DU Ethique économique et des affaires

UNIVERSITE PAUL CEZANNE

FACULTE DE DROIT ET DE SCIENCE POLITIQUE

 

Les dossiers doivent être envoyés par courrier au Professeur J.-Y. NAUDET

Centre de Recherches en Ethique – Faculté de Droit et de Science Politique

3 avenue Robert Schuman – 13628 Aix-en-Provence cedex 1 – tél : 04 42 17 28 73

(Ne pas oublier d’indiquer vos coordonnées personnelles, téléphone, et adresse e.mail)

 

 DU ETHIQUE ECONOMIQUE
ET DES AFFAIRES

 

Responsable : Jean-Yves
Naudet, Professeur d’économie à la Faculté de droit, Directeur du centre de recherches en éthique économique et des affaires.

 

Durée totale du DU : 90
heures DE COURS

 

Frais de formation :
Formation initiale : 350 €                               Reprise d’études non
financée : 500 € –

Formation continue : 1000 €

 

Equilibre et ouverture du diplôme à 24 étudiants – Capacité maximale d’accueil : 50

 

Date limite de dépôt des candidatures : 6 septembre 2010

 

DU ouvert à tous les étudiants de L3 et de Master 1 et 2 de la Faculté de Droit et de la FEA, ou d’autres composantes de l’Université, comme diplôme complémentaire (second diplôme) ou à des professionnels (reprise d’études non financée ou formation continue). Dans tous les cas, recrutement sur dossier. En formation initiale : relevé de
notes et lettre de motivation ; pour les professionnels : CV et lettre de motivation.

 

Cours : Deux ou trois soirs par
semaine (pour un cours de 2 ou 3 heures) à 18 h 00 (cours de septembre à avril).

 

Contrôle des connaissances : Un seul examen synthétique par module, en mai-juin (coefficient 1 par module), module 1 à l’oral, modules 2,3, 4  avec des écrits de 2 heures chaque, compensation entre les modules, pas de seconde session, redoublement autorisé sur décision du Directeur, mentions :
passable (10), assez-bien (12), bien (14), très bien (16).

 

Moyens : Le DU bénéficie
des moyens du Centre de Recherches en Ethique Economique et, en particulier, de son réseau et de sa bibliothèque (1600 livres et de nombreuses revues consacrés à l’éthique). Les étudiants peuvent
aussi participer au colloque annuel d’éthique économique organisé par le Centre.

 

Exposé des motifs :

La question de l’éthique économique et des affaires se pose à tous les niveaux de l’activité professionnelle, que ce soit dans les entreprises,
les associations  ou les administrations. Aucun étudiant sortant de l’université ne doit ignorer cette réalité.

Les conflits d’ordre éthique sont permanents dans les organisations publiques ou privées entre les diverses parties prenantes : en
comprendre les raisons, savoir discerner les enjeux et les motifs, envisager des solutions, fait déjà partie du travail des cadres privés ou publics.

Dans toutes les organisations, se mettent en place des chartes éthiques, des codes de conduite, des politiques de développement durable, des
comités d’éthique, etc. Il faut donc en comprendre le langage et connaitre les enjeux en cause, a fortiori pour participer à leur mise en place.

En outre, dans tous les concours administratifs, dans les recrutements de toute nature, le questionnement des candidats sur les sujets éthiques
est permanent. Cela fait aussi partie de la culture générale, qui joue un rôle dans tout recrutement.

Enfin, au moment où il est question de moralisation du capitalisme, les étudiants doivent trouver dans l’université une formation complémentaire
à leur formation principale, leur permettant de comprendre l’importance de ce débat et d’en tirer les applications pratiques pour leur vie professionnelle.

Dans le monde économique de demain, l’éthique sera non seulement un outil de gestion intégré dans les outils du management, mais encore un
élément décisif dans le choix des cadres du secteur privé ou public. L’économie de marché a besoin d‘acteurs formés aux questions éthiques. Il existe une forte demande de la part des chefs
d’entreprises pour recruter des diplômés en droit, ou en économie, ayant par ailleurs des connaissances en éthique économique et des affaires. C’est un « plus » indiscutable pour un
recrutement

 

 

 

PROGRAMME DES ENSEIGNEMENTS

 

MODULE I : Les principes généraux de l’éthique économique (16
heures)

(Coefficient 1, un examen oral unique)

   
L’éthique : mode ou nécessité ; la responsabilité sociale de l’entreprise ; la moralisation du capitalisme (9 h 00)

    L’éthique dans l’histoire de la pensée économique (4 h
30)

    Analyse économique et jugements de valeurs (2 h
30)

 

MODULE II : Les fondements de l’éthique économique (22
heures)

(Coefficient 1, un examen écrit unique de 2 heures)

    Les fondements philosophiques de l’éthique (10 h
00)

    Religions et éthique économique (12 h 00 en tout)

            . L’éthique sociale chrétienne (4 h 00)

            . Le judaïsme et l’éthique économique (4 h 00)

            . Ethique économique et financière dans l’Islam (4 h 00)

 

MODULE III : Droit et éthique économique (26
heures)

(Coefficient 1, un examen écrit unique de 2 heures)

    L’éthique consubstantielle au droit (4 h 00)

    Ethique et droit des affaires (6 h 00)

    Ethique et lex mercatoria (2 heures)

      Responsabilité sociale de
l’entreprise : le point de vue juridique (2 h 30)

    Regard juridique sur l’éthique financière (3 h
00)

    Ethique, droit et propriété (2 h 00)

    Ethique et propriété intellectuelle (2 h 00)

    L’éthique du dirigeant de société (2 h 30)

    Ethique et droit international du développement (2 h
00)

 

MODULE IV : Ethique économique appliquée (26
heures)

(Coefficient 1, un examen écrit unique de 2 heures)

    L’éthique financière (2 h 00)

    Ethique et déontologie des médias (2 h 00)

    Ethique et nouveaux médias (2 h 00)

    Les chartes éthiques (2 h 00)

    Ethique, environnement et développement durable (3 h
00)

    L’éthique de l’entrepreneur (2 h 00)

    Ethique et syndicalisme (2 h 00)

    L’éthique des échanges et le commerce équitable (2 h
00)

    Ethique, économie et propriété (2 h 00)

    L’éthique, outil de gestion (2 h 00)

    Analyse économique de la corruption (2 h 00)

    Le mécénat, outil d’une économie éthique (3 h 00)

Loi sur l’Entrepreneur Individuel à Responsabilité Limitée

Herve NOVELLI, secrétaire d’Etat chargé du Commerce, de l’Artisanat, des Petites et moyennes entreprises, du
Tourisme,  des Services et de la consommation se félicite de l’adoption ce soir du projet de loi sur l’entrepreneur individuel à responsabilité
limitée (EIRL).

Avec ce projet de loi, le
Gouvernement répond à la principale préoccupation des 1,5 million d’entrepreneurs en nom propre : la protection de leurs biens personnels en cas de faillite
. Le projet de loi repose
sur un dispositif juridique très innovant de patrimoine affecté, rompant avec la théorie de l’unicité du patrimoine. Grace à l’EIRL, c’est une nouvelle barrière à l’envie d’entreprendre qui
disparaît ; et c’est aussi une injustice fiscale qui est réparée.

Le Sénat a, comme l’Assemblée Nationale, accueilli positivement ce
texte. La commission des lois avait adopté le projet à l’unanimité et lui avait déjà apporté plusieurs améliorations notables inspirées par le souci de concilier l’attractivité du dispositif avec
sa sécurité juridique, dans l’intérêt même de l’entrepreneur qui y aura recours. Ces dispositions ont précisé les cas de transmission du patrimoine affecté, clarifié les procédures de déclaration
d’affectation, simplifié le dispositif de création d’EIRL et prévu la fusion des entités du groupe OSEO, l’agence publique de financement des PME.

Après son adoption par les deux Assemblées, la procédure accélérée ayant été
retenue, une commission mixte paritaire se réunira fin avril pour statuer sur le texte définitif. La réforme sera ainsi opérationnelle dès le 1er janvier 2011.

Un site Internet sera lancé courant mai  en partenariat avec le Conseil Supérieur de l’Ordre des Expert Comptables (CSOEC). Il contiendra un outil de simulation et d’optimisation de l’EIRL et
s’enrichira progressivement des réponses aux questions des entrepreneurs. Le CSOEC mettra en parallèle en place des formations à destination des experts comptables et des notaires afin de relayer
l’information au plus près des entrepreneurs dès la fin de cette année.

Hervé NOVELLI a
déclaré : « Après un combat dont il ne faut pas sous-estimer l’intensité, nous avons répondu, avec le vote de ce texte,  à une demande
historique des artisans et des commerçants. Je souhaite que les professionnels, en premier lieu les artisans et leurs organisations professionnelles, s’emparent de cette avancée, en fassent la
promotion et contribuent à son succès en relayant l’information sur le terrain. La réussite de cette mesure se jugera au nombre d’EIRL créées, bien sûr, mais aussi surtout à la fin de ces
situations tragiques de petits entrepreneurs qui, après un coup dur, se voyaient ruinés financièrement, et souvent psychologiquement et humainement. »

Quelle place pour les femmes dans le secteur de la finance ?

eFinancialCareers.fr, le site international leader d’offres d’emploi dans les secteurs de la banque, de la finance
et de l’assurance, a organisé une table ronde sur la place des femmes dans le secteur de la finance le 30 mars 2010. Quelles évolutions de carrière pour les femmes ? Quelles différences de
salaires pour des postes identiques ? Faut-il imposer la parité hommes-femmes ? A quels stéréotypes et obstacles les femmes sont-elles confrontées ? Comment concilier vie professionnelle et vie
personnelle ? Autant de questions auxquelles les participantes ont tenté de répondre.

Animée par Julia Lemarchand, analyste marché d’eFinancialCareers.fr, cette table ronde intitulée « Quelle place pour
les femmes dans le secteur de la finance ? », a réuni six femmes exerçant des responsabilités dans les domaines de la finance, du recrutement ou de la politique :

 

 * Elisabeth Ferro-Vallé, Auteure de l’ouvrage « Égalité
professionnelle entre les femmes et les hommes : comprendre et agir », Afnor Editions, 2009

 * Luce Gendry, Associé Gérant, Rothschild & Cie

 * Elisabeth Karako, Responsable de la Diversité, Groupe BNP
Paribas

 * Valérie Pilcer, Directeur des Risques et de la Conformité, Oddo
& Cie

 * Diane Segalen, Vice Chairman, CTPartners

 * Marie-Jo Zimmermann, Député UMP, Présidente de la Délégation aux droits des femmes à l’Assemblée nationale

 

 

La finance : un secteur « machiste » ?

 

Le secteur financier est souvent considéré comme conservateur et ses métiers sont parfois perçus comme masculins.
Peu représentées dans certains secteurs, les femmes semblent en effet rester à l’écart de certaines activités telles que le trading. « Les femmes qui sont dans des écoles d’ingénieurs ont
tendance à intégrer des sociétés industrielles plutôt que des banques. L’atmosphère dans les salles de marché leur semble parfois trop rude », explique Elisabeth Karako.

Les femmes sont également peu présentes dans le domaine des fusions et acquisitions, peut-être parce qu’il impose
une grande disponibilité. « Ce n’est pas en début de carrière que les problèmes surgissent, mais ensuite, surtout au moment du congé maternité, confirme Valérie Pilcer. Il ne faut pas cependant
que les femmes s’autolimitent : grâce aux Smartphones et au travail à distance, elles peuvent s’organiser pour rester en contact ».

Au-delà des M&A et du trading, le secteur financier abonde de métiers où les femmes sont très représentées,
notamment ceux de la finance d’entreprise. Ainsi, nombreuses sont les femmes qui exercent des responsabilités dans des fonctions comptables, en contrôle de gestion ou en audit interne.

« En revanche, il y a peu de femmes directrices financières de grands groupes », reconnaît Luce Gendry. En parallèle des problématiques d’avancement de carrière, se
pose également la question de l’égalité salariale dans le secteur. Diane Segalen estime en effet qu’il peut y avoir jusqu’à 20% de différence salariale entre les hommes et les femmes dans ces
fonctions.

 

Les femmes s’autocensurent-elles ?

La sous-représentation des femmes dans les postes de management pourrait s’expliquer par le fait que certaines
femmes semblent s’autocensurer. En effet, selon Diane Segalen : « Beaucoup de femmes ne s’autorisent pas à postuler à une fonction si elles considèrent qu’elles n’ont que 90% des compétences
requises, alors qu’un homme postulera sans hésiter même s’il ne possède que la moitié des compétences exigées ».

Par ailleurs, « Le rapport des femmes à l’argent est plutôt détaché : peu d’entre elles rêvent de faire fortune. Il
faut donc faire en sorte qu’elles soient plus motivées et qu’elles s’impliquent davantage dans leur carrière professionnelle », propose pour sa part Luce Gendry.

 

Comment sensibiliser les fonctions dirigeantes à la parité ?

Selon Elisabeth Karako, les ressources humaines ont un rôle très important à jouer en faveur de la promotion de
l’égalité.

Ainsi, certaines entreprises n’hésitent pas à mettre en place des formations avec mise en situation pour
sensibiliser leurs employés aux enjeux de la parité.

La création de « talent development programs » est également essentielle pour anticiper les congés maternité.
Elisabeth Ferro-Vallé insiste en effet sur la nécessité de détecter en amont les hauts potentiels qui seront appelés à exercer des fonctions dans le top management.

Parallèlement à ces programmes, les femmes s’organisent. En effet, les réseaux de grandes écoles ou d’entreprise se
multiplient.

 

Les quotas : une solution pour assurer la parité ?

« Si l’on se contentait d’appliquer les lois qui existent, il y aurait moins de difficultés », explique Marie-Jo
Zimmermann en faisant référence aux rapports de situation comparée (RSC) que se doivent de remplir les entreprises.

A l’heure où une proposition de loi visant la mise en place d’un quota de 40% de femmes au sein des conseils
d’administration et de surveillance est au cœur de l’actualité, la problématique des quotas fait cependant débat. Selon un récent sondage d’eFinancialCareers.fr *, presque la moitié des personnes
interrogées (43%) estime que l’on ne peut imposer la parité par la sanction. Un tiers (34%) reste pourtant convaincu que l’instauration de quotas est la seule manière de briser le plafond de
verre.

En parallèle, certains professionnels plaident pour la mise en place de politiques d’actions positives temporaires
pour inciter les grands groupes à évoluer et rétablir une égalité dans ce domaine.

 

Egalité hommes-femmes : quels enjeux ?

Selon, Elisabeth Ferro-Vallé : « Promouvoir l’égalité professionnelle Femmes-Hommes relève d’une stratégie de
développement bénéfique tant pour les salariés que pour les employeurs ».

« Pour la gestion des risques comme pour d’autres activités, la mixité est un élément clé, par l’échange de points
de vue différents », explique Valérie Pilcer pour qui la

mixité n’est pas seulement un enjeu RH mais aussi un enjeu business. Cette professionnelle propose ainsi aux
régulateurs et aux agences de notation de considérer la diversité comme un critère d’appréciation d’un dispositif de contrôle à part entière. L’indicateur « diversité et mixité » est d’ailleurs
déjà important pour les notations extra-financières des sociétés.

 « Les études visant à démontrer que la présence de femmes ont un
impact positif sur la performance sont fondamentales », plaide pour sa part Marie-Jo Zimmerman.

Encourager et soutenir les femmes dans leur carrière professionnelle, sensibiliser les dirigeants aux enjeux de la
parité, tels sont les défis des services RH et des professionnels du recrutement. « Loin d’avoir balayé la problématique de l’égalité entre hommes et femmes dans la finance, la crise a fait
émerger un sujet devenu majeur pour les recruteurs. Sauront-ils relever le défi de la parité ? L’avenir nous le dira. », conclut Julia Lemarchand.

 

Le compte-rendu complet de la table ronde est disponible sur simple demande.

 

* Le sondage d’eFinancialCareers.fr a été réalisé en ligne entre le 3 et le 17 février 2010 auprès de 236
professionnels de la finance. Le communiqué est disponible sur simple demande

 

http://www.efinancialcareers.fr

Novethic.fr lance un site dédié à la discrimination en entreprise

Dédié aux différentes formes de discriminations en entreprise liées à l’âge, à l’origine, au sexe, à la santé ou encore au handicap, ce
site recense également les différentes réglementations ainsi que les pratiques mises en œuvre dans les entreprises pour lutter contre les discriminations. L’ensemble de l’expertise de Novethic
sur ce sujet y est disponible.

Après le lancement de son site climat fin 2009, Novethic.fr propose aujourd’hui aux internautes un deuxième site dédié aux discriminations en entreprise, sujet
récurrent de la RSE (Responsabilité Sociale des Entreprises), qu’il s’agisse des politique de diversité ou des discriminations répétitives.

Le site propose déjà plusieurs dizaines d’articles avec des analyses, des avis d’experts et un décryptage des enjeux. Organisés par catégorie de
discrimination, les articles sont répartis en sept rubriques :

§       L’origine, toujours en tête des
discriminations

§       Quelle place pour les seniors dans l’entreprise
?

§       Des inégalités persistantes entre hommes et
femmes

§       L’état de santé et le handicap encore tabous

§       Les autres formes de discriminations

§       Quels outils de mesure ?

§       Les actions en faveur de la diversité

 

Consultez
le site « Discriminations au travail » : http://discrimination-travail.novethic.fr

Cercle d’épistémologie économique

La prochaine séance du Cercle d’épistémologie économique aura lieu le jeudi 6 mai 2010

de 18 heures à 20 heures à la Maison des Sciences Économiques, dans la salle 114

106-112 bd de l’Hôpital, 75013 Paris.

(Métro : Campo-Formio  ou Place d’Italie. Autobus : 57, 67, 27, 83 et 47)

 

Marco GUIDI

(Université de Pise, Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne) traitera le thème suivant : “Pour une histoire ‘institutionnelle’ de la science économique. Méthodes et objets de recherche; les différences entre les cas
nationaux”

 

UNIVERSITE DE PARIS I – PANTHEON SORBONNE

106-112 bd de l’Hôpital, 75647 PARIS CEDEX 13, France


tél. :   01 44 07 82 37 

Anne-Marie IDRAC annonce le lancement du dispositif INNOVEX

pour accompagner les PME innovantes à
l’international

 

« L’amélioration de notre compétitivité à l’international
doit passer en priorité par des actions visant à augmenter le potentiel d’innovation de nos entreprises. Plus une entreprise est innovante, mieux elle réussit à l’international : en France, une
entreprise sur vingt exporte alors que près d’une entreprise innovante sur deux exporte. C’est pourquoi, j’ai décidé de lancer un nouveau dispositif, INNOVEX, entièrement dédié aux entreprises
innovantes pour les accompagner dans leur développement à l’international.»
a déclaré Anne-Marie IDRAC, Secrétaire d’Etat
chargée du Commerce extérieur, lors de la visite du pôle de compétitivité du végétal, VEGEPOLYS, à Angers.

Favoriser l’innovation dans les entreprises et leur développement à l’international, c’est l’objectif
du nouveau dispositif INNOVEX. Dédié aux entreprises innovantes, il contribuera également à l’internationalisation des pôles de compétitivité. Ce nouveau dispositif, couplé à l’action des pôles
de compétitivité, jouera un rôle capital pour la réussite de notre commerce extérieur en assurant le lien entre innovation et exportation.

INNOVEX est une aide spécifiquement destinée aux PME et TPE françaises innovantes. Rapide et simple
d’accès, elle accompagne leurs projets de développement à l’international en facilitant les mises en contact avec les opérateurs étrangers. Sont éligibles à cette aide, les seules PME françaises
membres d’un pôle de compétitivité labellisé par le Comité interministériel d’aménagement et de compétitivité des territoires (CIACT).

Le montant de cette aide s’élève à 600€ pour les pays de la zone « Europe-Méditerranée » (UE27 -sauf France-, Algérie, Croatie, Egypte, Israël, Liban, Libye, Maroc, Norvège, Suisse, Tunisie, Turquie) et à 1300€ pour les pays de zone « Grand large »
(Australie, Chine (y compris Hong Kong), Taïwan, Corée du Sud, Inde, Indonésie, Japon, Malaisie, Singapour, Thaïlande, Vietnam, Brésil, Canada, Chili,
Etats-Unis, Mexique, Afrique du Sud, Angola, Arabie Saoudite, Emirats Arabes Unis, Koweït, Qatar, Kazakhstan, Russie, Ukraine).

Le dossier de demande INNOVEX sera accessible en ligne, à partir du 1er mai prochain, via le site
internet d’UBIFRANCE, l’Agence française pour le développement international des entreprises.

 

WebTV : http://www.dailymotion.com/commerce-exterieur

Création de la Commission Nationale du Commerce Equitable (CNCE)

Hervé NOVELLI, secrétaire d’Etat chargé du Commerce, de l’Artisanat, des Petites et moyennes entreprises, du Tourisme, des Services et de la Consommation et Chantal JOUANNO, secrétaire d’Etat chargée de l’Ecologie, installent la Commission Nationale du Commerce Equitable (CNCE) aujourd’hui au ministère de l’Economie, de l’Industrie et de l’Emploi.

Le commerce équitable a connu ces dernières années, une notoriété grandissante. De nouveaux produits issus du commerce équitable apparaissent régulièrement sur les étalages des magasins. Si c’est un signe de bonne santé économique pour ce marché, c’est aussi source de confusion pour les consommateurs perdus dans cette multitude de labels privés. Comment distinguer le vrai du faux ? Face à des consommateurs toujours plus vigilants et des organismes de commerce équitables demandeurs d’une clarification de la situation, le gouvernement a décidé d’agir.

Pour la première fois en Europe, des pouvoirs publics accompagnent l’essor du commerce équitable en mettant en place un cadre législatif et réglementaire. C’est tout le sens de la Commission Nationale du Commerce Equitable. Elle aura pour mission de reconnaître, sur la base d’un référentiel exigeant (établi en concertation avec des acteurs représentatifs du commerce équitable), les organismes qui commercialisent des produits équitables.

Hervé NOVELLI et Chantal JOUANNO s’étaient engagés l’année dernière à porter cette Commission dans l’objectif de promouvoir des modes de production et de consommation plus durables et responsables, ainsi que l’encourage le Grenelle de l’environnement.

Le commerce équitable dispose maintenant d’une Commission aux missions élargies : outre la reconnaissance des organismes de commerce équitable, la CNCE sera une instance d’échange et d’informations qui travaillera à promouvoir le commerce équitable auprès des consommateurs, des collectivités locales ou des entreprises.

C’est près de 8 millions de personnes, dans une soixantaine de pays d’Afrique, d’Asie et d’Amérique latine, qui vivent avec dignité grâce au commerce équitable. A l’heure où la solidarité internationale est un devoir moral de citoyen du monde, Hervé NOVELLI et Chantal JOUANNO envoient un message clair aux consommateurs
responsables : aidez-les avec vos achats ! Du 8 au 23 mai a lieu dans toute la France la Quinzaine du commerce équitable qui fête ses dix ans.

Stimuler l’innovation dans les services et produits aux TPE/PME

La Chaire Innovation Entrepreneuriale fête ses deux ans d’existence et lance le trophée du meilleur projet

Dans un monde fortement concurrentiel, l’innovation est l’élément essentiel pour répondre aux enjeux de croissance de l’activité d’une entreprise. C’est autour de cette valeur partagée par ses partenaires que la Chaire Innovation Entrepreneuriale* a été créée en 2008 avec pour objectif de contribuer à la création, d’aider à la croissance et à la transmission des TPE/PME, d’inciter les jeunes diplômés à s’orienter vers ce type d’entreprise. Avec 90% des emplois, ces entreprises représentent pour les grands groupes de services un fort potentiel de développement.

Dans sa seconde année d’existence, la Chaire Innovation  ntrepreneuriale propose de nouveaux ateliers, ses projets évoluent et aboutissent au trophée du meilleur projet le 30 avril prochain, ainsi qu’à un cycle de conférences pour mettre en avant et évaluer les projets proposés par les partenaires.

Des ateliers multidisciplinaires pour imaginer des services et produits  innovants

Les ateliers Artem réunissent des étudiants des trois Ecoles (ICN Business School, l’Ecole Nationale Supérieure des Mines de Nancy, l’Ecole Nationale Supérieure d’Art de Nancy) qui travaillent sur des sujets proposés par les partenaires. L’objectif de ces ateliers est d’imaginer des concepts de services innovants au service des
TPE/PME de moins de 50 salariés.

Quatre ateliers ont été mis en place :

  • Atelier Management des Hommes : 2 groupes, 12 étudiants.

Thème : Rêver sa retraite.

La créativité des étudiants a été mise à « l’épreuve » sur un sujet d’actualité : la retraite. Les travaux proposent des services
innovants intéressants les retraités de demain.

  • Conseil en organisation: 3
    groupes, 25 étudiants.

Thème : L’expert comptable, un professionnel
innovant au service de la performance des TPE/PME

  • E-business: 1 groupe, 7
    étudiants.

Thème : Les nouveaux usages de consommation
appliquée au monde professionnel.

  • Art: 1 groupe de 10
    étudiants

Thème : « œuvres partagées » – Exploration des  nouveaux modes de collaboration (réels ou
virtuels) et étude des environnements numériques multi utilisateurs avec une approche esthétique et artistique.

Un trophée pour récompenser le meilleur projet

Le 30 avril prochain, la Chaire Innovation Entrepreneuriale récompensera l’un des 7 groupes d’étudiants pour la créativité, l’innovation et la faisabilité d’un projet. Les réalisations seront doublement évaluées d’un point de vue des entreprises partenaires et d’un point de vue académique. L’équipe lauréate recevra un prix de 1500 euros. Le jury composé d’entreprises sera constitué des partenaires : Groupama, CEGID, Wolters Kluwer France, Accenture, du Conseil Supérieur de l’Ordre des Expert Comptables.

Des conférences qui associent les TPE/PME du Grand Est et Luxembourgeoise

Les Ecoles ont souhaité associer les TPE/PME sur le territoire Grand Est et Luxembourgeois à la démarche initiée dans le cadre de le
Chaire.

Les partenaires souhaitent apporter des aides, des conseils, des pistes de réflexion pour assurer le développement des petites et moyennes entreprises afin de les amener à une taille critique. Les étudiants sont, pour partie, contributifs dans le cadre de leurs travaux à ces évolutions. L’objectif est de faire se rencontrer ces
trois mondes.

Un cycle de conférences a ainsi été mis en place, deux fois par trimestre, où sont abordés un certain nombre de thèmes au regard des champs d’étude des étudiants, tels que : L’innovation, quel levier de croissance et de différenciation ? L’expert comptable, un appui pour la performance des TPE/PME ; e-Business et
PME ; Vivre sa retraite…

*A propos de la Chaire Innovation Entrepreneuriale

La Chaire est composée :

  • du monde de l’Enseignement Supérieur : Artem réunit 3 Ecoles (ICN Business School, l’Ecole Nationale Supérieure des Mines de Nancy et l’Ecole Nationale Supérieure d’Art de Nancy) aux profils d’étudiants complémentaires : des artistes, des ingénieurs et des
    gestionnaires/managers ;
  • de partenaires entreprises (Cegid, Groupama et Wolters Kluwer France) offrant des services complémentaires et répondant aux besoins de la TPE/PME : les nouvelles technologies, l’assurance, le financier, l’information juridique sociale et fiscale ;
  • d’Experts-comptables de part leur très bonne connaissance de la TPE/PME ;
  • d’Accenture fort de son apport méthodologique.

Remise du rapport : « Développement de l’Economie Sociale »

Marc-Philippe DAUBRESSE

Ministre de la Jeunesse et des Solidarités Actives

 

Laurent WAUQUIEZ,

Secrétaire d’Etat chargé de l’Emploi

auprès de la Ministre de l’Economie, de l’Industrie et de
l’Emploi

 

se verront remettre le rapport de Francis VERCAMER, Député du
Nord,

Parlementaire en Mission, sur le « Développement de l’Economie
Sociale »,

 


le mercredi 28 avril 2010 à 11 h 00 à Bercy.

Assises Nationales de l’ANDRH

Les Assises Nationales de l’ANDRH, qui clôturent les étapes de leur Tour de France, auront lieu le vendredi 18 juin
2010 à Paris, à l’hôtel Westin (Paris 1er).

Le thème abordé sera : « DRH : Les défis de l’après-crise. Talents – Santé – Engagement. Fondamentaux et mutations ».

A l’issue de ces Assises, les propositions de l’ANDRH seront remises aux pouvoirs publics et à l’ensemble des
acteurs du marché du travail et des médias.

Pour
obtenir la pré-invitation : tourdefrance@andrh.fr

Baisse du nombre de demandeurs d’emploi en mars 2010 (-6.600)

Selon les statistiques publiées aujourd’hui par Pôle Emploi et la DARES, le nombre de demandeurs d’emploi inscrits en fin de mois en catégorie A
a diminué de -6 600 en mars.

Christine LAGARDE, ministre de l’Economie, de l’Industrie et de l’Emploi note avec satisfaction cette baisse du chômage qui confirme la
stabilisation du marché de l’emploi depuis le début de l’année.

Christine LAGARDE remarque en particulier la poursuite du repli du chômage des jeunes pour le 5e mois consécutif, grâce notamment à
la relance de l’apprentissage par le Gouvernement depuis 2009.

Christine LAGARDE et
Laurent WAUQUIEZ, Secrétaire d’Etat à l’emploi, rappellent qu’un accord a été conclu le 15 avril avec les partenaires sociaux pour un plan massif en faveur de 345.000 demandeurs d’emploi en fin
de droits à l’assurance chômage. Ce plan mobilise 705 millions d’euros pour financer 70 000 formations rémunérées, 170 000 contrats « rebond » et une Aide exceptionnelle pour le retour
à l’emploi de 460 € pour les chômeurs qui s’engagent à suivre une formation ou à conclure un contrat aidé.

L’Economie Sociale et Solidaire, une chance pour l’économie française

Remise du rapport du député Vercamer

Marc-Philippe Daubresse, Ministre de la Jeunesse et des Solidarités actives, et Laurent Wauquiez, Secrétaire d’Etat chargé de l’Emploi auprès du Ministre de l’Economie, de l’Industrie et de l’Emploi, se sont vus remettre mercredi 28 avril par Francis Vercamer, député du Nord, le rapport sur le développement de l’économie sociale. Ce rapport fait suite à la mission confiée par le Premier ministre à Francis Vercamer sur le développement de l’économie sociale et de l’entreprenariat social.

Les ministres soulignent tout d’abord que l’économie sociale et solidaire est un secteur majeur en termes d’emploi et de croissance. La priorité accordée au respect de l’homme, de l’environnement et à la solidarité font de ces acteurs des sources précieuses d’innovations pour notre économie.

Au regard des propositions du député Vercamer, Marc-Philippe Daubresse et Laurent Wauquiez ont retenu 5 axes principaux d’actions pour mieux valoriser l’économie sociale et prendre en compte les attentes du secteur :

Premier axe, une meilleure structuration, pour une meilleure visibilité du secteur, est nécessaire. Il convient de structurer davantage le dialogue avec les pouvoirs publics. Dans ce cadre, les ministres en charge de l’emploi et de la cohésion sociale réuniront prochainement le Conseil Supérieur de l’Economie Sociale,  qui rassemble l’ensemble des acteurs de l’économie sociale, afin d’approfondir la réflexion sur certaines préconisations du rapport et de réfléchir aux moyens concrets pour faire émerger les entreprises du secteur.

Deuxième axe, travailler à une meilleure reconnaissance
des entreprises du secteur par la labellisation des acteurs de l’économie sociale
. Les ministres souhaitent que la réflexion sur cette question soit menée, impliquant l’ensemble des acteurs.

Troisième axe, sensibiliser aux métiers de l’économie sociale dès le lycée, dans l’enseignement supérieur, et au-delà, dans le cadre de la formation continue. 75 % des jeunes estiment que le fait qu’une entreprise soit une entreprise sociale les inciterait à y postuler[1]. Pour répondre à cette attente, les ministres souhaitent étudier, en lien avec les ministères de l’Education nationale, de l’Enseignement supérieur, et les Chambres de Commerce et d’Industrie notamment, la possibilité de promouvoir l’enseignement de l’économie sociale et solidaire dans le cadre des programmes du second degré, dans les formations supérieures, mais aussi la création de chaires d’économie sociale dans les grandes écoles et les universités.

Quatrième axe, lever les freins à l’entreprenariat social. Il convient de favoriser l’accès aux  dispositifs de droit commun au secteur afin que les acteurs de l’économie sociale puissent y recourir ; il s’agit notamment des dispositifs TEPA, OSEO, du crédit impôt recherche ou encore du mécénat. L’enjeu est que les acteurs de l’économie sociale puissent bénéficier d’aides à l’innovation, que les freins administratifs soient levés, et l’accès à l’information amélioré. Les ministres souhaitent également, dans le même esprit, faire connaître davantage auprès du grand public et des acteurs de la création d’entreprise le dispositif des coopératives : d’une part, les coopératives d’activité et d’emploi, qui permettent de lutter contre l’isolement des porteurs de projet qui bénéficient de fonctions mutualisées (fonctions administratives, juridiques et comptables), tout en étant salariés de la coopérative ; et d’autre part, l’opportunité offerte aux salariés par ce dispositif de reprendre leur
entreprise en difficulté, la réflexion devant être conduite en lien avec les partenaires sociaux.

Cinquième axe, aller plus loin dans l’ancrage territorial de la politique d’économie sociale et solidaire. Les acteurs de l’économie sociale répondent en effet majoritairement à des besoins locaux et différenciés d’un territoire à l’autre (régions agricoles notamment). C’est la raison pour laquelle il convient de s’appuyer sur un pilotage local de la politique de développement de l’économie sociale, pour faire du sur-mesure et mieux répondre aux besoins des acteurs.

L’économie sociale et solidaire, c’est :

200 000 établissements : des associations, des mutuelles, des coopératives, des fondations et des entreprises solidaires (AMAP, commerce équitable, insertion, entreprises adaptées…) dont l’activité est guidée par une série
de principes fondateurs : non-lucrativité ou lucrativité limitée, principes démocratiques dans la gouvernance (un homme
= 1 voix, participation des salariés), utilité collective ou utilité sociale du projet.

– 7 à 8% du PIB,

– 9,8% de l’emploi salarié en France

– des emplois majoritairement non délocalisables et dans des secteurs d’avenir, comme ceux des
marchés éthiques (bio, commerce équitable, recyclage…) et les activités d’intérêt général (santé, petite enfance, dépendance, éducation)

100 millions d’euros dédiés dans le cadre du Grand
Emprunt


[1] Sondage CSA pour l’AVISE, janvier 2010

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