INSEEC U. : la nouvelle équipe à la direction du groupe

Catherine Lespine, Présidente Directeur Général du Groupe INSEEC U. a pris la décision de quitter sa fonction pour des raisons personnelles. Entrée dans le groupe à Bordeaux en 1986 comme jeune professeur, elle en avait repris les rênes en février 2003 au départ de son fondateur. Depuis cette date, elle s’est attachée à construire le groupe pour en faire un des leaders français de l’enseignement supérieur privé, elle devient aujourd’hui « Senior advisor » du groupe INSEEC U.

Françoise Gri, présidente du Conseil de surveillance, assurera la présidence par intérim. Elle aura à ses côtés José Milano, actuel Directeur Général Délégué, qui devient Directeur Général du Groupe INSEEC U. ; Eric Keff, aujourd’hui Directeur Administratif et Financier, prenant quant à lui, le poste de Directeur Général Délégué.

Cette nouvelle gouvernance, conforme à la stratégie de succession décidée avec Catherine Lespine et le Conseil de Surveillance, reprend le flambeau pour réussir une nouvelle étape du développement du groupe.

« Après une formidable aventure professionnelle et humaine de plus de 30 ans, je me réjouis sincèrement de céder les rênes à Françoise Gri et à José Milano – que je connais depuis longtemps -, et dont je sais l’attachement à la réussite de nos élèves, de notre communauté et de notre groupe. Je remercie le Conseil de surveillance d’avoir mis en place à mes côtés cette stratégie de succession. En tant que Senior advisor d’INSEEC U., je reste très mobilisée pour servir les ambitions et le rayonnement du groupe. »

Catherine Lespine

Françoise Gri, présidente par intérim du groupe INSEEC U.

Diplômée de l’École nationale supérieure d’informatique et de mathématiques appliquées de Grenoble, Françoise Gri a dirigé plusieurs entreprises dans le monde des services. Présidente-Directrice générale d’IBM France, puis Présidente de Manpower France et Europe du Sud, Directrice Générale du groupe Pierre & Vacances-Center Parcs, elle est aujourd’hui administratrice indépendante de Crédit agricole SA, Edenred et WNS. Au-delà de son expérience managériale et internationale, elle dispose d’une expertise dans les domaines de l’informatique et de la responsabilité sociale de l’entreprise et s’implique depuis de nombreuses années sur les problématiques de l’éducation et de l’employabilité. Françoise Gri a publié 2 ouvrages ; « Women Power, Femme et patron 2012 » ; « Plaidoyer pour un emploi responsable 2010 ».

José Milano comme Directeur Général du Groupe INSEEC U.

Diplômé de l’École Normale Supérieure de Cachan en économie et gestion en 1993, José Milano est titulaire du DEA de sociologie des organisations de Sciences po Paris, d’un DEA de droit international et d’un Magistère de droit des activités économiques de l’université Paris 1.

José Milano débute sa carrière au sein du groupe AXA, où il a été notamment Chief Learning Officer du groupe, Directeur des relations sociales et du développement d’Axa France et COO et DRH d’AXA Group Solutions. Il devient ensuite Directeur des affaires sociales de la Fédération Française de l’Assurance, et rejoint Kedge Business School dont il deviendra Directeur Général.

Eric Keff comme Directeur Général Délégué

Diplômé de l’Ecole Supérieure Commerce de Paris, Eric KEFF a démarré sa carrière dans l’audit financier chez PriceWaterhouse et à l’audit interne opérationnel chez Thomson Multimedia. Il a ensuite rejoint le groupe d’emballage Crown Holdings où il a exercé des fonctions de Directeur Financier de business unit et de division. Suite au rachat d’une partie des activités de Crown Holdings par un fonds d’investissement, il devient CFO de la société nouvellement créée (Global Closure Systems). Ensuite, il rejoint Carambar & Co (agroalimentaire) en tant que CFO.

« Morale, religion, rapports de gestion et autonomie de l’acteur »

Appel à communication pour les sessions « sociologie de la gestion » du congrès AISLF de Tunis (6-10 juillet 2020). Le GT17 rassemble des sociologues de tous les continents qui travaillent dans des écoles de gestion ou sur les pratiques et les outils de gestion. Il vise à partager leurs expériences tout en se posant la question d’une pratique sociologique pour et sur les gestionnaires. Nous appelons ici gestionnaires, les personnes qui orientent l’activité des organisations sans les posséder, ni n’en être le numéro un. Ces personnes doivent mobiliser leurs subordonnés et leurs collaborateurs, ce qui implique qu’ils assument les décisions qu’ils prennent ou transmettent.

Le constat est que les cadres sociaux de la production moderne ont profondément changé, et que nos analyses du fonctionnement des entreprises ont été pensées pour des formes sociales quasi révolues. Nous préférons les termes de systèmes de production ou de chaines de valeur, car ils prennent en compte l’ensemble des rapports sociaux qui aboutissent à la production d’un bien ou d’un service donné. Les gestionnaires sont bien ceux qui ont à transformer ses rapports sociaux en action productive. La question de la place de la morale ou de la religion dans le travail productif n’est pas récente, elle est même à la source de la discipline sociologique par les débats entre Max Weber, qui voyait sa propre religion comme la plus efficiente dans le cadre capitaliste, et son élève puis collègue, Joseph Schumpeter, qui se posait plutôt la question de morales adaptées aux fonctions patronales.

Ces débats sont certainement à reprendre aujourd’hui où nous voyons des cadres ayant à composer avec des morales ou éthiques d’entreprise, imposées par le sommet, ou plus ou moins négociées avec la base, et des positions religieuses et morales de subordonnés qui peuvent heurter la vision managériale de la manière dont doivent se comporter les membres de leur organisation, voire, et cela a donné lieu à des conflits sans fin, la manière dont ils ou elles doivent être vêtues. L’adhésion de plus en plus d’acteurs au développement durable et à la responsabilité sociétale des entreprises, ou à la gestion des risques, poussent les acteurs productifs à se positionner sur cette question qui touche au cœur même de la morale et de la religion, puisqu’il s’agit de se projeter dans l’au-delà de nos vies.

Même si les discours moralisateurs semblent envahir le champ de la littérature gestionnaire, force est de constater qu’en pratique on n’observe guère d’adoucissement des modes gestionnaires. Nous voyons ressurgir des modes hypertayloriens dans lesquels les technologies modernes s’efforcent à réduire les subordonnés à une exécution robotisée que Taylor lui-même n’aurait pas osé rêver. Des rythmes de travail trop élevés, des expositions à des risques pourtant connus, des pratiques de harcèlement et d’épuisement systématique semble d’autant plus faciles à mettre en place que les statuts protecteurs reculent au profit de situations dans lesquelles une soi-disant liberté est payée par un système de contraintes difficile à imposer à des salariés protégés par les droits du travail, de plus en plus oubliés.

Une organisation, entité non pensante, peut-elle se présenter comme morale ? On voit des entités économiques ou étatiques, ou dites associatives, se présenter comme une morale en action. On voit aussi des modes managériales se présenter comme l’expression d’une morale, alors qu’elles ne sont qu’une forme d’organisation et de domination. Parler de morale au sein d’organisations met en problème le rapport de l’organisation avec l’individu, ses choix et convictions ultimes.

Le GT17 accepte les propositions présentant une réflexion théorique touchant, au moins partiellement, à la problématique de cet appel, et surtout présentant de manière descriptive des cas dans lesquels ou des gestionnaires sont confrontés à des questions de sociologie. Il donne une grande place aux enquêtes faisant avancer la recherche scientifique sur des question touchant la mobilisation de personnes salariées, subordonnées, ou dépendantes en vue d’une production dont il importe de déterminer vers quoi et par qui elle est dirigée.

Propositions : Les propositions doivent être soumises uniquement en ligne, dans votre espace personnel sur le site : https://congres2020.aislf.org/pages/32-aac.php?group=GT17. Si ce n’est déjà fait, vous devez créer votre espace personnel sur https://congres2020.aislf.org/pages/cep02.php

Les propositions soumises sont limitées à 200 signes pour le titre et 1 500 signes pour le résumé (espaces compris). S’il y a lieu, il est possible de mentionner des co-auteurs (leur présence n’est pas requise pour la présentation). Chaque congressiste peut déposer deux propositions au maximum. Les propositions doivent être déposées avant le 15 janvier 2020. Au-delà de cette date, cette partie du site sera fermée et il ne sera plus possible de proposer des communications.

Évaluation : Les propositions sont évaluées par les responsables du GT. En cas d’acceptation par le groupe indiqué en premier choix, l’acceptation est transmise par courriel à l’auteur principal uniquement. En cas de refus, la proposition est présentée au groupe mentionné en second choix, qui peut l’accepter selon les mêmes règles. En cas de second refus, la procédure prévoit un arbitrage de l’AISLF avant réponse définitive.

Délais pour les abstracts : 15 janvier 2020 pour la mise en ligne.

Sessions : Afin de faciliter la discussion entre auteurs, la division en sessions se fera au vu des réponses.

Comité scientifique : Daniel MERCURE, président d’honneur de l’AISLF, professeur titulaire de sociologie à l’Université de Laval à Montréal ; Florence PINOT, enseignante-chercheur à l’Ecole Supérieure de Commerce de Paris (France) ; Francisco PUCCI, enseignant-chercheur de l’Universidad de la Republica (Montevideo, Uruguay) ; Frédéric RICHARD, enseignant-chercher à l’Ecole Supérieure de Commerce de Saint-Etienne (France) ; Xavier RICHET, Professeur de sciences économiques, Université Sorbonne Nouvelle – Paris 3 ; Jean RUFFIER, chercheur au CNRS (Lyon, France) ; Marcos SUPERVIELLE, professeur de l’Universidad de la Republica (Montevideo, Uruguay) ; Pierre TRIPIER, sociologue, Paris ; Jorge WALTER, enseignant-chercheur à l’Universidad de San–Andres (Buenos-Aires, Argentine) ; ZHAO Wei, chercheur à l’université SUN Yatsen (Canton, Chine).

Comité d’organisation : Jean RUFFIER

Pour toute information supplémentaire s’adresser à jean.ruffier@univ-lyon3.fr

Collectif Handicaps : 47 associations s’unissent

47 associations représentantes des personnes en situation de handicap et de leurs familles s’unissent à travers un collectif inter-associatif : le Collectif Handicaps. Association de loi 1901, ce nouveau collectif a pour objectifs de porter la voix, les revendications et les besoins des personnes en situation de handicap et de leurs aidants, de défendre leurs droits auprès des décideurs politiques et de militer pour une société inclusive, solidaire, juste et équitable.

Collectif Handicaps

Collectif Handicaps : « Nous représentons 12 millions de personnes en situation de handicap et 11 millions d’aidants »

Depuis 1982, les associations représentantes des personnes en situation de handicap[1] et de leurs familles ont milité collectivement, de façon informelle, à travers un Comité d’entente. Ensemble, elles sont parvenues à promouvoir et défendre les droits des personnes. Mais aujourd’hui, au regard du contexte actuel de transformation de la société, leur mobilisation doit être plus forte, plus visible et plus engagée. Ces 47 associations s’unissent au sein du Collectif Handicaps.

Collectif Handicaps, une voix à faire entendre… c’est la raison d’être de cette nouvelle association. Grâce à un travail de concertation entre les associations membres, le Collectif Handicaps devient LE porte-parole des personnes en situation de handicap et l’acteur expert et militant pouvant peser sur les politiques publiques du handicap. Un seul collectif pour révéler les singularités de ces millions de personnes en situation de handicap aux besoins divers, y compris des personnes les plus vulnérables et les plus fragiles.

« Nous sommes opérationnels dès aujourd’hui »

L’agenda 2020 du Collectif Handicaps s’annonce très chargé. Conférence nationale du handicap à mi-mandat du président Emmanuel Macron, concertation autour du revenu universel d’activité, réforme des retraites, projet de loi grand âge et autonomie… autant de sujets qui vont mobiliser jour après jour les associations membres du Collectif Handicaps.

Un des premiers combats : le Collectif Handicaps affirme sa position de refuser toute « fusion – absorption » de l’Allocation aux adultes handicapés (AAH) dans le revenu universel d’activité (RUA) pensé en référence à la valeur travail. Sous prétexte de simplification administrative, les allocataires de l’AAH seraient pénalisés. Une aberration quand on sait que deux allocataires de l’AAH sur 10 seulement ont accès à une activité professionnelle et que la totalité des allocataires ont un taux d’incapacité reconnu par les MDPH (Maisons départementales des personnes handicapées). Une telle évolution amènerait à « détruire » l’AAH, droit fondamental acquis depuis 1975.

Le Collectif Handicaps vient de transmettre au gouvernement et aux parlementaires des propositions d’amendements au projet de loi de réforme des retraites afin par exemple de faciliter la retraite progressive pour les travailleurs handicapés, d’adapter le coefficient d’ajustement pour les personnes handicapées et les aidants ou bien encore de majorer les points, en particulier pour les aidants ou les jeunes handicapés.

Lors de la conférence nationale du handicap, ce collectif citoyen attend des engagements forts des pouvoirs publics, notamment au sujet de la compensation ou encore du fonctionnement des maisons départementales des personnes handicapées (MDPH).

La composition du Collectif Handicaps

Le Collectif Handicaps est une association de loi 1901 avec, à ce jour, 47 associations membres dont 12 composent le Comité exécutif. Conformément aux statuts du Collectif Handicaps, l’Assemblée générale qui s’est tenue le vendredi 17 janvier a élu Arnaud de Broca, président de l’association.

Les 47 associations membres du Collectif Handicaps

AFEH ; AFM-Téléthon ; Alliance Maladies Rares ; ANCC ; ANECAMPS ; AIRe ; ANPEA ; ANPEDA ; ANPSA ; APF France handicap ; ASBH ; Autisme France ; Bucodes France ; CESAP ; CFHE ; CFPSAA ; CHEOPS ; CLAPEAHA ; Droit au Savoir ; Eucrea France ; Entraide Universitaire ; FAGERH ; Fédération APAJH ; Fédération Générale des PEP ; FFAIMC ; FFDys ; Fédération Française Sésame Autisme ; FISAF ; FNAF ; FNATH ; FNASEPH ; France Acouphènes ; GIHP National ; GPF ; Hyper Supers – TDAH France ; LADAPT ; Mutuelle Intégrance ; Santé Mentale France ; UNAPH ; TRISOMIE 21 France ; UNAFAM ; UNAFTC, Unanimes ; UNAPEI ; UNIOPSS ; Vaincre la Mucoviscidose.

Le Compte personnel de Formation (CPF) est-il un échec ?

Selon les données fournies par la DARES cette semaine, de 2015 à 2018, près de 900 000 formations ont été suivies par les salariés du secteur privé dans le cadre du compte personnel de formation (CPF), entré en vigueur le 1er janvier 2015. La mobilisation du CPF par les salariés du privé s’est accrue en 2018 avec près de 383 000 entrées en formation contre 272 000 en 2017, soit une hausse de 41% en un an. En 2018, 1,7% des salariés du privé se sont formés en mobilisant leur CPF. Dans le même temps, le nombre de formations des demandeurs d’emploi mobilisant leur CPF s’est stabilisé, avec un taux de recours de 2,1%.

La grande majorité des salariés suivent des formations courtes

Plus de la moitié des salariés du privé mobilisant leur CPF sont âgés de 25 à 44 ans. Deux tiers sont employés ou cadres. Quel que soit leur niveau de formation initial, la grande majorité des salariés du privé suivent des formations courtes préparant à des certifications en langues, en informatique ou dans le domaine des transports. Dans les deux tiers des cas, les heures disponibles sur le CPF permettent de financer en totalité la formation suivie.

Les salariés du privé mobilisant leur CPF afin d’obtenir un diplôme ou une qualification suivent des formations plus longues. Ils bénéficient, le plus souvent, d’un financement complémentaire, les heures accumulées sur leur CPF étant inférieures à la durée de la formation. Dans plus d’un cas sur dix, ils participent directement au financement de leur formation.

La “formation pour tous” qu’ils disaient !

Contrairement à ce qui avait été largement diffusé, cette réforme ne touche qu’un nombre très modeste de salariés du privé. En 2018, le taux de recours au CPF atteint seulement 1,7% chez les salariés du secteur privé. Les hommes accèdent presque autant que les femmes à la formation au titre du CPF (1,6% contre 1,8%). Les cadres et les professions intellectuelles supérieures y recourent plus fréquemment que les autres catégories socioprofessionnelles (2,7% contre 2,3% pour les employés, 1,1% pour les professions intermédiaires et 1,0 % pour les ouvriers), et cet écart tend à s’accroître.

Dans ce contexte, la durée des formations suivies par les salariés dans le cadre du CPF diminue et passe de 117 heures en moyenne en 2015 à 88 heures en 2018.

A n’en pas douter, il faut donc plus de 50 ans pour former au moins une fois toute la population des professionnels à cette vitesse… On comprends facilement le raisonnement du gouvernement qui souhaite à ce point allonger les carrières professionnelles afin de permettre à chacun d’accéder à ce progrès social ! Ce que l’on n’avait pas compris… c’est que LA formation tout au long de la vie professinonelle… signifiait qu’il n’y en aurait qu’une…

Les chiffres en image

ENSAE accueille SICSS-Paris : une école d’été en sciences sociales computationnelles

Déclinaison française du Summer Institute in Computational Social Sciences (SICSS) initié en 2017 à Duke et à Princeton University, SICSS-Paris rassemblera 20 à 25 jeunes chercheuses et chercheurs en sciences sociales (économie, droit, géographie, histoire, science politique, sociologie…), du 23 juin au 2 juillet prochain,intéressé·e·s à développer leurs compétences et leurs collaborations dans le domaine des méthodes computationnelles.

L’ENSAE reçoit le SICSS

Collecter de données depuis internet, nettoyer et augmenter une base de données, extraire de l’information depuis un corpus textuel, analyser les réseaux sociaux, mais aussi réaliser des expérimentations en ligne, mettre en place une collaboration de masses voire pratiquer de la « citizen science » … : depuis un peu plus d’une décennie, les possibilités de recherche augmentée par ordinateur se sont multipliées. L’objectif de cette école d’été est de proposer une formation à ces méthodes numériques, mais aussi d’offrir une réflexion sur l’apport et les limites de ces (plus ou moins) nouvelles approches pour mener des recherches en sciences sociales. Les cours magistraux alterneront avec des applications pratiques, et des travaux collaboratifs. En fin de journée, des invité·e·s extérieur·e·s viendront présenter leur recherche et échanger avec les participant·e·s.

L’école d’été en sciences sociales computationnelles aura lieu à l’ENSAE, sur le plateau de Saclay au sud de Paris. L’école d’été est entièrement gratuite, l’hébergement (en chambre individuelle) et la plupart des repas sont pris en charge par l’organisation. Une prise en charge des frais de déplacement est aussi possible, si le département d’origine (ou l’employeur) n’est pas en mesure de l’assurer.

L’objectif de SICSS

L’école est prioritairement destinée aux jeunes chercheuses et chercheurs (master avancés, en thèse ou ayant soutenu depuis quelques années seulement), ainsi qu’aux personnes qui sont amené·e·s à travailler activement avec des données numériques sur des problématiques de sciences sociales. La participation se fait sans restriction de discipline ou de pays d’origine. L’objectif de SICSS est en effet de permettre les rencontres entre personnes d’horizons disciplinaires, intellectuels et professionnels variés.

Les informations relatives au programme, au processus de candidature ou à la localisation sont disponibles à cette adresse (https://compsocialscience.github.io/summer-institute/2020/paris/). Le site est en anglais, mais les cours seront principalement dispensés en français.

Les candidatures sont à déposer le 20 mars 2020 au plus tard. La décision relative à la sélection sera communiquée début avril.

Pour toute question : sicssparis@gmail.com

L’école d’été SICSS-Paris est rendue possible par le financement de l’ENSAE, de la Russell Sage Fundation, du CREST, et du Labex ECODEC.

École d’été SICSS — PARIS: Summer Institute in Computational Social Sciences
23 juin — 2 juillet 2020
ENSAE — Plateau de Saclay

La Fondation Franco-Britannique de Sillery recherche deux stagiaires

OFFRE DE STAGES /RECHERCHE La Fondation Franco-Britannique de Sillery recherche deux étudiant(e)s pour un stage long (à définir) afin de développer une action de recherche sur le thème ” de l’insertion professionnelle des personnes en situation de handicap mental et/ou psychique et/ou d’exclusion. Cette fondation centenaire s’est forgée une identité sociale, médico sociale et professionnelle dont le cœur de métier est l’accompagnement des personnes en situation de handicap (adolescents, jeunes adultes et adultes). L’objectif pose dans le cadre de cette réflexion transversale est de pouvoir recenser et analyser les diverses expériences et actions d’insertion professionnelle, menées, ces dernières années, auprès des personnes accompagnées au quotidien par les personnels des 12 établissements ou services dont cinq ESAT et une entreprise adaptée. Toutes les demandes de précisions et/ou les candidatures (modalités souples et adaptables) sont à adresser à Monsieur Jean-Claude PROUHEZE, courriel : prouheze.jean-christophe@ffbs-sillery.com

Campagne concours Chercheur-e-s INRAE 2020

INRAE, Institut national de recherche en agriculture, alimentation et environnement est né le 1er janvier 2020. Il est issu de la fusion entre l’INRA, Institut national de la recherche agronomique et IRSTEA, Institut national de recherche en sciences et technologies pour l’environnement et l’agriculture.

INRAE recrute

INRAE est un organisme public de recherche scientifique finalisée, réunissant 12 000 agents sur l’ensemble du territoire national. Premier institut de recherche européen pour les sciences de l’animal et du végétal, ses recherches concernent les questions liées à l’agriculture, à l’alimentation et à la sécurité des aliments, à l’environnement et à la gestion des territoires, avec un accent tout particulier en faveur du développement durable.

INRAE recrute 45 chercheurs (H/F) par voie de concours pour renforcer ses équipes. Ces recrutements sont ouverts aux candidats titulaires de doctorat (ou équivalent) dans des disciplines scientifiques très variées telles que : Agronomie, sylviculture et zootechnie • Automatique et systèmes • Biologie cellulaire • Biologie de la reproduction et du développement • Biologie des organismes • Biologie moléculaire • Écologie • Économie • Ecophysiologie végétale • Entomologie • Génétique • Génie des procédés • Génomique et autres approches omiques • GéosciencesHistoire • Informatique et intelligence artificielle • Ingénierie génétique, biotechnologies • Mathématiques • Nutrition • Recherche opérationnelle et aide à la décision • Sciences du comportement • Sociologie.

L’inscription est ouverture jusqu’au 5 mars 2020.

Toutes les informations utiles pour candidater (profils, guide du candidat, dossier de candidature) sont disponibles sur le site Web de INRAE : https://jobs.inrae.fr/concours/concours-charges-recherche-classe-normale-h/f

L’Apec et PhDTalent renouvellent leurs sessions de formation

L’Apec et PhDTalent renouvellent leurs sessions de formation pour aider 100 PhD à valoriser leurs compétences auprès des entreprises.

PhDTalent en partenariat avec l’Apec

Forts de sa première session lancée en 2019, l’association l’Apec et PhDTalent renouvellent leur partenariat afin d’accompagner 100 PhD dans leur dialogue avec les entreprises. Les PhD possèdent via leur formation doctorante – la plus élevée en France – des compétences d’excellence qui permettent d’accompagner des innovations majeures. Ils développent également des compétences transverses comme la capacité à trouver l’information, l’adaptabilité, la gestion de projets, la prise de risques ou encore la mise en place de protocoles de recherches complexes. PhDTalent et l’APEC allient leurs forces pour proposer des ateliers sur-mesure, dédiés à ces profils, pour acquérir les codes de communication des entreprises et mettre en valeur leur potentiel auprès de cette cible. Les PhD inscris bénéficieront d’ateliers destinés à leur apprendre à pitcher, à optimiser l’utilisation des réseaux sociaux et à s’appuyer sur leurs compétences transverses. Ce programme gratuit a pour ambition d’éveiller les consciences des PhD à de nouvelles opportunités de carrières, particulièrement au sein de PME, ETI, stratups et grands groupes.

« Nous souhaitons accompagner les PhD afin de leur permettre de booster leur employabilité au sein du secteur privé. Ces experts, capables de développer des innovations, contribuent à accélérer le développement des entreprises, tout en s’alignant sur les enjeux majeurs de notre époque. », explique Florian Andrianiazy, co-fondateur de PhDTalent.

Design!r : la nouvelle école de design & d’innovation responsable de Deauville

Design!r, école d’enseignement supérieur privée dédiée à l’innovation responsable et au développement durable par le design, accueillera ses premiers étudiants début octobre 2020 à Deauville, dans le quartier du Coteau.

Design!r pour l’innovation sur Deauville

A l’initiative de Benoît Millet, designer expérimenté et enseignant, la Ville de Deauville s’implique dès aujourd’hui dans la création de cette école d’enseignement supérieur. Ouverte sur le monde et ses évolutions de toute nature, Design!r a vocation à être un lieu d’innovation, de réflexion et d’expérimentation mais aussi d’accueil et de partage. Pour la Ville de Deauville, l’intégration de l’école dans la ville, les échanges avec les acteurs du tissu économique, ou encore sa proximité avec les habitants sont les atouts du projet.

Outre son implication pour permettre son épanouissement à Deauville, la Ville apportera un soutien logistique comme elle l’a fait par le passé avec les start’up dusecteur du tourisme. Innovation et tourisme sont les secteurs de l’enseignement supérieur que privilégie la municipalité pour créer des synergies entre les générations du monde économique.

Les locaux jusqu’alors occupés par les équipes de Biblio’Tech puis l’équipe en charge des collections de la Ville, se libèrent, après plusieurs années d’occupation, avec l’ouverture des Franciscaines. Les vastes espaces des lieux sont adaptés tant pour des expérimentations que pour l’accueil du public.

L’objectif de l’école Design!r

L’objectif de l’école est de former les créateurs et innovateurs qui feront le monde de demain, de leur apporter les compétences de designer en innovation durable. Il s’agit de la première offre de formation en design « industriel » en Normandie. Les écoles des Beaux-Arts, à Caen, Le Havre ou Rouen ont des formations plutôt orientées sur le graphisme ou l’objet, ou encore des sujets très techniques.

Design!r proposera aux jeunes, intéressés par les métiers de la création, de donner du sens à leur rôle dans la société. Il s’agit pour eux d’inventer un nouvel art de vivre dans un monde en pleine mutation, par la conception de nouveaux services, produits ou systèmes durables. Ils apprendront à questionner les enjeux environnementaux et sociétaux et à trouver des réponses créatives, concrètes et innovantes.

Le design est la discipline qui permet de concilier une vision d’un monde désirable, souhaitable et compatible avec les exigences économiques, technologiques, sociales et environnementales, explique Benoît Millet, créateur de l’école.

Benoit Millet est un designer expérimenté. Responsable du Labo du Design, il est designer diplômé de l’Ensci et a suivi une formation ena anthropologie à l’Ehess. Il a dirigé le Design Lab Nouvelles pratiques alimentaires de l’École de design Nantes-Atlantique de 2012 à 2018. Il donne de nombreuses conférences et enseigne dans des écoles d’ingénieurs, de management, de sciences politiques ou de design. Il développe une activité de conseil comme expert en Design Thinking auprès d’entreprises et de start’up dans des secteurs très variés de l’agro-alimentaire au numérique en passant par les services publics.

Le cursus de Design!r

Le cursus est découpé en trois étapes : une première année consacrée aux fondamentaux du design et de l’innovation responsable, considérée comme une prépa, des deuxième et troisième années d’approfondissement constituant un cycle Bachelor et enfin les quatrième et cinquième années du cycle master débouchant sur le diplôme. Suivant leur niveau d’entrée, les étudiants sont admis sur dossier et entretien : après le Bac en première année, la deuxième année est ouverte aux MANAA et Bac +1, la troisième année aux BTS et Bac +2, la quatrième année aux Bachelors, Masters et Bac +3 et la 5e année aux Masters.

L’école vise la professionnalisation de ses élèves

La pédagogie cherchera à développer autant les attitudes, les méthodologies, les connaissances que les techniques ou savoir-faire des élèves. Le design s’apprend par le « faire en expérimentant ». L’enseignement sera donc basé sur la pédagogie par le projet avec des partenaires industriels, des collectivités ou des start’up ainsi que des stages en entreprises, y compris à l’étranger. Les étudiants auront en face d’eux des professionnels reconnus, passionnés et expérimentés en design et en sciences humaines. La pédagogie intégrera également les projets personnels ou en équipe.

Pour ce lancement, une vingtaine d’étudiants seront sélectionnés, une promotion à taille humaine pour un accompagnement personnalisé de chaque étudiant, prenant en compte sa personnalité, ses motivations et sa progression dans ses spécialités, métiers ou de secteurs d’activité : alimentation, mobilités, espaces, santé, services, communication, marque, numérique…

Contact

Les jeunes ni en études, ni en emploi, ni en formation (NEET) : quels profils et quels parcours ?

En 2018, 963 000 jeunes âgés de 16 à 25 ans ne sont ni en études, ni en emploi, ni en formation – Not in Education, Employment or Training (NEET) –, selon la définition d’Eurostat. Ce nombre a baissé ces dernières années : il s’élevait à 1 025 000 jeunes NEET en 2015. En 2018, ils représentent 12,9% des jeunes de cette classe d’âge et 27,9% des jeunes qui ont terminé leur formation initiale, contre respectivement 13,7% et 29,4% en 2015.

Dares

Les NEET

Les jeunes NEET sont moins diplômés, vivent plus souvent chez leurs parents et ont plus fréquemment un handicap reconnu que les autres jeunes.

63% des jeunes NEET sont en contact avec le service public de l’emploi ou un autre organisme d’insertion. Ces jeunes ayant entrepris une démarche d’insertion ont plus souvent été en emploi au cours des douze mois précédents, tandis que les autres étaient plus souvent en études.

48% des jeunes NEET sont sans emploi ni formation depuis un an ou plus. Ces jeunes NEET de longue durée sont moins diplômés que la moyenne des NEET et cumulent les difficultés socio-économiques. Ils sont 56% à être en contact avec le service public de l’emploi.

En 2018, 53% des jeunes NEET sont chômeurs au sens du BIT, c’est-à-dire qu’ils souhaitent et recherchent activement un travail et sont prêts à l’occuper dans un court délai. Les autres sont inactifs. Parmi les jeunes NEET inactifs, deux tiers ne souhaitent pas travailler, pour une partie d’entre eux pour des raisons de garde d’enfant ou d’aide auprès d’une personne dépendante, ou d’un état de santé dégradé.

Devenez inspecteur // inspectrice du travail !

Vous recherchez un métier socialement utile, enrichissant, au cœur des enjeux économiques et sociaux ? Le ministère du Travail recrute des inspecteurs du travail. Le concours a été repensé notamment pour s’ouvrir davantage aux actifs. Les inscriptions s’ouvrent le 17 février pour se clore le 17 mars 2020.

Le travail pour devenir inspecteur du travail

Les dates pour s’inscrire aux trois concours de l’inspection du travail approchent. En effet, les inscriptions démarrent le 17 février et se termineront le 17 mars. Pour rappel, les concours ne sont pas seulement réservés aux étudiants titulaires d’un diplôme de niveau II (Bac +3), ou encore aux fonctionnaires et agents publics justifiant de quatre années de services publics, mais ils s’adressent également aux personnes justifiant de huit années de mandat ou d’activité professionnelle. De plus, il n’y a pas de limite d’âge pour s’y présenter.

Toutes les informations utiles sont à retrouver sur travail-emploi.gouv.fr > Métiers et concours > Calendrier des concours et examens du ministère du Travail > Calendrier et modalités d’inscription

Formation rémunérée

Les agents du corps de l’inspection du travail (catégorie A), guidés par l’intérêt général, exercent des métiers variés, au centre de l’actualité sociale, de l’emploi, des relations et des politiques du travail. Selon leur affectation, les inspecteurs du travail fonctionnaires de l’État veillent à l’application de la législation du travail par le contrôle en entreprise mais aussi par le conseil aux acteurs du monde du travail. Ils mettent en œuvre les politiques de l’emploi en direction des entreprises, participent à la lutte contre le chômage et l’exclusion, et contrôlent la bonne utilisation des fonds de formation professionnelle dans les entreprises, les organismes collecteurs et les organismes de formation. Recrutés sur concours, ils bénéficient d’une formation rémunérée.

sessions “Coopération(s)” organisée par l’AFHE Au colloque Gide

L’AFHE organisera une ou deux sessions au colloque de l’association française Charles Gide qui se tiendra à Lausanne, les 10-11 et 12 septembre prochain. Le principe est simple, ceux qui souhaitent soumettre une communication ou organiser une session doivent envoyer leur proposition avec un résumé d’environ 300 mots pour une communication, de 1000 mots pour une session (en indiquant le nom, l’affiliation des participants et les titres des communications envisagées).

Nous attirons votre attention sur le thème choisi cette année “Coopération(s)” qui recouvrent nombre de sujets de recherche des membres de l’AFHE, mais il est parfaitement possible de soumettre une communication non-thématique. Il est aussi envisageable d’organiser une session sur le thème du colloque. Les propositions de communication de jeunes chercheurs – doctorants et post-doctorants – est fortement encouragée, comme indiqué dans l’appel à communication ci-dessous. L’AFHE pourra le cas échéant contribuer aux dépenses de déplacement et de séjour des jeunes chercheurs sélectionnés qui en feront la demande.

Dernière information, les propositions doivent être soumises avant le 15 mars, si vous avez un contretemps ou si vous rencontrez une autre difficulté pour soumettre une communication, n’hésitez pas à contacter Rebeca Gomez-Bettancourt (rebeca.gomezbetancourt@univ-lyon2), ou Loïc Charles (lcharles02@univ-paris8.fr)

Le thème « Coopération(s) »

Le XVIIIe colloque international de l’Association Charles Gide se tiendra à l’université de Lausanne les 10, 11 et 12 septembre 2020. Cette manifestation organisée par le centre Walras Pareto d’études interdisciplinaires de la pensée économique et  politique (CWP) portera sur le thème « Coopération(s) ».

Coopérer, c’est-à-dire « faire quelque chose conjointement avec quelqu’un » : l’idée a été explorée avant le XIXe siècle pour penser, entre autres, le fonctionnement économique et politique des sociétés. Elle s’est cristallisée dans les années 1820 sur un ensemble de significations convergentes : dans le sillage de Robert Owen, elle a d’abord désigné en particulier une forme d’organisation de l’économie fondée sur des « coopératives » et adossée au projet d’une prise de décision partagée et d’une meilleure redistribution des richesses produites. Au cours de ces deux cents dernières années de nombreux auteurs – par exemple autour de l’avocat du « coopératisme » Charles Gide (Devillers, 1998) et de l’École de Nîmes – l’ont placée au cœur de leurs recherches. Elle a donné lieu à un nombre remarquable de mises en oeuvre – de The Rochdale Society of Equitable Pioneers jusqu’à The Preston Model, pour s’en tenir au cas britannique.

La signification de la coopération, liée par exemple aux questions de réciprocité et d’échange, oscille entre des pôles distincts. Ce « Third sector » (Hilson et al., 2017) cultive ses spécificités vis-à-vis du libéralisme, du capitalisme, du socialisme – sans que les frontières soient clairement établies pour autant (sur les proximités entre capitalisme et coopération, voir en particulier Marx, 1867, I, 11). La coopération, voisine de l’associationnisme et du mutualisme sans se confondre avec eux, féconde les théories des communs (Ostrom 1990) ou encore les réflexions sur l’économie sociale et solidaire. Entre transactions  individuelles et intervention publique, elle est aussi une forme de coordination entre les agents non seulement économiques mais aussi politiques et sociaux.

Le mot et la notion ont évolué et charpentent certaines théories économiques actuelles. Ils peuvent être mobilisés en théorie des jeux pour rendre compte de l’existence de certaines formes d’organisation sociale (depuis Von Neuman et Morgenstern, 1944), par exemple pour éclairer les conditions de stabilité des d’institutions sociales fondées sur la logique des participants.

Il importe d’étudier au croisement des champs disciplinaires ses assises théoriques, ses variations de signification, les débats qu’elle a suscités dans le champ de la pensée économique et ailleurs, ses traductions concrètes dans le temps et dans l’espace (Desroche 1976). Quelques questions peuvent aider à orienter la réflexion.

  • Comment ont été théorisées et instaurées des institutions destinées à mettre en œuvre coopération et coordination en société ?
  • Jusqu’à quel point l’histoire de la pensée éclaire-t-elle sur les raisons pour lesquelles individus et groupes coopèrent ?
  • La coopération est-elle plutôt le fruit d’une volonté politique de transformation de la société ou, plus prosaïquement, une bonne méthode pour conduire au mieux ses affaires (Hilson 2018) ?

Travaux cités : Devillers Patrice, « Le coopératisme de Charles Gide », RECMA, 269, 1998. – Desroche Henri, Le projet coopératif : son utopie et sa pratique : ses appareils et ses réseaux, ses espérances et ses déconvenues, Paris, Éd. ouvrières, 1976. – Hilson Mary, The International Co-operative Alliance and the consumer co-operative movement in northern Europe, c. 1860-1939, Manchester, MUP, 2018. – Hilson Mary, Neunsinger Silke, Patmore Greg (dir.), A Global History of Consumer Co-operation since 1850. Movements and Businesses, Leiden, Brill, 2017. – Marx Karl, Das Kapital, Hamburg, Otto Meissner, 1867. – Neumann John von et Morgenstern Oskar, Game Theory and Economic Behavior, Princeton, PUP, 1944. – Ostrom Elinor, Governing the Commons: The Evolution of Institutions for Collective Action, Cambridge, CUP, 1990.

À noter

  • Comme les années passées, ce colloque Gide accueillera également des communications portant sur l’ensemble des thèmes relevant de l’histoire de la pensée et de la philosophie économique.
  • Les propositions des doctorant.e.s sont encouragées ; des ateliers pratiques de recherche et des sessions utiles à la poursuite de leur carrière seront organisés à leur intention.

Dates à retenir

  • Soumission des propositions: 1e janvier – 15 mars 2020
  • Décision du comité scientifique: 15 avril 2020
  • Inscription au colloque et envoi des textes: 15 avril – 15 août 2020

Contact gide2020@unil.ch

Site internet du colloque

Conférencières invitées : Tine de Moor, université d’Utrecht ; Ophélie Siméon, université Sorbonne- Nouvelle, Paris.

Comité d’organisation : (Centre Walras Pareto, UNIL), François Allisson, Roberto Baranzini, Thomas Bouchet, Raphaël Fèvre, Marius Kuster, Justine Loulergue, Harro Maas, David Sarech.

Comité scientifique : Les membres du Comité local d’organisation ainsi que Michele Bee (Lausanne – Belo Horizonte), Cléo Chassonnery-Zaïgouche (Cambridge), Till Düppe (Montréal), Ludovic Frobert (Lyon), Stéphane Gacon (Dijon), Mary Hilson (Aarhus), Alexandra Hyard (Lille), Sylvie Rivot (Strasbourg), Christophe Salvat (Aix-en-Provence), Sophie Swaton (Lausanne).

« WOMEN IN DATA SCIENCES » : un engagement 3M et l’ESSEC pour féminiser les métiers scientifiques

A l’occasion de la Journée Internationale des femmes et des filles de science, 3M et l’ESSEC annoncent le lancement du programme de bourses « Women in Data Sciences ». Ce programme a pour vocation d’inspirer et d’encourager des étudiantes qui désirent s’orienter vers une carrière scientifique. Chaque année, cette nouvelle initiative soutiendra une étudiante dans sa poursuite d’études afin d’intégrer des secteurs tels que la finance, la gestion ou l’analyse de données.

Le programme de bourses « Women in Data Sciences »

En France comme dans tous les pays industrialisés, les femmes sont, sans raisons objectives, minoritaires dans les métiers scientifiques bien que leurs compétences soient reconnues.

Le lancement du programme de bourses « Women in Data Sciences » est une nouvelle initiative qui accordera une aide financière, en déduction des frais de scolarité, à des étudiantes désireuses de s’orienter vers une carrière dans la gestion et l’utilisation de données.

En améliorant les conditions d’accès au Master in Data Sciences & Business Analytics ESSEC & CentraleSupélec, cette bourse permettra d’attirer les étudiantes les plus compétentes et motivées dans un secteur en manque de recrutements féminins et où pourtant les possibilités de carrières de haut niveau ne manquent pas.

3M s’engage ainsi à financer durant 4 ans une bourse annuelle de 10 000 €, attribuée à une candidate déclarée admise au Master in Data Sciences & Business Analytics ESSEC & CentraleSupélec.

En ce mois de février durant lequel se déroulent les procédures d’admission au Master, l’ESSEC sélectionnera parmi les candidates admises de la prochaine cohorte, trois profils qui auront la possibilité de passer un entretien avec le jury de 3M. En fin de sélection, l’une d’entre elles se verra attribuer la bourse « Women in Data Sciences ».

« Les métiers d’analyse et de gestion des données sont très ouverts aux jeunes femmes engagées, talentueuses et créatives, qui réussissent après leur formation dans le Master Data Sciences et Business Analytics ESSEC-CentraleSupélec des carrières remarquables dans les entreprises. Le master a accueilli 45% de femmes cette année, de nationalités très variées. Le programme « Women in Data Sciences » du partenariat ESSEC-3M contribuera à encourager les femmes à s’engager dans cette voie et à faciliter leur accès à l’une des toutes meilleures formations du domaine », explique Laurent Alfandari, professeur et co-responsable académique du Master in Data Sciences & Business Analytics ESSEC & CentraleSupélec.

« Depuis de nombreuses années, 3M s’implique dans le monde entier pour augmenter le rayonnement de la Science dans la société et pour éduquer à la Science les jeunes et particulièrement les filles. Ce nouveau programme de bourses s’inscrit ainsi parfaitement dans la politique RSE de 3M, alliant collaboration avec l’environnement local et soutien à des projets innovants, le domaine de la Data ouvrant de multiples perspectives », commente Véronique Delpla-Dabon, Directeur Développement Durable et RSE, 3M France.

Parce que la valorisation des compétences et le renforcement de la présence des femmes dans les secteurs scientifiques est une priorité pour développer les innovations de demain, 3M s’engage de manière volontariste dans l’accompagnement des femmes scientifiques et ingénieurs. Le programme « Women in Data Sciences » répond parfaitement à cet enjeu pour favoriser l’émergence de talents et encourager les femmes à faire carrière dans ce domaine.

Bourse de recherches postdoctorales en économie, histoire et politique à l’université de Harvard

“Cher/Chère Collègue, nous souhaiterions vous encourager à proposer des candidates pour une nouvelle Prize Fellowship in Economics, History, and Politics (Bourse de recherches postdoctorales en économie, histoire et politique) à l’université de Harvard, à compter de l’année 2020-2021.” voici comment débute un message qui vient d’être diffusé.

Les candidates sélectionnées passeront jusqu’à un ou deux ans au Center for History and Economics (CHEP) in Paris. Ces bourses de recherches postdoctorales sont d’une durée de trois ans et vous trouverez une description détaillée sur notre site, à l’adresse suivante : http://histecon.fas.harvard.edu/ehppf/.

Les chercheur-e-s EHP-CHEP résideront pendant une ou bien deux des trois années de la bourse au CHEP à Sciences Po Paris. Nous souhaiterions particulièrement vous encourager à proposer des candidates dont les travaux s’affranchissent des frontières entre disciplines, et qui s’adressent à des questions d’envergure. Les candidates devraient être exceptionnellement brillantes et avoir déjà accompli des recherches innovantes. Leur niveau devrait être comparable à celui de jeunes titulaires dans les toute meilleures universités. Pour une liste des boursiers EHP depuis 2011, voire ci-dessous.

La date-limite pour proposer des candidatures pour les bourses commençant en 2020-2021 est le vendredi 21 février 2020.

Les nominations de candidates, ainsi que les noms de deux personnes qui peuvent écrire une lettre (en français ou en anglais) d’évaluation et de soutien à la candidature, doivent être fournies au moyen d’un formulaire auquel vous pouvez accéder sur notre site dédié à ces candidatures : http://www.ehppf.org/.

Pour proposer une candidature, veuillez cliquer sur l’onglet “Nominations” sur le menu à gauche et taper au clavier (copier-coller pourrait occasionner un message d’erreur) les identifiants suivants :

  • Nom d’utilisateur : noms2020ehppf
  • Mot de passe : 2020fellowships

Après avoir reçu une nomination, nous contacterons le candidat ou la candidate pour lui demander un CV et des échantillons de ses travaux, ainsi que les deux personnes chargées d’évaluer et de soutenir la candidature, pour leur demander les lettres de recommandation. Ces documents devront être fournis avant le 20 mars 2020, date à laquelle le comité de sélection commencera à examiner les candidatures. Si vous avez des questions sur la bourse de recherches postdoctorales ou sur la procédure de nomination, veuillez contacter Jennifer Nickerson, dont l’adresse est ehppf@fas.harvard.edu ou Mary-Rose Cheadle, dont l’adresse est kmrc2@cam.ac.uk.

Ce programme de bourses postdoctorales est destiné à des candidates d’excellence et nous souhaitons sélectionner de jeunes chercheurs ou chercheuses exceptionnelles. Les candidates devraient avoir complété leur formation à la recherche et avoir bientôt fini la rédaction de leur thèse de doctorat. Ils ou elles devraient être en mesure de fournir des échantillons de leurs travaux (par exemple des articles de recherche, des communications écrites ou des chapitres de leur thèse) et d’obtenir leur doctorat d’ici ou quelques mois après le début de la bourse. S’ils ou si elles ont terminé leur doctorat, ils ou elles ne devraient pas l’avoir obtenu depuis plus de deux ans à compter du début de la bourse. Nous vous remercions d’avance pour votre aide.

Très cordialement,

Sunil Amrith, Abhijit Banerjee, Paul-André Rosental, Emma Rothschild et Francesca Trivellato Joint Center for History and Economics/CHEPvv

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