Archives de catégorie : Bourses

Fondation de Wendel : une aide à la recherche (master 2 et doctorants)

Pour l’année universitaire 2024, la Fondation de Wendel renouvelle son programme de soutien à la recherche, destiné aux étudiants de Master 2 et aux doctorants dans les sciences humaines et sociales. Avec un intérêt prononcé pour les études historiques et économiques, les aides portent sur les projets concernant les techniques, les entreprises et plus généralement la société industrielle, Ce faisant, ce programme accorde une préférence aux projets utilisant des archives industrielles.

Ce qui est offert par la Fondation de Wendel

  • Pour les étudiants en Master 2, une aide de 1 500 € pour une année.
  • Pour les doctorants, une aide de 5 000 € par an, pouvant durer trois ans pour une candidature de première année.

Critères d’admissibilité

  • Candidature ouverte pour les étudiants de Master 2.
  • Candidature ouverte aux doctorants en première ou deuxième ou troisième année.

Dossier de candidature à constituer

  • Pour les étudiants de Master 2
    – Présentation du sujet de recherche, problématiques, sources envisagées et bibliographie provisoire.
    – Curriculum Vitae.
    – Avis du directeur de recherche.
    • Pour les doctorants
      – Présentation du projet de thèse, problématiques et sources à consulter.
      – Calendrier de réalisation.
      – Curriculum Vitae.
      – Avis du directeur de recherche.

        Dates clés

        Le dossier complet doit être soumis avant le 15 octobre 2024. Les dossiers doivent être envoyés exclusivement sous format électronique aux deux adresses suivantes :
        Académie François Bourdon : contact@afbourdon.com
        Fondation de Wendel : contacts@fondationwendel.eu

        Pour toute information complémentaire, contactez l’ACADEMIE FRANCOIS BOURDON, par téléphone, par mail ou sur le site Internet  : https://www.afbourdon.com/soutien-a-la-recherche/bourses-detude-de-la-fondation-wendel/

        Prix Crédit Agricole d’histoire des entreprises – Édition 2024

        Le Prix Crédit Agricole d’histoire des entreprises, porté par la Fondation d’entreprise Maison de Salins, a pour objectif de mettre en valeur les travaux de recherche inédits en histoire des entreprises et, par-delà, d’éclairer le monde des entreprises. Il concerne les thèses et mémoires d’habilitation à diriger des recherches (HDR) traitant d’une problématique propre à l’histoire des entreprises du XIXe au XXIe siècle.

        Le Prix Crédit Agricole d’histoire des entreprises distingue un travail remarquable

        Tous les champs et types de recherche en histoire des entreprises sont couverts, qu’il s’agisse de monographies, d’histoires de branches, de produits ou de services, de biographies d’entrepreneurs ou d’histoires de groupes sociaux liés à l’entreprise. Le Prix s’attache à distinguer un travail remarquable par la pertinence et l’originalité de sa problématique, la solidité des sources et de la méthode ainsi que la qualité de l’écriture. Le jury est composé de personnalités du Crédit Agricole, de la presse, de l’enseignement supérieur et de la recherche.

        Un Prix est de 6 000 €

        Le montant du Prix est de 6 000 euros qui seront partagés de la manière suivante : 3 000 euros pour le lauréat et 3 000 euros d’aide à l’édition du manuscrit primé. Comme pour les années précédentes, le travail primé par le jury sera proposé pour publication dans la série « Entreprises » qui s’inscrit dans la collection « Perspectives historiques » des Presses Universitaires François Rabelais qui offrent un cadre éditorial aux manuscrits lauréats du Prix. Si le lauréat est déjà engagé auprès d’un autre éditeur lors de sa participation au Prix Crédit Agricole d’histoire des entreprises, la subvention de 3 000 euros pour l’édition devient caduque. Par ailleurs, le lauréat sera accompagné par un tuteur éditorial afin d’assurer le passage du travail primé à un ouvrage publiable.

        L’édition 2024 du Prix concerne les thèses et les mémoires inédits d’habilitation à diriger des recherches soutenus entre le 15 juillet 2023 et le 15 juillet 2024.

        Doté d’une forte culture entrepreneuriale, le Groupe Crédit Agricole est un partenaire de longue date des entreprises par le biais des Caisses régionales, de Crédit Agricole S.A. et de ses filiales, notamment Crédit Agricole CIB et LCL. Le Crédit Agricole souhaite donc promouvoir la recherche de haut niveau en histoire des entreprises grâce au Prix Crédit Agricole d’histoire des entreprises, porté par la Fondation d’entreprise Maison de Salins et son partenaire, la revue Entreprises et Histoire.

        Pour participer au Prix Crédit Agricole d’histoire des entreprises, édition 2024

        Le dossier de candidature doit comporter les éléments suivants :

        • La thèse de doctorat ou le mémoire d’habilitation à diriger des recherches rédigé en français. Les thèses en cotutelle internationale sont admises. Dans le cas où la langue n’en serait pas le français, il est nécessaire d’y joindre le résumé long en français qu’exige la cotutelle.
        • Le rapport de soutenance (qui peut être transmis dans un second temps s’il n’est pas encore parvenu au candidat).
        • Une présentation d’une page maximum dans laquelle le candidat expliquera l’intérêt de publier son travail.

        Le dossier complet est à adresser à Pascal Pénot (pascal.penot@credit-agricolesa.fr), sous forme numérique de préférence, jusqu’au 16 juillet 2024.

        Au cas où ce travail serait également présenté à un autre prix, ou si un projet de publication est déjà en cours, il est nécessaire de l’indiquer.

        Appel à projet de la Global Social Venture Competition 2017

        Antropia ESSEC, en partenariat avec la Fondation d’entreprise DELOITTE, lance son appel à projet pour l’édition 2017 de la Global Social Venture Competition (GSVC), le concours mondial de business plans sociaux dédiée aux étudiants et jeunes diplômés.  

        L’essentiel à retenir :

        • Date limite de candidature : 5 décembre 2016
        • Type : appel à projets, entrepreneuriat social, étudiants et jeunes diplômés

        La Global Social Venture Competition

        La Global Social Venture Competition, portée par l’université de Berkeley en Californie, est le concours mondial de business plans sociaux dédié́ aux étudiants et aux jeunes diplômés. L’ESSEC Business School et son catalyseur d’entreprises sociales Antropia, coordonne la compétition sur toute l’Europe et l’Afrique Francophone.

        Au-delà des 80.000 $ à la clef, nous apportons aux équipes l’accompagnement, la mise en réseau, et l’exposition nécessaire pour révéler tout le potentiel de leur projet. Le programme s’appuie à la fois sur l’expertise pédagogique de la Chaire Entrepreneuriat Social de l’ESSEC et le savoir-faire d’Antropia dans l’accompagnement d’entrepreneurs sociaux :

        • Mentoring et accompagnement personnalisé
        • Formations sur mesure
        • Rencontre avec des investisseurs et des experts du secteur
        • Opportunité unique de gagner un voyage pour pitcher son projet aux Etats-Unis

        Sur l’ensemble des candidatures, 10 équipes sont retenues et bénéficieront d’un programme d’accélération entre Janvier et Avril pour participer à la finale francophone du concours. 2 projets sont alors sélectionnés pour aller disputer la finale internationale à Berkeley et tenter de décrocher un prix parmi les 80.000 $ à la clef.

        Pour découvrir les détails du programme, rendez-vous sur le site internet 

        Les critères de sélection

        Chaque équipe doit compter au moins un étudiant ou un jeune diplômé (moins de 2 ans) de niveau BAC +4/5 minimum. Le projet doit être en phase de création ou de développement et lancé depuis moins de 2 ans.

        1. Potentiel de viabilité économique : à but lucratif ou non, l’organisation doit chercher à être financièrement autonome.
        2. Impact social et/ou environnementalle projet doit répondre à un besoin social et/ou environnemental et viser un impact social et/ou environnemental clair .
        3. Faisabilité : le projet doit avoir de vraies chances d’aboutir.
        4. Ambition de développement : le projet doit avoir un potentiel d’impact et de réplicabilité à grande échelle.

        Comment candidater ?

        Télécharger avant le 5 décembre 2016 inclus votre dossier de candidature sur la plateforme de la compétition 2017 – https://gsvc2017-emea-french.startupcompete.co/. Le dossier doit contenir :

        • L’Executive Summary (3 pages)
        • La synthèse d’au moins 10 entretiens avec des parties prenantes (bénéficiaires, clients…)
        • L’organisation de votre équipe et les CV des membres
        • Une présentation au format Powerpoint des concepts clés du projet

        Lauréats des éditions précédentes

        • Faso Soap : Cette entreprise sociale du Burkina Faso a développé une innovation unique, un savon qui protège des moustiques et du paludisme. Retrouvez toutes les informations sur leur site internet
          • GSVC 2013 – Vainqueur de la finale mondiale et du prix de 25 000$
        • Zephyr & Borée: conjuguer technologies de pointe et énergie éolienne pour concevoir un cargo à voile moderne, à la fois performant et respectueux de l’environnement. Retrouvez toutes les informations sur cette solution de transport écologique en haute mer sur leur site.
          • GSVC 2016 : finaliste francophone participant à la finale mondiale
        • Keri&Care développe un réseau de salon de coiffure d’insertion pour permettre aux femmes immigré d’Afrique Subsaharienne de s’insérer socialement et professionnellement, par la formation et un emploi stable.
          • GSVC 2014 – vainqueur du prix du « Quick Pitch » à la finale mondiale
        • Gold of Bengalrevalorise l’industrie bangladaise de la fibre de jute, 1er pays producteur au monde, en se servant du jute comme d’un nouvel éco-matériaux qui permettra de remplacer la fibre de verre, très polluante, dans de multiples applications industrielles. Plus d’informations ici.
          • GSVC 2015 – finaliste francophone participant à la finale mondiale

        Contact

        Arthur Maréchaux, Tél. : +33 6 16 63 93 88 – marechaux@essec.edu

        global-social-venture-competition

         

        Prix ADDES pour récompenser Thèses et Masters

        ADDES (l’Association pour le Développement des Données sur L’Économie Sociale) à l’occasion de son 27e colloque le 26 janvier 2017 à Paris, et afin de favoriser le développement de la recherche sur L’Économie sociale et solidaire,  a décidé de remettre cette année :

        • un prix de thèse de 3 000 €
        • ainsi qu’un prix de mémoire d’une valeur de 1 500 €

        Pour participer au prix ADDES

        Pour participer à ce prix, les candidats devront faire parvenir leurs travaux dans toutes les disciplines, soutenus en 2015 ou en 2016 et non publiés à ce jour (thèses, M2, mémoires), sous un format électronique, à l’attention de Madame Véronique Larosée : addes@coopanet.com

        Les informations complémentaires sont également disponibles sur le site de l’ADDES : www.addes.asso.fr

        La date de limite de réception des travaux est fixée au 1er octobre 2016.

        ADDES

        Prix ADDES 2017

        Pour favoriser la recherche sur l’Économie sociale et solidaire, l’ADDES (Association pour le Développement des Données sur l’Économie Sociale) remettra deux prix à l’occasion de son 27e colloque le 26 janvier 2017 à Paris.

        PRIX DE THÈSE : 3 000 €
        PRIX DE MÉMOIRE : 1 500 €

        Les candidats devront faire parvenir leurs travaux : toutes disciplines, soutenus en 2015 ou 2016 et non publiés (thèses, M2, mémoires), sous format électronique, à Véronique LAROSEE : addes@coopanet.com

        Informations complémentaires sur le site de l’ADDES : www.addes.asso.fr

        Date limite de réception des travaux : 1er octobre 2016

        addes

        Prix académique de la Recherche en Management

        Le Prix académique de la Recherche en Management, en partenariat avec la FNEGE, récompense les meilleures publications de recherche, ainsi que le meilleur ouvrage de management de l’année.

        En 9 ans, ce Prix est devenu une référence dans le monde académique, plébiscité par les chercheurs en sciences de gestion qui considèrent son obtention comme une véritable opportunité de valorisation de leurs travaux auprès du monde de l’entreprise et de développement de leur notoriété.

        Consult’in France, syndicat professionnel des métiers du Conseil en Management et la FNEGE, vous invitent à participer à ce concours dédié aux enseignants-chercheurs de l’enseignement supérieur, dont les établissements sont localisés en France, quelle que soit leur nationalité. Cette initiative a pour objectif de renforcer les liens entre la profession du Conseil en stratégie & Management et le « monde académique » en favorisant la rencontre d’Hommes et d’Idées neuves.

        C’est aussi l’opportunité d’offrir une fenêtre sur la profession et ses enjeux d’innovation aux professeurs des options ou spécialités Conseil de dernière année d’études de master ou de diplôme de Grande École.

        Trois catégories de prix selon vos thèmes de recherche :

        •  « Refonder la relation Entreprise et Société vers de nouveaux modèles de croissance »
        • « Ré-inventer le Management »
        • « Accélérer la transformation digitale des affaires et des organisations »
        • La remise des prix se déroulera en mai / juin 2019 (date à venir).
        • Date limite d’inscription : le 31 janvier 2019

        Informations & Inscriptions

        La Fondation de Wendel propose des aides à la recherche pour des étudiants en master 2 ou en doctorat

        La Fondation de Wendel propose, comme les années passées, des aides à la recherche pour des étudiants de Master 2 ou pour des doctorants dans l’ensemble des disciplines des sciences humaines et sociales. Les aides portent sur les projets concernant les techniques, les entreprises et plus généralement les sociétés industrielles à l’époque contemporaine.

        L’aide de la Fondation de Wendel mises en œuvre par l’Académie François Bourdon

        Ces aides sont mises en œuvre par l’Académie François Bourdon :

        • Pour les étudiants de Master 2, l’aide est fixée à 1 500 euros, pendant une année.
        • Pour les étudiants en Doctorat, l’aide est fixée à 5 000 euros par an, au maximum pendant trois années pour une candidature de première année. Les candidats peuvent se présenter pour la seconde ou la troisième année.

        Des dossiers de candidature à déposer pour bénéficier de l’aide de la Fondation de Wendel

        Les dossiers de candidature en Master 2 comportent une présentation du sujet de recherche, ses problématiques, les sources envisagées et la bibliographie provisoire ; un curriculum vitae et un avis du directeur de recherche. Les dossiers de candidature en Doctorat comportent une présentation du projet de thèse avec ses problématiques et les sources à consulter ; un calendrier de réalisation ; un curriculum vitae et un avis du directeur de recherche.

        Les dossiers de candidature peuvent être envoyés jusqu’au 15 octobre 2023 à l’Académie François Bourdon, avec copie à la Fondation de Wendel exclusivement sous format électronique aux adresses suivantes :  contact@afbourdon.com et contacts@fondationwendel.eu

        Pour tous renseignements, contacter l’Académie François Bourdon – Cour du Manège – Château de la Verrerie – BP 60031 – 71201 LE CREUSOT Cedex – Tél : 03.85.80.81.51. – www.afbourdon.com

        Fondation de Wendel propose des aides à la recherche pour des étudiants en master 2 ou en doctorat

        Prix FAS de la recherche académique sur l’Actionnariat salarié doté d’un montant de 3000 euros

        Prix FAS 2022 de la recherche académique sur l’Actionnariat salarié Le Conseil scientifique de la FAS (Fédération Française des Associations d’Actionnaires salariés et Anciens salariés) attribuera le 8 novembre 2022 le Prix FAS de la recherche académique sur l’Actionnariat salarié.

        Doté d’un montant de 3000 euros en 2022, ce prix est destiné à récompenser annuellement des travaux de recherche académique approfondie (thèses de doctorat, ouvrages, articles de revues scientifiques, études de cas pédagogiques) sur les aspects juridiques (tous travaux juridiques relatifs à la France devront avoir pris en compte les réformes introduites par la « Loi PACTE » du 22 mai 2019), économiques, sociologiques et de gestion de l’actionnariat salarié dans les entreprises, publiés à partir de 2020. Cela inclut aussi des études d’impact sur les relations du travail et la gouvernance des entreprises. Seront également recevables des travaux réalisés notamment dans le cadre d’un contrat CIFRE. Les candidatures tant françaises qu’internationales seront bienvenues.

        Les personnes intéressées sont invitées à faire parvenir une fiche décrivant sur une à deux pages l’objet de leurs travaux à Philippe BERNHEIM, Vice-président du Conseil scientifique de la FAS*, avant le 11 octobre 2022.

        À l’issue d’une présélection, il sera demandé aux candidats retenus de fournir un exemplaire de leur ouvrage sous format pdf ainsi qu’un curriculum vitae mentionnant le cas échéant la démarche du chercheur ainsi que tous autres travaux publiés. Le Conseil scientifique de la FAS décidera de l’attribution du prix lors de sa réunion du 8 novembre 2022.

        Philippe BERNHEIM
        contact@fas.asso.fr
        Mobile : 06 71 92 84 10

        À propos de la FAS

        La FAS (Fédération Française des Associations d’Actionnaires Salariés et Anciens Salariés) s’est fixée comme objectif, depuis près de 30 ans, la promotion de l’épargne salariale et de l’actionnariat salarié dans les entreprises françaises cotées ou non, de toutes tailles et de tous secteurs. La FAS représente les intérêts communs des 3,5 millions d’actionnaires salariés en France. Elle édite le Guide FAS de l’épargne et de l’actionnaire salarié et réalise chaque année le benchmark FAS des meilleures pratiques par les entreprises. Elle récompense les plus exemplaires à l’occasion du Grand Prix FAS de l’actionnariat salarié.

        Contact / Site web / Guide FAS : contact@fas.asso.fr www.fas.asso.fr https://guide.fas.asso.fr/

        Contacts presse : Agence Fargo – Zarema Kanieva – 06 16 83 29 16 – zkanieva@fargo.agency

        Aux chercheurs en ESS et sujets connexes

        Aux chercheurs en ESS et sujets connexes : « The Independant Social Research Foundation (ISRF) seeks to fund innovative research which breaks with existing explanatory frameworks so as to address afresh empirical problems with no currently adequate theory or investigative methodology.
        Innovation may also come from controversial theoretical approaches motivated by critical challenge of incumbent theories. Interdisciplinarity in the generation of new investigative initiatives may be achieved by combining and transforming empirical methods and theoretical insights from the social sciences. Projects ranging across the breadth of the social scientific disciplines and interdisciplinary research fields are welcome, and relevant applications from scholars working within the humanities and the natural sciences are also encouraged.”

        Independant Social Research Foundation ISRF
        Independant Social Research Foundation ISRF


        Voici les liens pour les différents types de financement :

        https://www.isrf.org/funding-opportunities/grant-competitions/early-career-fellowships/

        https://www.isrf.org/funding-opportunities/grant-competitions/political-economy-fellowships/

        https://www.isrf.org/funding-opportunities/grant-competitions/small-group-projects/

        https://www.isrf.org/funding-opportunities/grant-competitions/independent-scholar-fellowships/

        https://www.isrf.org/funding-opportunities/essay-competitions/2022-essay-prize-in-economics/  (climate change : RIODD ; critical mangement study; interdisciplinary)

        Les post-doctorant.e.s et collègues français.e.s étant très sous-représenté.e.s dans les candidatures, la Fondation souhaiterait remédier à cette situation.

        Prix FAS 2021 de la recherche académique sur l’Actionnariat salarié

        Le Conseil scientifique de la FAS (Fédération Française des Associations d’Actionnaires salariés et Anciens salariés) attribuera le 9 novembre 2021 le Prix FAS de la recherche académique sur l’Actionnariat salarié.

        Prix FAS 2021 de la recherche académique sur l’Actionnariat salarié.

        Le Prix FAS de la recherche académique sur l’Actionnariat salarié

        Doté d’un montant de 3000 euros en 2021, ce prix est destiné à récompenser annuellement des travaux de recherche académique approfondie (thèses de doctorat, ouvrages, articles de revues scientifiques, études de cas pédagogiques) sur les aspects juridiques (tous travaux juridiques relatifs à la France devront avoir pris en compte les réformes introduites par la « Loi PACTE » du 22 mai 2019), économiques, sociologiques et de gestion de l’actionnariat salarié dans les entreprises françaises ou étrangères, publiés à partir de 2019.

        Cela inclut aussi des études d’impact sur les relations du travail et la gouvernance des entreprises. Seront également recevables des travaux réalisés notamment dans le cadre d’un contrat CIFRE.

        Les personnes intéressées sont invitées à faire parvenir une fiche décrivant sur une à deux pages l’objet de leurs travaux à M. Philippe BERNHEIM, Vice-président du Conseil scientifique de la FAS, avant le 11 octobre 2021.

        A l’issue d’une présélection, il sera demandé aux candidats retenus de fournir un exemplaire de leur ouvrage sous format pdf. Le Conseil scientifique de la FAS décidera de l’attribution du prix lors de sa réunion du 9 novembre 2021.

        Toutes précisions pourront être obtenues auprès de M. Philippe BERNHEIM.
        E-mail : contact@fas.asso.fr
        Mobile : 06 71 92 84 10

        A propos de la Fédération Française des Associations d’Actionnaires Salariés et Anciens Salariés

        La FAS (Fédération Française des Associations d’Actionnaires Salariés et Anciens Salariés) s’est fixée comme objectif, depuis plus de 25 ans, la promotion de l’épargne salariale et de l’actionnariat salarié dans les entreprises françaises cotées ou non, de toutes tailles et de tous secteurs. La FAS représente les intérêts communs des 3,5 millions d’actionnaires salariés en France. Elle édite le Guide FAS de l’épargne et de l’actionnaire salarié et réalise le benchmark FAS des meilleures pratiques par les entreprises. Elle récompense chaque année les plus exemplaires à l’occasion du Grand Prix FAS de l’actionnariat salarié.

        www.fas.asso.fr

        Nouveau programme de bourses de mobilité doctorale entre l’Université Paris-Saclay et la Commission franco-américaine Fulbright

        L’Université Paris-Saclay et la Commission franco-américaine Fulbright ont conclu un accord pour la mise en place d’un nouveau programme de bourses de mobilité à destination des doctorants de l’Université Paris-Saclay et des doctorants américains.

        Fulbright France

        L’Université Paris-Saclay associée à la Commission franco-américaine Fulbright

        L’Université Paris-Saclay s’est associée à la Commission franco-américaine Fulbright pour financer conjointement la mobilité des doctorants français et américains souhaitant effectuer des séjours de recherche aux Etats-Unis ou à l’Université Paris-Saclay. Le programme, intitulé « Fulbright-Université Paris-Saclay », prévoit l’attribution de trois bourses entrantes et trois bourses sortantes par an, d’un montant de $1 500 à 2 000 par mois, pour des séjours allant jusqu’à 12 mois de mobilité. Les candidats issus de tous les domaines de recherche sont éligibles à une bourse et les premières mobilités sont attendues pour la rentrée universitaire 2020-2021.

        S’inscrivant dans la stratégie de renforcement de la mobilité doctorale de l’Université Paris-Saclay avec les Etats-Unis, ce nouveau dispositif a pour ambition d’intensifier les coopérations scientifiques et universitaires franco-américaines.

        Le programme Fulbright compte plus de 380 000 anciens à travers le monde, parmi lesquels 60 Prix Nobel. La Commission franco-américaine administre ce prestigieux programme entre la France et les Etats-Unis depuis 70 ans et compte plus de 20 000 lauréats des deux pays. L’Université Paris-Saclay est l’une des rares universités françaises à avoir un programme de ce type avec la Commission franco-américaine Fulbright.

        Le lancement du programme a eu lieu le lundi 25 novembre 2019 à l’Université Paris-Saclay, en présence de la Présidente de l’Université, Sylvie Retailleau et d’Arnaud Roujou de Boubée, Directeur exécutif de la Commission franco-américaine Fulbright.

        Bourse de recherches postdoctorales en économie, histoire et politique à l’université de Harvard

        “Cher/Chère Collègue, nous souhaiterions vous encourager à proposer des candidates pour une nouvelle Prize Fellowship in Economics, History, and Politics (Bourse de recherches postdoctorales en économie, histoire et politique) à l’université de Harvard, à compter de l’année 2020-2021.” voici comment débute un message qui vient d’être diffusé.

        Les candidates sélectionnées passeront jusqu’à un ou deux ans au Center for History and Economics (CHEP) in Paris. Ces bourses de recherches postdoctorales sont d’une durée de trois ans et vous trouverez une description détaillée sur notre site, à l’adresse suivante : http://histecon.fas.harvard.edu/ehppf/.

        Les chercheur-e-s EHP-CHEP résideront pendant une ou bien deux des trois années de la bourse au CHEP à Sciences Po Paris. Nous souhaiterions particulièrement vous encourager à proposer des candidates dont les travaux s’affranchissent des frontières entre disciplines, et qui s’adressent à des questions d’envergure. Les candidates devraient être exceptionnellement brillantes et avoir déjà accompli des recherches innovantes. Leur niveau devrait être comparable à celui de jeunes titulaires dans les toute meilleures universités. Pour une liste des boursiers EHP depuis 2011, voire ci-dessous.

        La date-limite pour proposer des candidatures pour les bourses commençant en 2020-2021 est le vendredi 21 février 2020.

        Les nominations de candidates, ainsi que les noms de deux personnes qui peuvent écrire une lettre (en français ou en anglais) d’évaluation et de soutien à la candidature, doivent être fournies au moyen d’un formulaire auquel vous pouvez accéder sur notre site dédié à ces candidatures : http://www.ehppf.org/.

        Pour proposer une candidature, veuillez cliquer sur l’onglet “Nominations” sur le menu à gauche et taper au clavier (copier-coller pourrait occasionner un message d’erreur) les identifiants suivants :

        • Nom d’utilisateur : noms2020ehppf
        • Mot de passe : 2020fellowships

        Après avoir reçu une nomination, nous contacterons le candidat ou la candidate pour lui demander un CV et des échantillons de ses travaux, ainsi que les deux personnes chargées d’évaluer et de soutenir la candidature, pour leur demander les lettres de recommandation. Ces documents devront être fournis avant le 20 mars 2020, date à laquelle le comité de sélection commencera à examiner les candidatures. Si vous avez des questions sur la bourse de recherches postdoctorales ou sur la procédure de nomination, veuillez contacter Jennifer Nickerson, dont l’adresse est ehppf@fas.harvard.edu ou Mary-Rose Cheadle, dont l’adresse est kmrc2@cam.ac.uk.

        Ce programme de bourses postdoctorales est destiné à des candidates d’excellence et nous souhaitons sélectionner de jeunes chercheurs ou chercheuses exceptionnelles. Les candidates devraient avoir complété leur formation à la recherche et avoir bientôt fini la rédaction de leur thèse de doctorat. Ils ou elles devraient être en mesure de fournir des échantillons de leurs travaux (par exemple des articles de recherche, des communications écrites ou des chapitres de leur thèse) et d’obtenir leur doctorat d’ici ou quelques mois après le début de la bourse. S’ils ou si elles ont terminé leur doctorat, ils ou elles ne devraient pas l’avoir obtenu depuis plus de deux ans à compter du début de la bourse. Nous vous remercions d’avance pour votre aide.

        Très cordialement,

        Sunil Amrith, Abhijit Banerjee, Paul-André Rosental, Emma Rothschild et Francesca Trivellato Joint Center for History and Economics/CHEPvv

        Prix Crédit Agricole d’histoire des entreprises – Édition 2020

        Le Prix Crédit Agricole d’histoire des entreprises, porté par la Fondation d’entreprise Maison de Salins, a pour objectif de mettre en valeur les travaux de recherche inédits en histoire des entreprises et, par-delà, d’éclairer le monde des entreprises ; il concerne les thèses et mémoires d’habilitation à diriger des recherches (HDR) traitant d’une problématique propre à l’histoire des entreprises du XIXe au XXIe siècle.

        Tous les champs et types de recherche en histoire des entreprises sont couverts, qu’il s’agisse de monographies, d’histoires de branches, de produits ou de services, de biographies d’entrepreneurs ou d’histoires de groupes sociaux liés à l’entreprise. Le Prix s’attache à distinguer un travail remarquable par la pertinence et l’originalité de sa problématique, la solidité des sources et de la méthode ainsi que la qualité de l’écriture. Le jury est composé de personnalités du Crédit Agricole, de la presse, de l’enseignement supérieur et de la recherche.

        Le montant du Prix est de 6 000 euros qui seront partagés de la manière suivante : 3 000 euros pour le lauréat et 3 000 euros d’aide à l’édition du manuscrit primé. Comme pour les années précédentes, le travail primé par le jury sera proposé pour publication dans la série « Entreprises » s’inscrivant dans la collection « Perspectives historiques » des Presses Universitaires François Rabelais qui offrent un cadre éditorial aux manuscrits lauréats du Prix. Si le lauréat est déjà engagé auprès d’un autre éditeur lors de sa participation au Prix Crédit Agricole d’histoire des entreprises, la subvention de 3 000 euros pour l’édition devient caduque. Par ailleurs, le lauréat sera accompagné par un tuteur éditorial afin d’assurer le passage du travail primé à un ouvrage publiable.

        L’édition 2020 du Prix concerne les thèses et les mémoires inédits d’habilitation à diriger des recherches, soutenus entre le 16 juin 2019 et le 30 juin 2020.

        Doté d’une forte culture entrepreneuriale, le Groupe Crédit Agricole est un partenaire de longue date des entreprises, par le biais des Caisses régionales, de Crédit Agricole SA ou de ses filiales, notamment Crédit Agricole CIB et LCL. Le Crédit Agricole souhaite donc promouvoir la recherche de haut niveau en histoire des entreprises grâce au Prix Crédit Agricole d’histoire des entreprises, porté par la Fondation d’entreprise Maison de Salins et son partenaire, la revue Entreprises et histoire.

        Les dossiers de candidatures sont à adresser à Pascal Pénot (pascal.penot@credit-agricole-sa.fr), sous forme numérique de préférence, jusqu’au 15 juillet 2020.

        Le dossier de candidature devra comporter les éléments suivants :

        • La thèse de doctorat ou le mémoire d’habilitation à diriger des recherches rédigé en français. Les thèses en cotutelle internationale sont admises. Dans le cas où la langue n’en serait pas le français, il est nécessaire d’y joindre le résumé long en français qu’exige la cotutelle.
        • Le rapport de soutenance (qui peut être transmis dans un second temps s’il n’est pas encore parvenu au candidat).
        • Une présentation d’une page maximum dans laquelle le candidat expliquera l’intérêt de publier son travail.

        Au cas où ce travail serait également présenté à un autre prix, ou si un projet de publication est déjà en cours, il est nécessaire de l’indiquer.

        Appel à candidature pour un contrat doctoral 2020-2023

        Appel à candidature pour un contrat doctoral 2020-2023 proposé par la Chaire ESS UHA – Laboratoire SAGE (UMR 7363 CNRS)
        Ces territoires urbains de l’Est, « clusters » du Covid-19 : Lien social et santé des habitants de quartiers populaires

        Contexte

        En ce printemps 2020, la crise pandémique du Covid-19 a incisé une rupture d’une rare violence qui a mis au grand jour les défaillances de notre système économique, sanitaire et social. L’expérience globale et collective de l’épidémie sanitaire a révélé des réalités sociales extrêmement contrastées, ouvrant sur une prise de conscience encore inégale par l’arrêt sur image sur « le monde d’avant » et ses artifices. Un changement de regard s’est focalisé sur le quotidien et des activités soudain reconnues comme « essentielles » (soins, alimentation) avec l’exigence implicite de ramener chaque habitant à pied d’égalité dans l’accès aux soins et à l’alimentation. Mais cette centration sur le biologique et le médical a occulté d’autres exigences tout aussi essentielles qui se sont exprimées spontanément dans les quartiers : comme le besoin collectif d’exprimer la solidarité des habitants vis-à-vis des métiers invisibles (aides et soins aux personnes) et des bénévoles et volontaires (collecte alimentaire), ainsi que le besoin de restaurer et maintenir des liens sociaux pour vivre. Répondre à nos besoins essentiels (s’alimenter, se soigner) repose sur des liens sociaux renforcés, avec des personnes vigilantes quant à l’attention aux autres.

        Face à un État qui tente d’endiguer la flambée de l’épidémie, les territoires et leurs habitants sont des acteurs et des témoins en première ligne (Aubenas, 2020) faisant face à l’épreuve d’une crise sanitaire devenue une crise sociale, écologique et économique. Selon une enquête récente menée par des chercheurs, la pandémie a davantage frappé les habitants des territoires urbains les plus pauvres issus des milieux populaires. Ces catégories sociales ne sont pas seulement les victimes de la pandémie, elles sont aussi les victimes d’injustices et d’inégalités sociales par les effets différenciés et l’impact socialement inégal de cette pandémie sur l’insécurité alimentaire et l’isolement social. La mise en confinement des personnes et des familles a davantage creusé les distances sociales alimentées par la méfiance et la peur, source de défiance transposée vis-à-vis des quartiers populaires. L’épidémie fait subir la double peine à des habitants face à la maladie et en situation d’exclusion sociale sur des territoires inégalement pourvus de services et d’équipements. Un sentiment d’injustice traverse les territoires urbains en marge, dont les habitants se sentent délaissés.

        Parmi les premiers foyers de l’épidémie en France, annoncés début mars 2020, les villes de l’Est, au premier rang desquelles Mulhouse et Strasbourg, ont payé un lourd tribut à cette crise. L’attribution du qualificatif de « cluster[1] », notamment à Mulhouse, semble « coller à la peau » de ces territoires de l’Est considérés « à risques[2] » et contribue à l’occultation d’autres territoires urbains très proches, tels que le Territoire de Belfort, autant impactés. Avec son urbanisation très dense, Belfort présente, avec sa forte tradition industrielle, un territoire où les solidarités ouvrières, solidement ancrées, ont fortement été mises à l’épreuve. Ces territoires urbains, espaces de concentration et de diversité, ont diversement été identifiés comme des foyers de pandémie (quartier, immeubles, périphérie, centre-ville). A priori, on pourrait croire au hasard de la diffusion du virus mais, au-delà des apparences, apparaissent des données qui sont fondamentalement présentes dans les observations (INSEE, 2020) : outre l’âge et le sexe, les catégories de population en situation de fragilité dans les quartiers urbains les plus pauvres et les plus densément peuplés (Gascard, et al.).

        Territoires urbains de l’Est : inégalités sociales et inégalités territoriales

        Mulhouse, premier « Cluster » du Covid-19 en France[3], présente des caractéristiques significatives, comme le faible niveau de revenus de ses habitants (INSEE, 2020) et un faible taux d’activité. Mulhouse est une ville ouvrière dont la composition sociale est multiculturelle et métissée (plus de 130 nationalités), avec une part importante de jeunes (plus de 40% de la population de moins de 30 ans, INSEE, 2017) et des catégories socioprofessionnelles composées d’employés, cadres intermédiaires et ouvriers (47% des actifs en 2016). La ville se distingue par une population au profil plus populaire que son agglomération (dite « Mulhouse Alsace Agglomération » – m2A) où résident les classes moyennes. À ces clivages sociaux, s’ajoutent des clivages territoriaux (ville et m2A). La crise sanitaire a amplifié une fragilité sociale et économique aggravée pour des catégories sociales précaires (taux de pauvreté de 33% à Mulhouse en 2016), qu’en est-il de la dimension territoriale de cette précarité ? Les données disponibles (âge, sexe, population vulnérable, catégorie sociale) constituent des variables qui se combinent différemment d’un territoire à l’autre à Mulhouse, comme à Strasbourg et à Belfort.

        Strasbourg présente également une population jeune (étudiants), mais les cadres supérieurs représentent plus de 18%. C’est une ville aux quartiers contrastés, parfois avec des logements sociaux sur-occupés, un taux de pauvreté de 22,1% de sa population, une moyenne qui cache des disparités territoriales importantes (Observatoire des Inégalités, 2011).

        Belfort est une ville contrastée qui concentre un tiers de la population du département dans lequel un renforcement des inégalités de revenus reste élevé (Observatoire social départemental, 2019). Ces inégalités se traduisent par des quartiers périphériques paupérisés, un centre-ville resté attractif pour les ménages aisés et les étudiants. Mais des « plus riches » usent de leur liberté de choix résidentiel plus importante pour accéder à la propriété individuelle dans les communes périurbaines (INSEE, 2011). Le taux de pauvreté atteint 25% à Belfort, contre 14,2% pour le département (INSEE, 2017).

        Objectifs

        Ce projet de thèse s’intéresse aux enjeux sociaux de la crise sanitaire révélés par la lecture d’une expérience sociale et collective d’un laboratoire in vivo (Beaud, 2020) par le confinement des habitants. Elle adopte une démarche de recherche-action avec les acteurs concernés pour comprendre les dynamiques de solidarités sur des territoires urbains plus précisément dans les quartiers populaires de trois villes de l’Est de la France : Mulhouse, Strasbourg et Belfort. Cette recherche répond à deux objectifs majeurs :

        • D’une part, évaluer et analyser l’impact sociétal de la crise pandémique à l’échelle des territoires urbains à Mulhouse, Strasbourg et Belfort et plus particulièrement leurs quartiers populaires, en mettant l’accent sur leurs spécificités en termes de de solidarités (familiales, générationnelles, communautaires, voisinage), formelles et informelles, de réseaux d’entraide dans et hors des territoires de résidence. Un état des lieux avant le Covid-19 est indispensable pour analyser comment ces « filets » de liens et de protection ont pu résister, se distendre ou disparaître avec le confinement et l’impact, subjectivement et socialement vécu, d’une épidémie.
        • D’autre part, identifier et questionner les nouvelles initiatives collectives et d’auto-organisation de réseaux d’échanges et d’entraide entre des habitants, acteurs privés et publics. L’attention portée par cette recherche aux émergences (action, projet) en situation d’épreuve est dirigée vers l’intérêt des personnes et d’acteurs de ces quartiers vers lesquels se tourne cette recherche-action qui est ouverte à l’écoute, l’observation et l’intervention d’un(e) doctorant(e) observateur, témoin et acteur (voir infra méthodologie).

        L’auto-organisation locale de ces services émergents a permis d’assurer le lien avec des personnes isolées souvent perdues de vue (étudiants, jeunes, etc.), ainsi que les relations de réciprocité et l’entraide pour combattre la peur. Avec cette crise, s’affirme une prise de conscience des habitants de la nécessité de services publics (santé, sanitaire) et de services porteurs d’une qualité relationnelle plus solidaire. Ces initiatives des habitants méritent une attention particulière pour valoriser et reconnaître les réponses émergentes de services par de petites associations ou des initiatives communautaires (Laville, 2020) : Quelles sont, dans ces quartiers populaires, les figures d’une autre économie, alternative, solidaire et plus juste qui articule gratuité et rétribution, échanges marchand et non marchand ? Comment rapprocher ces actions en réseaux avec d’autres réseaux, notamment ceux de l’Économie sociale et solidaire (ESS), et envisager une pérennisation de ces initiatives par une coopération au-delà de la crise ? L’approche se veut interdisciplinaire ancrée dans les sciences sociales incluant l’entrée socioéconomique.

        Deux axes de recherche

        Les deux axes de recherche, la dimension territoriale et l’approche par la qualité des relations sociales dans les services, sont étroitement articulés et feront l’objet d’ajustements à définir par la suite. 

        L’approche territoriale constitue le prisme d’analyse des « foyers de pandémie » : ce premier axe de recherche vise à repérer des territoires urbains et périurbains pour identifier des profils-types en posant la question des facteurs de leur résistance différentielle au prisme de la pandémie. Le territoire est appréhendé par ses spécificités sociales, économiques et culturelles sous l’angle de modes d’habiter, d’organisation de la vie quotidienne et d’accès à des services (santé, social, services de proximité) en tenant compte des contraintes (logement, revenu, distance). Quelles en sont les retombées sur l’exposition des personnes au risque sanitaire et sur les capacités des habitants à résister en exerçant leurs activités d’une manière autonome (alimentation, soins, réseaux, entraide) ?

        L’autre axe de recherche privilégié concerne la qualité des conditions de vie, des conditions sociales de logement et de santé des habitants de ces quartiers. Quelles sont les structures sociales et culturelles sous-jacentes aux réponses collectives émergentes sur les territoires, alors qu’elles ont été négligées dans un premier temps ? La question de la santé ne se résout pas (seulement) en termes d’infrastructure technique ; elle est le produit d’interactions complexes avec l’environnement, de la qualité des relations sociales et humaines qui passe par l’attention aux autres, du soin des personnes (« care ») et des liens sociaux vecteurs d’appartenance et de solidarité dans des territoires compris comme lieux de vie. Quelles sont les initiatives, individuelles et collectives, qui ont permis de dépasser l’épreuve, d’exprimer cette « résilience[4] » par des réseaux d’échanges et d’organisation de l’entraide ? Il s’agit d’approcher les possibilités d’un « bien vivre » intégrant des capacités sociales des personnes (Sen, 2003) et de cohabiter : comment les habitants sont-ils en mesure de faire face à l’épreuve de la pandémie (crise, confinement, rupture des relations) ? Il conviendra d’en repérer les émergences collectives, leurs échelles d’action, d’évaluer la qualité et les retombées des réponses portées par des habitants du quartier et d’autres citoyens à la gestion de la crise sanitaire, en termes de coopération à l’échelle territoriale, notamment avec les réseaux de l’ESS et les collectivités territoriales.

        La santé mérite d’être pensée comme un « commun » (Stoessel-Ritz, 2015) qui relève de communautés de vie et s’adosse à des savoirs concrets par des relations à un environnement : comment l’intelligence pratique des habitants, bénévoles et soignants, apporte-t-elle des réponses sociales concrètes aux difficultés générées par la pandémie et permet-elle de parer aux manques et défaillances en matière de soins aux personnes ou d’approvisionnement alimentaire ?

        Les initiatives collectives, formelles ou non, retenues ici concernent plus particulièrement :

        (i) L’approvisionnement alimentaire des quartiers impactés. Comment ces initiatives témoignent d’une auto-organisation locale, comme figure d’une économie populaire adaptée (circuits-courts alimentaires, accessibilité), quel rôle et quelle reconnaissance économique, sociale de ces propositions à l’échelle des collectivités et des institutions ?

        (ii) La question des relations et du soin (« care ») aux personnes isolées, dépendantes et en situation de vulnérabilité. Ici on cherchera à comprendre comment s’exprime l’attention pour une éthique du « care » avec le souci des autres (Tronto, 2009), ou l’expression d’une capacité de « résilience » sociale des habitants. On s’intéressera plus particulièrement au rôle des femmes et des populations jeunes dans ces initiatives : Que nous apprennent les pratiques de sociabilités quant à l’engagement des jeunes ou des femmes des quartiers populaires (solidarités, pratiques citoyennes) ? Comment ces initiatives contribuent à décloisonner le territoire et à faire bouger les lignes par la coopération entre acteurs de territoire pour une solidarité organique, fondée sur plus d’autonomie et d’engagement ?

        Méthodologie

        Pour répondre à ces questions, cette recherche adopte une démarche originale et adaptée, celle de la recherche-action : elle a vocation à faciliter la communication sur le territoire entre les acteurs et à décloisonner les activités des uns et des autres pour améliorer la qualité des relations sociales et humaines, source d’une coopération plus efficiente et constructive entre chercheurs, acteurs et habitants en faveur de l’ESS.

        L’approche méthodologique s’appuie sur l’observation participante du fonctionnement des territoires, en relation avec les acteurs (bénévoles, professionnels, habitants). Cette recherche-action participe également de la construction d’une démarche adaptée à l’économie solidaire par la coopération des personnes concernées par les questions abordées dans cette recherche, en relation avec la Chaire ESS de l’UHA. L’approche vise à favoriser les réseaux de pairs (patients, bénévoles, personnes précaires) pour saisir des solidarités territoriales qui mettent l’accent sur l’autonomie des habitants, comme un levier de démocratie sanitaire.

        Une attention particulière sera portée au tissu associatif et aux initiatives de l’ESS dans les territoires urbains et périurbains de Mulhouse, Strasbourg et Belfort. La première étape du travail est consacrée à l’analyse des statistiques socioéconomiques et sanitaires (Covid-19) ; cette étape se fera en partenariat avec des professionnels (santé, éducation, travail social, médico-social), pour identifier et apprécier la place des services de soins et d’approvisionnement alimentaire dans la restauration de relations de confiance et l’initiative des habitants. Cette recherche s’appuiera également sur des entretiens semi-directifs auprès des populations cibles (populations jeunes, femmes et personnes en situation de dépendance) et auprès de personnes qui se sont engagées dans des initiatives collectives.

        Enfin, la démarche de recherche-action prendra appui sur la Chaire ESS de l’UHA pour accompagner l’engagement des jeunes (habitants, volontaires), leur mise en relation avec des pairs porteurs de projets pour trouver le chemin de l’apprentissage pour l’insertion sociale et/ou professionnelle. Cette recherche-action pourra être menée à partir des initiatives nées pendant la crise du Covid-19 et repérées par des acteurs qui ont mobilisé des fonds d’intervention pendant l’épidémie (Fondation de France à Mulhouse) pour analyser les obstacles rencontrés et les moyens de les surmonter.

        Par son caractère innovant et créatif, cette recherche-action favorise le dialogue et la coopération entre les partenaires et l’expérimentation de nouvelles formes d’apprentissage : c’est par exemple la découverte des métiers de services pour des jeunes déscolarisés (initiation à la cuisine, avec l’association Épices) et leur revalorisation dans le domaine de l’accompagnement et du soin aux personnes (care) qui peuvent être envisagées dans le prolongement de ce projet (avec des partenaires de la formation dans le médico-social).

        Apports spécifiques et plus-value de cette thèse

        Cette recherche permet de penser de nouvelles politiques territoriales en faveur d’une plus grande justice territoriale par des services organisés avec les habitants. Un de ses objectifs est de comprendre les dynamiques locales, solidaires et génératrices d’une plus-value pour tous par le bien vivre ensemble, favorables à des effets de résilience sur les territoires. Cette recherche permet aussi de (re)considérer les solidarités et les liens sociaux comme des sources de résistance à l’épreuve et de mobilisation des habitants par la prise d’initiatives.

        La construction de ces solidarités s’inscrit dans des réseaux et un tissu associatif d’où émergent les initiatives solidaires porteuses de propositions innovantes et pertinentes de l’ESS, une économie de proximité adaptée aux territoires et à leurs habitants.

        Les résultats attendus de cette thèse se situent à quatre niveaux :

        • Contribuer à une justice territoriale par la promotion des capacités de chacun et la reconnaissance des capacités et des potentiels des citoyens, habitants, acteurs locaux associatifs ou autres acteurs, à s’organiser et proposer des réponses à valoriser.
        • Appréhender les logiques d’action des habitants dans leur diversité face à la pandémie et à ses effets, de soutenabilité au rejet des décisions (ou situations) jusqu’à l’invention d’initiatives alternatives qui sortent des cadres établis.
        • Mettre en confiance et développer des modes de coopération pour faire participer les volontaires et les acteurs de l’ESS à la mise en place de pratiques d’entraide et l’organisation de réseaux d’acteurs qui jouent coopératif sur les territoires.
        • Soutenir les initiatives de l’ESS pour réduire la pauvreté et promouvoir des propositions alternatives répondant d’une économie solidaire à dimension citoyenne.

        Cette recherche a vocation à soutenir une culture de coopération partenariale (organisations de l’ESS, collectivités) avec une communauté d’acteurs qui souhaitent s’engager. Les résultats de ces travaux feront l’objet d’une valorisation à différents niveaux sous la bannière de la Chaire ESS, notamment par des publications.

        Cadre de la recherche

        Ce projet de thèse fait partie d’un axe majeur de recherche de la Chaire ESS de l’UHA intitulé « Faire société : avant et après le Covid-19 » animé par des chercheurs en sociologie, science politique, sciences économique et de gestion, sciences de l’information et de la communication. Cet axe de recherche s’inscrit dans le prolongement des travaux de recherche-action du réseau 2DLiS, co-fondateur de cette Chaire ESS[5] avec l’UHA. Depuis 10 ans, 2DLiS a développé séminaires, colloques et publications sur le lien social, la citoyenneté et le développement durable.

        Cette thèse est adossée à un comité de thèse mis en place au sein de la Chaire ESS avec une codirection assurée par Josiane Stoessel-Ritz, professeure de sociologie à l’Université de Haute-Alsace de Mulhouse et Maurice Blanc, professeur émérite à l’Université de Strasbourg, tous deux sont membres du réseau 2DLiS et du Laboratoire SAGE (Sociétés, Acteurs, Gouvernement en Europe, CNRS, UMR 7363, Université de Strasbourg et antenne UHA). La Chaire ESS de l’UHA hébergera le/la doctorant.e qui contribuera à l’Axe 6 ‒ «Dynamiques territoriales, villes et mobilités » ‒ du Laboratoire SAGE (Sociétés, Acteurs et Gouvernement en Europe – Unité mixte de Recherche 7363 du CNRS et Universités de Strasbourg et Mulhouse).

        Ce projet de recherche s’inscrit dans le cadre d’un contrat doctoral de 3 ans (2020-2023) au sein de l’UMR 7363 SAGE (antenne UHA) avec le soutien des acteurs et des partenaires de la Chaire ESS UHA. La rémunération est de l’ordre de 1800€ brut/mois.

        Candidatures : date limite de réception le 16 novembre 2020

        Les candidat(e)s sont invité(e)s à présenter un dossier composé des pièces suivantes : CV, lettre de motivation, résultats de Master et du mémoire de Master, note d’intention en réponse au projet doctoral proposé (entre 9 000 à 15 000 signes tout compris).

        Ce dossier est à envoyer à chaireESSuha@gmail.com au plus tard le 16/11/20.


        [1] Anglicisme signifiant « regroupement » (entreprises, laboratoires) ou foyer de diffusion (contagion pour le virus).

        [2] Du 1er mars au 30 avril 2020, la mortalité a bondi de 117% dans le Haut-Rhin, 57% dans le Bas-Rhin et 40% dans le Territoire de Belfort par rapport à la même période de l’année précédente (Santé Publique France, 2020).

        [3] A Mulhouse, on compte 577 décès entre le 1er mars et le 7 avril 2020, soit +204% en 5 semaines (Insee, 5 mai 2020.

        [4] Nous empruntons ici cette expression de manière prudente en retenant le sens donné par Laurent Éloi comme « une capacité des sociétés à supporter collectivement des chocs […] sans se désintégrer » (2017, p.33).

        [5] Membres 2DLiS fondateurs de la Chaire ESS : Josiane Stoessel-Ritz (Professeure, SAGE, UHA), Francis Kern (Professeur émérite, BETA, Unistra), Maurice Blanc (Professeur émérite, SAGE, Unistra), Jean-François Havard, (Maître de Conférences, SAGE, UHA).