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Colloque : Pouvoir d’agir des usagers en France et au Québec : partage de connaissances pour une plus grande démocratie en santé

Appel à communication du colloque : “Pouvoir d’agir des usagers en France et au Québec : partage de connaissances pour une plus grande démocratie en santé”

Le colloque aura lieu en ligne sur ZOOM
le jeudi 13 juin de 14h00 à 18h30

  • 14h00-16h00 : plénière
  • 16h00-18h30 : ateliers

La Revue des Sciences de Gestion, la chaire de Gestion des services de santé du Conservatoire National des Arts et Métiers et le laboratoire LIRSA (EA4603) proposent une nouvelle édition du colloque « Démocratie en Santé ». 

Cette deuxième rencontre – qui fait suite à une première édition “Démocratie en santé et pouvoir d’agir en santé” en juin 2023 – réunira cette fois des spécialistes des pratiques québécoises et françaises, afin de mieux comprendre les apports et les limites des initiatives développées des deux côtés de l’Atlantique, mais également afin de partager les résultats d’expérimentations et de programmes de recherche impliquant des patients-partenaires.

L’objectif reste de promouvoir une discussion interdisciplinaire et d’alimenter de nouvelles pistes de réflexion pour tous les acteurs de la démocratie en santé : usagers, professionnels, représentants des tutelles, chercheurs, etc.

Cet appel à communications appelle des travaux, notamment sur :

  • le statut des patients-partenaires : du bénévolat au salariat ? Quels choix ? Pour quelles conséquences ?
  • accorder une place croissante aux proches dans le système de santé et les parcours de soins : quelles limites données par la règlementation ? Quels atouts pour les soins et l’accompagnement des personnes ? 
  • les patients-partenaires au sein des équipes de soignants : quels impacts sur l’organisation du travail, les rôle et les missions des professionnels ?
  • pouvoir d’agir des usagers : quel apprentissage organisationnel au sein des établissements ? Quelle gestion des connaissances au sein des équipes ?
  • démocratie en santé et pouvoir d’agir des usagers : où en est vraiment la transformation épistémique ?
  • pouvoir d’agir des professionnels : une attente forte de la part des équipes ? Une nécessité pour garantir le pouvoir d’agir des usagers ?
  • le pouvoir d’agir et la e-santé : le pouvoir d’agir est-il un levier d’expérimentation, d’adoption et de déploiement des outils de la e-santé ?

Cette liste n’est pas exhaustive, les propositions qui apporteraient une contribution qui ne s’inscrirait pas dans l’un des axes proposés seront examinées avec la plus grande attention.

Deux types d’article peuvent être proposés 

  • Articles académiques. Ils pourront se fonder sur des études empiriques tout autant que déboucher sur des approches pluridisciplinaires. Leur pertinence sera appréciée au regard de l’apport académique et de l’apport managérial.
  • Témoignages. Cette dimension ouverte se fondera sur une expérience individuelle ou collective mais ne se contentera pas d’une forme narrative, elle devra inclure une problématisation débouchant sur des pistes éventuelles de solution ou de recherche.

Modalités de soumission

MODALITÉS DE SOUMISSION des communications au colloque et sélection des articles pour un numéro spécial de la revue des sciences de gestion

  • Remise des résumés pour le colloque : 15 avril 2024
  • Retours aux auteurs : 2 mai 2024
  • Date limite des inscriptions au colloque : 15 mai 2024
  • Remise de la version intégrale de l’article (50.000 signes espaces compris, bibliographie, schémas, figures, tableaux compris) :
  • Publication du numéro spécial de La Revue des Sciences de Gestion : juin 2025
  • Possibilité d’un ouvrage collectif en complément

Adresse de contact : colloque@larsg.fr

Comité d’organisation

  • Sandra BERTENEZE, Professeur, titulaire de la Chaire de Gestion des Services de Santé · Conservatoire National des Arts et Métiers (CNAM)
  • Jean-Désiré MBAYE, secrétaire général adjoint de la Rédaction de La Revue des Sciences de Gestion
  • Philippe NASZÁLYI, Professeur émérite HDR, Directeur de La Revue des Sciences de Gestion.
  • Yves SOULABAIL, Professeur-Chercheur en gestion à l’ISTEC Business School – Paris, Vice-président de l’Académie des sciences commerciales

JHMO 2017 – 22e Journées d’Histoire du Management et des Organisations

Organisée les 22, 23 et 24 mars 2017 au  Paris les 22e Journées d’Histoire du Management et des Organisations – JHMO 2017 – traitent cette année d’une double thématique : “Biographies et histoire du management”.

JHMO

Organisé par :

  • l’AHMO (Association pour l’histoire du management et des organisations)
  • le CNAM (Conservatoire national des arts et métiers)
  • le LIRSA (Laboratoire interdisciplinaire de recherche en sciences de l’action, EA 4603)
  • le laboratoire HT2S (Histoire des technosciences en société,
  • EA 3716)

Programme
Cnam – 2, rue Conté, 75003 Paris

Première journée du jeudi 23 mars 2017
MATINEE
8h30Accueil des participants                                                
9h00 – 10h15

 

OUVERTURE DU COLLOQUE Olivier FARON, administrateur général du Cnam

Jean LAINE, directeur du Lirsa, Cnam &
Jean-Claude RUANO-BORBALAN, directeur du laboratoire HT2S, Cnam

Éric PEZET, président de l’AHMO

CONFERENCES INAUGURALESMarc NIKITIN, Université d’Orléans,
Taylor, Fayol, Herbert Simon et les principes du management.
 Claudine FONTANON & André GRELON, EHESS, Les professeurs du Cnam à l’époque des Trente Glorieuses : une approche biographique.
10h30 – 12h00Séances en ateliers
Atelier 1 : Cahiers d’histoire du Cnam.
Les professeurs du Cnam et la comptabilité : des économistes aux gestionnaires (1819-1993)

Présidé par : Alain BURLAUD, Cnam            

Régis BOULAT, Université de Haute-Alsace, FranceJean Fourastié, « un professeur pur ? ».
Béatrice TOUCHELAY, Université de Lille, FranceAndré Brunet (1906-1996), une carrière d’inspecteur des finances consacrée à la comptabilité privée.
Jean-Guy DEGOS, Université de Bordeaux, Yves LEVANT, Université de Lille & Laurence MORGANA, Cnam, FranceClaude Pérochon : l’enseignement modulaire appliqué à la dynamique de la comptabilité. 
Atelier 2 : Médias, mentalités et management

Présidé par : Jean-Michel SAUSSOIS, ESCP Europe

Anne PEZET, HEC Montréal, QuébecLa constitution du management au Québec à travers le journal Les Affaires de 1928 à 1933 : influences, résistances, substance.
Catherine VUILLERMOT, Université de Bourgogne Franche-Comté, FranceLa biographie à partir des nécrologies d’hommes d’affaires : Un révélateur des valeurs et des mentalités d’une époque (L’exemple des 4 générations de Schneider : 1845-1960).
Yves SOULABAIL, IDRAC Business School, FranceRerum Novarum comme source d’un nouveau paradigme du management : le cas des Centres Distributeurs E. Leclerc.

 

Première journée du jeudi 23 mars 2017
APRES-MIDI
13h30 – 15h30Séances en ateliers (suite)
Atelier 3 : Figures d’entrepreneurs

Présidé par André GRELON, EHESS     

Adrien Jean-Guy PASSANT, Université Paris I Panthéon Sorbonne, FranceReforger l’identité organisationnelle par le récit biographique : la vie d’Adolphe Blanqui, directeur d’école de commerce.
Valérie BAROTEAUX, EHESS, FranceRobert Owen (1771-1858) : Itinéraires d’un industriel biographié.
Bruno EVANS, Université de Toulouse, FranceJustin Acher (1714-1792), du marchand de jais de Sainte-Colombe au “Secrétaire du roi du Grand collège”. Quelles furent les modalités de l’ascension socio-économique de cet entrepreneur né au pied des Pyrénées.
Marc-Daniel SEIFFERT, Université de Reims, FranceLes trajectoires opposées de deux dirigeants de l’industrie aéronautique française : Marcel Dassault versus Henri Ziegler. Les deux faces du “Colbertisme aéronautique”.
Atelier 4 : Des personnages hauts en couleur

Présidé par Claudine FONTANON, EHESS

Héléna KARJALAINEN, Ecole de Management de Normandie, FranceBronislaw Malinowski, ethnographe et homme de terrain engagé. Anthropologue britannique d’origine polonaise (1884-1942).
Denis MALHERBE, FranceRobert Michels (1876-1936) : Retours sur le parcours équivoque d’un théoricien de l’oligarchie organisationnelle.
Béatrice TOUCHELAY, Université de Lille, FranceDe Francis-Louis Closon à Edmond Malinvaud : le directeur général de l’INSEE, Résistant et Savant face au politique (1946-1983).
Christine DATTIN, Ecole de Management de Normandie, FranceLucien Bailly (1871 – x) : chevalier blanc des actionnaires minoritaires ou simple spéculateur ? Une petite histoire de l’activisme des actionnaires minoritaires au début du XXème.
deuxième journée du vendredi 24 mars 2017
MATINEE
8h30Accueil des participants                                        
9h00 – 10h30Séances en ateliers
Atelier 5 : Itinéraires familiaux et entrepreneuriaux

Présidé par Patrick FRIDENSON, EHESS                                       

Sophie MIGNON, Université de Mont pellier, France, Elisabeth WALLISER, Université de Nice, France & Roland PEREZ, Université de Montpellier, France,Itinéraires familiaux et évolution des entreprises – l’exemple des familles Carasso, Riboud et du groupe Danone.
Éric GODELIER, Ecole Polytechnique, FranceRevisiter le modèle de l’entreprise managériale de A. Chandler. Deux trajectoires de familles indiennes : les Tata vs les Mittal.
François BOBRIE, Université de Poitiers, FranceL’invention de « l’hypermarché », une histoire de familles : les dimensions biographiques de la naissance de Carrefour de 1945 à 1963.
Atelier 6 : La biographie en Sciences de gestion, méthodes et apports

Présidé par Muriel LE ROUX, IHMC, ENS

Nicolas PRAQUIN, Université Paris Sud, FranceHistoriographie, épistémologie et méthodologie du genre βίος. Ses apports possibles aux sciences de gestion.
Nicolas GUILHOT, IFROSS – Université Jean Moulin Lyon 3, FrancePour une approche collaborative d’une prosopographie des Sciences de gestion en France.
Eve LAMENDOUR, Université de La Rochelle, FranceL’histoire qui affecte. Les autobiographies familiales.
11h00 – 12h30Séances en ateliers
Atelier 7 : Les principes comptables dans l’histoire et leur interprétation

Présidé par : Bernard COLASSE, Paris Dauphine                           

Michel GLADU, Cnam, FranceL’établissement des comptes au XVIIIe siècle : une comparaison avec les règles et pratiques actuelles françaises.
Pierre LABARDIN, Paris Dauphine, France & Lambert JERMAN, HEC Montréal, QuébecDu pouvoir visuel des nombres comptables : les apports de la phénoménologie d’Husserl.
Benjamin DI GENNARO, Véronique BLUM, Université Grenoble-Alpes, FranceLe règlement ANC 2014-05 : une innovation comptable historique. 
Atelier 8 : Biographie et vérité

Présidé par Yannick LEMARCHAND, Université de Nantes

Cédric POIVRET, Université Paris-Est, FranceLes gestionnaires français connaissent-ils leur histoire ? Quelques réflexions sur l’histoire de la pensée managériale française, et son faible développement chez les chercheurs en science de gestion.
Sylvain AUDUREAU, ESDES, Ecole de commerce de l’Université Catholique de Lyon, FranceL’entrepreneur dévoilé par son récit.
David ALEXANDER, Department of Accounting, Business School, University of Birmingham UKThe accountant as a nobody (le comptable et ses fausses illusions).
deuxième journée du vendredi 24 mars 2017
APRES-MIDI
14h30 – 16h00Séances en ateliers (suite)
Atelier 9 : Evolution de méthodes de gestion

Présidé par Alain MICHEL, Université Paris Sud                            

Isabelle CHAMBOST, Cnam & Nicolas PRAQUIN, Université Paris Sud, FranceLes voies d’institutionnalisation d’un outil de gestion interne. Retour sur les impensés du tableau de financement.
Marion DEMONTEIL, Paris Dauphine, FranceLes inspecteurs font-ils une inspection ? Etude de l’inspection générale des affaires culturelles (1959-2016) à partir de la prosopographie des inspecteurs généraux.
Irina PALADI, Pierre FENIES, Eric PEZET, Université Paris Ouest Nanterre La Défense, FranceThe evolution of management control in a transition contexte. A moldovan case study. 
Rémi BOURGUIGNON, Université Paris Panthéon Sorbonne, France & Mathieu FLOQUET, Université de Lorraine, FranceWhen a union strategy meets a business strategy: the union voucher and the financing of French unionism.
Atelier 10 : Biographies de grands auteurs comptables

Présidé par LUC MARCO, Université Paris 13 Sorbonne Paris Cité

David ALEXANDER, Department of Accounting, Business School, University of Birmingham UK, Roberta FASIELLO, Department of Economics, Management, Mathematics and Statistics, University of Salento, Italy & Francesco GIACCARI, Department of Economics, Management, Mathematics and Statistics, University of Salento, ItalyGino Zappa, 1879-1960; An academic Biography.
Eddy FELIX, Expert-comptable, BelgiqueHector Blairon : L’unification des méthodes de comptabilité et de calcul des prix de revient (1944).
Didier BENSADON, Paris Dauphine, FranceAndré Cibert (1912-2001) : Pionnier de l’enseignement et de la recherche en contrôle de gestion en France.
  
      

 

La 2nde Journée de l’innovation Abbé Grégoire (JAG)

La communauté scientifique en sciences humaines et sociales s’intéresse de plus en plus à l’innovation : aussi bien à l’action d’innover qu’à son résultat concret (produit, procédé…). Or, dans une économie de la connaissance, une part importante de la croissance des pays occidentaux est tirée par le progrès scientifique et technologique. Dans ce contexte les positions stratégiques des organisations comme les fortunes des individus peuvent se faire et se défaire à grande vitesse. L’analyse de cette réalité devient donc un impératif pour comprendre la création de richesse dans nos sociétés.

L’Abbé Grégoire, fondateur du Cnam en 1794, innova dans l’enseignement en proposant un nouveau format éducatif afin de « perfectionner l’industrie nationale », et cela dans une approche multidisciplinaire. Son œuvre compte aussi d’innovantes propositions sociales et politiques : l’abolition de l’esclavage, des privilèges, et l’instauration du suffrage universel. C’est ainsi que cet amoureux des sciences et des techniques mit à profit son énergie et sa conviction au service de l’amélioration de son époque.

Le Cnam et son laboratoire LIRSA (Laboratoire Interdisciplinaire de Recherche en Sciences de l’Action), ont décidé avec les Journées Abbé Grégoire de suivre cet héritage de multidisciplinarité et de diversité dans l’analyse de l’innovation. L’idée est donc de donner à voir la richesse des recherches dans le domaine, tant en termes de champs scientifiques (management, économie…) qu’en termes d’objets étudiés, de la création à la régulation, de l’innovation politique aux biotechnologies, des pôles de compétitivité aux brevets, et bien d’autres.

Cet événement vise donc à rassembler la communauté scientifique travaillant sur l’innovation.

Pour cela, il bénéficie de nombreux soutiens :

  • Le Professeur Philippe Aghion (Collège de France, chaire Économie des institutions, de l’innovation et de la croissance) introduira la journée par une conférence plénière ;
  • De nombreux et prestigieux SIG Chairs, sur plus de 30 thèmes, animeront des sessions de présentations d’articles scientifiques ;
  • La plupart des associations scientifiques françaises qui traitent de l’innovation nous font la joie de nous soutenir et de nous accompagner : Association Internationale de Management Stratégique (AIMS), l’Académie de l’Entrepreneuriat et de l’Innovation (AEI), Association Académique Internationale de Gouvernance (AAIG) ; Réseau de Recherche sur l’Innovation (RRI), et l’Association Française de Science Economique (AFSE) ;
  • Sans oublier quelques (innovantes) surprises !

Pour plus d’informations et les détails sur les thématiques abordées, visitez le site internet de la journée.

La 2nde Journée de l’innovation Abbé Grégoire (JAG) a noué des accords avec plusieurs revues académiques partenaires. Les auteurs désireux de soumettre leurs articles à ces revues pourront le faire dans le cadre des numéros, dossiers ou articles spéciaux liés à la JAG :

  • Entreprendre & Innover
  • Entreprise & Société
  • European Review of Service Economics and Management
  • Finance Contrôle Stratégie
  • Innovations, Revue d’Economie et de Management de l’Innovation (REMI) / Journal of Innovations Economics and Management (JIEM)
  • International Journal of Entrepreneurship and Innovation Management
  • International Journal of Entrepreneurship and Small Business
  • International Journal of Manufacturing Technology & Management
  • Revue de l’entrepreneuriat
  • Technologie & Innovation

SPECIAL INTEREST GROUPS

Pour accéder aux présentations détaillées des SIG disponibles sur le site internet de la journée.

ThématiqueSpecial Interest Group (SIG)SIG Chair
Finance & innovationBusiness-angelsJean Rédis, ESSIE Paris

Gilles Certhoux, Audencia Nantes

Venture capital et Corporate-venture capitalBenjamin Le Pendeven, Cnam
CrowdfundingArmin Schwienbacher, Skema BS
Financement public de l’innovationAnita Quas, EM Lyon

Yan Alperovych, EM Lyon

Innovation financièreAlexis Collomb, Cnam
Fusions-acquisitions & innovationJean-Gabriel Cousin, Université Lille 2
Innovation collaborativeL’innovation dans les supply chainRichard Calvi, IAE Savoie Mont-Blanc

Romaric Servajean-Hilst, Ecole Polytechnique

Co-création et innovation avec les utilisateursAurélie Hemonnet-Goujot, IAE Aix

Cyrielle VELLERA, IAE Toulouse

Stéphane Salgado, IAE Aix-en-Provence

Créativité et communautés créativesPatrick Cohendet, HEC Montréal
Espaces pour l’innovation et fab-labsLionel Roure, Cnam

Julie Fabbri, EM Lyon

Anna Glaser, Novancia

Management de l’innovation collaborative et des plateformesAnne Berthiniet-Poncet, Cnam
Clusters, réseaux et places de l’innovationJérôme Vincente, IEP de Toulouse

Raphaël Suire, IAE Nantes

Management & innovationCapacités dynamiques & innovationDavid W. Versailles, PSB

Nicolas Aubouin, PSB

Valérie Merindol, PSB

Design et innovationFrédérique Pain, Strate Design

Ioana Ocnarescu, Strate Design

Management de l’innovationGilles Garel, Cnam
Management des projets d’explorationSylvain Lenfle, Cnam
Marketing de l’innovationEmmanuelle Le Nagard-Assayag, ESSEC
Méthodes et théories de la conceptionSophie Hooge, Mines ParisTech

Benjamin Cabanes, Mines ParisTech

Internationalisation & innovationSihem Jouini, HEC
Innovation et Pérennité des organisationsSophie Mignon, Université de Montpellier
Innovation managériale : regards critiquesSébastien Damart, Dauphine
Entrepreneuriat & innovationEffectuationPhilippe Silberzahn, EM Lyon
Entrepreneuriat étudiantJean-Pierre Boissin, IAE Grenoble
Entrepreneur et innovateurLéo-Paul Dana, Montpellier BS

Alain Fayolle, EM Lyon

Entreprendre et innover dans les entreprises familialesDidier Chabaud, IAE Paris 1
Incubateurs et accompagnement entrepreneurialKarim Messeghem, Université de Montpellier
Economie de l’innovationBrevets & innovationJulien Penin, Université de Strasbourg
Transformations du travail et de l’emploi dans l’innovation Thierry Weil, Mines ParisTech
Gouvernance & innovationCarine  Girard, Audencia
Veille, intelligence économique & innovationPhilippe Baumard, Cnam
Secteurs et technologies innovantesIndustries aérospatialesPierre Barbaroux, CReA

Victor Dos Santos Paulino, Toulouse BS

Agro-industriesFatma Fourati, LaSalle Beauvais
DéfenseJean Belin, Université de Bordeaux
Eco-innovationsSylvie Faucheux, Cnam
Impression 3DThierry Rayna, Novancia
Innovation politiqueArnaud Lacheret, IDRAC
Innovation socialeThibault Cuénoud, ESC La Rochelle

Dimbi RAMONJY, ESC La Rochelle

NanotechnologiesEmmanuel Frémiot, Novancia

Sonia Ben-Slimane, Novancia

CALENDRIER et CONSIGNES

La 2nde Journée de l’Innovation Abbé Grégoire aura lieu le 28 mars 2017, au Conservatoire national des Arts et Métiers, à Paris.

Quelques dates importantes :

  • 15 janvier 2017 : limite pour les soumissions de contributions ;
  • 25 février 2017 : retour aux auteurs pour acceptation totale, avec révisions, ou rejet ;
  • 25 mars 2017 : envoi des soumissions complètes.

La soumission devra au choix être

  • un résumé étendu: times new roman 12, espacement double, de 5 à 10 pages bibliographie comprise.

ou

  • L’article complet: times new roman 12, espacement double, de 15 à 25 pages bibliographie et annexes comprises.

Les soumissions se feront à partir de la mi-décembre via la plateforme accessible depuis le site internet de la journée.

Les contributions peuvent être soumises en français ou en Anglais.

Toutes les formes de contributions sont les bienvenues : revues de littérature à forte valeur ajoutée, travaux conceptuels, théoriques, empiriques, études de cas, monographies.

Tous les travaux soumis feront l’objet d’une revue en double aveugle.

COMITE SCIENTIFIQUE et COMITE D’ORGANISATION

La 2nde Journée de l’innovation Abbé Grégoire est organisée sous la supervision académique d’un Conseil Scientifique de chercheurs du Cnam et d’autres établissements, faisant référence dans leurs champs scientifiques respectifs et représentatifs de la diversité des axes d’analyse de l’innovation.

Un comité d’organisation du LIRSA est impliqué dans l’organisation scientifique et pratique de cette journée de recherche.

Comité Scientifique

  • Laurice ALEXANDRE-LECLAIR, Université Paris Descartes
  • Yan ALPEROVYCH, EM Lyon
  • Nicolas AUBOUIN, PSB
  • Pierre BARBAROUX, CReA
  • Philippe BAUMARD, Cnam
  • Pierre-Jean BENGHOZI, ARCEP
  • Jean BELIN, Université de Bordeaux
  • Sonia BEN-SLIMANE, Novancia
  • Anne BERTHINIET-PONCET, Cnam
  • Héloïse BERKOWITZ, Ecole Polytechnique
  • Jean-Pierre BOISSIN, IAE Grenoble
  • Christophe BONNET, Grenoble Ecole de Management
  • Karima BOUAISS, Université Lille 2
  • Sylvain BUREAU, ESCP Europe
  • Benjamin CABANES, Mines ParisTech
  • Richard CALVI, IAE Savoie Mont-Blanc
  • Gilles CERTHOUX, Audencia Nantes
  • Didier CHABAUD, IAE Paris 1
  • Patrick COHENDET, HEC Montréal
  • Alexis COLLOMB, Cnam
  • Jean-Gabriel COUSIN, Université Lille 2
  • Thibault CUENOUD, ESC La Rochelle
  • Douglas CUMMING, Schulich School of Business – University of York
  • Sébastien DAMART, Dauphine
  • Léo-Paul DANA, Montpellier BS
  • Albert DAVID, Université Paris-Dauphine
  • Cécile DEJOUX, Cnam
  • Faridah DJELLAL, Université Lille 1
  • Victor DOS SANTOS PAULINO, Toulouse Business School
  • Hervé DUMEZ, Ecole Polytechnique
  • Béatrice DUMONT, Université Paris 13
  • Philippe DURANCE, Cnam
  • Thomas DURAND, Cnam
  • Julie FABBRI, EM Lyon
  • Sylvie FAUCHEUX, Cnam
  • Alain FAYOLLE, EM Lyon
  • Fatma FOURATI, LaSalle Beauvais
  • Emmanuel FREMIOT, Novancia
  • Faiz GALLOUJ, Université Lille 1
  • Géraldine GALINDO, ESCP Europe
  • Gilles GAREL, Cnam
  • Carine  GIRARD, Audencia
  • Anna GLASER, Novancia
  • Alexander GROH, EM Lyon
  • Aurélie HEMONNET-GOUJOT, IAE Aix-en-Provence
  • Sophie HOOGE, Mines ParisTech PSL
  • Sihem JOUINI, HEC
  • Arnaud LACHERET, IDRAC
  • Blandine LAPERCHE, Université du Littoral Côte d’Opale
  • Philippe LEFEVRE, Mines ParisTech
  • Emmanuelle LE NAGARD-ASSAYAG, ESSEC
  • Sylvain LENFLE, Cnam
  • Benjamin LE PENDEVEN, Cnam
  • Valérie MERINDOL, PSB
  • Karim MESSEGHEM, Université de Montpellier
  • Christophe MIDLER, Ecole Polytechnique
  • Sophie MIGNON, Université Montpellier 2
  • Tim MINSHALL, University of Cambridge
  • Frédérique PAIN, Strate Design
  • Claude PARAPONARIS, Aix Marseille Université
  • Julien PENIN, Université de Strasbourg
  • Anita QUAS, EM Lyon
  • Dimbi RAMONJY, ESC La Rochelle
  • Thierry RAYNA, Novancia
  • Jean REDIS, ESIEE Paris
  • Lionel ROURE, Cnam
  • Stéphane SALGADO, IAE Aix
  • Sylvie SAMMUT, Université de Montpellier
  • Romaric Servajean-Hilst, Ecole Polytechnique
  • Armin SCHWIENBACHER, Skema BS
  • Philippe SILBERZAHN, EM Lyon
  • Raphaël SUIRE, IAE Nantes
  • Alain VALLEE, Télécom ParisTech
  • François-Xavier de VAUJANY, Dauphine
  • David W. VERSAILLES, PSB
  • Cyrielle VELLERA, IAE Toulouse
  • Jérôme VINCENTE, IEP de Toulouse
  • Thierry WEIL, Mines ParisTech
  • Peter WIRTZ, Université de Lyon

Comité d’organisation

abbe-gregoire

Appel à communication : “Pouvoir d’agir des usagers : bilan et perspectives de la démocratie en santé”

Ce colloque plus actuel que jamais : “Pouvoir d’agir des usagers : bilan et perspectives de la démocratie en santé” est organisé par :

La Revue des Sciences de Gestion – Direction et Gestion des entreprises – LaRSG.fr

La Revue des Sciences de Gestion - Direction et Gestion des entreprises - LaRSG.fr

le Laboratoire Interdisciplinaire de Recherche en Sciences de l’Action

la chaire de Gestion des Services de Santé du Cnam

Programme provisoire

Pouvoir d’agir des usagers : bilan et perspectives de la démocratie en santé

La loi n°2002-303 du 4 mars 2002, relative aux droits des malades et à la qualité du système de santé, élargit les droits individuels et collectifs des usagers, reconnaissant ainsi la complémentarité de l’expertise de ces derniers avec celle des professionnels. Grâce à l’action individuelle et collective encouragée par le dialogue et la concertation, cette loi permet à chacun de prendre part à l’élaboration et à la mise en œuvre de la politique en santé. Cette réforme majeure fait écho, plus de deux siècles plus tard, aux fondements de la Déclaration des droits de l’Homme et du citoyen de 1789 : « les Représentants du Peuple Français […] ont résolu d’exposer, dans une Déclaration solennelle, les droits naturels, inaliénables et sacrés de l’Homme, afin que cette Déclaration, constamment présente à tous les Membres du corps social, leur rappelle sans cesse leurs droits et leurs devoirs […].

La Revue des Sciences de Gestion, le Laboratoire Interdisciplinaire de Recherche en Sciences de l’Action (LIRSA – EA4603) et la chaire de Gestion des services de santé du CNAM proposent une journée pour croiser les regards des chercheurs, des professionnels et des usagers sur la démocratie en santé.

Cette journée traitera à la fois :

  • des droits individuels (accès à une information fiable, accès au dossier médical, confidentialité des données, consentement, réparation des accidents médicaux) ;
  • et des droits collectifs (participation aux instances et aux prises de décision).

La démocratie en santé sera abordée sous deux angles afin de nourrir les débats et les réflexions des chercheurs, des usagers et des professionnels :

  • la prise en considération des usagers par les professionnels dans les parcours de soins et d’accompagnements ;
  • le pouvoir d’agir des usagers sur le système de santé, tant sur le volet sanitaire que sur le volet médico-social ;

Dans le cadre de cet appel à communications, il s’agit de réfléchir aux apports, limites et perspectives de cette loi pour les services et établissements sanitaires et médico-sociaux, publics et privés. Il sera important également d’articuler aux réflexions académiques, les réflexions des professionnels des secteurs sanitaire et médico-social, et bien sûr celles des patients/résidents-citoyens.

Les organisations sont traversées par des tensions multiples, largement exacerbées depuis la promulgation de la loi en 2002 : crise de la Covid-19, manque de personnel médical, soignant et d’accompagnement, exigences accrues des publics, etc.

Ce contexte turbulent et incertain appelle une réflexion et des témoignages notamment sur :

  • la démocratie en santé comme nouveau modèle de gouvernance ;
  • la place de la démocratie en santé dans les projets de service ou les projets d’établissement ;
  • le rôle de la démocratie en santé dans l’organisation du travail des services et des établissements ;
  • la capacité de réponse des équipes de terrain aux attentes et besoins des publics accueillis et de leurs proches ;
  • la place de l’expérience patient, du patient expert et de l’éducation thérapeutique au sein des organisations de santé ;
  • la place des usagers et des associations d’usagers dans la gestion de la crise sanitaire ;
  • l’apprentissage et l’appropriation des droits et des devoirs des usagers par les usagers ;
  • la diffusion d’une information large et fiable afin de favoriser des prises de décisions éclairées de la part des usagers ;
  • l’impact des innovations en santé (NBIC, e-santé, mon espace santé, etc.) sur la démocratie en santé ;
  • la place des représentants des usagers dans les organismes de protection sociale au regard de la démocratie en santé ;
  • le rôle et la place des aidants dans les parcours de santé : autre forme de démocratie en santé ?
  • les expériences à l’étranger de collaboration entre patients et professionnels de santé qui peuvent nous inspirer.

Cette liste n’est pas exhaustive, les propositions qui apporteraient une contribution qui ne s’inscrirait pas dans l’un des axes proposés seront examinées avec la plus grande attention.

Deux types d’article peuvent être proposés 

1) Articles académiques. Ils pourront se fonder sur des études empiriques tout autant que déboucher sur des approches pluridisciplinaires. Leur pertinence sera appréciée au regard de l’apport académique et de l’apport managérial.

2) Témoignages. Cette dimension ouverte se fondera sur une expérience individuelle ou collective mais ne se contentera pas d’une forme narrative, elle devra inclure une problématisation débouchant sur des pistes éventuelles de solution ou de recherche.

Modalités de soumission

MODALITÉS DE SOUMISSION des communications au colloque et sélection des articles pour un numéro spécial de la revue des sciences de gestion

  • Remise des résumés pour le colloque : 21 avril 2023
  • Retours aux auteurs : 2 mai 2023
  • Date limite des inscriptions au colloque : 26 mai 2023
  • Date du colloque : 20 juin 2023
  • Remise de la version intégrale de l’article (50.000 signes espaces compris, bibliographie, schémas, figures, tableaux compris) : le 30 septembre 2023
  • Retour aux auteurs : 28 février 2024
  • Réception des articles modifiés : 15 avril 2024
  • Publication du numéro spécial de La Revue des Sciences de Gestion : septembre 2024
  • Possibilité d’un ouvrage collectif en complément

COMITÉ D’ORGANISATION (ordre alphabétique)

  • Sandra BERTEZENE, Professeur, titulaire de la Chaire de Gestion des Services de Santé · Conservatoire National des Arts et Métiers (CNAM)
  • Gérard CHEVALIER, Docteur d’État en sciences de gestion, Président du Comité stratégie de CYBEL Group
  • Francine LAIGLE, Présidente de la Commission des Usagers du groupe Saint Thomas de Villeneuve, membre du Conseil de l’engagement des usagers de la Haute Autorité de Santé (HAS)
  • Philippe NASZÁLYI, Professeur émérite HDR, Directeur de La Revue des Sciences de Gestion
  • Yves SOULABAIL, enseignant-chercheur en gestion à l’ISTEC, Vice-président de l’Académie des sciences commerciales
  • Jean-Michel TOULOUSE, Docteur en Droit Public, Directeur honoraire du Centre Hospitalier Sud Francilien (CHSF)

COMITÉ SCIENTIFIQUE (ordre alphabétique)

  • Alice AMBEREE, Maître de conférences en sciences de gestion, Cnam
  • Aude d’ANDRIA, Maître de conférences HDR en Sciences de Gestion, Université d’Évry-Val d’Essonne, Paris-Saclay
  • Daniel BACHET, Professeur émérite en sociologie, Université d’Évry-Val d’Essonne, Paris-Saclay
  • Philippe BANCE, Professeur des Universités en sciences économiques, Université des Antilles, Président du Conseil scientifique international du CIRIEC (Centre International de Recherches et d’Information sur l’Économie Publique, Sociale et Coopérative)
  • Mohamed BAYAD, Professeur des Universités en sciences de gestion, Cnam
  • Jérôme BARAY, Professeur des Universités en sciences de gestion à l’Université Paris-Est Créteil Val de Marne
  • Sandra BERTEZENE, Professeur du Cnam, titulaire de la chaire de Gestion des services de santé
  • Marie-Aline BLOCH, Professeur des Universités en biologie et en sciences de gestion, École des Hautes Études en santé publique, Collectif de recherche sur le handicap, l’autonomie, société inclusive (CoRHASI)
  • Jean-Philippe CAPGRAS, Maître de conférences en sciences de gestion, IFROSS, Université Jean Moulin Lyon 3
  • François CASSIERE, Maitre de conférences en sciences de gestion, IAE, Université de Clermont-Auvergne
  • Angélique CHASSY, Enseignant-Chercheur, École de Management de Normandie
  • Stéphanie CHATELAIN-PONROY, Professeur des Universités en sciences de gestion, Cnam
  • Karine GALLOPEL-MORVAN, Professeur des Universités, École des Hautes Études en Santé Publique (EHSP), Présidente d’ARAMOS
  • Corinne GRENIER, Professeur de stratégie et d’innovation HDR, Kedge Business School
  • Olivia GROSS, Maître de conférences en sciences de l’éducation et de la formation HDR, Titulaire de la Chaire de recherche sur l’Engagement des patients
  • Julien HUSSON, Professeur des Universités en sciences de gestion, IAE Metz School of management 
  • Jérôme LARTIGAU, Maître de conférences en sciences de gestion, Cnam
  • Marie-Astrid LE THEULE, Maître de conférences en sciences de gestion, Cnam
  • Michel NAIDITCH, Médecin de Santé Publique, intervenant au Pôle Ressources Ile de France en Éducation Thérapeutique du Patient et chercheur associé à l’Institut de Recherche et Documentation en Économie de la Santé
  • Philippe NASZÁLYI, Professeur émérite HDR, Directeur de La Revue des Sciences de Gestion
  • Thierry NOBRE, Professeur des Universités en sciences de gestion, EM Strasbourg Business School
  • Gilles PACHÉ, Professeur des Universités en sciences de gestion, Aix Marseille Université
  • Christophe PASCAL, Maître de conférences HDR en sciences de gestion, IFROSS, Université Jean Moulin Lyon 3
  • Jean-Jacques PLUCHART, Professeur émérite à l’Université de Paris I Panthéon-Sorbonne, Club Turgot
  • Christelle QUERO, Maître de Conférences, IAE Lille University School of Management, Lumen ULR 4999
  • Abdelkader RACHEDI, Maître de Conférences, Université de Saïda (Algérie)
  • Madina RIVAL, Professeur des Universités en sciences de gestion, Cnam
  • Arnaud RIVIERE, Professeur des Universités en sciences de gestion, Université de Tours
  • Corinne ROCHETTE, Professeur des Universités en sciences de gestion, IAE, Université de Clermont-Auvergne, Co-titulaire de la chaire de recherche “santé et territoires”
  • Fatima YATIM-DAUMAS, Maître de conférences en sciences de gestion, Cnam

Contact

Les propositions et questions sont à faire suivre à l’adresse : colloque@larsg.fr

22e Journées d’Histoire du Management et des Organisations

Les 22e Journées d’Histoire du Management et des Organisations (22  JHMO) auront lieu les 22, 23 et 24 mars 2017.

Lieu : CNAM Paris

Appel à communications : Biographies et histoire du management

Journées d'Histoire du Management

Organisées par l’AHMO (Association pour l’histoire du management et des organisations), le CNAM (Conservatoire national des arts et métiers), le LIRSA (Laboratoire interdisciplinaire de recherche en sciences de l’action, EA 4603), le laboratoire HT2S (Histoire des technosciences en société, EA 3716).

« Ne dites pas à ma mère que je suis biographe, elle me croit historien »
François Dosse, Le pari biographique, 2005, p. 17

Critiquée par l’école des Annales, la biographie a retrouvé les faveurs des historiens, il suffit de nommer Jacques Le Goff et son Saint Louis ou de lire Le pari biographique de François Dosse (2005) pour s’en convaincre. Ce qui ne signifie pas qu’il faille renouer avec les récits hagiographiques, avec les portraits héroïques qui masquent une époque plutôt que de la faire connaître. Pour une communication aux 22es Journées d’Histoire du Management et des Organisations, le souci de contribuer à mieux comprendre la conduite des managers et les théories que les auteurs en gestion ont produites doit dominer mais l’objectif d’intéresser le lecteur doit demeurer, à cet effet, dresser un profil psychologique, narrer une anecdote, peut se révéler fort utile.

Le champ est large puisqu’il recouvre aussi bien les acteurs dans l’entreprise que ceux qui ont réfléchi sur la gestion des organisations et ont contribué à en fonder ses théories, ce sont d’ailleurs parfois les mêmes si l’on songe à Henri Fayol, Frederick Winslow Taylor, Chester Barnard, Alfred Sloan…

Au-delà de ces figures illustres, on pourra s’attacher avec profit à celles moins connues, comme cela a été fait pour Émile Rimailho ou Charles Bedaux. Les exemples cités ne constituent nullement une limite au seul vingtième siècle, ni à une seule zone géographique ni au seul genre masculin (il suffit de penser à la biographie de Mary T. Washington, première femme à devenir CPA) et pas davantage aux seuls gestionnaires puisque le management est un art d’emprunt tant aux sciences sociales qu’aux sciences exactes.

La règle que l’on pourra fixer est de produire une contribution originale dans le respect de l’historiographie. On ne pourra se contenter d’une simple notice biographique. Le milieu social, la formation suivie, les influences culturelles et nationales devront être convoqués mais sans, évidemment, verser dans le déterminisme et en visant à dégager l’enseignement qui peut en être tiré et l’impact que l’auteur, l’entrepreneur… a eu sur le management.

Une réflexion sur les objectifs visés par le biographe serait intéressante pour savoir s’il s’agit de présenter le biographé comme un exemple à suivre dans une perspective pédagogique ou comme une figure héroïque capable de symboliser l’identité d’une organisation afin de mieux mobiliser les énergies internes… En contrepoint, on pourra se focaliser sur tel ou tel individu pour mieux donner à comprendre le rôle de la multitude d’acteurs anonymes qui tissent l’étoffe des entreprises ou s’attacher, à la façon de la microhistoire, à « l’exceptionnel normal » dont la singularité par rapport à la norme renseigne, en négatif, sur celle-ci.

Seront également bienvenus les travaux présentant des variantes par rapport à la biographie classique. On pense aux portraits collectifs selon la démarche prosopographique, aux études de réseaux d’acteurs adoptant une perspective sociologique comme proposée par Michel Callon et Bruno Latour ; quant au succès de biopics sur Mark Zuckerberg, Steve Jobs… ils pourront aussi fournir matière à une communication.

Comité d’organisation
Marco Bertilorenzi, Cnam, HT2S Laurence Morgana, Cnam, LIRSA Jean-Claude Ruano-Borbalan, Cnam, HT2S Henri Zimnovitch, Cnam, LIRSA

Comité Scientifique
Eugénie Briot, Université de Marne-la-Vallée Ludovic Cailluet, EDHEC Garry Carnegie, Royal Melbourne Institue of Technology Sophie Chauveau, UTBM (Université de Technologie Belfort-Montbéliard) Eric Godelier, École Polytechnique André Grelon, École des Hautes Études en Sciences Sociales Pierre Labardin, Université de Paris-Dauphine Ève Lamendour, Université de la Rochelle Marie-Laure Legay, Université Lille III Yannick Lemarchand, Université de Nantes Marc Nikitin, Université d’Orléans Eric Pezet, Université Paris X – Nanterre Nicolas Praquin, Université Paris-Sud Jean-Luc Rossignol, Université de Franche-Comté Béatrice Touchelay, Université de Lille 3

Précision sur les Journées d’Histoire du Management

Comme lors des éditions précédentes, des propositions de communications ne s’inscrivant pas dans cette thématique mais examinant des problématiques gestionnaires, dans le cadre d’une démarche historique, seront également les bienvenues. La nouveauté et l’originalité des apports seront ici privilégiées.

Tutorat de thèses / Atelier méthodologique
Les Journées d’Histoire débuteront par un atelier doctoral, organisé le 22 mars, comprenant un tutorat de thèses sur l’histoire du management et des organisations, ouvert aux doctorants de toutes disciplines, ainsi qu’un atelier méthodologique. Les doctorants intéressés devront fournir un document d’une dizaine de pages maximum spécifiant leur champ de recherche (thème, questions de recherche), le cadre théorique ou l’articulation théorique de la thèse, leur démarche méthodologique, leurs principales sources et références bibliographiques, enfin, le cas échéant, les premiers résultats. Les doctorants en début de thèse sont encouragés à participer. Il est bien sûr possible de candidater au tutorat de thèses et de proposer également une communication.

Dates à retenir
Date limite de soumission des textes des communications et/ou des candidatures au tutorat de thèses : 2 décembre 2016

Les propositions devront être envoyées en français ou en anglais, accompagnées d’un résumé en français et en anglais à l’adresse suivante : jhmo2017@gmail.com  Décision du comité de lecture : 20 janvier 2017 Version définitive des textes : 17 février 2017  Les communications pourront être prononcées en français ou en anglais, une traduction simultanée du français à l’anglais sera mise en place dans le cadre des sessions plénières.

Contact
virginie.moreau@cnam.fr

Les ingénieurs qui lisent les bilans appel pour Les Cahiers d’histoire du Cnam

« Les ingénieurs qui lisent les bilans » : Savoirs techniques et gestionnaires au prisme de la comptabilité industrielle (1850-1950) pour Les Cahiers d’histoire du Cnam

Marco Bertilorenzi (DISSGEA, Université de Padoue) et Ferruccio Ricciardi (CNRS, Lise-Cnam)

Date de soumission de vos propositions : 15 juin 2017

Argumentaire

Depuis la deuxième moitié du XIXe siècle, dans une économie industrielle en pleine évolution, les missions des ingénieurs (notamment dans des secteurs comme la sidérurgie ou l’industrie minière) s’orientent de plus en plus vers la rationalisation du processus productif au niveau des approvisionnements, dans l’écoulement des produits et dans la mobilisation du capital humain. Ce n’est pas un hasard si, au tournant du XXe siècle, ce sont deux ingénieurs, Frederick Winslow Taylor et Henri Fayol, qui forgent le cœur conceptuel de la nouvelle « science de l’organisation » : la gestion des hommes s’inscrit en parallèle à la gestion des ressources, en alliant la capacité d’administrer les affaires courantes à la capacité de faire des prévisions et d’agir par anticipation. Ces nouveaux savoirs gestionnaires – encore flous et peu formalisés –, sont équipés de techniques et d’outils : courbes de Gantt, fiches de description des postes de travail, organigrammes, etc. Parmi ces outils, la comptabilité industrielle tient une place fondamentale du fait de sa capacité à servir à la fois le pilotage de l’entreprise et la gestion du personnel. Les besoins organisationnels de la grande entreprise vont main dans la main avec la nécessité de connaître et maîtriser les coûts, en sachant les anticiper, et contribuer, de cette façon, à la programmation de la production et des investissements. Les ingénieurs, en France comme à l’étranger, deviennent ainsi des figures centrales accompagnant la transformation gestionnaire des entreprises. Ce numéro des Cahiers d’Histoire du Cnam vise à recueillir des contributions portant sur les liens entre ingénieurs et comptabilité industrielle dans la phase de développement de la grande entreprise industrielle (années 1850-1950).

Plusieurs études ont désormais montré dans quelle mesure était pessimiste, voire erroné, le constat de l’historien Sidney Pollard selon lequel les prodromes de la « comptabilité de gestion » (management accounting) se situeraient au début du XXe siècle, lorsque commencent à se diffuser les principes de l’organisation scientifique du travail. En effet, les premières formes de comptabilité des coûts apparaissent avant le milieu du XIXe siècle au Royaume-Uni, en France et dans d’autres pays industrialisés. En témoignent l’analyse des pratiques comptables développées dans certains ateliers de production (notamment dans les secteurs de la métallurgie et des mines), alors même qu’on retrouve des éléments systématisés de réflexion – dans des manuels et traités spécialisés – au cours des décennies suivantes. Des auteurs comme les français Adolphe Guibault et Eugène Léauthey ou les britanniques Emile Garke et Jan M. Fells, par exemple, deviennent rapidement des « classiques » en la matière. Leurs ouvrages (et parfois même les traductions respectives) circulent dans les milieux des techniciens de la production. Ces derniers s’emparent des techniques d’analyse des coûts car ils recouvrent des enjeux à la fois organisationnels et professionnels.

Mesurer « combien ça coûte » revient en effet à évaluer comment chaque unité productive (ce qu’on appelle aujourd’hui « centres de coût ») contribue à la formation du coût de production et permet aussi d’exercer un contrôle majeur sur les hommes qui en sont responsables. Dans la nouvelle corporate economy qui s’affirme entre la fin du XIXe et le début du XXe siècle, où on assiste au développement du modèle de la grande entreprise, à son intégration verticale et horizontale et à la diffusion capillaire des méthodes d’innovation technologique, les ingénieurs commencent progressivement à dépasser leur simple tâche technique. Ils intègrent les bureaux de méthodes, spécialisés dans le calcul des coûts, et portent leur attention sur la dimension économique des coûts, en soulignant par exemple l’importance d’une proportion correcte entre frais de maintenance et valeur des machines ou la nécessité d’une répartition adéquate des frais généraux.

Apparaissent alors des éléments d’un conflit potentiel entre comptables et ingénieurs, le monopole du contrôle des coûts étant au cœur d’une « bataille juridictionnelle » au sein non seulement des entreprises, mais aussi du champ professionnel de la gestion qui est alors en train de se constituer. La maîtrise des détails techniques entre dans les enjeux liés à la création de la valeur et au contrôle des coûts en même temps que des nouvelles opportunités techniques sont ouvertes par l’organisation de l’innovation dans la grande entreprise. De cette appropriation du prix de revient par les ingénieurs découle l’inscription de la comptabilité industrielle parmi les outils privilégiés d’une gestion rationnelle des entreprises ainsi que la reconfiguration des fonctions mêmes de l’ingénieur au sein de celles-ci (et plus largement dans l’espace du conseil à l’entreprise). Ce phénomène apparemment marginal soulève plusieurs questions auxquelles l’histoire des techniques et des entreprises n’a su répondre que partiellement, et que ce dossier envisage d’approfondir à travers aussi bien des études empiriques originales que des études critiques sur la littérature managériale disponible.

Nous souhaitons mettre en avant des contributions qui viseraient à répondre à ces questions (liste non exhaustive) pour la période concernée, à savoir entre les années 1850 et 1950 :

  • Comment la rationalité technique des ingénieurs alimente-t-elle et façonne-t-elle la rationalité gestionnaire des administrateurs ?
  • Quelle est la place de la comptabilité industrielle dans la formation des ingénieurs et techniciens voués à la gestion des affaires d’entreprise ? A partir de quand et dans quels types de formations (écoles généralistes, formations complémentaires, etc.) la comptabilité industrielle est-elle enseignée ?
  • Est-ce que le Cnam a joué un rôle particulier dans la genèse et la légitimation des savoirs comptables de l’ingénieur ?
  • Comment les traditions comptables « nationales » influent-elles sur l’appréhension et le développement des techniques d’analyse des coûts ? Peut-on à cet égard esquisser des éléments de comparaison internationale ?
  • Quels sont les effets de circulation et d’hybridation de savoirs et techniques entre domaines, branches et aussi territoires ?
  • Comment le processus d’innovation technique a-t-il influé sur le processus d’approbation de la rationalité gestionnaire ? Avec quel processus de légitimation ?
  • Comment les techniques de contrôle des coûts participent-elles à la reconfiguration des enjeux professionnels et organisationnels au sein des entreprises ? Comment l’ingénieur-technicien s’est-il mué en organisateur-dirigeant en s’appuyant sur la maîtrise des coûts ?
  • Comment, en bref, les ingénieurs parviennent-ils à modifier le champ professionnel pour développer de véritables compétences gestionnaires qui deviendront par la suite des éléments constitutifs d’un socle cognitif commun, celui des managers ?

Calendrier

Envoyer aux coordinateurs du numéro (marco.bertilorenzi@unipd.it; ferruccio.ricciardi@cnam.fr), une proposition d’article d’une page pour le 15 juin 2017. Les auteurs sont informés des propositions retenues courant Juillet 2017. Les articles complets sont à renvoyer pour le 15 décembre 2017 (article de synthèse – 25 000 à 45000 signes, ou article long – 45 000 à 75 000 signes). La publication du dossier est prévue pour 2018.

Bibliographie de référence

Abbott A. (1988), The System of Profession. An Essay on the Division of Expert Labor, Chicago, University of Chicago Press.

Bensadon D., Praquin N., Touchelay B. (dir.) (2016), Dictionnaire historique de comptabilité des entreprises, Lilles, Presses universitaires de Septentrion.

Bertilorenzi M., Passaqui J.-P., Garçon A.-F. (dir.) (2016), Entre technique et gestion. Une histoire des « Ingénieurs civils des mines » (XIXe-XXe siècles), Paris, Presses des Mines.

Burlaud A., Simon C.J. (2013), Le contrôle de gestion, Paris, La Découverte.

Fleishman R.K., Tyson T.N. (1993), « Cost accounting during the industrial revolution: the present state of historical knowledge », Economic history review, vol. XLVI, n° 3, pp. 503-517.

Kaplan R.S., Johnson H.T. (1987), Relevance Lost. The Rise and Fall of Management Accounting, Boston, Harvard Business School Press.

Hopper T., Amstrong P. (1991), « Cost accounting, controlling labour and the rise of conglomerates », Accounting, Organization & Society, vol. 16, n° 5/6, pp. 405-438.

Lefebvre P. (2003), L’invention de la grande entreprise. Travail, hiérarchie, marché. France, fin XVIIIe-début XXe siècle, Paris, PUF.

Loft A. (1986), « Towards a critical understanding of accounting: the case of cost accounting in the UK, 1914-1925 », Accounting, Organization & Society, vol. 11, n° 2, pp. 137-169.

McKenna C.D. (2006), The World’s Newest Profession. Management Consulting in the Twentieth Century, Cambridge, Cambridge University Press.

Miller P., Hopper T., Lauglin R. (1991), « The new accounting history: an introduction », Accounting, Organization & Society, vol. 16, n° 5/6, pp. 395-493.

Pezet A. (2009), « The history of the French Tableau de bord (1885-1975): evidence from the archives », Accounting, Business & Financial History, vol. 19, n° 2, pp. 103-125.

Pollard S. (1965), The Genesis of Modern Management. A Study of Industrial Revolution in Great Britain, Cambridge, Harvard University Press.

Zimnovitch H. (1996), « L’émergence des coûts standard aux États-Unis : 1830-1930. Pourquoi ? Quel enseignement pour la France ? », Entreprise et Histoire, n° 13, pp. 27-52.

 

L’Union européenne dans la mondialisation avec Pascal Lamy, au Cnam

Pascal Lamy, directeur général de l’Organisation mondiale du
commerce (OMC) prononcera une conférence sur le thème L’Union européenne dans la mondialisation, le jeudi 18 juin de 18h30 à 20h30 au Conservatoire national des arts et métiers
(Cnam)*.

Cette conférence est la dernière du cycle 2008-2009 du Forum Europe, consacré à l’Union européenne dans la
mondialisation.

Rendez-vous mensuel de rencontres et de débats avec de grands acteurs et témoins de la construction européenne, le
Forum Europe est un cycle de conférences publiques initié et animé par Nicole Gnesotto, professeure titulaire de la chaire « Union européenne, institutions et politiques » du Cnam.
Centrées sur la construction européenne et sur les interactions nouvelles qui se tissent entre l’Union et le processus de mondialisation, ces conférences proposent une réflexion face aux
interrogations actuelles.

Parmi les questions abordées : les tendances lourdes qui formeront, d’ici vingt ans, l’environnement international
de l’Union européenne, la place qu’elle peut occuper dans la régulation économique et financière mondiale ou l’impact de la mondialisation dans le processus d’élargissement et
d’intégration.

Entrée libre sur inscription, dans la limite des places disponibles

 

* amphithéâtre Abbé-Grégoire (C), 292 rue Saint-Martin, Paris IIIe

 

INSCRIPTIONS auprès de Louisa
Cherif-Ouazani

Tél. : 01 40 27 21 09 ; louisa.cherif-ouazani@cnam.fr

 

www.cnam.fr/forum-europe

2 000 places d’apprentis à prendre dans le supérieur avec le Cnam

Ingénieur en maintenance automobile, développeur/analyste informatique, responsable commercial, courtier d’assurances… les inscriptions aux formations en apprentissage dans le supérieur proposées par le Conservatoire national des arts et métiers (Cnam) sont ouvertes. Elles se poursuivront, selon les métiers et diplômes, jusqu’en septembre.

L’apprentissage permet d’acquérir un métier et une qualification reconnue, tout en percevant un salaire. Il facilite l’accès à l’entreprise et permet aux jeunes de moins de 26 ans de s’insérer durablement sur le marché de l’emploi : 80% des jeunes qui ont effectué leur apprentissage au Cnam sont embauchés dans les six mois qui suivent l’obtention de leur diplôme.

Le Cnam propose, à Paris, en Ile-de-France, et dans neuf autres régions, de nombreuses formations en apprentissage, accessibles de bac à bac+3, qui débouchent sur près de 40 diplômes de niveau bac+2 à bac+5 (DUT, licence, master, titre professionnel…).

POUR EN SAVOIR PLUS : www.cnam.fr