Archives de catégorie : La recherche et écoles

L’Association Française d’Histoire Économique (AFHé) attribue plusieurs bourses à de jeunes chercheurs

L’Association Française d’Histoire Économique (AFHé) attribue chaque année plusieurs bourses à de jeunes chercheurs.

Pour une mission de dépouillement en archives

Deux allocations de recherche d’un montant de 1 000 euros chacune sont attribuées pour financer une mission de dépouillement en archives. Elles portent le nom de “Bourse Ernest-Labrousse”, à la mémoire du premier président de l’association AFHé.

Toute personne inscrite en Master 2 et en doctorat, en France ou dans un pays francophone, et travaillant sur un sujet d’histoire économique, sans restriction de période, peut candidater. Elle doit être membre de l’AFHé.

Vous trouverez plus de précisions pour la bourse Ernest-Labrousse sur ce lien : afhe.hypotheses.org/22392

Pour une participation à un colloque ou une conférence à l’étranger

Deux allocations de recherche d’un montant de 800 euros chacune sont attribuées pour financer une participation à un colloque ou une conférence à l’étranger. Elles portent le nom de “Bourse Pierre-Léon”, à la mémoire du deuxième président de l’association AFHé.

Toute personne inscrite en doctorat ou déjà docteur en France ou dans un pays francophone, et travaillant sur un sujet d’histoire économique, sans restriction de période, peut candidater. Elle doit être membre de l’AFHé.

Vous trouverez plus de précisions pour la bourse Pierre-Léon sur ce lien : afhe.hypotheses.org/22409


Les dossiers de candidature aux bourses Ernest-Labrousse et Pierre-Léon doivent parvenir au secrétariat de l’AFHE pour le 15 octobre 2024 : afhe.secretariat@gmail.com

Les attentes des consommateurs martiniquais d’une production agricole locale saine

Dans le cadre d’une conférence sera traité le thème des attentes des consommateurs martiniquais d’une production agricole locale saine : les enseignements du projet ECOPHYTO-PUMAT, le jeudi 12 septembre 2024 de 8h à 12h30 (heure Martinique) à distance via un lien ZOOM.

Consommer et produire une alimentation saine est-il foncièrement souhaité par les martiniquais ? Convient-il de développer sur le territoire martiniquais une production certifiée sans pesticides ? Et si c’est souhaitable par quels moyens développer ce type de production ? Ces questions ont été traitées par le programme PUMAT qui s’est déployé depuis 2021 en réponse à un appel à projets Ecophyto 2.

La conférence organisée a pour objet de présenter les résultats obtenus mais aussi d’en débattre avec les citoyens et les parties prenantes pour analyser le champ des possibles.

Organisé par le Faculté de Droit et d’économie, Pôle Schoelcher, Martinique
Université des Antilles, Amphi F. Fanon

Coordination

  • Philippe BANCE
    Professeur émérite des universités en économie à l’université des Antilles et membre du l’UMR CNRS-UA PHEEAC, il a publié plusieurs dizaines d’articles dans des revues référencées et dirigé dix ouvrages, consacrés notamment à l’action publique, à la gouvernance des organisations publiques, aux perspectives de changement de paradigme de l’action collective, à l’économie sociale et solidaire, aux conseils citoyens. Il est vice-président du Centre international de Recherche et d’Information en Economie Publique, Sociale et Coopérative (CIRIEC, section française) et membre du Conseil d’Administration de l’Association française d’économie politique (AFEP).
  • Angélique CHASSY
    Elle est professeure associée en économie à l’EM Normandie. Ses recherches portent sur la gestion publique, l’évaluation de l’impact économique, le consentement à payer, la gouvernance multiniveaux, le bien public, la prise de décision publique, l’analyse des coûts et des avantages, les politiques publiques et la participation citoyenne Le thème central de la recherche est la jonction de l’économie publique et la participation citoyenne. Ses travaux en cours portent sur la santé et l’intelligence artificielle, les modèles économiques des structures de l’Economie Sociale et Solidaire et le cadre juridique des Conseils de Citoyens. Elle est membre du Conseil d’Administration du Centre international de Recherche et d’Information en Economie Publique, Sociale et Coopérative (CIRIEC).
  • Laurent PARROT
    Il est responsable du projet ECOPHYTO PUMAT financé par l’Office Français de la Biodiversité. Chercheur économiste de formation au CIRAD (Centre de Coopération Internationale en Recherche Agronomique et le Développement), il est spécialiste des filières fruits et légumes aux Antilles, en Afrique subsaharienne et dans l’Océan Indien. Ses travaux portent sur les conditions de la production au sein des exploitations agricoles ainsi que sur le rôle des filières dans la transition écologique. Il est également membre du Comité Scientifique d’Orientation « Recherche et Innovation » (CSO R&I) en charge de la mise en œuvre du plan Ecophyto II+ et de son axe Recherche-Innovation.

8h-8h45 – Discours inauguraux

  • Karine GALY
    Elle est Vice-Doyenne de la FDE, Maître de conférences Habilitée à diriger les Recherches, en droit public à l’Université des Antilles. Après des études à l’Université des Antilles et de la Guyane, elle y fut chargée de Travaux dirigés et ATER et soutint en 2006 une thèse de doctorat sur la « Contribution à l’étude de l’imprégnation progressive du régionalisme par les droits de l’homme. L’exemple du régionalisme américain ». Elle est actuellement responsable du Master de droit, Membre du PHEEAC (UMR CNRS 8053), et co-dirige une équipe sur le développement dans l’espace Amérique Latine-Caraïbe (RIGODEV). Elle est membre de la Société Française du Droit International, et de l’Association des Juristes en Droit des Outre-Mer, notamment.
  • Jean-Raphaël GROS-DESORMEAUX
    Il est géographe, directeur du PHEEAC. Il possède une expérience en sciences de la conservation, spécialisé en géomatique appliquée. Ces activités de recherche concernent les sciences de la conservation de la biodiversité qu’il cherche à appréhender selon une démarche originale interdisciplinaire et transverse. De la Caraïbe à l’Amazonie, son objectif principal est de comprendre les choix de préservation de la biodiversité en fonction des connaissances en écologie, de leurs modalités d’appropriation par les différents acteurs (populations locales, gestionnaires, organisations) et de leurs modes de gouvernance dans les interactions « hommes-milieux ». Il est président du Conseil Scientifique Régional du Patrimoine Naturel de la Martinique et vice-président du Centre Régional d’Information Géographique “GéoMartinique”.

Séance Plénière

8h45- 9h45 – « Les enjeux du développement d’une production alimentaire locale et saine »
présentation Laurent Parrot et échanges avec la salle.

9h45-10h – Pause-Café

10h-11h – « Les attentes des consommateurs martiniquais pour des tomates locales certifiées sans pesticides : résultats et portée générique de l’enquête consommation », présentation Philippe Bance et Angélique Chassy et échanges avec la salle.

Table ronde

Le rôle des parties prenantes dans la perspective du déploiement d’une production maraichère locale et saine en Martinique

11h à 12h – Animé par Justin DANIEL

  • Justin DANIEL
    Il est professeur de science politique à l’Université des Antilles (UA), Faculté de droit et d’économie de la Martinique. Spécialiste de la Caraïbe et de l’outre-mer français, il est Vice-président du Comité de pilotage scientifique national (CPSN) dans le cadre du plan chlordécone IV. Membre actif de plusieurs réseaux professionnels dans la Caraïbe, ses recherches actuelles portent sur les territoires non-indépendants de la région et le fonctionnement de l’Etat dans les territoires périphériques de la République française. Parallèlement, il s’intéresse aux problèmes de gouvernance et aux politiques publiques en matière de développement durable et de biodiversité, en particulier dans les territoires de la Caraïbe.

Questionnement de la table ronde : Comment se rapprocher des objectifs de réduction de l’utilisation des produits phytopharmaceutiques ? Comment concilier pouvoir d’achat et alimentation saine ? Comment rendre compatible rémunération du producteur et pouvoir d’achat du consommateur ? Quels dispositifs de politique publique seraient adaptés au déploiement d’une production saine en Martinique ?

Intervenants

  • Olivier CAREME
    Il est ingénieur réseaux à la Chambre d’Agriculture de Martinique, responsable d’un réseau de références en diversification végétale. Il travaille sur l’élaboration et l’analyse des coûts de production. il est également responsable d’un réseau de fermes volontaires pour la réduction de l’utilisation des produits phytopharmaceutiques. Il anime également des formations en agroécologie pour les agriculteurs, les apprenants, les techniciens et les ingénieurs agricoles.
  • Josiane DOS-PELAGE
    Elle est médecin pédiatre diplômée de médecine environnementale, présidente de l’association médicale de sauvegarde de l’environnement et de la santé. L’AMSES a contribué en 2013-2015 à l’interdiction de l’épandage aérien de produits fongicides perturbateurs endocriniens et cancérigènes dans les bananeraies et continue à s’investir pour la mise sur le marché de produits de consommation dénués de toute trace de chlordécone dont la dangerosité pour le cerveau et la fertilité est connue depuis longtemps. A publié en 2016 dans la revue Elsevier un article sur le rôle des pesticides dans les cancers du sein et de la prostate.

Clôture de la conférence

12h à 12h30

  • Nicaise MONROSE
    Conseiller Exécutif de la Collectivité Territoriale de Martinique, il est en charge de l’Agriculture et de l’alimentation et Maire de la Mairie de Sainte Luce.

Cette conférence « PUMAT », est réalisée avec le soutien financier de l’OFB dans le cadre de l’Appel de Propositions à Recherches « Les approches globales pour limiter l’utilisation des produits phytopharmaceutiques : Coupler le préventif et le curatif au sein des filières, des agriculteurs jusqu’aux consommateurs » lancé dans le cadre du plan Écophyto II+ et co-piloté par les ministères de la transition écologique, de l’agriculture et de l’alimentation, des solidarités et de la santé et de l’enseignement supérieur, de la recherche et de l’innovation.

https://univ-antilles-fr.zoom.us/meeting/register/tJIvduysqT8pGNSPvxDgMcAqZptRlO7oEEj-

Disparition de André Straus, un pont entre historiens et économistes

André Straus, directeur de recherche émérite au CNRS, a disparu accidentellement le 9 août 2024. Il restera présent dans la communauté scientifique à la fois par ses travaux sur l’histoire du financement de l’économie française au XXe siècle et par le rôle de pont qu’il a joué entre les historiens et les économistes. Nul de tous ceux qui l’ont connu en France n’oubliera l’amitié, l’humour, la chaleur personnelle et le dynamisme qui ont été sa marque de fabrique et qu’il a prodigués avec générosité. Ce sera aussi le cas de nombreux membres des congrès mondiaux d’histoire économique (WEHC) dont il ne manquait jamais les réunions quadriennales puis triennales et où il avait noué des relations durables. Ayant été tous deux associés à certaines de ses activités, nous souhaitons ici présenter toutes les dimensions de son parcours.

Sa double formation avait été la base de sa spécificité et de son itinéraire professionnel. Membre d’une famille de trois enfants, né en 1948 d’un père pédiatre reconnu pour ses travaux sur la maltraitance des enfants et d’une mère professeure de musique, il avait passé d’abord une maîtrise de mathématiques avant de se convertir à l’histoire. Agrégé d’histoire en 1977, il avait enseigné 5 ans en lycée, à Harfleur, Champigny, Joinville le Pont. Puis, ayant élaboré un projet de thèse d’Etat sous la direction de Jean Bouvier, professeur à Paris 1, il a été recruté en 1982 comme chargé de recherche au CNRS, affecté à l’Institut d’histoire économique et sociale de Paris 1, devenu en 1997 un des pôles de l’UMR Institutions et dynamiques historiques de l’économie (IDHE, titre ensuite élargi à la société : IDHE.S). Ayant soutenu sa thèse d’Etat en 2006 sous la direction d’Alain Plessis, il a été promu directeur de recherche. En 2019 il avait obtenu l’éméritat.

Recherche

André Straus (il avait changé la graphie familiale Strauss) avait lui-même défini ses orientations dans son résumé de thèse de 2006 :
« Il s’agit d’une thèse d’Etat sur travaux. On peut les regrouper sous trois principales rubriques :

1) L’inscription de la conjoncture dans l’espace (ils concernent les mouvements longs de l’industrie lainière et l’appréhension de la conjoncture à partir de la démographie des entreprises).

2) Le financement de l’économie du financement de l’Etat au financement des entreprises (ils traitent des emprunts d’Etat et de leurs rapports avec le marché financier, de l’évolution comparée des modes de financement et des systèmes financiers des pays industrialisés, du financement des entreprises françaises dans la deuxième moitié du XXe siècle ainsi que du financement de l’industrie électrique ; ils envisagent aussi sous cet angle la question de la gouvernance des entreprises).

3) Les institutions financières (ces études envisagent l’histoire des marchés financiers, des banques et de l’assurance, et traitent aussi des rapports entre l’Etat et le système financier). » Au fil du temps il a ainsi occupé un large spectre de recherche de l’échelle macroéconomique à la microéconomie, étudiant la conjoncture comme les structures des économies, mêlant histoire quantitative et travail d’archive comme histoire orale et ne rechignant pas à l’histoire comparée et à la dimension internationale des recherches.

Il est devenu pionnier dans l’étude de certaines branches de l’histoire économique : la finance, la monnaie, l’assurance. En histoire financière, il s’est fait connaître par ses travaux précurseurs sur les emprunts d’Etat, sur le financement des entreprises, la Bourse, le secteur bancaire puis à partir des années 1990 celui de l’assurance.

Un enseignant impliqué

Chercheur CNRS, André Straus a aussi été très actif en assurant des enseignements dans deux établissements de formation à la statistique : l’École nationale de la statistique et d’analyse économique (ENSAE), l’Ecole nationale supérieure de la statistique et de l’information (ENSAI), et à l’École normale supérieure, et surtout à l’Université de Paris 1 Panthéon-Sorbonne où il a lancé en 2008 un parcours d’histoire économique au sein de l’UFR d’économie. Destiné aux étudiants de master, cet enseignement a contribué pendant une dizaine d’années à familiariser les étudiants en économie au travail sur archives et à la démarche méthodologique des historiens.
Toujours généreux de son savoir pour les étudiants, il a dirigé et co-dirigé plusieurs thèses d’économie à dimension historique. Ajoutons qu’il avait été membre de jurys de concours : pour l’agrégation de sciences sociales et l’entrée à HEC.

Une place à part dans le monde académique

André Straus a préparé une génération d’économistes à la fameuse leçon de 24 heures de l’agrégation de sciences économiques. Il était également chercheur associé au laboratoire PHARE (Philosophie, Histoire et analyse des représentations économiques) de l’Université Paris 1 créé en 2001, au sein duquel il aimait dialoguer avec les historiens de la pensée et les philosophes économistes.

C’était aussi un homme du collectif. Par la transmission des apports de la génération précédente : il a co-organisé un volume d’hommage à son maître Jean Bouvier, qui fut un vrai livre et auquel ce dernier collabora abondamment ; ensuite il a participé à l’organisation des mélanges à la mémoire de l’historien russe Valerij I. Bovykin (parus à Moscou en 2001) ; enfin il a dialogué de nombreuses années avec Maurice Lévy-Leboyer et, après sa disparition, co-organisé la journée consacrée à l’œuvre de celui-ci à l’Université de Paris Nanterre en 2015. Par les revues : il a contribué au lancement de la revue Histoire et mesure en 1986, en est resté membre du comité de rédaction, devenant même un temps responsable de la rédaction ; il a été longtemps membre du comité de rédaction de la revue Risques fondée par Denis Kessler ; il a publié six articles dans la revue Entreprises et Histoire. Par la participation à des opérations ou des comités de travail historique avec des entreprises : cela a été le cas avec le Crédit Lyonnais, où il a codirigé avec Roger Nougaret une collection de 5 volumes d’archives économiques du Crédit Lyonnais confiés chacun à un universitaire (Les entreprises aéronautiques françaises, 1909-1945, 1996 ; Cinquante ans d’industrie cinématographique, 1906-1956, 1996 ; Rhône-Alpes, terre d’industries à la Belle Epoque, 1899-1914, 1998 ; L’industrie automobile, 1905-1971 et a été l’un des codirecteurs du volume de référence Le Crédit lyonnais, 1863-1986. Études historiques (Genève, Droz, 2003) ; de même, il a été membre actif du Conseil scientifique de la Mission historique de la Banque de France ; à partir de 2004 il a été la cheville ouvrière du Comité scientifique pour l’histoire de l’assurance créé par la Fédération française des sociétés d’assurances et a réalisé pour elle de substantielles archives orales.

Un historien de plain-pied dans la société

Pour autant la vie d’André Straus a eu d’autres dimensions que les activités scientifiques et enseignantes. A 20 ans en 1968, il adhère intellectuellement au trotskysme sans faire partie d’aucun groupe ; tout en sympathisant avec Voix Ouvrière, il devient l’un des principaux animateurs d’un petit groupe d’élèves de grandes écoles dont l’action était orientée vers l’éducation socialiste des jeunes futurs ouvriers, élèves de lycées d’enseignement professionnels (LEP), le « Court-circuit ». Il est membre de Lutte Ouvrière dès la première heure. Plus tard, il participe à la rédaction d’un bulletin orienté vers les jeunes de banlieue, « Cinquième Zone ». Il rejoint à cet égard son grand cousin, Robert Jablon, juif allemand qui avait été membre de l’opposition communiste dans les années trente avant d’exercer après-guerre les fonctions de banquier en France, chez les Rothschild.

Il a voulu comprendre le fonctionnement du ministère de l’Economie et des Finances. Il a été admis comme auditeur au Cycle des hautes études de développement économique de l’IGPDE et membre de sa deuxième promotion (2004-2005).

Il a exercé des activités dans deux domaines des sciences dites dures : consultant au CEA (protection contre les rayonnement non ionisants), et co-créateur d’une entreprise de biotechnologie.
En définitive, André Straus était un chercheur qui mêlait modestie et haute exigence envers lui-même et envers les autres, généreux de son temps pour les étudiants, toujours prêt à discuter et spéculer avec ses collègues à ouvrir de nouveaux champs de recherche.

Une réunion de sa famille, ses amis et ses collègues aura lieu en septembre à Paris. Nous adressons toutes nos condoléances à sa famille et pensons plus particulièrement à son épouse Valérie.

Laure Quennouëlle-Corre et Patrick Fridenson

Sélection bibliographique

Patrick Fridenson et André Straus (dir.), Le capitalisme français (XIXe-XXe siècle). Blocages et dynamismes d’une croissance, Paris, Fayard, 1987.
André Straus (dir.), « Assurance et sociétés industrielles », Risques, n° 31 juillet-septembre 1997.
Robert Jablon, Laure Quennouëlle-Corre, André Straus, Politique et finance à travers l’Europe du XXsiècle. Entretiens avec Robert Jablon, Bruxelles, Peter Lang, 2009.
Laure Quennouëlle-Corre et André Straus (dir.), Financer les entreprises face aux mutations économiques du XXesiècle, Paris, Comité pour l’histoire économique et financière de la France, 2009.

Les écoles de la CDEFM favorisent les étudiants et la défense de leur modèle d’excellence

Les écoles de la CDEFM () poursuivent leur politique d’augmentation du nombre d’inscrits. Depuis trois ans, les écoles soutiennent ainsi leur modèle d’excellence via les classes préparatoires.

Une augmentation du nombre de places

Les écoles de la CDEFM s’engagent à limiter l’augmentation du nombre de places ouvertes pour leurs établissements à 15 maximum pour les concours BCE et Ecricome 2025 (concours ECG).

Le cas des admissions sur titre 2025

Concernant les concours des Admissions sur titre 2025, toutes les écoles membres de la CDEFM communiqueront selon un calendrier identique les résultats aux étudiants :

  • embargo sur les résultats des concours et/ou études de dossiers du 11 janvier 2025 au 10 février 2025
  • publication des admissions le mardi 11 février 2025, date identique pour toutes les écoles
  • affectations, inscriptions et demandes d’acompte à compter du mercredi 12 février 2025
  • embargo sur les résultats des concours et/ou études de dossiers du 10 mai 2025 au 9 juin 2025
  • publication des admissions le mardi 10 juin 2025, date commune pour tous
  • affectations, inscriptions et demandes d’acompte à compter du mercredi 11 juin 2025

En dehors de ces périodes, les écoles pourront communiquer leurs résultats aux étudiants selon les besoins.

Des allocations de recherche proposées par la Mission historique de la Banque de France


Chaque année
, la Mission historique de la Banque de France propose des allocations de recherche. Ces allocations de recherche sont ainsi attribuées à des étudiants régulièrement inscrits en master 1 ou 2, en thèse ou en année post-doctorale et relevant des disciplines suivantes : histoire, sociologie, sciences politiques, sciences économiques, droit et gestion.

Montants

Ces allocations, d’une durée d’un an, renouvelables, sont d’un montant de 1 800 euros et 3 600 euros. Ces sommes sont imposables. Elles sont versées en deux fois selon le calendrier suivant :

  • Master : 900 euros à l’issue du vote des membres du conseil scientifique de la Mission historique [CSMH], 900 euros en fin d’année universitaire sur présentation du relevé de notes, du procès-verbal de soutenance et / ou du mémoire ;
  • Thèse : 1 800 euros à l’issue du vote des membres du CSMH, 1 800 euros en fin d’année universitaire sur présentation d’un état des recherches et des premiers résultats obtenus au cours de l’année écoulée ;
  • Année post-doctorale : 1 800 euros à l’issue du vote des membres du CSMH, 1 800 euros en fin d’année universitaire sur présentation d’un état des recherches et des premiers résultats obtenus au cours de l’année écoulée.

Critères de sélection des dossiers

Les sujets de recherche devront revêtir une dimension historique et comporteront une exploitation précise des sources d’histoire de la Banque de France, conjointement à l’exploitation de toute autre source pouvant nourrir le sujet.

Les travaux s’ordonnent autour de trois pôles :

  • Histoire de la banque centrale, de sa place et de son rôle, y compris international, dans le domaine de l’histoire de la monnaie, du crédit et du change ;
  • Histoire de la Banque de France et de l’économie, de son action de banque commerciale, notamment à travers l’histoire de ses succursales dans leurs rapports avec les agents économiques locaux ;
  • Histoire des personnels de la Banque de France, de la politique sociale et de l’évolution des structures de l’entreprise.

La mise en valeur scientifique des fonds d’archives de la Banque de France ainsi que l’animation de la recherche historique sont principalement assurées par Michel Margairaz, professeur émérite à l’université de Paris 1 Panthéon-Sorbonne et par Olivier Feiertag, professeur à l’université de Paris 1 Panthéon-Sorbonne.

Délai

Le lien qui suit permet de consulter le règlement des allocations de bourse et la fiche de renseignements à compléter.

La date limite de candidature est fixée au 29 novembre 2024.

Contact auprès de la Mission historique de la Banque de France

Pour tous renseignements supplémentaires, contactez l’adresse suivante : 1069-historique-ut@banque-france.fr

13e Congrès de l’AFEP à Montpellier en Juillet 2024

L’Association Française d’Économie Politique (AFEP) annonce la tenue de son 13e congrès annuel. Ce congrès se déroulera, en France, du 2 au 5 juillet prochain à l’Université de Montpellier. Plus de 200 chercheurs en économie et en sciences sociales, français comme internationaux, sont attendus à cette occasion.

Quel est le rôle de cette Association Française d’Économie Politique (AFEP) ?

L’AFEP est une association scientifique généraliste dont l’objectif est la promotion du pluralisme dans le champ de l’économie académique. Le congrès annuel de l’AFEP est un moment important pour l’association et pour la communauté des économistes. Il permet de faire vivre le pluralisme des théories, des méthodes et des objets. Au-delà, cette approche encourage le dialogue et l’interdisciplinarité au sein de l’espace des sciences humaines et sociales.

Le thème de cette année est « Face aux crises, des planifications sont-elles possibles ? »

L’économie institutionnaliste a montré que les sorties de crise passées ont redessiné les lignes de partage entre le marché et l’intervention publique. Dans la gestion des crises, les stratégies d’évitement et/ou de corrections, souvent immédiates, sont apparues comme les solutions privilégiées par la puissance publique. Mais l’ampleur, la nature et la multiplication des crises appellent aujourd’hui à questionner ces stratégies et à en penser de nouvelles.

Dans le même temps, les marqueurs d’une possible régulation consciente, construite, de l’économie montrent comme un fait historique nouveau. La contrainte du changement écologique apparait de plus en plus forte et sa temporalité structurante. Partout les sociétés sont confrontées au franchissement des limites planétaires et aux inégalités écologiques, sociales croissantes. Face au défi de l’encastrement de la contrainte du changement écologique dans le fonctionnement de nos économies et nos sociétés, quelles sont les stratégies à mettre en œuvre ? Le développement d’activités dites « vertes » peut-il se passer d’une articulation avec l’échouage du capital dit « brun », qui suppose la détérioration brusque et (relativement) imprévue de sa profitabilité ? Quelle valeur affecter aux émissions évitées pour orienter les investissements publics et privés vers une trajectoire de décarbonation plus ambitieuse ? Et quel rôle peut-on espérer donner à la valeur tutélaire du carbone, qui reflète certes une référence dont tiennent compte les acteurs dans leurs plans d’investissement mais qui peine cependant à se concrétiser sous la forme d’un signal-prix crédible ?

Quels que soient les processus de production futurs, leur conception et leurs finalités appellent à porter l’attention au développement d’une régulation consciente et collective, donc fondamentalement politique, de l’économie, de ses structures, des arrangements institutionnels de l’action collective qui la fondent, tenant compte de l’incertitude radicale qui accompagne la crise systémique actuelle.

Le programme des sessions plénières

Trois sessions plénières sont organisées autour de cette thématique de la planification :

  •  « Quelle planification pour quelle transition » avec Geneviève Azam, Florence Jany-Catrice et Laure Quennouelle-Corre
  • « Pratiques et expériences décentralisées de la planification : quel rôle pour la démocratie ? » avec Simon Tremblay-Pépin, Srdjan Redzepagic, Géraldine Rieucau et Marta Pappalardo
  • « Les calculs économiques de la planification écologique » avec Adrien Hainaut, Alain Marciano et Nathalie Berta

Plus de 70 sessions parallèles thématiques auront également lieu, au cours desquelles les participants présenteront leurs recherches en cours, sur des thèmes aussi variés que : planification et démocratie, les méthodes de la planification, planification : participations et gouvernances locales, la protection sociale dans les pays en développement, les crises de l’agriculture et de l’alimentation, les transformations de l’État social, finance et régimes d’accumulation parmi de nombreux autres sujets. La journée du 2 juillet est réservée aux doctoriales avec déjà 60 participants inscrits.

Informations pratiques

  • Date : 2-5 juillet 2024
  • Lieux :
    • Université Paul-Valéry Montpellier 3, le 2 juillet 
    • Université de Montpellier, Faculté d’économie Richter, du 3 au 5 juillet
  • Inscription obligatoire : https://afep2024.sciencesconf.org/ (tarifs d’inscription et informations détaillées disponibles en ligne) date limite d’inscription : 21 juin

Pour plus de détails sur le programme, les modalités d’inscription et les informations logistiques, veuillez visiter le site officiel de l’AFEP : https://assoeconomiepolitique.org/congres/13e-congres-de-lafep-2024-montpellier/.

La Banque de France et Toulouse School of Economics ont récompensé six chercheurs pour leurs contributions en économie monétaire et finance

La Banque de France et Toulouse School of Economics (TSE) ont organisé une cérémonie à Paris le mardi 18 juin 2024 pour remettre le Prix en Économie Monétaire et Finance, récompensant six chercheurs pour les années 2022 et 2024. Ces prix honorent des travaux de recherche qui améliorent les actions des banques centrales.

La liste des lauréats

Pour l’année 2022, les lauréats sont :

  • Ricardo Caballero, qui a reçu le Prix Senior en Économie Monétaire et Finance.
  • Ulrike Malmendier, lauréate du Prix Junior Finance.
  • Benjamin Moll, récipiendaire du Prix Junior Monnaie et Macroéconomie.

Pour l’année 2024, les prix ont été décernés à :

  • Hélène Rey, pour le Prix Senior en Économie Monétaire et Finance.
  • David Sraer, pour le Prix Junior Finance.
  • Matteo Maggiori, pour le Prix Junior Monnaie et Macroéconomie.
De g. à d. : David Sraer, Ricardo Caballero, Angès Bénassy-Quéré, François Villeroy de Galhau, Jean Tirole, Ulrike Malmendier et en arrière plan Matteo Maggiori

Le déroulement de la cérémonie

La cérémonie a été précédée d’une conférence qui a mis en lumière les contributions académiques des lauréats dans le contexte actuel des banques centrales. Les chercheurs ont participé à deux tables rondes, abordant les flux mondiaux de capitaux post-pandémie et les défis de la politique monétaire après le pic d’inflation de 2022-2023.

Ces discussions ont été suivies d’une session de questions-réponses ouverte au public, avec un replay de la cérémonie disponible en ligne. François Villeroy de Galhau, Gouverneur de la Banque de France, Agnès Benassy-Quéré, co-présidente du jury et seconde Sous-Gouverneur de la Banque de France, et Jean Tirole, co-président du jury et lauréat du Prix de la Banque de Suède en sciences économiques en mémoire d’Alfred Nobel 2014, ont présidé l’événement.

Agnès Benassy-Quéré a souligné l’importance de la recherche économique pour l’action des banques centrales, notamment en matière de stabilité monétaire et financière, ainsi que pour la résilience des systèmes de paiement. Elle a déclaré que ces prix, décernés conjointement avec TSE, encouragent une recherche académique de qualité, pertinente pour les banques centrales et au service du bien commun.

Jean Tirole a exprimé sa conviction que la recherche académique en économie monétaire et finance peut enrichir les réflexions des banques centrales. Il a affirmé que ces prix récompensent des universitaires dont les travaux facilitent le dialogue entre le monde académique et les décideurs économiques.

Lors de chaque édition de cette cérémonie, un prix senior en économie monétaire et finance ainsi que deux prix juniors sont décernés. Les prix juniors récompensent des chercheurs ayant obtenu leur doctorat depuis moins de vingt ans, l’un en finance et l’autre en économie monétaire et macroéconomie. Les lauréats 2022 et 2024 ont été distingués pour la qualité scientifique de leurs travaux et leur pertinence pour les décisions de politiques économiques.

Les biographies des lauréats pour les années 2022 et 2024 sont disponibles en ligne.

“La Repenser l’État au XXIe siècle” : débat public à la Public Factory

C’est le lundi 29 avril 2024 que la Public Factory – un lieu qui vise à créer des liens entre étudiants, chercheurs et acteurs publics – recevait lors d’une soirée de présentation et de discussion les auteurs de l’ouvrage “Repenser l’État au XXIe siècle. Libertaires et pensées critiques”.

Le débat public de “Repenser l’État au XXIe siècle”

Présentation des auteurs de l’ouvrage

Le débat public sur le livre du séminaire ETAPE Repenser l’État au XXIe siècle. Libertaires et pensées critiques aura rassemblé de gauche à droite sur le plateau :

  • Philippe Zittoun, directeur de recherche en science politique au LAET (Laboratoire Aménagement Economie Transport, UMR 5593, CNRS-Université Lyon 2-ENTPE) et secrétaire général de l’Association Internationale de Politique Publique (IPPA) ;
  • Irène Pereira, professeure des universités en sciences de l’éducation et de la formation à l’ Université de Rouen Normandie, philosophe, sociologue ;
  • Philippe Corcuff, co-auteur de l’ouvrage, et professeur des universités en science politique à Sciences Po Lyon et membre du CERLIS (Centre de recherche sur les liens sociaux, Université Paris Cité/Université Sorbonne Nouvelle/CNRS, UMR 8070).

Un débat animé par Christian PAUL, comme coordonnateur de la Chaire Transformations de l’action publique. Christian Paul a exercé des responsabilités à tous les niveaux de l’action publique, dans les collectivités et au sein de l’Etat, comme ancien Ministre. Il a cofondé la 27e Région, laboratoire de transformation de l’action publique, qui a depuis plus de dix ans un rôle pionnier dans le domaine du design des politiques publiques et de l’innovation dans les territoires.

En présence et avec le soutien notamment de :

  • Martine Huyon, responsable de la Public Factory de Sciences Po Lyon ;
  • Jeanne Deveaux, chargée des partenariats et du mécénat – Fondation Sciences Po Lyon ;
  • Hélène Surrel, directrice de Sciences Po Lyon.

Ce livre collectif, réalisé par le séminaire ETAPE (Explorations Théoriques Anarchistes Pragmatistes pour l’Emancipation, co animé par Philippe Corcuff), procède à une actualisation des analyses de l’État, dans la confrontation avec des approches libertaires et des pensées critiques. L’ouvrage s’intéresse, entre autres, aux apports de Pierre Bourdieu et de Michel Foucault ainsi que des anthropologies politiques anarchistes de David Graeber et James C. Scott. Il explore aussi différents outils (décolonialisme, intersectionnalité, démocratie radicale…) et terrains (école, racismes, culture, économie sociale et solidaire…) contemporains.

Fondation de Wendel : une aide à la recherche (master 2 et doctorants)

Pour l’année universitaire 2024, la Fondation de Wendel renouvelle son programme de soutien à la recherche, destiné aux étudiants de Master 2 et aux doctorants dans les sciences humaines et sociales. Avec un intérêt prononcé pour les études historiques et économiques, les aides portent sur les projets concernant les techniques, les entreprises et plus généralement la société industrielle, Ce faisant, ce programme accorde une préférence aux projets utilisant des archives industrielles.

Ce qui est offert par la Fondation de Wendel

  • Pour les étudiants en Master 2, une aide de 1 500 € pour une année.
  • Pour les doctorants, une aide de 5 000 € par an, pouvant durer trois ans pour une candidature de première année.

Critères d’admissibilité

  • Candidature ouverte pour les étudiants de Master 2.
  • Candidature ouverte aux doctorants en première ou deuxième ou troisième année.

Dossier de candidature à constituer

  • Pour les étudiants de Master 2
    – Présentation du sujet de recherche, problématiques, sources envisagées et bibliographie provisoire.
    – Curriculum Vitae.
    – Avis du directeur de recherche.
    • Pour les doctorants
      – Présentation du projet de thèse, problématiques et sources à consulter.
      – Calendrier de réalisation.
      – Curriculum Vitae.
      – Avis du directeur de recherche.

        Dates clés

        Le dossier complet doit être soumis avant le 15 octobre 2024. Les dossiers doivent être envoyés exclusivement sous format électronique aux deux adresses suivantes :
        Académie François Bourdon : contact@afbourdon.com
        Fondation de Wendel : contacts@fondationwendel.eu

        Pour toute information complémentaire, contactez l’ACADEMIE FRANCOIS BOURDON, par téléphone, par mail ou sur le site Internet  : https://www.afbourdon.com/soutien-a-la-recherche/bourses-detude-de-la-fondation-wendel/

        L’Université d’Angers lance « UA Podcasts » : une nouvelle plateforme audio pour la communauté universitaire

        L’Université d’Angers (UA) vient de lancer « UA Podcasts », une nouvelle plateforme dédiée aux productions audio de sa communauté universitaire. Cette initiative rassemble des podcasts sur des thèmes variés tels que l’insertion professionnelle, la recherche, les conférences et l’histoire de l’établissement.

        Le podcast, un média en expansion

        Le podcast, un média en pleine expansion, connaît une croissance continue en nombre d’auditeurs et en temps d’écoute, surtout depuis la pandémie de Covid-19. Face à cette popularité grandissante, l’Université d’Angers a vu émerger de nombreuses séries de podcasts, créées par des étudiants, des enseignants-chercheurs et divers services de l’UA.

        Parmi les productions, le Service universitaire d’information, d’orientation et d’insertion professionnelle (Suio-Ip) propose des entretiens avec des experts en coaching et en ressources humaines, destinés à aider les futurs diplômés dans leur début de carrière. D’un autre style, les « Navettes sonores » explorent la francophonie avec des créations musicales originales de David Rousseau et du groupe amateur Le Labo sonore de l’UA.

        La plateforme UA Podcasts offre un point d’entrée unique pour ces contenus diversifiés. Les utilisateurs peuvent y accéder à des séries historiques marquant les 50 ans de l’établissement, à des conférences d’invités prestigieux, ainsi qu’à une sélection de « podcasts amis » traitant de l’actualité de l’UA ou en lien avec ses activités.

        Accessibilité et diffusion

        Avec une soixantaine de podcasts disponibles dès son lancement, UA Podcasts promet un enrichissement régulier de son contenu. L’accessibilité est une priorité, chaque podcast étant accompagné d’une transcription écrite des échanges audios. Hébergés sur le site de l’UA, les fichiers sont également accessibles sur des plateformes majeures comme Spotify et Deezer, assurant une large diffusion.

        UA Podcasts représente ainsi une nouvelle ressource précieuse pour la communauté universitaire angevine, facilitant l’accès à une riche diversité de contenus audio.

        Prix Crédit Agricole d’histoire des entreprises – Édition 2024

        Le Prix Crédit Agricole d’histoire des entreprises, porté par la Fondation d’entreprise Maison de Salins, a pour objectif de mettre en valeur les travaux de recherche inédits en histoire des entreprises et, par-delà, d’éclairer le monde des entreprises. Il concerne les thèses et mémoires d’habilitation à diriger des recherches (HDR) traitant d’une problématique propre à l’histoire des entreprises du XIXe au XXIe siècle.

        Le Prix Crédit Agricole d’histoire des entreprises distingue un travail remarquable

        Tous les champs et types de recherche en histoire des entreprises sont couverts, qu’il s’agisse de monographies, d’histoires de branches, de produits ou de services, de biographies d’entrepreneurs ou d’histoires de groupes sociaux liés à l’entreprise. Le Prix s’attache à distinguer un travail remarquable par la pertinence et l’originalité de sa problématique, la solidité des sources et de la méthode ainsi que la qualité de l’écriture. Le jury est composé de personnalités du Crédit Agricole, de la presse, de l’enseignement supérieur et de la recherche.

        Un Prix est de 6 000 €

        Le montant du Prix est de 6 000 euros qui seront partagés de la manière suivante : 3 000 euros pour le lauréat et 3 000 euros d’aide à l’édition du manuscrit primé. Comme pour les années précédentes, le travail primé par le jury sera proposé pour publication dans la série « Entreprises » qui s’inscrit dans la collection « Perspectives historiques » des Presses Universitaires François Rabelais qui offrent un cadre éditorial aux manuscrits lauréats du Prix. Si le lauréat est déjà engagé auprès d’un autre éditeur lors de sa participation au Prix Crédit Agricole d’histoire des entreprises, la subvention de 3 000 euros pour l’édition devient caduque. Par ailleurs, le lauréat sera accompagné par un tuteur éditorial afin d’assurer le passage du travail primé à un ouvrage publiable.

        L’édition 2024 du Prix concerne les thèses et les mémoires inédits d’habilitation à diriger des recherches soutenus entre le 15 juillet 2023 et le 15 juillet 2024.

        Doté d’une forte culture entrepreneuriale, le Groupe Crédit Agricole est un partenaire de longue date des entreprises par le biais des Caisses régionales, de Crédit Agricole S.A. et de ses filiales, notamment Crédit Agricole CIB et LCL. Le Crédit Agricole souhaite donc promouvoir la recherche de haut niveau en histoire des entreprises grâce au Prix Crédit Agricole d’histoire des entreprises, porté par la Fondation d’entreprise Maison de Salins et son partenaire, la revue Entreprises et Histoire.

        Pour participer au Prix Crédit Agricole d’histoire des entreprises, édition 2024

        Le dossier de candidature doit comporter les éléments suivants :

        • La thèse de doctorat ou le mémoire d’habilitation à diriger des recherches rédigé en français. Les thèses en cotutelle internationale sont admises. Dans le cas où la langue n’en serait pas le français, il est nécessaire d’y joindre le résumé long en français qu’exige la cotutelle.
        • Le rapport de soutenance (qui peut être transmis dans un second temps s’il n’est pas encore parvenu au candidat).
        • Une présentation d’une page maximum dans laquelle le candidat expliquera l’intérêt de publier son travail.

        Le dossier complet est à adresser à Pascal Pénot (pascal.penot@credit-agricolesa.fr), sous forme numérique de préférence, jusqu’au 16 juillet 2024.

        Au cas où ce travail serait également présenté à un autre prix, ou si un projet de publication est déjà en cours, il est nécessaire de l’indiquer.

        Colloque : Pouvoir d’agir des usagers en France et au Québec : partage de connaissances pour une plus grande démocratie en santé

        Appel à communication du colloque : “Pouvoir d’agir des usagers en France et au Québec : partage de connaissances pour une plus grande démocratie en santé”

        Le colloque aura lieu en ligne sur ZOOM
        le jeudi 13 juin de 14h00 à 18h30

        • 14h00-16h00 : plénière
        • 16h00-18h30 : ateliers

        La Revue des Sciences de Gestion, la chaire de Gestion des services de santé du Conservatoire National des Arts et Métiers et le laboratoire LIRSA (EA4603) proposent une nouvelle édition du colloque « Démocratie en Santé ». 

        Cette deuxième rencontre – qui fait suite à une première édition “Démocratie en santé et pouvoir d’agir en santé” en juin 2023 – réunira cette fois des spécialistes des pratiques québécoises et françaises, afin de mieux comprendre les apports et les limites des initiatives développées des deux côtés de l’Atlantique, mais également afin de partager les résultats d’expérimentations et de programmes de recherche impliquant des patients-partenaires.

        L’objectif reste de promouvoir une discussion interdisciplinaire et d’alimenter de nouvelles pistes de réflexion pour tous les acteurs de la démocratie en santé : usagers, professionnels, représentants des tutelles, chercheurs, etc.

        Cet appel à communications appelle des travaux, notamment sur :

        • le statut des patients-partenaires : du bénévolat au salariat ? Quels choix ? Pour quelles conséquences ?
        • accorder une place croissante aux proches dans le système de santé et les parcours de soins : quelles limites données par la règlementation ? Quels atouts pour les soins et l’accompagnement des personnes ? 
        • les patients-partenaires au sein des équipes de soignants : quels impacts sur l’organisation du travail, les rôle et les missions des professionnels ?
        • pouvoir d’agir des usagers : quel apprentissage organisationnel au sein des établissements ? Quelle gestion des connaissances au sein des équipes ?
        • démocratie en santé et pouvoir d’agir des usagers : où en est vraiment la transformation épistémique ?
        • pouvoir d’agir des professionnels : une attente forte de la part des équipes ? Une nécessité pour garantir le pouvoir d’agir des usagers ?
        • le pouvoir d’agir et la e-santé : le pouvoir d’agir est-il un levier d’expérimentation, d’adoption et de déploiement des outils de la e-santé ?

        Cette liste n’est pas exhaustive, les propositions qui apporteraient une contribution qui ne s’inscrirait pas dans l’un des axes proposés seront examinées avec la plus grande attention.

        Deux types d’article peuvent être proposés 

        • Articles académiques. Ils pourront se fonder sur des études empiriques tout autant que déboucher sur des approches pluridisciplinaires. Leur pertinence sera appréciée au regard de l’apport académique et de l’apport managérial.
        • Témoignages. Cette dimension ouverte se fondera sur une expérience individuelle ou collective mais ne se contentera pas d’une forme narrative, elle devra inclure une problématisation débouchant sur des pistes éventuelles de solution ou de recherche.

        Modalités de soumission

        MODALITÉS DE SOUMISSION des communications au colloque et sélection des articles pour un numéro spécial de la revue des sciences de gestion

        • Remise des résumés pour le colloque : 15 avril 2024
        • Retours aux auteurs : 2 mai 2024
        • Date limite des inscriptions au colloque : 15 mai 2024
        • Remise de la version intégrale de l’article (50.000 signes espaces compris, bibliographie, schémas, figures, tableaux compris) :
        • Publication du numéro spécial de La Revue des Sciences de Gestion : juin 2025
        • Possibilité d’un ouvrage collectif en complément

        Adresse de contact : colloque@larsg.fr

        Comité d’organisation

        • Sandra BERTENEZE, Professeur, titulaire de la Chaire de Gestion des Services de Santé · Conservatoire National des Arts et Métiers (CNAM)
        • Jean-Désiré MBAYE, secrétaire général adjoint de la Rédaction de La Revue des Sciences de Gestion
        • Philippe NASZÁLYI, Professeur émérite HDR, Directeur de La Revue des Sciences de Gestion.
        • Yves SOULABAIL, Professeur-Chercheur en gestion à l’ISTEC Business School – Paris, Vice-président de l’Académie des sciences commerciales

        Droits des femmes 

        Pour la Journée internationale des droits des femmes, l’Université Lumière Lyon 2 offre une programmation scientifique et culturelle ouverte à tous, illustrant son engagement continu tout au long de l’année autour de trois thèmes.

        Engagement et médiation culturelle

        Enjeu central de l’université, la promotion des droits des femmes imprègne toutes ses missions. L’exposition « Liberté, égalité, sororité : femmes révolutionnaires en lutte (XVIIIe-XXIe siècle) », issue du master Genre, Littératures, Cultures, explore cette thématique du 4 au 8 mars. Destinée à voyager à travers la région et au-delà, elle met en lumière les revendications féminines à travers les âges.

        Programmation culturelle engagée

        Le service culturel propose le 5 mars la projection du film « Les hirondelles de Kaboul », éclairant la condition des femmes afghanes, et le 7 mars la pièce « Qu’y-a-t-il de pire qu’une femme ? ». Les associations étudiantes animent des stands et ateliers, tandis que le café de la Maison de l’étudiant.e organise une discussion sur l’endométriose.

        Recherche et sensibilisation

        Les enseignantes-chercheuses du pôle Genre partagent leurs recherches, comme Marianne Thivend avec sa conférence au musée Gadagne le 6 mars sur les femmes engagées à Lyon, et Cécile Favre lors des journées « Filles, maths et informatique ». En parallèle, une rencontre sur les stéréotypes de genre dans le milieu universitaire est prévue le 5 mars, accompagnée d’une exposition d’illustrations de Fanny Vella sur tous les campus jusqu’au 19 mars.

        ► Retrouver l’ensemble des événements proposés à l’occasion de la Journée internationale des droits des femmes 2024

        MINERVE, un programme de l’Université Lumière Lyon 2 pour donner une dimension internationale à sa licence

        Le Programme MINERVE de l’Université Lumière Lyon 2 propose aux étudiants de licence des cours en allemand, espagnol, italien et anglais, préparant une mobilité internationale. En trois ans, ils se spécialisent en droit, sciences sociales ou humanités, et obtiennent un diplôme mentionnant « Programme International MINERVE », ouvrant la voie à des carrières internationales.

        Un programme international pour les étudiants de licence

        Avec le Programme MINERVE, l’Université Lumière Lyon 2 offre à ses étudiants de licence l’opportunité de donner une dimension internationale à leurs études à Lyon. Ce parcours ambitieux propose des enseignements disciplinaires dans trois langues au choix : l’allemand, l’espagnol ou l’italien, tout en permettant d’approfondir les compétences en anglais. De plus, MINERVE prépare les étudiants à une mobilité d’études en Europe ou à l’international. 16 licences de l’université sont associées à ce programme.

        Fonctionnement du programme MINERVE

        MINERVE fonctionne comme une unité d’enseignement (UE) intégrée à la licence de l’étudiant. En première année, les cours portent sur la société, la culture et la langue du pays choisi. En deuxième et troisième années, selon leur parcours, les étudiants sont orientés vers l’une des filières du programme : droit, sciences sociales ou humanités. Les filières droit et sciences sociales sont disponibles dans les trois langues, tandis que la filière humanités, actuellement en italien, sera également accessible en espagnol à partir de la rentrée 2024. Les cours sont dispensés par des professeurs d’universités européennes partenaires. Le programme propose également des conférences en anglais sur l’actualité européenne et des projets journalistiques ou radiophoniques.

        Perspectives et avantages du programme

        À la fin de leur troisième année, les étudiants reçoivent un diplôme de licence mentionnant « Programme International MINERVE » et la langue choisie. Ils peuvent ensuite s’orienter vers des masters à vocation internationale, comme le master Études Européennes et Internationales ou le double master LEA Commerce international (en partenariat avec l’Université de Bergame) proposés par l’Université Lumière Lyon 2. Le Programme International MINERVE constitue un atout pour ceux qui aspirent à des carrières européennes et internationales.

        ► Plus d’informations sur le programme MINERVE
        ► L’équipe MINERVE est disponible tout au long de l’année pour répondre aux questions des étudiantes et étudiants : minerve@univ-lyon2.fr