Archives de catégorie : Les amis de LaRSG

J’entreprends, le MOOC qui facilite l’entrepreneuriat en Tunisie

Un nouveau MOOC intitulé « J’entreprends » visant à développer l’esprit d’entrepreneuriat est en préparation en Tunisie et devrait débuter avec une mise en ligne dès l’été 2016 sous l’adresse www.moocy.tn (nous ferons un article sur LaRSG.fr pour indiquer la mise en ligne du service).

J’entreprends : la promesse d’indépendance entrepreneuriale à distance

Que l’on soit porteur d’un projet d’entreprise, en attente des compétences nécessaires à la réalisation d’un plan d’affaires ou désireux d’obtenir un soutien dans le cadre d’un accompagnement distant partout dans le monde ces questions restent les mêmes, que l’on soit en France, en Europe ou pour le cas d’espèce en Tunisie.

Cette idée simple, Mohamed Ben Saâd, a décidé de la faire sienne pour initier un projet ambitieux de MOOC francophone dans le domaine de l’entrepreneuriat. Dès l’origine du projet, il a décidé de réunir autour de lui une équipe d’enseignants-chercheurs en sciences de gestion tunisiens – dont LaRSG connait depuis longtemps les compétences indéniables.

Des soutiens de taille

Comme le précise Mohamed Ben Saâd, co-fondateur de Tunisie Université Numérique : “sur Internet, le monde est petit”, mais à grand projet, grands soutiens. C’est le cas avec l’appuis d’Estim Université – une école privée Tunisienne – complété par l’Ecole Nationale d’Ingénieurs de Sousse, qui pourraient faire décoller le projet avec un vivier envisagé de près de 8.000 inscrits dès la première session.

Cette facilité technique permet également d’envisager d’autres partenariats , notamment par le soutien de programmes d’aides internationaux au développement qui sont attendus d’ici peu notamment en raison de l’accompagnement des porteurs de projets proposé gratuitement, comme du soutien déjà affirmé des autorités gouvernementales tunisiennes en la personne de Noomen Fehri, le ministre des Technologies de la communication et de l’Economie numérique, qui précisait d’ailleurs fin avril à African Manager : « L’école numérique est le meilleur moyen pour assurer l’égalité des chances ».

Un projet – en tout état de cause – qui pourrait inspirer l’Agence France Entrepreneurs.

Les premiers MOOCs attendus

Une première série de MOOC (Massive Open Online Courses, que l’on peut traduire par « cours en ligne ouvert et massif ») sont actuellement en préparation – sous forme d’un programme e-learning complet sous l’appellation ombrelle “J’entreprends” :

  • Mon projet, comment le protéger de l’idée à la réalisation
    Ce MOOC a pour objectif d’expliquer les différentes démarches à suivre afin de protéger son projet ainsi que les principes fondamentaux du droit des affaires.
  • Plan d’affaires pour les non-financiers
    Ce MOOC a pour objectif l’accompagnement des porteurs de projet au niveau de l’élaboration de leurs plans d’affaires et comportera deux grands volets : l’étude financière et la stratégie marketing.
  • Intelligence émotionnelle pour être mieux avec soi et avec les autres
    Ce MOOC explique comment acquérir l’habileté à percevoir et à exprimer les émotions, à les intégrer pour faciliter la pensée, à comprendre et à raisonner avec les émotions, ainsi qu’à réguler les émotions chez soi et chez les autres.
  • Stratégie d’entreprise, les grands axes
    Ce Mooc a pour objectif d’aborder les fondements de la stratégie d’entreprise afin d’aider l’apprenant dans le choix des actions menées par son entreprise.

mooc tunisie

Les premiers partenaires :

estim universite J'entreprends ecole nationale ingenieurs de sousse J'entreprends

Michel Leclerc en appelle aux candidats à la présidentielle

Michel Leclerc en appelle directement aux différents candidats à la présidentielle : « Quand allez-vous en finir avec les demi-mesures alors que l’on peut augmenter de 34% le pouvoir d’achat et atteindre ainsi le plein-emploi ? »

Yves Soulabail interroge Michel Leclerc

Pour une relance massive du pouvoir d’achat en France

Michel Leclerc a déjà de nombreux combats à son actif. Aujourd’hui, il lance un appel solennel aux candidats à la présidentielle : « Je demande une relance massive du pouvoir d’achat en France sinon nous allons à la catastrophe ». Pour cela, précise-t-il, « il faut baisser les prix de revient en appliquant le plan de relance tel qu’il était prévu par Édouard Leclerc [mon frère] et le général de Gaulle. C’est un plan de « Transfert de toutes les cotisations salariales et patronales sur le budget de l’État permettant la Relance Économique et Sociale » (T.R.E.S.) qui n’a jamais été déployé en France. C’est une urgence ! » Une pétition est d’ailleurs en ligne.

Michel Leclerc veut en finir avec les demi-mesures

« L’idée du Général de Gaulle et de mon frère était simple : libérer les énergies de la France grâce au transfert de toutes les cotisations supportées aujourd’hui par les salaires vers le budget de l’État. Il s’agit bien de 100% des cotisations salariales et patronales. Cela concerne les allocations familiales, l’assurance maladie, la maternité, l’invalidité, le décès ou encore la couverture chômage » souligne Michel Leclerc. Malgré l’augmentation de 3% de CSG pour compenser, cela libère immédiatement 178 € nets pour un Smic qui passe alors à 1.317 € par mois. Tous les salaires seront augmentés automatiquement d’environ 15%.

« Aux patrons, nous demandons que la réduction des cotisations soit destinée – à hauteur de 20% – à investir, se désendetter ou encore faire de la recherche. Surtout, il faut orienter les 80% restants de l’économie réalisée à réduire les prix de revient et donc les prix de vente. C’est là la clé du succès de ce plan.

La hausse des salaires nets à laquelle s’ajoute la baisse des prix de vente, de 10 à 15% en moyenne, génère 34% de pouvoir d’achat supplémentaire par exemple au niveau du Smic. Ainsi, la hausse de la TVA de 4% nécessaire sera totalement absorbée pour les ménages et les entreprises. »

Certains disent que les patrons ne redonnent jamais l’argent : « Moi, Michel Leclerc, je vous dis qu’il sera de leur intérêt de le faire. De plus, les consommateurs leur demanderont. Et s’il le faut, l’État fera le nécessaire. »

« Même les collectivités locales verront, comme l’État, réduire le coût de leur masse salariale. Il ne sera plus nécessaire de supprimer les fonctionnaires dont on nous parle tant mais juste de leur donner de nouvelles missions. L’État n’est pas une start-up mais il lui est possible d’innover. »

Pour plus d’équité

« Chacun a droit à une couverture sociale. Nous voulons pérenniser son financement et que chacun puisse y contribuer dans la mesure de ses capacités. C’est une question de dignité » déclare Michel Leclerc.

Le gain est énorme pour les salariés

Michel Leclerc prévient : « Attention, pour beaucoup de candidats à la présidentielle, nous voyons des réformes partielles qui n’aboutiront pas au plein-emploi. Le plein-emploi est pourtant la seule solution à tous nos problèmes. »

Yves Soulabail, chef d’entreprise qui soutient ce plan de relance, précise : « Nous ne doutons pas de la volonté de ces politiques mais nous savons depuis trop longtemps que les actions marginales ne réussissent jamais. Il y a pourtant tant de précarité à solutionner ».

Ce plan nécessite une mise en place globale et rapide. Ce renouveau économique fera de la TVA sociale un dispositif essentiel de financement de notre protection sociale.

Pour Michel Leclerc cette innovation économique redonnera à la France sa position de grande puissance. « Cela se fera ‘‘sans sang ni larme’’, dans l’intérêt commun de tous nos concitoyens. Les Français ne peuvent qu’adhérer à un tel plan et l’élection du prochain candidat en dépendra ».

Le site reprenant les chiffres www.tva-sociale.fr

Michel Leclerc

Aides à la recherche du Comité pour l’histoire de l’Inserm

Le Comité pour l’histoire de l’Inserm a été créé en janvier 2017 pour contribuer à une meilleure connaissance de l’institution, de ses travaux et plus largement de la santé et de la recherche médicale.

Pour la rentrée 2018, il propose un soutien financier aux étudiants de master qui s’engageront dans un mémoire de recherche concernant l’histoire de l’institution ou plus largement l’histoire de la recherche biomédicale et des questions de santé. Les candidats, historiens ou étudiants relevant d’une autre discipline mais intégrant dans leur mémoire une approche historienne significative, peuvent élaborer avec l’aide d’un directeur de recherche leur propre sujet. Des thématiques sont également proposées par le Comité.

Sur cette base, les candidats peuvent postuler selon les modalités suivantes :

  • Les candidatures seront examinées par le Comité. Elles seront impérativement accompagnées de la recommandation du directeur ou de la directrice du mémoire de recherche.
  • Le montant du soutien financier pourra atteindre un montant maximum de 3 000 euros en fonction des spécificités de chaque projet.
  • Les modalités de versement de l’aide financière seront précisées aux candidats une fois leur dossier retenu.

Retrouvez plus d’informations sur le site http://histoire.Inserm.fr/

La date limite de réception des dossiers de candidature est fixée
au 19 octobre 2018.

Comité pour l’histoire de l’Inserm
http://histoire.inserm.fr/
101, rue de Tolbiac, 75654 Paris Cedex 13
Contact : pascal.griset@ext.inserm.fr

Académie des Sciences Commerciales : Jean-Paul Aimetti nouveau président

Lors de la dernière Assemblée Générale de la prestigieuse Académie des Sciences Commerciales, Jean-Paul Aimetti a été élu président du bureau, en lieu et place d’Alain Metton, qui exerçait la fonction depuis plusieurs années. Cette réunion du 12 juin 2018 fut l’occasion d’échanges forts sympathiques et constructifs autour des implications de l’intelligence artificielle dans le secteur commercial.

Jean-Paul Aimetti
Jean-Paul Aimetti

Une Académie des Sciences Commerciales qui suit l’actualité du secteur

Pour Jean-Paul Aimetti, Professeur émérite – Chaire Marketing du CNAM  : “L’Académie des Sciences Commerciales doit pouvoir vivre d’un nouvel élan dans ce monde qui bouge en permanence. La mutation numérique en cours bouleverse les méthodes et les initiatives commerciales avec des bénéfices incontestables mais également des dérives potentielles que je développe dans mon récent ouvrage “No Data, Quelle liberté dans un monde numérique ?” Analyser cet environnement en modification perpétuelle est ainsi une tâche ardue, d’autant plus si l’on veut comprendre les faits qui forgeront les tendances des prochaines années.”

Pour Alain Metton, Docteur en géographie et Docteur es-Lettres. Professeur émérite de l’Université de Paris-Est Créteil, il est “en effet important que l’Académie puisse suivre l’évolution du secteur commercial. Chaque année nous récompensons les meilleurs travaux professionnels au travers de la remise des Prix et médailles. J’ai eu le plaisir, à l’occasion de ma dernière présidence, d’accueillir Philippe Houzé comme Président du Directoire du groupe Galeries Lafayette pendant la 56e célébration rassemblée au sein de l’ESCP Europe et lui remettre le Diplômes d’Honneur de notre Académie. Grâce à la gratitude de professionnels de cette envergure, nous pouvons continuer inlassablement à adapter notre dictionnaire. C’est d’ailleurs un projet qui nous a valu dernièrement une reconnaissance dans le cadre des échanges internationaux que la France assure avec la Russie.”

Un nouveau membre

Un nouveau membre a été accepté avec enthousiasme et à l’unanimité par l’Académie : Yves Soulabail, secrétaire général de rédaction de LaRSG, bien connu dans le milieu de la distribution pour son ouvrage sur Carrefour et ses travaux sur les débuts de l’expérience entreprise par Edouard Leclerc, fondateur de l’enseigne bien connue du grand public.

Yves Soulabail Académie des Sciences Commerciales
Yves Soulabail
Gérard Gallo, Yves Soulabail et Alain Metton
De g. à d. : Gérard Gallo, Yves Soulabail et Alain Metton

Une vision de l’intelligence artificielle

En fin d’assemblée générale, Julien Levy, professeur affilié à HEC et Directeur du Centre Digital d’HEC – a donné l’occasion d’échanges en profondeur entre les membres de l’Académie suite à son exposé remarquable sur l’impact de l’Intelligence artificielle et ses implications pour les entreprises.

Jean-Paul Aimetti
De g. à d. : Jean-Paul Aimetti, Julien Levy et Alain Metton
Claude Brosselin, Alain Metton, Michel-Alexandre Bailly, Thérèse Angué et Alain Metton
De g. à d. : Claude Brosselin, Alain Metton, Michel-Alexandre Bailly, Thérèse Angué et Jean-Paul Aimetti

Nous apprenons la mort tragique de Robert Paturel

Nous apprenons avec une grande tristesse la mort tragique de Robert Paturel, dans un accident impliquant une voiture à Arras. Un collègue et d’un auteur de La Revue des Sciences de Gestion

Professeur des universités à la carrière brillante. L’homme allait avoir 70 ans en juillet.

Nos pensées vont à son épouse Martine Paturel qui confesse dans la presse locale “qu’elle va avoir besoin de beaucoup de temps pour se considérer veuve. La disparition de son époux Robert, écrasé par une voiture dans des conditions dramatiques, ce vendredi à Arras, laisse déjà un grand vide en elle.”

Robert Paturel Martine Paturel

Pourquoi la police française interpelle la journaliste d’un quotidien suisse « Le temps » ?

Après l’interpellation de Caroline Christinaz, journaliste au quotidien suisse « Le temps » et son interrogatoire par la gendarmerie française alors qu’elle effectuait un reportage sur les migrants passant d’Italie en France, au col de l’Echelle, dans les Hautes-Alpes, l’UPF- France demande au procureur de la République de justifier un tel comportement de la part des enquêteurs.

L’UPF-France déplore la façon dont la gendarmerie, dont l’action aurait dû se limiter à un contrôle d’identité, a procédé à un long interrogatoire dans les locaux de la brigade, comme si la journaliste était une délinquante.

L’UPF-France déplore ce qui apparaît comme une atteinte à la liberté de la presse et à la protection des sources. Et apporte son soutien entier à Caroline Christinaz.

Paris, le 15 novembre 2017

Gérard Bardy, président de l’UPF-France

Jean-Claude Trichet nouveau président du GRAND JURY du PRIX TURGOT

Jean-Claude Trichet succède à Michel Bon à la présidence du GRAND JURY DU PRIX TURGOT du meilleur livre d’économie financière de l’année

Jean-Claude Trichet succède à Michel Bon

Après 10 années de présidence du grand jury du prix TURGOT présidé par Jean-Louis Chambon, et après avoir fêté le 30e anniversaire de ses éditions en mars dernier à Bercy en distinguant le prix Nobel Jean Tirole et les économistes Francis Kramarz et Philippe Tibi, Michel Bon souhaitait passer le témoin à Jean-Claude Trichet, ancien président de la Banque centrale Européenne, qui l’a accepté.

Jean-Claude Trichet présidera donc au jury de la 31e qui se tiendra à Bercy le 29 mars 2018.

Le président du Prix, Jean-Louis Chambon et les membres du jury, comme ceux du cercle TURGOT, ont tenu à remercier très chaleureusement Michel Bon qui restera membre du jury, pour son exceptionnelle contribution apportée à la notoriété du prix TURGOT et accueillent avec beaucoup d’honneur et d’émotion  l’arrivée du président Jean-Claude Trichet. Ce dernier ouvre une nouvelle page du rayonnement du prix TURGOT devenu le grand rendez-vous annuel de la littérature économique nationale.

Cercle TURGOT

Association régie par la loi du 1er Juillet 1901
Siège social : 14, rue Pergolèse – CS 11655 – 75773 PARIS Cedex 16

Centre de réflexions et d’analyses financières traitant des grands sujets économiques et sociaux, il a pour vocation d’encourager les auteurs, de favoriser la recherche fondamentale et appliquée dans ces domaines, la pédagogie, principalement en économie financière et de promouvoir les jeunes talents, économistes, auteurs et chercheurs.

L’association édite des ouvrages, des rapports, organise ou participe à des colloques, séminaires, conférences ou débats.

L’Association se compose, outre les membres d’honneur, de membres Fondateurs, Associés, Actifs, des lauréats des éditions du prix Turgot (27), des représentants de l’économie, de la finance et de l’Entreprise.

Les membres sont des esprits libres qui, à partir de points de vue pluralistes font connaître leurs réflexions dans des tribunes individuelles ou collectives, dans des conférences et dans des parutions collectives :

  • Repenser la planète finance sous la direction de Jean-Louis Chambon – 2009
  • Rigueur ou Relance, le dilemme de Buridan sous la direction de Nicolas Bouzou – 2010
  • La Chinamérique, sous la direction de Jean-Louis Chambon – 2011
  • Grandeur et Misère de la finance moderne, sous la direction de J-J. Pluchart et J-L.Chambon 2012
  • Après la récession, Inflation ou Déflation, sous la direction de Pierre Sabatier – 2013
  • Désordre dans les monnaies sous la direction de François Meunier et J-L. Chambon – 2014
  • Le shadow banking avec le labex de la Sorbonne sous la direction de J-J. Pluchart et Consatantin Melios – 2015 parues chez Eyrolles.

Le Cercle soutient l’événement annuel du prix Turgot du meilleur livre d’économie financière créé sous le haut patronage du ministère de l’Économie et des Finances, et le Prix FFA-Turgot de la Francophonie en étroite liaison avec l’Association des élèves et anciens élèves de l’Institut de haute finance, IHIFI institut créé par le président Pompidou en 1972.

  • Président d’Honneur et Fondateur : Jean-Louis CHAMBON
  • Président en exercice : François PEROL
  • Vice Présidents : Patrick COMBES – Philippe DESSERTINE – Nicolas BOUZOU
  • Secrétaire Trésorier : Michel GABET
  • Administrateurs : Michel BON – Frank BOURNOIS – Pascal BLANQUÉ – Jacques-Henri DAVID – Jean-Gilles SINTES – Jean-Bernard MATEU – Jean-Jacques PLUCHART – Pierre SABATIER – Michel SCHELLER – Yves MESSAROVITCH – Hubert RODARIE – Christian WALTER

Jean-Claude Trichet prix turgot

INFLUENTIA, la référence des stratégies d’influence

Les organisations, qu’elles soient politiques ou économiques, évoluent au sein d’un environnement de plus en plus instable et complexe. Quelles armes, outils et méthodes utilisent-elles pour maintenir leur position, influer sur les marchés et façonner l’opinion ? Comment orientent-elles les comportements des élus, des citoyens et des consommateurs ? Comment imposent-elles des idées et des convictions ?

Commander le livre Influentia

INFLUENTIA est le premier ouvrage entièrement dédié au décryptage des stratégies d’influence (relations publiques, lobbying, publicité, gestion de crise, communication politique, etc.). Au-delà des questions techniques, il s’intéresse également aux problématiques éthiques que soulève l’omniprésence des professionnels de l’influence dans notre société ultra médiatisée.

Pour traiter le sujet et lever le voile sur cet aspect souvent méconnu de la mondialisation, pas moins de 22 co-auteurs (C. ALLOING,N. ARPAGIAN,L. BERNARD, G. BIASINI, S, BILLIET, P. BLANCHARD, E. BLOCH, C. BRISQUET, D. BRUTÉ de REMUR, F, CHAIX, L. CROCQ, G. DUPONT-TINGAUD, J-R. FAYOL, P. JUNGHANS, S. LIGNERON, T. du MANOIR de JUAYE, C. MARCON, F. PINOT de VILLECHENON, T. RENARD, B. VRAIE) sont réunis sous la direction de Ludovic FRANÇOIS (professeur affilié à HEC Paris) et Romain ZERBIB (enseignant-chercheur au sein du groupe IGS, rédacteur en chef de la Revue de Management et de Stratégie).

INFLUENTIA réunit en outre 10 des plus grands experts mondiaux sur le sujet : John ARQUILLA (chercheur à La RAND Corporation, ex-conseiller de Donald Rumsfeld, inventeur des concepts de “cyberwar” et de “netwar”), Stéphane FOUKS (vice-président de HAVAS), Richard d’AVENI (professeur à la Tuck School of Business, expert mondial en stratégie, auteur d’Hypercompetition), Noam CHOMSKY (professeur au MIT, plus grand intellectuel contemporain d’après le New York Times), Charles FOMBRUN (professeur émérite de la New York Stern University, fondateur et directeur du Reputation Institute), Edward FREEMAN (professeur à la Darden School of Business, inventeur de la “théorie des parties prenantes”), Henry MINTZBERG (professeur à l’université McGill, théoricien en management mondialement reconnu), Jacques SEGUELA (publicitaire et conseiller politique),Claude BÉBÉAR (Président d’Honneur d’AXA, président et fondateur de l’Institut Montaigne), Joseph NYE (professeur à Harvard, inventeur des concepts de “soft power”, de “hard power” et de “smart power”, président du groupe Nord-Américain au sein de la Commission Trilatérale).

Influentia – 432 pages – 27,30 €
A paraître le 30 avril 2015 aux Editions Lavauzelle

influencia

Mélissa BOUDES lauréate de la bourse de recherche 2017 de l’ARIMHE

L’Association pour la Recherche Interdisciplinaire sur le Management des Entreprises (ARIMHE), au travers de son comité scientifique de la bourse de recherche a retenu pour 2017 le projet de Mélissa BOUDES intitulé “Innovation sociale et transformation du travail”. En plus de la qualité scientifique du projet, l’objet de recherche est en phase avec la vocation de l’association.

Nos félicitations à Mélissa BOUDES

La Revue des Sciences de Gestion est d’autant plus heureuse d’annoncer cette bourse de recherche que Mélissa BOUDES vient de publier un article dans  le n°269-270  intitulé Repenser le travail à l’intersection des ordres institutionnels. Le cas des coopératives d’activités et d’emploi.

Mélissa BOUDES ARIMHE

ARIMHE

La remise officielle de la bourse par Pierre Louart, le Président de l’ARIMHE, se fera le 23 novembre à Paris à l’occasion du colloque annuel de l’ARIMHE.

Les candidatures pour la bourse de recherche 2018 seront ouvertes du 26 février au 23 mars 2018.

Pour plus de précisions : cliquez ici

ARIMHE RIMHE

Déclaration des devoirs et des droits des journalistes de Munich

Le droit à l’information, à la libre expression et à la critique est une des libertés fondamentales de tout être humain. Ce droit du public de connaître les faits et les opinions procède l’ensemble des devoirs et des droits des journalistes. La responsabilité des journalistes vis-à-vis du public prime toute autre responsabilité, en particulier à l’égard de leurs employeurs et des pouvoirs publics. La mission d’information comporte nécessairement des limites que les journalistes eux-mêmes s’imposent spontanément. Tel est l’objet de la déclaration des devoirs formulés ici. Mais ces devoirs ne peuvent être effectivement respectés dans l’exercice de la profession de journaliste que si les conditions concrètes de l’indépendance et de la dignité professionnelle sont réalisées. Tel est l’objet de la déclaration des droits qui suit.

Déclaration des devoirs

Les devoirs essentiels du journaliste, dans la recherche, la rédaction et le commentaire des événements, sont :

  • respecter la vérité, quelles qu’en puissent être les conséquences pour lui-même, et ce, en raison du droit que le public a de connaître ;
  • défendre la liberté de l’information, du commentaire et de la critique ;
  • publier seulement les informations dont l’origine est connue ou les accompagner, si c’est nécessaire, des réserves qui s’imposent ; ne pas supprimer les informations essentielles et ne pas altérer les textes et les documents ;
  • ne pas user de méthodes déloyales pour obtenir des informations, des photographies et des documents ;
  • s’obliger à respecter la vie privée des personnes ;
  • rectifier toute information publiée qui se révèle inexacte ;
  • garder le secret professionnel et ne pas divulguer la source des informations obtenues confidentiellement ;
  • s’interdire le plagiat, la calomnie, la diffamation, les accusations sans fondement ainsi que de recevoir un quelconque avantage en raison de la publication ou de la suppression d’une information ;
  • ne jamais confondre le métier de journaliste avec celui du publicitaire ou du propagandiste ; n’accepter aucune consigne, directe ou indirecte, des annonceurs ;
  • refuser toute pression et n’accepter de directives rédactionnelles que des responsables de la rédaction. Tout journaliste digne de ce nom se fait un devoir d’observer strictement les principes énoncés ci-dessus ; reconnaissant le droit en vigueur dans chaque pays, le journaliste n’accepte, en matière d’honneur professionnel, que la juridiction de ses pairs, à l’exclusion de toute ingérence gouvernementale ou autre.

Déclaration des droits

  • Les journalistes revendiquent le libre accès à toutes les sources d’information et le droit d’enquêter librement sur tous les faits qui conditionnent la vie publique. Le secret des affaires publiques ou privées ne peut en ce cas être opposé au journaliste que par exception en vertu de motifs clairement exprimés.
  • Le journaliste a le droit de refuser toute subordination qui serait contraire à la ligne générale de son entreprise, telle qu’elle est déterminée par écrit dans son contrat d’engagement, de même que toute subordination qui ne serait pas clairement impliquée par cette ligne générale.
  • Le journaliste ne peut être contraint à accomplir un acte professionnel ou à exprimer une opinion qui serait contraire à sa conviction ou sa conscience.
  • L’équipe rédactionnelle doit être obligatoirement informée de toute décision importante de nature à affecter la vie de l’entreprise. Elle doit être au moins consultée, avant décision définitive, sur toute mesure intéressant la composition de la rédaction : embauche, licenciement, mutation et promotion de journaliste.
  • En considération de sa fonction et de ses responsabilités, le journaliste a droit non seulement au bénéfice des conventions collectives, mais aussi à un contrat personnel assurant sa sécurité matérielle et morale ainsi qu’une rémunération correspondant au rôle social qui est le sien et suffisante pour garantir son indépendance économique.

Munich, 1971

journalistes

Le 1er Conseil Territorial de Santé de l’Essonne (CTS 91) a élu son président, ce 30 mars 2017

Le Pr. Philippe Naszályi, a été élu à l’unanimité, président du Conseil Territorial de Santé de l’Essonne (CTS 91), près l’Agence régionale de santé (ARS).

Un Conseil Territorial de Santé proche du térritoire

En vertu de la loi santé, le conseil territorial de santé est investi de missions les plus vastes que la Conférence de territoire à laquelle il succède en reconduisant d’ailleurs le Président à sa tête.

Dès les premiers mois, le CTS 91 devra se prononcer sur le nouveau diagnostic en santé de l’Essonne pour la période 2018-2022.

Des questions d’actualité comme l’organisation des professionnels de santé, le nouvel hôpital de Saclay ne manqueront pas de retenir ses travaux.

Il est chargé en outre de donner son avis sur l’organisation de la santé mentale en Essonne, une question très vaste qui ne peut se résumer seulement au rattachement de l’Hôpital Barthélémy Durand d’Étampes à l’un des deux groupement hospitalier de territoire (GHT) de l’Essonne…, aussi notamment à la coordination pour les patients ou les contrats locaux de santé mentale.

Des contrats locaux de santé sont en cours (Corbeil, Évry-Courcouronnes, Grigny-Viry) ou à l’étude.

Composé de 50 titulaires et 48 suppléants, le CTS 91 comprend les représentants de l’Etat (cohésion sociale…) des collectivités (Région, Département, Intercommunalités et communes), des organismes de Sécurité sociale, mais aussi les professionnels de santé libéraux (médecins, pharmaciens, kinésithérapeutes, infirmiers, dentistes…), les offreurs de soins publics et privés, les association de patients et d’usagers de la médecine et du handicap, les organismes de prévention, d’addictologie, de soin et de maintien à domicile… C’est selon la Loi, l’instance de démocratie en santé du département de l’Essonne qui peur se saisir de toute question concernant le soin et le sanitaire et social…

philippe naszalyi président Conseil Territorial de Santé essonne 91Philippe Naszályi est Directeur de La Revue des Sciences de Gestion (www.larsg.fr) depuis 1989, et Professeur des Universités associé à l’Université d’Évry-Val d’Essonne, où il dirige les formations professionnelles sanitaires et sociales et développement territorial (http://deust.hautetfort.com).

Docteur en économie et Directeur de recherche habilité en Droit, économie et gestion, il a fait sa thèse sur la gouvernance démocratique dans une fédération de mutuelles de santé et il effectue ses recherches sur les organismes sanitaires et sociaux notamment.

Il a de nombreux engagements dans les structures du handicap et de l’aide à la personne vulnérable.

La Conférence de Territoire de l’Essonne qu’il a présidé, jusque-là a réalisé de nombreux travaux sur la santé en Essonne et notamment elle a principalement organisé les assises de la santé, le 22 novembre 2016

http://ct.sante-iledefrance.fr/essonne/

La Fabrique du Prêt-à-Penser des cabinets de conseil en stratégie

Comment les cabinets de conseil en stratégie procèdent-ils pour imposer leur offre sur les marchés ? Comment font-ils pour qu’au même moment la quasi-totalité des managers utilisent le même champ lexical, emploient la même pratique de gestion ? Cet ouvrage met en évidence les techniques pour y parvenir, en décryptant le protocole de production, de légitimation et de diffusion d’un dispositif de gestion au sein des médias spécialisés, des universités et des entreprises : La Fabrique du Prêt-à-Penser est en route… selon Romain Zerbib.

Le Prêt-à-Penser en fabrication

Nous avons déjà tous assisté à un séminaire, une réunion où nombre de dirigeants employaient le même champ lexical et s’appuyaient sur un même outil, une même logique, émanant généralement d’une firme ou d’un pays affichant une insolente croissance. Et quelques mois plus tard… plus rien. La solution miracle semblait déjà remplacée par une autre formule idoine et son cortège d’histoires incroyables. Les managers suivent aussi des modes et ont parfois, en la matière, des comportements peu rationnels.

Quels mécanismes induisent une telle uniformisation ? Sommes-nous de zélés suiveurs, soumis à une industrie du prêt-à-penser ? Si oui, comment procèdent au juste les architectes en question pour imposer leurs normes sur le marché ?

Un cas d’école d’abord : en 1972, soit deux ans après le lancement officiel de la matrice de portefeuille (qui est une représentation graphique des différents domaines d’activités stratégiques de l’entreprise dans le but d’évaluer sa compétitivité et d’en déduire une stratégie), 100 multinationales américaines en avaient adopté une. Et, six ans plus tard, 75% des firmes du fameux classement Fortune 500 emboîteront le pas. Moult études ont pourtant démontré que les entreprises ayant eu recours aux matrices ont obtenu de moins bons résultats que les autres. Et il ne s’agit ici nullement d’un cas isolé : depuis un siècle environ, de multiples pratiques se sont succédées à intervalles plus ou moins réguliers pour venir orienter – de façon significative – les pratiques de gestion des firmes du monde en entier.

Nombre de chercheurs se sont en conséquence interrogés sur les motifs d’un tel phénomène. Une première explication suggère que les managers adoptent une pratique car elle permet de répondre le plus simplement et efficacement possible aux contraintes techniques auxquelles ils sont confrontés. Royston Greenwood et Bob Hinings observent toutefois que cette explication n’est guère satisfaisante dans la mesure où elle ne permet pas de comprendre pourquoi un grand nombre de managers adoptent de façon quasi simultanée la même pratique, alors qu’ils appartiennent à des secteurs d’activités différents, soumis à des logiques distinctes et des cycles économiques particuliers.

La théorie néo-institutionnelle et la théorie des modes managériales constituent néanmoins deux angles d’analyse en mesure de dénouer cette intrigue à travers la mise en évidence de cinq facteurs explicatifs. Ils supposent que les managers – en partie à cause de la pression normative qu’ils subissent – convoiteraient en priorité les pratiques étant présentées, au sein du discours promotionnel, comme étant simples, modernes, efficaces et rationnelles.

la Fabrique du Prêt-à-Penser Romain Zerbib

Romain Zerbib, le Rédacteur en Chef adjoint de La RSG

Romain Zerbib, le Rédacteur en Chef adjoint de La Revue des Sciences de Gestion (La RSG).

Résumé du parcours de Romain Zerbib

Romain ZerbibDocteur en sciences de gestion, Romain ZERBIB est enseignant-chercheur au Lara/ICD BS et chercheur associé au CEREGE. Responsable pédagogique de l’académie du Commandement à HEC Paris, il est également directeur de la revue Management & Data Science (MDS) et rédacteur en chef adjoint de La Revue des Sciences de Gestion (La RSG).

Matières enseignées
Stratégie, du Management, Marketing.

Axes de recherche
Les recherches actuelles de Romain ZERBIB se concentrent essentiellement sur les mécanismes de diffusion et d’adoption des outils de gestion au sein des entreprises.

Extrait de son dernier article publié dans la Harvard Business Review France (numéro hiver 2016)

Comment faire d’une théorie inefficace un phénomène de mode en entreprise ?

Nous avons déjà tous assisté à un séminaire, une réunion où nombre de dirigeants employaient le même champ lexical et s’appuyaient sur un même outil, une même logique, émanant généralement d’une firme ou d’un pays affichant une insolente croissance. Et quelques mois plus tard… plus rien. La solution miracle semblait déjà remplacée par une autre formule idoine et son cortège d’histoires incroyables. Les managers suivent aussi des modes et ont parfois, en la matière, des comportements peu rationnels.

Quels mécanismes sous-jacents induisent une telle uniformisation ? Sommes-nous de zélés suiveurs, soumis à une insidieuse industrie du prêt-à-penser ? Si oui, comment procèdent au juste les architectes en question pour imposer leurs normes sur le marché ?

Un cas d’école d’abord : en 1972, soit deux ans après le lancement officiel de la matrice de portefeuille (qui est une représentation graphique des différents domaines d’activités stratégiques de l’entreprise dans le but d’évaluer sa compétitivité et d’en déduire une stratégie), 100 multinationales américaines en avaient adopté une. Et, six ans plus tard, 75% des firmes du fameux classement Fortune 500 emboîteront le pas. Moult études ont pourtant démontré que les entreprises ayant eu recours aux matrices ont obtenu de moins bons résultats que les autres. Et il ne s’agit ici nullement d’un cas isolé : depuis un siècle environ, de multiples pratiques se sont succédées à intervalles plus ou moins réguliers pour venir orienter – de façon significative – les pratiques de gestion des firmes du monde en entier.

Nombre de chercheurs se sont en conséquence interrogés sur les motifs d’un tel phénomène. Une première explication suggère que les managers adoptent une pratique car elle permet de répondre le plus simplement et efficacement possible aux contraintes techniques auxquelles ils sont confrontés. Royston Greenwood et Bob Hinings observent toutefois que cette explication n’est guère satisfaisante dans la mesure où elle ne permet pas de comprendre pourquoi un grand nombre de managers adoptent de façon quasi simultanée la même pratique, alors qu’ils appartiennent à des secteurs d’activités différents, soumis à des logiques distinctes et des cycles économiques particuliers.

La théorie néo-institutionnelle et la théorie des modes managériales constituent néanmoins deux angles d’analyse en mesure de dénouer cette intrigue à travers la mise en évidence de 5 facteurs explicatifs. Ils supposent que les managers – en partie à cause de la pression normative qu’ils subissent – convoiteraient en priorité les pratiques étant présentées, au sein du discours promotionnel, comme étant simples, modernes, efficaces et rationnelles. Les motifs d’un tel comportement sont schématiquement déclinés ci-dessous […]

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