Groupe de travail sur les règles d’équilibre des finances publiques

Eric WOERTH installe le groupe de travail

 

Lors de la première session de la conférence sur le déficit du 28 janvier 2010, le Président de la
République a annoncé qu’il souhaitait que la France se dote d’une règle d’équilibre des finances publiques. Il a confié à Michel CAMDESSUS la responsabilité d’un groupe de travail chargé de faire
des propositions pour mettre en œuvre une telle règle.

 

La mise en place d’une règle d’équilibre des finances publiques doit prolonger l’effort déjà engagé,
ces dernières années, avec le renforcement de différentes règles de bonne gestion, notamment la stabilisation des dépenses de l’Etat, appréciées sur un périmètre élargi, au niveau de l’inflation,
l’application du non remplacement d’un départ à la retraite sur deux et l’inflexion de la progression des dépenses d’assurance maladie. Ces efforts doivent être maintenant coordonnés sous
une règle traduisant plus clairement un objectif d’équilibre des finances publiques.

 

Le groupe de travail présidé par Michel CAMDESSUS est composé de :

– Jérôme CAHUZAC, président de la Commission des finances de l’Assemblée nationale, Jean ARTHUIS,
président de la Commission des finances du Sénat, Gilles CARREZ, rapporteur général de la Commission des finances de l’Assemblée nationale et Philippe MARINI, rapporteur général de la Commission
des finances du Sénat ;

– Pierre-François RACINE, président de la section des finances du Conseil d’Etat, Claire
BAZY-MALAURIE, présidente de chambre à la Cour des comptes, Jean-Pierre LANDAU, sous-gouverneur de la Banque de France, Jacques DELPLA, Charles WYPLOSZ,
Jürgen VON HAGEN et Tommaso PADOA-SCHIOPPA, économistes ;

– Philippe JOSSE, directeur du Budget, Ramon FERNANDEZ, directeur général du Trésor et de la Politique
économique, Dominique LIBAULT, directeur de la Sécurité sociale et Eric JALON, directeur général des Collectivités territoriales.

 

Le groupe de travail doit étudier la définition d’une règle d’équilibre et préciser en
particulier :

– son champ d’application, en veillant à concilier l’effectivité de la règle avec la préservation
d’une certaine souplesse, en cas de circonstances exceptionnelles, ainsi que le respect du principe d’autonomie de certains acteurs publics comme les collectivités
territoriales ;

– son calendrier de mise en œuvre, en tenant compte des engagements pris par la France dans le
programme de stabilité transmis à Bruxelles ;

– sa traduction juridique et les modalités du contrôle de son respect.  

 

En installant aujourd’hui le groupe de travail, Eric WOERTH, ministre du Budget, des Comptes publics,
de la Fonction publique et de la Réforme de l’Etat, a souligné la nécessité de parvenir progressivement à tourner la page du déficit avec la mise en place d’une règle d’équilibre, qui ne pourra
que conforter les efforts entrepris, dès maintenant, pour redresser la situation de nos finances publiques.

 

Le groupe
de travail doit remettre un premier rapport d’étape au mois d’avril en vue de la deuxième session de la conférence sur le déficit.

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Remise du prix “Challenge Administration 2020”

Le jeudi 11 mars 2010, au sein de l’Hôtel des ministres, Ministère du Budget, des Comptes publics, de la Fonction publique et de la Réforme de l’Etat à Paris, aura lieu la remise des prix du Challenge Administration 2020.

Ce prix propose aux étudiants des universités et grandes écoles préparant
les futurs cadres des métiers publics d’imaginer l’administration de demain à travers un projet de transformation ou de modernisation de l’Etat.

85 équipes, soit près de 200 étudiants, ont déposé un dossier pour
participer aux phases de pré-sélection qui se sont déroulées ces dernières semaines. Au terme de l’examen des projets, six équipes ont été retenues pour la finale et devront convaincre le jury
présidé par Eric WOERTH, de la qualité de leur projet et de la pertinence de leur approche.

 

Les six équipes finalistes :

  • « Caf ou pas Caf »
    (ENSAI)
    Projet : Amélioration du
    fonctionnement de la CAF et de l’accueil des usagers grâce à trois leviers : informatisation, communication interne, évaluation continue.
  • « Cap 2020 » (Ecole des
    Douanes)
    Projet : Harmoniser la gestion de la formation initiale des agents de l’Etat en proposant notamment un
    regroupement des écoles de formation.
  • « ENA Mastère gestion des risques »
    (ENA)
    Projet : Créer un site
    Internet et une application smartphone permettant aux citoyens de géolocaliser les services (écoles, mairies, hôpitaux) avec leurs horaires et coordonnées
    .
  • « Endgfip » (Ecole Nationale des Impôts,
    Noisy-le-Grand, Ecole Nationale du Trésor, Noisiel)
    Projet : Unifier les avis d’imposition des particuliers.
  •  « Monade » (Essec / Sciences Po / Ecole des Avocats de Lyon) 
    Projet : Créer un espace en ligne pour effectuer toutes les
    démarches scolaires et administratives de l’étudiant.
  • « RGPP boys » (Sciences
    Po)
    Projet : Réorganiser l’offre
    de conseil et d’audit interne de l’Etat pour qu’elle soit mieux structurée à tous les échelons de l’administration
    .

Présidé par Eric WOERTH, le jury
est composé de :

– Jacques CELLARD, membre du Bureau de SYNTEC Conseil en
management

– Hélène EYSSARTIER, DGRH du Ministère de l’Ecologie, de l’Energie, du
Développement durable et de la Mer

– Etienne GERNELLE, Directeur de la rédaction du Point

– François-Daniel MIGEON, Directeur de la Direction générale de la
Modernisation de l’Etat

– Josette THEOPHILE, DGRH du Ministère de l’Education Nationale, de
l’Enseignement supérieur et de la Recherche

– Jean-François VERDIER, Directeur général de l’administration et de la
fonction publique


Nathalie WRIGHT, Directrice des relations institutionnelles de Microsoft France

Avis d’Expert : le Lean

Le Lean, avons nous manqué quelque
chose ?

Les entreprises où la démarche Lean a produit les effets les plus remarquables ont toutes un point
commun, la mise en oeuvre du Lean est un moyen au service d’une vision motivante de leur avenir et non l’objectif.

 

Selon les propos de Philip Marris Fondateur et Directeur Général de Marris Consulting et
Michel Prud’homme, Consultant Manager secteur Industrie Automobile chez Marris Consulting

 

Qui, dans l’industrie, peut aujourd’hui s’offrir le luxe d’ignorer le Lean, interrogeait l’Usine
Nouvelle
en janvier 2009. Elaborée dans l’industrie automobile par Toyota au lendemain de la seconde guerre mondiale, la démarche Lean vise l’optimisation des processus en diminuant les
sources d’inefficacités et de gaspillages. Elle est applicable dans tous les secteurs d’industrie (y compris pharmaceutique ou agroalimentaire) et à toutes les activités (production,
organisations de service, fonctions support). Plébiscitée en période de croissance, cette approche est aujourd’hui questionnée à la lumière de la crise économique. La question posée est cependant
moins de savoir si la démarche Lean reste applicable dans un contexte de crise que celle des adaptations incontestablement nécessaires.

 

Ne pas éluder le problème

Dans un marché en croissance comme celui que nous avons connu jusqu’en 2008, cette approche semble
tout à fait cohérente. L’augmentation de l’activité absorbe au fur et à mesure les gains de productivité, qu’ils concernent la production ou d’autres fonctions.

Il en va autrement dans un contexte de crise, caractérisés par la stagnation voire la baisse de
l’activité. Dans une première période, les entreprises ont, d’une certaine façon, éludé le problème, en affectant les gains de productivité réalisés à la réduction des coûts. Ainsi, elles
pouvaient maintenir leur rentabilité dans un contexte de marché plus tendu. Dans certains cas, l’objectif de réduction des coûts est devenu la principale motivation de mise en oeuvre des méthodes
Lean, sinon la seule. Il s’agit d’une perspective à court terme, tournée vers un résultat immédiat qui s’est souvent traduit par la compression des effectifs.

 

Un principe gagnant-gagnant

Au bout du compte, les entreprises qui se sont engagées dans cette voie sont aujourd’hui doublement
confrontées à une impasse. Pour la plupart, ces gains de performance reposent en effet sur l’implication des équipes liées à la production. Chacun, à son niveau, et c’est l’un des principes
fondateurs du Lean, est sensé contribuer à l’amélioration globale de la production par ses suggestions et par son action.

Chez Toyota par exemple, chaque collaborateur fait environ une suggestion par mois, contribuant ainsi
à l’amélioration continue de l’entreprise. Pour qu’un tel système fonctionne, chaque contributeur doit pouvoir y trouver son compte, en termes de maintien ou d’amélioration de sa situation
professionnelle. Les méthodes Lean reposent avant tout sur un principe gagnant-gagnant.

Et c’est précisément cet équilibre qui se trouve remis en cause par la perspective des réductions
d’effectifs, vécue comme une sanction.

 

Changer sans changer

Cet équilibre n’est pas seulement nécessaire au maintien d’un bon climat social dans l’entreprise. Sa
remise en cause affecte également l’une des valeurs fondatrices commune à tout type d’entreprise, quelle que soit sa taille ou son secteur d’activité. Il s’agit de sa volonté de progresser. Car
lorsque la démarche Lean est utilisée pour la réduction des coûts et des effectifs, toute l’entreprise adopte mécaniquement une position purement défensive, comparable à celle de l’assiégé en
infériorité numérique. Il ne s’agit plus d’aller de l’avant mais juste de tenir une position, survivre. L’utilisation du Lean dans le seul objectif de réduire les coûts aboutit ainsi à une
position paradoxale, changer sans changer. Les gains de productivité sont utilisés pour maintenir l’entreprise en l’état; elle produit la même quantité avec des moyens humains réduits. Les
pratiques demeurent, mais le sens et l’objectif sont perdus.

 

Un corps “lean” est un corps de marathonien

Si le phénomène n’était limité qu’aux entreprises françaises, il pourrait peut-être s’expliquer par
unetraduction imparfaite du mot Lean qui en anglais, ne signifie pas maigre mais sans superflu, comme celui d’un marathonien. Ce ne devrait absolument pas être un corps mal nourri qui de surcroît
craint pour son avenir.

 

Un projet qui donne envie à tous d’y contribuer

Parce qu’elle est le résultat d’un processus d’amélioration continu dans tous les compartiments de
l’entreprise (ateliers, services de support, R&D, ventes, management), la mise en oeuvre des méthodes Lean ne peut se satisfaire d’objectifs à court terme. Elle doit au contraire s’appuyer
sur une stratégie crédible d’absorption sur le long terme des gains de productivité réalisés, par la conquête de nouveaux marchés, la dynamisation des ventes, l’augmentation de la qualité du
service, etc. Le mot clé ici est perspectives. Il s’agit de dessiner, à l’échelle de l’entreprise, une perspective d’absorption des gains de productivité qui ne passe pas par la réduction des
effectifs. Il faut un projet crédible et mobilisateur.

 

Changer l’entreprise

Ce genre de perspective ne peut être fourni que par un projet
industriel ambitieux, inscrit dans la durée (une ou plusieurs décennies) et qui mettrait l’entreprise à l’abri de la volatilité du marché. Au service d’un tel projet, la démarche Lean doit
naturellement être étendue au delà de son champ traditionnel d’application, l’atelier ou l’usine de production. C’est l’ensemble des acteurs de la chaîne qui se trouve impliqué dans la recherche
de gains de productivité, l’identification des bonnes pratiques et des idées innovantes. La mise en oeuvre du Lean produira d’autant plus d’effets positifs qu’elle sera mise au service d’une
vision d’avenir crédible, motivante et partagée par tous. Nous
oublions trop souvent que “le modèle Toyota”
est un modèle de forte croissance et que c’est pour cela que tous les collaborateurs ont envie d’y contribuer.

 

L’emploi en souffrance dans les TPE

MAIS ELLES EMBAUCHENT TOUJOURS DES JEUNES

 

Ce 37e baromètre de conjoncture des Très Petites
Entreprises, réalisé par l’Ifop pour Fiducial, montre que la crise continue de peser fortement sur la situation financière des TPE. Alors que les prévisions d’embauche sont revues à la baisse, la
place des jeunes dans les TPE reste très importante.

Emploi : 2009 en demi-teinte, des prévisions 2010 revues
à la baisse

 

La création nette d’emplois* est nulle au 4e trimestre 2009 bien que 11 % des
TPE aient embauché 1,4 personne en moyenne. Le niveau des suppressions de postes (7 % par trimestre sur un an) constitue la moyenne annuelle la plus élevée depuis le lancement du baromètre en
décembre 2000.

Un tiers des TPE employeurs a embauché en 2009 un salarié en CDI (au total, 98 % des TPE
comptant un ou plusieurs salariés emploient au moins une personne en CDI). La moitié des recrutements en CDI vise des personnes faiblement diplômées (niveau inférieur au baccalauréat). Mais dans
26 % des cas, les nouvelles recrues disposent au minimum d’un bac + 2.

Les TPE ont revu à la baisse leurs prévisions d’effectifs pour 2010. En un trimestre, les prévisions globales de
création nette d’emplois pour 2010 sont passées de + 11 à + 6,5, soit une chute de 40 %. Seules 7% des TPE sans salariés ambitionnent toujours une création de postes (contre 14% en
octobre dernier). A plus court terme, les prévisions sont encore plus mauvaises. La création nette d’emplois du premier trimestre 2010 s’établit à – 2.

 

La TPE : une chance pour les jeunes

Les TPE offrent de réels débouchés professionnels aux jeunes. Les moins de 30 ans constituent la
catégorie d’âge la plus représentée dans les petites entreprises. Leur présence se renforce, 41 % des derniers salariés embauchés en CDI n’ont pas encore fêté leur trentième
anniversaire.

41% des jeunes ont été embauchés directement en CDI et 22 % ont obtenu ce statut à l’issue d’un stage,
d’un contrat d’apprentissage ou à l’issue d’un CDD. 23 % sont actuellement en stage ou en contrat d’apprentissage. Les 14 % restants sont en CDD.

Avant d’intégrer leur entreprise, 41 % de ces jeunes étaient sans emploi et 27 % écoliers, lycéens ou
étudiants. 59 % n’avaient pas le baccalauréat, mais 19 % étaient au moins titulaires d’un bac + 2.

Selon les dirigeants, la TPE permet une bonne intégration des jeunes dans le monde de l’entreprise (85
%) et leur offre des perspectives professionnelles intéressantes (72 %) en leur donnant accès rapidement à des responsabilités importantes (60 %).

Les patrons de TPE sont 89% à estimer que ces jeunes salariés
sont motivés ; dont 29% qui les trouvent « très motivés »
.

 

78% des patrons de TPE toujours inquiets au sujet de la crise
économique

Alors que les annonces de reprise progressive de l’activité économique au cours des prochains mois se
succèdent, 31% des interrogés jugent toujours leur situation financière préoccupante. 13% d’entre eux
pourraient même cesser leur activité dans l’année. L’indicateur trimestriel de situation financière** termine l’année 2009 dans le rouge (-15 points).

30% des patrons de TPE estiment que leur situation de trésorerie va se
dégrader
au cours des trois prochains mois (+2 points). L’attitude des banques va donc être déterminante pour ces entreprises. 24% (+3 points par rapport au mois d’octobre) des dirigeants ont
subi un durcissement des conditions d’accès au crédit de la part de leur banque. Malgré cela, 29% d’entre eux (+ 4 points par rapport au précédent baromètre) ont effectué une demande de
crédit.

Comme le souligne Jean-Marc Jaumouillé, directeur des techniques professionnelles de Fiducial :
« Dans un contexte économique difficile, l’attitude des banques sera déterminante
pour l’avenir des TPE et la consolidation du tissu économique de proximité. Sans évoquer les investissements, beaucoup de petites entreprises, rentables de surcroît, auront besoin de quelques
milliers d’euros pour passer une échéance. Il serait inadmissible qu’elles soient condamnées à une mort pour le moins évitable par la prudence abusive de leur banque ».

 

* Création
nette d’emplois (différence entre la création et la suppression de postes)

**Indicateur de
situation financière (pourcentage d’amélioration de situation financière moins pourcentage de dégradation)

 

Méthodologie de
l’Etude :

 

Echantillon de 1 002 dirigeants de TPE de
0 à 19 salariés, raisonné sur les critères secteur d’activité de l’entreprise, taille de l’entreprise, région d’implantation de l’entreprise et interrogé par téléphone du 18 au 27 janvier
2010.

 

www.fiducial.fr

www.ifop.com

Assises nationales des Entrepreneurs et Dirigeants Chrétiens

A l’occasion de leurs Assises nationales qui se tiendront les 19, 20 et 21 mars 2010 au
Palais des congrès Micropolis de Besançon sur le thème
« Tenir le cap »

 

les Entrepreneurs et Dirigeants Chrétiens accueilleront le vendredi 19 mars

Jacques VOISIN, président de la CFTC,

qui participera à la table ronde réunissant les témoins de la journée

et

Laurence PARISOT, présidente du MEDEF,

qui interviendra en fin d’après-midi.

 

Programme d’intervention des témoins :

Vendredi 19 matin :

Philippe CHALMIN, professeur d’économie, fondateur du cercle Cyclope

François-Daniel MIGEON, directeur général de la modernisation de l’État

 

Vendredi 19 après-midi :

Lucien DEVEAUX, pdg du groupe Deveaux, président de l’Union des industries
textiles

Marie-Guite DUFAY, présidente du Conseil régional de Franche-Comté

Claude JEANNEROT, président du Conseil général du Doubs

Monseigneur André LACRAMPE, archevêque de Besançon, qui présidera la
célébration du dimanche

 

Samedi 20 après-midi :

Philippe VARIN, président du directoire de PSA Peugeot-Citroën

Vianney MULLIEZ, président du Conseil de surveillance du groupe Auchan

 

Qui sont les Entrepreneurs et Dirigeants Chrétiens ?

Le mouvement regroupe plus de 2 000 dirigeants d’entreprises de toutes tailles et de tous secteurs
d’activité. Le mouvement, œcuménique, est organisé en équipes d’une dizaine de membres, accompagnées par un conseiller spirituel. Chaque réunion est l’occasion d’un partage d’expériences et d’un
approfondissement de la mission de chef d’entreprise à la lumière de l’Evangile et de la pensée sociale chrétienne.

Tous les deux ans, les Entrepreneurs et Dirigeants Chrétiens se réunissent en Assises nationales. Moments
privilégiés de réflexion, d’interpellation et de prière, les Assises sont aussi un temps d’écoute de témoins et d’experts économiques, religieux et politiques, et l’occasion d’exprimer une parole
sur les débats majeurs intéressant les entreprises.

Le mouvement est présidé par Pierre Deschamps depuis 2006. Robert Leblanc lui succèdera à l’issue
des Assises de Besançon.

20 ans d’apprentissage universitaire : état des lieux et réelle avancée

Alors que l’apprentissage au sein de l’enseignement supérieur fête cette année ses 20 ans, l’heure est au bilan.
Autrefois marginalisé et emprunté par défaut par les jeunes en échec scolaire, il conduit désormais jusqu’au MASTER et est devenu filière d’excellence. En 2010, on comptabilise 51 000
apprentis dans le supérieur.

Néanmoins, il est important de préciser que le nombre d’apprentis reste faible au plan national par rapport au
nombre total d’étudiants dans le supérieur (3% et 5,7% en région Ile de France) et qu’il connait une forte disparité entre les régions.

Ainsi, malgré un bilan nuancé, les acteurs de l’apprentissage : jeunes, entreprises et
universités, semblent avoir aujourd’hui pris conscience de ses avantages.

Pour les jeunes, l’apprentissage renforce l’égalité des chances en offrant une réelle opportunité en termes de
formation comme d’orientation.

L’étudiant, qui bénéficie d’un double encadrement ainsi que d’un suivi personnalisé, peut d’ores et déjà approcher
son métier et, dès le premier mois, se confronter aux exigences du milieu professionnel, aspect qui reste encore abstrait pour la plupart des jeunes universitaires. Dans un tel contexte,
l’apprentissage redonne le goût d’apprendre en permettant d’appliquer les connaissances théoriques acquises à l’université de manière concrète, mais également de prendre conscience de la
nécessité de renforcer celle-ci pour progresser.

Outre le savoir, l’entreprise joue un rôle essentiel dans l’acquisition d’un « savoir-faire », ainsi que
dans la construction du « savoir-être », éléments déterminants sur le marché de l’emploi.

Si les jeunes sont les premiers concernés, force est de constater qu’ils ne sont pas les seuls bénéficiaires de cet
apprentissage. Il constitue pour les entreprises un atout considérable en vue de la sortie de crise, particulièrement en matière de recrutement.

Enfin les universités, qui ont pendant longtemps fait preuve de scepticisme à ce sujet, s’en trouvent aujourd’hui
renforcées. En effet, grâce à l’apprentissage, l’image des universités et, de ce fait, le regard des entreprises sur celles-ci ont évolué.

L’apprentissage apporte à l’université, mais aussi aux enseignants et à leur disciplines, un regard particulièrement
neuf, davantage en adéquation avec la réalité de l’entreprise. Certains en viennent même, au terme de cet accompagnement, à reconsidérer une partie de leur enseignement afin de l’adapter
davantage au contexte professionnel d’aujourd’hui. De ce point de vue, l’apprentissage est un véritable levier de changement interne au sein de l’université.

Cependant, afin de réussir le lancement d’une formation en apprentissage, deux paramètres sont essentiels : tout d’abord l’existence d’un marché (offre de
contrats d’apprentissage), mais également la capacité de l’enseignant à communiquer son dynamisme à une équipe.

Le rôle du CFA est central à cette étape. Il assure l’interface entre les entreprises et les universités. L’approche
originale d’un partenariat à égalité de droits et de devoirs, du type de celui initié par le CFA Sup 2000 entre les établissements de formation publics et des entreprises est exemplaire. Il a été
repris depuis par d’autres CFA dans de nombreuses régions.  Les deux mondes de l’entreprise et de l’université apprennent à se connaître et
s’apprécier dans une démarche « gagnante- gagnante » pour les deux parties.

Josiane Tatin,
Directeur du CFA SUP 2000

4e édition du FORUM “OPERATION PHENIX”

Phénix offre aux diplômés des Master 2 Recherche en Lettres et Sciences Humaines la possibilité de postuler dans des entreprises pour des
postes en CDI au niveau cadre.

L’Opération Phénix rassemble cette année dix entreprises (Axa, Coca-Cola Entreprise, Danone, Eiffage, HSBC, Marine Nationale, L’Oréal,
PricewaterhouseCoopers, Renault, Société Générale) et dix universités partenaires (Paris 1- Panthéon Sorbonne, Sorbonne Nouvelle Paris 3, Paris-Sorbonne (Paris IV), Paris Descartes (Paris 5),
Paris 7-Denis Diderot, Paris Ouest Nanterre La Défense (Paris 10), Paris Est Créteil Val de Marne (Paris 12), Paris 13 Nord, Paris-Est Marne-la-Vallée, Cergy-Pontoise).

Trois partenaires rejoignent l’opération pour cette édition 2010 : une entreprise – Eiffage – et deux universités – Paris Ouest Nanterre
La Défense (Paris 10) et Paris 13 Nord.

 

8 avril prochain, de 10 heures à 18 heures :

 

Forum Phénix

Maison de la Cité Internationale Universitaire

Salon Honnorat

17 boulevard Jourdan

75014 Paris

 

Métro ligne 4, station Porte d’Orléans

Tramway T3, station Cité universitaire

 

Merci de
confirmer votre présence, avant le mercredi 31 mars par téléphone, au 01 56 03 13 79 ou par mail à tpapertian@i-e.fr

Remise des Trophées de l’Innovation Commerciale

Le mardi 13 avril, à 18h précises, Salle Raymond Aron (2e étage)

Université Paris-Dauphine, Place du Maréchal de Lattre de Tassigny, 75016 Paris

 

Vous êtes au coeur des problématiques du commerce et de la relation client : l’innovation vous
intéresse tout naturellement ! Le Master Distribution et Relation Client de l’Université Paris-Dauphine vous propose de participer à la remise des Trophées de l’innovation commerciale.

Vous pourrez ainsi découvrir les 30 innovations commerciales qui ont marqué l’année 2009, présentées
par les étudiants du Master Distribution et Relation client, dans six secteurs d’activité (grande consommation, équipement de la personne et de la maison, services financiers, luxe, mobilité et
communication), et participer au vote interactif qui permettra de sélectionner les meilleures innovations dans chacune des catégories SCOPS (Services, Concepts, Opérations promotionnelles,
Programmes de fidélité et Stratégies relationnelles).

Venez découvrir des projets novateurs et échanger avec de nombreux professionnels qui assisteront à
l’événement. La cérémonie sera suivie d’un cocktail.

Le nombre de places étant limité, merci de confirmer rapidement votre présence auprès de Nathalie
Chelius (nathalie.chelius@dauphine.fr)

 

Les responsables du Master Distribution et Relation client

 

Pour
plus de renseignements sur l’Observatoire, rendez-vous sur le site :

www.master4206.dauphine.fr

La DGTPE devient Direction générale du Trésor

Dans le cadre de son projet de réorganisation et conformément aux textes publiés aujourd’hui au
Journal officiel, la DGTPE (direction générale du Trésor et la politique économique) devient direction générale du Trésor. En simplifiant son nom,
cette direction générale du ministère de l’économie, de l’industrie et de l’emploi réaffirme son identité, lisible et signifiante aussi bien en France qu’à l’international.

 

La direction générale du Trésor, dont le Directeur général est Ramon
FERNANDEZ, emploie 2 200 collaborateurs en France et à l’étranger. Elle est au service du Ministre pour lui proposer et conduire sous son autorité la politique économique de la France, et la
promouvoir en Europe et dans le monde. Dans le cadre de ses missions, la direction générale du Trésor :

·         élabore les prévisions économiques pour la France et son environnement international ;

·         assure l’analyse et le conseil sur les politiques macro-économiques et les questions économiques et financières européennes ;

·         remplit une fonction de conseil pour la détermination de la politique économique et la conduite des politiques publiques dans les domaines des finances publiques, des questions
sociales et de l’emploi et des politiques sectorielles ;

·         participe à l’élaboration et à la mise en œuvre de la régulation des institutions financières, des entreprises et intermédiaires d’assurance, ainsi que de la politique de
régulation de l’épargne, de l’investissement et des marchés financiers et de la politique de financement des entreprises et du logement ;

·         est chargée des questions économiques, financières et commerciales internationales sur le plan multilatéral et bilatéral, et contribue à la détermination et à la mise en œuvre
de la politique d’aide au développement ;

·         soutient le développement international des entreprises ;

·         gère la trésorerie et la dette de l’Etat dans le cadre de l’AFT (Agence France Trésor) ;

·         et veille aux intérêts patrimoniaux de l’Etat dans les entreprises et autres organismes qui entrent dans son champ de compétence notamment par l’intermédiaire de l’APE (Agence
des participations de l’Etat).

Pour l’exercice de l’ensemble de ses missions, la direction générale dispose du réseau des services
économiques à l’étranger et s’appuie sur celui des DIRECCTE sur l’ensemble du territoire français.

En 2010, l’économie française est confrontée à de
nombreux défis : recherche de nouveaux moteurs pour une croissance durable, réforme des retraites, mise en œuvre d’une trajectoire efficace pour un retour à l’équilibre de nos finances
publiques, réformes du secteur financier, soutien de nos entreprises industrielles et renforcement de la compétitivité, négociation de pratiques commerciales équitables à l’OMC et d’accords de
libre-échange bilatéraux… Par ailleurs, la réflexion à mener dans le cadre d’une nouvelle gouvernance mondiale est d’ores et déjà engagée dans la perspective des G7/G8 et G20, dont la France
assurera la présidence en 2011. Pour mener à bien tous ces chantiers,
la direction générale du Trésor sera, aux côtés de Christine
LAGARDE, Ministre de l’économie, de l’industrie et de l’emploi, en première ligne.

Robert Leblanc succède à Pierre Deschamps à la présidence des EDC

A l’occasion de leurs récentes Assises nationales à Besançon, les Entrepreneurs et Dirigeants Chrétiens (les EDC), réunis en assemblée
générale, ont porté Robert Leblanc à la présidence nationale de leur mouvement, à compter du 22 mars 2010. Il succède à Pierre Deschamps, arrivé en fin de mandat.

Attaché au développement du mouvement dans la fidélité à sa nature et à sa vocation, Robert Leblanc se mettra à son service et poursuivra le
travail de Pierre Deschamps pour témoigner publiquement des réflexions et travaux qui y sont menés et porter parfois une parole spécifique dans le débat public, le meilleur témoignage restant
l’action au quotidien de chacun des membres.

Entré aux EDC en 1998 dans la section Paris-Assomption, Robert Leblanc en a été président de 1999 à 2001. Il a animé un groupe de travail sur
les licenciements collectifs qui a donné lieu à une publication dans la collection « Les EDC s’engagent » en 2003 et l’a conduit à rejoindre la commission « Repères ». A la
demande du président de l’époque, Pierre Lecocq, il a créé en 2004 la commission « Sources bibliques et théologiques » et il est devenu membre, à ce titre, du Bureau national.

Robert Leblanc est né le 15 mars 1957 à Casablanca. Avec son épouse Catherine Le Dily, secrétaire général d’une structure d’investissement en
Afrique, ils ont cinq enfants. Ancien élève de l’École Polytechnique (X 76) et docteur en stratégie des organisations, il a commencé son parcours professionnel chez Arthur Andersen, devenu
Accenture, et à la Bourse de Paris. Depuis 1990, il exerce des fonctions de direction générale, chez Meeschaert Rousselle, société de bourse filiale du groupe Axa, puis chez Uni Europe, société
d’assurance du groupe Axa, puis chez Siaci, société de courtage d’assurance indépendante, maintenant chez Aon, leader mondial du courtage d’assurance et de réassurance, en qualité de
président-directeur général d’Aon France.

Robert Leblanc a été élu président de la Fédération des Courtiers d’Assurances en 2005 et il est devenu co-président fondateur de la Chambre
Syndicale des Courtiers d’Assurances en 2006. Il préside depuis 2008 le comité Éthique du Medef.

 

Christine LAGARDE veut protéger les consommateurs

A quelques heures du début de l’examen du projet de loi portant réforme du crédit à la consommation à l’Assemblée nationale, Christine LAGARDE, ministre de l’Economie, de l’Industrie et de l’Emploi,  a rappelé les principales avancées de la réforme :

Protéger les consommateurs en supprimant les points noirs du crédit à la consommation

  • mettre fin aux publicités trop agressives : le projet de loi encadre la publicité
  • mettre fin aux crédits qui ne se remboursent jamais : le projet de loi impose un amortissement minimum du capital dans chaque mensualité sur un crédit renouvelable
  • mettre fin au « tout renouvelable » dans les magasins : le projet de loi prévoit que pour les achats importants, les magasins auront l’obligation d’offrir aux consommateurs le choix entre du crédit amortissable ou du crédit renouvelable
  • mettre fin aux crédits sans garde-fous : le projet de loi oblige les banques à vérifier la solvabilité des emprunteurs, à consulter le fichier FICP des incidents de remboursement et à réaliser un point budget avec le consommateur à l’entrée en crédit sur ses revenus et son niveau d’endettement.

Le projet de loi responsabilise également les cartes de fidélité. Elles devront obligatoirement comprendre une fonction paiement au comptant qui sera activée en priorité. Le consommateur ne pourra plus entrer en crédit malgré lui comme aujourd’hui. L’entrée en crédit ne sera plus possible sans l’accord explicite du consommateur au moment du paiement.

Accompagner les personnes qui connaissent des difficultés d’endettement

  • les regroupements de crédits peuvent aider les consommateurs à résoudre des difficultés d’endettement à la condition qu’ils soient responsables : le projet de loi encadre les rachats de crédits. Il prévoit que la banque qui regroupe des crédits a l’obligation de proposer au consommateur d’effectuer pour son compte toutes les démarches pour fermer les crédits renouvelables regroupés.
  • continuité des services bancaires pour les personnes surendettées : des normes professionnelles obligeront les banques à maintenir les services bancaires en cas de dépôt d’un dossier de surendettement. Les banques auront l’obligation de proposer des services adaptés à la situation de ces personnes.
  • accompagner les personnes surendettées : le projet de loi prévoit la suspension des procédures de saisie/exécution dès la recevabilité d’un dossier de surendettement.
  • raccourcir la durée des procédures de surendettement : le projet de loi prévoit de diviser par trois la durée de 95% des procédures de rétablissement personnel.
  • faciliter le rebond des personnes qui ont connu des difficultés d’endettement : le projet de loi prévoit de réduire de 10 à 5 ans les durées d’inscription au fichier FICP des incidents de remboursement sur les crédits des particuliers.

FORUM DE L’EDUCATION ET DE L’ENSEIGNEMENT SUPERIEUR

Sorbonne / 10 avril 2010

Nous avons le plaisir de vous présenter le Forum de l’Education et de l’Enseignement Supérieur qui se déroulera le
samedi 10 avril 2010 à la Sorbonne (Paris V) dans le cadre de la Cité de la réussite.

Organisé avec les ministères de l’Éducation nationale et de l’Enseignement supérieur et de la recherche, et avec le
soutien de L’Étudiant et Educpros, cet événement a pour objectif de réunir des personnalités du monde de l’entreprise, de l’éducation, des sciences, de la politique et de la culture afin
d’échanger avec le public sur les grands thèmes de société.

 

SAMEDI 10 AVRIL 2010 – AMPHITHÉÂTRE GUIZOT

11h00 à 12h30

L’école 2.0 : comment apprendre et enseigner à l’ère numérique ?

Ferran Ferrer, Professeur d’éducation comparée à l’Université Autonome de Barcelone

Roland Genet, Proviseur du Lycée Louis Armand à Villefranche-sur-Saône

Jean-Michel Fourgous, Député-Maire d’Élancourt, auteur du rapport « Réussir l’école numérique »

14h30 à 16h00

Orientation et formation : quelles clefs pour inventer sa vie professionnelle ?

Pascal Charvet, Directeur de l’ONISEP

Jean-Claude Daigney, Directeur de l’Union Nationale des Maisons Familiales Rurales

Bruno Magliulo, Inspecteur d’Académie honoraire, auteur-conférencier pour L’Étudiant

16h30 à 18h00

Grandes écoles et universités : comment progresser et se réinventer ?

Laurent Batsch, Président de l’Université Paris-Dauphine

Julie Coudry, Fondatrice de la MANU

Pierre Tapie, Directeur général du Groupe Essec

18h30 à 20h00

De l’École à l’Université : comment réinventer l’ascenseur social ?

Marcel Crahay, Université de Genève, auteur de « Peut-on lutter contre l’échec scolaire ? »

Nicolas Delesque, Secrétaire général de l’Association de la Fondation Étudiante pour la Ville (AFEV)

Gérard Willeme, Proviseur du Lycée Paul Eluard à Saint Denis

 

Si vous souhaitez vous y inscrire, cliquez sur ce lien.

Vous pouvez ainsi retourner le coupon-réponse à :

Cité de la Réussite – 13 rue de Grenelle – 75007 Paris

Ou par mail à inscription5@chk.fr

 

Pour tout renseignement complémentaire : 01.45.44.24.75 / inscription5@chk.fr

 

Lieu des débats :

Université de La Sorbonne

45, rue des Ecoles Paris 5e

17, rue de la Sorbonne Paris 5e

 

Métro/RER B : Cluny-La Sorbonne

Bus : 24, 47, 63, 86, 87

Parkings publics : Parking Soufflot ou Ecole de Médecine

Le statut d’auto-entrepreneurs pourrait être limité à 3 ans

Un amendement déposé par le Sénat sera débattu
jeudi 8 avril prochain, à l’occasion de l’examen du projet de loi sur l’entrepreneur individuel à responsabilité limitée. Il serait question de limiter la durée du régime de l’auto-entrepreneur à
trois ans. L’Union des Auto-Entrepreneurs (UAE) s’oppose à « cette limitation, contraire à l’esprit de liberté professionnelle qui a prévalu à l’adoption de cette
loi ».

 

Le Régime de l’Auto-Entrepreneur, mis en place en janvier 2009 à l’initiative d‘Hervé Novelli,
Secrétaire d’Etat aux PME, est plébiscité par les faits : malgré un contexte de crise, il a été adopté par plus de 320.000 français en 2009 et que les inscriptions des premiers mois de 2010
continue
au rythme de 1000 Auto-Entrepreneurs chaque jour.

Malgré ce succès très encourageant, le Sénat devrait examiner un amendement le jeudi 8 avril visant à limiter la durée du Régime à 3 ans. Pour
François Hurel, Président de l’UAE, auteur du rapport au Gouvernement ayant conduit à l’adoption de ce régime: « cette proposition de limitation correspond à un amalgame de certains sénateurs qui considèrent souhaitable et possible de séparer les Auto-Entrepreneurs qui sont de
véritables créateurs d’entreprise pour lesquels le Régime pourrait être temporaire et ceux pour lesquels le Régime donne accès à un complément de revenus. Or cette distinction ne correspond
pas à la réalité du concept et aux pratiques constatée sur le terrain. »

François HUREL, s’inquiète également des conséquences de cette limitation : « Comment peut-on
également expliquer que pendant trois ans un Auto-Entrepreneur pourra facturer ses prestations et devrait cesser ensuite une fois ce délai passé ? Certains opteront bien sûr pour
le statut d’entrepreneur individuel et c’est déjà le cas de plusieurs milliers d’entre eux, mais d’autres verseront ou reverseront sans doute dans le travail au noir ou retrouveront leur
statut de chercheur d’emploi. Limiter la durée du statut serait en quelque sorte ouvrir ou rouvrir une trappe au travail illégal et reconduire des demandeurs d’emplois à la case
départ »

Pour François Hurel « Le régime aide bon nombre de
Français à faire face à la crise et stimule l’initiative, ce dont notre pays a un urgent besoin. Hervé Novelli l’a bien compris en lançant en
portant ce projet. Au delà, il ne faut pas oublier que ce régime génère des cotisations sociales et fiscales non négligeables. Dans une période où déficits publics, difficultés de financements
des régimes de retraites et de protections sociales pèsent sur l’avenir, l’Auto-Entrepreneur reste une mesure exemplaire valorisant le principe d’Economie Positive.
 »

 

PETITION CONTRE L’AMENDEMENT

François HUREL indique « qu’au nom des dizaines de
milliers d’Auto-Entrepreneurs qui ont démontré la pertinence de cette initiative et pour éviter de décourager ceux qui sont prêts à se lancer, l’Union des Auto-Entrepreneurs, comme l’a fait
l’ADIE a décidé de s’opposer à cet amendement en lançant une pétition contre l’amendement su Sénat, Elle appelle tous les Auto-Entrepreneurs à la signer en se rendant sur son site Internet
www.union-auto-entrepreneurs.com ».

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