L’ESSEC Business School se hisse dans le top 3 mondial des meilleurs Masters in Management selon le ranking du Financial Times qui vient d’être publié. Une performance qui atteste une fois de plus de l’excellence de l’un de ses programmes phares qui se classe ex-aequo avec la London Business School.
Le Financial Times a
publié, le lundi 28 octobre, son palmarès 2019 des “Masters in
Management”. Ce classement de référence reconnaît le programme Grande
Ecole (Master in Management) de l’ESSEC Business School comme l’un des
meilleurs dans le monde. En effet, l’ESSEC se classe au 3e rang, ex-aequo
avec la London Business School, gagnant une place par rapport à 2018.
Le salaire des diplômés de l’ESSEC figure parmi les plus élevés trois ans après l’obtention du diplôme, tant en termes de salaire pondéré (99 967 $) que d’augmentation de salaire moyen (71%). Son service des carrières a été classé 10e et 89% de ses anciens élèves considèrent que le programme leur a permis d’atteindre leurs objectifs.
Felix Papier, Directeur du programme et Doyen des programmes de pré-expérience déclare : « Nos étudiants, professeurs et équipes ont contribué ensemble à faire du programme de Master in Management un programme innovant, d’un excellent niveau académique, préparant les futurs chefs d’entreprise à développer les solides compétences et l’esprit d’ouverture qui feront leur succès. Notre objectif est de donner un sens au leadership de demain dans un monde en mutation. »
Vincenzo Espositio
Vinzi, Directeur Général de l’ESSEC Business School, ajoute : « Les programmes de Master in Management
ont une longue tradition en France, mais au fil des années, nous avons vu ces
programmes adoptés par des établissements de tout premier plan en dehors de
l’hexagone . Notre excellent résultat illustre à quel point l’ESSEC Business
School reste fidèle à ses racines françaises tout en devenant l’une des premières
écoles avec un impact global. »
La Fédération Nationale des Auto-Entrepreneurs (FNAE) reçue au Ministère du Travail le lundi 28 octobre 2019, a appris que le décret concernant la refonte de l’ACRE serait finalement publié le 1er janvier 2020. la FNAE exprime son opposition. Explications.
Le
gouvernement l’a annoncé le 20 octobre : la mesure de refonte de l’ACRE qui a
été présentée début septembre sera finalement mise en œuvre au 1er
janvier 2020, consistant en trois mesures :
Limitation à 1 an de l’ACRE pour les créateurs à compter du 1er janvier 2020, avec un taux à 50%
Baisse du taux d’exonération des auto-entreprises déjà créées en 2e et 3e année de 50% à 25% et de 25% à 10%
Retour au champ des éligibles sur la population des demandeurs d’emploi, allocataires du RSA, et jeunes de moins de 26 ans pour les créations à compter de 2020
“Ce projet
de refonte de l’ACRE augmenterait en moyenne de 100 euros par mois les
cotisations sociales des auto-entrepreneurs qui en gagnent 800 : c’est une
atteinte au pouvoir d’achat des populations les plus fragiles, qui pourtant
sont motivées et dynamiques. De plus, il renverrait chez Pôle Emploi de
nombreux créateurs” résume le
président de la FNAE, Grégoire Leclercq.
Par
ailleurs, la mesure instaurerait 18 taux différents, étalés sur trois ans et
défavoriserait fortement les auto-entrepreneurs par rapport aux autres régimes,
tout en créant une inéquité de traitement.
Enfin, le
projet de refonte de l’ACRE revient sur une aide qui a précisément été étendue
à tous les créateurs il y a 9 mois, à l’initiative même du gouvernement, et
sans aucune demande des principaux intéressés.
La FNAE a
exposé de nouveau son incompréhension et a refait état de pistes
sérieuses :
Ne pas modifier les taux ACRE pour les auto-entrepreneurs déjà inscrits, de façon à respecter la parole politique donnée, et à conserver une stabilité aux entreprises déjà lancées.
Revenir à la définition préalable de l’ACRE (qui se focalisait sur les demandeurs d’emploi, les allocataires RSA et les jeunes), pour TOUTES les formes d’entreprises, dès le 1er janvier 2020
Revoir à la baisse les taux ACRE sur 3 ans à des niveaux d’allègement de 60% / 40% / 20%, de façon à aligner les régimes sur un dispositif le plus équitable possible.
Selon un
chiffrage réalisé par le CPSTI, l’extension – à tous les créateurs – a coûté
précisément 117 millions en 2019, et devrait en coûter 334 millions en 2020. Si
les propositions de la FNAE sont appliquées, l’économie pour l’Etat resterait
très importante. Un chiffrage complémentaire est en cours.
“La FNAE est
prête à envisager des actions de protestations plus vives, car les
auto-entrepreneurs s’exaspérent : réforme des retraites envisageant une
cotisation minimale, propositions de limitation de la durée du régime à 3 ans,
accusations renouvelées de concurrence déloyale ou de dévoiement de l’économie…
La coupe se remplit ! De là à rejoindre les protestations actuelles des autres
professions indépendantes, il n’y a plus qu’un pas” conclut Grégoire Leclercq.
Sur proposition de son Président Fondateur, Jean-Louis CHAMBON, le Conseil d’Administration du Cercle Turgot a élu aujourd’hui à l’unanimité Bruno ANGLES comme nouveau Président du Cercle Turgot.
Bruno ANGLES
Bruno ANGLES succède à Laurent MIGNON
Il succède
dans ces fonctions à Laurent MIGNON qui avait lui-même remplacé François PEROL.
« Connaissant le dynamisme et les grandes compétences de Bruno ANGLES, je suis particulièrement heureux de lui passer le relais pour le Cercle Turgot. Bruno sait pouvoir compter sur mon plein soutien » précise Laurent Mignon avant d’ajouter : « Je suis très honoré de cette élection et ai hâte de poursuivre l’action de mes prédécesseurs. Le Cercle Turgot est un acteur important de la réflexion économique en France et entend pleinement jouer son rôle à un moment où émergent des questions nouvelles. Dans les prochains mois, il travaillera ainsi notamment sur les implications des taux d’intérêt négatifs pour les différents secteurs de l’économie ».
A propos de Bruno Angles
Bruno Angles, 54 ans, est ancien élève de l’Ecole Polytechnique, Ingénieur des Ponts et Chaussées et diplômé du Collège des Ingénieurs. Il est Président de Crédit Suisse France et Belgique depuis avril 2016. Il était précédemment Président France de Macquarie. A ce titre, il a été notamment administrateur d’Autoroutes Paris-Rhin-Rhône et de l’Aéroport de Bruxelles, membre du Conseil de Surveillance de MacqPisto et a été Président du Conseil d’Administration d’Arlanda Express à Stockholm. Bruno Angles a précédemment été Senior Partner de Mercer Delta (2006-2007) après avoir été Directeur Général de Vinci Energies (2004-2005). Auparavant, il a occupé divers postes chez McKinsey & Company (1996-2004) dont il est devenu Directeur associé en 2000. Il a été Directeur Général de la Société du Tunnel du Mont Blanc (SMTB) (1994-1996). Membre du Conseil d’Administration de la RATP (depuis septembre 2016) et de la Fondation de France (depuis juillet 2019), Bruno Angles a été également membre des Conseils de Surveillance de SAFT (2005-2016) et Assystem (2011-2014). Il a été Président de l’Association des Ingénieurs des Ponts et Chaussées (2003-2005) et de la Fondation de l’Ecole Nationale des Ponts et Chaussées (2006-2011) puis de l’AX (Association des anciens élèves et diplômés de l’Ecole Polytechnique), organisations dont il est désormais Président d’Honneur.
A propos du Cercle Turgot
Centre de réflexions et d’analyses financières traitant des grands sujets économiques et sociaux fondé par Jean-Louis Chambon, le Cercle Turgot a pour vocation d’encourager les auteurs, de favoriser la recherche fondamentale et appliquée ainsi que la pédagogie dans ces domaines, principalement en économie financière, et de promouvoir les jeunes talents, économistes, auteurs et chercheurs.
L’Association se compose, outre les membres d’honneur, de membres
Fondateurs, Associés, Actifs, des lauréats des éditions du prix Turgot (25),
des représentants de l’économie, de la finance et de l’entreprise. Elle édite
des ouvrages, des rapports, organise ou participe à des colloques, séminaires,
conférences ou débats.
Le Cercle soutient l’événement annuel du prix Turgot du meilleur livre
d’économie financière créé sous le haut patronage du ministère de l’Economie et
des Finances, et le prix FFA-Turgot de la Francophonie, en étroite liaison avec
l’Association des élèves et anciens élèves de l’Institut de haute finance
(IHIFI) créé à l’initiative du Président Pompidou en 1972. Le jury du prix
Turgot est présidé par Jean-Claude Trichet.
Récemment arrivé à maturité et prisé par les startupers du fait de sa facilité de prise en main, le “no-code” permet de créer soi-même son application web ou mobile, sans avoir à maîtriser le code informatique, multipliant ainsi les possibilités et projets de développement jusque-là réservés aux programmeurs informatiques.
Le no-code comme avenir des premiers développements
Pour exploiter ce potentiel inédit porteur d’opportunités majeures, la première formation présentielle au no-code voit le jour et se déroulera à Paris. Son nom : >Contournement>.
A la veille du 13 septembre 2109, Journée Mondiale des Développeurs, zoom sur une innovation phare et démocratisante qui est jusqu’ici passée inaperçue.
Le “no-code” : de quoi parle-t-on ?
Il existe quatre catégories de technologies dites
“no-code” qui permettent :
de créer des sites web avancés (comme Webflow),
de créer des applications web ou mobiles (comme
Bubble.is et Zeroqode),
de créer des outils personnels ou internes à
l’entreprise (comme Airtable ou Zapier),
de s’emparer de technologies spécifiques
(chatbots, réalité virtuelle, etc.).
Selon Erwan Kezzar, à l’origine de la formation >Contournement>, « le no-code est le meilleur moyen de minimiser les risques au lancement d’un projet, en commençant par créer soi-même un prototype qui permet de tester son idée. Si celle-ci fonctionne et révèle un potentiel éprouvé, la question pourra se poser d’investir dans une application codée. La formation aux outils no-code évite ainsi d’avoir à apprendre le code pendant plusieurs mois et/ou de financer une prestation en développement web, généralement coûteuse ».
Exemple d’un outil no-code, Glide, qui permet de faire des applications mobiles simplement
Au programme de la formation >Contournement>
Ouverte aux entrepreneur.se.s, aux designer.euse.s et
plus largement à celles et ceux qui souhaitent développer leurs compétences numériques et
devenir des “makers” du digital, >Contournement> a pour vocation de “contourner”
les obstacles techniques dans la conception de son projet et de prendre le chemin le plus direct possible vers la
réalisation de son idée. Et ce, sans écrire une seule ligne de code
informatique, uniquement en manipulant des outils intuitifs, très visuels, en
ligne.
>Contournement>
propose plusieurs modules de formation, de 4 à 9 semaines, à partir d’octobre
en fonction des besoins et des disponibilités des intéressé.e.s
(entrepreneur-se-s, demandeur-se-s d’emploi, salarié-e-s en poste, etc.).
A propos de >Contournement>
>Contournement> est un projet porté par Erwan
Kezzar (co-fondateur et ex-Directeur de Simplon.co) et d’Alexis Kovalenko
(ex-Directeur de l’agence web Simplon Prod) ainsi que par le projet numérique
solidaire TharGo.
A noter que >Contournement> propose aussi des formations aux
entreprises désireuses d’intégrer les technologies du no-code afin de libérer
les potentiels d’innovation en interne.
>Contournement> cherche également à faire financer des formations
gratuites par des sponsors, pour ouvrir les formations à des profils éloignés
de l’emploi et/ou non-diplômés, dans la droite ligne des projets de numérique
solidaire, impulsés par Erwan Kezzar.
Repenser l’innovation et la technologie comme moteurs d’un monde meilleur pour et par l’humain: tel est l’objet de la Chaire Good In Tech, dont le lancement se déroule jeudi 12 septembre 2019. Elle est portée par Christine Balagué, professeure à Institut Mines-Télécom Business School, et par Marie-Laure Salles-Djelic, Professeure Doyenne de l’Ecole du Management et de l’Innovation de Sciences-Po, en partenariat avec Télécom Paris et Télécom SudParis. Cette Chaire est soutenue par 5 entreprises engagées sur le numérique responsable: AG2R LA MONDIALE, GROUPE AFNOR, CGI, DANONE, FABERNOVEL et SYCOMORE AM.
Logo de la nouvelle chaire Good in Tech
Le développement de technologies responsables pour le bien des humains
L’innovation numérique est source
d’innovation et de progrès dans de nombreux secteurs économiques, mais elle
peut potentiellement impacter négativement l’individu, le citoyen, la société.
Les objectifs principaux la Chaire sont à la fois de créer de nouvelles connaissances sur les enjeux des technologies responsables et éthiques, et de contribuer à la diffusion de ces connaissances dans des registres académiques et pédagogiques mais aussi auprès des entreprises, des décideurs et régulateurs et du grand public. Les questions explorées seront les suivantes :
Comment réconcilier innovation technologique et société durable et responsable (i.e. au service de l’humanité) ?
Comment concevoir des technologies responsables qui génèrent de la confiance ?
Comment développer une vision optimiste des technologies du futur, associées à un impact positif pour l’humain et la société ?
Comment modifier nos politiques publiques pour encourager un tel infléchissement de la révolution digitale ?
Comment déployer un leadership européen sur le développement d’un tel modèle, conjuguant durabilité, responsabilité et confiance au cœur de la technologie et alternatif aux modèles américains et chinois ?
Ces objectifs seront poursuivis dans
les travaux qui seront menés autour des quatre axes
Innovation numérique responsable : quelles mesures ? Qu’entend-t-on par innovation numérique responsable ? Comment identifier ses dimensions et développer des métriques ? Comment l’intégrer dans la responsabilité sociale numérique des entreprises ?
Comment développer des technologies «responsables by design» ? Comment éviter les biais liés aux données ? Comment développer des technologies « responsables by design » plus explicables, redevables, équitables et respectant la régulation sur les données personnelles ?
Réinventer les futurs: Quelle société pour demain dans un monde numérique ? Comment réinventer les futurs dans une perspective fidèle aux Lumières, de préservation du principe d’égalité appliqué au monde connecté ?
Gouvernance de l’innovation et des technologies responsables: Quels sont les mécanismes de gouvernance de l’innovation numérique responsable ? Quels sont les niveaux pertinents de cette gouvernance : mondiale, nationale, entreprise ?
Développer les interactions autour de l’innovation numérique responsable
La Chaire Good In Tech vise à créer
et à développer un écosystème d’interactions entre la recherche, les entreprises,
les étudiants des deux Institutions académiques partenaires, la société civile
et les décideurs politiques, afin de sensibiliser tous les acteurs à ce nouveau
paradigme sur les technologies et l’innovation numérique responsables.
La Chaire développera également des
partenariats internationaux, en particulier européens, pour porter de manière
coordonnée les enjeux d’innovation numérique responsable.
Enfin, la Chaire Good In Tech
ambitionne de porter les résultats de ses travaux et des débats structurés et
multi-parties prenantes, qu’elle organisera au niveau des instances politiques
nationales et européennes, avec pour objectif d’infléchir les politiques
publiques.
Les bénéfices du partenariat Institut Mines-Télécom / Sciences Po
Le
partenariat entre Institut Mines-Télécom Business School et ses écoles
partenaires (Telecom Paris et Télécom SudParis) et L’Ecole de Management et
d’Innovation de Sciences Po permet de mener des recherches interdisciplinaires
sur les enjeux des technologies éthiques et responsables, fondées sur la
complémentarité des disciplines scientifiques des chercheurs des deux
institutions : Sciences Humaines et Sociales, Science informatique,
Sciences de l’ingénieur. La collaboration des deux institutions académiques de
renom permettra également de porter les résultats des travaux auprès des
décideurs, au niveau national comme européen.
Les recherches au sein de la chaire Good in Tech
Deux
séminaires académiques ont été organisés par la Chaire autour des technologies
« responsables by design » (8 avril 2019) et de l’innovation
numérique responsable (7 mai 2019).
Les articles de recherche et travaux académiques sont à suivre sur le site de la Chaire www.goodintech.org
La Revue du Financier nous signale une conférence très instructive et utile sur la gestion de l’identité dans le commerce et le paiement, organisée le 26 septembre à Paris, sur une matinée, par son partenaire CANTON-Consulting.
L’identité dans le commerce et le paiement en mutation
Il se profile en effet une transformation majeure qui lance un défi stratégique pour les commerçants et tous les intermédiaires financiers : l’arrivée et la généralisation imminente sur le Web et sur tous les devices, de solutions standard d’identification des utilisateurs, plus sûres et faciles d’usage, va transformer en profondeur le commerce et les services, en ligne ou de proximité, et la relation client en général !
Si vous vous inscrivez, n’oubliez pas d’utiliser le code CYBEL-10 qui vous donnera une réduction de 10 % sur le prix, grâce au tarif que nous avons négocié avec notre partenaire.
Le fonds de dotation « Ithaque-Marquet » souhaite encourager la diffusion de la pensée historique économique. A cet effet, il propose à des étudiants de Master 2 de participer au prix « Ithaque-Marquet ».
Comment prétendre au prix Ithaque-Marquet
M. Jean Marquet, Président du fonds de dotation « Ithaque-Marquet », nous fait savoir qu’il s’agit de sélectionner un mémoire de Master 2 susceptible d’être publié. Les conditions d’attribution du prix sont indiqué sur le site concerné “Ithaque-Marquet”.
Le jury est présidé par le Professeur O. Feiertag. Il se réunira le 4 novembre 2019, au MAIF Social Club à Paris.
L’année dernière le prix a été décerné à Mlle Eglantine Cussac pour son ouvrage intitulé : “L’offensive des colorants allemands -1898/1914-“.
Les mémoires doivent être envoyés à l’adresse mél suivante avant le 15 octobre 2019 : ithaque.marquet@free.fr
L’Institut Français des Administrateurs (IFA) annonce la nomination de François Bouvard au poste de délégué général. Il succède à Cécile Helme-Guizon qui a souhaité se consacrer à ses mandats d’administratrice.
François Bouvard, délégué général de l’IFA
François
Bouvard a une double expérience de l’industrie et du conseil aux directions
générales pour le privé et le public. Il est par ailleurs administrateur de
plusieurs sociétés et organisations dans les secteurs de la technologie, de la
formation et de l’enseignement supérieur.
Il commence sa carrière dans le groupe Schlumberger en 1983 en tant
qu’ingénieur d’exploration puis manager des opérations pour l’Italie du Sud. En
1989, Il rejoint le cabinet McKinsey. Il est nommé directeur France de
l’activité de conseil aux entreprises industrielles. Il dirige ensuite
l’activité de conseil aux gouvernements pour l’Europe et co-fonde le McKinsey
Center for Government, institut de recherche mondial pour le secteur public.
Consultant
indépendant depuis 2013, il se consacre à des missions de conseil en stratégie
et gouvernance auprès de dirigeants d’entreprises et d’organisations à but non
lucratif, dont le Tony Blair Institute for Global Change qu’il a contribué à
fonder.
Il est
administrateur et membre de conseils consultatifs de plusieurs entreprises dont
Devialet, Coorpacademy, eXplain et ShARE. Il est également président du groupe
ICAM (6 000 étudiants, 11 campus en France, en Afrique, en Inde et en
Amérique du Sud).
François
Bouvard (60 ans), est ingénieur de l’Institut Catholique d’Arts et Métiers
(ICAM Lille, 1981), titulaire d’un MBA de Harvard Business School (Boston,
1989) et du certificat d’administrateur de sociétés IFA Sciences Po (Paris,
2013).
Denis
Terrien, président de l’IFA, précise à cette occasion : “ Je
tiens à saluer le travail structurant accompli par Cécile Helme-Guizon. Sous sa
direction opérationnelle, l’IFA a renforcé son double positionnement
d’association et d’organisme de formation de référence des administrateurs,
avec notamment la création, aux côtés du certificat généraliste
d’administrateur de sociétés, de trois nouveaux certificats pour les ETI,
les entreprises familiales et les sociétés d’assurance. Je suis heureux
d’accueillir François Bouvard dont le parcours professionnel, aussi bien
dans le secteur privé que public et les engagements personnels forts vont nous
permettre de déployer rapidement notre stratégie au service des administrateurs
de tout type d’organisation, du grand groupe à la start-up mais aussi les ETI,
entreprises familiales, mutuelles, coopératives, associations et fondations
avec une présence accrue dans toute la France ainsi qu’en Europe.”
Le PhDTalent Career Fair aura lieu le vendredi 18 octobre 2019, au CENTQUATRE à Paris.
8e édition du PhDTalent Career Fair
Dédié à la collaboration entre les entreprises du secteur privé et les PhD – jeunes Docteurs et Doctorants – il accueillera cette année plus de 150 entreprises qui pourront recruter leur expert – parmi les 5000 PhD présents – sur place, en fonction de leur projet d’innovation ou de leur problématique freinant leur transformation. Parallèlement, le concours « pitch de professionnels de l’ABG », permettra aux chercheurs d’exposer leurs travaux aux entreprises.
Et le concours « Pitch & hire your Doctor », permettra quant à lui aux startups de présenter leur activité, afin d’attirer les talents au sein de leur structure. Cette 8e édition, se veut également plus encrée dans les régions au niveau nationale, grâce aux partenariats consolidés avec les universités au sein des territoires. Mais aussi d’ampleur internationale, avec notamment un partenariat fort avec la chine. Soutenu – notamment avec la transformation de l’encadrement du Crédit Impôt Recherche (CIR) – par le ministère de l’Education Nationale et de l’Enseignement Supérieur, la Ministre Frédérique Vidal participera à l’événement.
« Chaque année, nous tâchons de donner une dimension supérieure au PhDTalent Career Fair. En 2019, nous répondons à une demande forte des entreprises en région, d’une collaboration de proximité, avec les universités et laboratoires situés dans leur localité. Par ailleurs, grâce notamment à un partenariat avec Just We – acteur majeur dans les relations commerciales sino-européennes – les doctorants et jeunes docteurs français, pourront saisir des opportunités en Chine ».
Propos de Dounia Belghiti, Présidente de PhDTalent
Les 13e Journées de recherches en sciences sociales (JRSS), organisées par SFER-INRA-CIRAD, auront lieu à Bordeaux les 12 et 13 décembre 2019.
Appel à Communication des JRSS
Les 13e journées de recherches en sciences sociales
SFER–INRA-CIRAD se dérouleront les jeudi 12 et vendredi 13 décembre 2019 à
Bordeaux. Ces journées constituent un important rassemblement de la communauté
scientifique francophone en sciences économiques, humaines et sociales, qui
travaille dans les domaines de l’agriculture, l’alimentation, l’environnement,
les territoires ruraux ou littoraux, la pêche et les forêts.
La société et les acteurs politiques ont des choix cruciaux à faire
pour l’avenir dans ces domaines qui touchent à la compétitivité économique, à
la sécurité alimentaire, au changement climatique, à la gestion des ressources
naturelles, et à l’aménagement du territoire. Notre responsabilité est
d’éclairer les décideurs et d’accompagner les acteurs de la société impliqués
dans les changements à entreprendre. Pour cela, les débats scientifiques au
sein de notre communauté sont nécessaires pour ouvrir des pistes de recherche
originales, produire des idées et des solutions innovantes pour demain, aussi
bien dans les pays du Nord que dans ceux du Sud.
Toute contribution originale de recherche (économie, gestion,
sociologie, science politique, droit, géographie, histoire, anthropologie,
etc.) n’ayant fait l’objet d’aucune publication, en français ou en anglais, est
bienvenue. Une place particulière sera réservée aux jeunes chercheurs et aux
doctorants.
Modalités de propositions de communication
Seules les propositions de papier intégral, même provisoire, en
français ou en anglais déposés sur la plateforme seront examinées.
Date limite de réception des propositions de communication : reportée au 12 septembre 2019 à 18h00
Évolution des marchés et internationalisation
des entreprises.
Partenariat avec 3 revues
Lors du dépôt de leur contribution, les auteurs pourront indiquer leur
souhait de soumettre leur article à l’une des revues partenaire des JRSS :
Économie rurale
Review
of agricultural, food and environmental studies
Cahiers agricultures
Leur papier fera alors l’objet, en parallèle du processus de sélection
aux JRSS, d’une première relecture anticipée par le comité éditorial de la
revue ciblée selon sa procédure habituelle.
Membres : Adeline ALONSO UGAGLIA (BSA), Marie BOUTRY (BSA), Nathalie
CORADE (BSA), Bernard DEL’HOMME (BSA), Armelle GOMEZ (BSA), Stéphanie PERES
(BSA), Andy SMITH (Sciences Po Bordeaux), Frédéric ZAHM (IRSTEA/INRA)
Les salariés français pourraient être déçus s’ils s’attendent à une augmentation salariale significative en 2020. C’est en effet ce que révèle la nouvelle enquête 2019-2020 intitulé Salary Budget Planning menée par Willis Towers Watson. Les entreprises françaises prévoiraient de garder des enveloppes d’augmentations salariales en 2020 très comparables à celles distribuées courant 2019 en dépit du contexte de faible inflation, de chômage au plus bas et de marché de l’emploi en tension. Il est important cependant de noter que ce sont les entreprises qui avaient attribué les plus faibles augmentations salariales en 2019 qui prévoient de faire des efforts, avec des enveloppes plus significatives pour l’année à venir.
Selon une étude sur les augmentations salariales réalisée par Willis Towers Watson
Augmentation salariale dans la ligne de 2019
Cette nouvelle édition, qui analyse les augmentations de salaires de 400 entreprises opérant en France, indique que la moitié des entreprises françaises prévoient des taux d’augmentations salariales égales ou supérieures à 2,5% en 2020. Ce taux est très en ligne avec ce qui a effectivement été observé en 2019. L’année 2019 avait vu les trois quarts des entreprises attribuer des augmentations salariales d’au moins 2,0%. Ce chiffre passe à 2,3% en 2020, signe que celles qui étaient en queue de peloton prévoient des efforts pour s’aligner avec la pratique du marché. Par ailleurs, un quart des entreprises prévoit des augmentations salariales d’au moins 2,8% pour 2020.
L’année 2019 avait vu un gain de pouvoir d’achat assez significatif
supérieur à un point des salariés français avec des augmentations moyennes de
2,5% et un taux d’inflation de 1,3%. Bien que les entreprises ne prévoient pas
des augmentations salariales très supérieures à celles de l’année passée, le
taux d’inflation prévu pour 2020 est de 1,5% ce qui signifie que les salariés
français bénéficieront en moyenne d’un point de gain de pouvoir d’achat. Cela
restera très proche du gain réalisé en 2019
La distribution de ces augmentations par catégorie d’employés, cadres
supérieurs, cadres ou non-cadres, est assez homogène et aucune distinction
n’est observée au niveau macro. Cependant, on note une attention particulière
portée aux collaborateurs les plus performants et investis ainsi qu’aux talents
critiques, qui bénéficient de taux d’augmentation plus significatifs que la
moyenne.
« Dans un contexte marché de plus en plus tendu, avec un taux de chômage au plus bas depuis début 2009, particulièrement pour les cadres pour lesquels le taux se situent en dessous de la barre des 4%, la majorité des employeurs ne prévoient pas d’augmenter significativement leur masse salariale. Leurs budgets d’augmentations salariales ne seront pas plus importants que ce qu’ils avaient attribué en 2019 » précise Khalil Ait-Mouloud, Responsable de l’Activité Enquêtes de rémunération chez Willis Towers Watson. « Cependant, beaucoup d’entreprises redoubleront d’efforts pour mieux aligner la rémunération de leurs employés avec des compétences critiques pour l’organisation actuelle et future, particulièrement dans le digital, la data, la cyber-sécurité et l’intelligence artificielle, ainsi que des augmentations salariales plus ciblées pour les plus performants. Beaucoup d’employeurs reconnaissent également mettre de plus en plus l’accent sur la différenciation via le bonus de performance ou des primes exceptionnelles ».
Depuis 2005, grâce à Yves Soulabail, notre société d’édition avait mis en place un site que connaissent tous ceux pour qui la recherche et les informations en sciences de gestion veut dire quelque chose dans l’espace académique et des entreprises francophone.
Notre
rédaction a décidé en juin de passer une étape et de faire de ce site une
publication à part entière aux côtés de la revue papier qui elle, existe depuis
1965, 54 ans.
En
France, pour bénéficier du régime de la presse, il faut que la CPPAP, une
instance composée à parité de représentants de l’administration de l’État et de
professionnels de la presse, reconnaisse au demandeur « la qualité la
qualité de service de presse en ligne (SPEL) »[1].
Appuyés
sur les conseils de notre Fédération de presse (FNPS) nous avons déposé un
dossier et La RSG.fr a été agréé le 4
juillet 2019…
Comme « on n’est jamais si bien servi que par soi-même », selon la formule célèbre de la pièce « Bruis et Palaprat » de Charles-Guillaume Etienne[2], il nous semble important de présenter rapidement LaRSG.fr, car cette reconnaissance ne constitue que les prémisses d’un projet éditorial d’une plus grande envergure et sur lequel désormais nous travaillons. Nous y associerons toutes les bonnes volontés.
LaRSG.fr est née de cette
idée de partir d’une revue académique et internationalement reconnue de
recherche, pour présenter une information destinée à un public plus diversifié
et plus vaste. En effet, on le voit tous les jours « Tout se gère »[3].
C’est cette réalité profonde et ancienne qui a constitué l’idée que,
par-delà les limites socio-culturelles et sémantiques, le terme
« gestion », concerne bien toutes les actions de l’information dans
une société économique développée. On gère certes les entreprises, mais aussi
les associations, les administrations, les collectivités territoriales et même
l’Etat (et souvent très mal d’ailleurs) … On voit fleurir partout des masters
de gestion des activités sportives, des activités culturelles, de la santé …
En en mot, la gestion concerne bien la politique, la société en général.
On fait de la gestion comme M. Jourdain faisait de la prose.
LaRSG.fr, est déjà un site qui totalise 2 369 textes en accès gratuit, ainsi que deux années d’articles téléchargeables de la revue, bien entendu payants et sous format PDF, en dehors des éditoriaux de la publication qui sont en accès libre.
LaRSG.fr à la mesure des
moyens qui sont les siens souhaite étendre son rôle pour devenir une, voire la
passerelle c’est-à-dire ce passage entre un monde de la gestion (enseignement
comme entrepreneurial) et des activités dans toutes les domaines :
diffuser de manière large dans tous les champs de la société pour informer et
distraire, mais aussi pour contribuer à faire prendre en compte des réalités et
forger un esprit critique et citoyen sur des problèmes généralement laissés aux
spécialistes ou ignorés du plus grand nombre.
Une source
d’innovations pour que la pensée francophone de management !
C’est ce vaste chantier qui va occuper la rédaction élargie durant les mois qui viennent. Il fait de notre revue qui est déjà pratiquement la seule à être une publication répondant aux normes et aux exigences de la presse, une source d’innovations pour que la pensée francophone de management ne soit pas enfermée dans les combines de copinages que sont les pseudo classements qui ont paru eux-aussi cet été. On reviendra dans un numéro prochain sur celui de Shanghai.
Depuis des années, ces manœuvres lilliputiennes, « je crée une « association de recherche », qui imprime une revue et je deviens de cette sorte membre d’un comité Théodule qui attribue un classement aux revues » sont la pratique du classement des revues de gestion en France. C’est la magnifique ritournelle enfantine, « je te tiens, tu me tiens par la barbichette ».
Notre revue n’appartient pas à ce petit cénacle de l’entre soi et ne
grouillotte donc pas pour s’y faire reconnaître.
Elle avance des arguments sérieux : une triple évaluation des
articles, puis s’ils sont acceptés une double relecture pour vérifier toutes
les sources bibliographiques. Aucune autre revue n’a ce degré de qualité. Notre
revue est reconnue par la Commission paritaire des publications, aucune des
autres revues ne l’est. Est-il utile de conclure sur ces classements et leur
légitimité ?
Déjà pratiqué par nombre de « comités de sélection », ces pratiques incestueuses ont été dénoncée par nombre d’entre nous sans que la puissance publique qui pourtant sait mettre en place des instances de régulation à la hauteur, la CPPAP que nous citions plus haut en est un exemple, ne s’en émeuvent.
C’est sans doute que dans l’esprit d’une partie de la caste aux affaires,
la publication en français n’est pas digne d’intérêt.
Contre cette nouvelle « trahison des clercs », nous prétendons que penser et publier dans la 3e langue la plus parlée au monde, n’est en rien dépassé.
Robert Aron, journaliste et chercheur, disait qu’ « il n’y aura jamais de repos sur la terre pour les hommes de bonne volonté ![4] »
L’Éducation nationale n’est pas une administration comme les autres dans la mesure où elle exerce une fonction très particulière : elle est chargée de l’instruction publique, c’est-à-dire qu’à travers la mission de transmission des connaissances elle doit contribuer à permettre une égalité des chances entre tous les jeunes Français. Même Napoléon Bonaparte avait compris qu’il était des missions qui devaient donner lieu à des organisations administratives spécifiques et de fait, ne pas être placées sous l’autorité des préfets qui par ailleurs, exercent le rôle de représentant de l’État dans un département. C’est ainsi que l’Armée, la Justice mais aussi l’Éducation relevaient d’une administration spécifique dès l’Empire.
Une grande dame…
La fonction rectorale est une création napoléonienne de 1809 et les pourtours des circonscriptions territoriales appelées académies furent les mêmes que pour les ressorts des Cours d’Appel. Il était alors évident que les militaires, les enseignants et les magistrats devaient être administrés de manière singulière en raison des spécificités inhérentes aux missions qu’ils exercent. Pour l’Éducation, la principale spécificité est bien entendu de nature pédagogique. L’Empereur avait donc pris soin de s’assurer que les recteurs étaient à la fois docteurs (c’est-à-dire titulaires d’un doctorat, le plus haut grade universitaire) et familiers des questions pédagogiques. Force est de constater que l’actuel Ministre de l’Éducation nationale, Jean-Michel Blanquer, semble avoir oublié certains fondamentaux très signifiants pour notre système éducatif alors qu’il est pourtant lui-même docteur, professeur des universités (agrégé des facultés de droit), ancien recteur d’académie et ancien directeur général de l’enseignement scolaire (D.G.E.S.C.O.).
Au cours des derniers mois, plusieurs faits sont très significatifs et laissent à penser que la maxime du Ministre de l’Éducation nationale est devenue : « cachez donc ces spécificités que je ne saurais voir ! ». De quoi s’agit-il ? Il y a au moins trois faits très marquants qui obligent à s’interroger sur son action.
En premier lieu, il a accepté que soient modifiées les règles de nomination des recteurs. Alors que depuis une dizaine d’années déjà, les règles de nomination des recteurs avaient été assouplies et que 20% d’entre eux pouvaient ne pas être des universitaires, un décret daté du 3 octobre 2018 rehausse ce seuil à 40%. Cela a d’ailleurs permis opportunément de nommer à la tête de l’académie de Versailles une camarade de promotion d’Emmanuel Macron. Ceci étant, le plus grave est sans doute ailleurs, car si l’on peut accepter l’idée que certains recteurs aient un profil « non-universitaire », le fait que leur nombre puisse quasiment atteindre la moitié des recteurs en exercice est une modification substantielle de la vision que le ministre a de la fonction de recteur. Cela consiste à faire de plus en plus du recteur un simple responsable administratif et cela revient à considérer que la gestion des questions éducatives ne nécessite pas de connaissance profonde et intime de la chose pédagogique. Je n’arrive pas à me résoudre à une telle vision. D’ailleurs, c’est aussi la raison pour laquelle je continuerai à me battre pour que les directeurs de nos grands organismes de recherche soient titulaires d’un doctorat, non pas par mesure protectionniste ou corporatiste, mais parce que je reste intimement persuadé que cela donne à la fois une meilleure connaissance de ce qui se passe réellement dans l’activité de recherche et que cela assure une meilleure légitimité lorsque l’on suggère des évolutions organisationnelles, ces dernières n’étant alors pas « hors-sol » mais liées à un vécu personnel qui donnent sens à la prise de décision et à l’action.
La deuxième décision qui nie les spécificités de l’Éducation nationale, c’est la volonté de Jean-Michel Blanquer de calquer l’organisation des rectorats sur celle des nouvelles régions XXL issues de la réforme territoriale. Ainsi, là où il y avait trois recteurs de plein exercice à Reims pour la Champagne-Ardenne, à Nancy pour la Lorraine et à Strasbourg pour l’Alsace, il y a désormais un recteur de région académique à Nancy qui chapote les deux autres et surtout qui est le seul responsable du budget opérationnel « soutien », c’est-à-dire celui qui donne aux recteurs les moyens de faire fonctionner leur administration. Désormais les recteurs qui ne sont pas recteurs de régions académiques vont devoir négocier leurs moyens auprès des recteurs de région académique, cela modifie le rôle même des recteurs, on s’éloigne dangereusement du terrain et l’on crée des recteurs à deux vitesses. De toute évidence, à cette échelle, les aspects pédagogiques ne sont plus traités, l’Éducation nationale est devenue un simple poste de dépense là où au contraire, il faut la voir comme un investissement sur l’avenir. D’ailleurs, la fameuse phrase que l’on prête à Abraham Lincoln est plus que jamais d’actualité : « Si vous trouvez que l’éducation coûte cher, essayez donc l’ignorance ».
Enfin, troisième décision très récente, le 24 juillet a été nommé un nouveau directeur général de l’enseignement scolaire au ministère de l’Éducation nationale. D’habitude ce poste est occupé par quelqu’un qui a fait ses preuves comme recteur d’académie et surtout qui est reconnu comme un spécialiste des questions éducatives. Là encore, le nouveau DGESCO* nommé par Jean-Michel Blanquer est un ancien élève de l’E.N.A. qui a un profil de haut fonctionnaire type : il est avant tout un administrateur. Ce n’est évidemment pas une critique de la personne, de tels profils sont très légitimes à la tête de certaines administrations, mais lorsque Jean-Michel Blanquer nomme un tel profil à la tête de la DGESCO il signifie que cette direction est finalement une direction comme une autre. Je conteste vivement une telle vision car elle tend à banaliser la question éducative alors qu’elle est stratégique.
En tout cas, tout cela montre une chose : Jean-Michel Blanquer a perdu le cap, il n’a plus de boussole. Il s’est laissé enfermer dans une vision technocratique de l’Éducation nationale. Quel gâchis pour quelqu’un qui avait pourtant le potentiel et le parcours pour faire de l’Éducation nationale une mission stratégique pour « armer » en connaissances et en compétences les générations futures. Désormais, nous sommes face à l’« ère du vide » où la communication et la vision technocratique l’emportent sur le fond. Quel dommage !
* Directeur général de l’enseignement scolaire (Dgesco), Edouard Geffray, Conseiller d’Etat jusque là Directeur général des ressources humaines de l’éducation nationale et de l’enseignement supérieur et n’étant jamais passé par l’enseignement (NDLR)
Patrick HETZEL Professeur des Universités en Sciences de Gestion, Ancien Directeur général pour l’enseignement supérieur et l’insertion professionnelle au Ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, Député du Bas-Rhin
Une sanction de 1,8 million d’euros vient d’être notifiée à l’entreprise publique EDF. Le contrôle effectué en 2017 a révélé que plus de 13 000 factures avaient été payées en retard, soit plus de 10 % des factures réglées par EDF. Cela représente un montant supérieur à 38 millions d’euros de rétention de trésorerie, qui a fait défaut à près de 3 500 fournisseurs d’EDF.
Agnès Pannier-Runacher fait le point
Agnès Pannier-Runacher, secrétaire d’État auprès du ministre de l’Économie et des Finances, fait le point sur les contrôles réalisés en 2019 par la Direction générale de la Concurrence, de la Consommation et de la Répression des fraudes (DGCCRF-DDPP) en matière de lutte contre les retards de paiement inter-entreprises, enjeu majeur pour le bon fonctionnement de l’économie française.
Il n’y a pas que EDF
Depuis le début de l’année 2019, 964 entreprises ont fait l’objet de contrôles et 130 décisions de sanction ont été notifiées aux entreprises contrôlées, représentant un montant total d’amendes s’élevant à 8,3 millions d’euros. 89 procédures de sanction ont également été lancées, représentant un montant potentiel de 11,4 millions d’euros durant cette même période. Cette action traduit la volonté de la DGCCRF, en 2019, de cibler les grandes entreprises, privées comme publiques, dont les pratiques ont un impact financier important notamment sur les PME, ce qui se traduit par des montants d’amende plus élevés.
Le premier semestre 2019 a été notamment marqué par les premières amendes d’un montant supérieur à l’ancien plafond de 375 000 €. Plusieurs amendes d’un montant significatif ont ainsi été prononcées au cours des dernières semaines :
450 000
euros à l’encontre de la société VERALLIA France (verre) ;
375 000
euros à l’encontre de NESTLE PURINA petcare France (aliments pour
animaux) ;
360 000
euros à l’encontre de la société OGF SA (services funéraires) ;
310 000
euros à l’encontre de la société GROUPE L’EXPRESS (presse).
Par
ailleurs, au-delà de son activité de contrôle, la DGCCRF renforce l’information
des professionnels pour prévenir les manquements à la réglementation. En
application de la loi du 10 août 2018 pour un État au service d’une
société de confiance, les entreprises ont désormais la faculté de demander à la
DGCCRF une prise de position formelle sur l’application concrète des règles en
matière de computation de certains délais de paiement convenus qu’elles
envisagent de mettre en œuvre. Deux secteurs d’activité, particulièrement
sensibles sur ces questions, sont concernés : l’industrie automobile et la
construction.
Garante de l’ordre public économique, la DGCCRF s’assure du respect des délais de paiement interentreprises par des contrôles réguliers. Ces contrôles constituent une priorité d’action pour la DGCCRF : les retards de paiement sont en effet susceptibles de provoquer des défaillances d’entreprises en fragilisant leur trésorerie, en particulier pour les PME. Les sanctions font l’objet d’une publication systématique sur le site internet de la DGCCRF : https://www.economie.gouv.fr/dgccrf/sanctions-delais-paiement
Agnès Pannier-Runacher a déclaré : « Les retards de paiement sont particulièrement nocifs pour les entreprises car ils accroissent le risque de défaillances et doivent donc être strictement sanctionnés. A ce titre, le travail mené par la DGCCRF chargée de contrôler les délais de paiement et de sanctionner d’une amende administrative les manquements constatés est essentiel pour le bon fonctionnement de notre économie. Le cadre législatif renforcé (augmentation du plafond de l’amende, cumul des amendes en cas de manquements multiples, etc.) doit désormais permettre une prise de conscience accrue, notamment au sein des grandes entreprises, qu’elles soient publiques ou privées, et se traduire par une amélioration des délais moyens de paiement constatés. »
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