Lancement de deux nouveaux appels à projets destinés à soutenir l’entrepreneuriat innovant et l’innovation industrielle des PME valdoisiennes

Le Conseil général du Val d’Oise mène une politique volontariste en matière de développement économique qui vise à soutenir le
développement de nos entreprises, et en particulier les petites et moyennes entreprises (PME-PMI) et ainsi la création 
d’emplois pour les valdoisiens.

Les axes principaux de cette politique sont :
– le soutien à l’innovation de nos PME-PMI
– le soutien à la création
d’entreprises et en particulier à l’entrepreneuriat innovant
– ainsi qu’une action forte en matière d’attractivité
économique au plan national et international

L’innovation est en effet le principal facteur de compétitivité et de développement des entreprises et du
territoire. C’est pourquoi le département a investi près de 7 millions d’euros ces huit dernières années pour soutenir les projets d’innovation des entreprises et acteurs académiques valdoisiens
dans le cadre des pôles de compétitivité.

En outre, en décembre 2011, le Conseil général à décidé de déployer une action renforcée de soutien à
l’innovation et à la recherche et développement de nos PME-PMI, se matérialisant notamment par la mise en oeuvre d’une deuxième phase de Val d’Oise Technopole, qui permet de structurer et
d’animer l’écosystème de l’innovation valdoisien, de rapprocher les PME des établissements d’enseignement supérieur et de recherche.

Dans la continuité du travail engagé ces dernières années, il est proposé de lancer à compter du 3 mars
2014 deux nouveaux appels à projets : « Val d’Oise Amorcage » et « Val d’Oise Innovation Industrielle ». Le premier est destiné à soutenir l’entrepreneuriat innovant et le
second à soutenir les projets d’innovation industrielle des PME et des Entreprises de taille intermédiaire (ETI) valdoisiennes.

Ces appels à projets ont pour objectifs de :
– soutenir la croissance du tissu industriel et des emplois,

favoriser l’ancrage sur le département de projets à fort potentiel,
– renforcer l’attractivité économique du Val
d’Oise

 

Grâce à ces deux appels à projets, le Conseil général met tout en oeuvre pour la réussite des entreprises
du territoire valdoisien.

 

Val d’Oise amorçage

Pourquoi ?
200
entreprises innovantes sont créées chaque année dans le val d’Oise. Mais la création d’une entreprise et son incubation sont des périodes sensibles. Pour la soutenir, le Conseil général met en
place un nouveau dispositif de financement et d’accompagnement, Val d’Oise amorçage.

Pour qui ?
Val
d’Oise Amorçage pourra soutenir des projets dès la phase de pré-incubation, c’est-à-dire avant la création, mais aussi dans les premières années qui suivent la création de l’entreprise avec
également une aide spécifique pour la réalisation de prototypes, une étape indispensable avant la commercialisation d’un produit. Les entreprises doivent être hébergées dans un incubateur ou une
pépinière labellisés par le Département.

Pour quel type de projet ?
L es projets d’innovation menés par les porteurs de projets en phase de pré-incubation (ante-création), jusqu’à 15000 € de subvention : l’aide
est destinée à soutenir les porteurs de projets (personnes physiques) qui souhaitent évaluer l’opportunité de créer une entreprise.
-> L’objectif est de les aider à maturer leur projet et à en valider le concept sur les plans technique, économique et juridique
;
-> Les projets innovants des entreprises de moins de deux ans hébergées en incubateur ou en pépinière (post création), jusqu’à 30000 € de
subvention : l’aide est destinée à soutenir les jeunes entreprises cherchant à transformer un concept ou une idée de projet en un véritable projet d’innovation en soutenant les travaux permettant
de valider sa faisabilité ;
-> Les projets de réalisation de prototypes de leur produit ou service
menés par les jeunes entreprises valdoisiennes en pépinière, jusqu’à 30000 € de subvention.

Comment ?
L’appel
à projets Val d’Oise amorçage est ouvert à compter du 3 mars et jusqu’au 31 décembre 2014. Les dossiers sont déposés auprès du Conseil général qui les instruit avec l’appui de BPI France, du
centre francilien de l’innovation et de l’ACCET Val d’Oise Technopole. La sélection des projets sera effectuée par un comité d’experts présidé par le Conseil général. 
L’enveloppe annuelle est de 200000 € pour 2014, permettant de soutenir une quinzaine de projets d’entreprises.

 

Un million d’euros pour l’innovation industrielle

Pourquoi ?
Le
Conseil général lance un appel à projets, doté d’un million d’euros, pour financer les projets d’innovation 
des petites
et moyennes entreprises, en soutenant leurs dépenses de R & D (Recherche et Développement). Cette démarche doit permettre la création d’emplois à haute valeur ajoutée dans nos
entreprises.
L’appel à projets vise à favoriser les collaborations entre entreprises et établissements
d’enseignement 
supérieur ; le pôle supérieur valdoisien compte actuellement plus de 25 000 étudiants et 35 laboratoires
de recherche.

Pour qui ?
Il
concerne les filières identifiées comme prioritaires dans les CDT (contrats de développement territorial) du Grand Paris : l’intelligence embarquée, les bio-industries, les nouveaux matériaux, la
création numérique…
Il correspond aux marchés de la mobilité durable (aéronautique, automobile, logistique), de la
cosmétique-santé, du numérique et télécoms, de la sécurité, du tourisme, des énergies durables et éco-industries.

Comment ?
L’appel
à projets est ouvert à compter du 3 mars et jusqu’au 16 juin 2014. Les dossiers sont déposés auprès du Conseil général qui les instruit avec l’appui de ses partenaires dont les pôles de
compétitivité concernés. 
La sélection des projets sera effectuée par un comité d’experts, présidé par le Conseil
général. 
L’enveloppe est de 1000000 € pour 2014.

 

Conseil général du Val d’Oise
2
avenue du Parc
CS 20201 CERGY
95032 Cergy-Pontoise Cedex

 

www.valdoise.fr


val-d-oise-conseil-general.jpg

Manifestation nationale à la Cité des Sciences et de l’Industrie

Dans le prolongement du succès de la « JNI 2013 » qui réunissait pour sa 1re édition en mars 2013, près de 3000 participants dans 12 grandes villes de France, la Journée Nationale de l’Ingénieur 2014 s’articule autour du thèmeEntreprendre ». Elle se déroulera dans 28
villes de France avec des conférences, colloques, table ronde et ateliers, où interviendront des entrepreneurs, des ingénieurs, des innovateurs et des personnalités de premier plan qui yleur expérience et leur témoignage Ces manifestations sont organisées en partenariat avec des entreprises et des organismes de dimension nationale, avec la participation locale desfrançaises, des écoles d’ingénieurs et des associations de diplômés.journée nationale de ingenieur

Les objectifs de la Journée Nationale de l’Ingénieur sont :
– de souligner aux yeux de tous l’importance pour notre pays de la profession d’ingénieur, moteur de l’innovation, de l’industrie et de la
compétitivité,
– d’encourager les ingénieurs à s’engager dans la voie de l’innovation et de l’entrepreneuriat,
– de mettre en lumière le métier d’ingénieur en le valorisant aux yeux du grand public et des décideurs pour susciter des vocations et générer de l‘employabilité,
– de renforcer chez les ingénieurs le sentiment d’appartenance
à un corps professionnel engagé dans la reconstruction économique du pays et participant à sa vie publique,
– de renforcer les associations d’anciens élèves et leur rôle de faciliteur social en les rapprochant de leurs écoles.

Les intervenants illustreront à l’aide de témoignages et de retour d’expériences vécues sur le terrain, comment et pourquoi ils ont
innové, et quelle place tient l’innovation dans leur appréhension des responsabilités. Un accent particulier sera mis sur l’échange entre intervenants et participants, avec un système de questions en direct par SMS et Tweet, qui s’afficheront tout au long des débats.

PROGRAMME

08h30 : ACCUEIL

09h00 : Ouverture de la Journée Nationale de l’Ingénieur 2014
par Julien ROITMAN, Président d’IESF

LECON INAUGURALEde Xavier FONTANET, Président d’Honneur d’ESSILOR*
INGENIEUR? INNOVATEUR? ENTREPRENEUR? «DEVENEZ STRATEGE EN 3H»
(Retransmis en direct sur Internet)

12h00 :
L’INNOVATION, CLE DU REDRESSEMENT FRANÇAIS Fleur PELLERIN, Ministre des PME, de l’Innovation et de l’Economie Numérique

12h30 : DEJEUNER LIBRE

13h45:
SESSION PLENIERE
Allocution de bienvenue et ouverture de la session par Claudie HAIGNERÉ, Présidente d’UNIVERSCIENCE
Introduction au thème « Innover, Entreprendre
»
Julien ROITMAN, Président d’IESF

14h15 : Table ronde : « SAVOIR PRENDRE DES RISQUES »
Animée par Agnès BRICARD, Présidente de Femmes Administrateurs
Intervenants : Nicolas DUFOURCQ, Directeur Général, BPI France
Pierre GANDEL, Directeur
Général
, MMT Denis GARDIN, Senior Vice Président, CT Office, AIRBUS Group
Pascale SOURISSE, Directeur Général, Dvlpt International, THALES Group

15h30: 3
ATELIERS EN PARALLELE
Atelier 1 : « INNOVATION ET RECHERCHE : QUI ENTRAÎNE QUI ? »
Animé par Marie-Odile MONCHICOURT, Journaliste à France Info
Intervenants : Sylvain ALLANO, Directeur Scientifique, Groupe PSA
Gérald FAFET, Directeur Général, SAINT-GOBAIN Recherche
Bernard SCHERRER, Délégué Innovation, EDF
Cécile THARAUD, Directeur Général, INSERM Transfert

Atelier 2 : « INNOVATION ET TRADITION : COMPATIBLES ? »
Animé par Valentine FERRÉOL, Présidente du G9+
Intervenants : Héloïse DELIQUIET, Avocat associé, Directeur IP/IT, Groupe
FIDAL
Delphine DESGURSE, Directeur Innovation Numérique, LA
POSTE
François LEFEBVRE, Directeur Général,
PONTICELLI
Pierre SCHANNE, Chef Mission Innovation Participative, Ministère de la Défense

Atelier 3 : « BOOSTER L’INNOVATION : COMMENT FAIRE ? »
Animé par Denis JACQUET, Président de Parrainer la croissance Intervenants : Nathalie BOULANGER, Directeur Innovation, ORANGE Didier GODART, Directeur Innovation, SAFRAN Yves LAPIERRE, Directeur Général, INPI
Jean-Pierre LE GOFF, Président,
CIRANOE

SESSION PLENIERE

17h00 : Table ronde : « REGARD SUR LES PAYS INNOVANTS »
Animée par l’Ambassadeur Jean-Daniel TORDJMAN, Conseiller du CEA-Tech
Intervenants : François BARRAULT, Président de l’IDATE, Président FDB Partners
Lawrence CANNON, Ambassadeur du Canada en
France
Dr David HARARI, Chairman of Tactical Robotics
Ltd
David-Pierre JALICON, Président FKCCI, Architecte
DPLG/GEO, DPJ&Partners Ltd

18h15:
Conclusion de la Journée Nationale de I’Ingénieur 2014
Julien ROITMAN, Président d’IESF

18h30:
INTERVENTION DE CLÔTURE
Arnaud MONTEBOURG, Ministre du Redressement
productif
Amorçage de la Semaine de I’Industrie

19h00:
Annonce de la Journée Nationale de I’Ingénieur 2015

Cocktail de clôture

PLAN D’ACCES
plan-Cite-des-Sciences-et-de-Industrie.jpg
Accès : Paris
périphérique nord, sortie “Porte de la Villette”
Il existe 1 Parking à proximité : Parc-autos
payant, entrée quai de la Charente et boulevard Macdonald
Taxi Parisien : 01.45.85.44.44
Gare les
plus proches :
Gare du Nord et Gare de l’Est
Accessible depuis : la station
de métro : Ligne 7 (Porte de la Villette) ou
(Corentin Cariou)
Tramway T3b (Pte de Vincennes – Pte de la Chapelle)
Les lignes d’autobus les plus proches donnant accès : Lignes : 139, 150, 152, station
“Porte de la Villette”

IESF – Organe représentatif de la profession
Reconnu d’Utilité Publique depuis 1860
7, rue Lamennais
75008 Paris
Tél. 01 44 13 66 73

Assemblée nationale : Mission d’évaluation et de contrôle (MEC) sur la gestion des programmes d’investissements d’avenir

Audition ouverte à
la presse

sur la gestion des
programmes d’investissements d’avenir

relevant de la mission
Recherche et enseignement supérieur

 

Mardi 8 avril
2014

La mission d’évaluation et de contrôle (MEC) de la
commission des finances, de l’économie générale et du contrôle budgétaire, présidée par M. Alain Claeys (SRC, Vienne) et M. Olivier Carré (UMP, Loiret), poursuit ses auditions sur le
thème de la gestion des programmes d’investissements d’avenir relevant de la mission Recherche et enseignement supérieur. Les rapporteurs sur ce sujet sont M.
Alain CLAEYS (SRC, Vienne) et M. Patrick HETZEL (UMP, Bas-Rhin).

La mission entendra, mardi
8 avril 2014, en présence des journalistes :

 

Mme Pascale
Briand
, directrice générale de
l’Agence nationale de recherche (ANR).


fromantin assemblee nationale

Audition sur la gestion des programmes d’investissements d’avenir relevant de la mission Recherche et enseignement supérieur

Mission
d’évaluation et de contrôle (MEC)

La mission d’évaluation et de contrôle (MEC) de la commission des finances, de l’économie générale et du contrôle budgétaire,
présidée par M. Alain Claeys
(SRC, Vienne) et M. OlivierCarré (UMP, Loiret), poursuit ses auditions ouvertes à la presse sur le thème de la gestion des programmes d’investissements d’avenir relevant de la mission Recherche et enseignement supérieur.
Les rapporteurs sur ce sujet sont M. Alain CLAEYS (SRC, Vienne) et M. Patrick HETZEL (UMP, Bas-Rhin).

La mission entendra mardi
22 avril 2014 :

A 15 heures : M. Bernard BIGOT,
administrateur général du Commissariat à l’énergie atomique (CEA)

A 16 heures : M. Jean-Charles HOURCADE,
directeur général de France Brevets


fromantin assemblee nationale

Le Forum des académiques & des professionnels du management

La FNEGE et les Associations Scientifiques de Gestion ATLAS / AFMI, AEI / AIREPME, ADERSE, ARAMOS, AFMAT, AIRL, et AIMS / AFM / AGRH / AFMD / AFC ont publié le programme complet de leur manifestation

le-forum-des-academiques-et-des-professionnels-du-manageme.jpg

>> AIRL – Consortium doctoral du lundi 19 mai et Conférence RIRL des mardi 20 & mercredi 21 mai

>> ATLAS-AFMI – Atelier doctoral du lundi 19 mai et 4e Conférence des mardi 20 & mercredi 21 mai

>> ADERSE – 11e Congrès des mardi 20 & mercredi 21 mai

>>AFM/AGRH/AIMS/AFC/AFMD – Journée diversité du mercredi 21 mai

>>AFMAT – Conférence du mercredi 21 mai

>> Journée FNEGE du jeudi 22 mai et dîner de gala du mercredi 21 mai

>>AEI/AIREPME – Journée du vendredi 23 mai

>>ARAMOS – Congrès du vendredi 23 mai

Semaine du Management (FNEGE)

Programme PEPITE
(AEI-AIREPME)
21, 22, 23 mai 2014, Marseille

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MERCREDI 21 mai 2014 (Terminal MPCT)
18H30 : Apéritif et prix de la thèse
20H : Dîner de gala

JEUDI 22 MAI 2014
8H-20H : Marseille (Palais du Pharo), stand national PEPITE avec PEPITE PACA Ouest

  • 8H Accueil
  • 9H Ouverture – Michel BON
  • 9H30 – 13H conférences et table ronde,
    chercheurs internationaux avec la participation exceptionnelle de Henry MINTBZBERG, Andrew PETTIGREW, Denise ROUSSEAU et
    Bill STARBUCK
  • 14H30-16H00 table ronde ARIANE : Faire gagner l’entrepreneuriat et les PME : comment ? animation Y. LAROCHE (Pt ARIANE)
    – Stéphane AGUIRAUD, past-président du Groupement des Entreprises du Pays d’Aix,
    – Jean-Pierre BOISSIN, président de l’Académie de l’Entrepreneuriat et de l’Innovation et mission nationale Entrepreneuriat-Etudiant(PEPITE),
    – Pierre LOUART, universitaire
    – Jean-Michel POTTIER, vice-président de la CGPME Grands Témoins
    – Patrick JACQUEMIN, co-fondateur de rueducommerce.fr
    – Tanguy BARD DE CONSTANCE, fondateur Biodegr’AD
  • 16H30 – 17H Remise du prix ARIANE-FNEGE meilleure étude de cas
  • 18H30 cocktail au Pharo
  • 20H30 soirée optionnelle, mise en réseau PEPITE et Académie de l’Entrepreneuriat et de l’Innovation au bord de la corniche, (participation partielle : 20 euros préinscription obligatoire auprès de PEPITE PACA Ouest coordinatrice marie.decroix-taffet@univ-amu.fr )

VENDREDI 23 MAI 2014  
9H-18H
Marseille à KEDGE (navette centre ville – hôyel KEDGE)

  • 8H30 Accueil
  • 9H30-10H30 Ouverture
    Jean-Pierre BOISSIN (Président AEI) ; Olivier TORRES (Président AIREPME)
    Plénière 1 Education entrepreneuriale
    – Alain FAYOLLE (EM Lyon)
    – Catherine LEGER-JARNIOU (Université de Dauphine)
    – Christophe SCHMITT (Université de Lorraine)
    – Marie DECROIX-TAFFET (PEPITE PACA Ouest)
  • 10H30-12H Première session
    Ateliers
    dont Atelier PEPITE : Structuration thématique PIA et groupes de travail, statut étudiant-entrepreneur, maquette DU PEPITE
  • 12H-13H30 Déjeuner, Conseil d’Administration AEI
  • 13H30-15H Deuxième session
    Ateliers
  • 15H15-16H15 Plénière
    2
    La valorisation des connaissances
    – Philippe MUTRICY (BPI France)
    – Josée St-PIERRE (UQTR, Canada)
    – Thierry VERSTRAETE (Université de Bordeaux)
  • 16H30-18H Troisième session Ateliers

Le paysan et sa terre

Le Groupe de Recherches International du CNRS (GDRI) –
“Crises and Changes in the European Countryside”
(CRICEC)

vous invite à une rencontre :
LE PAYSAN ET SA TERRE
Samedi 20 octobre de 14h à 19h30

INTERVENANTS : Gérard BÉAUR, directeur d’études à l’EHESS, Fabrice BOUDJAABA, chargé de recherches au CNRS, John BROAD,
Visiting Academic de l’université de Cambridge, Rosa CONGOST, professeure à l’université de Gérone, Antoinette FAUVECHAMOUX, maître de conférences à l’EHESS, Danilo GASPARINI, professeur à
l’université de Padoue, Anne-Lise HEAD-KÖNIG, professeure à l’université de Genève.

Amphi vert, Campus de la CCI

www.rdv-histoire.com

Peut-on encourager les Entreprises tout en pénalisant leurs entrepreneurs ?

Le Comité Richelieu, en tant qu’association représentative des Entreprises d’Innovation et de Croissance (EIC) se doit de poser cette question dérangeante au regard de la dernière annonce du PLF 2013 sur l’imposition au titre de l’impôt sur le revenu des plus-values de cession mobilière.

Concrètement, lorsqu’un entrepreneur voudra revendre sa société, il devra payer 45% de taxe au titre de l’Impôt sur le revenu des personnes physiques (IRPP) et 15,5% de Contribution sociale généralisée (CSG) et de Contribution pour le remboursement de la dette sociale (CRDS), soit 60,5% sur la plus-value de cession. Actuellement, la taxation est de 19% pour l’IRPP et de 13,5 pour la CSG/CRDS, soit 32,5%. Le rendement de la mesure est estimé à 2 milliards d’euros en 2013 puis 1 milliard d’euros à compter de 2014.

Les entrepreneurs ont, une nouvelle fois, le sentiment qu’ils ne sont pas reconnus en tant qu’acteurs essentiels de la compétitivité de l’économie nationale, comme si le fruit de leur travail et de leur engagement était illégitime. En clair, qu’elle est aujourd’hui la contrepartie du risque pour l’entrepreneur, même si certaines dispositions sont censées corriger l’effet confiscatoire de la mesure annoncée ?

Prenons un exemple concret : une cession à 2 millions d’euros, d’un PLF à l’autre, avec les nouvelles dispositions, entrainera un supplément d’imposition qui peut aller jusqu’à 450 K euros !

Force est donc de constater, qu’en dépit de choix rassurants comme la création d’un Crédit d’Impôt Innovation (CII) ou le maintien de l’ISF- PME, la mesure sur l’imposition des plus values de cession mobilière, si elle est adoptée, sera forcement perçue comme un désaveu profond de l’engagement de l’entrepreneur, alors que ce dernier a besoin de signaux stables et motivants.

Pourquoi des entrepreneurs qui créent de la croissance et de l’emploi et qui souvent se rémunèrent modestement, dans l’espoir d’une cession future, partielle ou totale, qui vienne opportunément compenser leurs efforts et leur manque à gagner, seraient-ils surtaxés par rapport à ceux qui mènent des carrières dans des grands groupes ou dans des postes à statut protégé ?

Les interrogations aujourd’hui sont déjà lourdes quant aux conséquences d’une telle disposition : faut-il créer en France, alors que l’urgence dans notre pays est de faire émerger une génération nouvelle d’entrepreneurs ? Quel message d’avenir leur est  adressé ? Le principal danger qui guette le dynamisme de nos entrepreneurs n’est-il pas le découragement ? Comment comprendre que des investissements à risque dans l’appareil productif puissent être plus fiscalisés que ceux sans risque et improductifs (œuvre d’art, DOM-TOM…) ?

Par ailleurs, pourrons-nous transformer nos PME en ETI dans de telles conditions d’investissement, cette mesure pouvant
même représenter un frein dans des stratégies de développement et de consolidation ?

Enfin, le Comité Richelieu relève que les principaux acteurs de l’entreprise innovante, celle que le gouvernement disait vouloir mettre au centre de sa politique de croissance, sont donc les premiers pénalisés : les fondateurs de start-up, notamment ceux qui détiennent à sa création plus de 25% de leur entreprise, les business angels qui investissent en dehors des véhicules collectifs d’épargne et les gestionnaires de fonds d’investissement qui opèrent prioritairement sur le territoire national.

Nous restons mobilisés comme nous l’avons été sur le CIR, la JEI, l’accès au marché et le financement direct dans les PME
pour que soit préservé un cadre législatif et fiscal cohérent sur lequel construisent entrepreneurs et investisseurs de l’innovation. Nous nous assurerons en particulier dans les semaines qui
viennent que les promesses de préserver les PME innovantes du rabot fiscal seront respectées, et que l’on valorise, enfin, le rôle et l’image de l’entrepreneur dans notre pays.

www.comite-richelieu.org

Prix Turgot remis à Bercy le 28 mars 2013

L’Académie des sciences et techniques comptables et financières organise, en partenariat avec la FNCD,
Fédération nationale des cadres dirigeants salariés, la remise du 26e Prix Turgot du meilleur livre d’économie financière, le jeudi 28 mars 2013 à 17 h au ministère de l’Économie et des
Finances. 
Le Prix Turgot récompense chaque année le meilleur
livre d’économie financière. Le jury est composé de personnalités du monde de la finance, des universités et des entreprises.
Anne Robert Jacques Turgot, baron de l’Aulne, souvent appelé Turgot, né
le 10 mai 1727 à Paris où il est mort le 18 mars 1781, est un homme politique et économiste français.
Le Cercle Turgot soutient l’événement annuel du prix Turgot du meilleur livre d’économie financière créé
sous le haut patronage du ministère de l’Économie et des Finances, et le Prix FFA-Turgot de la Francophonie en étroite liaison avec l’Association des élèves et anciens élèves de l’Institut de
haute finance, IHIFI.
L’Institut Turgot est un think-tank libéral. Il entend jouer un rôle décisif dans la production et la défense des
idées libérales en France.
 

Derniers récompensés
2011   David Thesmar, Augustin Landier   La société
translucide: Pour en finir avec le mythe de l’État bienveillant (Fayard)
2010   Georges Pauget   La banque de l’après-crise
(Revue Banque)

2009   Olivier Pastré, Jean-Marc Sylvestre   Le roman vrai
de la crise financière (Perrin)

2008   Patrick Artus   Les incendiaires : Les banques
centrales dépassées par la globalisation (Perrin)

2007   André Lévy-Lang   L’argent, la finance et le risque
(Odile Jacob)

2006   Mickaël Mangot   Psychologie de l’Investisseur et
des Marchés Financiers (Dunod)

2005   Jean-Sébastien Lantz   Valorisation stratégique et
financière (Maxima)

 

Avec Jean-Louis Chambon, président d’honneur et fondateur du Cercle Turgot,
pour cette 26e édition, la remise des Prix se tiendra en présence de Jérôme Cahuzac, ministre délégué auprès du ministre de l’économie et des finances, chargé du budget. 

 

Liste des auteurs et des ouvrages retenus par le jury présidé par Michel
Bon
Les nominés de la 26e  édition
:

M. AMENDOLA et J.L. GAFFARD pour Capitalisme et Cohésion sociale ed.
ECONOMICA

Jean-Marc DANIEL pour Ricardo, reviens ! Ils sont restés keynésiens ed. F.
BOURIN

Evariste LEFEUVRE pour La renaissance Américaine ed. LEO
SCHEER

P. SABATIER et J.L. BUCHALET pour La Chine, une bombe à retardement ed.
EYROLLES

Jean-Michel TREILLE pour Les clés de l’avenir, l’ambition industrielle ed.
L’HARMATTAN

Nominés pour le prix collectif :
La fabrique de la défiance Yann ALGAN – Pierre
CAHUC – André ZYLBERBERG ed. ALBIN MICHEL
La France des bonnes nouvelles Michel GODET – Alain LEBAUBE – Philippe RATTE
ed. ODILE JACOB

Système financier et création de valeur Revue d’Economie Financière ed.
AEF

 

26e Prix TURGOT
Le jeudi 28 mars 2013 à 17h
au ministère de l’Économie et des Finances

139, rue de Bercy 75572 PARIS Cedex 12

Pour vous inscrire : Cliquez ici 

Sous la présidence de Jérôme Cahuzac

http://img.over-blog.com/600x384/2/27/21/01/image_a97/Jerome-Cahuzac-pas-de-hausse-csg-en-2013.jpg

Le cercle des Déconnomistes organise ses rencontres du 4 au 7 juillet 2013

La souscription du Cercle des Déconnomistes remporte un bon succès. Toutefois, ce cercle reste ouvert aux nouvelle
inscriptions pour combattre les experts médiatiques adeptes de l’austérité. Pour ceux qui peuvent se déplacer Les Rencontres Déconnomiques se dérouleront du 4 au 7 juillet 2013 à Aix-en-Provence
et le T-shirt des Rencontres Déconnomiques 2013 sera offert à chaque souscripteur.

Le Cercle des Déconnomistes
www.deconnomistes.org

Le_Cercle_des_deconnomistes

Abdou Diouf salue la signature de l’accord-cadre pour la paix

http://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/thumb/b/b3/Abdou_Diouf.jpg/220px-Abdou_Diouf.jpgAbdou Diouf, Secrétaire général de la Francophonie, salue la signature le 24 février 2013 sous
l’égide du Secrétaire général des Nations unies, de l’accord-cadre pour la paix, la sécurité et la coopération pour la République démocratique du Congo (RDC) et les Grands
Lacs.
Le Secrétaire général rend hommage aux chefs d’Etat de la région pour leur implication personnelle dans
la conclusion de cet accord. Il félicite les partenaires internationaux, notamment la Conférence internationale sur la région des Grands Lacs, la Communauté de développement de l’Afrique
australe, l’Union africaine et les Nations unies pour leur contribution significative aux négociations.
« J’exhorte toutes les parties à appliquer loyalement
cet accord et les engagements pris qui doivent permettre de répondre aux difficultés politiques ainsi qu’aux violences récurrentes qui déstabilisent l’Est de la RDC et la région
. J’encourage par ailleurs les mesures en cours
destinées à rétablir durablement la paix et à assurer la sécurité des populations victimes de nombreuses exactions et violations de leurs droits
», a indiqué Abdou Diouf.
Le Secrétaire général
de la Francophonie appelle la communauté internationale à soutenir résolument l’application de cet accord et réitère la disponibilité de l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF) à
accompagner sa mise en œuvre. Abdou Diouf renouvelle l’engagement de l’OIF à intensifier ses actions en RDC en faveur de l’approfondissement du dialogue politique, du renforcement de l’Etat de
droit et de la réforme des systèmes de sécurité, conformément aux Déclarations de Bamako et de Saint-Boniface.

http://www.scenario2012.org/dl/2012/05/Logo-OIF.jpg

Faut-il introduire un « say on pay » dans les entreprises françaises ? La synthèse de Frédéric Palomino, chercheur en économie à l’EDHEC Business School

Les rémunérations excessives perçues par certains dirigeants d’entreprise malgré des performances économiques et financières médiocres
sont un objet de ressentiment de l’opinion publique et les abus observés et commentés dans la presse ont conduit à la conclusion de dysfonctionnements au sein des conseils d’administration desdites entreprises. A
ce jour,
15 pays de l’Union Européenne ont mis en place avec des modalités variées le principe du say on pay :
l’ensemble des rémunérations octroyées aux dirigeants-mandataires sociaux, rémunérations fixes et variables comprises, est soumis au vote des
actionnaires.
  Ce 23 février 2013, l’Assemblée Nationale
a
  présenté un rapport de la mission d’information sur la
transparence de la gouvernance des grandes entreprises qui conclut par vingt
propositions pour mettre une gouvernance plus responsable au service de stratégies de long terme dont une présentant la version française du « say on pay ».

Dans le position paper intitulé « Rémunération des dirigeants d’entreprise : que peut-on
attendre du
say on pay ? », Frédéric Palomino, chercheur en économie à l’EDHEC Business School, étudie les différents modèles déjà mis en place à l’international depuis
plusieurs années
et pour lesquels le nombre d’observations est assez important pour que les conclusions que l’on puisse en tirer sur l’efficacité du say on pay
ne reposent pas sur quelques anecdotes.

Les différentes études empiriques menées dans les pays où le principe selon différentes modalités a été mis en
place montrent que cette mesure ne modifie pas les niveaux de rémunérations et est accueillie avec scepticisme par les actionnaires. Il est
légitime de s’interroger sur une réglementation qui entraîne un nouveau coût administratif et dont le seul aspect positif semble être la correction de
rares situations extrêmes d’entreprises pour lesquelles les performances sont mauvaises et les rémunérations anormalement élevées.

“Rémunération des dirigeants d’entreprise : que peut-on attendre du say on pay ?”


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Réorientation de l’épargne en faveur de l’investissement : des modifications insuffisantes selon la FBF

Les députés Karine Berger et Dominique Lefebvre viennent de remettre au Ministre de l’Economie et des Finances leur rapport intitulé « Dynamiser
l’épargne financière pour financer l’investissement et la compétitivité ».

La profession bancaire va examiner ce texte. En première analyse, elle partage le constat des deux auteurs, à savoir que la France dispose d’une
épargne financière abondante mais encore insuffisamment orientée vers le financement de l’investissement. Elle estime que certaines recommandations du rapport méritent d’être étudiées plus avant
: c’est le cas notamment du fléchage d’une partie de l’assurance-vie vers le financement des entreprises, ainsi que le projet de mettre en place un PEA PME.

Toutefois, ces propositions ne devraient modifier qu’à la marge la réorientation de l’épargne pourtant nécessaire, notamment en faveur des
actions, pour répondre aux enjeux imposés par la situation économique de notre pays. La FBF constate en particulier qu’une révision de la fiscalité de l’épargne dans le sens d’une plus grande
incitation à l’investissement de long terme n’est pas proposée ; l’alignement de la taxation des revenus du capital sur celle des revenus du travail en vigueur depuis le début de l’année ne
saurait favoriser le développement économique de notre pays.

Enfin, la FBF regrette que le rapport maintienne les avantages fiscaux et sociaux de l’épargne réglementée à court terme et favorise ainsi
l’épargne liquide par la fiscalité. Comme les banques françaises l’ont souligné à de multiples reprises, le relèvement du plafond du Livret A dont les fonds centralisés à la CDC sortent du bilan
des banques, est contreproductif pour l’économie française alors que la réglementation de Bâle 3 leur impose d’avoir davantage de dépôts pour continuer à faire du crédit à leurs clients. Les
mesures préconisées dans ce rapport n’aideront donc pas les banques à financer l’économie française et à retrouver le chemin de la croissance.

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Benoît Hamon se déplacera jeudi dans la Manche

Le ministredélégué chargé de l’Economie sociale et solidaire et de la Consommation, Benpô Hamon, se rendra à Mortain sur le site normand de la SCOP ACOME (Association coopérative d’ouvriers en matériel électrique), où il visitera deux des cinq sites industriels de ce leader français du câblage, des réseaux télécoms et des infrastructures de bâtiment.
Créé en 1932, premier groupe industriel coopératif français, employant 1430 personnes et dont 60% de l’activité trouve des débouchés à l’international, ACOME démontre par ses succès industriels et commerciaux qu’entreprendre en SCOP participe pleinement de la compétitivité de l’économie française.
A l’issue de la visite, le ministre remettra les insignes de chevalier de la Légion d’honneur à son Président-directeur général, Jacques de HEERE. Les SCOP font l’objet d’une attention particulière du ministre délégué chargé de l’Economie sociale et solidaire, qui souhaite en cinq ans doubler leur nombre et faire de celles-ci un véritable levier de création d’emploi, dans le cadre de la politique de soutien à la croissance du gouvernement.
Le ministre abordera notamment avec les salariés et l’équipe de direction de l’entreprise les dispositions particulières du projet de loi sur l’Economie sociale et solidaire ayant trait au développement des SCOP.

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