L’Apec et PhDTalent renouvellent leurs sessions de formation

L’Apec et PhDTalent renouvellent leurs sessions de formation pour aider 100 PhD à valoriser leurs compétences auprès des entreprises.

PhDTalent en partenariat avec l’Apec

Forts de sa première session lancée en 2019, l’association l’Apec et PhDTalent renouvellent leur partenariat afin d’accompagner 100 PhD dans leur dialogue avec les entreprises. Les PhD possèdent via leur formation doctorante – la plus élevée en France – des compétences d’excellence qui permettent d’accompagner des innovations majeures. Ils développent également des compétences transverses comme la capacité à trouver l’information, l’adaptabilité, la gestion de projets, la prise de risques ou encore la mise en place de protocoles de recherches complexes. PhDTalent et l’APEC allient leurs forces pour proposer des ateliers sur-mesure, dédiés à ces profils, pour acquérir les codes de communication des entreprises et mettre en valeur leur potentiel auprès de cette cible. Les PhD inscris bénéficieront d’ateliers destinés à leur apprendre à pitcher, à optimiser l’utilisation des réseaux sociaux et à s’appuyer sur leurs compétences transverses. Ce programme gratuit a pour ambition d’éveiller les consciences des PhD à de nouvelles opportunités de carrières, particulièrement au sein de PME, ETI, stratups et grands groupes.

« Nous souhaitons accompagner les PhD afin de leur permettre de booster leur employabilité au sein du secteur privé. Ces experts, capables de développer des innovations, contribuent à accélérer le développement des entreprises, tout en s’alignant sur les enjeux majeurs de notre époque. », explique Florian Andrianiazy, co-fondateur de PhDTalent.

Design!r : la nouvelle école de design & d’innovation responsable de Deauville

Design!r, école d’enseignement supérieur privée dédiée à l’innovation responsable et au développement durable par le design, accueillera ses premiers étudiants début octobre 2020 à Deauville, dans le quartier du Coteau.

Design!r pour l’innovation sur Deauville

A l’initiative de Benoît Millet, designer expérimenté et enseignant, la Ville de Deauville s’implique dès aujourd’hui dans la création de cette école d’enseignement supérieur. Ouverte sur le monde et ses évolutions de toute nature, Design!r a vocation à être un lieu d’innovation, de réflexion et d’expérimentation mais aussi d’accueil et de partage. Pour la Ville de Deauville, l’intégration de l’école dans la ville, les échanges avec les acteurs du tissu économique, ou encore sa proximité avec les habitants sont les atouts du projet.

Outre son implication pour permettre son épanouissement à Deauville, la Ville apportera un soutien logistique comme elle l’a fait par le passé avec les start’up dusecteur du tourisme. Innovation et tourisme sont les secteurs de l’enseignement supérieur que privilégie la municipalité pour créer des synergies entre les générations du monde économique.

Les locaux jusqu’alors occupés par les équipes de Biblio’Tech puis l’équipe en charge des collections de la Ville, se libèrent, après plusieurs années d’occupation, avec l’ouverture des Franciscaines. Les vastes espaces des lieux sont adaptés tant pour des expérimentations que pour l’accueil du public.

L’objectif de l’école Design!r

L’objectif de l’école est de former les créateurs et innovateurs qui feront le monde de demain, de leur apporter les compétences de designer en innovation durable. Il s’agit de la première offre de formation en design « industriel » en Normandie. Les écoles des Beaux-Arts, à Caen, Le Havre ou Rouen ont des formations plutôt orientées sur le graphisme ou l’objet, ou encore des sujets très techniques.

Design!r proposera aux jeunes, intéressés par les métiers de la création, de donner du sens à leur rôle dans la société. Il s’agit pour eux d’inventer un nouvel art de vivre dans un monde en pleine mutation, par la conception de nouveaux services, produits ou systèmes durables. Ils apprendront à questionner les enjeux environnementaux et sociétaux et à trouver des réponses créatives, concrètes et innovantes.

Le design est la discipline qui permet de concilier une vision d’un monde désirable, souhaitable et compatible avec les exigences économiques, technologiques, sociales et environnementales, explique Benoît Millet, créateur de l’école.

Benoit Millet est un designer expérimenté. Responsable du Labo du Design, il est designer diplômé de l’Ensci et a suivi une formation ena anthropologie à l’Ehess. Il a dirigé le Design Lab Nouvelles pratiques alimentaires de l’École de design Nantes-Atlantique de 2012 à 2018. Il donne de nombreuses conférences et enseigne dans des écoles d’ingénieurs, de management, de sciences politiques ou de design. Il développe une activité de conseil comme expert en Design Thinking auprès d’entreprises et de start’up dans des secteurs très variés de l’agro-alimentaire au numérique en passant par les services publics.

Le cursus de Design!r

Le cursus est découpé en trois étapes : une première année consacrée aux fondamentaux du design et de l’innovation responsable, considérée comme une prépa, des deuxième et troisième années d’approfondissement constituant un cycle Bachelor et enfin les quatrième et cinquième années du cycle master débouchant sur le diplôme. Suivant leur niveau d’entrée, les étudiants sont admis sur dossier et entretien : après le Bac en première année, la deuxième année est ouverte aux MANAA et Bac +1, la troisième année aux BTS et Bac +2, la quatrième année aux Bachelors, Masters et Bac +3 et la 5e année aux Masters.

L’école vise la professionnalisation de ses élèves

La pédagogie cherchera à développer autant les attitudes, les méthodologies, les connaissances que les techniques ou savoir-faire des élèves. Le design s’apprend par le « faire en expérimentant ». L’enseignement sera donc basé sur la pédagogie par le projet avec des partenaires industriels, des collectivités ou des start’up ainsi que des stages en entreprises, y compris à l’étranger. Les étudiants auront en face d’eux des professionnels reconnus, passionnés et expérimentés en design et en sciences humaines. La pédagogie intégrera également les projets personnels ou en équipe.

Pour ce lancement, une vingtaine d’étudiants seront sélectionnés, une promotion à taille humaine pour un accompagnement personnalisé de chaque étudiant, prenant en compte sa personnalité, ses motivations et sa progression dans ses spécialités, métiers ou de secteurs d’activité : alimentation, mobilités, espaces, santé, services, communication, marque, numérique…

Contact

Les jeunes ni en études, ni en emploi, ni en formation (NEET) : quels profils et quels parcours ?

En 2018, 963 000 jeunes âgés de 16 à 25 ans ne sont ni en études, ni en emploi, ni en formation – Not in Education, Employment or Training (NEET) –, selon la définition d’Eurostat. Ce nombre a baissé ces dernières années : il s’élevait à 1 025 000 jeunes NEET en 2015. En 2018, ils représentent 12,9% des jeunes de cette classe d’âge et 27,9% des jeunes qui ont terminé leur formation initiale, contre respectivement 13,7% et 29,4% en 2015.

Dares

Les NEET

Les jeunes NEET sont moins diplômés, vivent plus souvent chez leurs parents et ont plus fréquemment un handicap reconnu que les autres jeunes.

63% des jeunes NEET sont en contact avec le service public de l’emploi ou un autre organisme d’insertion. Ces jeunes ayant entrepris une démarche d’insertion ont plus souvent été en emploi au cours des douze mois précédents, tandis que les autres étaient plus souvent en études.

48% des jeunes NEET sont sans emploi ni formation depuis un an ou plus. Ces jeunes NEET de longue durée sont moins diplômés que la moyenne des NEET et cumulent les difficultés socio-économiques. Ils sont 56% à être en contact avec le service public de l’emploi.

En 2018, 53% des jeunes NEET sont chômeurs au sens du BIT, c’est-à-dire qu’ils souhaitent et recherchent activement un travail et sont prêts à l’occuper dans un court délai. Les autres sont inactifs. Parmi les jeunes NEET inactifs, deux tiers ne souhaitent pas travailler, pour une partie d’entre eux pour des raisons de garde d’enfant ou d’aide auprès d’une personne dépendante, ou d’un état de santé dégradé.

Devenez inspecteur // inspectrice du travail !

Vous recherchez un métier socialement utile, enrichissant, au cœur des enjeux économiques et sociaux ? Le ministère du Travail recrute des inspecteurs du travail. Le concours a été repensé notamment pour s’ouvrir davantage aux actifs. Les inscriptions s’ouvrent le 17 février pour se clore le 17 mars 2020.

Le travail pour devenir inspecteur du travail

Les dates pour s’inscrire aux trois concours de l’inspection du travail approchent. En effet, les inscriptions démarrent le 17 février et se termineront le 17 mars. Pour rappel, les concours ne sont pas seulement réservés aux étudiants titulaires d’un diplôme de niveau II (Bac +3), ou encore aux fonctionnaires et agents publics justifiant de quatre années de services publics, mais ils s’adressent également aux personnes justifiant de huit années de mandat ou d’activité professionnelle. De plus, il n’y a pas de limite d’âge pour s’y présenter.

Toutes les informations utiles sont à retrouver sur travail-emploi.gouv.fr > Métiers et concours > Calendrier des concours et examens du ministère du Travail > Calendrier et modalités d’inscription

Formation rémunérée

Les agents du corps de l’inspection du travail (catégorie A), guidés par l’intérêt général, exercent des métiers variés, au centre de l’actualité sociale, de l’emploi, des relations et des politiques du travail. Selon leur affectation, les inspecteurs du travail fonctionnaires de l’État veillent à l’application de la législation du travail par le contrôle en entreprise mais aussi par le conseil aux acteurs du monde du travail. Ils mettent en œuvre les politiques de l’emploi en direction des entreprises, participent à la lutte contre le chômage et l’exclusion, et contrôlent la bonne utilisation des fonds de formation professionnelle dans les entreprises, les organismes collecteurs et les organismes de formation. Recrutés sur concours, ils bénéficient d’une formation rémunérée.

sessions “Coopération(s)” organisée par l’AFHE Au colloque Gide

L’AFHE organisera une ou deux sessions au colloque de l’association française Charles Gide qui se tiendra à Lausanne, les 10-11 et 12 septembre prochain. Le principe est simple, ceux qui souhaitent soumettre une communication ou organiser une session doivent envoyer leur proposition avec un résumé d’environ 300 mots pour une communication, de 1000 mots pour une session (en indiquant le nom, l’affiliation des participants et les titres des communications envisagées).

Nous attirons votre attention sur le thème choisi cette année “Coopération(s)” qui recouvrent nombre de sujets de recherche des membres de l’AFHE, mais il est parfaitement possible de soumettre une communication non-thématique. Il est aussi envisageable d’organiser une session sur le thème du colloque. Les propositions de communication de jeunes chercheurs – doctorants et post-doctorants – est fortement encouragée, comme indiqué dans l’appel à communication ci-dessous. L’AFHE pourra le cas échéant contribuer aux dépenses de déplacement et de séjour des jeunes chercheurs sélectionnés qui en feront la demande.

Dernière information, les propositions doivent être soumises avant le 15 mars, si vous avez un contretemps ou si vous rencontrez une autre difficulté pour soumettre une communication, n’hésitez pas à contacter Rebeca Gomez-Bettancourt (rebeca.gomezbetancourt@univ-lyon2), ou Loïc Charles (lcharles02@univ-paris8.fr)

Le thème « Coopération(s) »

Le XVIIIe colloque international de l’Association Charles Gide se tiendra à l’université de Lausanne les 10, 11 et 12 septembre 2020. Cette manifestation organisée par le centre Walras Pareto d’études interdisciplinaires de la pensée économique et  politique (CWP) portera sur le thème « Coopération(s) ».

Coopérer, c’est-à-dire « faire quelque chose conjointement avec quelqu’un » : l’idée a été explorée avant le XIXe siècle pour penser, entre autres, le fonctionnement économique et politique des sociétés. Elle s’est cristallisée dans les années 1820 sur un ensemble de significations convergentes : dans le sillage de Robert Owen, elle a d’abord désigné en particulier une forme d’organisation de l’économie fondée sur des « coopératives » et adossée au projet d’une prise de décision partagée et d’une meilleure redistribution des richesses produites. Au cours de ces deux cents dernières années de nombreux auteurs – par exemple autour de l’avocat du « coopératisme » Charles Gide (Devillers, 1998) et de l’École de Nîmes – l’ont placée au cœur de leurs recherches. Elle a donné lieu à un nombre remarquable de mises en oeuvre – de The Rochdale Society of Equitable Pioneers jusqu’à The Preston Model, pour s’en tenir au cas britannique.

La signification de la coopération, liée par exemple aux questions de réciprocité et d’échange, oscille entre des pôles distincts. Ce « Third sector » (Hilson et al., 2017) cultive ses spécificités vis-à-vis du libéralisme, du capitalisme, du socialisme – sans que les frontières soient clairement établies pour autant (sur les proximités entre capitalisme et coopération, voir en particulier Marx, 1867, I, 11). La coopération, voisine de l’associationnisme et du mutualisme sans se confondre avec eux, féconde les théories des communs (Ostrom 1990) ou encore les réflexions sur l’économie sociale et solidaire. Entre transactions  individuelles et intervention publique, elle est aussi une forme de coordination entre les agents non seulement économiques mais aussi politiques et sociaux.

Le mot et la notion ont évolué et charpentent certaines théories économiques actuelles. Ils peuvent être mobilisés en théorie des jeux pour rendre compte de l’existence de certaines formes d’organisation sociale (depuis Von Neuman et Morgenstern, 1944), par exemple pour éclairer les conditions de stabilité des d’institutions sociales fondées sur la logique des participants.

Il importe d’étudier au croisement des champs disciplinaires ses assises théoriques, ses variations de signification, les débats qu’elle a suscités dans le champ de la pensée économique et ailleurs, ses traductions concrètes dans le temps et dans l’espace (Desroche 1976). Quelques questions peuvent aider à orienter la réflexion.

  • Comment ont été théorisées et instaurées des institutions destinées à mettre en œuvre coopération et coordination en société ?
  • Jusqu’à quel point l’histoire de la pensée éclaire-t-elle sur les raisons pour lesquelles individus et groupes coopèrent ?
  • La coopération est-elle plutôt le fruit d’une volonté politique de transformation de la société ou, plus prosaïquement, une bonne méthode pour conduire au mieux ses affaires (Hilson 2018) ?

Travaux cités : Devillers Patrice, « Le coopératisme de Charles Gide », RECMA, 269, 1998. – Desroche Henri, Le projet coopératif : son utopie et sa pratique : ses appareils et ses réseaux, ses espérances et ses déconvenues, Paris, Éd. ouvrières, 1976. – Hilson Mary, The International Co-operative Alliance and the consumer co-operative movement in northern Europe, c. 1860-1939, Manchester, MUP, 2018. – Hilson Mary, Neunsinger Silke, Patmore Greg (dir.), A Global History of Consumer Co-operation since 1850. Movements and Businesses, Leiden, Brill, 2017. – Marx Karl, Das Kapital, Hamburg, Otto Meissner, 1867. – Neumann John von et Morgenstern Oskar, Game Theory and Economic Behavior, Princeton, PUP, 1944. – Ostrom Elinor, Governing the Commons: The Evolution of Institutions for Collective Action, Cambridge, CUP, 1990.

À noter

  • Comme les années passées, ce colloque Gide accueillera également des communications portant sur l’ensemble des thèmes relevant de l’histoire de la pensée et de la philosophie économique.
  • Les propositions des doctorant.e.s sont encouragées ; des ateliers pratiques de recherche et des sessions utiles à la poursuite de leur carrière seront organisés à leur intention.

Dates à retenir

  • Soumission des propositions: 1e janvier – 15 mars 2020
  • Décision du comité scientifique: 15 avril 2020
  • Inscription au colloque et envoi des textes: 15 avril – 15 août 2020

Contact gide2020@unil.ch

Site internet du colloque

Conférencières invitées : Tine de Moor, université d’Utrecht ; Ophélie Siméon, université Sorbonne- Nouvelle, Paris.

Comité d’organisation : (Centre Walras Pareto, UNIL), François Allisson, Roberto Baranzini, Thomas Bouchet, Raphaël Fèvre, Marius Kuster, Justine Loulergue, Harro Maas, David Sarech.

Comité scientifique : Les membres du Comité local d’organisation ainsi que Michele Bee (Lausanne – Belo Horizonte), Cléo Chassonnery-Zaïgouche (Cambridge), Till Düppe (Montréal), Ludovic Frobert (Lyon), Stéphane Gacon (Dijon), Mary Hilson (Aarhus), Alexandra Hyard (Lille), Sylvie Rivot (Strasbourg), Christophe Salvat (Aix-en-Provence), Sophie Swaton (Lausanne).

« WOMEN IN DATA SCIENCES » : un engagement 3M et l’ESSEC pour féminiser les métiers scientifiques

A l’occasion de la Journée Internationale des femmes et des filles de science, 3M et l’ESSEC annoncent le lancement du programme de bourses « Women in Data Sciences ». Ce programme a pour vocation d’inspirer et d’encourager des étudiantes qui désirent s’orienter vers une carrière scientifique. Chaque année, cette nouvelle initiative soutiendra une étudiante dans sa poursuite d’études afin d’intégrer des secteurs tels que la finance, la gestion ou l’analyse de données.

Le programme de bourses « Women in Data Sciences »

En France comme dans tous les pays industrialisés, les femmes sont, sans raisons objectives, minoritaires dans les métiers scientifiques bien que leurs compétences soient reconnues.

Le lancement du programme de bourses « Women in Data Sciences » est une nouvelle initiative qui accordera une aide financière, en déduction des frais de scolarité, à des étudiantes désireuses de s’orienter vers une carrière dans la gestion et l’utilisation de données.

En améliorant les conditions d’accès au Master in Data Sciences & Business Analytics ESSEC & CentraleSupélec, cette bourse permettra d’attirer les étudiantes les plus compétentes et motivées dans un secteur en manque de recrutements féminins et où pourtant les possibilités de carrières de haut niveau ne manquent pas.

3M s’engage ainsi à financer durant 4 ans une bourse annuelle de 10 000 €, attribuée à une candidate déclarée admise au Master in Data Sciences & Business Analytics ESSEC & CentraleSupélec.

En ce mois de février durant lequel se déroulent les procédures d’admission au Master, l’ESSEC sélectionnera parmi les candidates admises de la prochaine cohorte, trois profils qui auront la possibilité de passer un entretien avec le jury de 3M. En fin de sélection, l’une d’entre elles se verra attribuer la bourse « Women in Data Sciences ».

« Les métiers d’analyse et de gestion des données sont très ouverts aux jeunes femmes engagées, talentueuses et créatives, qui réussissent après leur formation dans le Master Data Sciences et Business Analytics ESSEC-CentraleSupélec des carrières remarquables dans les entreprises. Le master a accueilli 45% de femmes cette année, de nationalités très variées. Le programme « Women in Data Sciences » du partenariat ESSEC-3M contribuera à encourager les femmes à s’engager dans cette voie et à faciliter leur accès à l’une des toutes meilleures formations du domaine », explique Laurent Alfandari, professeur et co-responsable académique du Master in Data Sciences & Business Analytics ESSEC & CentraleSupélec.

« Depuis de nombreuses années, 3M s’implique dans le monde entier pour augmenter le rayonnement de la Science dans la société et pour éduquer à la Science les jeunes et particulièrement les filles. Ce nouveau programme de bourses s’inscrit ainsi parfaitement dans la politique RSE de 3M, alliant collaboration avec l’environnement local et soutien à des projets innovants, le domaine de la Data ouvrant de multiples perspectives », commente Véronique Delpla-Dabon, Directeur Développement Durable et RSE, 3M France.

Parce que la valorisation des compétences et le renforcement de la présence des femmes dans les secteurs scientifiques est une priorité pour développer les innovations de demain, 3M s’engage de manière volontariste dans l’accompagnement des femmes scientifiques et ingénieurs. Le programme « Women in Data Sciences » répond parfaitement à cet enjeu pour favoriser l’émergence de talents et encourager les femmes à faire carrière dans ce domaine.

Bourse de recherches postdoctorales en économie, histoire et politique à l’université de Harvard

“Cher/Chère Collègue, nous souhaiterions vous encourager à proposer des candidates pour une nouvelle Prize Fellowship in Economics, History, and Politics (Bourse de recherches postdoctorales en économie, histoire et politique) à l’université de Harvard, à compter de l’année 2020-2021.” voici comment débute un message qui vient d’être diffusé.

Les candidates sélectionnées passeront jusqu’à un ou deux ans au Center for History and Economics (CHEP) in Paris. Ces bourses de recherches postdoctorales sont d’une durée de trois ans et vous trouverez une description détaillée sur notre site, à l’adresse suivante : http://histecon.fas.harvard.edu/ehppf/.

Les chercheur-e-s EHP-CHEP résideront pendant une ou bien deux des trois années de la bourse au CHEP à Sciences Po Paris. Nous souhaiterions particulièrement vous encourager à proposer des candidates dont les travaux s’affranchissent des frontières entre disciplines, et qui s’adressent à des questions d’envergure. Les candidates devraient être exceptionnellement brillantes et avoir déjà accompli des recherches innovantes. Leur niveau devrait être comparable à celui de jeunes titulaires dans les toute meilleures universités. Pour une liste des boursiers EHP depuis 2011, voire ci-dessous.

La date-limite pour proposer des candidatures pour les bourses commençant en 2020-2021 est le vendredi 21 février 2020.

Les nominations de candidates, ainsi que les noms de deux personnes qui peuvent écrire une lettre (en français ou en anglais) d’évaluation et de soutien à la candidature, doivent être fournies au moyen d’un formulaire auquel vous pouvez accéder sur notre site dédié à ces candidatures : http://www.ehppf.org/.

Pour proposer une candidature, veuillez cliquer sur l’onglet “Nominations” sur le menu à gauche et taper au clavier (copier-coller pourrait occasionner un message d’erreur) les identifiants suivants :

  • Nom d’utilisateur : noms2020ehppf
  • Mot de passe : 2020fellowships

Après avoir reçu une nomination, nous contacterons le candidat ou la candidate pour lui demander un CV et des échantillons de ses travaux, ainsi que les deux personnes chargées d’évaluer et de soutenir la candidature, pour leur demander les lettres de recommandation. Ces documents devront être fournis avant le 20 mars 2020, date à laquelle le comité de sélection commencera à examiner les candidatures. Si vous avez des questions sur la bourse de recherches postdoctorales ou sur la procédure de nomination, veuillez contacter Jennifer Nickerson, dont l’adresse est ehppf@fas.harvard.edu ou Mary-Rose Cheadle, dont l’adresse est kmrc2@cam.ac.uk.

Ce programme de bourses postdoctorales est destiné à des candidates d’excellence et nous souhaitons sélectionner de jeunes chercheurs ou chercheuses exceptionnelles. Les candidates devraient avoir complété leur formation à la recherche et avoir bientôt fini la rédaction de leur thèse de doctorat. Ils ou elles devraient être en mesure de fournir des échantillons de leurs travaux (par exemple des articles de recherche, des communications écrites ou des chapitres de leur thèse) et d’obtenir leur doctorat d’ici ou quelques mois après le début de la bourse. S’ils ou si elles ont terminé leur doctorat, ils ou elles ne devraient pas l’avoir obtenu depuis plus de deux ans à compter du début de la bourse. Nous vous remercions d’avance pour votre aide.

Très cordialement,

Sunil Amrith, Abhijit Banerjee, Paul-André Rosental, Emma Rothschild et Francesca Trivellato Joint Center for History and Economics/CHEPvv

Philippe Naszalyi sur BFM Business à propos du Brexit

Ce mercredi 29 janvier, Philippe Naszalyi, directeur de la Revue des Sciences de Gestion, Hervé Novelli, président de l’Association des plateformes d’indépendants (API), et Thierry Wellhoff, fondateur de Wellcom, se sont penchés sur le Brexit, dans les Insiders dans l’émission Inside présentée par Karine Vergniol et Guillaume Paul sur BFM Business.

Brexit : le plus dur est devant nous

5G/Huawei, l’Europe pose ses conditions

Pour la défense des libertés académiques

A l’occasion de la journée internationale pour la défense des libertés académiques, le SNESUP-FSU organise un colloque à l’ENS site JOURDAN, le samedi 8 février 2020 de 14h à 17h, au 48 boulevard Jourdan, Paris XIVe.

Au programme des interventions et des témoignages à propos :
– des attaques contre les libertés académiques dans le monde, avec un focus sur la Turquie et un autre sur l’Europe et la France ;
– du développement du néolibéralisme au niveau international et de ses attaques contre les libertés académiques, sous la formes de l’autoritarisme étatique, de la mise en concurrence et de la focalisation sur l’innovation marchande ;
– des mobilisations pour la défense des libertés académiques et de la coopération syndicale internationale sur ce sujet.

Inscription obligatoire auprès de l’adresse : international@snesup.fr

Journée d’étude des doctorant.e.s de l’AFHMT : Écrire le travail

Cette année, la journée d’études des doctorant.e.s de l’Association française de l’histoire des mondes du travail (AFHMT) portera sur le thème “Écrire le travail”. Elle se déroulera au Campus Condorcet Paris-Aubervilliers, 8 cours des Humanités, 93300 Aubervilliers le mercredi 1er avril 2020 de 9h à 17h.

Appel pour la journée d’étude des doctorant.e.s de l’AFHMT : Écrire le travail.

La journée d’études aura lieu le mercredi 1er avril 2020 au Campus Condorcet, à Aubervilliers (métro Front Populaire)

Chaque intervention sera discutée par des professeur.e.s invité.e.s pour l’occasion (les textes devront être transmis une semaine avant aux organisateurs et organisatrices qui se chargeront de les faire parvenir aux discutant.e.s).

Les propositions de communications (moins de 5000 signes) sont à envoyer avant le 15 février 2020 à Romain Castellesi (romain.castellesi@gmail.com), Amandine Tabutaud (amandine.tabutaud@orange.fr) et Adeline Blaszkiewicz (blaszkiewicz.adeline@gmail.com). 

Pour leur rendez-vous annuel, les doctorant.e.s de l’AFHMT proposent de questionner la question de l’écriture du travail. Cette journée d’étude s’inscrit dans une actualité politique, sociale et historiographique qui donne une acuité particulière à cette question[1]. Le succès d’ouvrages de travailleurs et/ou sur les travailleurs, à l’instar Joseph Ponthus, A la ligne[2], montre la diversification des écritures sur le travail à l’épreuve de ses formes les plus contemporaines, comme le développement de l’intérim. Ces œuvres montrent que la mise en récit des expériences au et/ou de travail, contribue à rendre visible des acteur.rice.s dont la voix est habituellement peu ou pas audible, en raison de leur position subalterne dans la société (appartenance de classe, de genre, de race). Aussi, ces récits constituent des sources singulières pour les chercheurs lorsqu’il s’agit de saisir la parole et les pratiques ouvrières notamment.

Cette journée d’étude accueillera prioritairement mais non exclusivement, et sur toutes les périodes de l’histoire, les communications portant sur les écrits produits par les travailleurs et travailleuses eux-mêmes. Ces écritures peuvent être de nature diverse (carnets, journaux, autobiographies, romans, écrits collectifs…) et revêtir des objectifs eux-mêmes variés, qu’il s’agisse d’écrits à vocation de témoignage, ou d’entreprises de nature philosophique, anthropologique, voire politique, et que leurs auteur.e.s aient cherché à publier ou non. Les communications pourront interroger plusieurs axes de réflexions. 

Les communications pourront s’attacher à étudier la nature de l’écriture du travail qu’elle soit littéraire, sociale ou politique, ou que ces objectifs soient mêlés. 

La question de l’expérience de l’écriture pour celui ou celle qui prend la plume pourra aussi faire l’objet d’une attention particulière. L’écriture ouvrière, d’abord individuelle, peut s’incarner dans l’expérience collective, et être le support de mobilisation de nouvelles identités professionnelles et collectives.

On pourra également s’interroger sur l’expérience de l’écriture elle-même, notamment les contextes de prise de plume ainsi que les pratiques et les modalités de l’écriture du et sur le travail. Pourquoi un.e auteur.e – ou un.e travailleur.euse – se met-il/elle à écrire ? Comment écrit-il ? Dans quelle forme ? A quel rythme ?, etc. L’expérience personnelle, sociale et politique de l’écriture recouvre en effet des actions d’écriture et des temporalités multiples qu’il est pertinent de repérer dans les textes et les paratextes. 

Une attention particulière peut être portée aux discours produits par les textes des travailleurs.euses. À travers les souvenirs, les réflexions, les visions et les appréciations sur le travail, les auteurs apportent des connaissances sur les univers sociaux, professionnels et politiques auxquels ils appartiennent comme ils contribuent à en véhiculer de nouvelles représentations.Les discours construits par les auteurs sont également des manières différenciées de se représenter et de penser une condition de travailleur. La manière dont ces écritures opèrent une transformation du rapport au travail pourra également être étudiée. Elles peuvent entraîner tantôt une distanciation par rapport au travail, être un vecteur d’émancipation ou de mobilisation politique. 

Enfin, les écritures de la fin du travail ou de son absence, produites dans un contexte de chômage ou de désindustrialisation par exemple pourront également être étudiées, comme révélatrices de la centralité du travail dans les interactions sociales des individus. 

Les écrits à propos du travail tels que les enquêtes, les rapports, le regard des chercheurs ou des écrivains auront également leur place dans cette journée d’études, dans la lignée du récent ouvrage collectif dirigé par Eric Geerkens, Nicolas Hatzfeld, Isabelle Lespinet-Moret et Xavier Vigna consacré aux enquêtes sur les mondes ouvriers dans l’Europe contemporaine[3]

Dans l’esprit ayant présidé aux précédentes journées d’études, nous souhaitons donner à voir un ensemble de travaux, dont les spectres chronologiques, thématiques, spatiaux et disciplinaires sont délibérément ouverts. Ils reflèteront ainsi la diversité des écritures du travail, et ouvriront un débat scientifique et méthodologique.


[1] La parution de l’ouvrage collectif dirigé par le sociologue Marc Loriol « Écrire à propos du travail[1] », en plein mouvement des gilets jaunes en 2019 a donné une nouvelle occasion aux chercheurs et chercheuses en sciences humaines de déconstruire les discours produits sur les classes populaires par des acteurs qui lui sont extérieurs, qu’ils soient politiques ou médiatiques. En ce sens, Xavier Vigna a mis en avant deux pôles structurants entre lesquels oscillent les écritures de la classe ouvrière et les écritures sur la classe ouvrière, à savoir l’espoir et l’effroi, selon le titre de son ouvrage éponyme dans son ouvrage L’espoir et l’effroi. Luttes d’écritures et luttes de classes en France au XXe siècle, Paris, La Découverte, coll. « Sciences humaines », 2016.

[2] Joseph Ponthus, A la ligne, La table ronde, 2019.

[3] Eric Geerkens, Nicolas Hatzfeld, Isabelle Lespinet-Moret et Xavier Vigna, Les enquêtes ouvrières dans l’Europe contemporaine, Paris, La Découverte, 2019.

OIF : Le Prix des cinq continents 2019 attribué à l’écrivain québécois Gilles Jobidon

Réuni au siège de l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF) à Paris ce mardi 12 novembre 2019, le jury du Prix des cinq continents a décidé d’attribuer le prix à Gilles Jobidon pour son roman Le Tranquille affligé aux éditions Leméac.

L’OIF récompense Gilles Jobidon

Gilles Jobidon vit et travaille à Montréal. Saluée par le succès de son premier roman, La route des petits matins (prix Robert-Cliche 2003 ; prix Ringuet 2004 ; prix Anne-Hébert 2005), l’œuvre romanesque de Gilles Jobidon s’est poursuivie avec L’âme frère (Grand Prix du livre de la Montérégie 2006), puis Combustio (Grand Prix du livre de la Montérégie 2013), La petite B. (prix Arlette-Cousture 2016) et Le Tranquille affligé (prix Arlette-Cousture 2019). Gilles Jobidon est également l’auteur des récits poétiques Morphoses et du recueil de nouvelles D’ailleurs. Il a fait paraître à l’automne 2019 un carnet d’écriture intitulé C’est la faute à l’ostensoir.

Pour le Jury international, présidé par Paula Jacques, « c’est une fable aux accents contemporains dont l’écriture épouse le sublime et une malicieuse trivialité. Au XIXe siècle, à l’époque des grandes conquêtes coloniales, un jésuite défroqué va réussir à convaincre l’empereur de Chine à financer sa quête merveilleuse des secrets de fabrication d’une couleur, le noir absolu».

Le Jury a également décerné une mention spéciale à Alexandre Feraga pour son roman Après la mer publié aux éditions Flammarion : « Après la mer se termine cruellement l’enfance d’un petit garçon. Le temps d’un été, Alexandre entreprend avec son père un retour forcé en Algérie, le pays des origines, comme en terre étrangère. Dans une langue sensible et distanciée, le narrateur décrit les blessures des enfants mal aimés».

Le Prix sera officiellement remis à Paris, au siège de l’Organisation internationale de la Francophonie, ce vendredi 15 novembre à 10h30, par l’Administratrice de l’OIF, Mme Catherine Cano.

Doté d’un montant de 10.000 euros, le Prix des cinq continents, créé en 2001, permet de mettre en lumière des talents littéraires reflétant l’expression de la diversité culturelle et éditoriale en langue française sur les cinq continents. Ce prix permet également d’offrir à l’auteur(e) un rayonnement international. Le lauréat bénéficiera d’un accompagnement promotionnel pendant toute une année, l’OIF assurant sa participation à des rencontres littéraires, foires et salons internationaux identifiés de commun accord avec lui.

Composé de douze écrivains de renom, originaires de tout l’espace francophone, le jury du Prix 2019 est présidé par Paula Jacques (France-Égypte) et réunit Lise Bissonnette (Canada-Québec), Ananda Devi (Maurice), Hubert Haddad (Tunisie-France), Monique Ilboudo (Burkina Faso), Vénus Khoury-Ghata (Liban), Jean-Marie Gustave Le Clézio (Maurice), René de Obaldia (Hong-Kong), Lyonel Trouillot (Haïti), Abdourahman Waberi (Djibouti), Jun Xu (Chine) et Jean Marc Turine (Fédération Wallonie-Bruxelles), lauréat du prix 2018.

L’OIF compte 58 Etats et gouvernements membres, et 26 pays observateurs. Pour plus de renseignements : www.francophonie.org

Séminaire libertaire ETAPE janvier-juin 2020

Le séminaire de recherche militante et libertaire ETAPE (Explorations Théoriques Anarchistes Pragmatistes pour l’Émancipation) va entamer en janvier 2020 sa huitième année et peut intéresser les chercheurs dans le domaine de l’économie sociale et solidaire. Voici le programme pour la période janvier-juin 2020. En dehors d’une rencontre publique, le jeudi 14 mai, les séances du séminaire ayant lieu à Paris un vendredi par mois, entre 19h et 22h, nécessites de s’inscrire auprès de Philippe Corcuff, coanimateur du séminaire ETAPE (philippe.corcuff@sciencespo-lyon.fr).

Programme du séminaire de recherche militante et libertaire ETAPE (Explorations Théoriques Anarchistes Pragmatistes pour l’Émancipation)

Janvier-juin 2020

Co-animé par Philippe Corcuff et Didier Eckel
ETAPE
Pour tout contact : Didier Eckel didier.eckel@laposte.net

Séminaires (Paris, vendredis, 19h-22h)

Chacun amène à boire et à grignoter (autour d’une dizaine de participants) : ce qui sera fait, en toute convivialité, pendant le séminaire !

Vendredi 24 janvier 2020

« Les gauches radicales et libertaires et l’antisémitisme aujourd’hui »
Autour d’un texte d’Ivan Segré : « Fonction de l’antijudaïsme : un cas d’école »
Ivan Segré est philosophe et talmudiste, auteur notamment de La Réaction philosémite. La trahison des clercs (Fécamp, Éditions Lignes, 2009) ; voir sur le site lundimatin sur Internet : « Une indigène au visage pâle. Compte-rendu du livre de Houria Bouteldja : Les Blancs, les Juifs et nous. Vers une politique de l’amour révolutionnaire », 30 mars 2016, https://lundi.am/Une-indigene-au-visage-pale ; « Israël : l’impossible boycot », 9 novembre, https://lundi.am/Israel-l-impossible-boycott ; et « Une étrange alliance. Islamophobie et judéophobie », 4 mars 2019, https://lundi.am/Une-etrange-alliance-Islamophobie-et-judeophobie

  • Rapporteur « compréhensif » : Didier Eckel, co-animateur du séminaire ETAPE, ancien militant associatif et anticapitaliste
  • Rapporteur « critique » : Philippe Corcuff, co-animateur du séminaire ETAPE, maître de conférences de science politique à Sciences Po Lyon, membre de la Fédération Anarchiste

Voir aussi sur le thème général de la séance sur Internet : « Le non-sujet de l’antisémitisme à gauche », par Camilla Brenni, Memphis Krickeberg, Léa Nicolas-Teboul et Zacharias Zoubir, revue Vacarme, n° 56, hiver 2019, https://vacarme.org/article3210.html

Vendredi 28 février 2020

« Numérique, liberté et fake news »

« Désinformation, censure et espace public numérique », par Dominique Cardon
Dominique Cardon est professeur de sociologie à Sciences Po Paris, auteur notamment de Culture numérique (Paris, Presses de Sciences Po, 2019) ; voir sur le site culturel AOC [site sur abonnement, mais on peut lire mensuellement trois textes gratuitement] sur Internet : « Pourquoi avons-nous si peur des fake news ? », partie 1, https://aoc.media/analyse/2019/06/20/pourquoi-avons-nous-si-peur-des-fake-news-1-2/ , et partie 2, 21 juin 2019, https://aoc.media/analyse/2019/06/21/pourquoi-avons-nous-si-peur-des-fake-news-2-2/

« Démocratie smartphone et limites de la liberté », par Francis Brochet
Francis Brochet est journaliste au bureau parisien du groupe de presse régional EBRA (Dernières nouvelles d’Alsace, Le Progrès, Le Républicain lorrain, etc.) et l’auteur notamment de Démocratie smartphone. Le populisme numérique, de Trump à Macron (Paris, François Bourin, 2017) ; voir sur le site Telos sur Internet : « Les partis sont morts…et après ? », 6 décembre 2017, https://www.telos-eu.com/fr/politique-francaise-et-internationale/les-partis-sont-morts-et-apres.html et « Brexit : “the will of the people”, ou l’implosion de la démocratie », 25 avril 2019, https://www.telos-eu.com/fr/politique-francaise-et-internationale/brexit-the-will-of-the-people-ou-limplosion-de-la-.html

Vendredi 20 mars 2020

“Cultures contemporaines et engagements”

“Séries TV et féminisme”, par Sandra Laugier
Sandra Laugier est professeure de philosophie à l’Université de Paris 1 Panthéon Sorbonne, elle est notamment l’auteure de Nos vies en séries. Philosophie et morale d’une culture populaire (Paris, Climats, 2019) ; voir notamment sur le site de Libération sur Internet : « “Buffy”, une étape dans l’histoire du féminisme », 16 mars 2017, https://www.liberation.fr/debats/2017/03/16/buffy-une-etape-dans-l-histoire-du-feminisme_1556218 et « Les séries sont des outils d’éducation, de pensée et de combat politique », entretien avec Guillaume Launay et Anastasia Vécrin, 18 octobre 2019,https://www.liberation.fr/debats/2019/10/18/sandra-laugier-les-series-sont-des-outils-d-education-de-pensee-et-de-combat-politique_1758416

“Théâtre contemporain et anarchisme”, par Camille Mayer
Camille Mayer est doctorante en études théâtrales à l’Université Paris 8 Vincennes-Saint-Denis. Sa thèse porte sur les dialogues entre le théâtre et l’anarchisme contemporains. Voir sur Internet : « Reparadise de Gwenaël Morin ou la dépolitisation d’un spectacle historiquement subversif », revue Miranda, n°18, 2019, https://journals.openedition.org/miranda/18253

Vendredi 24 avril 2020

« Les libertaires et le langage : quelle émancipation ? »

« La mise à l’épreuve de l’AG comme antiautoritarisme », par Manon Him-Aquilli
Manon Him-Aquilli est ATER en sciences du langage à l’Université Paris Nanterre, auteure d’une thèse soutenue en novembre 2018 à l’Université Paris-Descartes sur Prendre la parole sans prendre le pouvoir. Réflexivité, discours et interactions dans des assemblées générales anarchistes et/ou autonomes ; voir sur Internet : « Distribuer le pouvoir comme on distribue la parole : le rituel des “tours de parole” dans les assemblées générales anarchistes-autonomes », revue Semen, n° 43, 2018, https://journals.openedition.org/semen/10710

« Indiscipliner la littérature, une injonction doublement paradoxale ? », par Myriam Suchet
Myriam Suchet exerce les fonctions de chercheure et d’enseignante à la Sorbonne Nouvelle Paris 3, où elle dirige le Centre d’études québécoises dans une perspective indisciplinée. C’est cette Indiscipline ! (Montréal, Nota Bene, 2016, http://www.groupenotabene.com/publication/indiscipline) qui l’anime et lui souffle ses enquêtes – dont la dernière a paru en novembre 2019 aux Éditions du Commun sous le titre L’Horizon est ici. Pour une prolifération des modes de relations. Pour d’autres lectures, rendez-vous sur Internet à : https://horscadres.hypotheses.org/

Vendredi 15 mai 2020

« Émancipation et aliénation »
« Pratico-inerte et émancipation : aller-retour Révolution française-Sartre », par Sophie Wahnich
Sophie Wahnich est historienne et politiste, directrice de recherche au CNRS, auteure notamment de La Révolution française n’est pas un mythe (Paris, Klincksieck, collection « Critique de la politique », 2017) ; voir sur Internet « L’histoire de la Révolution française peut-elle être dialectique ? Sartre, Lévi-Strauss, Benjamin », revue L’Homme et la Société, n°181, 2011, https://www.cairn.info/revue-l-homme-et-la-societe-2011-3-page-99.htm

– « Quelques raisons pour abandonner la notion d’aliénation dans une perspective émancipatrice », par Philippe Corcuff
Philippe Corcuff est maître de conférences de science politique à Sciences Po Lyon, co-animateur du séminaire ETAPE, membre de la Fédération Anarchiste

Vendredi 12 juin 2020

« C’est quoi être un intellectuel anarchiste ? »
Autour d’un texte de Charles Macdonald (sous réserve)
Charles Macdonald est directeur de recherche honoraire en anthropologie au CNRS et auteur notamment de L’ordre contre l’Harmonie. Anthropologie de l’anarchie (Paris, Editions Petra, 2018) ; voir sur Internet : « Des fondements anthropologiques de l’anarchisme. Hypothèses unifiantes », site Grand Angle, 22 mars 2017, https://www.grand-angle-libertaire.net/des-fondements-anthropologiques-de-lanarchisme-hypotheses-unificatrices/

  • Rapporteur « compréhensif » : Guy Lagrange, coordinateur du site de réflexions libertaires Grand Angle, membre de la Fédération Anarchiste
  • Rapporteur « critique » : Jérôme Alexandre, théologien catholique de sensibilité libertaire

Rencontre publique

Jeudi 14 mai 2020, 18h30-20h30

Rencontre publique organisée par le séminaire ETAPE
Bar-restaurant Le Lieu-Dit (4-6 rue Sorbier, Paris, 20°, métros : Ménilmontant, ligne 2, ou Gambetta, ligne 3)

« Extrême droitisation, confusionnisme et gauche déboussolée » avec :

  • Martine Storti, militante féministe, ancienne journaliste au quotidien Libération, tient un blog sur Mediapart (https://blogs.mediapart.fr/martinestorti/blog), auteure notamment de Sortir du manichéisme. Des roses et du chocolat (Paris, Michel de Maule, 2016)
  • Roger Martelli, historien, directeur de la publication du magazine et du site Regards (http://www.regards.fr/), ancien membre de la direction du Parti communiste français, auteur notamment de L’identité, c’est la guerre (Paris Les Liens qui libèrent, 2016)
  • et Philippe Corcuff, maître de conférences de science politique à Sciences Po Lyon, co-animateur du séminaire Etape, auteur notamment de Les années 30 reviennent et la gauche est dans le brouillard (Paris, Textuel, collection « Petite Encyclopédie Critique », 2014) et de La grande confusion. Winter is coming (Paris, Cerf, à paraître 2020)

Revue Camerounaise d’Histoire Economique et Sociale (RECAHES) n°1 Premier Semestre 2020

Support scientifique de la naissante Association Camerounaise d’Histoire Economique et Sociale (ACAHES), la Revue Camerounaise d’Histoire Economique et Sociale (RECAHES) lance à l’intention des chercheurs spécialisés ou intéressés, cet appel à contribution en vue de son premier numéro à paraître au premier semestre 2020.

La RECAHES poursuit plusieurs objectifs

La RECAHES cherche notamment à répondre aux objectifs suivants :

  1. Promouvoir les études et la recherche en histoire économique et sociale axées sur l’Afrique noire ;
  2. Offrir un cadre d’épanouissement intellectuel et de partage des savoirs aux chercheurs de divers horizons ;
  3. Donner aux décideurs des éléments d’analyse en vue de la décision politique ;
  4. Encourager les jeunes chercheurs en Histoire économique et sociale à la production scientifique

La RECAHES a pour principale aire géographique l’Afrique noire, sans distinction de période ou d’espace. Le champ de recherche devra inclure des faits économiques et sociaux à caractère local, régional, national ou international. L’interdisciplinarité est vivement encouragée.

Soumission et présentation des articles à la Revue Camerounaise d’Histoire Economique et Sociale

Les articles soumis par la RECAHES ne doivent pas faire l’objet d’une publication simultanée ailleurs dans une autre revue scientifique ou un ouvrage. Les opinions exprimées par les auteurs n’engagent en rien la revue.

La RECAHES accepte les articles publiés en français et en anglais.

Tout article soumis à la RECAHES doit se conformer aux normes suivantes :

  • Le texte doit être original et sa longueur n’excédera pas 15 pages (y compris les résumés, les tableaux, les graphiques et les références bibliographiques)
  • A la première devront figurer le titre de l’article, le nom de l’auteur ainsi que son adresse email ainsi que son affiliation institutionnelle
  • Un résumé en français et en anglais (abstract) d’au plus 10 lignes avec 5 mots-clés
  • Le texte est rédigé en caractère Times New Roman, Taille 12, Interligne 1 et justifié à gauche et à droite
  • Les graphiques et les tableaux sont numérotés séquentiellement en chiffres arabes. Ils sont appelés dans le texte par leur numéro d’ordre et sont insérés à l’endroit le plus proche de leur premier appel
  • Ecrire les nombres inférieurs à dix en toutes lettres et utiliser le signe de pourcentage dans le texte et les tableaux, en prenant soin de les séparer du nombre par un espace
  • Mettre en retrait et sans guillemets les citations d’au moins quatre lignes et en taille 10
  • Les parties du texte seront numérotées selon un classement simple. Trois niveaux de titres au maximum sont acceptés (I, II, III….puis A, B, C….puis 1, 2, 3)
  • Les sigles et abréviations utilisés dans le texte seront développés systématiquement à l’occasion de leur première occurrence
  • Limiter les notes aux explications absolument nécessaires ; les numéroter consécutivement et les présenter en notes de bas de page ; la numérotation doit être continue
  • Les références bibliographiques doivent être incorporées dans le texte avec le nom de l’auteur, la date de publication et la page entre parenthèses par exemple : (Balanga, 1998), (Obenga, 1987, p. 13), (Mbokolo, 1990, chap. 2)
  • Les sources d’archives peuvent être référencées en notes de bas de page
  • Les références bibliographiques complètes sont mises par ordre alphabétique à la fin de l’article. Les indiquer comme suit :

– Pour un ouvrage : Balanga L. (1991), De la grandeur de l’Afrique contemporaine, Dakar, Editions du CODESRIA.
– Pour un article de revue : Balanga L. (1995), « Les lamidats du Nord-Cameroun face à la pénétration allemande », Revue d’histoire d’Outre-mer, N° 3, Vol. 1, Mars 1988, pp. 113-135.
– Pour un article dans un ouvrage : Balanga L. (1988), « Examen de quelques problèmes économétriques de l’Afrique noire » in Inankow P et Nemour A. (éds), Stratégies de développement comparée en Afriques, Paris, L’Harmattan, pp. 157-164.

Pour le Numéro 0 à paraître au premier trimestre 2020, les articles doivent être transmis au Comité de rédaction au plus tard le 15 février 2020, sous format Word à l’adresse : recahes@gmail.com

Économie sociale et solidaire et Développement durable : des approches pertinentes pour le vingt-et-unième siècle ?

Le RIUESS Clermont-Ferrand émet un appel à contribution pour un colloque intitulé : “Économie sociale et solidaire et Développement durable : des approches pertinentes pour le vingt-et-unième siècle ?” organisé du 27 mai au 29 mai 2020 à Clermont-Ferrand. Laboratoire organisateur : Laboratoire Communication et Sociétés, Axe « Communication, innovation sociale et économie sociale et solidaire » – EA 7481 – Université Clermont Auvergne

Le but de ce vingtième colloque du RIUESS est d’interroger le concept de développement durable (DD) à l’aune des pratiques et des recherches de l’économie sociale et solidaire (ESS) et, inversement, de questionner les pratiques et les recherches en ESS à l’aune de cette notion plus politique que scientifique. Il s’agit, tout d’abord, dans ce colloque ouvert à toutes les SHS (économie, philosophie, science politique, sociologie, sciences de gestion, sciences de la communication, droit, géographie, anthropologie, etc.), de s’interroger sur le type de société pensé par les acteur·rices et les chercheur·ses de l’ESS et du DD : Œuvre-t-on dans le sens d’une adaptation du capitalisme aux contraintes écologiques ? Participe-t-on à la transformation d’un capitalisme extractif en un capitalisme vert et éthique ou souhaite-t-on la transition vers une société post-capitaliste ? Il s’agit, ensuite, dans un contexte international marqué par la montée des populismes, de s’interroger sur la dimension démocratique des changements à l’œuvre dans une globalisation destructrice de biodiversité et productrice d’inégalités qui ne font que croître. Il s’agit enfin, dans un monde en pleine mutation, où les médias et les réseaux sociaux numériques conditionnent notre accès au monde, de contribuer à une saine clarification du débat en s’efforçant d’expliciter les notions récentes et de caractériser les pratiques émergentes.

Les propositions de communications sont rédigées en français et peuvent prendre différentes formes (modélisation théorique, étude de cas, réflexion critique, témoignage d’acteur·rices, etc.). Elles doivent prioritairement s’inscrire dans un des cinq axes suivants, mais des communications hors axe peuvent être acceptées si elles s’inscrivent dans la thématique générale du colloque (les liens entre ESS et développement durable).

  • Axe I : Clarification et critique conceptuelle.
    Comme le terme « Economie Sociale et Solidaire », le terme de « Développement Durable » réclame une clarification conceptuelle. L’ESS est-elle porteuse de modèles d’organisation et de gestion intégrant les logiques et dispositifs du DD ? Ou doit-on distinguer une ESS adaptée aux représentations du DD d’une ESS politique plus en phase avec les conceptions théoriques décroissantes ? Il s’agirait notamment ici de replacer les débats dans le contexte de l’émergence de ces deux notions et de la manière dont elles ont trouvé à s’articuler, mais aussi de comprendre les glissements sémantiques qui se sont opérés. Plus récemment, les deux approches ont connu de nombreuses variations. En témoigne la multiplication des théories, des projets et des mots qui les désignent. A l’heure où certains parlent d’effondrement, d’anthropocène ou de transition, à l’époque où un capitalisme numérique semble se différencier d’un capitalisme extractif, au moment où de nouvelles formes d’économie (collaborative, circulaire, etc.) et de nouvelles formes de résistance voient le jour (ZAD, décroissance, zone de gratuité, etc.), il semble en effet temps de redéfinir, de manière critique, les différents termes souvent employés comme synonymes dans l’espace médiatique. Il convient, également, de proposer des modélisations permettant de visualiser les ressemblances et les différences entre ces différentes notions. Tel est, en tout cas, l’objectif de cet axe qui s’efforcera également de mettre au centre de sa réflexion la question démocratique : peut-on avoir un développement durable sans une démocratie renouvelée et l’ESS peut-elle représenter ce nouveau projet démocratique ? L’ESS dans des zones non démocratiques est-elle encore de l’ESS ? Comment favoriser une participation démocratique des citoyen·nes aux enjeux actuels du DD et de l’ESS ?
  • Axe II : ESS et DD : Tensions et dissonances entre discours et pratiques
    Il est souvent plus facile d’exprimer ce que n’est pas le développement durable (DD) que de le définir positivement. Son ambition originelle se focalise sur la conciliation problématique entre des intérêts économiques d’un régime plus responsable et vertueux et des impératifs de préservation des ressources. Les dimensions sociétales et démocratiques souffrent d’une insuffisante lisibilité et reconnaissance. Cette faiblesse apparaît d’autant plus préoccupante que le succès du DD doit pouvoir reposer sur une dynamique de solidarité, sur une prise de conscience des interdépendances et sur la participation de toutes et tous.
    Ce défi est aussi celui que partagent les acteur·rices de l’économie sociale et solidaire (ESS) directement interpellés. Comment ces acteur·rices de l’ESS s’emparent du DD dans leur manière d’inventer des réponses concrètes par des projets de développement social et solidaire durable ? Comment les actions en faveur du DD des territoires ouvrent la voie aux initiatives émergentes de l’ESS ? S’agit-il d’expériences sociétales là aux d’autres y voient des opportunités expérimentales au service d’un capitalisme moral ou éthique? Comment l’ESS et le DD s’emparent-ils des questions de genre et d’égalité femme-homme? L’ESS peut-elle contribuer à la réalisation des Objectifs de Développement Durable (ODD) ? Les ODD conduisent-ils à une normalisation et une banalisation des actions des organisations de l’ESS ? On l’aura compris, l’accent sera porté sur les convergences entre ESS et DD mais aussi sur les angles morts et leurs divergences dans les objectifs et les stratégies des un·es et des autres. Cet axe offre l’occasion de croiser le regard sur des travaux empiriques centrés sur les enjeux et les défis de la coopération entre les acteur·rices du DD et de l’ESS. La dimension internationale sera mise en valeur, notamment pour discuter de la place de la culture mais aussi de la décolonisation dans la coopération Nord/Sud et de l’émergence d’une citoyenneté.
  • Axe III : Territoires, communs et mondialisation de la solidarité.
    L’ESS s’affirme souvent comme locale, territorialisée ; le développement durable souligne, lui, sa dimension globale. Comment articuler les deux ? Comment organiser des solidarités locales, voulues choisies, à l’heure où le changement climatique nous rappelle notre interdépendance de fait ? Comment, d’un côté, éviter les égoïsmes territoriaux, souvent nationaux d’ailleurs, promus par un populisme d’extrême droite et, de l’autre, construire des solidarités internationales qui ne soient plus basées sur un esprit et une culture de la bienfaisance, hérités d’un passé colonial qu’il convient de dépasser ? Comment rendre les territoires résilients ? Quels sont les espaces publics qui, à l’image des espaces publics de proximité chers à l’ESS, permettent aux habitant·es des différents territoires du globe de décider ensemble de la bonne échelle d’action ? De quel territoire parle-t-on ? Un territoire réceptacle de stratégies allochtones, extraverties et de capture d’activités ou de patrimoine s’affichant comme participant au DD (greenwashing) ou comme un territoire révélant des ressources au travers d’initiatives endogènes reposant sur les principes d’autonomisation territoriale, d’auto-organisation, de gratuité et de réciprocité, un commun ? Les communs, lorsqu’ils sont attachés à l’enjeu de la démocratie tout autant qu’à celui de l’écologie, peuvent-ils constituer un véhicule permettant de relier les dimensions locales et internationales, tout autant que de susciter des convergences entre différents formes et niveaux de solidarité ? Comment, dans ce contexte, s’articulent les traditions différentes, de l’ESS, du DD, de la solidarité internationale et du commerce équitable ? Comment aussi traiter, concrètement, les questions migratoires ? Sur ce dernier point, les études sur les migrations promeuvent aujourd’hui, pour en penser les liens financiers et humains, le concept de « translocal ». Elles substituent ce concept à celui de transnational afin d’indiquer que les solidarités associent des communautés locales ancrées dans des espaces différents. Ce faisant, elles ouvrent la perspective d’un translocalisme des territoires durables et solidaires qu’il convient d’explorer.
  • Axe IV : Pratiques émergentes et DD.
    Les monnaies sociales, la consommation responsable, l’économie collaborative, l’économie circulaire, la finance participative, l’entrepreneuriat social, etc. toutes ces pratiques revendiquent une rupture avec le capitalisme actuel. Cependant, malgré la démultiplication d’initiatives citoyennes émergentes proposant des alternatives à l’économie capitaliste, la prégnance dans les imaginaires et dans les pratiques quotidiennes du sophisme marchand, empêche la valorisation et la viabilité de ces initiatives en les cantonnant dans les marges ou en les invisibilisant. Or, le potentiel transformateur de certaines d’entre elles est important à condition que l’on sache s’en saisir. Les pouvoirs publics peuvent avoir un rôle de facilitation pour permettre l’émergence et le développement de ces alternatives ou, au contraire, ils peuvent les entraver. Par ailleurs, si certaines de ces pratiques émergentes aspirent à proposer des modèles économiques alternatifs au capitalisme, d’autres en détournent les aspirations en créant des nouvelles niches de marché en phase avec les nouvelles demandes des consommateur·rices de plus en plus sensibles aux questions liées au développement durable. Les questions qui peuvent donc être abordées dans cet axe sont multiples : Qu’en est-il dans les faits de ces pratiques émergentes ? Quelles visions du DD portent-elles ? Quel renouvellement des pratiques démocratiques génèrent-elles ? Peut-on encore parler de développement durable, quand 98% de l’économie est une économie spéculative ? Quels rôles ont les pouvoirs publics pour faciliter ou entraver ces initiatives citoyennes ? Quels sont les risques d’une récupération marchande de ces pratiques ?
  • Axe V : Recherches-action en ESS et DD :  enjeux épistémologiques, méthodologiques, éthiques et politiques
    De la recherche-action (RA) définie par Kurt Lewin dans les années 1940 à la recherche-action-formation initiée par Desroche et développée par Draperi, en allant jusqu’aux recherches partenariales québécoises, les pratiques diffèrent grandement d’une discipline à une autre, d’un objet à un autre. Mais au-delà de ces différences, les acteurs et actrices qui s’inscrivent dans cette tradition de recherche poursuivent un double objectif de production de connaissances et de changement de la réalité par l’action ; ils et elles partagent le désir de transformer la société. En France, notre histoire institutionnelle et sociétale ne favorise pas ce type de recherches, alors même qu’elles semblent prometteuses pour accompagner les transitions en cours, qu’elles soient sociales, économiques ou environnementales. Cet axe propose d’approfondir les réflexions épistémologiques sur la ou les RA menées dans l’ESS ; d’interroger les conditions à remplir pour produire une connaissance valide et peser sur les processus de changement social à l’œuvre. Il propose également de questionner la posture des chercheur·ses issu·es de différentes disciplines et leur responsabilité sociale et sociétale : quels points de vigilance doivent avoir ces chercheur·ses en tête ? quels rôles endosser dans la coproduction de connaissances ? Cet axe propose, par ailleurs, de faire mieux connaître et reconnaître les RA dans le champ de l’ESS et du DD : quelles pratiques de collaboration entre chercheur·ses et acteur·rices se développent-elles ?  (ARUC au Québec, PICRI en France) ? Pour quels résultats ?

Calendrier

La date limite de réception des communications est fixée au 15 janvier 2020.

Ces propositions, de 1 200 mots maximum, doivent préciser le sujet, la méthodologie et l’apport, et, être envoyées à riuess2020@tutanota.com en précisant l’axe auquel elles sont destinées. Chaque proposition sera évaluée en double aveugle par le comité scientifique. Les propositions devront posséder deux éléments distincts :

  • Une fiche d’identification précisant le nom du ou des auteur·rices, ses qualités, le titre de l’intervention et un acronyme de cinq lettres.
  • La proposition proprement dite de 1 200 mots maximum identifiée par son seul acronyme précisant l’axe et comprenant une bibliographie indicative d’au moins cinq références.

Le comité scientifique fera parvenir sa réponse, acceptation ou refus, aux auteur·rices avant le 15 mars 2020. Les textes définitifs devront être envoyés au plus tard le 25 avril 2020.

Membres du comité scientifique (pressentis)

Bouchard Marie (Uqam, Québec), Bucolo Elisabetta (Cnam), Combes-Joret Monique (Université de Reims), Dacheux Eric (UCA), Defalvard Hervé (Université Marne la Vallée), Draperi Jean-François (Cnam), Eynaud Philippe (IAE de Paris), Bruno Frère (Université de Liège), Gianfaldoni Patrick (Université d’Avignon), Hiez David (Université du Luxembourg), Laville Jean-Louis (Cnam), Lhuillier Vincent (Université de Lorraine), Manoury Lucile (Université d’Avignon), Richez-Battesti Nadine (Université d’Aix-Marseille), Robin Yannig (Université de Bretagne Occidentale), Stoessel-Ritz Josiane (Université de Mulhouse), Pierre André Tremblay (Université du Québec à Chicoutimi).

Membres du comité d’organisation

Agbessi Eric (communication, UCA), Batisse Cécile (économiste, UCA), Bussière Alain (commerce équitable, UCA), Collet Raymond (Clermont Métropole), Corneloup Jean (culture récréative, UCA), Couturier Pierre (sociologue, UCA), Dacheux Eric (communication, UCA), Diemer Arnaud (centre Erasme, UCA), Duracka Nicolas (Centre innovation sociale), Garadin Laure (CRESS), Garlot Florine (doctorante UCA), Zumbo-Lebrument Cédrine (Gestion, ESC), Mulnet Didier (éducation au Développement durable, UCA), Tichit Ariane (économiste, UCA), Volat Geoffrey (doctorant UCA), Zouari Khaled (communication, UCA).

Pour tout renseignement

Le responsable scientifique : riuess2020@tutanota.com ou la secrétaire du laboratoire : Nathalie Policard : 04 73 40 85 19

Première revue francophone de management – Revue gestion REVUE GESTION Revues de Gestion