Les formateurs d’Orange à l’épreuve du Grand O de Sciences Po.

Richard Descoings, directeur de Sciences Po, remet le 21 janvier 2010 le Certificat d’animateur-formateur à 67
collaborateurs d’Orange.

Le 21 janvier 2010, Richard Descoings, directeur de Sciences Po, Alexia de Monterno, directrice de la Formation
continue de Sciences Po, Marie-José Ruaudel, directrice de la formation et du développement professionnel d’Orange, Fabrice André responsable de la relation client France et Philippe Trimborn,
responsable de la direction assistance technique Home, remettront leur Certificat aux 67 lauréats du cursus de l’animateur-formateur.

Depuis le printemps 2008, les 1 800 formateurs internes d’Orange ont la possibilité d’intégrer ce dispositif de
Certification mis en place par Sciences Po et la direction de la formation et du développement professionnel d’Orange. Ce partenariat vient compléter la collaboration qui existe depuis 2007 entre
Orange et Sciences Po.

Un des objectifs majeurs de cette certification d’animateur-formateur est de reconnaître et de valoriser, en les
certifiant, les compétences et les acquis des formateurs et de contribuer à leur professionnalisation. Cette démarche fournit également un cadre favorisant le sentiment d’appartenance des
formateurs à une véritable communauté professionnelle, au service du développement des compétences des salariés du Groupe.

En 2009, ce sont 174 formateurs d’Orange qui ont relevé le défi de se présenter au Certificat. 124 d’entre eux ont
réussi l’épreuve finale, le Grand O qui les place face à jury présidé par un représentant de la direction de Sciences Po et composé de deux responsables d’Orange. Durant 30 minutes, les candidats
sont mis en situation d’animation de formation à partir d’un sujet tiré au sort. Puis un entretien de 20 minutes permet au jury d’évaluer leurs compétences pédagogiques et de valider leur
maîtrise des aspects juridiques de la formation. C’est également l’occasion d’appréhender leurs capacités à identifier les enjeux propres à leur métier et à son évolution.

Sciences Po est une université sélective de renommée internationale qui forme depuis plus de 35 ans les dirigeants
et cadres à haut potentiel au sein de 14 Executive masters, plus de 200 programmes courts, et 100 programmes de formation sur mesure chaque année. Sciences Po délivre également chaque année près
de 500 Certificats.

Pour Orange, accompagner le développement des compétences de ses collaborateurs est un enjeu majeur. Ainsi, en 2008,
chaque salarié a pu bénéficier en moyenne de 35 heures de formation. Par ailleurs, dans le cadre de sa politique globale de certification, en partenariat avec plusieurs grandes écoles dont
Sciences Po Paris, plus de 5 000 salariés d’Orange ont été certifiés depuis trois ans.

Chiffres clés

Début du dispositif de certification : avril 2008

Collaborateurs concernés : 1 800 formateurs internes d’Orange

Pré-requis :
2 ans d’ancienneté dans la fonction formateur (20 % minimum d’activités formation sur leur temps de travail)

Nombre de candidats : 243

Nombre de certifiés : 170

Taux de réussite : 70 %

Etapes du cursus certifiant :

  • 5 modules de formation à la pédagogie dispensés en interne par la direction de la formation et du développement
    professionnel
  • Coaching individuel et réalisation d’un Grand O blanc par le supérieur hiérarchique du formateur et le soutien des
    écoles métiers
  • Grand O par Sciences Po

Pôles de compétitivité français à l’international

Anne-Marie IDRAC a souhaité rassembler les responsables de tous les pôles de compétitivité français avec de grandes
entreprises, des PME et les institutionnels concernés, afin de définir les mesures de soutien aux entreprises des pôles, et plus généralement aux entreprises innovantes, pour leur développement à
l’international. Une première table ronde évoquera l’ouverture à l’international des entreprises des pôles, les dispositifs de soutien et de promotion existants, une seconde table ronde traitera
plus particulièrement de la protection de la propriété intellectuelle, de la sécurisation des savoir-faire et des conditions des transferts de technologie. Les expériences de pôles étrangers
complèteront ces échanges.

 

Le jeudi 21 janvier 2010, de 14 h
30 à 18 h

 

Ministère de l’Economie, de l’Industrie et de l’Emploi

139, rue de
Bercy – 75012 Paris

Création de la Direction de l’information légale et administrative

Le décret n° 2010-31 créant la
Direction de l’information légale et administrative (DILA) est paru au Journal officiel le 12 janvier 2010. Cette création, issue de la fusion des directions des Journaux officiels et de la
Documentation française, a été conduite dans le cadre de la Révision générale des politiques publiques (RGPP) au sein des services du Premier ministre.

 

La Direction de l’information légale et
administrative assure quatre missions principales :

la diffusion des données dont la publication est
obligatoire, par la publication au Journal officiel de la République française et dans les bulletins d’annonces légales ;

la conception et le fonctionnement de services
d’information qui permettent aux citoyens de connaître leurs droits et obligations et facilitent leurs démarches ;

la facilitation de l’accès des citoyens à la vie
publique et au débat public, par l’édition et la diffusion de publications sous la marque éditoriale de la Documentation française et par la mise à disposition de documents et d’espaces de
diffusion sur internet ;

la préparation de la politique interministérielle
dans le domaine de la diffusion légale, de l’information administrative et de l’édition publique.

 

Lors du Conseil des ministres du 13
janvier, M. Xavier Patier
a été
nommé
“directeur de l’information légale et administrative au secrétariat général du Gouvernement”.

« La DILA garantira la traçabilité, la qualité et la fiabilité des informations, normatives ou non, qu’elle
diffusera » (Xavier Patier).
   

 

Pour en savoir plus : www.dila.premier-ministre.gouv.fr

 

Pour consulter l’intégralité du décret
:

http://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do?cidTexte=JORFTEXT000021658499&dateTexte=&categorieLien=id

Pour consulter l’intégralité de
l’arrêté :

http://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do;jsessionid=?cidTexte=JORFTEXT000021658550&dateTexte=&oldAction=rechJO&categorieLien=id

« DEVELOPPER L’APPRENTISSAGE : Veut-on s’en donner les moyens ? »

Lors de l’ouverture de la journée de l’apprentissage, organisée par l’Assemblée Française des Chambres
de Commerce et d’Industrie le mardi 19 janvier 2010 à 10 h.00,
Laurent WAUQUIEZ, Secrétaire d’Etat chargé de l’Emploi auprès du Ministre de l’Economie, de l’Industrie et de
l’Emploi,
prononcera le discours d’ouverture de la journée consacrée à l’apprentissage. Cette journée aura pour thème
« Développer l’apprentissage – Veut-on s’en donner les moyens ? »

 

« Fédération Française du Bâtiment »

Région
Paris Ile-de-France : 10  Rue du Débarcadère Paris 17e – Salle Pradeau

Le Blog de la DFCG fête son premier anniversaire

A ce jour, près de 10 000 internautes consultent chaque mois les quelque 150 articles publiés par 35 contributeurs, dont certaines grandes signatures (Richard Posner, Patrick Artus, Richard Layard, Michel Castel…).

Forte de ce succès, et afin d’offrir un espace mieux adapté à nos échanges et davantage de fonctionnalités, la DFCG a décidé de le refondre en profondeur.

Parmi les nouveautés, outre un nouveau design permettant de gagner en lisibilité, on retrouve :

– les chroniques régulières de grands économistes et financiers (Philippe Waechter, Nicolas Bouzou, les auteurs du Vernimmen…) ;

– une rubrique “brèves” ;

– une indexation des articles par tags (mots-clés) et par auteurs pour faciliter vos recherches ;

– un classement des articles les plus lus ;

– une page de liens d’intérêt…

Le nombre de créations d’entreprises a décollé de 75% en 2009

grâce à la mise en œuvre du statut de l’auto-entrepreneur

Selon les statistiques publiées aujourd’hui par l’INSEE, le nombre de créations
d’entreprises
a atteint 55.634 en décembre, un niveau proche de son record historique. Sur
l’ensemble de l’année 2009, le nombre de créations d’entreprises a atteint le niveau record de 580.193, soit 75,1% de plus qu’en 2008.

Christine LAGARDE, ministre de l’Economie, de l’Industrie et de l’Emploi, et
Hervé NOVELLI, secrétaire d’Etat chargé du Commerce, de l’Artisanat, des PME, du Tourisme, des Services et de la Consommation, se félicitent de ce record qui reflète le succès exceptionnel
de la mise en place du statut de l’au
to-entrepreneur, plébiscité par 320.019 Français en 2009.

Adoption de l’ordonnance créant l’Autorité de contrôle prudentiel

Christine Lagarde, ministre de l’Economie, de
l’Industrie et de l’Emploi, a présenté en Conseil des ministres une ordonnance portant fusion des autorités d’agrément et de contrôle de la banque et de l’assurance prise en application de la loi
de modernisation du 4 août 2008.

Cette ordonnance, qui sera publiée dans les prochains jours, permettra de mettre en place courant
février 2010 l’Autorité de contrôle prudentiel, nouvelle autorité administrative indépendante, chargée du contrôle des banques, entreprises d’investissement, entreprises d’assurance, mutuelles et
institutions de prévoyance, ainsi que des intermédiaires dans les domaines de la banque et de l’assurance.

La réforme poursuit trois objectifs :

          accroître l’efficacité du système français de surveillance du secteur financier ;

          améliorer la sécurité des consommateurs de produits bancaires et d’assurance grâce au renforcement des contrôles de la commercialisation et à la mise en commun de moyens avec
l’Autorité des marchés financiers au sein d’un pôle partagé entre les deux autorités ;

          renforcer l’influence de la France dans les débats internationaux dans ces domaines.

L’Autorité
sera présidée par le Gouverneur de la Banque de France. Le Vice-président, expérimenté en matière d’assurance, et les autres membres du collège ainsi que ceux de la commission des sanctions, seront
nommés dans les prochaines semaines. En termes de fonctionnement, l’Autorité est adossée à la Banque de France. Elle accueillera l’ensemble des personnels affectés aux autorités existantes.

Jean-François LEPETIT, Pdt du CNC, missionné par Christine LAGARDE

Christine LAGARDE, ministre de l’Economie, de l’Industrie et de l’Emploi a chargé Jean-François
LEPETIT de lui remettre d’ici juin 2010 un rapport sur la régulation des acteurs et des marchés systémiques.

L’objectif de la mission est de faire des propositions pour prévenir les comportements d’aléa moral
dans le secteur financier, suite aux interventions massives des pouvoirs publics pour rétablir la stabilité financière et soutenir le financement de l’économie.

La mission permettra d’élaborer des critères d’identification du risque systémique dans le secteur
financier. La mission devra également analyser les facteurs de risque systémique, notamment les conditions de concurrence et de transparence. Il s’agira ensuite de formuler des propositions
visant à réduire le risque systémique, en s’appuyant sur les différents outils à la disposition des pouvoirs publics : supervision renforcée, règles prudentielles spécifiques, réforme de
structure des marchés ou des établissements, taxation, etc. Ces propositions devront tenir pleinement compte des initiatives lancées au niveau français et international sur la taxation du secteur
financier.

Un rapport
d’étape sera remis au Ministre d’ici mars 2010 et les propositions finales seront présentées le 30 mai 2010.

Un nouvel intergroupe pour des nouveaux services publics en Europe !

L’intergroupe du Parlement européen sur les services publics a été officiellement mis en place mercredi 20 janvier lors
de la session plénière de Strasbourg.

 

L’intergroupe qui réunit à ce jour une cinquantaine d’eurodéputés provenant de 6 groupes politiques différents et
représentants 13 Etats-membres a désigné son bureau et adopté ses priorités pour 2010 ainsi que son programme de travail.

Pour sa Présidente, à l’origine de la mobilisation, Françoise Castex (S&D-FR): “La question des services publics est centrale dans la période de crise et d’insécurité sociale que nous vivons. Le Parlement européen doit s’emparer des nouvelles
compétences législatives que lui confère le Traité de Lisbonne dans ce domaine. Cet intergroupe sera aussi ouvert à l’ensemble des partenaires sociaux et aux collectivités locales. L’objectif est
de déboucher sur des propositions concrètes afin de promouvoir et sécuriser les services publics de qualité en Europe”
.

Les services publics constituent les piliers de la vie quotidienne des citoyens
: ils sont donc au centre de leurs préoccupations et de l’aménagement du territoire. En outre, dans la construction de l’Europe sociale, les services publics constituent un moteur et une
référence dans les avancées sociales de chacun des Etats membres de l’Union européenne. Faire avancer les services publics c’est faire avancer l’Europe sociale”
a également déclaré Elisabeth
Morin-Chartier (PPE, FR), Vice-présidente de l’intergroupe.

Il est urgent que la Commission rénove son approche des Services d’intérêt
général, car jusqu’à présent les doutes, les incertitudes et les craintes perdurent. Plusieurs attentes méritent une réponse rapide : tout d’abord, la publication par la Commission d’un
aide-mémoire pour l’application du protocole sur les services publics ; ensuite, et surtout, l’adoption d’une directive fixant le statut des services d’intérêt général européen. Un nouveau statu
quo sur ces enjeux serait inacceptable ! Enfin, à nous, Parlementaires européens, d’explorer toutes les voies possibles pour trouver des réponses satisfaisantes pour nos concitoyens. A cet égard,
le développement de l’Economie sociale est une option que la Commission européenne a trop longtemps ignorée !”,
a souligné pour sa part Jean-Luc Bennahmias (ADLE, FR).

Pour Pascal Canfin (Verts/ALE): “Le Président Barroso et le Commissaire désigné au marché intérieur Michel Barnier se sont engagés à mettre sur la table un nouveau
cadre législatif approprié pour protéger les SIG. Cet intergroupe veillera à que ces engagements soient respectés.”

L’intergroupe concentrera ses travaux sur les principaux dossiers en lien avec les services publics notamment
l’évaluation du paquet Monti-Kroes sur les aides d’Etat sous la forme de compensation de service public, les marchés publics, concessions et PPP, le nouvel objectif de cohésion territoriale, les
droits fondamentaux et bien entendu la transposition de la directive services dans les Etats-membres.

Le bureau de l’intergroupe est composée de Françoise Castex (S&D, FR) en tant que Présidente, Elisabeth
Morin-Chartier (PPE, FR), Csaba Õry (PPE, HU), Peter Simon (S&D, ALL), Pascal Canfin (Greens/EFA, FR), Sven Giegold (Greens/EFA, ALL), Jean-Luc Bennahmias (ALDE, FR), Miguel Portas (GUE/NGL, POR) en tant que
vice-Présidents.

Les réunions de l’intergroupe se tiendront les mercredi à Strasbourg et Bruxelles sur une base
mensuelle.

 

Contact : Raphaël Delarue francoise.castex@europarl.europa.eu

Tél. : + 32 486 359 463

Annonce de la création de l’Autorité des normes comptables

Christine LAGARDE, ministre de l’Economie, de l’Industrie et de l’Emploi, annonce la création de
l’Autorité des normes comptables qui marque l’aboutissement de la réforme de modernisation du processus français de normalisation comptable lancée dans le cadre de l’ordonnance
n° 2009-79 du 22 janvier 2009 prise en application de la loi de modernisation de l’économie et achevée avec la publication du
décret n° 2010-56 du 15 janvier 2010.

L’Autorité des normes comptables fixera les règles de la comptabilité privée qui devront alors être
homologuées par le ministre chargé de l’économie. Cette réforme simplifie le dispositif de
normalisation comptable français par la fusion du Conseil national de la comptabilité et du Comité de la réglementation comptable. Elle garantit la pleine implication des différentes parties
prenantes intéressées : professionnels de la comptabilité (experts-comptables et commissaires aux comptes…), entreprises notamment PME et représentants des autorités de régulation compétentes. Ce
travail collectif est le gage de la qualité des normes comptables françaises.

La création de l’Autorité des normes comptables permettra également à la France de peser davantage
dans les débats sur les normes comptables internationales en coordonnant les prises de position à toutes les étapes d’élaboration de ces normes. L’influence de la France au niveau international
dans les matières comptables sera ainsi renforcée.

Christine LAGARDE salue l’action de Jean-François LEPETIT qui a fait aboutir la réforme du Conseil
national de la comptabilité qui a préfiguré l’Autorité des normes comptables. La création de l’Autorité des normes comptables achève la réforme proposée en 2007 par Jean-François LEPETIT dans son
rapport sur la modernisation du processus français de normalisation comptable.

Jérôme HAAS
a été nommé par décret du 15 janvier pour prendre la responsabilité de l’Autorité des normes comptables. La première réunion de son collège se
tiendra le 4 février 2010.

Présentation du projet de loi de finances rectificative pour 2010

Investissements d’avenir

 

Eric WOERTH, ministre du Budget, des Comptes publics, de la Fonction publique et de la Réforme de
l’Etat, a présenté avec Christine LAGARDE, ministre de l’Economie, de l’Industrie et de l’Emploi, le projet de loi de finances rectificative pour 2010.

Les dispositions du texte ont essentiellement pour objet la mise en œuvre des décisions annoncées par
le Président de la République, à la suite de la remise du rapport de la commission co-présidée par MM. Alain JUPPE et Michel ROCARD sur les priorités stratégiques d’investissement.

 

1.         35 milliards d’euros de crédits sont ouverts pour financer les investissements d’avenir.

 

Le projet de loi de finances rectificative ouvre 35 milliards d’euros de crédits supplémentaires sur
le budget de l’État, ciblés sur quatre priorités stratégiques : l’enseignement supérieur, la formation et la recherche (19 milliards d’euros) ; l’industrie et les PME (6,5 milliards
d’euros) ; le développement durable (5 milliards d’euros) et le numérique (4,5 milliards d’euros).

Ces crédits feront l’objet d’un versement à des organismes gestionnaires dans le cadre d’une
gouvernance spécifiquement mise en place. Le pilotage et le suivi de l’exécution des investissements d’avenir seront confiés à un Commissaire général à
l’investissement,
sous l’autorité du Premier ministre. Un comité de surveillance, placé sous la coprésidence de MM. Alain JUPPE et Michel ROCARD, sera chargé de l’évaluation des
investissements. 

Pour neutraliser l’impact de la charge d’intérêt en 2010 de l’emprunt national qui sera levé sur les
marchés pour financer les investissements d’avenir (22 milliards d’euros compte tenu de 13 milliards d’euros de remboursements des établissements
bancaires), 500 millions d’euros de crédits sont annulés sur les budgets des ministères.

L’ouverture des crédits nécessaires au financement des investissements d’avenir se traduit par une
augmentation du déficit budgétaire de 35 milliards d’euros en 2010. L’incidence sur le déficit public au sens du traité de Maastricht sera en revanche beaucoup plus limitée (de 2 à 2,5
milliards d’euros en 2010 – c’est-à-dire de l’ordre de 0,1% du PIB). Ce résultat s’explique par la part majoritaire que constituent les investissements donnant lieu à la constitution d’actifs
(plus de 60% de dotations en capital non consomptibles, de prêts et de prises de participation). Les autres dépenses feront l’objet de paiements étalés dans la durée au fur et à mesure du rythme
de sélection des projets.

 

2.         L’amélioration des prévisions de recettes permet de limiter à 149,2 milliards d’euros le déficit budgétaire
attendu en 2010.

 

Les prévisions de recettes fiscales sont revues à la hausse de 2,1 milliards d’euros dans le projet de loi,
sous l’effet de trois facteurs principaux :

 

          la traduction de la censure de certaines dispositions de la loi de finances initiale par le Conseil
constitutionnel (-2,2 milliards d’euros) : le projet de loi tire les conséquences de la décision du Conseil constitutionnel pour mettre en
cohérence les prévisions de recettes avec la législation aujourd’hui applicable, sans préjudice de futures dispositions correctrices (en particulier sur la
taxe carbone) ; 

          la prise en compte des données de l’exécution budgétaire en 2009 et la révision des prévisions de
croissance pour 2010  (+3,6 milliards d’euros) ;

          la régularisation de la situation des évadés fiscaux (+700 millions d’euros)

 

Le produit des recettes non fiscales s’améliore de 1 milliard d’euros compte tenu de l’encaissement d’une recette
exceptionnelle faisant suite à un jugement des juridictions communautaires.

Le projet de loi de finances rectificative prévoit par ailleurs de moderniser le dispositif d’exonération de charges
sociales pour l’emploi des travailleurs occasionnels et des demandeurs d’emploi dans le secteur agricole, conformément aux annonces faites par le Président de la République le 27 octobre 2009 à
Poligny (Jura). Le coût de cette réforme est intégralement compensé par des annulations de crédits supplémentaires sur les budgets des ministères.

Au total, le déficit budgétaire ressortant du projet de loi de finances
rectificative est de 149,2 milliards
d’euros (+31,9 milliards d’euros par rapport à la loi de finances initiale).

Le déficit public au sens du Traité de Maastricht est par ailleurs revu à 8,2% du PIB pour
2010. Cette
amélioration par rapport à la dernière prévision (8,5%) s’explique avant tout par des
perspectives de croissance plus favorables, tout en tenant compte de l’incidence du financement des investissements d’avenir, dont le coût serait
limité à environ 0,1% du PIB en 2010.

 

3.         Un système de taxation exceptionnel des bonus est mis en place.

 

La crise financière a démontré la nécessité de renforcer les garanties offertes aux
épargnants et aux déposants et d’encadrer les pratiques en matière de rémunération des professionnels des marchés financiers (les « traders »).

Le projet de loi prévoit d’instituer une taxe égale à 50% du montant des bonus qui seraient
versés au titre de 2009, au-delà d’un seuil individuel de 27 500 €.

270 millions d’euros seront affectés sur le produit de cette taxe au fonds de garantie des
dépôts, afin de renforcer la protection des épargnants et déposants.

2010 : à quoi s’attendent les professionnels de la finance ?

Alors que les marchés financiers ont rebondi en 2009, eFinancialCareers.fr, le site international leader d’offres
d’emploi dans les secteurs de la banque, de la finance et de l’assurance, a mené une enquête auprès des professionnels de la finance français pour savoir comment ils envisagent 2010 en termes de
perspectives économiques et d’emploi.

Tandis que près de la moitié (45%) des professionnels interrogés pense que l’économie française se stabilisera en
2010, un peu moins d’un tiers est moins optimiste : 18% pensent que « l’économie française va légèrement se contracter » et près de 13% prévoient une « récession durable ». En revanche, près d’un
quart des personnes interrogées s’attend à ce que l’économie française connaisse une « certaine croissance » ou à ce qu’elle soit « très performante » sur les douze prochains mois.

Selon les résultats de l’étude menée par eFinancialCareers.fr, la majorité des professionnels qui tablent sur une
stabilisation de l’économie française en 2010 pense que la croissance des pays émergents et les signes de reprise de l’économie américaine risquent de ne pas être suffisants pour permettre aux
économies européennes de se redresser. Les professionnels qui prédisent une “récession durable” s’inquiètent de l’évolution de l’économie mondiale, la moitié d’entre eux estimant que les
Etats-Unis et l’Europe ne sont pas à l’abri d’un déclin économique en 2010.

Les moins optimistes s’inquiètent également de l’efficacité du plan de relance lancé par le président Nicolas
Sarkozy il y a un an : près d’un tiers des professionnels de la finance qui pensent que l’économie française « va légèrement se contracter » et 40% de ceux qui prévoient une « récession durable »
s’interrogent sur la capacité de ce plan à assurer la croissance de l’économie française en 2010.

D’autre part, la majorité (60%) des personnes interrogées qui s’attendent à une évolution positive de l’économie
française en 2010 justifie son optimisme par la croissance économique chinoise et les signes d’amélioration de l’économie américaine.

La majorité des professionnels de la finance français questionnés par eFinancialCareers.fr s’inquiète du « Grand
Emprunt » qui sera lancé en 2010 : 31% se disent “très inquiets” et pensent que cet emprunt risque d’accentuer le déficit public de la France, tandis que 35% se déclarent “un peu
inquiets”.

Les résultats de l’enquête eFinancialCareers.fr suggèrent également une stabilisation générale au sein des sociétés.
Lorsqu’ils sont interrogés sur l’évolution des effectifs de leur entreprise en 2010, 42% des professionnels estiment que le nombre d’employés restera le même. Cependant, un tiers est plus
pessimiste et s’attend à une réduction d’effectif.

Même tendance en termes de rémunération puisque 44% des professionnels interrogés pensent que leur rémunération en
2009 (bonus inclus) sera identique à celle de 2008. Un tiers s’attend cependant à une hausse et 23% appréhendent une baisse.

Face à ces prévisions empreintes de stabilité, il est peu surprenant de constater que les deux tiers des
professionnels interrogés ne sont “pas inquiets” quant à la sécurité de leur emploi pour 2010. A titre de comparaison, des enquêtes menées en décembre 2009 par eFinancialCareers.com et
eFinancialCareers.de ont révélé que près de la moitié des professionnels de la finance britanniques interrogés et 71% des professionnels allemands ne s’inquiétaient pas pour la sécurité de leur
poste. En France, parmi les professionnels soucieux de la sécurité de leur emploi, un tiers n’envisage aucune action à court terme. Parmi les deux tiers désireux de trouver un nouvel emploi, 64%
recherchent une opportunité dans l’industrie financière en France, 18% dans l’industrie financière mais à l’étranger, et 18% dans un autre secteur que celui de la finance.

Selon John Benson, président et fondateur d’eFinancialCareers.fr, “Cette enquête montre que malgré l’évolution de
l’économie mondiale et les premiers signes de stabilisation, les professionnels de la finance français abordent prudemment 2010. Il est intéressant de noter qu’ils demeurent cependant
relativement confiants quant à la sécurité de leur emploi.”

 

Méthodologie

L’enquête d’eFinancialCareers.fr a été réalisée en ligne entre le 16 décembre 2009 et le 4 janvier 2010 auprès de 557
professionnels de la finance français. Parmi les professionnels en poste interrogés, 29% travaillent pour une banque de réseau / commerciale, 26% pour une société de services financiers, 17% pour
une boutique corporate finance, 17% pour une société de gestion d’actifs, 4% pour une société de Bourse, 4% pour une société d’analyse financière, 3% pour une société de gestion alternative. Plus
d’un quart des personnes interrogées bénéficient d’une expérience de plus de dix ans dans le secteur financier.

 

www.eFinancialCareers.fr

Remise du Prix National de l’Œnotourisme

Le Prix National de l’Œnotourisme, créé par le Ministre en charge de l’Agriculture et le Secrétaire d’Etat en charge du Tourisme et de la Consommation, récompense des démarches innovantes valorisant le patrimoine viticole par le tourisme. Cette première édition a fait l’objet d’une importante mobilisation sur l’ensemble du territoire avec près de 260 dossiers de candidature reçus.

Hervé NOVELLI,Secrétaire d’État chargé du Commerce, de l’Artisanat, des Petites et Moyennes Entreprises, du Tourisme, des Services et de la Consommation, remettra,  en présence de Paul DUBRULE, Président du Conseil Supérieur de l’Œnotourisme, le 27 janvier prochain, au Ministère de l’Economie, de l’Industrie et de l’Emploi, les prix nationaux et présentera le cahier des charges du Label de l’œnotourisme visant à promouvoir des destinations proposant une offre de produits touristiques cohérente autour de la vigne, notamment pour de courts séjours. Il lancera l’appel à candidatures, les premières destinations devant être labélisées dès la saison touristique 2010.

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