Modifié le 22 juin 2024.
SOS ARCHIVES !
    Nous diffusons intégralement le message de L. Quennouëlle-Corre  que
    nous avons reçu à la rédaction
  
Chers collègues,
    C’est malheureusement souvent le lot des historiens d’être confrontés à des déménagements, à  des fermetures plus ou moins provisoires d’archives, à des autorisations de communication aléatoires voire sélectives. Mais il s’agit ici d’une affaire plus
    grave :  la destruction aveugle et systématique par la Banque BNP Paribas des archives du Comptoir national d’escompte de Paris au XIXe siècle et la
    programmation de la destruction de celles de Paribas.
  
    L’alerte donnée  par Anastasia  Barra à propos des emprunts grecs d’avant
    1914 n’a pas suffi à stopper le processus. Supprimés ou expurgés, les dossiers sur les emprunts internationaux, les grands équipements européens, les relations avec les états souverains ou avec
    la communauté bancaire, bref, tout ce qui ne touche pas à l’entreprise elle-même…
  
    Il faut nous mobiliser car cela crée un précédent grave et irréversible. Je vous propose de signer le
    texte  qui suit qui sera diffusé sur le net, si possible dans la presse et envoyé à la direction de BNP Paribas (merci de renvoyer votre accord, avec
    votre nom et votre affiliation à <mailto:laure.corre@noos.fr> laure.corre@noos.fr ).
  
D’avance, merci de votre mobilisation.
L. Quennouëlle-Corre
Halte à la destruction d’archives
    Les historiens économistes s’élèvent contre la destruction en cours d’archives de BNP Paribas, en appellent à la
    responsabilité sociale de la Banque et lui demandent de bien vouloir stopper immédiatement son opération de liquidation de documents d’un intérêt historique national et international.
  
    Ces documents qui touchent à l’histoire économique et financière française et européenne appartiennent au
    patrimoine de la collectivité. C’est en tant que tels qu’ils intéressent les historiens, plus soucieux de restituer des réalités collectives que d’étudier des cas individuels.
  
    Conscients que la Banque souhaite préserver ses intérêts, les historiens économistes lui demandent de faire
    confiance à l’esprit de responsabilité et de déontologie des historiens, qui s’engagent sur l’honneur à respecter la loi de 1970 sur la protection des personnes et celle de 1881 sur la
    diffamation.
  
Signature
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