n°281-282 – Innovation(s)

Innovation(s)

par Philippe Naszályi – Directeur de La RSG

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Philippe Naszalyi LaRSG Stratégies et innovations

L’innovation est au cœur de la vie des entreprises comme des sociétés. Elle n’en demeure pas moins fort difficile à définir comme le souligne notamment Claude Rochet (2013) en présentant les derniers développements en théorie de l’innovation à partir du programme canadien de recherche Management of Innovation in the New Economy (MINE) dirigé par le professeur Roger Miller[1].

Ce numéro situe les exemples d’innovation présentés dans un écosystème où la puissance publique est loin d’être absente. En cette période où la France, entre dans une période électorale de première importance, il nous a paru logique de nous faire l’écho des questionnements légitimes qu’entrepreneurs, chercheurs, enseignants posent au monde politique. Ainsi, et en premier lieu, j’ai limité cet éditorial introductif pour laisser place (page 2) et ainsi montrer ma solidarité à l’appel que fait l’AFEP (Association Française d’Économie Politique) pour qu’(enfin) en France, on reconnaisse le pluralisme en économie !

Notre revue depuis son origine et plus encore sous mon impulsion, a toujours pensé que les doxa quelles qu’elles soient, ne sont que des vérités temporelles car en recherche et surtout en science humaine, il n’y a pas de vérité intangible ! Il ne peut non plus y avoir de progrès et donc d’innovation sans une remise en cause permanente des concepts admis. Cela a été vrai du modèle communiste, cela est vrai aussi du modèle « néo-libéral » dominant. Voir un certain nobélisé (avec les limites qu’on connaît à ce pseudo prix Nobel) s’ériger en « Grand Inquisiteur », et qui pis est, être écouté des Gouvernants actuels, pour pourfendre les doctrines économiques hétérodoxes, montre à tous que le péril est grand et l’obscurantisme toujours devant nous. Rappelons que la science n’est pas affaire de majorité, sinon Galilée comme Pasteur auraient eu tort !

Toujours cohérents avec ce pluralisme que nous revendiquons, nous offrons (pages 73-74) au Président-fondateur du cercle Turgot, une tribune libre pour le président attendu… Enfin, et particulièrement liés à notre sujet dominant, nous relayons (page 22) l’appel à candidature du RRI (réseau de recherche en Innovation) et (pages 75-76) les « 7 questions fondamentales sur l’Innovation aux candidats à l’élection présidentielle » posées par le très nouveau et considérable « Collectif innovation 2017 ». Laissons au Général de Gaulle, « un homme qui n’appartient à personne et qui appartient à tout le monde[2] », le soin de conclure sur les enjeux de notre époque : « Culture, science, progrès.

Voilà ce qui, à notre époque au lieu des rêves de conquête et de domination d’antan, appelle et justifie les ambitions nationales. Voilà sur quoi doivent se rencontrer les peuples d’où procède la civilisation moderne ». C’était en 1966, à l’Université de Moscou[3], et cela, est toujours d’actualité !

______________________

[1] Claude Rochet (2013), L’innovation dans l’innovation : De Schumpeter 1.0 à Schumpeter 3.0, Conférence à IONIS Business School, 16 avril 2013.

[2] Conférence de presse du 19 mai 1958, Palais d’Orsay.

[3] Discours à l’Université de Moscou, 22 juin 1966.

 

La ChairESS Hauts-de-France recrute un(e) Chargé(e) de recherche

La ChairESS annonce le recrutement d’un(e) Chargé(e) de recherche en CDD. Pionnière en France, la ChairESS est la seule à être à la fois interuniversitaire et interdisciplinaire ainsi qu’à avoir associé acteurs, collectivités territoriales et enseignants-chercheurs universitaires dès la conception du projet.

Son projet général de recherche porte sur Les initiatives solidaires en communs.

Le/la Chargé(e) de recherche aura pour mission d’étudier la représentation et la gestion des communs par l’Economie sociale et solidaire (ESS) sur le territoire de la Région Hauts-de-France. Cette étude se réalisera à partir de la construction d’une réflexion sur la problématique des communs en lien avec l’ESS. Pierre Sauvêtre, recruté par le Clersé et la ChairESS en 2015-2016, a déjà réalisé des travaux de recherche en ce sens : Séminaire du 17 juin 2016

https://chairess.org/category/seminaire-2015/

Le/la Chargé(e) de recherche devra :

  • Construire une définition partagée à partir de la notion de « communs sociaux »
  • Réaliser des enquêtes de terrain approfondies autour des communs sociaux
  • Réaliser une grille des initiatives en commun par secteurs d’activités
  • Élaborer une méthodologie pour le dépôt d’un projet structurant
  • Fédérer des partenaires de la région, mais aussi d’autres régions et à l’international
  • Valoriser des travaux par des publications, des séminaires et des colloques.

Les candidat(e)s devront impérativement être docteur(e) en sciences sociales (gestion, économie, science politique, sociologie, géographie…), doté de solides compétences en méthodes qualitatives, et de connaissances en économie sociale et solidaire.

Délai de dépôt des candidatures : 15 janvier 2017

Entretien avec les premier(ère)s sélectionné(e)s : Durant la première semaine de février

Type de contrat: CDD 1 an à temps complet

Durée : 1 an (début du contrat : février 2017). Une prolongation du contrat est envisagée.

Lieu : MESHS (Lille, 2 rue des canonniers)

Salaire mensuel brut : 48000 euros brut / an suivant expériences.

Contact : amelie.lefebvre@chairess.org

Contenu du dossier à faire parvenir :

1 CV en 2 pages maximum

1 descriptif de la thèse en 1 page + pré-rapports et rapport du jury

2 pages qui présentent la manière qu’a le candidat de se représenter le projet « représentation et gestion des communs par l’ESS »

ChairESS

BibCNRS : les docteur.e.s sans postes sans accès aux revues ?

Les docteur.e.s sans poste nous font suivre cette information à propos de BibCNRS, que nous reproduisons en intégralité.

“Au cours des dernières semaines, sans avertissement, les différents portails d’accès aux publications scientifiques ont été remplacé par un nouveau portail intitulé BibCNRS, où l’accès y devient individualisé. Cela exclut de fait les sans-postes, avec des conséquences évidentes quant à leur capacité à poursuivre des recherches.

BibCNRS en question

Faut-il rappeler qu’une part non-négligeable de la production scientifique en SHS est assurée – à bas coût – par des précaires, docteur.e.s au chômage ou sur des emplois qui ne garantissent pas l’accès à ces banques de données? Les enseignants et chercheurs fraîchement titularisés se souviennent sans doute de l’importance des recherches et des publications qu’ils ont menées après leur thèse, souvent hors-statut, pour renforcer leur expérience et contribuer au développement de leurs disciplines. Les possibilités d’accès aux moyens électroniques de la recherche doivent-elles être distribuées de façon aléatoire, au gré de relations personnelles avec des titulaires plus ou moins bien intentionnés, prêts à prêter leurs codes à qui ils souhaitent ? Cette réforme pose également la question de l’affiliation des jeunes docteur.e.s aux laboratoires de recherche – extrêmement diverse selon les laboratoires – qui nécessiterait une harmonisation sur le plan national et une reconnaissance plus formelle de notre participation à leur vie scientifique.

Nous souhaitons que les conditions d’accès antérieures soient a minima maintenues, au mieux élargies. Une situation où des jeunes chercheurs sont privés, en-dehors des bibliothèques universitaires, de la lecture des publications scientifiques – y compris des leurs! – est absurde. Cela affaiblit l’écosystème social de la recherche française, cela diminue le cercle des lecteurs des travaux existants, et cela accroît encore l’anomie dramatique de la période post-thèse.

Nous demandons à la communauté académique de se mobiliser contre cet accès individualisé qui fragilise un peu plus les plus faibles d’entre eux en relayant largement ce texte, afin de garantir l’accès à BibCNRS à tous les docteur.e.s qui en font la demande, et qui ne sont pas nécessairement membres associés à des laboratoires.”

http://precairesesr.fr/en-finir-avec-la-precarite-dans-lenseignement-superieur-et-la-recherche-esr/

BibCNRS

 

Le CESI trouve pertinente la réforme du compte personnel de formation

Un an après la mise en place et la commercialisation de son offre de formation diplômante et modulaire adaptée aux exigences et priorités de la réforme de la formation professionnelle continue pour répondre à la réforme du compte personnel de formation (CFP), le Groupe CESI dresse un bilan positif de l’année écoulée, avec une augmentation de près 17% de son chiffre d’affaires par rapport à celui de 2015, déjà en légère augmentation.

Le succès du compte personnel de formation

Sophie Crespy, directrice de CESI entreprises, la marque qui porte au sein du Groupe Cesi l’offre formation continue, tire les premières conclusions de ce bilan :

  • « Une vraie montée en puissance du CPF depuis juin 2016. La très grande majorité des formationsau CESI a été financée via ce dispositif phare de la réforme.
  • Dans l’esprit des salariés et des services RH/Formation, le CPF devient de plus en plus un label qualité. Il y a les formations éligibles et les autres. Même si le dispositif CPF n’est pas toujours maitrisé, il devient discriminant dans l’achat formation.
  • Une évolution dans les pratiques d’achat des entreprises, avec une volonté de s’inscrire dans une démarche de co-construction de projet formation salarié/employeur dans une logique gagnant/gagnant.

Convaincu de ce que le développement des compétences et de la qualification restent plus que jamais un enjeu stratégique et un avantage concurrentiel pour les entreprises, CESI entreprises, au travers de son école des managers, axe son offre autour de parcours de formation sanctionnés par des certifications professionnelles enregistrées au RNCP.

Couvrant les principaux métiers de l’entreprise, cette offre s’adresse aux managers en prise de fonction ou déjà en poste qui viennent alors au Cesi chercher une qualification reconnue par l’Etat et le monde professionnel.

Tous structurés en blocs de compétences, évaluables et évalués, ces parcours sont individualisés et flexibles. Leur durée dépend des compétences déjà acquises et démontrées par le salarié à l’entrée du parcours.

« La formation continue est trop souvent en France le parent pauvre, déclare Sophie CRESPY. Et pourtant, ce secteur est porteur de nombreuses initiatives pédagogiques innovantes et remarquables. Il nous faut, en tant qu’opérateur majeur du secteur, rendre plus visibles ces innovations et capitaliser sur tous ces retours d’expérience en y mobilisant plus fortement la Recherche, dont les travaux sont encore traditionnellement trop centrés sur la formation initiale ».

CESI compte personnel de formation

16° Rencontre sur la prospective des métiers

Quelles configurations RH Demain ?
Nouveaux enjeux pour la fonction RH ?
Quelles compétences ? Quels métiers ?
Quelles responsabilités demain en RH ?

Le 12 décembre 2016 dans les locaux de SOPRA HR SOFTWARE

Tour Manhattan, 5 place de l’Iris – Courbevoie
92095 La Défense Cedex – France
(Métro ligne 1, arrêt esplanade de la Défense, prendre la sortie Courbevoie)

Programme provisoire

Les mutations actuelles, de nature géopolitique, économique ou socio-culturelle, bouleversent la façon d’appréhender le travail et ses représentations. La fonction RH est – ou devrait être – la première fonction à penser ou repenser les configurations dans lesquelles le travail se réalise. Les évolutions liées à “l’ubérisation”, à la cybercriminalité, à la montée des violences au travail, aux modalités de plus en plus variées de travailler en temps et en espace de travail, la “digitalisation”, la recherche de l’hédonisme, etc. viennent perturber les façons classiques de gérer les hommes et les femmes au travail. Dans ce contexte, il nous a semblé pertinent de nous interroger sur les configurations RH de demain afin de pouvoir anticiper les contours possibles de la fonction RH.

Cette 16° journée de Prospective des Métiers sera l’occasion de contribuer à une enquête “omnibus” pilotée par l’AGRH, l’ANDRH, Entreprise et Personnel et l’APEC. En effet, grâce une récolte de données lors de cette journée, puis de l’Université d’hiver d’Entreprise et Personnel en janvier 2017, puis un questionnaire en extension, un traitement des données sera réalisé et les résultats seront présentés lors de l’ évènement-anniversaire des 70 ans de l’ANDRH en 2017.

8H30 : ACCUEIL

9H00 : Ouverture de la 16° journée de prospective des métiers par :
– Edgar Dahdah, Directeur général de SOPRA HR SOFTWARE
– Maurice Thévenet, Délégué général de la FNEGE
– Patrice Georget, Directeur de l’IAE CAEN
– Luc Boyer et Aline Scouarnec, Fondateurs des journées de Prospective des Métiers

9H30 – 10H30 : PREMIERE TABLE RONDE
Regards croisés sur les configurations RH de demain, animée par Aline Scouarnec avec la participation de :

– Amiral Olivier Lajous, Past DRH de la Marine
– Bénédicte Ravache, Secrétaire générale de l’ANDRH
– Pascale Levet, Vice-présidente LeDoTank, living lab des entreprises moyennes
– Pierre Lamblin, Directeur du Département Etudes et Recherche de l’APEC
– Patrick Storhaye, Président de Flexity
– Charles-Henry Besseyre des Horts, Professeur émérite (HEC) et Julie Machillot, Fondatrice de la start-up Apitalent

10H30 – 10H45 : PAUSE CAFE

10H45-11H45 : SESSION 1, l’impact du territoire sur les nouvelles configurations RH animée par Marc Bonnet (Université de Lyon 3)
– Le territoire : de nouvelles opportunités pour la fonction RH ? par Thierry Colin (Université de Lorraine) et Estelle Mercier (Université de Lorraine)
– L’approche territoriale de la RH par Laëtitia Lethielleux (Université de Reims)
– Le territoire marocain et les facteurs d’attraction organisationnelle par Naoual Farissi (Université Hassan II Casablanca) et Abdellatif Komat (Université Hassan II Casablanca)
– Territoire et réseaux : de la relation d’emploi organisationnelle à la relation d’emploi collaborative. Comment le Groupement Hospitalier de Territoire favorise-t-il la structuration d’une GRH territoriale ?, par Régine Roche (Université Montpellier 3)

11H45-12H45 : SESSION 2, l’impact du digital sur les nouvelles configurations RH animée par Charles-Henry Besseyre-des-Horts (HEC)
– La contribution de la recherche-intervention socio-économique pour transformer en opportunités les menaces liées à la digitalisation de l’économie par Marc Bonnet (Université Lyon 3) et Olivier Voyant (Université Lyon 3)
– Les effets des SIRH sur la transformation des pratiques Ressources Humaines au sein des organisations par Karim Bouakaz (Université de Montpellier)
– Utilisation de l’intranet comme outil de communication interne dans les établissements bancaires : la Fonction RH entre tradition et rénovation par Germain Sonkeng (Université de Dschang, Cameroun) et Serge Francis Simen Nana (Université Cheikh Anta Diop de Dakar)
– Pour une vision renouvelée des enjeux du digital par François Silva (Kedge Business School)

12H45-14H00 : DEJEUNER

14H00-15H00 : DEUXIEME TABLE RONDE
Regards croisés sur les innovations RH animée par Franck Brillet (Université Paris II) avec la participation de :
– Rémy Février, Maître de conférences au CNAM, Colonel (r) de la Gendarmerie Nationale
– Jean-Marc Barféty, consultant SIRH, ancien directeur SIRH de PSA
– Catherine Guyonnet, Directrice de l’innovation, OPCALIM
– Véronique Montamat, Directrice Marketing de SOPRA HR SOFTWARE
– Chantal Barrata, Directrice générale adjointe d’Entreprise et Personnel
– Jean-Marie Peretti, Professeur à l’Essec et Président de l’IAS

15H00-16H15 : SESSION 3, les enjeux de demain en matière de management et de développement des compétences animée par Franck Brillet (Université Paris II)
– Les soft skills au cœur du nouveau portefeuille de compétences des managers de demain par Delphine Theurelle-Stein (Université de Strasbourg) et Isabelle Barth (Université de Strasbourg)
– Quelles orientations managériales mises à l’ordre du jour dans le contexte des innovations organisationnelles ? par Michel Dalmas (Pôle universitaire de Vinci)
– La GRH au service de l’articulation entre le management des projets et le management des compétences «Cas spécifique du Groupe OCP Jorf Lasfar» par Bouchra Belmouffeq (Université Hassan II Casablanca), Youssef Moflih (Université Hassan II Casablanca), Kamal Dazia (Université Hassan II Casablanca)
– Pratiques de développement des compétences et turnover des ingénieurs : cas des SSII Tunisiennes par Rihab Kchaou (Université de Sfax)

16H15-17H15 : SESSION 4, les enjeux de la veille et de la prospective pour penser les nouvelles configurations RH animée par Pascale Levet (Vice-présidente LeDoTank, living lab des entreprises moyennes
– Les enjeux de la mise en place d’une veille sociale RH par Florence Noguera (Université Montpellier 3), Miguel Delattre (Université Lyon 3) et Marie-Christine Chalus-Sauvannet (Université Lyon 3)
– La prospective appliquée : retour d’expériences par Franck Brillet (Université Paris II)
– Les apports de la prospective des métiers pour penser les nouvelles configurations RH par Mohammed Tissioui (Université Caen Normandie), Sébastien Payre (Université Caen Normandie) et Aline Scouarnec (Université Caen Normandie)

17H15-17H45 : SYNTHESE DE LA JOURNEE avec les interventions de :
– François Silva (Kedge Business School)
– Luc Boyer et Aline Scouarnec (Fondateurs des journées de Prospective des Métiers)
– Véronique Montamat (Directrice Marketing de SOPRA HR SOFTWARE)

INSCRIPTION

Pour s’inscrire envoyer le bulletin ci-joint complété à l’adresse suivante :

16° Rencontres PM
Editions EMS-MPE
17 rue des Métiers
14123 Cormelles-le-Royal
Mail : rencontres.pm@gmail.com

logos

« Comprendre l’actu » par IONISx : une web série qui décrypte l’actualité

Les informations marquant l’actualité internationale demandent souvent un éclairage historique et géopolitique pour être appréhendées.

L’information décryptée par “Comprendre l’actu”

IONISx, la plateforme de formation en ligne de IONIS Education Group, a créé « Comprendre l’actu » : une web série qui offre des clés pour mieux comprendre l’actualité. Pour aller plus loin, chaque épisode est enrichi de ressources à télécharger : cartes, frises chronologiques, bibliographies…

Chaque mois, en un épisode de cinquante minutes, un sujet est décrypté par trois experts sous trois angles stratégiques : historique, géopolitique et médiatique.

Accessibles dès le lycée, ces contenus permettent d’analyser l’actualité chaude avec recul, grâce à son format mensuel.

Brexit, COP21, géopolitique de l’espace, crise des migrants… les 25 épisodes de « Comprendre l’actu » sont disponibles sur IONISx.com via une simple inscription gratuite.

Depuis la rentrée, « Comprendre l’actu » est également en ligne sur YouTube.

ionisx Comprendre l'actu

À la Une ce mois-ci

Depuis quelques mois, nous apprenons que chaque jour des journalistes sont arrêtés et des rédactions fermées jusqu’aux réseaux sociaux qui sont désormais censurés en Turquie. Dans cet épisode, nos experts étudient la gouvernance du président Erdogan et les événements faisant suite au coup d’État de juillet dernier. Leur analyse est complétée par une interview de Guillaume Perrier, journaliste spécialiste de la Turquie dont le documentaire « Erdogan l’ivresse du pouvoir » est disponible sur Arte.

Les femmes progression dans les sociétés de capital-investissement

Deloitte et l’AFIC (Association Française des Investisseurs pour la Croissance) publient, pour la sixième année consécutive, une étude sur la mixité dans le capital-investissement en 2015. Conduits auprès de 100 investisseurs en capital membres de l’AFIC, ces travaux dressent un panorama de la dynamique de la mixité au sein de la profession en France.

Pour le capital-investissement : une féminisation progressive depuis 6 ans

La part des femmes dans les équipes d’investissement continue de progresser au sein des équipes (+1% versus 2014) à 21%. Elles n’étaient que 17% en 2009. La proportion de femmes décroit linéairement au fur et à mesure qu’elles progressent dans la hiérarchie : sur 100 femmes travaillant pour des fonds de capital-investissement, seules 18 ont un statut senior contre 55 pour les hommes. L’étude montre cependant une féminisation régulière des grades les plus expérimentés : ainsi 22% des Directeurs de Participations sont des femmes (16% en 2009).

“Nous ne pouvons que nous réjouir des progrès réalisés ces dernières années. Pour autant, la dynamique engagée doit s’amplifier pour devenir une pratique durable et s’étendre encore plus dans les sphères décisionnaires “, estime Claire Deguerry, Associée Financial Advisory chez Deloitte.
La proportion de femmes dans les recrutements des équipes d’investissement est stable et se situe à 28% en 2015.

État des lieux des politiques de diversité

La connaissance de la loi n° 2011-103 relative à la mixité dans les Conseils d’Administration est en progression depuis l’année passée (+19 points à 77%) parmi les fonds interrogés. 50% des sociétés de gestion interrogées ont fixé un objectif de mixité. Notamment, 37% ont un objectif de mixité au sein des Conseils d’Administration de leurs participations, et 28% des participations des sociétés de gestion ont des femmes membres du Comité Exécutif.

“Les politiques de mixité dans les sociétés de gestion se concrétisent au travers d’objectifs fixés pour les recrutements : ces sociétés utilisent principalement (à 60%) un objectif de panel mixte de candidats et des comités de recrutement mixtes sont également mis en place. En revanche, seulement 13% des sociétés de gestion mettent en place des actions spécifiques en faveur des femmes” analyse Claire Deguerry.

La mixité facteur d’attractivité auprès des investisseurs

58% des répondants affirment que la mixité est un facteur d’attractivité auprès des investisseurs, en hausse de 8 points par rapport à l’année précédente. La mixité au sein des équipes de gestion est très largement perçue comme un facteur impactant positivement l’excellence organisationnelle et la gestion des crises et conflits. 18% des répondants reconnaissent que la mixité fait partie des critères de due diligence pour une majorité ou quelques-uns des investisseurs, en hausse de 5 points par rapport à 2014. Enfin, et d’une manière générale, un nombre grandissant de répondants perçoivent la mixité comme un facteur d’amélioration de l’activité.
“La part grandissante de la mixité dans les critères de sélection des investisseurs est un facteur supplémentaire de motivation pour les sociétés de gestion à aller vers plus de mixité”, analyse Alexandra Dupont, Présidente d’AFIC avec Elles et Associée de Raise.

deloitte capital-investissement

ESSEC Ventures offre un an d’accompagnement à la startup Ze-Watt

Le 5 novembre dernier, l’ESSEC Business School a remis à la startup Ze-Watt son Prix de la créativité Futurapolis ESSEC lors du Marathon des créatifs. Il s’agit d’une journée dédiée aux startups organisée en marge de l’événement Futurapolis. Cette jeune entreprise dynamique et innovante pourra ainsi intégrer durant une année la pépinière ESSEC Ventures de l’ESSEC située sur le Campus de La Défense. Ce prix vient une nouvelle fois démontrer l’importance de l’entrepreneuriat à l’ESSEC et l’expertise de l’institution dans l’accompagnement des startups innovantes.

ESSEC Ventures : le premier incubateur dans une école

L’ESSEC Business School est l’école pionnière dans l’accompagnement de l’entrepreneuriat en France puisqu’elle a été la première business school à mettre en place un incubateur, une pépinière et un fonds d’amorçage à travers ESSEC Ventures, créé en 2000. Aujourd’hui, ESSEC Ventures est largement reconnu pour ses résultats et le vaste écosystème qu’il a développé dans le temps.

Les dates clés de l’entrepreneuriat à l’ESSEC :

  • 1999 : mise en place de la filière entrepreneuriat dans le programme Grande École
  • 2000 : naissance de l’incubateur étudiant
  • 2006 : création d’un fonds d’amorçage
  • 2008 : signature d’une convention d’objectifs ESSEC-CCIV (Chambre de Commerce et d’industrie de Versailles/Val d’Oise Yvelines) pour la promotion de l’entrepreneuriat dans l’enseignement supérieur
  • 2010 : ouverture d’une pépinière d’entreprises innovantes au cœur de La Défense et lancement du dispositif Chèques Conseil

ESSEC Ventures, un dispositif pour accompagner les startups innovantes

Depuis 2000, 385 entreprises ont été accompagnés par ESSEC Ventures et 287 entreprises y ont été créées. « Bénéficier de l’accompagnement d’ESSEC Ventures a permis aux startups incubées de lever plus de 100 millions d’euros en fonds propres, grâce à des conseils de professionnels. ESSEC Ventures a également financé 30 entreprises via le fonds d’amorçage », précise Julien Morel, directeur exécutif d’ESSEC Ventures, pôle entrepreneuriat de l’ESSEC.

ESSEC Ventures est ainsi constitué :

  • d’une pépinière : Idéalement située sur le campus de l’ESSEC à la Défense, au cœur du centre d’affaires (CNIT), la pépinière est destinée aux entreprises innovantes déjà créées et en phase de développement. La pépinière ESSEC Ventures, qui n’est pas seulement réservée aux étudiants et diplômés ESSEC, permet ainsi l’immersion des startups dans un écosystème favorable à leur développement grâce à des locaux design et confortables en open-space, un réseau de partenaires à disposition et un accompagnement à la carte, coaching, formations ainsi que des synergies avec des programmes de formations de l’ESSEC.
  • d’un incubateur : Situé sur le campus de l’ESSEC à Cergy, il propose aux étudiants de l’ESSEC un soutien logistique et administratif pour la création de leurs startups. « Développer l’entrepreneuriat étudiant a toujours été dans les objectifs de l’ESSEC. C’est en accompagnant au mieux nos étudiants dans leurs démarches que nous verrons émerger les entreprises de demain et que nous formerons les étudiants à l’esprit entrepreneurial », explique Julien Morel. Afin de profiter de l’incubateur de l’ESSEC, l’équipe de fondateurs du projet doit comporter au moins un étudiant de l’ESSEC (BBA, Grande Ecole, Mastères spécialisés, MBA, Management général) toujours en cours de formation. Le Business Plan doit être déjà construit et présenté lors d’un entretien afin de pouvoir y adhérer. « La période moyenne d’incubation est de 9 mois mais elle peut être raccourcie ou prolongée en fonction des besoins de la startup. Elle prend cependant obligatoirement fin à l’obtention du diplôme de l’étudiant de l’ESSEC », précise Julien Morel.
  • d’un fonds d’amorçage : Au-delà de la formation et de l’accompagnement, l’ESSEC a mis en place un fonds d’amorçage pour soutenir les projets dans leur phase de démarrage en prenant des participations minoritaires dans le capital des jeunes pousses.

Les startups accompagnées et soutenues par ESSEC Ventures bénéficient d’un réseau de 40 entreprises partenaires qui les conseillent, les aiguillent…, parmi lesquelles des avocats, cabinets de conseil, banques, grands groupes, partenaires institutionnels, etc. « Les résultats de notre accompagnement sont très bons puisque nous notons un taux de survie de 72% à 5 ans des startups incubées, contre une moyenne nationale de 30% », poursuit Julien Morel.

Le Prix de la créativité Futurapolis ESSEC

Le Marathon des créatifs, qui s’est déroulé le 4 novembre à Toulouse dans le cadre du Forum Futurapolis, avait pour objectif de faire émerger des projets innovants et de dénicher de nouvelles pépites technologiques et créatives autour du thème « réalité virtuelle, intelligence artificielle, mobilité autonome, drones, ville durable ». C’est à cette occasion que, en tant que partenaire de l’événement, l’ESSEC a remis le Prix de la créativité Futurapolis ESSEC. Julien Morel, membre du jury, a assisté aux présentations des 20 start-ups en compétition et décerné le prix ESSEC à Ze-Watt qui remporte un an d’accompagnement à la pépinière ESSEC Ventures.

Ze-Watt fournit, installe et gère des « stations-services électriques » sur les parkings des entreprises pour que les salariés et employés basculent vers l’électromobilité et diminuent leurs émissions de CO2. L’offre clé en main a déjà séduit des grandes entreprises ainsi que quelques belles ETI (Entreprises de Taille Intermédiaire) et Administrations. « Nous sommes ravis d’accueillir l’équipe de Ze-Watt au sein de la pépinière de l’ESSEC afin de lui faire bénéficier de notre accompagnement, de nos conseils et de notre réseau de partenaires », conclut Julien Morel.

www.essec.edu/fr/pages/propos-de-lessec/lentrepreneuriat/essec-ventures/

Essec Business School ESSEC Ventures

La 2nde Journée de l’innovation Abbé Grégoire (JAG)

La communauté scientifique en sciences humaines et sociales s’intéresse de plus en plus à l’innovation : aussi bien à l’action d’innover qu’à son résultat concret (produit, procédé…). Or, dans une économie de la connaissance, une part importante de la croissance des pays occidentaux est tirée par le progrès scientifique et technologique. Dans ce contexte les positions stratégiques des organisations comme les fortunes des individus peuvent se faire et se défaire à grande vitesse. L’analyse de cette réalité devient donc un impératif pour comprendre la création de richesse dans nos sociétés.

L’Abbé Grégoire, fondateur du Cnam en 1794, innova dans l’enseignement en proposant un nouveau format éducatif afin de « perfectionner l’industrie nationale », et cela dans une approche multidisciplinaire. Son œuvre compte aussi d’innovantes propositions sociales et politiques : l’abolition de l’esclavage, des privilèges, et l’instauration du suffrage universel. C’est ainsi que cet amoureux des sciences et des techniques mit à profit son énergie et sa conviction au service de l’amélioration de son époque.

Le Cnam et son laboratoire LIRSA (Laboratoire Interdisciplinaire de Recherche en Sciences de l’Action), ont décidé avec les Journées Abbé Grégoire de suivre cet héritage de multidisciplinarité et de diversité dans l’analyse de l’innovation. L’idée est donc de donner à voir la richesse des recherches dans le domaine, tant en termes de champs scientifiques (management, économie…) qu’en termes d’objets étudiés, de la création à la régulation, de l’innovation politique aux biotechnologies, des pôles de compétitivité aux brevets, et bien d’autres.

Cet événement vise donc à rassembler la communauté scientifique travaillant sur l’innovation.

Pour cela, il bénéficie de nombreux soutiens :

  • Le Professeur Philippe Aghion (Collège de France, chaire Économie des institutions, de l’innovation et de la croissance) introduira la journée par une conférence plénière ;
  • De nombreux et prestigieux SIG Chairs, sur plus de 30 thèmes, animeront des sessions de présentations d’articles scientifiques ;
  • La plupart des associations scientifiques françaises qui traitent de l’innovation nous font la joie de nous soutenir et de nous accompagner : Association Internationale de Management Stratégique (AIMS), l’Académie de l’Entrepreneuriat et de l’Innovation (AEI), Association Académique Internationale de Gouvernance (AAIG) ; Réseau de Recherche sur l’Innovation (RRI), et l’Association Française de Science Economique (AFSE) ;
  • Sans oublier quelques (innovantes) surprises !

Pour plus d’informations et les détails sur les thématiques abordées, visitez le site internet de la journée.

La 2nde Journée de l’innovation Abbé Grégoire (JAG) a noué des accords avec plusieurs revues académiques partenaires. Les auteurs désireux de soumettre leurs articles à ces revues pourront le faire dans le cadre des numéros, dossiers ou articles spéciaux liés à la JAG :

  • Entreprendre & Innover
  • Entreprise & Société
  • European Review of Service Economics and Management
  • Finance Contrôle Stratégie
  • Innovations, Revue d’Economie et de Management de l’Innovation (REMI) / Journal of Innovations Economics and Management (JIEM)
  • International Journal of Entrepreneurship and Innovation Management
  • International Journal of Entrepreneurship and Small Business
  • International Journal of Manufacturing Technology & Management
  • Revue de l’entrepreneuriat
  • Technologie & Innovation

SPECIAL INTEREST GROUPS

Pour accéder aux présentations détaillées des SIG disponibles sur le site internet de la journée.

Thématique Special Interest Group (SIG) SIG Chair
Finance & innovation Business-angels Jean Rédis, ESSIE Paris

Gilles Certhoux, Audencia Nantes

Venture capital et Corporate-venture capital Benjamin Le Pendeven, Cnam
Crowdfunding Armin Schwienbacher, Skema BS
Financement public de l’innovation Anita Quas, EM Lyon

Yan Alperovych, EM Lyon

Innovation financière Alexis Collomb, Cnam
Fusions-acquisitions & innovation Jean-Gabriel Cousin, Université Lille 2
Innovation collaborative L’innovation dans les supply chain Richard Calvi, IAE Savoie Mont-Blanc

Romaric Servajean-Hilst, Ecole Polytechnique

Co-création et innovation avec les utilisateurs Aurélie Hemonnet-Goujot, IAE Aix

Cyrielle VELLERA, IAE Toulouse

Stéphane Salgado, IAE Aix-en-Provence

Créativité et communautés créatives Patrick Cohendet, HEC Montréal
Espaces pour l’innovation et fab-labs Lionel Roure, Cnam

Julie Fabbri, EM Lyon

Anna Glaser, Novancia

Management de l’innovation collaborative et des plateformes Anne Berthiniet-Poncet, Cnam
Clusters, réseaux et places de l’innovation Jérôme Vincente, IEP de Toulouse

Raphaël Suire, IAE Nantes

Management & innovation Capacités dynamiques & innovation David W. Versailles, PSB

Nicolas Aubouin, PSB

Valérie Merindol, PSB

Design et innovation Frédérique Pain, Strate Design

Ioana Ocnarescu, Strate Design

Management de l’innovation Gilles Garel, Cnam
Management des projets d’exploration Sylvain Lenfle, Cnam
Marketing de l’innovation Emmanuelle Le Nagard-Assayag, ESSEC
Méthodes et théories de la conception Sophie Hooge, Mines ParisTech

Benjamin Cabanes, Mines ParisTech

Internationalisation & innovation Sihem Jouini, HEC
Innovation et Pérennité des organisations Sophie Mignon, Université de Montpellier
Innovation managériale : regards critiques Sébastien Damart, Dauphine
Entrepreneuriat & innovation Effectuation Philippe Silberzahn, EM Lyon
Entrepreneuriat étudiant Jean-Pierre Boissin, IAE Grenoble
Entrepreneur et innovateur Léo-Paul Dana, Montpellier BS

Alain Fayolle, EM Lyon

Entreprendre et innover dans les entreprises familiales Didier Chabaud, IAE Paris 1
Incubateurs et accompagnement entrepreneurial Karim Messeghem, Université de Montpellier
Economie de l’innovation Brevets & innovation Julien Penin, Université de Strasbourg
Transformations du travail et de l’emploi dans l’innovation  Thierry Weil, Mines ParisTech
Gouvernance & innovation Carine  Girard, Audencia
Veille, intelligence économique & innovation Philippe Baumard, Cnam
Secteurs et technologies innovantes Industries aérospatiales Pierre Barbaroux, CReA

Victor Dos Santos Paulino, Toulouse BS

Agro-industries Fatma Fourati, LaSalle Beauvais
Défense Jean Belin, Université de Bordeaux
Eco-innovations Sylvie Faucheux, Cnam
Impression 3D Thierry Rayna, Novancia
Innovation politique Arnaud Lacheret, IDRAC
Innovation sociale Thibault Cuénoud, ESC La Rochelle

Dimbi RAMONJY, ESC La Rochelle

Nanotechnologies Emmanuel Frémiot, Novancia

Sonia Ben-Slimane, Novancia

CALENDRIER et CONSIGNES

La 2nde Journée de l’Innovation Abbé Grégoire aura lieu le 28 mars 2017, au Conservatoire national des Arts et Métiers, à Paris.

Quelques dates importantes :

  • 15 janvier 2017 : limite pour les soumissions de contributions ;
  • 25 février 2017 : retour aux auteurs pour acceptation totale, avec révisions, ou rejet ;
  • 25 mars 2017 : envoi des soumissions complètes.

La soumission devra au choix être

  • un résumé étendu: times new roman 12, espacement double, de 5 à 10 pages bibliographie comprise.

ou

  • L’article complet: times new roman 12, espacement double, de 15 à 25 pages bibliographie et annexes comprises.

Les soumissions se feront à partir de la mi-décembre via la plateforme accessible depuis le site internet de la journée.

Les contributions peuvent être soumises en français ou en Anglais.

Toutes les formes de contributions sont les bienvenues : revues de littérature à forte valeur ajoutée, travaux conceptuels, théoriques, empiriques, études de cas, monographies.

Tous les travaux soumis feront l’objet d’une revue en double aveugle.

COMITE SCIENTIFIQUE et COMITE D’ORGANISATION

La 2nde Journée de l’innovation Abbé Grégoire est organisée sous la supervision académique d’un Conseil Scientifique de chercheurs du Cnam et d’autres établissements, faisant référence dans leurs champs scientifiques respectifs et représentatifs de la diversité des axes d’analyse de l’innovation.

Un comité d’organisation du LIRSA est impliqué dans l’organisation scientifique et pratique de cette journée de recherche.

Comité Scientifique

  • Laurice ALEXANDRE-LECLAIR, Université Paris Descartes
  • Yan ALPEROVYCH, EM Lyon
  • Nicolas AUBOUIN, PSB
  • Pierre BARBAROUX, CReA
  • Philippe BAUMARD, Cnam
  • Pierre-Jean BENGHOZI, ARCEP
  • Jean BELIN, Université de Bordeaux
  • Sonia BEN-SLIMANE, Novancia
  • Anne BERTHINIET-PONCET, Cnam
  • Héloïse BERKOWITZ, Ecole Polytechnique
  • Jean-Pierre BOISSIN, IAE Grenoble
  • Christophe BONNET, Grenoble Ecole de Management
  • Karima BOUAISS, Université Lille 2
  • Sylvain BUREAU, ESCP Europe
  • Benjamin CABANES, Mines ParisTech
  • Richard CALVI, IAE Savoie Mont-Blanc
  • Gilles CERTHOUX, Audencia Nantes
  • Didier CHABAUD, IAE Paris 1
  • Patrick COHENDET, HEC Montréal
  • Alexis COLLOMB, Cnam
  • Jean-Gabriel COUSIN, Université Lille 2
  • Thibault CUENOUD, ESC La Rochelle
  • Douglas CUMMING, Schulich School of Business – University of York
  • Sébastien DAMART, Dauphine
  • Léo-Paul DANA, Montpellier BS
  • Albert DAVID, Université Paris-Dauphine
  • Cécile DEJOUX, Cnam
  • Faridah DJELLAL, Université Lille 1
  • Victor DOS SANTOS PAULINO, Toulouse Business School
  • Hervé DUMEZ, Ecole Polytechnique
  • Béatrice DUMONT, Université Paris 13
  • Philippe DURANCE, Cnam
  • Thomas DURAND, Cnam
  • Julie FABBRI, EM Lyon
  • Sylvie FAUCHEUX, Cnam
  • Alain FAYOLLE, EM Lyon
  • Fatma FOURATI, LaSalle Beauvais
  • Emmanuel FREMIOT, Novancia
  • Faiz GALLOUJ, Université Lille 1
  • Géraldine GALINDO, ESCP Europe
  • Gilles GAREL, Cnam
  • Carine  GIRARD, Audencia
  • Anna GLASER, Novancia
  • Alexander GROH, EM Lyon
  • Aurélie HEMONNET-GOUJOT, IAE Aix-en-Provence
  • Sophie HOOGE, Mines ParisTech PSL
  • Sihem JOUINI, HEC
  • Arnaud LACHERET, IDRAC
  • Blandine LAPERCHE, Université du Littoral Côte d’Opale
  • Philippe LEFEVRE, Mines ParisTech
  • Emmanuelle LE NAGARD-ASSAYAG, ESSEC
  • Sylvain LENFLE, Cnam
  • Benjamin LE PENDEVEN, Cnam
  • Valérie MERINDOL, PSB
  • Karim MESSEGHEM, Université de Montpellier
  • Christophe MIDLER, Ecole Polytechnique
  • Sophie MIGNON, Université Montpellier 2
  • Tim MINSHALL, University of Cambridge
  • Frédérique PAIN, Strate Design
  • Claude PARAPONARIS, Aix Marseille Université
  • Julien PENIN, Université de Strasbourg
  • Anita QUAS, EM Lyon
  • Dimbi RAMONJY, ESC La Rochelle
  • Thierry RAYNA, Novancia
  • Jean REDIS, ESIEE Paris
  • Lionel ROURE, Cnam
  • Stéphane SALGADO, IAE Aix
  • Sylvie SAMMUT, Université de Montpellier
  • Romaric Servajean-Hilst, Ecole Polytechnique
  • Armin SCHWIENBACHER, Skema BS
  • Philippe SILBERZAHN, EM Lyon
  • Raphaël SUIRE, IAE Nantes
  • Alain VALLEE, Télécom ParisTech
  • François-Xavier de VAUJANY, Dauphine
  • David W. VERSAILLES, PSB
  • Cyrielle VELLERA, IAE Toulouse
  • Jérôme VINCENTE, IEP de Toulouse
  • Thierry WEIL, Mines ParisTech
  • Peter WIRTZ, Université de Lyon

Comité d’organisation

abbe-gregoire

L’association ARPEJEH, et les académies de Créteil, Paris et Versailles se mobilisent

L’association ARPEJEH, et les académies de Créteil, Paris et Versailles se mobilisent pour favoriser la rencontre entre les élèves et étudiant-e-s en situation de handicap et le monde du travail

Après 7 éditions dans chacune des académies, pour la première fois cette année, les 3 académies d’Île-de-France se réunissent autour d’un seul et même Atelier Découverte des Métiers qui aura lieu à Paris.

Cet événement de sensibilisation au monde du travail, organisé autour des familles de métiers que l’on retrouve dans tous les secteurs d’activité, permettra aux collégien-ne-s, lycéen-ne-s en situation de handicap des académies, de rencontrer des collaborateur(trice)s des entreprises ARPEJEH (opérationnels, managers et responsables mission handicap) pour échanger sur leur projet professionnel.

Les partenaires vous donnent rendez-vous, le jeudi 24 novembre 2016, à partir de 9h30 au :
Lycée Honoré de BALZAC
118 Boulevard Bessières
75017 Paris
(Ligne 13 et RER C arrêt Porte de Clichy)

L’objectif de cette journée est d’offrir aux élèves un premier contact avec les professionnels des entreprises ARPEJEH qui leur présenteront leurs métiers, leurs secteurs d’activité, leurs pratiques quotidiennes, leurs cultures d’entreprise, leurs cursus de formation ; ces rencontres peuvent aussi permettre dans un second temps, d’envisager l’accueil en stage des jeunes.

Cela sera également l’occasion de les informer, grâce à la présence de représentants des établissements d’enseignement supérieur d’Ile-de-France, sur les parcours de formation permettant d’accéder aux métiers présentés. Nous espérons que cela incitera et encouragera les jeunes en situation de handicap à poursuivre le plus loin possible leurs études en essayant de leur donner ou redonner confiance.

Pour sensibiliser les plus jeunes au monde de l’entreprise, ARPEJEH a aussi conçu un livret d’information didactique : Cap sur le taf. Ce support, destiné aux élèves et enseignants de l’Education Nationale, leur sera remis à cette occasion.

Les entreprises membres ARPEJEH

Les entreprises ARPEJEH sont engagées dans des actions concrètes : informations sur les métiers et les politiques d’accueil des salariés handicapés, accueil des élèves et étudiants en stage, rencontres de professionnels et visites d’entreprise, échanges avec les enseignants, accompagnement sous forme de tutorat et ateliers de préparation professionnelle pour les étudiants.

SFR, Air France, LVMH, RTE, L’Oréal, Generali, Société Générale, Bayer, EDF, Malakoff Médéric, Renault, Deloitte, Total, Lagardère Active, Capgemini, Fondation Groupe Adecco, Aberdeen, BNP Paribas, Mersen, Accor, EY, Groupe Havas, Orange, Groupe L’Occitane, PMU, Manitowoc, Ipsen, Galderma, Groupe Pierre & Vacances Center Parcs, Réseau Club Bouygues Telecom, EFOM Boris Dolto, France Télévisions, Digitick, Engie, Fare, La France Mutualiste, Ortec, BNP Paribas Personal Finance, Meeschaert, Bouygues Bâtiment Sud-Ouest, IFP Energies Nouvelles, Carrefour, ADP, Bobst, Lilly France, Razel-Bec, Hachette Livre, GRT Gaz, Leo Pharma, Institut Gustave Roussy, Disneyland Paris, Egis, SNCF, Schindler, Edenred, Kiko, Crédit Agricole, BUT, Eurosport, Arkadin, Synhorcat, Axa Assistance, AstraZeneca, MDBA, Agence Australie, Storengy.

Partenaires et soutiens historiques : Ministère de l’Education Nationale, Délégation interministérielle aux personnes handicapées, CNSA, AGEFIPH, FIPHFP, Onisep, Droit au savoir, Sciences Po, L’agence Entreprise et Handicap, CIDJ, Apel.

ARPEJEH
Servane CHAUVEL
06 72 56 06 13
servane.chauvel@arpejeh.com
19, rue la Boétie – 75008 Paris
www.arpejeh.com
Rectorat de l’académie de Créteil
Pascale DERRIEN – CT-ASH
06 33 89 28 11
pascale.derrien1@ac-creteil.fr
4, rue Georges Enesco – 94010 Créteil Cedex
www.ac-creteil.fr
 
     
 

Rectorat de l’académie de Paris
Odile FAURE-FILLASTRE – CT-ASH
01 44 62 35 16
odile.faure-fillastre@ac-paris.fr
12, boulevard d’Indochine – 75020 Paris
www.ac-paris.fr

 

Rectorat de l’académie de Versailles
Florence JANSSENS – CT-ASH
01 30 83 46 78
florence.janssens@ac-versailles.fr
3, boulevard de Lesseps – 78017 Versailles Cedex
www.ac-versailles.fr

arpejeh

Lancement du Tage Executive : test pour la formation continue

La famille TAGE s’agrandit. Destiné à l’entrée en cycle de formation continue en école de commerce ou de management, ce nouveau test initié par la FNEGE (Fondation Nationale pour l’Enseignement de la Gestion des Entreprises) s’adresse aux professionnels souhaitant développer leurs compétences ou envisager une reconversion professionnelle. Pour Emmanuel MARGERIE, responsable des tests TAGE : «Le test, peu contraignant, est conçu pour que le candidat, ayant quitté les cursus classiques, parfois depuis longtemps, ne soit pas obligé de se replonger dans des notions trop scolaires. Les questions sont contextualisées et adoptent un langage pratique du quotidien de l’entreprise.»

Tage : un test fondé sur l’évaluation des aptitudes

Le TAGE Executive vise à évaluer les aptitudes et les qualités personnelles (gestion du stress, du temps, concentration…), offrant ainsi les mêmes chances de réussite à tous les candidats, quel que soit leur profil professionnel. Il s’agit alors de comparer leurs capacités sans considération du niveau socioculturel ou d’études. Présentée sous forme de Questionnaire à Choix Multiples (QCM), l’épreuve s’articule autour de trois dimensions : compréhension et communication d’entreprise technique quantitative pour l’entreprise ainsi que raisonnement et logique d’entreprise. Il n’existe pas de programme spécifique pour s’y préparer et les 60 questions n’exigent aucune compétence particulière en gestion.

www.tageexecutive.fr

tage executive

L’obsolescence et ses déclinaisons : quels regards sur le progrès ?

Journée de recherche interdisciplinaire de l’IUT de Sceaux
L’obsolescence et ses déclinaisons : quels regards sur le progrès ?

Lundi 19 juin 2017

« Il ne suffit pas de changer le monde. Nous le changeons de toute façon. Il change même considérablement sans notre intervention. Nous devons aussi interpréter ce changement pour pouvoir le changer à son tour. Afin que le monde ne continue pas ainsi à changer sans nous. Et que nous ne nous retrouvions pas à la fin dans un monde sans hommes ».

Günter Anders, L’obsolescence de l’homme : sur la destruction de la vie à l’époque de la troisième révolution industrielle, 1956, éd. française 2011.

L’IUT de Sceaux organise chaque année une journée de recherche interdisciplinaire autour d’un thème fédérateur. L’objectif d’une telle journée est de permettre à des chercheurs de partager leur manière d’appréhender un concept avec leurs homologues, issus de disciplines sans lien apparent avec la leur. L’expérience montre que ce type de croisement disciplinaire est généralement très fécond et permet d’engager des échanges très stimulants.

L’appartenance disciplinaire n’a pas d’importance ; elle peut relever aussi bien des sciences formelles (chimie, informatique, mathématiques, physique, etc.) ou de la nature (agronomie, biologie, géologie, etc.) que des sciences humaines et sociales (économie, gestion, histoire, etc.). La finalité d’une telle journée est d’ouvrir de nouveaux champs de réflexion pour chacun et de décloisonner les approches méthodologiques et les disciplines scientifiques. L’objectif est de nous donner à penser autrement et différemment nos propres champs de recherche. Tel un laboratoire d’idées, ce moment partagé doit permettre de faire émerger une pluralité de définitions établies, de défricher ensemble de nouveaux possibles, d’interroger nos certitudes et d’élaborer des pistes nouvelles de réflexion. Toutes les contributions sont donc bienvenues avec un seul impératif : rendre accessible ses connaissances pour qu’elle puisse être l’objet de discussions et d’interrogations de la part de chacun, avec la bienveillance indispensable à un échange fécond et constructif.

Si vous souhaitez assister à la journée, vous devez adresser un mail à nicolas.praquin@u-psud.fr avant le 10 juin 2017. La journée est gratuite mais l’inscription obligatoire.

Le thème de cette année est consacré au concept d’obsolescence(s) (cf. texte ci-dessous).

Texte introductif

Dans le langage commun, l’obsolescence, ou désuétude, désigne l’état de ce qui a perdu son utilité et n’est plus employé.

Transversale, la notion est régulièrement employée dans différentes disciplines. En linguistique par exemple, elle renvoie à la disparition de mots ou d’expressions, soit car le signifiant a été abandonné, soit car le signifié a lui-même disparu. En sociologie, elle renvoie à la disparition de certaines pratiques, coutumes ou usages sociaux. En droit, elle concerne certains textes de lois, progressivement abandonnés. En gestion, elle désigne la perte de valeur résultant de facteurs internes ou externes à l’entreprise. En philosophie, elle a été pensée dans sa globalité en considérant que la modernité a pour corollaire la désuétude de tout ce qui constitue notre histoire et donc notre présent.

Au nom commun peut être accolé un adjectif qualificatif afin de mieux en déterminer la nature. Ainsi, l’obsolescence peut être dite « économique » car liés à des facteurs extérieurs à l’objet lui-même, « fonctionnelle » car déterminés par son inadaptation partielle ou totale aux besoins actuels,  ou encore « programmée » car décidés par le concepteur de l’objet. Ce dernier cas a fréquemment attiré l’attention des pouvoirs publics, des associations de consommateurs ou, plus largement du grand public, car l’obsolescence n’est alors plus déterminée par l’objet ou son environnement, mais résulte d’une action délibérée visant à augmenter la fréquence d’achat et de renouvellement du bien considéré.

Quels que soient son objet et le domaine dans lequel elle se manifeste, l’obsolescence s’inscrit dans une perspective dynamique : la plupart du temps, elle implique à la fois un abandon mais aussi un renouvellement.

Un tel constat conduit à interroger différentes disciplines (sociologie, gestion, économie, , linguistique, épistémologie…) pour comprendre les tenants et les aboutissants de la désuétude, qu’elle soit naturelle ou planifiée.

Reposant à la fois sur les idées de disparition et de nouvellement, la désuétude est-elle une conséquence inévitable de l’évolution et du progrès ? Est-elle légitime, c’est-à-dire dans l’ordre « naturel » des choses ? Sur quels fondements et pour quelles raisons peut-on parfois la refuser ? Quels en sont alors les risques ?

Si vous souhaitez soumettre une communication, vous devez envoyer votre projet (2 pages maximum) à nicolas.praquin@u-psud.fr avant le 15 mai 2017. Vous serez averti avant le 5 juin 2017 si votre communication est retenue ou pas. Votre projet doit notamment comporter l’indication de votre spécialité scientifique, vos coordonnées, votre laboratoire de recherche et votre institution de rattachement.

iut sceaux obsolescence

Prix d’Amsterdam 2017

Placé et organisé sous le haut patronage de l’Initiative franco-néerlandaise et de l’ambassade des Pays-Bas en France, le Prix d’Amsterdam a pour objectif de récompenser tous les deux ans un/e étudiant/e français/e afin de l’inciter à poursuivre des recherches en sciences humaines et sociales aux Pays-Bas. Le Prix d’Amsterdam sera décerné pour la quatrième fois en 2017.

Conditions d’éligibilité du Prix d’Amsterdam

Pour postuler, les candidats doivent répondre aux conditions suivantes :

  • être de nationalité française ;
  • être un/e jeune diplômé/e en sciences humaines et sociales (histoire, histoire de l’art, lettres, langue et culture, sciences politiques, sociologie, anthropologie, philosophie, droit, économie, journalisme, géographie, urbanisme/architecture, arts, psychologie, éducation, etc.) ;
  • être en train de préparer un Master ou une thèse au sein d’un établissement d’enseignement supérieur (tout établissement français ou étranger est éligible) et avoir pour projet de passer une année universitaire aux Pays-Bas ;
  • le mémoire de recherche, le Travail d’Étude et de Recherche (TER) ou le sujet de thèse devra obligatoirement porter sur les Pays-Bas. Dans le cas d’une approche comparée avec d’autres pays, la partie néerlandaise de la problématique devra être suffisante pour justifier un séjour d’un an aux Pays-Bas.

Le Jury

Le lauréat sera sélectionné par un jury composé de spécialistes de grande renommée, de chercheurs et d’enseignants-chercheurs issus d’établissements d’enseignement supérieur et d’organismes de recherche français.

Critères d’attribution

Le Prix d’Amsterdam sera attribué selon les principaux critères suivants :

  • la motivation du candidat ;
  • l’originalité et la qualité de son projet ;
  • l’excellence du travail académique écrit soumis à l’appréciation du jury. Ce travail peut être de plusieurs natures : mémoire, TER, chapitre rédigé d’un mémoire en cours de rédaction, article etc. ;
  • la qualité de l’entretien du candidat avec le jury. Le jury auditionnera tous les candidats dont il aura retenu le dossier.

La décision du jury est irrévocable. Il n’y a pas de recours possible. Le jury est indépendant et souverain. Après examen des dossiers, il se réserve le droit de ne pas attribuer le Prix s’il estime que les dossiers ne correspondent pas aux critères du Prix d’Amsterdam.

Dotation du Prix

La dotation de ce prix d’excellence est de 15.000 €. Le montant attribué sera versé en 2017 sur le compte bancaire français du lauréat. Le Réseau franco-néerlandais prend en charge le billet de train 2e classe aller-retour de France aux Pays-Bas du lauréat. Le Prix d’Amsterdam peut recevoir des donations de divers organismes publics et privés.

Remise du prix

Le Prix d’Amsterdam sera remis au lauréat par l’ambassadeur des Pays-Bas en France, lors d’une réception à la résidence des Pays-Bas à Paris. La date de la cérémonie est fixée en concertation avec le lauréat, les membres de l’Initiative franco-néerlandaise et le jury du Prix d’Amsterdam. L’organisation du Prix d’Amsterdam proposera une liste d’invités aux services compétents de l’ambassade des Pays-Bas en France, qui se chargeront d’établir une liste définitive. Les invitations officielles seront envoyées par l’ambassade.

Obligations et engagements du lauréat

Durée du séjour : dès la remise du prix, le lauréat s’engage à organiser et effectuer un séjour d’une année dans une université néerlandaise en 2017 et 2018.

Nature du séjour : au cours du séjour, le lauréat mènera à bien le projet de recherche qui a fait l’objet de la candidature, ou la contribution qu’il souhaite apporter à celui-ci à l’occasion de son séjour aux Pays-Bas.

Hébergement : l’hébergement est à la charge du lauréat. Il pourra bénéficier à cet égard des conseils et de l’appui – autre que financier – du Réseau franco-néerlandais.

Couverture sociale : la couverture sociale (assurance maladie et responsabilité civile) du lauréat durant son séjour aux Pays-Bas est à sa charge. Le Réseau franco-néerlandais se tient à la disposition du lauréat pour le conseiller et lui indiquer la meilleure marche à suivre en fonction de sa situation.

Inscriptions : le lauréat est personnellement responsable des inscriptions nécessaires auprès des établissements d’enseignement supérieur et/ou de recherche localisés aux Pays-Bas, dans lesquels il souhaite effectuer son séjour d’études ou de recherche. L’organisation du Prix d’Amsterdam pourra fournir, à la demande du lauréat, des lettres de recommandation à cette fin.

Bilan des activités : le lauréat présentera dans un rapport le bilan des activités scientifiques, pédagogiques ou culturelles menées durant son séjour. Il y précisera également l’importance de l’obtention de ce prix dans son parcours personnel et donnera des conseils et des recommandations au prochain lauréat dans l’objectif de faciliter les démarches pour celui-ci. Si le candidat ne fournit pas de bilan détaillé dans un délai de 2 mois après la fin du séjour, le montant de la bourse devra être intégralement remboursé à l’ambassade des Pays-Bas en France.

Communication sur le Prix, les travaux et les lauréats

Toutes les communications réalisées par les organisateurs et/ou le/la lauréat/e sur les travaux réalisés dans le cadre de ce prix mentionneront au-delà des mentions obligatoires (nom du lauréat et source) le titre « Prix d’Amsterdam ».

L’organisation du Prix d’Amsterdam pourra, en concertation avec le/la lauréat/e, communiquer des informations sur les lauréats et leurs travaux, tel que le rapport final de son séjour, et les intégrer dans sa communication dans les conditions susvisées, à l’occasion d’actions de communication interne et de relations publiques concernant le déroulement du Prix d’Amsterdam.

Ces actions de communication et de relations publiques visent notamment toute information sur tout support à destination des organisateurs, des partenaires et du grand public, tels que les membres du jury, des représentants de l’ambassade de France, de l’ambassade des Pays-Bas, du Réseau franco-néerlandais, des départements universitaires concernés, des anciens lauréats et des sponsors, sans que cela confère une rémunération, un droit ou un avantage quelconque autre que l’attribution du Prix d’Amsterdam.

Les conditions de participation

La date limite de réception des dossiers de candidature au Prix d’Amsterdam est fixée au 31 mars 2017.

Les dossiers devront être envoyés sous format PDF à Thomas Beaufils, secrétaire du Prix d’Amsterdam, directeur du Réseau franco-néerlandais aux deux adresses e-mails suivantes (les candidats recevront un accusé de réception) : thomas.beaufils@univ-lille3.fr et christiaan.seemann@univ-lille3.fr.

Les dossiers devront comporter les pièces suivantes (réunies dans un PDF unique) :

  1. La copie d’une pièce d’identité ;
  2. Une lettre de recommandation du directeur de mémoire de Master ou de la thèse ou d’un enseignant-chercheur ayant encadré le travail du candidat.
  3. Un exemplaire du travail académique écrit : mémoire de Master, TER, article, ou à défaut une copie des chapitres déjà rédigés ou d’un résumé.
  4. Un projet de recherche argumenté et motivé concernant le séjour aux Pays-Bas (5 pages maximum).
  5. Un CV détaillé, précisant si le postulant est déjà allocataire d’un autre prix ou d’une bourse.
  6. Un Relevé d’identité bancaire

Le choix de la structure d’accueil aux Pays-Bas revient au lauréat, avec l’aide de l’ambassade des Pays-Bas en France et du Réseau franco-néerlandais.

Seuls les dossiers complets seront pris en considération.

Tous les cas non prévus par le règlement seront arbitrés et décidés par l’organisation du Prix d’Amsterdam.

http://frankrijk.nlambassade.org/

http://nlfr.eu/

pays-bas fr-nl

Appel à projet de la Global Social Venture Competition 2017

Antropia ESSEC, en partenariat avec la Fondation d’entreprise DELOITTE, lance son appel à projet pour l’édition 2017 de la Global Social Venture Competition (GSVC), le concours mondial de business plans sociaux dédiée aux étudiants et jeunes diplômés.  

L’essentiel à retenir :

  • Date limite de candidature : 5 décembre 2016
  • Type : appel à projets, entrepreneuriat social, étudiants et jeunes diplômés

La Global Social Venture Competition

La Global Social Venture Competition, portée par l’université de Berkeley en Californie, est le concours mondial de business plans sociaux dédié́ aux étudiants et aux jeunes diplômés. L’ESSEC Business School et son catalyseur d’entreprises sociales Antropia, coordonne la compétition sur toute l’Europe et l’Afrique Francophone.

Au-delà des 80.000 $ à la clef, nous apportons aux équipes l’accompagnement, la mise en réseau, et l’exposition nécessaire pour révéler tout le potentiel de leur projet. Le programme s’appuie à la fois sur l’expertise pédagogique de la Chaire Entrepreneuriat Social de l’ESSEC et le savoir-faire d’Antropia dans l’accompagnement d’entrepreneurs sociaux :

  • Mentoring et accompagnement personnalisé
  • Formations sur mesure
  • Rencontre avec des investisseurs et des experts du secteur
  • Opportunité unique de gagner un voyage pour pitcher son projet aux Etats-Unis

Sur l’ensemble des candidatures, 10 équipes sont retenues et bénéficieront d’un programme d’accélération entre Janvier et Avril pour participer à la finale francophone du concours. 2 projets sont alors sélectionnés pour aller disputer la finale internationale à Berkeley et tenter de décrocher un prix parmi les 80.000 $ à la clef.

Pour découvrir les détails du programme, rendez-vous sur le site internet 

Les critères de sélection

Chaque équipe doit compter au moins un étudiant ou un jeune diplômé (moins de 2 ans) de niveau BAC +4/5 minimum. Le projet doit être en phase de création ou de développement et lancé depuis moins de 2 ans.

  1. Potentiel de viabilité économique : à but lucratif ou non, l’organisation doit chercher à être financièrement autonome.
  2. Impact social et/ou environnementalle projet doit répondre à un besoin social et/ou environnemental et viser un impact social et/ou environnemental clair .
  3. Faisabilité : le projet doit avoir de vraies chances d’aboutir.
  4. Ambition de développement : le projet doit avoir un potentiel d’impact et de réplicabilité à grande échelle.

Comment candidater ?

Télécharger avant le 5 décembre 2016 inclus votre dossier de candidature sur la plateforme de la compétition 2017 – https://gsvc2017-emea-french.startupcompete.co/. Le dossier doit contenir :

  • L’Executive Summary (3 pages)
  • La synthèse d’au moins 10 entretiens avec des parties prenantes (bénéficiaires, clients…)
  • L’organisation de votre équipe et les CV des membres
  • Une présentation au format Powerpoint des concepts clés du projet

Lauréats des éditions précédentes

  • Faso Soap : Cette entreprise sociale du Burkina Faso a développé une innovation unique, un savon qui protège des moustiques et du paludisme. Retrouvez toutes les informations sur leur site internet
    • GSVC 2013 – Vainqueur de la finale mondiale et du prix de 25 000$
  • Zephyr & Borée: conjuguer technologies de pointe et énergie éolienne pour concevoir un cargo à voile moderne, à la fois performant et respectueux de l’environnement. Retrouvez toutes les informations sur cette solution de transport écologique en haute mer sur leur site.
    • GSVC 2016 : finaliste francophone participant à la finale mondiale
  • Keri&Care développe un réseau de salon de coiffure d’insertion pour permettre aux femmes immigré d’Afrique Subsaharienne de s’insérer socialement et professionnellement, par la formation et un emploi stable.
    • GSVC 2014 – vainqueur du prix du « Quick Pitch » à la finale mondiale
  • Gold of Bengalrevalorise l’industrie bangladaise de la fibre de jute, 1er pays producteur au monde, en se servant du jute comme d’un nouvel éco-matériaux qui permettra de remplacer la fibre de verre, très polluante, dans de multiples applications industrielles. Plus d’informations ici.
    • GSVC 2015 – finaliste francophone participant à la finale mondiale

Contact

Arthur Maréchaux, Tél. : +33 6 16 63 93 88 – marechaux@essec.edu

global-social-venture-competition

 

Première revue francophone de management – Revue gestion REVUE GESTION Revues de Gestion