Année record pour de nombreux professionnels de la finance américains

Une enquête menée par eFinancialCareers.com, le site leader en gestion de carrière sur les secteurs de la finance,
de la banque et de l’assurance révèle que quasiment tous les professionnels de Wall Street recevront un bonus au titre de l’année 2009. Pour ceux dont le bonus est supérieur à celui de l’an
passé, le montant sera deux fois plus élevé.

Considérant les résultats financiers enregistrés par les sociétés de Wall Street, il est peu surprenant de constater
que 92% des professionnels de la finance interrogés par eFinancialCareers.com se sont vus accorder un bonus au titre de l’année 2009. Ce pourcentage dépasse sensiblement celui relevé l’an dernier
(79%) par eFinancialCareers.com au cours d’une enquête similaire.

Deux tiers des professionnels ayant reçu un bonus l’an passé et cette année ont perçu un bonus d’un montant
supérieur ou égal à celui de l’année précédente. Près de la moitié d’entre eux (46%) a reçu un bonus plus important. En moyenne, les bonus de ces professionnels ont plus que doublé par rapport à
l’an passé, tandis que pour ceux qui ont gagné moins que l’an dernier (31%), leur bonus a été réduit de moitié.

Selon John Benson, président et fondateur d’eFinancialCareers.com, « Les bonus 2009 de Wall Street illustrent un
système de rémunération fondé sur la performance. Dans l’agitation ambiante, une structure de rémunération basée sur la performance de la société et de l’individu s’est mise en place. Il
appartiendra au tiers des professionnels de la finance recevant moins cette année de juger si leur niveau de rémunération est plus ou moins mérité. S’ils estiment que non, la situation devrait
les inciter à rechercher ailleurs, les opportunités se multipliant. »

Les secteurs de Wall Street qui enregistrent les plus hauts bonus sont la banque d’affaires, le ‘private equity’ /
‘venture capital’, la gestion de fonds / ‘hedge funds’, le ‘trading’, et les marchés taux.

Les professionnels sell-side bénéficient d’une augmentation plus importante que les professionnels buy-side, mais ces derniers gagnent plus en moyenne. Cette
disparité peut expliquer les différents niveaux de satisfaction relevés. Près de la moitié (47%) des professionnels sell-side sont satisfaits de leur rémunération tandis que 37% sont mécontents.
Les professionnels buy-side rassemblent autant de satisfaits que de mécontents : 42% de chaque côté.

Près de 4 professionnels sur 10 (39%) indiquent qu’une augmentation de la part de leur bonus versée en actions
n’influencerait pas leur décision de quitter leur poste actuel. Cependant, ceux dont les bonus sont supérieurs à 100 000 dollars (70 000 euros) pensent que ce type de changement de structure de
rémunération aurait des conséquences sur leur volonté de rester, surtout si la part versée en actions venait à égaler celle en versée en cash.

 

 

Méthodologie

Cette
enquête d’eFinancialCareers a été réalisée en ligne entre le 4 et le 13 janvier 2010 auprès de 850 professionnels de la finance américains inscrits sur le site eFinancialCareers.com. Les
utilisateurs pris en compte dans les résultats de l’enquête ont indiqué que leur bonus 2009 leur avait été annoncé et qu’ils étaient actuellement en poste.

Eric WOERTH, ministre du Budget, s’est entretenu avec Hans-Rudolf MERZ

Eric WOERTH, ministre du Budget, s’est entretenu avec
Hans-Rudolf MERZ, ministre suisse des Finances, en marge du Forum économique mondial de Davos

 

Eric WOERTH, ministre du Budget, des Comptes publics, de la Fonction publique et de la
Réforme de l’Etat, s’est entretenu avec le ministre suisse des Finances, Hans-Rudolf MERZ, mercredi 27 janvier, en marge du Forum économique mondial (WEF) de Davos.

Lors de cette rencontre, les deux ministres ont souligné que des progrès notables ont été accomplis
dans le cadre du groupe de travail mis en place par les deux pays pour préciser les conditions d’application de l’avenant à la convention fiscale bilatérale signé le 27 août. Le principe d’une
nouvelle réunion du groupe de travail a été acté, afin de parvenir, dans les meilleurs délais, à un accord sur ses conditions d’application.

Par ailleurs, la France a indiqué aux autorités suisses que, conformément aux règles en vigueur en
France, des contrôles fiscaux seront conduits à l’encontre des contribuables français figurant sur la liste HSBC. La France n’utilisera pas ces données dans le cadre de l’entraide administrative
entre les deux pays. “Dès lors que nous détenons d’ores et déjà l’information, il n’est pas nécessaire de recourir aux procédures d’échange entre la France et la Suisse”, a en effet déclaré Eric
WOERTH.

Le ministre du Budget a également indiqué que la France transmettra aux pays qui sollicitent
officiellement les autorités françaises, dans la cadre d’accords bilatéraux, les informations de la liste HSBC les concernant. Les autorités suisses seront alors informées de cette
transmission.

Appel à candidatures pour l’attribution du label de l’œnotourisme

Hervé NOVELLI a lancé l’appel à candidatures pour l’attribution du label de l’œnotourisme et présidé à la remise des premiers Prix Nationaux de
l’Œnotourisme

 

La création de ce prix et la mise œuvre du Label National constituent les projets prioritaires du Conseil Supérieur de l’Œnotourisme,
installé le 3 Mars 2009 par le Ministre en charge de l’Agriculture et le Secrétaire d’Etat en charge du Tourisme, sous la présidence de Paul DUBRULE.

Hervé NOVELLI a présenté le cahier des charges définitif du « Label Œnotourisme » et a lancé l’appel à candidature dans l’objectif de délivrer les
premiers labels dès la saison touristique 2010.

Le label doit permettre à la fois :

1. d’améliorer la lisibilité de l’offre qui reste difficile d’accès compte tenu de la multiplicité des appellations ;

2. de développer la fréquentation et la consommation touristique grâce à ce facteur d’attractivité ;

3. de développer le débouché tourisme pour la filière viticole. 

Hervé NOVELLI a présidé la cérémonie du premier Prix National de l’Œnotourisme qui, pour sa première édition, a suscité un grand intérêt de la part des
professionnels, en mobilisant 260 candidats à travers toute la France. Ce Prix distingue des démarches exemplaires contribuant à la promotion de l’œnotourisme. Il s’adresse à tous les acteurs du monde du vin, du tourisme et du patrimoine vitivinicoles et a pour objectif de récompenser quatre initiatives simples et
rapidement transférables dans les catégories suivantes :

          La mise en valeur touristique d’un caveau ou d’un site viticole

          L’hébergement ou la restauration dans le vignoble

          La mise en réseau de maisons de vin avec d’autres ressources touristiques (patrimoine, sites naturels, produits
d’agrotourisme…)

          La  promotion d’un produit œnotouristique (par un évènement, avec une agence de voyage, sur
Internet …)

 

Les Prix Nationaux de l’Œnotourisme 2009 ont été remis à :

          la maison Cazes à Rivesaltes, dans la catégorie : la mise en
valeur d’un caveau ou d’un site viticole ;

          la Maison & la Table d’Olivier Leflaive à Puligny-Montrachet, dans
la catégorie : l’hébergement ou la restauration dans le vignoble ;

          la Route des Vins du Jura, dans la catégorie : la mise en réseau
de maisons de vin avec d’autres ressources touristiques ;

          Et
le Syndicat des Vignerons d’Alsace a reçu des « Encouragements » du Conseil Supérieur de l’Œnotourisme pour la réalisation du
« pique-nique chez le Vigneron indépendant » dans la catégorie : la  promotion d’un produit œnotouristique.

 

Des Pionniers de l’Œnotourisme ont également été récompensés pour cette première
édition :

          La famille Duboeuf
pour la réalisation de l’œnoparc  « le Hameau Duboeuf »

          La famille Cazes
pour la réalisation du Village de Bages

          La famille Cathiard
pour la réalisation des Sources de Caudalie

          La famille Maire
pour la réalisation de « la Finette » – La Taverne d’Arbois

Succès du Challenge “Administration 2020” auprès des étudiants

Eric WOERTH,
ministre du Budget, des Comptes publics, de la Fonction publique et de la Réforme de l’Etat, se félicite du succès du
Challenge
“Administration 2020” lancé au mois de novembre 2009.

Dans le cadre de cette compétition, plusieurs établissements préparant aux
carrières publiques mais aussi des universités et des écoles de commerce et d’ingénieurs, ont souhaité défendre un projet d’administration qui soit à la fois plus simple, plus efficace et plus
autonome.

A ce jour, 85 équipes se sont inscrites et plus de 200 étudiants
se sont mobilisés pour imaginer l’Administration de demain.

La diversité et la qualité des candidatures révèlent un véritable
engouement des jeunes générations pour les défis du service public.

A terme, 3 à 5 équipes seront sélectionnées pour participer à la finale
qui aura lieu au mois de mars à Bercy, en présence d’Eric WOERTH.

 

Plus
d’informations sur le site
www.administration2020.fr.

Eric WOERTH défend le dispositif de mobilité des fonctionnaires

Eric WOERTH, ministre du Budget, des Comptes publics, de la Fonction
publique et de la Réforme de l’Etat, précise que le projet de décret relatif à la réorientation professionnelle qui sera présenté le 11 février 2010 au Conseil supérieur de la Fonction publique
de l’Etat :

– est pris en application de l’article 7 de la loi du 3 août 2009
relative à la mobilité et aux parcours professionnels dans la Fonction publique ;

– vise non pas à licencier des fonctionnaires mais à leur permettre
de conserver un emploi correspondant à leur grade, lorsque leur poste a été supprimé dans le cadre d’une réorganisation.

Le fonctionnaire dont le poste est susceptible d’être supprimé
définira désormais au préalable avec l’administration un projet personnalisé d’évolution professionnelle. Il bénéficiera, dans ce cadre, d’un accès prioritaire aux actions d’orientation, de
formation, d’évaluation et de validation des acquis de l’expérience professionnelle. Ce suivi sera individualisé. Le fonctionnaire continuera naturellement à percevoir son traitement indiciaire
mais aussi à toucher ses primes.

Durant cette période de réorientation professionnelle,
l’administration sera tenue de proposer au fonctionnaire concerné trois offres d’emploi, devant obligatoirement tenir compte du niveau de compétences et d’expérience de l’agent, mais également de
sa situation de famille et de son lieu de résidence habituel. Le fonctionnaire sera tenu d’accepter l’une de ces trois offres. Dans le cas contraire, l’administration pourra placer le
fonctionnaire en disponibilité d’office ou le mettre à la retraite d’office.

Eric WOERTH rappelle que la possibilité de licencier des
fonctionnaires placés en disponibilité et ayant refusé des offres d’emplois a été introduite dans le statut de la Fonction publique en 1984 par le Gouvernement de Pierre MAUROY. Le ministre de la
Fonction Publique de l’époque, Anicet LE PORS, avait en effet considéré qu’un fonctionnaire qui refuse de nombreuses propositions de poste rompt de fait son engagement vis-à-vis du service
public.

Le ministre rappelle également que le dispositif envisagé n’est
applicable qu’à la Fonction publique de l’Etat, car la Fonction publique territoriale s’est dotée depuis 1994 d’un dispositif similaire. L’article 97 du statut des fonctionnaires territoriaux
prévoit en effet, depuis cette date, qu’un emploi peut être supprimé par la collectivité territoriale. Dans ce cas, le fonctionnaire est pris en charge par son centre de gestion, il ne perçoit
que son traitement indiciaire. Après trois refus d’offres d’emplois correspondant à son grade, mais ne tenant pas compte de son lieu de résidence et de ses contraintes familiales, il est
licencié. Ce dispositif, loin d’avoir été supprimé, a été renforcé et consolidé à l’initiative du Parlement lors de l’examen de la loi du 3 août 2009 relative à la mobilité. Toutefois,
l’expérience montre que la mise en œuvre de ce dispositif dans la Fonction publique territoriale n’a jamais donné lieu aux dérives mises en avant par les opposants à la loi sur la
mobilité.

L’objectif
du Gouvernement est bien de faire en sorte que les réformes indispensables que l’administration doit conduire se fassent dans le respect des droits des fonctionnaires, à commencer par celui
consistant à leur proposer des postes correspondant à leur profil, mais aussi d’un principe de responsabilité : la mobilité est une garantie fondamentale mais aussi un devoir dans une Fonction
publique de carrière.

Troisième édition du Forum NETEXPLORATEUR

les 4 & 5 février 2010 au Sénat

Explorer le monde numérique

 

Le développement de l’internet mobile, l’enrichissement des applications multimédias, l’essor de la
dématérialisation et l’explosion des réseaux sociaux ouvrent chaque jour de nouveaux espaces à la créativité et à l’esprit d’entreprise. Le FORUM NETEXPLORATEUR est dans  l’œil du cyclone de l’économie numérique. Sa 3e édition dédiée aux usages émergents du numérique se tiendra les jeudi 4 et vendredi 5 février 2010 au Sénat.

Plus de 600 décideurs économiques, politiques et médias rencontreront les innovateurs les plus prometteurs de l’Internet, lauréats internationaux du palmarès
NETEXPLORATEUR.

 

La synthèse des usages émergents de l’Internet dans le monde 

Avec un réseau de 200 capteurs internationaux, l’observatoire NETEXPLORATEUR détecte ceux qui feront l’économie
numérique de demain (le phénomène Twitter dès 2008 avec son fondateur Jack Dorsey). Le rôle du Forum est également d’anticiper l’impact du numérique dans l’économie réelle (Wizzit, l’application
de l’Internet mobile au service d’une banque citoyenne en 2009).

Issus du palmarès NETEXPLORATEUR 100, les 10 NETEXPLORATEURS de l’année viendront d’Afrique du Sud, de Chine, des
Etats-Unis, de France, d’Israël, du Kenya, des Pays-Bas et de Suède. Pendant deux jours, ces initiateurs de nouveaux usages accompagnés d’experts internationaux de l’Internet présenteront les
plus prometteuses des innovations numériques mondiales. Ils donneront les clés de compréhension pour accompagner les entreprises et institutions françaises dans la révolution numérique.

 

Les nouvelles tendances du numérique

Réalisée à partir de ce palmarès, l’étude « NetexploraTrend » sera dévoilée dès l’introduction du Forum.
Pilotée par le sociologue Bernard Cathelat, elle met en perspective les cinq grandes tendances des innovations de l’année : nouveaux modèles économiques, nouveaux modes de collaboration, nouveaux
styles de consommation…

 

Le programme du Forum s’articule autour de quatre demi journées thématiques:

« Consommation et communication  » pour les enjeux marketing et communication

 « Green Tech et société
numérique »
pour les enjeux liés à la responsabilité de l’entreprise (développement durable et
responsabilité sociale)

« Technologie et innovation numérique » pour les enjeux liés à l’innovation et aux Systèmes d’information

« Capital humain et management dans l’entreprise numérique
»
destinée aux enjeux management et ressources humaines.

 

Le Grand Prix NETEXPLORATEUR 2010 sera dévoilé lors de la clôture du Forum

Le 5 février par les fondateurs de l’Observatoire et du Forum NETEXPLORATEUR, Martine
Bidegain et Thierry Happe.

 

www.netexplorateur.org

Traité de l’artisanat et de la petite entreprise

Une information de Cédric Perrin

IDHE – Paris Ouest Nanterre

http://mondesenmouvements.e-monsite.com

 

Pour la première fois un ouvrage d’ampleur, à vocation économique, consacre à l’Artisanat et à la Petite Entreprise.
Une quarantaine de chercheurs et de professionnels ont uni leurs efforts pour rassembler de façon ordonnée les connaissances spécifiques à l’Artisanat et à la Petite Entreprise. Référentiel pour
le praticien de I’accompagnement des entreprises, ce traité s’adresse également au dirigeant soucieux de l’avenir de son entreprise, à I’étudiant pour accéder, en un seul volume, a un savoir
multiple et au chercheur pour disposer d’une source d’information pertinente et stimulante.

 

COMPRENDRE L ‘Artisanat et la PE sont constitues avant tout, de femmes et d’hommes, formant une composante fondamentale du lien social, base de la stabilité de
notre société. L’analyse de ce qu’ils représentent aujourd’hui, de l’évolution de leur statut, de la permanence du rôle des différents pouvoirs en place, de la question posée d’une véritable
politique économique, amène Ie lecteur à mieux comprendre le paysage institutionnel actuel. L’histoire politique de I’artisanat ne peut ignorer I’histoire économique et la place du chef
d’entreprise dans le mouvement d’idées. Comprendre ce mécanisme d’interférences permet véritablement d’entrer dans la vie de I’entreprise artisanale et de la petite entreprise.

 

COMPRENDRE et APPRENDRE Quel est le cycle de vie de l’entreprise ? Comment naît-elle et Comment se transmet-elle ?
Quelles sont les compétences nécessaires pour être « patron » d’une entreprise artisanale ou d’une PE ? Que signifie, pour celles-ci la croissance ? Comment le chef d’entreprise aborde-t-il son
marche ? De quel arsenal fiscal, comptable et juridique dispose-t-il ? C’est à ces questions et à bien d’autres que ce Traite apporte des réponses pragmatiques souvent élaborées avec des chefs
d’entreprises, en les replaçant dans un contexte structurel et opérant.

 

COMPRENDRE, APPRENDRE et ENTREPRENDRE… L’artisan proactif peut devenir particulièrement innovant et incontournable
sur son marche. Comment s’y prend-t-il ? Comment peut-il devenir un acteur dynamique d’un processus d’intelligence économique? Comment peut-il s’inscrire dans le système de la protection
industrielle ? Quels sont ces mécanismes et possibilités d’ascension sociale sur lesquels reposent les générations futures ?

Ce sont là quelques uns des thèmes détaillés dans ce Traité en 7 livres, ouvrage de référence et outil de
travail.

 

Editions
educaweb – 59 €
Sophie
Boutillier, Michel David et Claude Fournier (dir.), Traité de l’artisanat et de la petite entreprise, Paris, Educaweb, 2009, 652 p.

Décès du Professeur Jacques Austruy

Nous reproduisons en intégralité un courrier de Claude ALBAGLI concernant Jacques Austruy.

Chers amis,

Alors que je m’apprêtais à vous adresser ce calendrier et ces annonces de publication, j’ai le regret de devoir vous annoncer le décès du Professeur Jacques Austruy dans sa quatre-vingtième année. Il repose au cimetière du Père Lachaise. Le Professeur Jacques Austruy avait créé, en 1972, le premier CEDIMES au sein de l’université Paris II Panthéon-Assas avec le regretté professeur Luc Bourcier de Carbon et le professeur Christian Labrousse.

C’est vingt ans plus tard que l’Institut CEDIMES voit le jour, pour constituer une fédération de centres CEDIMES à travers le monde. Jacques Austruy en avait assuré la présidence d’Honneur.

Jacques Austruy avait publié son ouvrage fondateur « Le scandale du développement » en 1967. Sa réflexion s’était poursuivie avec « le Prince et le Patron », « l’Islam face au Développement », « La chenille et le papillon ». Nous avions repris une édition du « scandale du développement » et de « l’Islam face au développement » et avions été marqués par la pertinence et la modernité de sa pensée dans l’analyse du développement de nombreuses années plus tard, alors que, dans cette discipline, nombreux sont les ouvrages saisis par une obsolescence rapide.

Au sein de l’Université, il a formé des générations d’étudiants issus de toutes les régions du monde, essaimant avec bonheur la pertinence de ses analyses. C’est avec une vivacité d’esprit peu commune, un maniement du trait d’esprit redoutable, un sens de la formule quasi spontanée qu’il jetait son regard sur le monde. Par les chemins de traverses il nous faisait découvrir des éclairages inédits et féconds. Il fut un accoucheur de jeunes chercheurs et s’enorgueillissait du nombre de thèses qu’il avait encadrées.

Le réseau qui a accueilli près de 1500 membres répartis sur une quarantaine de pays, ressent avec une profonde douleur cette disparition. L’institut CEDIMES est orphelin. Mais, c’est assurément un père spirituel que nous continuerons à honorer dans nos mémoires. Nous avions organisé un colloque en « Hommage au professeur Austruy » pour bénéficier de son vivant de sa réflexion et de sa présence. Nous prendrons cette année, une initiative scientifique pour saluer et honorer sa mémoire. Nos pensées vont aussi à sa famille dans ces jours de douleurs et de deuil.

Claude ALBAGLI
Président de l’Institut CEDIMES

MANIFESTATIONS CEDIMES 2010

TURQUIE – IZMIR

CEDIMES-TURQUIE

L’Europe et la Turquie

10 mai 2010

France – PARIS

CEDIMES-Paris XII

La métropolisation

17-18 mai 2010

FRANCE

Partenariat ATM

Le développement durable

2-4 juin 2010

ALBANIE – DURRES

CEDIMES-ALBANIE

L’Europe et les pays d’Europe du Sud

11-13 Juin 2010

LETTONIE – RIGA

CEDIMES-LETTONIE

La question du travail dans l’Union européenne

7-10 octobre 2010

FRANCE – PARIS

CEDIMES-FRANCE

Copenhague, un an après

5 Novembre 2010

CANADA – QUEBEC

INSTITUT CEDIMES

Les pays émergents

8-10 Novembre 2010

MAROC – DAKLHLA

Partenariat

Intelligence territoriale et développement régional par l’entreprise

12-14 novembre 2010

LAYAR : Grand Prix NETEXPLORATEUR 2010

Le Grand Prix NETEXPLORATEUR 2010 est attribué à Claire Boonstra, co-fondatrice de Layar, le premier navigateur mobile de réalité augmentée.
Layar fait partie du Palmarès NETEXPLORATEUR 2010 : 11 pionniers des innovations mondiales numériques les plus prometteuses, présentés lors de la 3e édition du Forum NETEXPLORATEUR les 4 et
5 février 2010 au Sénat. Une cérémonie officielle de remise du prix se tiendra le vendredi 5 février.

 

Disponible sur Android et sur iPhone, Layar, 1er navigateur mobile de réalité augmentée, rend accessible des contenus et des données
en surimpression sur la vue offerte par l’objectif du téléphone. Conçu aux Pays-Bas, Layar est une plateforme technologique « open platform » qui bénéficie du support de nombreux
développeurs à travers le monde, permettant l’émergence d’un « écosystème » d’applications. L’une des premières applications de réalité augmentée sur Layar se trouve dans le domaine de
l’immobilier en France : vous recherchez un appartement, vous vous promenez dans la rue, téléphone en main, un immeuble vous plaît, apparaissent sur votre écran les annonces immobilières qui
lui correspondent. D’autres applications permettent de visualiser une future construction sur un chantier en cours, ou de voir la ville comme elle était il y a plusieurs siècles.

Thierry Happeprécise : « La présence importante de projets liés à la
réalité augmentée, pas moins de trois innovations récompensées cette année, matérialise une nouvelle révolution du monde digital. L’internet se diffuse dans le réel pour s’y fondre. Cette absence
de frontière est une nouvelle tendance dégagée par notre Observatoire : le Spray World[1]. L’accès à la réalité augmentée en open source proposé par Layar, en laisse présager un développement rapide. »
, co-fondateur du Forum
NETEXPLORATEUR

Le Forum NETEXPLORATEUR est devenu un rendez-vous annuel incontournable des
décideurs –  politiques, économiques et médias – pour comprendre les enjeux du numérique. Avec 600 participants, 50 institutions et entreprises et 26 pays représentés, 11 lauréats et
l’analyse de 100 usages émergeants mondiaux cette 3ème édition s’inscrit dans une forte dynamique de croissance propre au numérique.

 

www.netexplorateur.org


[1] Le « Spray World » est
une des 5 tendances identifiées par le sociologue B. Cathelat et ses équipes dans l’étude Nexexploratrend 2010 pour expliquer les impacts sociétaux de l’évolution de la culture numérique. Le
« Spray World » est le scénario de l’écosystème techno-social dans lequel nous allons vivre, non seulement dans les pays riches mais aussi dans les pays émergents où les NTIC
mobiles se développent à plus grande vitesse. Cette tendance est portée par des évolutions technologiques : les commandes naturelles, la miniaturisation et les convergences
technologiques sur des appareils mobiles miniaturisés (tendance « TechConvergence Nomade »), la programmation des objets quotidiens (« Web 3.0 »), la délocalisation
des mémoires et de software sur le net (« Cloud Computing ») et des innovations de software, comme « la réalité augmentée ».

De génération en génération aux Editions Raisons d’Agir

Céline Bessière

De génération en génération

Arrangements de famille dans les entreprises viticoles de Cognac

Paris, éditions Raisons d’Agir, janvier 2010

 

Impossible aujourd’hui de soutenir la thèse de la disparition des entreprises familiales dans le capitalisme contemporain : implantées sur tous les continents, les
entreprises familiales représentent plus des trois quarts des entreprises enregistrées dans le monde et contribuent aux deux tiers de la production totale chaque année. Dans le secteur agricole
en France, elles sont massivement prédominantes.

C’est alors tout à la fois un métier, un statut de chef d’entreprise indépendante, un patrimoine, un lieu de travail
et de résidence qui sont transmis de génération en génération.

L’école républicaine promeut le mérite individuel. La société salariale fait du travail un accomplissement
personnel. Et, désormais, la famille serait davantage centrée sur les relations affectives plutôt que sur la transmission de patrimoines. Dans ces conditions, comment comprendre que des jeunes
gens reprennent une entreprise familiale? Est-ce une charge ou une chance? À contre-courant des analyses qui n’en finissent pas d’annoncer la fin des paysans, ce livre propose une enquête de
terrain sur les transformations des entreprises viticoles de la région de Cognac, au début des années 2000. Céline Bessière, enseignante-chercheuse à l’Université Paris-Dauphine, a enquêté
pendant huit années auprès de jeunes viticulteurs et viticultrices, mais aussi de leurs parents, leurs grands-parents, leurs compagnes (ou compagnons), leurs frères et soeurs. En poussant la
porte des exploitations, on mesure l’imbrication des rapports économiques et familiaux ainsi que les tensions entre les aspirations personnelles des individus, leurs appuis et leurs devoirs
familiaux.

Contribution à une sociologie économique de la famille et de la reproduction sociale, ce livre montre comment, dans
les exploitations de Cognac et bien au-delà, se fabriquent des entrepreneurs qui sont aussi des héritiers .

 

Céline BESSIERE

Paris-Dauphine/ IRISES

Equipe ETT du Centre Maurice Halbwachs

48, bd Jourdan

75014 Paris

01 43 13 62 23.

celine.bessiere@ens.fr

BearingPoint s’engage auprès des étudiants avec une bourse de 15 000 €

BearingPoint, leader du business consulting, met à disposition dans le cadre de la quatrième édition du concours « be.project », la somme de 15 000 euros pour soutenir une initiative d’étudiants autour d’un projet d’intérêt général, porteur de sens.

A travers cette bourse « be.project », BearingPoint souhaite encourager les étudiants de grandes écoles de commerce et d’ingénieurs à mettre en œuvre les valeurs fortes du cabinet que sont l’engagement, la culture du résultat et la capacité à travailler en équipe.

Ce montant de dotation – l’un des plus importants en France – marque l’engagement de BearingPoint auprès des étudiants : financer des projets d’envergure et nouer ainsi avec eux des relations sur le long terme.

Le concours annuel be.project est né de la passion de BearingPoint pour son métier : le conseil en management et en technologie. Bien au-delà d’un simple financement, BearingPoint accompagne durant un an les étudiants dans la préparation et la réalisation de leur projet.

Olivier Chatin, Président de BearingPoint France et Benelux déclare : « les 3 premières éditions du concours be.project ont révélé le talent exceptionnel des étudiants de l’EM Lyon, d’HEC et de l’Essec depuis la naissance de leur idée jusqu’à sa réalisation finale. Cette quatrième édition est l’occasion pour une nouvelle équipe de mener à son terme, avec BearingPoint, un projet ambitieux et généreux qui leur ressemble ».

Les nombreux projets reçus en 2009 (30 équipes candidates), en 2008 (34 équipes candidates) et en 2007 (29 équipes candidates) montrent l’intérêt que portent les étudiants à be.project.

Une équipe de l’ESSEC s’est vu attribuer la bourse 2009 pour leur projet de chirurgie mini-invasive pour tous « Ulysse 3D ».

En 2008, la bourse be.project a été attribuée à une équipe d’étudiants d’HEC pour leur projet humanitaire de construction d’un centre de renutrition au Burkina Faso.

La bourse be.project 2007 avait été attribuée à deux étudiants de l’EM LYON pour leur projet de bande dessinée ludo-éducative « Lucy et Valentin créent leur entreprise ».

Concrètement, be.project prend la forme d’un concours, par équipe de 2 à 10 personnes maximum, ouvert à tous les étudiants des écoles EM Lyon, ESSEC, ESCP Europe, HEC, École des Mines de Paris, École Centrale de Paris, École Nationale des Ponts et Chaussées, SUPELEC, École Polytechnique, Ecole Nationale Supérieure des Télécoms de Paris, Sciences Po Paris.

Pour l’année 2010, les inscriptions sont ouvertes du 8 janvier au 12 mars 2010. Le 15 mars 2010, la présélection de

projets d’équipe sera effectuée pour permettre à leurs participants de remettre leur dossier complet avant le 12 avril. Le 14 avril aura lieu la sélection des finalistes. Puis du 3 au 5 mai 2010 se déroulera le grand oral de ces projets devant un jury pour n’en retenir qu’un seul. L’équipe gagnante, qui sera récompensée le 6 mai 2010, s’engage à réaliser son projet dans l’année qui suit sa sélection.

BearingPoint sélectionnera les projets en s’attachant particulièrement aux critères suivants :

La qualité de l’idée : l’innovation et le changement entrepris, l’éthique de la démarche, la notion de générosité ou de partage.

Le courage de l’équipe : la notion d’initiative et l’intensité de l’engagement.

La capacité à délivrer les résultats promis : le réalisme et le pragmatisme démontrés, l’atteinte de premiers résultats tangibles, la qualité du travail en
équipe.

Evolution du nombre d’emplois au 4e trimestre 2009

L’estimation provisoire de l’emploi salarié marchand au quatrième trimestre 2009, publiée le 12
février 2010 par l’Institut national de la statistique et des études économiques (INSEE), indique une décélération prononcée des destructions d’emplois au cours du dernier trimestre de 2009
(-56 500). Cette estimation, qui doit être considérée avec prudence, confirme la tendance à un ralentissement des destructions d’emplois amorcée dès le second trimestre 2009 (respectivement
-93 500 et -76 100 emplois au second et au troisième trimestre 2009).

Christine LAGARDE, Ministre de l’économie, de l’industrie et de l’emploi, et Laurent WAUQUIEZ,
secrétaire d’Etat chargé de l’emploi, estiment que l’évolution du nombre d’emplois au quatrième trimestre 2009 constitue un signe encourageant, bien qu’insuffisant, de l’évolution de la situation
sur le marché de l’emploi. Le fléchissement des destructions d’emplois au cours du dernier trimestre 2009 est cohérent avec la progression limitée du nombre de demandeurs d’emploi inscrits à Pôle
emploi sur la même période.

Christine LAGARDE et Laurent WAUQUIEZ vont continuer la mise en œuvre résolue et effective sur le
terrain, au plus près de nos concitoyens, des dispositifs et mesures en faveur de l’emploi tout au long de l’année 2010. Ces mesures ont bénéficié à 1,7 million de Français depuis le
1er janvier 2009. Christine LAGARDE et Laurent WAUQUIEZ considèrent qu’avec le plan de relance, elles ont permis de sensiblement infléchir la tendance observée au début de 2009 et de
faire mieux que les prévisions.

Taxation des bonus au Royaume-Uni : quel impact ?

eFinancialCareers.com, le site leader en gestion de carrière dans les secteurs de la finance, de la banque et de l’assurance, a mené une enquête sur les bonus reçus
au titre de l’exercice 2009 par les professionnels de la finance basés au Royaume-Uni.

L’enquête révèle que 57% d’entre eux ont reçu un bonus 2009 supérieur à celui de 2008. Cette augmentation est conséquente puisque pour ces derniers, le bonus a plus
que doublé. Face à de tels chiffres, il semble que les tentatives du gouvernement britannique pour limiter les bonus cette année ont eu un faible impact.

La majorité des professionnels anglo-saxons interrogés pense que la taxation des bonus n’a pas eu d’impact sur le
montant de leur rémunération variable. Cependant, 19% sont persuadés que leur entreprise a pris des mesures pour éviter la taxation des bonus. Parmi celles les plus citées : l’augmentation des
salaires avant la mise en place du système de taxation.

L’enquête d’eFinancialCareers.com révèle également que les nombreuses taxes en vigueur en Grande-Bretagne (y compris
la taxe sur les bonus) pourraient inciter 41% des professionnels de la City interrogés à chercher du travail à l’étranger. « Ce pourcentage traduit l’inquiétude des professionnels de la finance
britanniques face à la multiplication des taxes. Une fuite des talents serait une réelle menace pour la City », commente John Benson, président et fondateur d’eFinancialCareers.com.

 

Méthodologie

L’enquête
d’eFinancialCareers.com a été réalisée en ligne entre le 18 janvier et le 5 février 2010 auprès de 694 professionnels de la finance basés au Royaume-Uni. Les utilisateurs pris en compte dans les
résultats de l’enquête ont indiqué que leur bonus 2009 leur avait été annoncé et qu’ils étaient actuellement en poste.

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