etc..) que ses qualités extrinsèques (création de valeur, performance, etc..) La mondialisation exige de lui beaucoup de flexibilité, de réflexivité et d’adaptation. La réussite de la stratégie de développement préconisée
actuellement par le Maroc et qui s’articule autour de trois axes : les grandes infrastructures, les grands secteurs et le développement local, est dépendante fondamentalement de
l’institutionnalisation de l’entrepreneuriat.
Nous sommes en droit de nous demander si les atouts que miroitent l’entrepreneuriat, sont transposables à
l’administration locale et surtout fortifiante de la capacité managériale des instances locales.
L’entrepreneuriat est avant tout un modèle de gestion qui a fait ses preuves à l’échelle de chaque unité productive,
et qui pourrait être étendu aux collectivités territoriales. Encore faut-il que la structure territoriale d’accueil soit favorable à une telle
symbiose. A côté des mesures d’encouragement aux investissements et aux créations d’entreprises, l’administration locale doit doubler d’imaginations pour favoriser le développement local en
collaboration étroite avec l’entrepreneur.
Il est donc important que la gestion locale intrinsèque soit préparée à de telles perspectives. Habitué à traiter les affaires publiques d’une manière isolée, elle doit s’ouvrir au monde professionnel.
La gestion locale n’est plus une affaire de gestion administrative,
mais une affaire de développement total, et pour cela ses managers ne doivent plus être seulement ceux qui décident des pratiques socio-économiques,
mais également ceux qui en supportent la responsabilité sur le terrain. Le gouvernement impose que soit
associé à cette gestion non seulement les instances créées à l’initiative des collectivités comme les chambres de commerce…, mais aussi les corps de métiers pris sur un plan sectoriel et pour
tout dire, l’esprit entrepreneurial.
Le présent colloque vise à traiter le thème combien capital de la relation entre entrepreneuriat et le développement
local.
C’est un thème aussi bien important que vaste. Aussi, nous le limiterons aux grands axes suivants :
– Culture d’entreprise et entrepreneuriat local
– Structure d’accueil local au développement de l’entrepreneuriat
– Rôle
économique et social de l’entreprise dans le développement local
– Gestion locale et gouvernance
– Témoignages (expériences des professionnels…)
– Perspectives du développement entrepreneuriat local.
Date limite d’envoi de la proposition : Les actes seront publiés dans notre revue.
La proposition de communication pour le
colloque, accompagnée d’un résumé d’une page maximum, doit être envoyée au plus tard le 20 Mars 2011.
Contacts :
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Mr. ABOUCH Mohamed
Faculté des Sciences Juridiques, Economiques et Sociales
Agdal abouch_m@yahoo.fr
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Mr. AHSINA Khalifa
k_ahsina@yahoo.fr