Archives de catégorie : Economie

Collectif Handicaps : 47 associations s’unissent

47 associations représentantes des personnes en situation de handicap et de leurs familles s’unissent à travers un collectif inter-associatif : le Collectif Handicaps. Association de loi 1901, ce nouveau collectif a pour objectifs de porter la voix, les revendications et les besoins des personnes en situation de handicap et de leurs aidants, de défendre leurs droits auprès des décideurs politiques et de militer pour une société inclusive, solidaire, juste et équitable.

Collectif Handicaps

Collectif Handicaps : « Nous représentons 12 millions de personnes en situation de handicap et 11 millions d’aidants »

Depuis 1982, les associations représentantes des personnes en situation de handicap[1] et de leurs familles ont milité collectivement, de façon informelle, à travers un Comité d’entente. Ensemble, elles sont parvenues à promouvoir et défendre les droits des personnes. Mais aujourd’hui, au regard du contexte actuel de transformation de la société, leur mobilisation doit être plus forte, plus visible et plus engagée. Ces 47 associations s’unissent au sein du Collectif Handicaps.

Collectif Handicaps, une voix à faire entendre… c’est la raison d’être de cette nouvelle association. Grâce à un travail de concertation entre les associations membres, le Collectif Handicaps devient LE porte-parole des personnes en situation de handicap et l’acteur expert et militant pouvant peser sur les politiques publiques du handicap. Un seul collectif pour révéler les singularités de ces millions de personnes en situation de handicap aux besoins divers, y compris des personnes les plus vulnérables et les plus fragiles.

« Nous sommes opérationnels dès aujourd’hui »

L’agenda 2020 du Collectif Handicaps s’annonce très chargé. Conférence nationale du handicap à mi-mandat du président Emmanuel Macron, concertation autour du revenu universel d’activité, réforme des retraites, projet de loi grand âge et autonomie… autant de sujets qui vont mobiliser jour après jour les associations membres du Collectif Handicaps.

Un des premiers combats : le Collectif Handicaps affirme sa position de refuser toute « fusion – absorption » de l’Allocation aux adultes handicapés (AAH) dans le revenu universel d’activité (RUA) pensé en référence à la valeur travail. Sous prétexte de simplification administrative, les allocataires de l’AAH seraient pénalisés. Une aberration quand on sait que deux allocataires de l’AAH sur 10 seulement ont accès à une activité professionnelle et que la totalité des allocataires ont un taux d’incapacité reconnu par les MDPH (Maisons départementales des personnes handicapées). Une telle évolution amènerait à « détruire » l’AAH, droit fondamental acquis depuis 1975.

Le Collectif Handicaps vient de transmettre au gouvernement et aux parlementaires des propositions d’amendements au projet de loi de réforme des retraites afin par exemple de faciliter la retraite progressive pour les travailleurs handicapés, d’adapter le coefficient d’ajustement pour les personnes handicapées et les aidants ou bien encore de majorer les points, en particulier pour les aidants ou les jeunes handicapés.

Lors de la conférence nationale du handicap, ce collectif citoyen attend des engagements forts des pouvoirs publics, notamment au sujet de la compensation ou encore du fonctionnement des maisons départementales des personnes handicapées (MDPH).

La composition du Collectif Handicaps

Le Collectif Handicaps est une association de loi 1901 avec, à ce jour, 47 associations membres dont 12 composent le Comité exécutif. Conformément aux statuts du Collectif Handicaps, l’Assemblée générale qui s’est tenue le vendredi 17 janvier a élu Arnaud de Broca, président de l’association.

Les 47 associations membres du Collectif Handicaps

AFEH ; AFM-Téléthon ; Alliance Maladies Rares ; ANCC ; ANECAMPS ; AIRe ; ANPEA ; ANPEDA ; ANPSA ; APF France handicap ; ASBH ; Autisme France ; Bucodes France ; CESAP ; CFHE ; CFPSAA ; CHEOPS ; CLAPEAHA ; Droit au Savoir ; Eucrea France ; Entraide Universitaire ; FAGERH ; Fédération APAJH ; Fédération Générale des PEP ; FFAIMC ; FFDys ; Fédération Française Sésame Autisme ; FISAF ; FNAF ; FNATH ; FNASEPH ; France Acouphènes ; GIHP National ; GPF ; Hyper Supers – TDAH France ; LADAPT ; Mutuelle Intégrance ; Santé Mentale France ; UNAPH ; TRISOMIE 21 France ; UNAFAM ; UNAFTC, Unanimes ; UNAPEI ; UNIOPSS ; Vaincre la Mucoviscidose.

Covid-19 : l’impératif coopératif et solidaire

Nous, acteurs, chercheurs, élus, territoires et réseaux de l’ESS des Hauts-de-France appelons à un engagement véritablement coopératif et solidaire pour sortir par le haut de cette crise sans précédent.

Les crises se succèdent à un rythme effréné

En un temps court, nos sociétés ont été amenées à faire face à une succession de crises majeures que l’on songe à la crise financière internationale de 2008, à la crise sociale et démocratique des gilets jaunes depuis 2018, à la crise écologique qu’incarnent le changement climatique et l’effondrement de la biodiversité. L’arrivée et la diffusion mondiale du coronavirus fin 2019 et les réponses qui ont été fournies ont cette fois provoqué une crise multidimensionnelle sans précédent.

À chaque crise, l’État est appelé à la rescousse : il retrouve de sa superbe, n’est plus conspué ni par ceux qui d’habitude idolâtrent la privatisation des gains ni par ceux qui vantent les bienfaits de l’austérité. À chaque crise, qui provoque un accroissement effroyable des inégalités (sociales, territoriales, de logement etc.), des appels solennels à la solidarité et à la coopération sont lancés.

Quelques actes philanthropiques trouvent un large écho dans la presse : tel grand groupe décide de réorienter une ligne de production vers des produits de première nécessité sanitaire ; tel autre achète « à ses frais » des équipements en Chine ou ailleurs ; tel autre encore réduit la part des dividendes qui seront versés à ses actionnaires, tandis qu’il profite par ailleurs du filet de protection sociale du chômage partiel assuré par l’État. Telle grande fortune appelle aussi à une redistribution ponctuelle des revenus (souvent financiers) engrangés.

L’économie sociale et solidaire, un acteur discret

Une partie de l’économie pourtant, fait de ces appels, là-bas ponctuels, le cœur structurel de son organisation et de son activité du quotidien. Crise ou pas crise, les initiatives solidaires, l’économie sociale et solidaire, les communs interrogent le sens de ce qu’ils réalisent, orientent leurs productions vers des activités d’utilité sociale, qui répondent à des besoins écologiques et sociaux, fondent leurs décisions sur des principes égalitaires, font de la solidarité et de la coopération la grammaire de leur dynamique.

De nombreuses initiatives citoyennes, comme autant de solidarités auto-organisées, ont été réactives pour répondre à la crise. Souvent à bas bruit, elles ont abattu, et abattent, un travail considérable pour pallier les défaillances industrielles, et assurer, par exemple, la fabrication de masques via de simples machines à coudre, et parfois via des Fab Labs et tiers lieux. Des acteurs de l’économie sociale et solidaire jouent un rôle de proximité dans le déploiement des circuits courts alimentaires, proposent des paniers de fruits et légumes en zones urbaines. Des actions autour de l’alimentaire sont démultipliées grâce à des acteurs de tiers lieux en lien avec des métropoles, ou proposent des solutions de plateformes type « open food network ». Des associations maintiennent une continuité des services publics dans le sanitaire et social malgré les risques de non distanciation physique, qu’on songe à l’aide à domicile, aux Ehpad gérés de manière associative, aux IME, aux maisons d’accueil spécialisées, dont beaucoup ont décidé de rester ouverts. Des associations continuent de défendre les sans-abris et les réfugiés, d’autres encore structurent l’entraide de proximité au quotidien. Tous les secteurs économiques sont durement touchés. Les activités culturelles et artistiques sont parmi les plus affectées. Seuls les réseaux de coopération et de solidarité leur permettent de ne pas disparaître de l’espace public.

Dans l’urgence de leur survie, et conscientes de leur forte utilité sociale, certains de ses acteurs nouent des appuis politique et économique avec l’économie sociale et solidaire.

L’État et les collectivités locales et territoriales savent bien d’ailleurs, en temps de crise, qu’ils peuvent compter sur cette économie solidaire de proximité, et plus largement sur ce tissu socio-économique territorial, pour en amortir les effets, tandis que les mêmes ont parfois déployé une énergie non dissimulée pour réduire, avant la crise, leurs moyens d’agir et l’ont parfois instrumentalisée ici ou là comptant sur elle pour maintenir une paix sociale à moindres coûts.

Quelles alternatives ?

Dans quelques semaines ou quelques mois, chacun des grands acteurs économiques multinationaux espérera la reprise du « monde d’avant », un business as usual qui nous a pourtant conduits dans cette situation. Las. Les crises multiples traversées, et celles qui se succéderont certainement dans les années à venir, rendent urgent de repenser l’économie autrement. Mais vraiment autrement. Il est urgent de remplacer les dogmes du vieux monde par de nouvelles manières de penser et de pratiquer l’économie et par de nouvelles manières de vivre la démocratie. Cela est possible. L’économie sociale et solidaire en est un témoin en actes et un acteur décisif de cet après crise. Le logiciel de l’économie « conventionnelle » est suranné : logiciel de la croissance, logiciel du tout marché, logiciel techno-optimiste : non ce n’est pas dans la croissance pour la croissance, dans le marché et dans le lucre qu’on trouvera le salut de tous nos maux. Cette crise en est le plus spectaculaire contre-exemple.

Il faut donc réhabiliter l’économie soutenable comme organisation sociale qui se donne les moyens de répondre aux besoins sociaux tout en prenant soin de ses patrimoines, écologique, social, démocratique.

Faire toute sa place aux « corps intermédiaires »

Les différentes crises révèlent aussi les faiblesses de nos pratiques de la démocratie. En se privant des expertises et des expériences socio-techniques et politiques des acteurs de terrains, des réseaux, des corps intermédiaires, l’État finit par produire des politiques publiques hors sol ou à rebours des urgences. Les associations écologistes alertent depuis de nombreuses années sur l’urgence climatique ; les acteurs du médico-social ne cessent d’exprimer, et bien avant le Covid-19, le manque de moyens pour faire un vrai travail de soin et de care ; les acteurs de la recherche et de la médiation scientifique en lien étroit avec l’économie sociale et solidaire contribuent à éclairer le débat et à redonner à la science sa juste place dans la société : celle qui permet le maintien d’un esprit critique ; les acteurs de proximité de l’économie sociale et solidaire, alertent depuis longtemps sur la fracture sociale (et numérique) à l’origine du mouvement des Gilets Jaunes.

L’expertise, le regard et l’avis de tous ces corps intermédiaires, constitués de citoyens organisés et structurés, devront être pris en compte dans les choix de politiques publiques de demain.

Démocratiser et relocaliser l’économie

Par-dessus tout, il faut démocratiser les économies : ouvrir des espaces de délibération sur l’identification des activités essentielles, sur le pilotage des politiques publiques, en particulier locales ou sur l’impact environnemental et social des entreprises. Il faut repenser la hiérarchie des priorités économiques. Cette idée n’est pas nouvelle : au Québec, dès 1997 un collectif de l’éducation populaire, le « Collectif pour un Québec sans pauvreté » propose au ministre des Finances de l’époque l’élaboration d’un « produit intérieur doux » : il s’agissait, par la délibération démocratique, de trier les activités utiles socialement des activités nuisibles pour les sociétés. Il s’agissait aussi d’appeler à identifier des activités contributrices au bien-être social et qui étaient ignorées des comptes. De nouvelles initiatives vont dans ce sens aujourd’hui et réclament des délibérations collectives pour définir l’utilité sociale des activités.

La démocratie ne doit plus non plus rester aux portes de l’entreprise. Il est temps de valoriser les gouvernements d’entreprise qui s’appuient sur un véritable équilibre des pouvoirs, qui rénovent les pratiques managériales et qui réinterrogent le sens du travail humain. L’expérience d’une partie des coopératives, des SCIC, CAE etc., qui sont autant de démarches coopératives et de fabriques sociales démocratiques, permet de construire les capacités socio-économiques locales dont les territoires et leurs écosystèmes ont besoin.

La relocalisation de la production ne doit pas être synonyme de repli sur soi. L’impératif coopératif et solidaire implique un soutien massif porté, notamment, aux systèmes de santé des pays du Sud. Grands perdants de la mondialisation ils seront les plus durement touchés, à terme, par cette crise sanitaire, comme ils le sont et le seront par la crise écologique. Face aux tentations identitaires et autoritaires, ces valeurs et pratiques de solidarité internationale sont une urgence.

Les activités du care

Les activités de service de care et de soin, d’intérêt général ne doivent plus être mises entre les mains du marché. Il n’est pas besoin d’épiloguer, la fuite en avant du tout marché pour les activités sociales montre toutes ses failles.

Coopérer et être solidaire

Il faut appeler à des partenariats durables État, collectivités locales et territoriales et ESS pour la création et le financement d’un service public du grand âge et de la perte d’autonomie : il doit être financé publiquement et géré par des organismes publics ou à but non lucratif. Il doit permettre une revalorisation structurelle des métiers dont la crise a montré de manière éclatante toute la nécessité, alors qu’ils sont souvent les moins bien considérés et les moins bien rémunérés.

Il faut appeler à une coopération et une solidarité plutôt qu’une concurrence et une compétitivité qui loin d’amener le bien-être s’avèrent mortifères. La crise écologique rend d’autant plus urgente et nécessaire la remise en cause de ce modèle. Les initiatives types pôles territoriaux de coopération économiques (PTCE) devront être consolidées, étendues, enrichies.

Lorsqu’ils jouent vraiment la carte de la coopération, ils deviennent de véritables projets d’avenir. Ils pourront s’appuyer sur les initiatives solidaires et les communs qui s’expérimentent en continu partout sur les territoires. Les monnaies locales complémentaires pourront aussi en être un vecteur innovant, un repère utile pour orienter production et consommation vers des biens et services soutenables.

Bien sûr il faut faire tout cela sans angélisme. Si l’économie sociale et solidaire est souvent exemplaire, elle n’est pas toujours exempte de critiques. Des financements, devenus scandaleusement exsangues, ont conduit certains acteurs à l’oubli du projet associatif, à la soumission volontaire à la concurrence, à l’acceptation de la précarisation de l’emploi. Tout cela a parfois pris le pas sur l’affirmation du projet politique et sur la coopération et la solidarité.

C’est la raison pour laquelle il faut en appeler à des coopérations avec l’État, les collectivités locales et les entreprises locales reconnaissant véritablement les fondements et pratiques de l’économie sociale et solidaire. L’ESS doit aussi se mobiliser, avec d’autres forces sociales, pour éviter un retour au vieux monde et impulser sur une large échelle les dynamiques et les initiatives dont elle est porteuse. La mobilisation doit s’opposer au détricotage de la protection sociale, des solidarités locales, des droits démocratiques. En bref. Elle doit être un appel à prendre soin et développer les communs sociaux des territoires.

Les crises qui ne manqueront pas d’arriver rendent cette mobilisation impérative.

Les réseaux, acteurs, personnes signataires du présent texte sont conscients de l’immensité de la tâche, et sont convaincus que seule une coopération de tous les acteurs permettra d’infléchir le mouvement, et d’obtenir des décisions utiles à tous les niveaux politiques, institutionnels et sociaux nécessaires.

Ils s’emploient à en concrétiser les engagements au sein de leurs réseaux par leurs initiatives respectives.

Premiers signataires

  • ChairESS des Hauts-de-France
  • APES
  • CRESS Hauts-de-France
  • Mutualité française Hauts-de-France
  • Le Mouvement Associatif Hauts-de-France

contact@chairess.org

Ces entreprises qui font de la rétention de trésorerie

Alors que l’activité de la plupart des entreprises est déjà fortement ralentie, voire à l’arrêt à cause du confinement, la crise actuelle fait naître des nouveaux comportements de paiements particulièrement néfastes entre entreprises.

Une explosion des demandes de recouvrement

Sur la base de plus de 1 200 entreprises clientes (toutes tailles, tous secteurs) Rubypayeur, leader français du recouvrement communautaire, observe une explosion des demandes de recouvrement (plusieurs centaines de milliers d’euros confiés en quelques jours) et un écroulement des règlements (30% en phase amiable vs. 80% en temps normal). « Si la situation ne s’améliore pas rapidement, des milliers de créanciers ne pourront, eux-mêmes, plus honorer leurs prochaines échéances et ne passeront tout simplement pas les prochains mois » affirme Alexandre Bardin, fondateur de Rubypayeur.

Une rétention de trésorerie sans raison valable

La situation actuelle est d’autant plus inquiétante que Rubypayeur constate au quotidien que de nombreuses entreprises font de la rétention de trésorerie sans raison valable. « Il y a évidemment des entreprises en situation délicate en ce moment mais la grande majorité des entreprises invoquent aujourd’hui la crise sanitaire pour ne pas payer leurs factures. Le coronavirus est devenu le prétexte quasi systématique des entreprises pour se dédouaner de leurs obligations contractuelles. En plus d’être illégale, cette pratique est totalement irresponsable et risque de créer une vague de défaillances sans précédent ».

Les jeunes ni en études, ni en emploi, ni en formation (NEET) : quels profils et quels parcours ?

En 2018, 963 000 jeunes âgés de 16 à 25 ans ne sont ni en études, ni en emploi, ni en formation – Not in Education, Employment or Training (NEET) –, selon la définition d’Eurostat. Ce nombre a baissé ces dernières années : il s’élevait à 1 025 000 jeunes NEET en 2015. En 2018, ils représentent 12,9% des jeunes de cette classe d’âge et 27,9% des jeunes qui ont terminé leur formation initiale, contre respectivement 13,7% et 29,4% en 2015.

Dares

Les NEET

Les jeunes NEET sont moins diplômés, vivent plus souvent chez leurs parents et ont plus fréquemment un handicap reconnu que les autres jeunes.

63% des jeunes NEET sont en contact avec le service public de l’emploi ou un autre organisme d’insertion. Ces jeunes ayant entrepris une démarche d’insertion ont plus souvent été en emploi au cours des douze mois précédents, tandis que les autres étaient plus souvent en études.

48% des jeunes NEET sont sans emploi ni formation depuis un an ou plus. Ces jeunes NEET de longue durée sont moins diplômés que la moyenne des NEET et cumulent les difficultés socio-économiques. Ils sont 56% à être en contact avec le service public de l’emploi.

En 2018, 53% des jeunes NEET sont chômeurs au sens du BIT, c’est-à-dire qu’ils souhaitent et recherchent activement un travail et sont prêts à l’occuper dans un court délai. Les autres sont inactifs. Parmi les jeunes NEET inactifs, deux tiers ne souhaitent pas travailler, pour une partie d’entre eux pour des raisons de garde d’enfant ou d’aide auprès d’une personne dépendante, ou d’un état de santé dégradé.

Quel bilan du prélèvement à la source pour les TPE ?

« La mise en œuvre du prélèvement à la source de l’impôt sur le revenu s’est bien déroulée pour l’ensemble des usagers, à tel point que la majeure partie d’entre eux considère déjà comme un acquis les avancées qu’elle représente », déclarait Gérald Darmanin. Merci Bercy ! Pas d’accroc majeur, une mobilisation sans précédent des agents de la DGFIP, des contribuables largement rassurés.

Le prélèvement à la source encore en question

Six mois après l’entrée en vigueur du prélèvement de l’impôt sur le revenu à la source (PAS), le premier bilan de cette réforme fiscale à haut risque est plutôt rassurant. Pour autant, pour les TPE le tableau est différent.

2 millions de télédéclarations chaque mois !
Les chiffres parlent d’eux-mêmes. Les contribuables réalisent 5 millions d’opérations sur l’interface « Gérer mon prélèvement à la source », dont près de 1,4 millions de modulations du taux. Plus de 2 millions de déclarations DSN et PASRAU sont déposées chaque mois par les collecteurs de retenue à la source (employeurs, caisses de retraites, etc.), contenant près de 90 millions de données de revenus. « Grâce à ce bon fonctionnement, les rentrées fiscales sont conformes aux prévisions », se réjouit le ministre Gérald Darmanin.

Près d’un tiers des TPE ne sont pourtant “pas informées”

Dans les TPE, le bilan est plus nuancé. L’étude réalisée par la FCGA en mars 2019 dévoile des chiffres inédits sur la manière dont les petites entreprises se sont préparées au PAS. Trois mois après l’entrée en vigueur de la mesure, plus de la moitié des dirigeants de TPE questionnés (53,8%) affirmaient avoir été préalablement informés du nouveau dispositif de collecte de l’impôt sur le revenu. Tandis qu’un peu moins de 30% d’entre eux déclaraient ne pas avoir été informés de la mise en œuvre du prélèvement à la source…

Pharmaciens et opticiens en tête

Dans le détail, les professionnels qui affichent le plus haut niveau d’information sur la question sont d’abord ceux qui exercent dans le secteur de la santé (84,2%, pharmaciens et opticiens), de l’automobile (71,1%) et de l’équipement de la personne (67,7%). Les moins informés sont les entrepreneurs de la culture et des loisirs (44,4%).

Les premières sources d’information des petites entreprises sont les cabinets comptables (83,69%) et les organismes de gestion agréés (23,71%).

Difficulté n°1 : le paramétrage du logiciel de paie

Seulement 13,1% des dirigeants de petites entreprises interrogés reconnaissent avoir eu recours à un pré-coefficient au dernier trimestre 2018 pour tester le nouveau dispositif fiscal. Un galop d’essai qui a révélé différents types de difficultés auxquelles se sont heurtés les entrepreneurs. C’est d’abord le reparamétrage du logiciel de paie qui a posé problème (5,08%), avant l’explication des nouvelles règles aux salariés (4,35%) et l’opération de transmission des données ou du règlement à l’administration (4,21%).

Faible recours à l’externalisation

La question de la mise en place opérationnelle du nouveau dispositif de collecte de l’impôt des salariés préoccupe à l’évidence les dirigeants de TPE. Au moment où nous les interrogions sur ce point, plus des deux tiers d’entre eux (67,5%) n’avaient aucune idée précise de la manière dont ils allaient procéder. Et moins d’un sur cinq (18,1%) prévoyait de confier cette mission à un prestataire externe tandis qu’une proportion plus faible (14,5%) envisageait de gérer cette transition en interne.

Le succès du TESE

Dans les faits, un grand nombre de petites structures non équipées d’un logiciel de paie ou sans expert-comptable ont eu recours au Titre emploi service entreprise (TESE) pour s’adapter à la nouvelle donne fiscale. Directement géré par l’Urssaf, ce dispositif facultatif et gratuit est destiné à simplifier les formalités sociales liées à l’emploi des salariés. De janvier à mai 2019, 140 000 bulletins de salaires ont été émis via ce service en ligne.

La France 12e au classement européen des salaires et du pouvoir d’achat

Gras Savoye Willis Towers Watson publie son panorama mondial des rémunérations en 2018, le « Global 50 Remuneration Planning Report 2018 ». Le rapport détaille les conditions d’emploi et les pratiques salariales à l’œuvre dans 60 pays et pour 50 postes définis, tout en tenant compte du contexte socio-économique. En France, les réformes pour fluidifier le marché de l’emploi permettent au pays d’être l’un des pays d’Europe de l’Ouest les plus animés en la matière ; malgré tout, le salaire moyen et le pouvoir d’achat des Français placent le pays tout juste dans la moyenne européenne.

michel leclerc demande au président de la republique une relance par le pouvoir d'achat grâce à la tva sociale
Le pouvoir d’achat c’est aussi cela…

Des salaires et un pouvoir d’achat dans la moyenne européenne

Sur les vingt-et-un pays européens décrits dans le rapport de Willis Towers Watson, la France se place dans la moyenne, à la fois concernant le salaire moyen et le pouvoir d’achat, soit à la 12e place du classement. Le salaire moyen s’établit en effet à 34 486 euros, juste avant le Royaume-Uni (30 131 euros) mais derrière l’Irlande (35 722 euros). Quant au pouvoir d’achat, il représente 27 236 euros pour les salariés français : entre l’Espagne (25 135 euros) et la Suède (27 292 euros). Les pays d’Europe bénéficiant du meilleur salaire moyen sont, dans l’ordre : la Suisse, le Luxembourg et le Danemark. En termes de pouvoir d’achat, les pays les mieux placés sont toujours la Suisse et le Luxembourg, l’Allemagne se positionnant en troisième position.

Concernant les fonctions managériales, la situation est sensiblement la même concernant les salaires puisque l’Hexagone se place à la 11e place du classement. Les managers français touchent en moyenne 77 254 euros, entre les Finlandais (72 373 euros) et les Britanniques (79 701 euros). En revanche, la situation est meilleure concernant leur pouvoir d’achat : il s’établit en France à 55 477 euros pour les managers, soit à la 7e place du classement, juste avant l’Espagne (54 518 euros) et juste après le Royaume-Uni (57 832 euros).

Des spécificités françaises depuis 2018 impactant le marché de l’emploi

Le rapport de Willis Towers Watson souligne cependant des disparités entre les vingt-et-un pays européens analysés.

« Le contexte est très diversifié d’un pays à l’autre, notamment entre pays d’Europe de l’Ouest. Chaque pays présente une culture très singulière, notamment dans les politiques salariales et celles liées à la protection de l’emploi ».

Propos de Ludovic Wolff, responsable de l’activité rémunération chez Willis Towers Watson

Depuis 2018 et la série de réformes engagées par le Gouvernement d’Emmanuel Macron sur le marché de l’emploi, la France s’ouvre quant à elle à de grandes perspectives de changement, contrairement à la plupart de ses voisins européens. L’entrée en vigueur de la réforme du code du travail, celle concernant la réglementation sur l’égalité femmes/hommes en entreprise, mais aussi le vote de la loi Pacte et la réforme de l’épargne retraite à venir concourent à la flexibilisation du marché de l’emploi en France devenant, de fait, un pays plus attirant pour les entrepreneurs français et investisseurs étrangers.

Ludovic Wolff souligne : « Dans un environnement français complexe en raison de la multiplication des dispositifs (intéressement, participation, abondement, PERCO, article 83, etc), on recherche désormais plus de flexibilité.  Si on enlève de la rigidité, on développe du même coup de l’employabilité. » Et conclut : « Reste à offrir aux collaborateurs un certain nombre de choix concernant leur vie professionnelle et en particulier l’individualisation des rémunérations qui permettra d’améliorer sensiblement l’attractivité de la France. »

À propos du Global 50 Remuneration Planning Report 2018

Le Global 50 Remuneration Planning Report 2018 de Willis Towers Watson Global est conçu pour les multinationales qui ont besoin d’informations fiables et cohérentes sur la rémunération, les avantages et le contexte économique actuel. Il contient les dernières informations sur les salaires de 50 postes dans 60 pays du monde.

La doctrine sociale de l’Eglise face aux mutations de la société

L’Académie catholique de France organise un prochain colloque aux Bernardins à Paris le samedi Samedi 16 décembre 2017- de 9 h 30 à 18 h 00 – sur le thème : “La doctrine sociale de l’Eglise face aux mutations de la société”. Sous le haut patronage du Cardinal Peter Turkson, président du dicastère.

Programme complet – Inscription

Rerum novarum pour les entreprises

Jean-Yves Naudet précise : “Depuis Rerum novarum, l´Eglise offre aux hommes de bonne volonté le trésor de son enseignement social. Le magistère en a posé les principes et tiré les conséquences face aux mutations de la société. Ainsi, selon Benoît XVI : « La doctrine sociale de l´Eglise éclaire d´une lumière qui ne change pas les problèmes toujours nouveaux qui surgissent » (CIV § 12). Pour cela, le magistère fait appel aux diverses disciplines du savoir.”

Nouvelle doctrine sociale de l’Eglise

L´Académie catholique de France souhaite apporter sa contribution à cette recherche des mutations prévisibles de nos sociétés. Dans ce but, elle a créé un groupe de travail pluridisciplinaire et organise, en lien avec d´autres institutions, un colloque, présidé par le cardinal Turkson, débouchant sur des publications et des propositions. Elle a retenu huit domaines en mutation, que la Doctrine sociale devra prendre en compte.

______________
Académie Catholique de France : la doctrine sociale de l’Eglise
Collège des Bernardins
20 rue de Poissy, Paris Ve

LinkedIn dévoile la liste des influenceurs en France pour 2018

LinkedIn, le plus grand réseau professionnel en France et dans le monde, révèle aujourd’hui les listes des Top Voices 2018 pour la France.

LinkedIn

LinkedIn se félicite de ses auteurs

Établies pour la troisième année consécutive, elles mettent à l’honneur les 10 Influenceurs et les 25 membres les plus influents sur LinkedIn en France – et sont établies selon leur activité sur l’année écoulée (articles, partages, commentaires et vidéos).

Michel-Edouard Leclerc, Président de E.Leclerc, fait une ascension fulgurante dans le classement puisqu’il passe de la 10e à la 1re place ; il est suivi par Emmanuel Faber, Chairman & CEO de Danone. Également dans le trio de tête, Isabelle Kocher, à la tête d’Engie et unique femme directrice générale d’un groupe du CAC40, qui reste sur le podium cette année encore.

Top 10 des Influencers sur l’année 2018

  1. Michel-Edouard Leclerc, President de E.Leclerc
  2. Emmanuel Faber, Chairman & CEO de Danone
  3. Isabelle Kocher, Directrice Générale d’Engie
  4. Emmanuel Macron, Président de la République française
  5. Frédéric Oudéa, Directeur général de la Société Générale
  6. Laurence Paganini, Directrice Générale de Kaporal
  7. Anne-Sophie Pic, Chef triplement étoilée de la Maison Pic
  8. Bertrand Piccard, Pilote et fondateur de Solar Impulse
  9. Frédéric Mazzella, Président-fondateur de BlaBlaCar
  10. Clara Gaymard, Co-fondatrice du fonds Raise France

LinkedIn met également à l’honneur les membres qui suscitent le plus de conversations, en partageant leur expertise et en valorisant leurs connaissances sur LinkedIn.

La liste complète des 25 membres LinkedIn Top Voices

Ces membres appartiennent à des secteurs aussi divers et variés que :

  • La santé et le sport : Anne Beinier (Conseillère-Experte auprès de la Ministre des solidarités et de la santé), Laila Hamdouni (Infirmière à l’hôpital Tonnerre), Benjamin Louis (Fondateur de Cœur Handisport) et Benjamin Carlier (Directeur associé chez Olbia Conseil).
  • L’économie et la finance : Nicolas Bouzou (Économiste et Directeur fondateur d’Asterès), Isabelle Job-Bazille (Directrice des Études Économiques du groupe Crédit Agricole), Philippe Waechter (Chef Économiste chez Ostrum Asset Management) Pierre Paperon (Fondateur de Solid), Stéphanie Villers (Chef Économiste à Humanis) et Olivier Goy (Fontateur et PDG d’October France, ex-Lendix).
  • Les RH : Stéphanie Carpentier (Fondatrice de DR.RH&CO), Isabelle Deprez (Coach de Dirigeants), Christel de Foucault (Fondatrice de Conseil en Recherche d’Emploi) et Catherine Testa (Fondatrice de L’optimisme.com).
  • Les médias et la communication : David Abiker (journaliste à Europe 1), Cyrielle Hariel (journaliste à Yahoo Green, Europe 1 et Ushuaïa TV) et Olivier Cimelière (Fondateur de Heuristik Communications).

« LinkedIn est devenu le lieu privilégié de conversations et de partages d’informations dans l’univers professionnel, explique Sandrine Chauvin, rédactrice en chef de LinkedIn en France. Cette année, nous constatons une percée des membres qui travaillent dans le domaine de la santé, ou des experts du développement durable. La diversité de la communauté LinkedIn se reflète ainsi dans la variété des sujets abordés et les échanges d’analyses qu’ils suscitent. »

La méthode

Pour établir ce palmarès, l’équipe éditoriale de LinkedIn a agrégé des données chiffrées et des signaux éditoriaux. Cela inclut l’engagement (likes, commentaires, partages, posts vidéos et commentaires) ainsi que la croissance du nombre d’abonnés a également été prise en compte, ainsi que la qualité des contenus et la diversité des secteurs et des profils. Toutes ces activités ont été mesurées sur une période de 12 mois, de septembre 2017 à septembre 2018. Comme pour tous les classements LinkedIn, les employés de LinkedIn et de sa maison-mère, Microsoft, n’ont pas été pris en considération.

#LinkedInTopVoices

 

L’Armada de Rouen comme accélérateur économique

Du 6 au 16 juin prochain aura lieu l’Armada 2019 à Rouen, un rendez-vous incontournable en Normandie. Cette édition sera la 7e organisée sur les quais de Seine. Attendue par des milliers de visiteurs, l’Armada 2019 promet d’être un événement au programme exceptionnel. Les plus beaux et plus grands voiliers du monde mais aussi des bâtiments de guerre modernes, des voiliers école, des vieux gréements et autres bateaux d’exception remonteront la Seine à partir du 6 juin pour rejoindre la capitale de Normandie et se rendre disponible à la visite gratuitement. Pendant 10 jours, les quais de Seine seront animés tout comme le centre historique de Rouen. La Grande Parade clôturera le dimanche 16 juin par la descente du fleuve jusqu’à son estuaire.

Pour la première fois, les acteurs économiques et touristiques se saisissent, ensemble, du plus grand rassemblement de voiliers au monde pour en faire un accélérateur et un facilitateur de l’attractivité de Rouen, sa métropole et sa région.

L’Armada comme accélérateur de l’économie

En 2019, l’Armada fêtera son 30e anniversaire sur des quais transformés, symbole d’une ville qui se modernise. L’agence de développement Rouen Normandy Invest propose aux acteurs économiques de saisir cette belle occasion pour affirmer collectivement l’attractivité économique de Rouen et de sa région, et de changer une image floue et ancienne qui ne correspond pas à la réalité d’aujourd’hui. Ce projet s’inscrit donc dans la continuité de l’enquête de notoriété (IFOP) mené par l’agence qui avait souligné que l’Armada était un événement connu par 62% des personnes interrogées. En juin 2018, la mobilisation a été lancée. Des outils sont mis à disposition de tous les acteurs économiques pour faire rayonner Rouen et sa région et attirer les futurs talents.

Moteur du développement touristique

Cette édition 2019 de l’Armada amorce un virage inédit : celui de la convergence des investissements privés et publics. Un dynamisme qui voit sortir de terre de nouveaux projets autour des quais de Seine, de l’Eco-Quartier Flaubert et du centre historique. L’hébergement marchand est particulièrement régénéré à Rouen avec le renouveau du parc hôtelier et l’installation de nouveaux concepts (Share & Cheers…).

Cet intérêt s’accompagne de nombreuses distinctions e (9e destination à ne pas manquer en 2019, par Lonely Planet, 4e destination touristique pour partir en week-end, par l’Express…), fruit du travail amorcé depuis de nombreuses années pour accueillir les touristes dans un Rouen nouveau, à la fois plus moderne et plus soucieux de son patrimoine.

www.rouennormandyinvest.com
www.rouentourisme.com

l'armada
Blason de la ville de Rouen

L’AFNOR publie la première norme sur l’économie circulaire

Plus de 50 professionnels français, décidés à muter vers une économie circulaire, ont sollicité AFNOR pour imaginer un mode opératoire applicable à tout type de structure ou de territoire. La norme volontaire aujourd’hui publiée est une première, dans le monde de l’économie circulaire : elle vise à mieux faire connaitre ce modèle économique et à contribuer à son essor.

AFNOR LOGO norme économie circulaire

Depuis la loi relative à la transition énergétique pour la croissance verte de 2015, l’économie circulaire est officiellement devenue un objectif national. C’est pourquoi AFNOR a été sollicité pour accompagner toutes celles et ceux qui ont émis le besoin d’avoir une approche concertée afin d’en finir avec le triptyque produire-consommer-jeter. Pendant près de deux ans, plus de 50 organisations ont travaillé pour définir un mode opératoire partagé afin d’engager la transition vers ce modèle économique, soutenu depuis par une feuille de route gouvernementale.

Encourager les initiatives sur l’économie circulaire

La norme XP X30-901 encourage le foisonnement d’initiatives. Elle propose une méthode ouverte et non limitative pour toute organisation, afin qu’elle puisse agir à sa manière, à son rythme et potentiellement à l’échelle d’un territoire. Pas à pas,  la norme volontaire invite le porteur de la démarche à croiser les trois dimensions du développement durable (environnement, économie, sociétal) et les sept domaines d’action de l’économie circulaire : approvisionnement durable, écoconception, symbiose industrielle, économie de la fonctionnalité, consommation responsable, allongement de la durée d’usage, gestion efficace des matières ou produits en fin de vie.

Parler le même langage

Cette norme est le moyen d’une ambition majeure : faciliter des dialogues constructifs en France pour repenser les modes de production et de consommation. En proposant des définitions partagées, la norme volontaire aidera à faire connaître les ressorts de l’économie circulaire. Elle soutiendra l’efficacité des actions de toutes les organisations qui l’adopteront pour optimiser leur utilisation des ressources naturelles et ainsi limiter les déchets générés.

Un outil de management

A l’instar des méthodes connues pour le management de l’énergie ou de l’environnement, la norme XP X30-901 permet de planifier, de mettre en œuvre, d’évaluer et améliorer un projet d’économie circulaire. Elle est désormais à la disposition de tous les acteurs socio-économiques qui souhaiteraient engager des expérimentations à l’échelle d’une ville, d’une agglomération, d’une administration et bien entendu, d’une entreprise. Les plus volontaristes pourront solliciter une certification de la part d’un organisme tierce-partie.

Leadership de la France

Face à l’urgence climatique, l’Organisation international de normalisation (ISO) vient d’acter le lancement de travaux sur l’économie circulaire. Ils se dérouleront sous présidence française avec comme base de travail le texte tricolore. AFNOR lance donc un nouvel appel à participation pour exploiter cette opportunité de peser plus encore sur les pratiques de demain. La commission française « Économie circulaire » regroupera toutes les parties prenantes intéressées : associations, industriels, sociétés de services, collectivités locales, institutions dont le ministère de la Transition écologique et solidaire, l’Institut National de l’Économie Circulaire et l’ADEME.

Prix Turgot remis à Bercy le 28 mars 2013

L’Académie des sciences et techniques comptables et financières organise, en partenariat avec la FNCD,
Fédération nationale des cadres dirigeants salariés, la remise du 26e Prix Turgot du meilleur livre d’économie financière, le jeudi 28 mars 2013 à 17 h au ministère de l’Économie et des
Finances. 
Le Prix Turgot récompense chaque année le meilleur
livre d’économie financière. Le jury est composé de personnalités du monde de la finance, des universités et des entreprises.
Anne Robert Jacques Turgot, baron de l’Aulne, souvent appelé Turgot, né
le 10 mai 1727 à Paris où il est mort le 18 mars 1781, est un homme politique et économiste français.
Le Cercle Turgot soutient l’événement annuel du prix Turgot du meilleur livre d’économie financière créé
sous le haut patronage du ministère de l’Économie et des Finances, et le Prix FFA-Turgot de la Francophonie en étroite liaison avec l’Association des élèves et anciens élèves de l’Institut de
haute finance, IHIFI.
L’Institut Turgot est un think-tank libéral. Il entend jouer un rôle décisif dans la production et la défense des
idées libérales en France.
 

Derniers récompensés
2011   David Thesmar, Augustin Landier   La société
translucide: Pour en finir avec le mythe de l’État bienveillant (Fayard)
2010   Georges Pauget   La banque de l’après-crise
(Revue Banque)

2009   Olivier Pastré, Jean-Marc Sylvestre   Le roman vrai
de la crise financière (Perrin)

2008   Patrick Artus   Les incendiaires : Les banques
centrales dépassées par la globalisation (Perrin)

2007   André Lévy-Lang   L’argent, la finance et le risque
(Odile Jacob)

2006   Mickaël Mangot   Psychologie de l’Investisseur et
des Marchés Financiers (Dunod)

2005   Jean-Sébastien Lantz   Valorisation stratégique et
financière (Maxima)

 

Avec Jean-Louis Chambon, président d’honneur et fondateur du Cercle Turgot,
pour cette 26e édition, la remise des Prix se tiendra en présence de Jérôme Cahuzac, ministre délégué auprès du ministre de l’économie et des finances, chargé du budget. 

 

Liste des auteurs et des ouvrages retenus par le jury présidé par Michel
Bon
Les nominés de la 26e  édition
:

M. AMENDOLA et J.L. GAFFARD pour Capitalisme et Cohésion sociale ed.
ECONOMICA

Jean-Marc DANIEL pour Ricardo, reviens ! Ils sont restés keynésiens ed. F.
BOURIN

Evariste LEFEUVRE pour La renaissance Américaine ed. LEO
SCHEER

P. SABATIER et J.L. BUCHALET pour La Chine, une bombe à retardement ed.
EYROLLES

Jean-Michel TREILLE pour Les clés de l’avenir, l’ambition industrielle ed.
L’HARMATTAN

Nominés pour le prix collectif :
La fabrique de la défiance Yann ALGAN – Pierre
CAHUC – André ZYLBERBERG ed. ALBIN MICHEL
La France des bonnes nouvelles Michel GODET – Alain LEBAUBE – Philippe RATTE
ed. ODILE JACOB

Système financier et création de valeur Revue d’Economie Financière ed.
AEF

 

26e Prix TURGOT
Le jeudi 28 mars 2013 à 17h
au ministère de l’Économie et des Finances

139, rue de Bercy 75572 PARIS Cedex 12

Pour vous inscrire : Cliquez ici 

Sous la présidence de Jérôme Cahuzac

http://img.over-blog.com/600x384/2/27/21/01/image_a97/Jerome-Cahuzac-pas-de-hausse-csg-en-2013.jpg

Le plan Juncker : investir dans le social ? Paris, 27mars 2017

L’Institut Jacques Delors organise, en coopération avec le CESE, un dialogue citoyen autour de la dimension sociale du Plan Juncker dans le cadre d’une série d’événements et publications destinés à mieux comprendre les objectifs et l’impact de l’EFSI.

Lundi 27 mars 2017
18h00 > 20h00
Comité économique et social – 9 place d’Iéna – Paris

En raison des procédures de sécurité, nous vous demandons
d’arriver à 17h30 afin que l’événement puisse commencer à l’heure

Programme

18h00 > 18h15 – Introduction 
Sofia FERNANDES, chercheur senior à l’Institut Jacques Delors

18h15 > 19h45 – L’investissement social, grand absent du Plan Juncker ?
Thomas BIGNAL, Association européenne des prestataires de services pour personnes en situation de handicap
José Manuel FERNANDES, député européen, membre de la Commission Budget du Parlement européen
Robin HUGUENOT-NOËL, Chercheur à l’European Policy Center
Samuel CLAUSE, Senior investment manager au Fonds Européen d’Investissement

Débat animé par Eulalia RUBIO, chercheur senior à l’Institut Jacques Delors

Débat avec le public

19h45 > 20h00 – Conclusion
Marcel GRIGNARD, Président de Confrontations Europe

Inscription obligatoire via ce formulaire d’inscription

Le Fonds européen pour les investissements stratégiques (EFSI), connu sous le nom de « Plan Juncker », est une priorité de la Commission européenne et a commencé à porter ses fruits partout en Europe, et notamment en France, où divers projets ont été financés, notamment dans les domaines de l’Energie et du Numérique. La dimension sociale du Plan Juncker est quant à elle l’objet de débat. À la mi-2016, seulement 3% des investissements EFSI ont été consacrés aux «infrastructures sociales». Les récentes réformes dans le volet « PME » pourraient quand même renforcer la dimension sociale de l’EFSI, en apportant plus d’argent pour la microfinance et pour l’entreprenariat social.

C’est dans le cadre d’une série d’événements et de publications destinés à mieux comprendre les objectifs et l’impact du Plan Juncker, que l’Institut Jacques Delors organise, en coopération avec le CESE, un dialogue citoyen autour de la dimension sociale de ce dernier : l’EFSI permet-il de financer des projets dans les domaines de l’éducation, de la santé ou de la solidarité ? Quels sont les freins à la mise en place de tels projets dans le cadre du Plan Juncker ? Quelles pistes pour améliorer les incitations à investir dans le social ? Autant de questions dont débattront les représentants d’institutions et de la société civile avec les citoyens.

Retrouvez l’analyse de l’IJD sur l’EFSI : «L’investissement en Europe: Tirer le meilleur parti du Plan Juncker » .
plan Juncker

Première Ecole d’Eté Européenne sur l’Economie Solidaire

C’est dans le cadre de la première école d’été européenne sur l’économie solidaire qu’est posée la question : peut-on promouvoir un agenda commun pour l’économie solidaire en Europe ?

4 – 8 septembre 2017, CES-Lisboa (Picoas Plaza, Rua Viriato – 13, Lojas 117/118)

Applications ouvertes jusqu’au 20 avril 2017

Organisation : Centre d’Études Sociales de l’Université de Coimbra

L’économie solidaire couvre un large éventail d’initiatives et d’organisations qui cherchent à établir des relations économiques et sociales fondées sur des intérêts communs, l’entraide et la participation démocratique.

Pour l’économie solidaire dans le monde entier

Le fait qu’elle constitue une réalité émergente dans le monde entier nous amène à cerner en particulier les points communs et les différences entre les modalités que l’économie solidaire a pris en Europe et sur d’autres continents, afin de mettre en évidence la multiplicité et la diversité de ces expériences et, en même temps, réfléchir sur la possibilité de construire un programme de dialogue entre les chercheurs et les militants de différents pays, visant à une plus grande visibilité de l’économie solidaire. Cette École d’Été bénéficie d’un important soutien des partenaires nationaux (ISCTE, Réseau Portugais d’Économie Solidaire, Association des Études Économiques de l’Atlantique) et internationaux (RIPESS – Économie Solidaire en Europe, Collège d’Études Mondiales de Paris).

 

l'économie solidaire CES-Lisboa

Déficit commercial record : la France doit davantage s’appuyer sur ses PME dixit la CPME

En janvier 2017, le commerce extérieur a atteint un niveau record de déficit commercial sur un seul mois à -7,9 Mds €. L’appareil exportateur français est de plus en plus concentré sur quelques grandes entreprises. Moins de 125.000 entreprises françaises ont exporté en 2016 dont plus de 20.000 sont des primo exportateurs, et ce chiffre est en baisse par rapport à l’année précédente. Il est impératif d’inverser cette tendance avec de vrais projets. La question de la compétitivité des PME françaises se pose et ce au-delà des coûts, en termes de positionnement et de montée en gamme.

Il s’agit là d’un enjeu majeur pour les années à venir

En 2016, la CPME a organisé des missions en Iran, Russie, Tunisie, Maroc. En 2017 elle accompagnera des chefs d’entreprise en Côte d’Ivoire, en Iran, au Vietnam, au Portugal pour nouer des contacts et faire découvrir aux PME les opportunités d’affaires. Mais cela ne saurait suffire.

Aussi la Confédération des PME dans ses 89 propositions pour les TPE/PME, adressées aux candidats à la Présidence de la République, préconise des mesures pour encourager les entreprises à se tourner vers l’export mais aussi pour renforcer celles qui produisent en France. Fonds propres des PME, baisse du coût du travail, allègement de la fiscalité, des normes et règles administratives, réciprocité des relations commerciales, sont notamment au menu pour agir à court et moyen terme.

Le déficit commercial n’est pas inéluctable

Proposition N°10 : Ramener l’Impôt sur les Sociétés (IS) à 25%, taux moyen en Europe. Le Royaume Uni a ainsi diminué son taux d’IS de 15 points en 7 ans. Au-delà du handicap que cela constitue pour nos entreprises, le taux d’IS est un des points clés de l’attractivité fiscale d’un territoire.

Proposition N°11 : Instaurer un taux réduit d’IS pour la fraction des résultats réintégrés au capital des PME pour favoriser, par effet de levier, le financement et donc l’investissement.

Proposition N°14 : Inciter les PME à se tourner vers l’export en élargissant le champ du crédit impôt export aux salaires des salariés dédiés à l’export.

Proposition N°15 : Mettre en place sur le modèle du Crédit Impôt Recherche (CIR) un Crédit Impôt Production (CIP) pour soutenir les entreprises qui maintiennent ou montent des chaines de production en France.

Proposition N°38 : Ouvrir des “exonérations administratives” lorsqu’un projet français est concurrencé par un produit étranger non soumis aux obligations en vigueur dans notre pays.

Proposition N°44 : Fusionner les allègements de cotisations patronales existants en un dispositif unique remplaçant tout à la fois la réduction générale Fillon, le CICE et les allègements du Pacte de Responsabilité. En lieu et place les cotisations patronales partant de 0 au niveau du SMIC seraient progressives jusqu’à 3,5 SMIC.

Proposition N°60 : Instaurer un principe de réciprocité dans les relations commerciales de l’Union Européenne. Les entreprises appartenant à des pays dont les marchés sont restreints ou fermés aux entreprises européennes ne doivent pas pouvoir accéder librement aux marchés européens.

Proposition N°61 : Veiller au respect de la réglementation communautaire de la part des entreprises des pays tiers qui interviennent sur le marché intérieur. Combattre ce dumping réglementaire n’est pas simplement une question d’équité. Il y va aussi de la sécurité des consommateurs.

Pour lutter contre le déficit commercial, Michel Leclerc lance également un appel aux candidats à la présidentielle.

Déficit commercial CPME